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  • il y a 4 semaines
En pleine crise politique, les Français prennent la parole sur BFMTV. Ils sont commerçants, retraités, chefs d'entreprises, agriculteurs, médecins, fonctionnaires... Ils ont des opinions différentes et attendent de savoir quel sera l'avenir politique de la France

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Transcription
00:00Parce que je pense qu'en fait, il y en a juste assez.
00:05En fait, payer, pour moi, ce n'est pas vraiment le problème.
00:08Augmenter les impôts, si ça leur fait plaisir, allez-y.
00:10Mais dans ce cas-là, on veut du résultat.
00:13En fait, à l'heure actuelle, on n'en a pas pour notre pognon.
00:15Il faut dire les choses.
00:17Alors, désolé, on va remettre l'église au milieu du village.
00:21Allez à l'hôpital.
00:23Vous attendez ?
00:24Maintenant, en plus, on a mis les parkings payants de mieux en mieux.
00:27J'ai encore été à maternité de Nancy pour un rendez-vous.
00:32Le parking, vous restez deux heures, c'est 30 balles.
00:35On peut vérifier le prix, mais ça doit être quelque chose comme ça.
00:38Ensuite, en zone rurale, vous appelez la gendarmerie.
00:42Une patrouille pour une dizaine de villages.
00:44Vous avez le temps de mourir.
00:47Ensuite, les écoles.
00:49Quand les enseignants font grève, ils ont le droit de faire grève.
00:51Il est où le service minimum ?
00:52C'est encore aux parents qui bossent.
00:54De se démerder avec les grands-parents, si on a de la chance d'en avoir,
00:56pour faire regarder nos gosses, regarder l'état de nos routes,
00:59regarder l'état de ce pays.
01:01En fait, le problème, ce n'est pas de payer, mais c'est pourquoi on paye.
01:05Et en fait, ce coup de gueule, on va aller jusqu'au bout.
01:07Ce que j'ai dit après, c'est, monsieur, dame, les Français,
01:10écrire au président de la République, c'est gratuit.
01:12C'est la suite de l'extrait.
01:14Alors, quand vous recevez votre taxe foncière, vos avis d'impôt,
01:17une petite enveloppe, à l'attention du président de la République,
01:20je suis prêt à payer 68 millions d'enveloppes, s'il faut.
01:22Puis on lui envoie.
01:24Et c'est fini de payer, c'est fini d'être très, comme ça, à longueur de journée.
01:28Comme a dit mon collègue d'en face, une fois qu'on a payé tout ce qu'on a à payer,
01:32nous reste quoi, nous ?
01:33Mais c'est nous qui font tourner ce pays.
01:35Quand vous dites que c'est fini de payer, c'est littéralement ce que vous faites ?
01:39C'est littéralement ce que je fais.
01:40Vous avez arrêté de payer les impôts ?
01:42Je n'ai pas payé mes impôts fonciers depuis trois ans.
01:44Vous n'avez pas payé vos impôts ?
01:46Qu'est-ce qui se passe derrière, quand on arrête de payer les impôts fonciers ?
01:49Moi, je n'ai pas de fiche de paye, je suis patron, donc pour saisir, c'est un peu compliqué.
01:52Après, je fais juste de faire tourner l'argent sur les comptes en banque.
01:54Mais en fait, il y en a marre.
01:56C'est clairement illégal, Samuel Stoff.
01:57Mais je m'en fous que ça soit illégal.
01:59Mais s'il y avait plus de gens comme moi qui disaient à un moment, ça suffit de payer.
02:02Ça suffit.
02:03En fait, on est les dindons de la farce.
02:05On est les dindos de la farce.
02:06Et j'ai dit aussi une chose quand je suis passé à l'émission.
02:10J'ai dit en fait, moi, je me sens comme une prostituée
02:12où l'État me passe dessus tous les jours, mais il ne veut pas me payer.
02:14Ça, c'est classe.
02:16C'est le mot à mettre dessus.
02:19Moi, franchement, l'État, il me prend à longueur de journée.
02:22Et il ne me dit même pas merci.
02:23Et en plus, il me dit, vous votez mal, vous faites mal, vous ne faites que pleurer.
02:27Les Français ne méritent pas mon époux, me dirait Madame la Présidente.
02:32Vous vous rendez compte, la classe politique, comment elle est déconnectée.
02:35Vous regardez l'Assemblée nationale.
02:37Déjà, il faut arrêter de bosser la nuit, les gars.
02:39Vous commencez à bosser à des heures où les gens peuvent vous regarder travailler.
02:42On aura déjà résolu une partie du problème.
02:44Mais les gars, vous vous gueulez de ce longueur.
02:46J'ai une curiosité de ma part.
02:48C'est-à-dire que vous nous dites, là, comme ça, en direct à la télévision ce soir sur BFMTV,
02:52moi, j'ai arrêté de payer la taxe foncière.
02:54Vous savez que derrière, il peut vous arriver d'autres bricoles.
02:56Eh bien, qu'ils viennent.
02:57De toute façon, je veux dire, on est déjà tout nus.
02:59Ils vont nous prendre quoi ?
03:00Il me reste mon slip.
03:01Voilà.
03:02Donc, ils vont nous prendre quoi ?
03:04L'expression consacrée, ils ne m'en feront pas un deuxième.
03:07Vous voyez ce que je veux dire ?
03:08Donc, de toute façon, moi, je veux bien payer, mais je veux des résultats.
03:11Et en fait, je pense que les Français devraient faire comme moi, tout le monde, se dire,
03:15OK, pour payer, mais qu'est-ce qu'on a en échange ?
03:18Il ne faut pas oublier que le pouvoir, il est à nous.
03:19Il n'est pas à vous, messieurs les députés.
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