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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros jusqu'à 10h sur Europe 1 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:09La nomination de Monique Barbu comme ministre de la transition écologique discrédite ce nouveau gouvernement.
00:00:17Elle est la chef de file officielle du combat contre le nucléaire français.
00:00:22C'est à cause de personnalités comme Madame Barbu que la France a oublié un temps cette industrie.
00:00:27Fleuron du génie national au profit notamment de l'installation d'éoliennes.
00:00:32Madame Barbu a présidé WWF, officiellement Organisation pour la protection de l'environnement,
00:00:37de fait institution de propagande au service de l'écologie radicale.
00:00:42Sa présence justifie à elle seule une censure des Républicains.
00:00:47Ils auront d'autres motifs de refuser la confiance, hausse des impôts et suspension de la réforme des retraites.
00:00:54Si les LR ne censurent pas Sébastien Lecornu, ils montreront une nouvelle fois combien leurs convictions sont fluctuantes.
00:01:02Sébastien Lecornu par ailleurs cède donc au parti socialiste sur les questions écologiques, sur la réforme des retraites.
00:01:08Aux Républicains, répétons-le, de prendre leurs responsabilités.
00:01:12Un mot sur ce gouvernement qui pourrait tomber ces prochains jours.
00:01:16Jean-Pierre Farandou est ministre alors qu'il est viré de la SNCF.
00:01:20Il n'a pas su réformer.
00:01:21Étrange pays qui recase au gouvernement, ce qui échoue à la tête d'une entreprise.
00:01:26En revanche, il y avait dans cette équipe des points positifs.
00:01:28Gérald Darmanin et Rachida Dati gardent leur poste.
00:01:31Laurent Nunez arrive à Beauvau.
00:01:33Et puis Madame Borne s'en va.
00:01:36Et puis Madame Pannier-Runacher s'en va aussi.
00:01:38Hélas, les choix politiques de Sébastien Lecornu annulent ses bonnes nouvelles.
00:01:45Un gouvernement anti-nucléaire qui augmente les impôts et abandonne la réforme des retraites.
00:01:51Que le PS valide, c'est attendu.
00:01:53Qu'Édouard Philippe ou Laurent Wauquiez acceptent, montrerait que la dambouille gouverne la France.
00:02:00Ce qui ne m'étonnerait pas beaucoup.
00:02:03Il est 9h01, Alice Sommerer.
00:02:08Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:18Journée capitale pour le gouvernement Lecornu 2.
00:02:22Il se réunit ce matin pour la première fois à l'Elysée pour son premier Conseil des ministres.
00:02:26Réunion qui marque le lancement officiel de son action.
00:02:29Le gouvernement y présentera un projet de budget et s'en suivra cet après-midi.
00:02:32Le discours de politique générale du Premier ministre.
00:02:35Le pôle antiterroriste de Paris s'est saisi de l'affaire du meurtre d'Achour Sarnaya.
00:02:41Cet influenceur chrétien irakien poignardé le 10 septembre dernier.
00:02:45Âgé de 45 ans et en situation d'handicap, il a été égorgé au pied de son immeuble.
00:02:49Un suspect algérien de 28 ans a été interpellé en Italie.
00:02:53Et puis ce matin dans les collèges et lycées, une minute de silence sera observée en hommage à Dominique Bernard et Samuel Paty.
00:03:00On le rappelle, Dominique Bernard, professeur de l'Ert a été tué à Arras il y a deux ans par un de ses anciens élèves fiché pour radicalisation islamiste.
00:03:08Et Samuel Paty, professeur d'histoire et géographie, a été décapité il y a bientôt cinq ans par un musulman radicalisé qui lui reprochait de montrer en classe des caricatures de Mahomet.
00:03:17Merci Alice, et vous me signaler que j'ai écorché son nom, qu'elle me pardonne, Agnès Pannier-Runacher, bien évidemment.
00:03:26Sabrine Medjeber est avec nous, Sabrine Medjeber est avec nous, Sabrine Medjeber, enfin ce soir vous êtes là.
00:03:34Maître à l'âge à Kubovic, tout à l'heure on recevra Arthur, j'ai perdu un Bédouin en Paris, qui est un livre absolument formidable.
00:03:40C'est un livre vraiment émouvant, s'incère.
00:03:42L'écriture, c'est formidable.
00:03:43Mais c'est un livre formidable, je ne peux pas vous dire autre chose, ça fait partie des livres qui sont formidables.
00:03:48Joseph Masses-Caron qui n'a plus de voix, mais parfois les présentateurs ça leur arrive.
00:03:52Bonjour.
00:03:53Bonjour.
00:03:53Bonjour.
00:03:54Bon ben ça va, et puis Vincent Hervouet, alors il y en a un qui aura besoin de voix, c'est Monsieur Lecornu, et il en aura besoin de 289 a priori.
00:04:02Je voulais vous faire écouter Emmanuel Macron, parce qu'en fait c'est formidable ce qui arrive avec Emmanuel Macron.
00:04:06Il a fait hier une intervention pour dire que ce n'est pas de sa faute ce qui arrive.
00:04:09Je vous assure, je pense que maintenant on a franchi, vous savez quand on a dépassé les limites, il n'y a plus de, quand on a dépassé les bornes, il n'y a plus de limites, disait Jean-Claude.
00:04:17C'est-à-dire, je pense vraiment qu'il pense ce qu'il dit, il est déconnecté complètement, c'est terminé, donc voilà, on a débranché.
00:04:24Et il explique que c'est nous, les Français, d'abord il donne la leçon, ce qui est insupportable.
00:04:28Il faut que les Français se ressaisissent.
00:04:29Il fait n'importe quoi, il a le pire bilan des présidents de la 5ème République, et il nous donne des leçons, et il explique que c'est la classe politique qui est à se ressaisir.
00:04:37En fait, ça va quoi, ça va, et il le fait à l'étranger.
00:04:41Donc je pense que c'est un président qui est déconnecté, voilà, il est en roue libre, comme on dit, et c'est pas terminé.
00:04:47Croyez-moi, parce que quand vous parlez à ces ministres et à ces collaborateurs, ce qui nous revient, et ce qu'ils nous disent, je ne le dirai même pas sur cette antenne.
00:04:54Et là, il y a un vrai problème, tout le monde, tous les gens qu'ils rencontrent, et notamment ces ministres.
00:04:59Donc ça devient quand même un peu inquiétant.
00:05:00Quand vous avez des députés de la, on va en parler, des députés de la majorité, enfin de la majorité, de l'ancienne majorité, qui se demandent s'il n'est pas fou...
00:05:08Bah écoutez, moi je ne voulais pas le dire comme ça, c'est vous, je suis obligé de modérer ce que vous dites, parce que c'est le président de la République, mais on en est là quand même.
00:05:15M. Ramos, député modem.
00:05:16Oui, c'est ce qu'il a dit M. Ramos ici.
00:05:18Donc on en est là.
00:05:19C'est-à-dire que les gens qui le croisent disent, attendez, il y a quelque chose qui ne va pas.
00:05:22Bon, écoutez ce qu'il a dit, c'est pas de sa faute ce qui se passe en France.
00:05:25C'est lui qui a fait cette dissolution stupide, ridicule et grotesque.
00:05:30Le devoir de tous, c'est d'oeuvrer à la stabilité.
00:05:33C'est pas de faire des paris sur l'instabilité.
00:05:36J'ai vu beaucoup de propos qui n'ont pas été à la hauteur des événements.
00:05:40Et je demande à tout le monde de se ressaisir, de travailler avec exigence, respect,
00:05:45et en n'oubliant jamais, qu'on soit au gouvernement ou qu'on soit au Parlement,
00:05:50que le mandat qui est donné par les Français pour les uns,
00:05:53ou le mandat qui est donné par le président au nom des Français pour les autres,
00:05:56avec la confiance qui doit être obtenue auprès de la Chambre,
00:06:01que ce mandat, c'est de servir, de servir et de servir.
00:06:05Je ne fais encore une fois aucun pari.
00:06:07Et je trouve que beaucoup de ceux qui ont nourri la division, les spéculations,
00:06:14n'ont pas été au niveau du moment où vit la France et de ce qu'attendent les Français.
00:06:19Et les Français, ils veulent du calme, ils veulent de la dignité,
00:06:22et ils veulent qu'on travaille à leur service.
00:06:24Les Français, ils veulent surtout que vous partiez, c'est surtout ça qu'ils veulent.
00:06:27Ah ouais, Alizé, Alizé, c'est pas ma faute à moi.
00:06:33C'est ça qu'ils veulent les Français, ils veulent qu'ils partent et qu'ils partent vite.
00:06:36Alors moi, je ne suis jamais allé sur ce terrain,
00:06:38parce que je trouve que ce n'est pas une bonne chose de demander la démission du président de la République,
00:06:45mais ils veulent qu'ils partent et qu'ils partent vite, et qu'ils partent loin, à mon avis,
00:06:49et qu'ils ne le revoient plus jamais.
00:06:50Voilà ce qu'ils veulent, les Français.
00:06:52Le président de la République, qui normalement ne commente,
00:06:55et qui s'était astreint depuis 8 ans à ne jamais commenter la politique intérieure,
00:06:58mais il l'a fait à de tout ça.
00:06:59Les colloirs réfractaires, c'était à l'étranger, je crois.
00:07:02D'ailleurs, c'est quand à l'étranger qu'il dit n'importe quoi ?
00:07:04Il dit n'importe quoi ici en France.
00:07:06Il dit tout le temps dans l'avion, parfois c'est au sol.
00:07:09Enfin, c'est incroyable quand même.
00:07:10Non, non, effectivement, la tradition veut, impose qu'on ne parle pas de la politique intérieure,
00:07:16mais surtout, on ne critique pas son propre pays quand on est chez les autres.
00:07:21Ça, c'est évident.
00:07:22Mais il braque tout le monde.
00:07:24C'est quelqu'un qui n'a aucune...
00:07:25Je vous assure, son intelligence psychologique,
00:07:28c'est quelqu'un qui aura passé son temps à braquer les autres.
00:07:31Et les Français.
00:07:32Donc évidemment, les gens le détestent.
00:07:34Il passe son temps à braquer les gens.
00:07:36Non, mais heureusement, là, on n'avait pas arrêté la clim,
00:07:38donc on ne comprend rien de ce qu'il raconte.
00:07:39Ah non, mais il y avait l'avion derrière.
00:07:43Alors, ça, c'est la première chose.
00:07:44Deuxième chose, il se fait humilier par Donald Trump.
00:07:47Et à travers lui, c'est quand même nous.
00:07:49Trump, hier, le prend pour un enfant.
00:07:51C'est vraiment le maître d'école.
00:07:53Il le prend pour un enfant.
00:07:55Écoutez cette séquence qui est commentée pas partout, d'ailleurs.
00:07:58Bon, mais regardez cette séquence qui est, moi, que je trouve un vrai sens.
00:08:01Là, vous imaginez le général de Gaulle dire alors, tu devais être sur la photo ?
00:08:05Non, mais franchement, écoutons.
00:08:07Il se fiche de lui et tout le monde se marre parce que tout le monde comprend, en fait.
00:08:24Tout le monde comprend qu'il est à hors sol.
00:08:28Non, mais le plus humiliant, ce n'est pas que Donald Trump l'interpelle comme ça
00:08:32parce qu'il a passé l'après-midi, il est arrivé avec 3-4 heures de retard pratiquement à Charmelscher.
00:08:39Et après, il a joué les aboyeurs.
00:08:40Il adore jouer les aboyeurs.
00:08:42C'est-à-dire, ah, voici un tel Erdogan.
00:08:46Il a l'air méchant, mais je l'aime bien.
00:08:48Ah, tiens, voilà, voilà, magnifique.
00:08:50Et Mélanie, quel physique.
00:08:52Bon, bref, il adore faire ça.
00:08:54Et donc, il a interpellé ainsi le président.
00:08:56Mais ce qui est terrible, je trouve, dans la scène, c'est deux choses.
00:09:00C'est que le président, d'abord, n'est pas sur l'estrade.
00:09:02Pourquoi il n'est pas sur l'estrade, d'ailleurs ?
00:09:04Pourquoi il n'est pas sur l'estrade ?
00:09:05Oui, pourquoi ?
00:09:06Et la deuxième chose...
00:09:06C'est lui qui a choisi de paillettes ou c'est...
00:09:08Parce que Mélanie est derrière.
00:09:10Non, ce qui est clair, c'est qu'il s'est raccroché.
00:09:13Il s'est quasi invité à ce sommet.
00:09:15Il n'était pas invité.
00:09:15Il a voulu être le médiateur auprès des médiateurs.
00:09:18Il a voulu venir avec Mahmoud Abbas.
00:09:21Il ne faut pas qu'il s'en mêle.
00:09:23Il ne faut surtout pas qu'il s'en mêle.
00:09:25Il ne faut pas qu'il s'en mêle de quelque chose.
00:09:26Moi, je vous le dis, mais sans déconner, pour la paix, il faut surtout...
00:09:29C'est la mouche du coche.
00:09:30Vous savez, la mouche du coche, c'est Pierre Lelouch qui disait ça.
00:09:34Le coche, c'est la mouche de la fontaine.
00:09:36La mouche qui est là en train de...
00:09:40Et considère que les Américains, on a repris l'essentiel.
00:09:43Et donc, on était avant eux.
00:09:44Et on veut être apporteur d'idées.
00:09:46Et surtout, on voulait remettre dans le dispositif l'autorité palestinienne.
00:09:51Donc, on est venu...
00:09:52Il est venu flanquer de Mahmoud Abbas.
00:09:55Auxquels il a trouvé ainsi un strapontin.
00:09:58La France était médiateur auprès des médiateurs,
00:10:02qui sont les vrais acteurs, qui sont les Turcs, les Qataris, les Égyptiens et les Américains.
00:10:07Donc, il y avait un rôle un peu curieux.
00:10:09On se donne un rôle, quoi.
00:10:11Il s'est donné un rôle.
00:10:12Mais ce qui est très humiliant dans l'affaire,
00:10:14c'est pas qu'il soit pas sur l'estrade.
00:10:17C'est pas que Trump se moque de lui.
00:10:20C'est que tous les autres rient, bien sûr.
00:10:21Et oui.
00:10:22C'est ça.
00:10:23Mais tout le monde comprend.
00:10:24Vous savez qu'il y avait une forme d'euphorie autour de Donald Trump,
00:10:26qui était, hier, sacrée.
00:10:28Mais quand même, il y a quelque chose de...
00:10:31Déjà, il y a un mois et demi, on a été humilié parce qu'il était au milieu de tous les autres,
00:10:35en train de faire antichambre à la Maison-Blanche,
00:10:37arrivant dans une bagnole américaine,
00:10:39sans le fagnon français, sans le protocole, sans personne pour l'accueillir.
00:10:43Vraiment traité comme n'importe qui quand il arrive à la Maison-Blanche.
00:10:47Et ensuite, attendant au milieu de tous les autres Européens,
00:10:50que Donald Trump veut bien le recevoir,
00:10:52ça, c'est déjà une sacrée humiliation.
00:10:54Parce que vous n'imaginez pas ni Pompidou, ni Giscard, ni Nicolas Sarkozy
00:10:59supporter ce genre de choses.
00:11:01On était un parmi d'autres.
00:11:03Et un parmi d'autres tenus vraiment pour pas grand-chose.
00:11:07Mais là, on a encore dévalé trois marches
00:11:10où le président donne l'impression d'être raillé,
00:11:14d'être un clown, d'être incarné l'image que se font les Américains,
00:11:19souvent des Français.
00:11:20C'est-à-dire une image qu'on voit dans Hollywood,
00:11:23toujours extrêmement négative.
00:11:25C'est Pierre Lelouch qui citait le coche et la mouche de La Fontaine
00:11:29et qui faisait un parallèle avec Emmanuel Macron.
00:11:31Ainsi certaines gens, c'est la morale,
00:11:33ainsi certaines gens, faisant les empressés,
00:11:36s'introduisent dans les affaires.
00:11:38Ils font partout les nécessaires
00:11:40et partout important devraient être chassés.
00:11:47C'est vraiment ça.
00:11:48Oui, mais en même temps, Pascal, pardon.
00:11:50Oui, mais ça ennuie.
00:11:50Alors, écoutez M. Bensoussan,
00:11:52et je vous donne la parole de tout après,
00:11:53qui était avec Sonia Mabrouk,
00:11:54qui a été remarquée d'ailleurs.
00:11:55Vous pouvez réécouter ce qu'a dit M. Bensoussan.
00:11:57C'est tout à fait exceptionnel.
00:11:59Écoutez ce qu'il a dit sur la parole d'Emmanuel Macron démonétisée.
00:12:03Une image d'un pays dont la politique est erratique
00:12:07et dont la parole est démonétisée.
00:12:09C'est bien ça le drame.
00:12:10Ce n'est pas la parole de la France qui est démonétisée,
00:12:12c'est la parole d'Emmanuel Macron qui est démonétisée.
00:12:15Elle est démonétisée à l'intérieur,
00:12:16il est très peu écouté.
00:12:17Lorsqu'il passe désormais pour une interview sur une chaîne,
00:12:20les scores d'audience s'effondrent.
00:12:22Et il est démonétisé également à l'international
00:12:24parce qu'il a pris des positions erratiques,
00:12:26ne serait-ce que sur la question de la Palestine,
00:12:28pas sur le fond.
00:12:28Il a toujours dit oui à la reconnaissance
00:12:30mais à la condition d'une démilitarisation du Hamas,
00:12:33la libération des otages,
00:12:35la reconnaissance par tous les pays arabes de la région d'Israël.
00:12:38Aucune de ces trois conditions n'était remplie le 22 septembre.
00:12:42Il a quand même reconnu l'État de Palestine.
00:12:43Donc il l'a fait, disons de façon prématurée,
00:12:46de façon très imprudente.
00:12:47Pourquoi ?
00:12:48Je crois qu'il y a chez lui un côté très narcissique
00:12:51qui veut à toute force exister.
00:12:54Et comme il n'existe plus sur la scène nationale,
00:12:56il tente d'exister sur la scène internationale
00:12:58avec quand même cette constante chez lui
00:12:59de ne reconnaître et d'insumer aucune responsabilité
00:13:03dans la situation chaotique
00:13:04dans laquelle on est ici à l'intérieur en France.
00:13:07Ce qui est terrible à la Jacobovit,
00:13:08c'est que maintenant tout le monde dit la même chose.
00:13:10Tout le monde dit la même chose.
00:13:11Il n'y a plus d'avocat d'Emmanuel Macron.
00:13:13Non.
00:13:13Oui, c'est vrai.
00:13:14Moi je trouve surtout que cette situation
00:13:15est terriblement triste pour notre pays
00:13:18et pour nous.
00:13:19Vous savez, ces images que l'on montre
00:13:21de M. Trump en roi du monde
00:13:23avec les chefs d'État hilares
00:13:25et lui-même invectivant le président de la République,
00:13:29c'est d'une élégance relativement limitée.
00:13:31Reconnaissons-le tout de même.
00:13:33Aussi.
00:13:34Mais c'est surtout...
00:13:35Non mais que Trump ne soit pas forcément élégant.
00:13:37J'ai envie de dire que ce n'est pas ce qu'on lui demande.
00:13:39Mais en revanche, il est efficace.
00:13:40Au-delà des propos de M. Trump
00:13:42à qui tout le mérite de ce qui s'est passé hier,
00:13:44il n'est pas question de revenir là-dessus,
00:13:45mais vraiment lui-même se posant
00:13:48vraiment en roi du monde.
00:13:50Mais c'est la vérité.
00:13:51Il se pose...
00:13:51Il est s'il est ?
00:13:52C'est le roi du monde ?
00:13:54Le pire, et vous l'avez souligné,
00:13:56juste titre,
00:13:57le pire, ce n'est pas tellement
00:13:58les propos de M. Trump que l'on connaît,
00:14:00mais c'est les railleries
00:14:02derrière des autres chefs d'État.
00:14:04Moi, ça me procure une douleur intense.
00:14:06Je le dis, c'est absolument terrible.
00:14:11C'est une blessure pour la France.
00:14:13Parce que, qu'on le veuille ou qu'on ne le veuille pas,
00:14:15Georges Bensousson a raison.
00:14:16C'est beaucoup plus le président de la République
00:14:19qui est visé que la France.
00:14:20Mais c'est quand même la France qui est touchée.
00:14:22C'est quand même notre président de la République.
00:14:24Mais vous avez raison.
00:14:24Ce n'est pas simplement une blessure de vanité
00:14:26ou d'amour propre.
00:14:28C'est que, ce qu'il faut bien comprendre,
00:14:30c'est que le président Macron
00:14:33cherche à réintroduire la France,
00:14:34à lui donner un rôle.
00:14:35Et qu'est-ce que ça va être ?
00:14:37Parce que hier, c'était embrassons-nous Folleville.
00:14:39C'est un moment d'euphorie.
00:14:40Et il n'est pas question de gâcher.
00:14:42C'était un vrai moment de joie.
00:14:43Et c'est le couronnement de Trump.
00:14:45Mais tout est à faire.
00:14:47Et comment est-ce que la France peut
00:14:49se réintégrer dans le dispositif ?
00:14:52Eh bien, c'en étant dans la force de stabilisation
00:14:54qui va être mise en place à Gaza.
00:14:56Et ça, c'est autre chose
00:14:58qu'un pince-fait sur le tapis rouge.
00:15:01Ça va être d'être...
00:15:03De désarmer le Hamas,
00:15:05de renforcer une police,
00:15:07une force de sécurité palestinienne,
00:15:09de la former,
00:15:10de prendre des coups
00:15:12et d'assumer ça sur la durée.
00:15:14Je vous assure,
00:15:15ça va être une autre paire de manches.
00:15:16Et là, la France est en train
00:15:18de rouler des mécaniques
00:15:18en disant, nous, on sait faire.
00:15:19On va voir, je le reçois bien de la joie.
00:15:21Il y a eu, par sa reconnaissance
00:15:24de l'État palestinien,
00:15:27sans doute que le président Macron
00:15:29s'imagine qu'il aura un rôle particulier
00:15:32à jouer dans la phase 2.
00:15:34En disant, on a fait...
00:15:34Justement non.
00:15:35Voilà la raison que vous venez de dire.
00:15:36Justement non, d'autres.
00:15:37Non, non, mais je ne dis pas qu'il n'a pas...
00:15:39Il ne peut pas mettre un pied en gros.
00:15:40Mais c'est sûrement...
00:15:42C'est sûr d'avoir un rôle décalé
00:15:44par rapport aux autres.
00:15:45Bon, souhaitez-vous qu'Emmanuel...
00:15:46Ça veut bien payer le prix du sang.
00:15:47Souhaitez-vous qu'Emmanuel Macron démissionne ?
00:15:51Souhaitez-vous qu'Emmanuel Macron démissionne ?
00:15:5361% des gens ont dit oui.
00:15:55Donc, quand tout à l'heure, il disait
00:15:56que les Français veulent de la stabilité,
00:15:58voilà ce qu'ils veulent, qu'ils partent.
00:16:00Et nous, on ne demande jamais ça
00:16:01parce qu'effectivement,
00:16:02un président de la République,
00:16:04ça me paraît...
00:16:05Il faut être légaliste, me semble-t-il.
00:16:08Écoutez Philippe de Villiers
00:16:10qui disait ce week-end
00:16:11que...
00:16:13Très inquiet sur la santé mentale
00:16:14du président de la République
00:16:15et il pense que ce président
00:16:16nous amène à la guerre.
00:16:17Vous ne...
00:16:21Regardez pas les Français.
00:16:24Vous regardez ailleurs.
00:16:28Vous...
00:16:28Vous préférez le Luxembourg
00:16:31à Okanadour.
00:16:33Vous préférez Davos
00:16:34à Vesoul.
00:16:36T'as voulu voir Vesoul
00:16:37et on a vu Davos.
00:16:38Et en fait, vous ne savez pas
00:16:43qu'il y a des Français,
00:16:44j'en ai vu hier après-midi,
00:16:46deux, un qui m'a dit
00:16:47je ne me soigne plus.
00:16:49Je n'ai plus les moyens.
00:16:52Pendant que les étrangers clandestins,
00:16:54eux, sont soignés gratuitement
00:16:56avec notre argent.
00:16:57Et un autre qui m'a dit
00:16:59je saute un repas sur deux.
00:17:02c'est un père de famille.
00:17:05Donc vous ne voyez pas cela.
00:17:08Vous ne...
00:17:09Vous ne comprenez pas la France.
00:17:11Vous ne comprenez pas la France
00:17:12et les Français ?
00:17:13Alors, ça va plus loin.
00:17:15Vous...
00:17:16Vous cherchez à faire
00:17:17une post-France.
00:17:19La France de l'ubérisation.
00:17:21Je m'explique.
00:17:22En fait,
00:17:24vous voulez faire venir
00:17:25une nouvelle population
00:17:26pour faire un système multiculturel.
00:17:29Ça vous amuse.
00:17:30Vous voulez faire de la France
00:17:31le laboratoire planétaire
00:17:35du paradis diversitaire.
00:17:38C'est ça votre projet.
00:17:39On vous a vu venir.
00:17:40On vous voit venir.
00:17:41Et donc,
00:17:43changement de peuple.
00:17:44Et ensuite,
00:17:45vous voulez un autre destin
00:17:47pour la France.
00:17:49Dans la foulée
00:17:50de votre père spirituel
00:17:51qui est Giscard d'Estaing,
00:17:52vous pensez que la France
00:17:53a fait son temps.
00:17:54Et vous voulez la fondre
00:17:55dans une Europe fédérale,
00:17:57dans un État européen.
00:17:58Et c'est pour ça
00:17:59que vous voulez la guerre,
00:18:00en fait.
00:18:01Vous voulez la guerre
00:18:01pour détourner notre attention
00:18:04et aussi parce que vous pensez
00:18:05que tous les pouvoirs faibles
00:18:07font la guerre
00:18:08pour renforcer
00:18:10leur pouvoir évanescent.
00:18:13C'est quand même
00:18:13très inquiétant.
00:18:14J'espère qu'il se trompe.
00:18:17J'espère qu'il se trompe.
00:18:18S'il veut la guerre
00:18:18pour la France
00:18:19pour garder son pouvoir,
00:18:20j'espère qu'il ne se trompe.
00:18:21Il va certainement polariser
00:18:22le débat politique
00:18:23au regard de la guerre
00:18:24en Ukraine.
00:18:25Et qu'est-ce que ça changerait
00:18:25d'ailleurs dans un an et demi ?
00:18:27C'est parce qu'il y a la guerre
00:18:28qui se maintiendrait en place ?
00:18:29Avec l'article 16.
00:18:30Oui, c'est vrai, c'est vrai.
00:18:32C'est ça, non.
00:18:33Regardez,
00:18:34Benémi et Taniaou
00:18:35n'est pas sur l'article 16.
00:18:39Moi, je vous dis...
00:18:40C'est-à-dire que l'article 16
00:18:41et on ne fait pas
00:18:42d'élection présidentielle
00:18:43avec l'article 16.
00:18:44Dernièrement,
00:18:44j'ai vu des macroniens
00:18:46plutôt tendance à Tal
00:18:47qui me disaient eux-mêmes
00:18:48qu'il est capable
00:18:49d'aller jusqu'au bout,
00:18:50eux-mêmes,
00:18:51jusqu'au bout,
00:18:52y compris jusqu'à l'article 16.
00:18:53Mais non, mais l'article 16,
00:18:54il faut le justifier.
00:18:55Et la déclaration de guerre en France.
00:18:57Mais non, il faut justifier l'article 16.
00:18:58La confrontation avec l'article 16
00:18:58pourrait le justifier.
00:18:59Non, mais attendez,
00:18:59à partir du moment,
00:19:01le problème fondamental...
00:19:02On va peut-être pas inquiéter
00:19:03les foules tout de suite ?
00:19:04Le problème fondamental
00:19:05des modèles de Macron...
00:19:06On va peut-être pas inquiéter les foules.
00:19:06Emmanuel Macron,
00:19:07la politique ne l'intéresse pas.
00:19:08La seule chose qui l'intéresse,
00:19:09c'est le pouvoir.
00:19:10Il faut comprendre ça.
00:19:11Oui, bien sûr.
00:19:12Non, mais ça, on l'a compris.
00:19:13Non, c'est pas le pouvoir.
00:19:14Non, non, non, non.
00:19:15Ce sont les apparences du pouvoir.
00:19:17Le fantasme du pouvoir.
00:19:17Et donc, il est très bon
00:19:18de passer les troupes en revue.
00:19:21C'est déjà assez jubilatoire
00:19:22d'être sur le tapis rouge
00:19:23et de dresser le menton.
00:19:25Mais c'est encore plus jouissif
00:19:27d'être avec une carte d'état-major,
00:19:29un bac à sable
00:19:30et de jouer à la guerre.
00:19:31Moi, j'ai frappé de voir
00:19:32depuis le début de ce quinquennat
00:19:34le nombre de fois
00:19:35où on utilise un vocabulaire
00:19:36viril, martial, virillé
00:19:38et qu'on agite le danger,
00:19:41la menace aujourd'hui.
00:19:42La menace de l'Ukraine.
00:19:43Entre dire qu'Emmanuel Macron
00:19:45est fou et qu'il veut
00:19:46enclencher l'article 16,
00:19:47je pense qu'il y a une vérité.
00:19:48La vérité, c'est celle
00:19:49de l'isolement.
00:19:50La vérité, c'est celle
00:19:51de la déconnexion.
00:19:52Toutes les personnes
00:19:52qui ont travaillé avec lui
00:19:53vous disent qu'il est
00:19:54complètement isolé,
00:19:55seul dans son palais,
00:19:56qu'il a autour de lui
00:19:57une sorte de cour
00:19:58qui lui dit plus ou moins
00:19:59la vérité.
00:20:00Mais de toute manière,
00:20:00il s'en fiche,
00:20:01il n'écoute que lui
00:20:02et sa femme.
00:20:03Donc, en réalité,
00:20:05c'est l'hubris du pouvoir,
00:20:06c'est l'ivresse du pouvoir.
00:20:07Le problème, c'est qu'il y a
00:20:08encore 18 mois.
00:20:09Donc, la question,
00:20:10c'est de savoir
00:20:10qu'est-ce qu'il fait
00:20:10jusqu'à ce moment-là.
00:20:11Le mot fou, évidemment,
00:20:13on le modère et on le reprend.
00:20:15Il y a des gens
00:20:16qui disent qu'il est fou.
00:20:17Évidemment, ce n'est pas d'un...
00:20:18Sabrina Medjaber,
00:20:22s'il vous plaît.
00:20:22Il exagère.
00:20:23Il n'y a pas 18 mois,
00:20:24il y en a 17.
00:20:25Sabrina n'a pas parlé.
00:20:28Je suis obligé
00:20:29de faire la police.
00:20:30La seule chose
00:20:31que je souhaitais dire,
00:20:32c'est que si les chefs d'État
00:20:34sont hilards
00:20:35à l'égard d'Emmanuel Macron,
00:20:37c'est parce qu'il est
00:20:37délégitimé
00:20:38en tout point.
00:20:39Quel crédit a-t-il aujourd'hui
00:20:41en tant que chef d'État
00:20:41même pour engager une guerre
00:20:42lorsque les finances publiques
00:20:44françaises sont calamiteuses,
00:20:46que la crise sécuritaire
00:20:48est à son paroxysme,
00:20:49nous sommes le pays
00:20:49le plus dangereux d'Europe,
00:20:50que la crise diplomatique
00:20:51s'enfonce de jour en jour.
00:20:53Monsieur Erwoud
00:20:53le dira certainement mieux que moi.
00:20:55Nous sommes chassés d'Afrique.
00:20:57Erdogan se moque de lui.
00:20:58Souvenez-vous du doigt
00:20:59dans la main.
00:21:00L'image symbolique
00:21:01était d'une violence inouïe.
00:21:04Crise sanitaire.
00:21:04L'hôpital est en décrépitude.
00:21:06Crise scolaire.
00:21:06Notre école est la plus déclassée
00:21:08nous sommes les champions
00:21:09de l'OCDE
00:21:11en termes de prélève obligatoire.
00:21:12Tout est par terre en France.
00:21:14Il a tout abîmé,
00:21:15y compris même les institutions.
00:21:16Donc il est normal
00:21:17que les chefs d'État
00:21:18soient-ils là
00:21:18sur l'image de la France ?
00:21:19Et je m'en désole,
00:21:20mais c'est la réalité
00:21:21et les chiffres pour eux.
00:21:22C'est terrible
00:21:23parce qu'il n'y a rien à garder.
00:21:25Si on faisait l'idée
00:21:26qui me vient comme ça
00:21:28subitement à l'esprit,
00:21:28c'est que si on faisait
00:21:29un examen psychiatrique
00:21:30de tous ces gens
00:21:30qui dominent le monde,
00:21:33je pense qu'il y aurait
00:21:34quand même une belle compétition.
00:21:35Non, mais ce que je veux dire,
00:21:36par exemple, Donald Trump...
00:21:38Attendez, Donald Trump...
00:21:39Puisqu'on emploie des termes...
00:21:40Donald Trump,
00:21:41c'est un homme au fond de paix.
00:21:43Pourquoi ?
00:21:44Parce que le business
00:21:46est le plus important
00:21:47et au fond,
00:21:49c'est un Américain
00:21:50qui, la guerre,
00:21:52ça vient contrarier le business
00:21:53et au fond du fond,
00:21:55il va vers ça.
00:21:56Bon, je ne dirais pas
00:21:57la même chose de Poutine.
00:21:59Je pense que ce n'est pas
00:21:59les mêmes cerveaux.
00:22:01Il y en a un qui,
00:22:02effectivement,
00:22:03me paraît plus dangereux
00:22:03que l'autre.
00:22:04en l'occurrence Poutine
00:22:06parce que ce n'est pas
00:22:07les mêmes pays,
00:22:08ce n'est pas les mêmes cultures,
00:22:09ce n'est pas les mêmes cerveaux.
00:22:10Je pense qu'au fond,
00:22:11Trump,
00:22:12au fond,
00:22:13pour la raison
00:22:13que je vous ai dite,
00:22:14le business gagne
00:22:16et il n'a pas envie
00:22:17de guerre pour cela.
00:22:18Maintenant,
00:22:18je soumets cette analyse.
00:22:19il voulait annexer l'Alaska
00:22:22sans même parler du Canada,
00:22:25mais tout va bien
00:22:25et aussi le Panama.
00:22:28Bon, écoutez,
00:22:28vous allez faire rire,
00:22:29vous allez faire rire
00:22:30tous les jours.
00:22:31Écoutez,
00:22:32écoutez,
00:22:32là, en tout cas,
00:22:33il l'a montré.
00:22:33Bon, Jean-François Copé.
00:22:35Non, il a réussi,
00:22:36il a réussi hier
00:22:37parce qu'il est incontrôlable.
00:22:39C'est le fou,
00:22:40il est fou.
00:22:40Vous parlez de Trump ?
00:22:41Mais bien sûr.
00:22:42Ah bon,
00:22:42tout le monde est fou.
00:22:43C'est ça qui marche.
00:22:45Monsieur Enroute,
00:22:45vous ne diriez pas
00:22:46que sa politique est performative,
00:22:48qu'il s'est engagé
00:22:48et qu'il a gagné
00:22:49et que ça fait du bien,
00:22:50que c'est rassurant
00:22:51d'avoir un homme politique
00:22:52qui est performatif
00:22:53en l'intérieur.
00:22:53Mais non !
00:22:54Alors que le nôtre,
00:22:55il est fou et il est faible.
00:22:56Mais non !
00:22:57Il est surtout fort,
00:22:58en fait.
00:23:00Je ne partage pas
00:23:02votre analyse.
00:23:03Simplement,
00:23:03il n'a pas les canons classiques
00:23:05et vous,
00:23:05vous interprétez ça
00:23:06en disant il est fou.
00:23:07Vous ne connaissez pas
00:23:07les chefs d'entreprise.
00:23:08Vous ne les connaissez pas
00:23:09les chefs d'entreprise.
00:23:10Vous avez écouté
00:23:11Donald Trump réellement ?
00:23:12Vous avez lu ce que disent
00:23:13les gens qui ont travaillé avec lui ?
00:23:14Bon, ne dites pas
00:23:15que Trump est fou.
00:23:16Parce que ce n'est pas
00:23:17le mot.
00:23:18Macron est fou.
00:23:19Non, ne le dites pas non plus.
00:23:21Personne n'est fou.
00:23:23C'est brutal.
00:23:24Non, mais la France
00:23:25est la polélogie.
00:23:27S'il vous plaît.
00:23:28Vous êtes terrible,
00:23:28Madame.
00:23:29Il y a cette phrase de Voltaire,
00:23:30le monde est fou,
00:23:31si fou,
00:23:31qu'il faudrait être fou
00:23:32pour ne pas être fou.
00:23:33Elle est célèbre.
00:23:34Bon, écoutez,
00:23:35je voulais vous faire
00:23:36écouter Jean-François Copé.
00:23:38Vous parlez tout le temps.
00:23:40Après, on dit
00:23:40que c'est moi qui parle.
00:23:42La pause.
00:23:43A tout de suite.
00:23:45Il est quasiment 9h30.
00:23:48Sommayal Abidi
00:23:48nous rappelle les titres.
00:23:49Bonjour Sommayal.
00:23:53Bonjour Pascal
00:23:54et bonjour à tous.
00:23:55Un chiffre inquiétant
00:23:56pour commencer.
00:23:57Envoler des faillites
00:23:58d'entreprises
00:23:58avec 14 371 défaillances
00:24:01enregistrées
00:24:02au troisième trimestre
00:24:03par le cabinet Altares.
00:24:05Soit une augmentation
00:24:06de 5%.
00:24:08En conséquence,
00:24:08près de 52 000 emplois
00:24:10seraient menacés en France.
00:24:12Quatrième et dernière semaine
00:24:14du procès de Cédric Jubilard
00:24:15devant les assises du Tarn
00:24:17depuis 9h ce matin
00:24:18et jusqu'à mercredi soir.
00:24:20Les 9 avocats
00:24:21des 14 parties civiles
00:24:22se succéderont
00:24:23pour convaincre
00:24:24la Cour et les jurés
00:24:25de la culpabilité
00:24:27du plaquiste
00:24:27dans la disparition
00:24:28de sa femme Delphine
00:24:29pendant la nuit
00:24:30du 15 décembre 2020.
00:24:32Et puis,
00:24:33Israël attend encore
00:24:33la restitution
00:24:34de 24 dépouilles d'otages
00:24:36tués durant leur captivité
00:24:37dans la bande de Gaza.
00:24:38Quant aux 4 corps
00:24:40restitués hier
00:24:41par le Hamas,
00:24:42ils ont été acheminés
00:24:43cette nuit
00:24:43à l'Institut National
00:24:44de Médecine Légale
00:24:46pour identification
00:24:47et examen
00:24:48des causes de la mort.
00:24:49Merci beaucoup Somaïa.
00:24:51Je vous avais promis
00:24:52M. Copé,
00:24:54on va l'écouter
00:24:54dans une seconde,
00:24:55mais il y a 4 personnes
00:24:56que je lis
00:24:57et que je suis régulièrement.
00:24:59Si vous faites un dîner
00:25:00avec ces 4 personnes,
00:25:01je pense qu'à la fin du dîner
00:25:03vous mettez une balle
00:25:03dans la tête.
00:25:04Dominique Régnier,
00:25:05Pierre Vermeuren,
00:25:07Henri Guénaud
00:25:08et Nicolas Baverez.
00:25:09Si vous les mettez
00:25:10tous les 4 ensemble,
00:25:12je ne sais pas
00:25:13si vous lisez
00:25:14Henri Guénaud.
00:25:15Il y a un papier formidable
00:25:16de Pierre Vermeuren
00:25:17ce matin dans le Figaro,
00:25:18comme toujours d'ailleurs.
00:25:19Formidable papier
00:25:20parce que c'est quand même
00:25:20des gens qui ont une certaine
00:25:21hauteur de vue
00:25:22et puis qui réfléchissent.
00:25:23Non qu'on ne réfléchisse pas
00:25:24autour de cette table.
00:25:27Nicolas Baverez,
00:25:28la France est par terre.
00:25:30Régnier,
00:25:31très intéressant.
00:25:32Oui parce que lui,
00:25:32il y a un parcours
00:25:34qu'il fait.
00:25:34Oui exactement.
00:25:35Donc je pense que c'est des gens
00:25:36qu'on peut lire
00:25:37ou qu'il peut écouter.
00:25:38Mais c'est sûr pas
00:25:38le président de la République
00:25:39qui considère que lui a raison
00:25:41et qu'il faut des autres
00:25:42qu'on tord.
00:25:43C'est ce qu'il dira
00:25:43à la fin de son quinquennat.
00:25:44Il dira mais moi
00:25:44j'y suis pour rien en fait.
00:25:46Voilà.
00:25:47Alors écoutez ce que
00:25:47disait M. Copé
00:25:48qui lui demande sa démission.
00:25:51Il est,
00:25:52et on le voit bien,
00:25:53impossible
00:25:54pour Emmanuel Macron
00:25:55de penser
00:25:56pouvoir rester
00:25:57président de la République
00:25:58jusqu'en mai 2027.
00:25:59Ça n'est pas possible.
00:26:01Et tant qu'il ne l'entendra pas,
00:26:03il y aura des tensions,
00:26:04des crispations
00:26:04et ça se terminera
00:26:05très mal.
00:26:06Et moi j'espère
00:26:07qu'il y a encore
00:26:08autour de lui
00:26:09une, deux, trois personnes
00:26:11parce qu'il est totalement isolé
00:26:12qui peuvent lui parler encore
00:26:14pour lui dire,
00:26:15pour dire à Emmanuel Macron
00:26:16qu'il entend
00:26:17qu'il ne peut pas
00:26:18rester président de la République
00:26:20dans une situation
00:26:20de blocage
00:26:21comme celle-là
00:26:21et qu'il doit organiser
00:26:23et ordonner
00:26:24un départ
00:26:25dans les neuf mois qui viennent.
00:26:26Ce n'est pas Brigitte Macron
00:26:27qui va lui dire
00:26:28Emmanuel,
00:26:28il faut que tu t'en ailles.
00:26:29Ce n'est pas non plus
00:26:30ses conseillers.
00:26:31Non.
00:26:32Donc c'est qui ?
00:26:33C'est personne,
00:26:35c'est M. Copé.
00:26:37Mais pardonnez-moi,
00:26:37les Français lui ont déjà dit
00:26:38à trois reprises,
00:26:40les trois dernières élections nationales
00:26:41ont amené à la défaite
00:26:42du camp présidentiel.
00:26:44Donc moi je veux bien
00:26:45qu'on ait l'impression
00:26:46qu'une démission
00:26:46du président de la République
00:26:48crée un précédent historique.
00:26:51Georges Compidou
00:26:52a réussi à gouverner
00:26:53après la démission
00:26:53du général de Gaulle,
00:26:54François Mitterrand
00:26:55et Chirac aussi.
00:26:57Et Giscard,
00:26:57j'oublie Giscard.
00:26:58Mais donc,
00:26:59je ne sais pas
00:26:59si ça provoquerait,
00:27:00mais le problème
00:27:01c'est que quand on se pose
00:27:02autour de la table
00:27:03et qu'on dit
00:27:03qui est responsable
00:27:04de ce blocage ?
00:27:05Est-ce que c'est le Sénat ?
00:27:06Est-ce que c'est le gouvernement ?
00:27:07Est-ce que c'est l'Assemblée nationale ?
00:27:08Non.
00:27:08Tout le monde...
00:27:09Vous lui diriez quoi par exemple
00:27:10à Jacobovitch ?
00:27:11Si le président de la République
00:27:12venait vers vous
00:27:13et vous êtes un bon avocat,
00:27:15donc il vous dirait
00:27:16M. Jacobovitch,
00:27:18j'aime vous écouter,
00:27:20je pense que votre avis
00:27:21est intéressant,
00:27:22que dois-je faire ?
00:27:23Non mais il est évident
00:27:24dans la théorie
00:27:26et évidemment
00:27:27c'est difficile pour lui
00:27:27de se maintenir,
00:27:28il est responsable
00:27:29de cette situation.
00:27:29Moi je l'ai déjà dit
00:27:30sur votre plateau
00:27:31il n'y a pas longtemps.
00:27:33Moi ce qui me gêne
00:27:33ce sont les dispositions
00:27:34de la Constitution
00:27:35qui imposent un scrutin
00:27:37dans un délai compris
00:27:38entre 20 et 35 jours.
00:27:39Et pour moi,
00:27:40en l'état du personnel politique
00:27:42qui est le nôtre,
00:27:43enfin franchement,
00:27:44imaginez une campagne
00:27:45de 20 jours
00:27:46avec le personnel politique
00:27:50que l'on a.
00:27:51enfin je veux dire
00:27:51que c'est absolument
00:27:53terrible.
00:27:55Là c'est le chaos maximum.
00:27:59On s'est suffisamment
00:28:00plaint qu'il n'y a pas
00:28:01eu de campagne électorale
00:28:02lors des dernières élections
00:28:04parce que précisément
00:28:05le président de la République
00:28:06les avait trompés.
00:28:07Vous imaginez,
00:28:08ça veut dire
00:28:10que dans 35 jours
00:28:12on a un nouveau
00:28:13président de la République.
00:28:14Alain,
00:28:14on peut décaler,
00:28:15c'est le calendrier Copé.
00:28:16M. Copé il dit
00:28:17faisons d'abord
00:28:18une élection
00:28:19du président de la République
00:28:20dans 6 mois
00:28:21on la programme.
00:28:22Mais on ne peut pas.
00:28:22S'il démissionne,
00:28:23ce n'est pas possible.
00:28:24Il peut dire
00:28:25je démissionnerai le 15 mai.
00:28:26Ah ben voilà,
00:28:26d'accord.
00:28:28Mais il peut dire
00:28:29je démissionnerai le 15 mai,
00:28:30il y a 5 mois de campagne
00:28:31et l'élection présidentielle
00:28:33se passe entre les 20
00:28:34et 35 jours
00:28:35à partir de la démission
00:28:36effective du président de la République.
00:28:36Oui, enfin là,
00:28:37vous êtes en train
00:28:37d'écrire un scénario
00:28:38de Netflix
00:28:40parce que c'est
00:28:41totalement...
00:28:42Non, d'abord
00:28:43de My Canal.
00:28:44Si on écrivait un scénario,
00:28:46ce serait de My Canal
00:28:47et pas de la chaîne
00:28:49que vous avez...
00:28:49D'accord.
00:28:50Your Canal,
00:28:51Your Canal,
00:28:52Canal historique.
00:28:53Voilà, et de Canal.
00:28:54Nous, on se laisse
00:28:54faire ça le scénario.
00:28:56C'est le scénario qu'on ferait.
00:28:57Pascal.
00:28:57C'est le bureau des légendes,
00:28:58nous.
00:28:59Je trouve hallucinant
00:29:00quand l'argument...
00:29:01Voilà, c'est le bureau des légendes.
00:29:03On est bien d'accord.
00:29:03L'argument qui consiste à dire
00:29:07il va abîmer
00:29:08les institutions
00:29:08s'il s'en va.
00:29:09Mais qu'est-ce qu'il fait maintenant ?
00:29:11Oui, il a tout abîmé.
00:29:13Bon, alors,
00:29:14on termine par ce petit clip
00:29:16qu'il a fait hier.
00:29:18Il a fait un petit clip
00:29:19à Charmantèchec.
00:29:21Je ne sais pas si je le dis bien.
00:29:23Qu'il a mis sur les réseaux
00:29:24et vous l'avez vu sans doute
00:29:26avec une musique
00:29:27tout à fait adéquate.
00:29:29Donc, on le voit
00:29:29au meilleur de sa forme.
00:29:31Regardez.
00:29:32C'est une journée historique
00:29:45pour les otages,
00:29:46leurs familles,
00:29:46pour le peuple.
00:29:46Je le dis pour les auditeurs
00:29:48d'Europe 1, bien sûr.
00:29:49On voit le président Macron
00:29:50avec saluer les uns
00:29:51et les autres.
00:29:52Et notamment,
00:29:53main dans la main
00:29:54avec Mahmoud Hamas.
00:29:55Et d'ailleurs,
00:29:56il l'a appelé
00:29:56de son nom de combattant.
00:29:59Oui, il l'a appelé comme ça.
00:30:00Ça se fait, ça ou pas ?
00:30:01Il n'y a pas d'image
00:30:03de lui et de Netanyahou.
00:30:05Et l'autre se dit
00:30:05ou se dit.
00:30:06Que dites-vous ?
00:30:07Il n'y a pas Netanyahou,
00:30:08sur son nom.
00:30:09Il n'y a pas Netanyahou,
00:30:10effectivement.
00:30:11Il n'y a pas Netanyahou.
00:30:12Bon, c'est un petit clip
00:30:13qu'a fait le président.
00:30:14Voilà ce qu'on pouvait dire
00:30:14pour montrer qu'il se démène,
00:30:18qu'il se démultiplie
00:30:20et qu'il ne faire pas son temps
00:30:22dans des chamailleries
00:30:24politiciennes.
00:30:25En co-françaises.
00:30:26Mais c'est drôle,
00:30:27tout à l'heure,
00:30:28vous vous dites qu'il n'a plus
00:30:29aucun avocat Emmanuel Macron,
00:30:30mais c'est parce que
00:30:30les deux derniers poncifs...
00:30:31Ah oui, il n'y a plus personne
00:30:31qui le défendent en Paris.
00:30:32C'est parce que les deux derniers poncifs
00:30:34qu'on entendait à longueur de plateau,
00:30:35c'est-à-dire le premier,
00:30:36il est extrêmement intelligent,
00:30:37le président de la République,
00:30:38c'est un grand stratège.
00:30:39Politiquement, moi,
00:30:40je n'ai jamais été ébloui
00:30:41par sa grande intelligence.
00:30:44Et la deuxième chose,
00:30:45c'est que tout le monde disait
00:30:45non mais sur le national,
00:30:46ça ne se passe pas très bien,
00:30:47mais sur l'international,
00:30:48il a quand même un bilan,
00:30:49il a un super bilan.
00:30:50Bon, on a vu avec ces images-là
00:30:51que c'était absolument fou.
00:30:52Non mais Alain Duhamel a dit
00:30:54qu'il est très intelligent,
00:30:55sauf en politique,
00:30:56et je crois qu'il a tout résumé.
00:30:57C'est fait.
00:30:58Oui, non.
00:30:59Ah si, si, si, si.
00:31:00Il s'est tout résumé,
00:31:01mais je ne sais pas...
00:31:02Alain Duhamel a aussi dit hier soir
00:31:03que les LR qui rentraient au gouvernement
00:31:05étaient les responsables.
00:31:06Bon, bon.
00:31:07Les responsables ?
00:31:08Ils étaient les responsables.
00:31:10Mais écoutez, franchement,
00:31:11on se demande ce que les LR
00:31:12font à ce gouvernement.
00:31:13Oui, mais il dit l'inverse, justement.
00:31:15Il dit que Bruno Rotaillot
00:31:16et Laurent Wauquiez
00:31:16sont irresponsables
00:31:17et que M. Jean-Brun
00:31:18et Mme Genevart
00:31:19sont extrêmement responsables.
00:31:20Oui, mais parce qu'Alain Duhamel,
00:31:21c'est un modéré,
00:31:22comme tous les journalistes de France,
00:31:25ils n'ont qu'une peur,
00:31:26c'est le RN.
00:31:27Donc, ils sont prêts à tout
00:31:29pour que le RN
00:31:30ne vienne pas au pouvoir.
00:31:31Donc, pas de dissolution.
00:31:33C'est ça,
00:31:34le corpus d'Alain Duhamel.
00:31:36Et là, on va écouter
00:31:36M. Aguillon.
00:31:37Vous connaissez M. Aguillon ?
00:31:38Nobel.
00:31:39Prix Nobel de l'économie.
00:31:41Parce qu'on a quand même
00:31:43un déficit record,
00:31:44mais on a un prix Nobel
00:31:44de l'économie.
00:31:45Donc, on est fort,
00:31:47nous, en France.
00:31:48Et il était sur France Inter
00:31:49tout à l'heure.
00:31:50Évidemment.
00:31:51Bon.
00:31:51Et alors, tu comprends
00:31:52qu'il est plus socialiste
00:31:53que prix Nobel.
00:31:54C'est ce que tu comprends
00:31:55quand même un petit peu.
00:31:56On parle ensemble.
00:31:57Et ce qu'il a expliqué,
00:31:59c'est que...
00:31:59Comment ?
00:32:00Et ce qu'il a expliqué surtout,
00:32:01c'est qu'il veut surtout
00:32:02que le RN
00:32:03ne vienne pas au pouvoir.
00:32:04C'est ça, son combat
00:32:05à ce prix Nobel.
00:32:06C'est formidable, d'ailleurs.
00:32:08Comment ?
00:32:08C'est le petit théâtre
00:32:09antifasciste.
00:32:10Alors, écoutez ce monsieur...
00:32:11C'est peut-être parce qu'il lui a valu
00:32:12le prix Nobel, quand même.
00:32:14Écoutez ce monsieur
00:32:14qu'on ne connaissait pas.
00:32:15Mais qu'assurement...
00:32:16Il y aura deux trucs.
00:32:17Pourquoi ?
00:32:17C'est bien ce qui marche
00:32:19en littérature,
00:32:19alors pourquoi pas en économie ?
00:32:20Soyez gentil,
00:32:21soyez discipliné,
00:32:23vous parlez tous ensemble,
00:32:24on ne comprend pas
00:32:25un mot sur deux.
00:32:25Mais surtout, il parle.
00:32:27Oui, vous dites que vous n'avez
00:32:28pas de voix en début d'émission,
00:32:29on ne vous a jamais autant entendu.
00:32:31Donc, écoutez,
00:32:32comment il s'appelle
00:32:33M. Aguillon, c'est ça ?
00:32:34Aguillon, oui.
00:32:35Aguillon.
00:32:39Les socialistes vont accepter,
00:32:41vont réaliser que c'est
00:32:42une grande concession
00:32:43et que les socialistes
00:32:44vont dire ça, avec ça,
00:32:45on peut fonctionner.
00:32:46Que la CFDT,
00:32:47que le Parti Socialiste
00:32:48qui est un grand parti,
00:32:49que moi, j'ai soutenu
00:32:51la campagne d'Hollande et tout,
00:32:53ce parti va dire
00:32:54l'interruption d'horloge,
00:32:57je prends, je prends.
00:32:58Parce que je sauve le pays
00:33:00du danger de l'arrivée
00:33:02du Rassemblement National.
00:33:04Je ne veux pas l'arrivée
00:33:05du Rassemblement National en France.
00:33:06Je ne veux pas.
00:33:07Et je ne veux pas
00:33:07d'instabilité politique
00:33:09à laquelle conduirait
00:33:14une nouvelle censure.
00:33:16Eh bien, à l'aune
00:33:17de cette grille,
00:33:19vous comprenez
00:33:19toute la politique française.
00:33:21Ce monsieur,
00:33:22pardon, qui est économiste,
00:33:24souhaite, évidemment,
00:33:25ce n'est pas là-dedans,
00:33:26mais qu'il n'y ait plus
00:33:27de retraite de 60 ans.
00:33:29Que la retraite, pardon,
00:33:30revienne à...
00:33:31Soit suspendu,
00:33:32la réforme de la retraite.
00:33:33Non, mais il faut dire...
00:33:34Un jour, il faut dire...
00:33:35Les prix Nobel,
00:33:36il faut dire un truc,
00:33:37c'est bidon,
00:33:37il faut le dire.
00:33:38Il faut dire,
00:33:39c'est bidon.
00:33:39Ils sont toujours de gauche.
00:33:40Voilà, c'est bidon.
00:33:42C'est-à-dire qu'il est
00:33:42prix Nobel.
00:33:44Un chef d'entreprise
00:33:45est peut-être
00:33:46prix Nobel d'économie,
00:33:47c'est peut-être intéressant.
00:33:47Il n'y a pas l'heure de dire ça.
00:33:48Oui, sûrement.
00:33:49Mais bon...
00:33:50En fait, ce qui me...
00:33:51Pardonnez-moi,
00:33:52je ne connais pas ce monsieur,
00:33:53ça ne me paraît pas évoluer dans les cimes.
00:33:57Non, mais il y a deux types de prix Nobel.
00:33:58Pour un prix Nobel, je vous dis...
00:33:59Il y a le prix Nobel de la paix
00:34:01qui est décerné par le Parlement en Norvège,
00:34:04et il y a les autres prix Nobel
00:34:06qui sont décernés par des spécialistes
00:34:09en leur matière,
00:34:10et ça se passe à Stockholm.
00:34:14Et si vous voulez,
00:34:15le prix Nobel d'économie,
00:34:16c'est comme celui de littérature,
00:34:17celui de chimie, celui de médecine,
00:34:19il est décerné par des économistes,
00:34:22des écrivains
00:34:22ou des spécialistes de littérature.
00:34:25Des écrivains, je ne sais pas, d'ailleurs.
00:34:25Oui, mais il y a une certaine tendance.
00:34:28Et pas des parlementaires.
00:34:29Mais le prix Nobel de littérature,
00:34:31il a été donné à Annie Ernaud.
00:34:33Oui.
00:34:34Je n'ai rien contre Annie Ernaud,
00:34:36mais c'est une certaine...
00:34:38Non, mais ce qui veut dire...
00:34:39Richard Vier, vous disiez ici
00:34:41la semaine dernière
00:34:42que le prix Nobel de cette année
00:34:43était génial
00:34:44et que c'était un formidable écrivain.
00:34:45On vous dit le prix Nobel de journalisme
00:34:46comme vous voulez,
00:34:47mais...
00:34:47On ne vous donnera pas.
00:34:49Pas tout de suite.
00:34:51Moi, je propose
00:34:51que le jury du Nobel
00:34:53se réunisse ici,
00:34:54sur ce plateau.
00:34:55Ah, Patrick Pédeff a répondu.
00:34:57Patrick Pédeff.
00:34:58Comment ?
00:34:59Non, que le jury du prix Nobel
00:35:02se réunisse ici.
00:35:03Non, mais ce que je veux vous dire,
00:35:05c'est que ce prix Nobel
00:35:07que personne ne connaissait avant-hier,
00:35:09mais vous connaissez
00:35:11beaucoup le prix Nobel
00:35:12avant qu'il l'ait ?
00:35:13Tant mieux.
00:35:13La seule chose,
00:35:14il va sur France Inter
00:35:15pour dire quoi ?
00:35:15Je ne veux pas du RN.
00:35:16Il s'éderve toute seule
00:35:17sur sa chaise.
00:35:18Il est socialiste.
00:35:18Je veux dire,
00:35:18qu'est-ce que vous voulez
00:35:19que je vous dise ?
00:35:20Il est ma prix Nobel
00:35:20de sciences politiques.
00:35:21Je ne veux pas.
00:35:22Il est ma prix Nobel
00:35:23de sciences économiques.
00:35:24Ça ne me paraît pas
00:35:25une réflexion très puissante
00:35:26sur ce qu'il dit.
00:35:27Il est très mauvais.
00:35:28En revanche,
00:35:29on peut aussi penser
00:35:30que ce n'est pas ceux-là
00:35:31qui lui a valu le prix Nobel.
00:35:32Mais c'est celui-là
00:35:33qui le fait.
00:35:34Vous avez lu ses travaux,
00:35:35vous ?
00:35:35Et comment ?
00:35:37J'ai un bac B.
00:35:38Non, mais...
00:35:39C'est vous dire.
00:35:42Bon.
00:35:43C'est très bon.
00:35:45C'est très bon.
00:35:45C'est très bon.
00:35:46C'est l'économie.
00:35:48Bon.
00:35:48Mais en économie,
00:35:50attendez.
00:35:50Je ne fais pas le malin
00:35:51en économie.
00:35:52Je laisse ça
00:35:54aux spécialistes.
00:35:55Vous êtes dispendieux.
00:35:56Bon.
00:35:57Oui, mais bon.
00:35:58Oui, en plus.
00:35:59Je pense effectivement.
00:36:01En revanche,
00:36:01écoutez,
00:36:01c'est Patrick Martin,
00:36:02le président du MEDEF,
00:36:03qui lui a répondu.
00:36:06Philippe Aguillon,
00:36:06avec qui j'ai échangé
00:36:07cette nuit,
00:36:08rapidement,
00:36:09parce qu'on se connaît,
00:36:10on a travaillé ensemble,
00:36:11est un personnage extraordinaire.
00:36:13Bon.
00:36:13Il se prononce
00:36:13sur cette circonstance,
00:36:16je dirais,
00:36:17de la suspension
00:36:18ou du décalage
00:36:19de la réforme des retraites.
00:36:21Ça s'entend.
00:36:21C'est quand même
00:36:22le prix Nobel.
00:36:23Mais c'est tactique.
00:36:24Ce qui nous intéresse,
00:36:25ce n'est pas l'horizon
00:36:26à trois mois,
00:36:26c'est l'horizon à 30 ans.
00:36:27Donc vous dites quoi ?
00:36:28Pas de suspension ?
00:36:29Écoutez,
00:36:30à un moment ou à un autre,
00:36:30ça se paiera en croissance,
00:36:32ça se paiera en dette
00:36:33ou ça se paiera en impôts.
00:36:34On est bien parti
00:36:34pour que ça se paye en impôts,
00:36:36notamment sur les entreprises.
00:36:37Je salue ce prix Nobel.
00:36:38Il a dit qu'il était extraordinaire,
00:36:40dont acte.
00:36:41Monsieur Martin,
00:36:42je lui fais confiance.
00:36:43Donc c'est un prix Nobel
00:36:43et on doit être fier
00:36:44de notre prix Nobel.
00:36:45Donc je salue monsieur Aguillon.
00:36:47On a le droit de contester
00:36:48ses choix politiques.
00:36:49Oui, mais bon.
00:36:49C'est quand même quelqu'un
00:36:51qui a plus peur
00:36:51de l'arrivée du RN au pouvoir
00:36:53que l'explosion de la dette.
00:36:54Parce qu'en réalité,
00:36:55cette suspension
00:36:56de la réception de la retraite,
00:36:57elle ne va faire qu'aggraver
00:36:58la dette abyssale
00:36:59que connaît la France.
00:36:59Si monsieur Aguillon
00:37:00veut venir sur ce plateau,
00:37:01il est le bienvenu.
00:37:02Oui, il est bienvenu.
00:37:03Il y a plein de questions
00:37:04à lui poser justement
00:37:05sur la question de la dette.
00:37:06Mais d'ailleurs,
00:37:07ce qui est révélateur,
00:37:07c'est que les journalistes politiques,
00:37:09nous, journalistes politiques,
00:37:10on le connaît,
00:37:11mais les autres
00:37:11ne le connaissent pas.
00:37:13Voilà.
00:37:13C'est-à-dire que c'est
00:37:13un économiste politique.
00:37:15Bon, aujourd'hui,
00:37:16donc, ça sera...
00:37:18Il a soutenu Hollande.
00:37:18Aujourd'hui,
00:37:19il a soutenu Hollande.
00:37:20C'est Gaulier-Royal.
00:37:21C'est Gaulier-Royal.
00:37:22Non, mais ce qui est ennuyeux,
00:37:23c'est que ces gens
00:37:24qui sont effectivement
00:37:26des orfèvres en économie,
00:37:28ils font une dette abyssale,
00:37:31ils mettent le pays par terre
00:37:32sur le plan économique
00:37:33et qu'est-ce que ce serait
00:37:35s'ils étaient mauvais ?
00:37:36Heureusement qu'ils sont bons
00:37:38parce que s'ils étaient mauvais,
00:37:39on serait vraiment en difficulté.
00:37:41Bon, cet après-midi,
00:37:42alors, ce n'est pas cet après-midi
00:37:43le vote,
00:37:44parce que ce n'est pas
00:37:44un vote de confiance.
00:37:46Non.
00:37:46Article 51 et pas le 49.
00:37:48Voilà.
00:37:48Ce n'est pas un vote de confiance.
00:37:49Donc, ces motions de censure,
00:37:50motions de censure,
00:37:51elle sera posée dès aujourd'hui ?
00:37:54Là, en ce moment,
00:37:55dans 15 minutes,
00:37:56vous allez avoir
00:37:57le premier conseil des ministres
00:37:58à l'Elysée
00:37:58avec Sébastien Lecornu
00:38:00et Emmanuel Macron.
00:38:00Au même moment,
00:38:01il y aura la conférence
00:38:02des présidents
00:38:02à l'Assemblée nationale
00:38:03qui choisira
00:38:04quelle motion de censure,
00:38:05celle de la France insoumise
00:38:06ou celle du RN,
00:38:07sera examinée en premier.
00:38:08Ce sera demain
00:38:09parce qu'elles ont été déposées hier,
00:38:11donc il faut 48 heures
00:38:12entre le dépôt et l'examen.
00:38:15Vous aurez le discours
00:38:15de politique générale
00:38:16du Premier ministre
00:38:16à 15 heures cet après-midi
00:38:18dans lequel il devrait
00:38:19amadouer la gauche,
00:38:21voir s'il ne peut pas
00:38:22draguer la droite
00:38:23avec des mesures sécuritaires.
00:38:25Il y aura un premier maromètre
00:38:26ce soir.
00:38:26RN votera la censure.
00:38:28LFI votera la censure,
00:38:29on est à 2,15.
00:38:30Moi, ce qui m'intéresse,
00:38:31c'est les LR.
00:38:32Comment les LR
00:38:33peuvent-ils ne pas voter
00:38:35une censure
00:38:36alors que c'est un programme
00:38:37antinucléaire
00:38:38qui va suspendre
00:38:39sans doute la réforme des retraites
00:38:40et qui va avoir
00:38:41des hausses d'impôts ?
00:38:42À quel moment,
00:38:42les LR, quand même,
00:38:43ils se réveillent
00:38:44de leur torpeur ?
00:38:46D'abord, la peur des urnes.
00:38:47Oui, mais ça, c'est minable.
00:38:48Oui, mais c'est absolument minable.
00:38:50Mais les deux raisons
00:38:51sont minables.
00:38:51D'abord, c'est la peur des urnes,
00:38:52le refus de retourner au peuple.
00:38:54C'est ce que Sébastien Lecornu
00:38:55disait la semaine dernière.
00:38:56Une majorité absolue
00:38:57contre la dissolution.
00:38:57D'accord, donc c'est minable.
00:38:59Et deuxièmement,
00:39:00dissolution égale
00:39:01possiblement victoire
00:39:02du Rassemblement National.
00:39:03Et ils ne veulent pas
00:39:04la victoire du Rassemblement National.
00:39:05Mais sauf que leurs électeurs,
00:39:06il y a eu un sondage hier
00:39:07qui a été proposé.
00:39:08Et ce sondage,
00:39:09vous connaissez les résultats ?
00:39:10Oui, c'est un sondage
00:39:11de Valeurs Actuelles
00:39:12avec l'IFOP
00:39:13sur la coalition des droites.
00:39:14Il y a 82% des sympathisants LR
00:39:16qui veulent une coalition des droites,
00:39:1888% RN
00:39:19et 100% des sympathisants reconquêtent.
00:39:22Mais je vais vous dire,
00:39:23de toute manière,
00:39:24cette union des droites,
00:39:25elle ne viendra pas par les partis.
00:39:26Les partis,
00:39:27ils sont mûs
00:39:27par leurs intérêts partisans.
00:39:28Ça viendra par les électeurs.
00:39:29Ce qu'on a vu ce week-end
00:39:30dans le Tarn-et-Garonne,
00:39:31nous le montre.
00:39:32Un candidat UDRN,
00:39:34Bruno Roteu appelle
00:39:35à voter contre le PS.
00:39:36Mais Laurent Volpé,
00:39:36il ne peut pas avoir
00:39:36une fois faire preuve de courage ?
00:39:39Une fois dans sa vie ?
00:39:41Qu'est-ce que vous voulez
00:39:41que vous lisez ?
00:39:42Et de dire,
00:39:43voilà,
00:39:43d'être le président
00:39:44qui fera la fracture ?
00:39:46Mais non,
00:39:47il se...
00:39:47Et simplement...
00:39:48D'ailleurs,
00:39:49ce n'est pas un choix
00:39:50que je donne là,
00:39:50c'est simplement
00:39:51d'écouter les électeurs,
00:39:52ce qui me paraît
00:39:52le moindre des choses.
00:39:54Et leur base militaire.
00:39:54Et la base.
00:39:55Si les électeurs vont ça,
00:39:57tu écoutes tes électeurs.
00:39:59Autrement,
00:40:00toute ta vie,
00:40:00tu passeras pour quelqu'un
00:40:01d'un sincère,
00:40:02ce qui est son cas d'ailleurs,
00:40:04quoi qu'il arrive,
00:40:04c'est terrible d'ailleurs
00:40:06pour lui,
00:40:06parce qu'à chaque fois,
00:40:07il passe pour quelqu'un
00:40:08d'un sincère.
00:40:09Il n'a qu'à écouter.
00:40:10Ils sont obsédés
00:40:11par les coups de billard
00:40:12à douze bandes,
00:40:13les jeux politiciens.
00:40:15En réalité,
00:40:15tout le monde parle
00:40:16des socialistes
00:40:16depuis quelques jours.
00:40:18Il faut 24 députés,
00:40:1925 députés
00:40:19pour obtenir cette censure.
00:40:22Il suffit de la moitié
00:40:23des républicains.
00:40:23Votre pronostic,
00:40:24je ne vous pensais,
00:40:25parce que le PS,
00:40:26ils ont été achetés.
00:40:27A priori,
00:40:27il y a un deal,
00:40:28donc ils ont été achetés.
00:40:29Il y a un doux percent de billard.
00:40:31C'est le PS qui a fait
00:40:31moins de 2%,
00:40:32c'est pire que la Quatrième République.
00:40:34Ah oui, oui.
00:40:35Donc c'est le PS
00:40:36qui a fait moins de 2%
00:40:37aux dernières élections présidentielles
00:40:38qui va faire la majorité
00:40:39de M. Lecornu.
00:40:41Avec Mme Barbu.
00:40:43Il n'a rien à voir
00:40:43avec Marcel Barbu.
00:40:44Mme Barbu.
00:40:46Caudidat à la présidentielle.
00:40:47Non, ça peut passer
00:40:49parce que le Parti socialiste
00:40:51veut deux choses.
00:40:52Une victoire extrêmement symbolique
00:40:53sur la suspension
00:40:54de la réforme des retraites
00:40:54et le fait que Sébastien Lecornu
00:40:56s'engage à ne pas faire de...
00:40:58Le PC, a priori,
00:40:59va censurer comme les écologistes.
00:41:00Bon, bon.
00:41:01Écoutez, M. Roussel.
00:41:02Alors, vous avez vu cette image aussi.
00:41:04Il sortait d'un restaurant
00:41:04très, très chic.
00:41:05Roussel, Tondelier.
00:41:07Il était très ennuyeux
00:41:08parce que c'est quand même
00:41:10une blinde.
00:41:10Le verre de Pique-Saint-Loup,
00:41:12il n'est pas à 8 balles.
00:41:13Alors, ils se sont fait prendre
00:41:14la main dans le sac.
00:41:15On dirait des enfants.
00:41:17Je ne sais pas si vous avez vu.
00:41:18Ils sortent d'un restaurant
00:41:18hyper chic.
00:41:20Alors, Marine Tondelier,
00:41:21M. Boris Vallot,
00:41:23tous ces gens-là.
00:41:23Ah, les forces populaires,
00:41:25elles sont bien, là.
00:41:27À 100 euros ou 70 euros
00:41:29le déjeuner.
00:41:30Il n'y a rien de trop beau
00:41:30pour la classe populaire.
00:41:31Comment ?
00:41:31Rien de trop beau
00:41:32pour la classe populaire.
00:41:33Mais non, mais ils sont formidables.
00:41:34Ces gens-là,
00:41:34ils sortent d'un restaurant magnifique.
00:41:35Ils ont fait une note de frais.
00:41:36C'est l'Assemblée qui paye.
00:41:37C'est l'Assemblée qui paye.
00:41:38Bon, allez.
00:41:39Pas de démagogie.
00:41:40C'est dégueulasse comme truc.
00:41:42Quoi ?
00:41:43Mais cette façon
00:41:43de harceler les gens
00:41:44en les filmant à leur...
00:41:45Ah non, attendez.
00:41:48Arrêtez.
00:41:49C'est eux qui ont organisé ça.
00:41:50Mais arrêtez,
00:41:52il n'y a rien de dégueulasse.
00:41:53C'est l'argent des Français.
00:41:54C'est le fond de l'inchage
00:41:55en numérique.
00:41:57Écoutez, M. Roussel.
00:41:58C'est trop facile.
00:42:00Mais ce n'est pas très classe.
00:42:01Vous trouvez qu'ils sont très classe ?
00:42:02C'est l'arroseur arrosé.
00:42:04Donc ça, c'est plaisant.
00:42:05Bon, franchement,
00:42:05vous trouvez qu'ils sont très classeurs ?
00:42:07Je trouve que M. Herouet...
00:42:08Pourquoi ?
00:42:09Vous avez gardé votre badge ?
00:42:10Oui, je vous dirai pourquoi.
00:42:12Arthur sera là dans quelques minutes.
00:42:13Oui, mais je...
00:42:14Oui, bien sûr,
00:42:15pas de problème,
00:42:16mais je vous dirai pourquoi.
00:42:19Écoutez, M. Roussel,
00:42:19et après, j'ai une archive
00:42:20à vous montrer de 1992
00:42:22d'un Pierre Béré-Gauvois.
00:42:23Ça a vous fait venir.
00:42:25Nous demandons des hausses de salaire,
00:42:27l'indexation des retraites
00:42:29sur l'inflation.
00:42:29Mais encore une fois,
00:42:30vous ne répondez pas.
00:42:31Est-ce que ça vous intéresse
00:42:31de tout faire pour éviter la dissolution ?
00:42:32Une sécurité sociale
00:42:33qui garantisse la santé pour tous.
00:42:35Nous voulons ça.
00:42:36Si nous n'avons pas ça
00:42:38et qu'il faut repasser
00:42:39par les urnes,
00:42:40par une dissolution
00:42:41de l'Assemblée nationale,
00:42:42allons-y.
00:42:43Il y a un tel ras-le-bol
00:42:44dans le pays
00:42:45que les Français, là,
00:42:46ils demandent
00:42:46la tête d'Emmanuel Macron
00:42:48sur des pics
00:42:49comme en 1789.
00:42:51C'est ça, ce qu'on entend.
00:42:52Et on précise
00:42:53que M. Baguio,
00:42:54on a oublié de le dire tout à l'heure,
00:42:55il était quand même
00:42:56conseiller d'Emmanuel Macron.
00:42:57Oui.
00:42:571 000 milliards de dettes.
00:43:00Prix Nobel de l'économie.
00:43:01C'est des flèches, hein ?
00:43:03Heureusement qu'il y ait
00:43:03prix Nobel de l'économie
00:43:04parce qu'autrement
00:43:05on aurait 2 000 milliards de dettes.
00:43:06Non mais Emmanuel Macron
00:43:07est le seul banquier
00:43:08qui n'ait pas réussi
00:43:08à faire fortune.
00:43:11Très mal.
00:43:12Voilà ce qu'on pouvait dire
00:43:14sur ces sujets.
00:43:15Nicolas Sarkozy,
00:43:16vous vouliez en parler
00:43:17Nicolas Sarkozy ?
00:43:19Ah si.
00:43:19Mais c'est vous le chef ?
00:43:21Vous lui avez demandé off.
00:43:23Vous venez de me le dire
00:43:24à l'instant.
00:43:25Mais vous vous rendez compte
00:43:26que vous avez posé la question
00:43:27de savoir
00:43:28puisque on doit
00:43:29maintenant traduire
00:43:30le off en on.
00:43:31Non, non.
00:43:32Je vous ai posé la question
00:43:33du point de savoir
00:43:33si vous comptiez évoquer le sujet.
00:43:35Nicolas Sarkozy
00:43:37qui sera donc
00:43:38incarcéré
00:43:39le 21 octobre.
00:43:40Je ne sais pas
00:43:40si les gens se rendent compte
00:43:41exactement
00:43:42de ce scandale
00:43:45semble-t-il
00:43:46puisque la présomption
00:43:48d'innocence
00:43:49est bafouée,
00:43:50l'exécution provisoire
00:43:51est imposée
00:43:52sur le fond du dossier
00:43:53on n'en parle même pas.
00:43:54Votre sentiment maître ?
00:43:56Écoutez
00:43:56pour moi
00:43:58j'ai dit ce que je pensais
00:43:59de cette exécution provisoire
00:44:01je l'ai dit ici même
00:44:02je considère
00:44:04que c'est une sorte
00:44:04d'exécution
00:44:05provisoire politique
00:44:06une EPP
00:44:08qu'est-ce qui va se passer ?
00:44:10Il va évidemment
00:44:11être incarcéré
00:44:12parce que la loi l'impose
00:44:13et Duralex cède l'ex
00:44:15ses avocats
00:44:16ont déjà préparé
00:44:18évidemment
00:44:18la demande de mise en liberté
00:44:19qu'ils ne peuvent pas présenter
00:44:21avant
00:44:21l'incarcération
00:44:23elle va être présentée
00:44:25le jour même
00:44:25de son incarcération
00:44:26elle sera évoquée
00:44:27devant la chambre
00:44:28des appels correctionnels
00:44:29de la cour d'appel de Paris
00:44:31c'est-à-dire la chambre
00:44:32qui va le juger
00:44:33sur le fond
00:44:33j'ai cru comprendre
00:44:35qu'il y aurait une fixation
00:44:37relativement rapide
00:44:39de cet examen
00:44:41et en fait
00:44:42on va revenir
00:44:42exactement au point de départ
00:44:44c'est-à-dire
00:44:44que va faire la chambre
00:44:45des appels correctionnels
00:44:46examiner si
00:44:47là on n'est plus
00:44:49sur l'exécution provisoire
00:44:50si la détention
00:44:51est nécessaire
00:44:52au regard de quoi ?
00:44:53de la dangerosité
00:44:54du détenu
00:44:55du risque de réitération
00:44:57et on va revenir
00:44:57aux mêmes critères
00:44:58que ceux
00:44:59qui n'auraient pas
00:44:59dû conduire
00:45:00selon moi
00:45:01à l'exécution provisoire
00:45:03et en toute logique
00:45:04en toute logique
00:45:06encore une fois
00:45:06si le droit commun
00:45:08est appliqué
00:45:08à monsieur Sarkozy
00:45:10il sera remis en liberté
00:45:11enfin moi
00:45:12je n'imagine pas
00:45:13autre chose
00:45:14encore une fois
00:45:14moi j'ai rien pour contre
00:45:16je vous donne un avis
00:45:17de spécialiste
00:45:18et de fort
00:45:19d'une longue expérience
00:45:20dans ce domaine
00:45:21voilà je veux dire
00:45:22que pour moi
00:45:23du coup ça restera quoi ?
00:45:24un coup d'éclat
00:45:25à un moment donné
00:45:26pour envoyer
00:45:27l'ancien chef de l'état
00:45:28en prison
00:45:28mais qui décide ?
00:45:30ça m'attriste plus
00:45:31qu'autre chose
00:45:31qui décide ?
00:45:33c'est une personne ?
00:45:33ah non non non
00:45:34là on est dans
00:45:37une collégialité
00:45:37c'est la chambre
00:45:40des appels correctionnels
00:45:41est-ce qu'elle peut
00:45:42se réunir le lendemain ?
00:45:44oui enfin
00:45:44il ne faut pas exagérer
00:45:45non plus
00:45:45non mais parce que
00:45:46si elle attend deux mois
00:45:47c'est quand même très
00:45:48si ce que vous dites
00:45:49est juste
00:45:49elle doit se réunir
00:45:51dans les huit jours
00:45:52il y a un délai
00:45:53elle doit se réunir
00:45:54dans les huit jours
00:45:54si ce que vous dites
00:45:55est juste
00:45:55c'est le parquet général
00:45:57qui prend la décision
00:45:58de la fixation
00:45:59des dossiers
00:46:00le calendrier
00:46:01alors on sait que ce sont
00:46:02des chambres qui sont
00:46:03embouteillées
00:46:04il faut savoir que
00:46:07dans notre pays
00:46:07dès qu'il y a un détenu
00:46:09les délais sont raccourcis
00:46:11ce qui est tout à fait normal
00:46:12quand un prévenu
00:46:14est en détention
00:46:15les délais
00:46:16d'examen
00:46:17des recours
00:46:17est plus court
00:46:18là c'est un délai
00:46:19de deux mois
00:46:19bon ben on verra
00:46:21j'ai lu dans la presse
00:46:22qu'il serait question
00:46:23ce qui moi
00:46:24ne me choquerait pas
00:46:25ça arrive
00:46:26qu'il y ait des fixations
00:46:27plus rapides
00:46:27voilà
00:46:28enfin bon
00:46:28c'est à la chambre
00:46:29c'est au parquet
00:46:30de décider
00:46:31de la date
00:46:32de fixation
00:46:33de ce dossier
00:46:34et on verra
00:46:35ce que sera la décision
00:46:35enfin arrêtons
00:46:37de parler d'exécution
00:46:38provisoire
00:46:39parce que c'est un mensonge
00:46:40le mal est fait
00:46:41le mal est fait
00:46:42l'exécution de la peine
00:46:44est provisoire
00:46:44arrêtons
00:46:45oui mais enfin
00:46:45le mal est fait
00:46:46est-ce qu'il nous reste
00:46:47un peu de temps
00:46:47avant de parler
00:46:48avec Thomas Hill
00:46:49je vous avais proposé
00:46:51on n'a pas le temps
00:46:52de voir l'archive
00:46:53bon ben on la verra
00:46:55en début de tout à l'heure
00:46:56c'est une archive
00:46:56où on voit
00:46:56notre excellente amie
00:46:58Bruno Roger Petit
00:47:00et oui
00:47:00très belle archive
00:47:01à la fin
00:47:02et effectivement
00:47:03c'est toujours intéressant
00:47:04le dernier survivant
00:47:05de la matronie
00:47:05il éteindra la lumière
00:47:08c'est le seul
00:47:09qui est à l'Elysée
00:47:09depuis 2017
00:47:10oui mais parce que
00:47:12c'est intéressant
00:47:12parce qu'il dit les choses
00:47:14au président
00:47:14sans nul doute
00:47:15voilà parce qu'il a
00:47:15le courage
00:47:16et lui
00:47:17vous savez c'est
00:47:18on parle d'un conseiller
00:47:19mémoire du président
00:47:19vous savez les conseillers
00:47:21qui disent toujours
00:47:22moi je lui parle au président
00:47:24et puis même parfois
00:47:25mais dans l'entreprise
00:47:25moi crois moi
00:47:27je crois que c'était
00:47:27un habitué
00:47:28de votre plateau
00:47:29non ?
00:47:30bien sûr avant
00:47:30mais je l'ai
00:47:32connu ici
00:47:33oui
00:47:33il y a un moment
00:47:34quand même
00:47:34il est à l'Elysée
00:47:36depuis 2018
00:47:37mais là
00:47:38à mon avis
00:47:39il va revenir après
00:47:40il aura des choses
00:47:41à nous dire
00:47:41ah oui je crois
00:47:42j'espère
00:47:43en tout cas
00:47:44on l'accueillera
00:47:45avec plaisir
00:47:45bon
00:47:46monsieur Hill
00:47:47est-ce qu'il est là
00:47:48monsieur Hill
00:47:49bonjour Pascal
00:47:49vous avez été
00:47:51victime de l'actualité
00:47:52XXL
00:47:53il a été victime
00:47:55de le corps nu
00:47:55et c'est bien normal
00:47:56mais vous êtes de retour
00:47:58ce matin
00:47:59mais c'est vrai qu'Europe
00:48:00les signaux qui sont envoyés
00:48:02c'est important de le dire
00:48:03quand il y a une actualité
00:48:04très puissante
00:48:05très forte
00:48:06c'est vrai qu'aujourd'hui
00:48:08cette logique là
00:48:09de vouloir
00:48:11comment dire
00:48:12informer
00:48:12les auditeurs
00:48:14elle est
00:48:14sur un thème
00:48:16d'actualité majeure
00:48:17elle est très forte
00:48:18mais en revanche
00:48:19la culture a toute sa place
00:48:20sur Europe
00:48:21et là
00:48:22ce matin
00:48:22vous allez recevoir qui ?
00:48:24on sera notamment
00:48:25avec Vincent Dodienne
00:48:26qui se met à la chanson
00:48:27figurez-vous
00:48:28l'humoriste Vincent Dodienne
00:48:29qui sort un premier album
00:48:30de chansons
00:48:31qui est très réussi
00:48:31bon
00:48:32bah écoutez
00:48:33vous le vendez bien
00:48:35en tout cas
00:48:35ça nous fait plaisir
00:48:36de l'écouter
00:48:37il est 9h54
00:48:38nous on reçoit Arthur
00:48:40il était venu Arthur
00:48:41chez vous
00:48:41il est parti
00:48:43j'ai perdu un bédouin
00:48:44dans
00:48:45bon
00:48:47j'ai perdu un bédouin
00:48:49dans Paris
00:48:49c'est un livre absolument
00:48:50formidable
00:48:50parce que c'est un film
00:48:51c'est un livre authentique
00:48:53émouvant
00:48:54de quelqu'un
00:48:54qui raconte
00:48:55sa dépression
00:48:56parce que
00:48:57Arthur
00:48:58il a été en dépression
00:49:00aidé par son épouse
00:49:01aidé par les siens
00:49:02et ça l'a
00:49:03fracassé
00:49:04et il intervient
00:49:06dans des domaines
00:49:06où on ne l'attend
00:49:07absolument pas
00:49:08exactement
00:49:08et puis il dit
00:49:11ce monde d'aujourd'hui
00:49:12où être juif
00:49:13est quasiment considéré
00:49:15comme un paria
00:49:16avec des gens
00:49:17qu'il invite
00:49:17sur son plateau
00:49:18et qui ne veulent plus venir
00:49:19ce qui est quand même
00:49:20absolument effrayant
00:49:21donc on va en parler
00:49:23ensemble
00:49:24et puis on essaiera
00:49:24quand même
00:49:25de parler
00:49:25des sujets
00:49:27bien sûr
00:49:28Israël avec vous
00:49:30bien sûr
00:49:30et l'avenir
00:49:32de ce plan
00:49:33de paix
00:49:33et alors je ne sais pas
00:49:34si on en parlera
00:49:35ce matin
00:49:35mais l'identité numérique
00:49:36je trouve que c'est
00:49:37un formidable sujet
00:49:37ce qu'a dit Philippe
00:49:38de Villiers ce week-end
00:49:39avec ce qui se prépare
00:49:41en Angleterre
00:49:42c'est je vous assure
00:49:43on va tous être fichés
00:49:45ça va être la Chine
00:49:46bientôt
00:49:46et oui
00:49:47on saura
00:49:47les livres
00:49:48que vous avez achetés
00:49:49et les disques
00:49:49que vous avez écoutés
00:49:51vous allez être déçus
00:49:52je
00:50:54je crois que depuis hier
00:51:13j'ai beaucoup de témoignages
00:51:15de gens qui me disent
00:51:16j'écoute 10 fois
00:51:1720 fois
00:51:1830 fois
00:51:19cette chanson en boucle
00:51:20qui est une chanson
00:51:21absolument incroyable
00:51:22à la maison
00:51:23qui avait été enregistrée
00:51:24il y a quelques semaines
00:51:26et qui vous a mis
00:51:28Arthur bonjour
00:51:29bonjour
00:51:30qui vous a mis
00:51:31les larmes aux yeux
00:51:31comme à nous
00:51:32j'ai tellement pleuré
00:51:34depuis 3 jours
00:51:35que je vous jure
00:51:35c'est vrai
00:51:36j'étais chez l'ophtalmo
00:51:37j'ai attrapé un truc
00:51:38à l'oeil
00:51:39à force de me frotter
00:51:40en plus cette chanson
00:51:43elle est magnifique
00:51:43parce qu'elle a été tournée
00:51:44il y a plus d'un an
00:51:45maintenant
00:51:46et c'est à Baïta
00:51:47c'est-à-dire rentré à la maison
00:51:48et sur le fond
00:51:49de l'hymne israélien
00:51:50donc il y a 15 millions
00:51:52de personnes au minimum
00:51:53qui depuis un an
00:51:54ont utilisé cette chanson
00:51:56comme un hymne
00:51:56du retour à la maison
00:51:58et ce jour est arrivé
00:52:01enfin
00:52:01enfin
00:52:02enfin
00:52:04alors vous êtes là
00:52:05pour ce livre
00:52:06que j'ai trouvé formidable
00:52:07et que tout le monde
00:52:07trouve formidable
00:52:08qui sera ce soir
00:52:09d'ailleurs le livre
00:52:10le plus vendu en France
00:52:11j'ai perdu un bédouin
00:52:12dans Paris
00:52:13et ce livre
00:52:14il est formidable
00:52:15parce qu'il parle de vous
00:52:15parce qu'il est émouvant
00:52:16parce qu'il est authentique
00:52:18parce qu'il est sincère
00:52:19et je vais lire
00:52:21quelques lignes
00:52:22pour donner la couleur
00:52:23et le ton du livre
00:52:24au milieu de ce livre
00:52:28vous écrivez
00:52:28cela fait 7 mois
00:52:29que je ne dors pas
00:52:30une nuit complète
00:52:32les images de Nova
00:52:33sont greffées en moi
00:52:34impossible d'effacer
00:52:35cette violence
00:52:35elle hante ma mémoire
00:52:37elle me colle à la peau
00:52:38et pendant ce temps là
00:52:39des petits bourgeois
00:52:40rejouent Che Guevara
00:52:41sur les plous
00:52:41ce film
00:52:42scande des slogans
00:52:43appris sur Instagram
00:52:44From the river to the sea
00:52:46incapables de situer
00:52:47leur débilité
00:52:48antisémite
00:52:49sur une carte
00:52:49ils s'inventent
00:52:50une résistance
00:52:51leur guerre est stylisée
00:52:52filtrée
00:52:53décontextualisée
00:52:54tiktokisée
00:52:56un théâtre narcissique
00:52:57Mélenchon explique
00:52:58que tout ça est résiduel
00:52:59résiduel
00:53:00un crachat de plus
00:53:01au visage des juifs français
00:53:02il regarde les chiffres
00:53:03s'emballer
00:53:04les familles terrorisées
00:53:05les synagogues
00:53:06sous protection armée
00:53:06tout cela serait résiduel
00:53:08et c'est la couleur
00:53:09c'est à la fois triste
00:53:12émouvant
00:53:13il y a également
00:53:14de la colère
00:53:15et ce passage là
00:53:16résume au fond
00:53:16la couleur générale
00:53:18du livre
00:53:18j'ai participé
00:53:20au montage
00:53:21et à la production
00:53:22du documentaire
00:53:23que CNews a diffusé
00:53:24d'ailleurs
00:53:25sur le massacre
00:53:25de Nova
00:53:26et j'étais en régie
00:53:28de montage
00:53:28et quand je sortais
00:53:30prendre l'air
00:53:31je prenais mon téléphone
00:53:32et je voyais
00:53:33cette jeunesse
00:53:35complètement
00:53:36exaltée
00:53:37avec des kéfiers
00:53:38autour du cou
00:53:39en quête
00:53:40d'une identité
00:53:41peut-être perdue
00:53:43j'en sais rien
00:53:43qui était là
00:53:44et c'est de
00:53:44se retrouver entre eux
00:53:46dans une cause
00:53:47qui semblait être la bonne
00:53:48à défiler
00:53:48et à soutenir le Hamas
00:53:50je me disais
00:53:50mais ces mêmes mômes
00:53:51auraient pu être
00:53:53au festival Nova
00:53:54et ils sont
00:53:55devant Sciences Po
00:53:56ou ailleurs
00:53:56en train de soutenir
00:53:57les terroristes
00:53:58je me disais
00:53:58mais on était
00:54:00dans une période
00:54:01où je crois
00:54:01le monde
00:54:02s'est complètement inversé
00:54:04à l'école
00:54:05on apprenait
00:54:06moi je me souviens
00:54:06alors je ne sais plus
00:54:07cette actualité
00:54:08la fameuse convergence
00:54:09des luttes
00:54:09et là
00:54:11vous vous souvenez
00:54:12et là je l'ai vue
00:54:13cette convergence
00:54:14des luttes
00:54:14des LGBT
00:54:15qui défilent
00:54:16avec des islamistes
00:54:17des féministes
00:54:18à côté d'islamistes
00:54:19dans des manifestations
00:54:20c'est comme si
00:54:21on avait secoué le monde
00:54:23et on avait tout mis
00:54:23à l'envers
00:54:24les victimes
00:54:26sont devenues
00:54:26des bourreaux
00:54:27et c'est ce qui
00:54:28m'a bouleversé
00:54:30avec évidemment
00:54:31cette énorme montée
00:54:32de l'antisémitisme
00:54:33parce que
00:54:36des partis
00:54:36comme la France Insoumise
00:54:37ont instrumentalisé
00:54:38le conflit
00:54:39ils ont fait sortir
00:54:40l'antisémitisme
00:54:41du tube de dentifrice
00:54:42maintenant ça va être
00:54:43difficile de le remettre
00:54:44à l'intérieur
00:54:44avec une espèce
00:54:46totalement décomplexée
00:54:48c'est résiduel
00:54:481000% d'attentats
00:54:50antisémites
00:54:51en plus par an
00:54:52c'est juste résiduel
00:54:53Somaïa Labidi
00:54:54pardonnez-moi
00:54:55Somaïa
00:54:55il est 10h07
00:54:56c'est très rare
00:54:56qu'on soit en retard
00:54:58pour les informations
00:55:00de 10h
00:55:00c'est à vous
00:55:01Le premier conseil
00:55:05des ministres du gouvernement
00:55:07Lecornu
00:55:07repoussait à 11h
00:55:09avant le discours
00:55:09de politique générale
00:55:11du nouveau premier ministre
00:55:12cet après-midi
00:55:1215h
00:55:13enjeu crucial
00:55:14de cette journée
00:55:15la position
00:55:16de Sébastien Lecornu
00:55:17sur la réforme
00:55:18des retraites
00:55:19qui dictera
00:55:20la conduite du PS
00:55:21vers une motion
00:55:22de censure ou pas
00:55:22Une minute de silence
00:55:24observé dans toutes les écoles
00:55:26collèges et lycées
00:55:27en mémoire de Samuel Paty
00:55:28et Dominique Bernard
00:55:29soit 5 ans
00:55:31après l'assassinat
00:55:32du professeur
00:55:32d'histoire-géographie
00:55:33à Conflans-Saint-Honorin
00:55:35par un réfugié
00:55:36d'origine tchétchène
00:55:37et 2 ans
00:55:38après celui du professeur
00:55:39agrégé de lettres modernes
00:55:40durant l'attentat terroriste
00:55:42d'Arras
00:55:42Et puis le président malgache
00:55:45a écarté hier soir
00:55:46toute démission
00:55:47en appelant à respecter
00:55:48la constitution
00:55:49déclaration
00:55:50lors de sa première prise de parole
00:55:52depuis un lieu inconnu
00:55:53après le ralliement
00:55:54ce week-end
00:55:54des militaires
00:55:55à la contestation
00:55:56qui agite le pays
00:55:57Au moins 22 personnes
00:55:58ont été tuées
00:55:59au début des manifestations
00:56:00et plus d'une centaine
00:56:01ont été blessées
00:56:02d'après un bilan
00:56:03des Nations Unies
00:56:04Merci Somaïa
00:56:06Arthur est avec nous
00:56:07ce matin
00:56:08Je m'appelle Arthur
00:56:09et c'est bague
00:56:09Depuis toujours
00:56:10je vous divertis
00:56:11à la télévision
00:56:11Je ne vous ai jamais
00:56:12parlé d'autre chose
00:56:13car j'ai toujours considéré
00:56:14que ce n'était pas mon rôle
00:56:15et j'ai écrit
00:56:16parce que je n'avais plus d'air
00:56:17pour survivre
00:56:18pour transformer la douleur
00:56:19en action
00:56:20Et puis vous avez
00:56:21un rapport très fort
00:56:22avec Israël
00:56:22parce que votre mère
00:56:24il a grandi
00:56:25vous avez un cousin
00:56:26un filleul
00:56:27qui s'appelle Noam
00:56:28qui vit là-bas
00:56:30et vous-même
00:56:31avez eu la tentation
00:56:32d'aller vivre en Israël
00:56:34peut-être ?
00:56:35Non
00:56:35jamais
00:56:35jamais
00:56:36Ah non
00:56:37moi je suis français
00:56:38j'habite en France
00:56:39j'y vais en vacances
00:56:41je vais voir ma famille
00:56:43je vais voir mes proches
00:56:43mais non
00:56:44moi je suis français
00:56:44la France m'a tout donné
00:56:46je ne veux pas me barrer
00:56:47maintenant
00:56:47au contraire
00:56:48on est là
00:56:48on se bagarre
00:56:49et puis moi
00:56:50j'ai de la chance
00:56:50quelque part
00:56:51si jamais tout allait mal
00:56:53j'ai un pays
00:56:54où aller me réfugier
00:56:55et puis je peux partir
00:56:56en 24 heures
00:56:57mais moi je pense
00:56:57à ces jeunes
00:56:59ces jeunes juifs
00:57:01qui à Sarcelles
00:57:03ou un peu partout
00:57:03en France
00:57:05ne peuvent pas sortir
00:57:06dans la rue
00:57:06ils sont partis
00:57:09ils ont quitté
00:57:09sans se faire tabasser
00:57:10donc non
00:57:11jamais
00:57:11on n'abandonne pas
00:57:12la France m'a tout donné
00:57:13j'essaye de lui rendre
00:57:14chaque jour un peu plus
00:57:15et c'est pas en partant
00:57:16je l'ai fait une fois
00:57:17il y a 20 ans
00:57:18j'étais allé en Belgique
00:57:19et je m'en suis mordu les droits
00:57:20Alain Jakubovic
00:57:21c'était avec nous
00:57:21et Alain
00:57:22pour le suivre
00:57:23depuis de nombreux mois
00:57:24il souffre
00:57:25évidemment dans sa chair
00:57:27parce que
00:57:27vous n'imaginiez pas
00:57:29revivre ça
00:57:31et quand je dis
00:57:32revivre
00:57:33pour vous
00:57:33ça a un sens particulier
00:57:35revivre par Atavis
00:57:37mais je crois que
00:57:37la première chose
00:57:38que j'ai dite sur votre studio
00:57:39tout de suite après le 7 octobre
00:57:40c'est que
00:57:40j'aurais jamais cru
00:57:41que je dirais un jour
00:57:42que j'étais heureux
00:57:43que mon père ne soit plus là
00:57:44pour voir ça
00:57:45voilà je veux dire
00:57:46ça résume tout
00:57:48ça résume tout
00:57:49je veux dire que
00:57:50bon Arthur
00:57:50moi je le remercie
00:57:54moi ça fait plus de 40 ans
00:57:55que je mène ce combat
00:57:56et lui
00:57:58voilà
00:57:59il a
00:57:59il a dit
00:58:02ce que
00:58:02beaucoup de gens
00:58:05vivent
00:58:05ont vécu
00:58:06et
00:58:07avec la force
00:58:09de sa parole
00:58:10voilà
00:58:10je veux dire
00:58:11que c'est
00:58:11effectivement très important
00:58:13mais
00:58:14il y a tellement de choses
00:58:15qui nous renvoient
00:58:17à plein de choses
00:58:19ce moment dans le bouquin
00:58:20que j'ai absolument adoré
00:58:22le moment où
00:58:24la naissance
00:58:25de son premier enfant
00:58:26ou
00:58:27par superstition
00:58:29par religion
00:58:29mais tellement de gens
00:58:30font ça
00:58:30ça se passe mal
00:58:32et si ça se passe bien
00:58:33je mangerai cachère
00:58:34c'est extraordinaire
00:58:36ça dit tout
00:58:37dans toutes les religions
00:58:38et puis d'ailleurs
00:58:39j'ai presque envie
00:58:40de lui poser la question
00:58:40parce qu'il a dit
00:58:41le jour où les otages
00:58:42reviendront
00:58:43il a eu
00:58:44une discussion
00:58:45avec Dieu
00:58:46comme on l'a tous
00:58:47en disant là maintenant
00:58:48avec ce qui s'est passé là
00:58:50ça renvoie à la Shoah
00:58:51ça renvoie à
00:58:52ces gens qui sont sortis
00:58:53des camps
00:58:53et qui sont
00:58:55qui ont divorcé de Dieu
00:58:56quoi
00:58:56et lui
00:58:58il a divorcé de Dieu
00:58:59après le 7 octobre
00:59:00en disant
00:59:00voilà
00:59:00c'est fini
00:59:01il l'écrit
00:59:03mais c'est merveilleux
00:59:04parce que c'est écrit
00:59:05au jeu
00:59:06vous avez divorcé de Dieu ?
00:59:08non il a eu
00:59:09Alain il s'emballe un peu
00:59:10mais je l'aime beaucoup Alain
00:59:11et j'ai un profond respect
00:59:12pour lui
00:59:12et vous avez beaucoup
00:59:14Dieu aussi
00:59:14en fait j'ai dit
00:59:15en fait quand
00:59:16en deux minutes
00:59:17une minute
00:59:18quand mon fils est né
00:59:20est né
00:59:21non mais c'est un exemple
00:59:21dans le bouquin
00:59:22et ça s'est très très mal passé
00:59:24j'ai failli perdre mon fils
00:59:25et sa maman
00:59:25et j'étais dans le couloir
00:59:28de l'hôpital
00:59:28tout seul
00:59:29et dans ce moment-là
00:59:30de désespoir
00:59:31total
00:59:31j'ai fait un pacte
00:59:33et au lieu de dire
00:59:34prends-moi à leur place
00:59:35je sais pas pourquoi
00:59:36à ce moment-là
00:59:36j'ai dit
00:59:36si tu les sauves
00:59:39je mangerai cachère
00:59:39toute ma vie
00:59:40donc j'ai échangé
00:59:42un plateau de fruits nuaires
00:59:43contre
00:59:44contre un deal
00:59:45et puis
00:59:4628 ans plus tard
00:59:48quand il y a eu
00:59:49la prise d'otages
00:59:49j'ai dit
00:59:50bah non
00:59:50je casse le deal
00:59:51et je remangerai cachère
00:59:52que quand les otages
00:59:53reviendront
00:59:54je sais ça peut paraître
00:59:55complètement fou
00:59:56mais chacun essaie
00:59:57de trouver
00:59:57de s'accrocher
00:59:58à quelque chose
00:59:59ça dit tout
01:00:00c'est un exemple
01:00:00qui dit tout
01:00:01j'ai perdu un bédouin
01:00:02dans Paris
01:00:02c'est aux éditions
01:00:03Grasset
01:00:03et c'est une des meilleures
01:00:05ventes
01:00:05sinon la meilleure
01:00:05vente en France
01:00:07alors ce que vous racontez
01:00:08c'est une dépression
01:00:09je ne suis plus là
01:00:10enfin je suis là
01:00:11physiquement
01:00:12plus rien ne répond
01:00:12tout devient flou
01:00:13lointain
01:00:14je ne pense plus
01:00:14je ne vis plus
01:00:16je fais semblant
01:00:17chaque seconde
01:00:18un effort
01:00:18chaque minute
01:00:19un combat
01:00:19les nuits
01:00:20je ne dors plus
01:00:21le jour au bureau
01:00:22j'alterne entre deux siestes
01:00:24sur le canapé
01:00:24et des réunions sans fin
01:00:25donc c'est
01:00:26c'est une dépression
01:00:28sur le plan physique
01:00:28vous avez vu des médecins
01:00:30alors je pense
01:00:33que c'était une forme
01:00:33de je ne sais pas
01:00:34comment on appelle ça
01:00:35de dépression
01:00:36de burn out mental
01:00:37enfin c'était
01:00:38un moment de glissement
01:00:40où je sentais
01:00:41que je me laissais aller
01:00:42et ce qui est assez particulier
01:00:44c'est que depuis
01:00:44la sortie du livre
01:00:45je rencontre des centaines
01:00:47de personnes
01:00:47qui m'ont dit
01:00:48avoir vécu exactement
01:00:49la même chose
01:00:50et je pense que
01:00:51ce qui est aussi
01:00:52un peu la force
01:00:53de ce petit pays
01:00:54qui est une grande famille
01:00:55c'est que jusqu'à hier
01:00:57il y avait 15 millions
01:00:58de personnes en apnée
01:00:59qui avaient du mal
01:01:00à respirer
01:01:00c'est ça que les gens
01:01:01ont du mal à comprendre
01:01:02c'est cette union
01:01:03cette unité mondiale
01:01:04de la communauté juive
01:01:07et d'autres d'ailleurs
01:01:08parce qu'on a reçu
01:01:08énormément de soutien
01:01:10il ne faut pas non plus
01:01:11être négatif
01:01:11il y a beaucoup de gens
01:01:12qui hier encore
01:01:14étaient aussi émus
01:01:15si ce n'est plus que nous
01:01:16et donc oui
01:01:17j'ai glissé
01:01:18dans cette espèce
01:01:19d'incompréhension
01:01:20d'abord
01:01:21il faut comprendre
01:01:22que moi j'ai beaucoup
01:01:23participé
01:01:24aux images
01:01:26que vous avez pu voir
01:01:26c'est-à-dire que c'est moi
01:01:27qui ai
01:01:28on m'a demandé
01:01:29de présenter
01:01:30à l'Assemblée nationale
01:01:31puis à l'ambassade
01:01:32d'Israël en France
01:01:33le fameux film
01:01:34du 7 octobre
01:01:35vous savez
01:01:35et puis j'ai
01:01:37montré ce documentaire
01:01:39sur le massacre
01:01:40des enfants
01:01:40qui n'était pas un documentaire
01:01:41qui était les vidéos
01:01:42des gopro
01:01:43des terroristes
01:01:44et des enfants
01:01:44donc toutes ces images
01:01:46m'ont hanté
01:01:46il me hante encore
01:01:47il n'y a pas une semaine
01:01:48où je ne me lève pas
01:01:49en sursaut
01:01:49de cette horreur
01:01:51que j'ai vue
01:01:51donc oui c'est vrai
01:01:53on va dire
01:01:54que j'ai eu
01:01:55des périodes plus joyeuses
01:01:56mais il faut reconnaître
01:01:57que hier
01:01:57j'étais
01:01:58et encore ce matin
01:01:59dans la voiture
01:02:00en arrivant
01:02:00je souriais bêtement
01:02:02en regardant Paris
01:02:03quelque chose
01:02:04que je n'ai pas fait
01:02:04depuis longtemps
01:02:05sourire bêtement
01:02:06gratuitement
01:02:07sans cette boule au ventre
01:02:08j'ai l'impression
01:02:09que voilà
01:02:10alors vous racontez
01:02:11évidemment
01:02:11votre vie à ce moment-là
01:02:13on enchaîne des tournages
01:02:146 émissions d'affilée
01:02:15un marathon absurde
01:02:16le milieu de monde effondrement
01:02:16mais ce que vous dites
01:02:18qui est absolument terrible
01:02:19c'est la grande majorité
01:02:20de ces artistes
01:02:20sera là
01:02:21encore des mois plus tard
01:02:23acceptant de continuer
01:02:24à travailler à mes côtés
01:02:25solide
01:02:26silencieux
01:02:26fidèle
01:02:26et puis
01:02:27peu à peu
01:02:29certains disparaîtront
01:02:30sans un mot
01:02:32sans un geste
01:02:33les silences
01:02:34prendront la place
01:02:35des éclats de rire familier
01:02:37et c'est évidemment
01:02:39ce qu'il y a de plus sidérant
01:02:41c'est-à-dire que les gens
01:02:41avec qui vous étiez
01:02:42amis
01:02:43on sait bien que dans ce métier
01:02:45le mot n'est pas juste
01:02:46mais au moins camarade
01:02:47avec qui vous aviez une complicité
01:02:50ou vous pouviez passer
01:02:51de bons moments
01:02:52ils se détournent de vous
01:02:54oui
01:02:55je suis devenu
01:02:56alors c'est une minorité
01:02:57je précise
01:02:59mais encore jusqu'à aujourd'hui
01:03:00il y a certains artistes
01:03:02qui ne font plus mes émissions
01:03:03mais
01:03:03ce n'est pas parce qu'ils ne veulent pas les faire
01:03:06on a envie de vous demander lesquelles
01:03:07je ne vais pas vous donner les noms
01:03:08je vais vous expliquer pourquoi
01:03:09parce qu'ils m'ont tous appelé
01:03:11pour me dire
01:03:11je ne peux pas venir la semaine prochaine au tournage
01:03:13parce que si je viens
01:03:15je reçois des pressions telles
01:03:16des menaces
01:03:17moi j'ai vu
01:03:17des artistes que
01:03:18que j'aime
01:03:20et que je produis
01:03:20qui m'ont montré
01:03:21des menaces de mort
01:03:22qu'ils recevaient
01:03:23parce qu'ils venaient faire mes émissions
01:03:24et ils me disent
01:03:25moi je n'ai pas la chance d'être protégé
01:03:26j'ai peur
01:03:27ils ont peur
01:03:27donc il ne faut pas se méprendre
01:03:29ils ne viennent pas
01:03:29parce qu'ils ont une position politique quelconque
01:03:32ils ne viennent pas
01:03:33parce qu'ils ont peur
01:03:34et c'est ça qu'il faut dire
01:03:35il y a la pression des réseaux sociaux
01:03:36qui est terrible
01:03:37qui est monstrueuse
01:03:39une pression
01:03:39je ne sais pas
01:03:40c'est communautaire ou professionnelle
01:03:42mais il y a une pression qui existe
01:03:43après
01:03:44après le 7 octobre
01:03:45je vous le dis
01:03:46je l'écris dans le livre
01:03:47je suis devenu radioactif
01:03:48mon téléphone
01:03:48il a arrêté de sonner
01:03:49totalement
01:03:51parce que
01:03:51j'ai eu le malheur de dire
01:03:52mais qu'est-ce que c'est
01:03:53que cette empathie sélective
01:03:54qu'est-ce qui vous empêche de dire
01:03:56rendez les otages
01:03:57et cessez le feu
01:03:59l'un n'empêche pas l'autre
01:04:00au contraire
01:04:01cette guerre a démarré
01:04:02par une prise d'otages
01:04:03elle se termine par leur libération
01:04:05c'est bien la preuve
01:04:06que si le monde entier
01:04:07avait mis autant d'énergie
01:04:09et de force
01:04:11à réclamer la libération
01:04:12des otages
01:04:12depuis le premier jour
01:04:13y compris nos politiques
01:04:14peut-être que cette guerre
01:04:15serait terminée
01:04:16depuis bien longtemps
01:04:17et qu'il y aurait eu
01:04:17tellement moins de morts
01:04:18aussi bien côté israélien
01:04:20que palestinien
01:04:21c'est ça que j'ai essayé
01:04:22d'expliquer dans ce livre
01:04:23et puis vous allez un jour
01:04:24sur France Inter
01:04:25et puis ça va déclencher
01:04:27quelque chose
01:04:28vous êtes avec Sonia de Villers
01:04:29vous dites
01:04:30c'est la première fois
01:04:30en 30 ans de guerre
01:04:31que je parle ainsi
01:04:32sans filtre
01:04:32sans détour
01:04:33sans effet
01:04:33à découvert
01:04:34personne ne m'a jamais entendu
01:04:35dire ces choses là
01:04:37et là ça va déclencher
01:04:37quelque chose
01:04:38parce qu'il faut que vous parliez
01:04:39je fais ce métier
01:04:40depuis 35 ans
01:04:41et j'ai toujours préservé
01:04:42ma vie privée
01:04:42je n'ai jamais parlé
01:04:43ni de mes enfants
01:04:44ni de mon intime
01:04:45et ce jour là
01:04:46je viens faire la promotion
01:04:47d'une émission de télé
01:04:48et elle me pose une question
01:04:49sur ce qui se passe
01:04:50depuis le 7 octobre
01:04:51et là pour des raisons
01:04:52que je ne saurais m'expliquer
01:04:54les mots sortent
01:04:56et je raconte la peur
01:04:57des juifs de France
01:04:57l'angoisse
01:04:58de réserver un taxi
01:05:00et d'être obligé
01:05:01de changer son nom
01:05:01de cacher son étoile de David
01:05:03de sortir d'une boucherie cachère
01:05:05et de demander un autre sac
01:05:06pour pas qu'on voit
01:05:06boucherie cachère sur le sac
01:05:07cette peur
01:05:08qui est une peur physique
01:05:09au delà de l'angoisse des juifs
01:05:11et je raconte simplement ça
01:05:12et à la sortie du studio
01:05:14je reçois
01:05:14un tsunami
01:05:16une orgie
01:05:17de messages antisémites
01:05:18au point que Meta
01:05:19me fait fermer mes comptes
01:05:20parce qu'on n'arrive plus
01:05:21à contrôler
01:05:21des centaines de menaces de mort
01:05:23des milliers de messages
01:05:25et je me dis
01:05:26mais
01:05:26on est chez
01:05:27en l'air
01:05:28là on était vraiment
01:05:29il y a eu une bascule
01:05:30où je me dis
01:05:30le monde est fou
01:05:32le monde est complètement fou
01:05:34et ces algorithmes
01:05:36accélèrent cette folie
01:05:38et cette haine
01:05:39et c'est ce que j'essaie
01:05:41de comprendre aussi
01:05:42dans ce livre
01:05:42c'est à quel point
01:05:43faut-il se détester
01:05:44soi-même
01:05:44pour aïr l'autre
01:05:45vous le savez
01:05:46tous ceux qui passent
01:05:47à la télévision
01:05:48sous couvert d'anonymat
01:05:50vous avez des gens
01:05:51dans l'ombre
01:05:52qui essayent de salir
01:05:53ceux qui sont dans la lumière
01:05:54mais là
01:05:54c'était une échelle
01:05:55depuis ma vie a changé
01:05:58vous le savez
01:05:58est-ce qu'après
01:05:59vous pouvez mener
01:06:00une réflexion politique
01:06:01sur le thème
01:06:02finalement
01:06:02on s'est trompé
01:06:03on s'est trompé
01:06:05dans les années 80
01:06:05je parle à l'ancien président
01:06:06de la LICRA
01:06:07c'est souvent ce que je lui dis
01:06:08vous vous êtes trompé
01:06:09vous avez une responsabilité
01:06:11sur ce qui s'est passé
01:06:11pourquoi ?
01:06:13laissez-moi développer
01:06:14si j'ose dire
01:06:15au nom de notre humanisme
01:06:17au nom de nos idéaux
01:06:19au nom de notre tolérance
01:06:21nous avons dit aux gens
01:06:22venez comme vous êtes
01:06:23et nous avons refusé
01:06:25l'idée d'assimilation
01:06:26et nous avons aujourd'hui
01:06:27effectivement
01:06:28sur le sol de France
01:06:29peut-être des gens
01:06:30qui ne partagent pas
01:06:31la même culture
01:06:31qui ne partagent plus
01:06:32la même religion
01:06:33qui ne partagent pas
01:06:34les mêmes valeurs
01:06:35et peut-être
01:06:36y a-t-il une responsabilité
01:06:38c'est ce que je dis aussi
01:06:39parfois à Julien Drey
01:06:39parce qu'évidemment
01:06:41ça ne vient pas par hasard
01:06:44forcément en France
01:06:46donc on peut mener
01:06:47cette réflexion
01:06:47mais parfois
01:06:48personne ne l'a vu venir
01:06:50on a tous défilé
01:06:52avec touche pas à mon poste
01:06:54touche pas à mon pote
01:06:54pardon
01:06:55moi je suis de 64
01:06:57en 84 j'avais 20 ans
01:06:58on a tous défilé
01:07:00contre Jean-Marie Le Pen
01:07:01après ce qui s'était passé
01:07:02au cimetière
01:07:04de Carpentras
01:07:06donc cette réflexion
01:07:07est-ce qu'on s'est tous
01:07:08trompés collectivement
01:07:09on peut l'amener
01:07:09Arcure
01:07:10alors dans mon cas
01:07:11et ça va certainement
01:07:13vous étonner
01:07:13plus qu'autre chose
01:07:15ce sont plutôt
01:07:16les étudiants
01:07:17d'extrême gauche
01:07:18qui me menacent
01:07:19et qui m'insultent
01:07:20il n'y a rien de communautaire
01:07:22derrière cela
01:07:22et d'ailleurs
01:07:23vous remarquerez
01:07:24que depuis le 7 octobre
01:07:26on s'attendait
01:07:26à des manifestations
01:07:27monstres en France
01:07:28comme il y a pu y avoir
01:07:29en Angleterre
01:07:30et finalement
01:07:30il y a eu très peu
01:07:31de manifestations
01:07:32en soutien au peuple palestinien
01:07:34et elles étaient toutes
01:07:35menées par l'extrême gauche
01:07:36qui instrumentalise
01:07:37qui instrumentalise
01:07:38à des fins
01:07:39cyniques
01:07:40et certainement électoralistes
01:07:42mais c'est ça
01:07:43qui me fait le plus peur
01:07:44moi
01:07:44c'est que ce sont
01:07:45ces étudiants
01:07:46cette vague d'étudiants
01:07:47qui ont trouvé une cause
01:07:49une cause mondiale
01:07:50je ne sais pas
01:07:52s'ils sont
01:07:52il y a un mal-être
01:07:54ou est-ce qu'en se disant
01:07:55je vais
01:07:56je vais embrasser
01:07:57cette cause progressiste
01:07:59qui est
01:07:59j'aime à tout prix
01:08:00pour être aimé moi-même
01:08:01mais en tout cas
01:08:01je reste convaincu
01:08:02que le problème
01:08:04il est plus de ce côté-là
01:08:05sur l'exploitation
01:08:07des étudiants
01:08:08en tout cas
01:08:08l'instrumentalisation
01:08:09des étudiants
01:08:10pour cette cause-là
01:08:10Joseph Massesca
01:08:11je voudrais rebondir
01:08:12sur ce que vient de dire
01:08:13Pascal Praud
01:08:13parce qu'il y a
01:08:14il y a une réflexion
01:08:15que vous faites
01:08:16vous dites
01:08:16très justement
01:08:17après le 11 septembre
01:08:19il a fallu protéger
01:08:19les synagogues
01:08:20dans votre livre
01:08:21après le Bataclan
01:08:22il a fallu protéger
01:08:23les synagogues
01:08:24pourquoi
01:08:24quand des islamistes
01:08:26tuent
01:08:26il faut protéger
01:08:27les juifs
01:08:28ça c'est une question
01:08:29c'est une question
01:08:30que je me suis posée
01:08:31c'est-à-dire que
01:08:32le 7 octobre
01:08:33il y a un pogrom
01:08:34en Israël
01:08:35le 8 octobre au matin
01:08:37on met l'armée
01:08:37devant les synagogues
01:08:38et les écoles juives
01:08:39il y a malheureusement
01:08:40des chrétiens d'Orient
01:08:41qui sont massacrés
01:08:42tous les jours
01:08:43on ne protège pas
01:08:44les églises
01:08:44il y a malheureusement
01:08:45des musulmans
01:08:46qui sont assassinés
01:08:47tous les jours
01:08:47on ne protège pas
01:08:48les mosquées
01:08:48pourquoi à chaque fois
01:08:50regardez le 7 octobre
01:08:51il y a eu ce massacre
01:08:52le 8 octobre
01:08:53alors qu'Israël
01:08:54était en train de compter
01:08:55ses morts
01:08:55en train de chercher
01:08:56les cadavres
01:08:57on avait déjà
01:08:59une vague d'antisémitisme
01:09:00terrible
01:09:01l'antisémitisme
01:09:02qui a suivi le 7 octobre
01:09:03n'est pas arrivé
01:09:04une fois qu'Israël
01:09:05est entré en guerre
01:09:05le lendemain
01:09:06le lendemain
01:09:08c'est ça qui est fou
01:09:09c'est à dire que
01:09:10c'est comme
01:09:11comme si on ouvrait
01:09:12une espèce de boîte
01:09:13horrible
01:09:14où les mauvais génies
01:09:16sortaient tous
01:09:16en même temps
01:09:17il y a le surgissement
01:09:19du mal
01:09:21si vous voulez
01:09:21dans l'histoire
01:09:22et cet octobre
01:09:23c'est tellement violent
01:09:24et tellement soudain
01:09:25que tout le monde
01:09:25est stupéfié
01:09:26mais pardon
01:09:27il y a 360 millions
01:09:30de chrétiens
01:09:30persécutés dans le monde
01:09:32tous les jours
01:09:33que Dieu
01:09:34ou Satan fait
01:09:34il y a 13 chrétiens
01:09:36qui sont assassinés
01:09:38tous les jours
01:09:39c'est ce que je dis dans mon livre
01:09:405000 parents
01:09:405000 parents
01:09:41dans l'indifférence
01:09:43et dans le silence général
01:09:45au point que
01:09:46le principal syndicat
01:09:48d'éducation nationale
01:09:49n'a qu'un combat
01:09:50se débatiser
01:09:51les fêtes de Noël
01:09:52de la Toussaint
01:09:53et de Pâques
01:09:54dans notre pays
01:09:55en considérant
01:09:56que c'est une grande conquête
01:09:5713 morts
01:09:5913 martyrs chrétiens
01:10:01tous les jours
01:10:01je voulais vous faire écouter
01:10:03ce qu'a dit M. Bensousson
01:10:04tout à l'heure
01:10:04sur le mot génocide
01:10:05et l'utilisation
01:10:07évidemment
01:10:07qui a été faite
01:10:08de ce mot
01:10:08écoutons-le
01:10:09le crime suprême
01:10:12dans les sociétés religieuses
01:10:14c'est la mort de Dieu
01:10:15la mort du fils de Dieu
01:10:16en l'occurrence Jésus
01:10:17dans les sociétés
01:10:19sécularisées
01:10:19c'est la mort de masse
01:10:21d'un autre peuple
01:10:22c'est la meilleure
01:10:23mise en accusation
01:10:24de l'état d'Israël
01:10:25pour mieux le délégitimer
01:10:26pourquoi ?
01:10:27parce que ça vient
01:10:28d'un raisonnement
01:10:29totalement pervers
01:10:31sur le fond
01:10:32et totalement erroné
01:10:32sur le plan historique
01:10:33cet état serait né
01:10:35du génocide
01:10:36non cet état
01:10:36n'est pas né du génocide
01:10:38mais en l'accusant
01:10:39de génocide
01:10:39tous ceux qui propagent
01:10:40cette idée
01:10:41estiment qu'il a perdu
01:10:42sa légitimité
01:10:43donc en clair
01:10:44et c'est ça qui est pervers
01:10:46accuser cet état
01:10:47de génocide
01:10:48c'est pavé le chemin
01:10:49d'un véritable génocide
01:10:51à venir
01:10:51qui consistera demain
01:10:52dans la destruction
01:10:53de cet état
01:10:54parce qu'il ne faut pas
01:10:55hésiter à le dire
01:10:56si demain
01:10:57il y avait destruction
01:10:58de l'état d'Israël
01:10:58il y aurait départ
01:10:59d'une partie de la population
01:11:00et massacre d'une autre
01:11:01et vous pouvez réécouter
01:11:03l'interview qui était
01:11:03vraiment remarquable
01:11:04de monsieur Bensoussan
01:11:05chez Sonia Mabrouk
01:11:06dans ce livre
01:11:07vous ne parlez pas
01:11:07d'Emmanuel Macron
01:11:08si j'en parle un petit peu
01:11:11mais au moment
01:11:12où je l'ai écrit
01:11:14je n'étais pas encore
01:11:16à ce point déçu
01:11:17là maintenant
01:11:19je pourrais enfin
01:11:20un lien frontier
01:11:21qu'est-ce que je voulais
01:11:24que je vous dise
01:11:24depuis le premier jour
01:11:26le lendemain du pogrom
01:11:28on a appelé
01:11:30une énorme coalition
01:11:31contre le Hamas
01:11:32pour l'éradiquer
01:11:33vous avez les nouvelles
01:11:34de cette coalition ?
01:11:37une semaine après
01:11:38on appelait déjà
01:11:39au cessez-le-feu
01:11:40puis après
01:11:40on a eu une espèce
01:11:41de rollercoaster
01:11:42de montagne russe
01:11:43qui font que
01:11:44moi personnellement
01:11:46j'ai été complètement
01:11:47d'abord j'étais perdu
01:11:48je ne comprenais plus rien
01:11:49et puis après
01:11:50j'ai compris que finalement
01:11:51tout ça ce n'était
01:11:52que de la R diplomatie
01:11:53on a brassé beaucoup de vent
01:11:55encore jusqu'à hier
01:11:56j'ai l'impression
01:11:57on les a toutes mises à côté
01:11:59de toute façon
01:11:59mais vous avez
01:12:00pendant ces deux années
01:12:02vous l'avez croisé
01:12:03j'imagine le président
01:12:03et vous avez échangé avec lui
01:12:05et vous avez été
01:12:06comme tout un chacun
01:12:07séduit par ce qu'il nous disait
01:12:09parce que dès qu'on le croise
01:12:10on a l'impression
01:12:11qu'il nous écoute
01:12:13ou il vous écoutait
01:12:14qu'il va pouvoir
01:12:15changer même
01:12:16son avis
01:12:17ou dire autre chose
01:12:18on a ce sentiment
01:12:20qu'on le convainc
01:12:21souvent les interlocuteurs
01:12:22d'Emmanuel Macron
01:12:23disent ça
01:12:24puis à l'arrivée
01:12:25ce n'est pas forcément le cas
01:12:27vous savez
01:12:28j'ai eu la chance
01:12:29de le rencontrer
01:12:29plusieurs fois
01:12:30d'échanger avec lui
01:12:32il est toujours ouvert
01:12:33à la discussion
01:12:33et parfois
01:12:34les discussions sont viriles
01:12:35la dernière fois
01:12:36je crois que c'était
01:12:37le 17 septembre
01:12:38avant qu'il parte
01:12:39pour New York
01:12:39je suis sorti du rendez-vous
01:12:41je suis hyper content
01:12:42je me suis dit
01:12:43ça y est c'est bon
01:12:44il va poser des conditions
01:12:46pour la reconnaissance
01:12:48de l'état palestinien
01:12:49je suis content
01:12:51et voilà
01:12:52mais bon
01:12:52je ne suis qu'un citoyen français
01:12:55c'était le dîner le soir ?
01:12:57non
01:12:58parce qu'il y a eu
01:12:58un dîner le soir
01:12:59où il y avait beaucoup
01:13:00j'ai été invité
01:13:01mais j'ai refusé d'y aller
01:13:02moi je l'ai vu en tête
01:13:02il y a eu un dîner
01:13:04où il y a eu
01:13:05Alain Finkielkraut
01:13:06qui était là ce soir
01:13:07il y avait Maurice Lévy aussi
01:13:08voilà
01:13:09oui
01:13:09Alain Finkielkraut d'ailleurs
01:13:11qui était pour la reconnaissance
01:13:12mais heureusement
01:13:13vous savez
01:13:14Golda Meier disait
01:13:16je suis premier ministre
01:13:17d'un pays
01:13:18qui a 6 millions de présidents
01:13:19donc c'est ce qui fait la force aussi
01:13:21et comment vous expliquez ?
01:13:23est-ce que vous avez une explication
01:13:24sur l'attitude d'Emmanuel Macron ?
01:13:26est-ce que vous avez une grille de lecture ?
01:13:27écoutez
01:13:28non
01:13:29vous l'avez vous ?
01:13:29non
01:13:30bon ben voilà
01:13:30si j'en ai une
01:13:31si si
01:13:31si j'en ai une
01:13:32je pense qu'il a peur
01:13:33mais il a peur
01:13:35il a peur en France
01:13:36de soulèvement
01:13:37d'une certaine partie
01:13:38des français
01:13:40qui sont effectivement
01:13:41d'origine
01:13:43oui
01:13:45qui sont
01:13:46qui sont des musulmans
01:13:47oui je pense qu'il a peur
01:13:48mais dire ça déjà
01:13:49ça sous-entendrait
01:13:50que les musulmans
01:13:51sont antisémites
01:13:52ce qui n'est pas le cas
01:13:53je pense qu'il en a peur
01:13:54je ne dis pas ça
01:13:55je pense qu'il en a peur
01:13:58oui je pense que c'est ça
01:13:58qui le guide
01:13:59les islamistes peut-être
01:14:00mais moi je pense
01:14:01que l'immense majorité
01:14:03la très très grande majorité
01:14:04des musulmans de France
01:14:05ne sont pas antisémites
01:14:07mais entendons
01:14:07nous sommes d'accord
01:14:08mais les minorités actives
01:14:09existent
01:14:10en tout cas
01:14:12il n'y a pas d'autre
01:14:13en fait
01:14:13il n'y a pas d'autre explication
01:14:14si on se dit les choses
01:14:15vous savez
01:14:16quand il y a eu la mort
01:14:17du pauvre petit Naël
01:14:18ou quand on a gagné
01:14:19la coupe d'Europe de football
01:14:20ou le soir de la fête de la musique
01:14:22on a brûlé
01:14:23plus de boutiques
01:14:25et de voitures en France
01:14:26que depuis le début du conflit
01:14:27israélo-palestinien
01:14:29donc franchement
01:14:30moi j'ai trouvé que
01:14:32sur ce sujet là
01:14:33les gens étaient très très très en retrait
01:14:37c'est mon avis
01:14:38oui mais les banlieues
01:14:40ne se sont pas soulevées
01:14:41après le pogrom
01:14:43puisque encore une fois
01:14:44leurs intérêts
01:14:45et leurs codes
01:14:47dans les quartiers
01:14:47ne sont pas du tout politisés
01:14:49en tout cas pas orientés
01:14:50vers le conflit israélo-palestinien
01:14:53mais il y a quand même une part
01:14:54pardon
01:14:54chez les français
01:14:55de culture arabo-musulmane
01:14:56qui est antisémite
01:14:57il y a des sondages
01:14:58qui le prouvent
01:14:5920% d'entre eux
01:15:00estiment de la sympathie
01:15:01expriment pardon
01:15:02de la sympathie
01:15:03pour le Hamas
01:15:0328% d'entre eux
01:15:04qui fréquentent régulièrement
01:15:05les mosquées
01:15:06expriment de la sympathie
01:15:07pour le Hamas
01:15:08et tout à l'heure
01:15:09vous parliez de jeunes
01:15:09et de leur vie existentielle
01:15:11et qui donc s'identifient
01:15:12à un combat
01:15:13moi je crois plutôt
01:15:14qu'il y a une réelle
01:15:15conscience politique
01:15:17qui
01:15:17par la voix de ces jeunes
01:15:19qui estiment
01:15:20pardon
01:15:20que l'islam
01:15:20est une religion
01:15:21des opprimés
01:15:22et que ce conflit
01:15:23entre Israël
01:15:25et la Palestine
01:15:25a suscité
01:15:26l'ire de l'ouma
01:15:27puisque l'ouma
01:15:28la communauté des croyants
01:15:29lorsqu'il y a un conflit
01:15:31entre belligérants musulmans
01:15:32elle ne se prononce pas
01:15:33lorsqu'il y a un conflit
01:15:34entre belligérants
01:15:36non musulmans
01:15:37et bien là évidemment
01:15:38ça suscite
01:15:39ce qu'on a vu
01:15:41de Toronto
01:15:41à Istanbul
01:15:42en passant par Paris
01:15:43l'Angleterre
01:15:43et tout l'Occident
01:15:44donc il y a
01:15:45pardon
01:15:45une convergence des luttes
01:15:47qui a
01:15:48comment dire
01:15:48qui s'est octroyé
01:15:50le droit
01:15:50en raison de ce conflit
01:15:53justement
01:15:54de manifester
01:15:54son antisémitisme
01:15:55Anna Jakubowicz
01:15:56je pensais
01:15:58que vous vouliez réagir
01:15:58bon je rappelle
01:16:00effectivement
01:16:00alors donc
01:16:01j'ai perdu
01:16:01alors
01:16:02mais il y a quand même
01:16:03un succès fou
01:16:03de ce livre
01:16:04donc ça veut aussi dire
01:16:05quelque chose
01:16:06c'est le livre
01:16:07le plus vendu
01:16:07en France
01:16:08ça veut peut-être dire
01:16:11que les gens
01:16:12veulent comprendre
01:16:13aussi
01:16:14il n'y a pas que des juifs
01:16:14français
01:16:15qui l'achètent
01:16:16c'est ça que je veux dire
01:16:17Dieu merci
01:16:18Dieu merci
01:16:19comme vous dites
01:16:19parce que parfois
01:16:20dans les manifestations
01:16:21on a pu regretter
01:16:23que seuls les juifs
01:16:24étaient présents
01:16:25et qu'ils le disaient
01:16:26d'ailleurs
01:16:27vous savez
01:16:27alors moi
01:16:29d'expérience
01:16:31il y a toujours
01:16:31un balancier
01:16:32et je pense
01:16:33que le mouvement
01:16:34du balancier
01:16:34est en train
01:16:35de repartir
01:16:35dans l'autre sens
01:16:36où on est allé
01:16:38trop dans un extrême
01:16:39et les gens
01:16:39commencent à se réveiller
01:16:40quand ils ont vu
01:16:40les images
01:16:41des otages libérés
01:16:42de ces familles
01:16:43ils commencent à comprendre
01:16:44qu'il y a une énorme
01:16:45manipulation médiatique
01:16:46que le Hamas
01:16:47est un mouvement terroriste
01:16:48les gens ne sont pas stupides
01:16:51ils ont été manipulés
01:16:53par ce putain d'algorithme
01:16:55des réseaux sociaux
01:16:55et là
01:16:56j'ai l'impression
01:16:57qu'il y a un réveil
01:16:57et j'espère un sursaut
01:16:58voilà
01:16:59peut-être que je me trompe
01:17:00mais je suis un éternel optimiste
01:17:02mais on a envie
01:17:03de se tromper avec vous
01:17:04ben écoutez
01:17:04Alain
01:17:06juste tout à l'heure
01:17:07vous m'avez posé la question
01:17:08de savoir pour laquelle
01:17:09pour quelle raison
01:17:10je portais toujours mon pin
01:17:11oui
01:17:11exactement
01:17:12j'ai dit que j'enlèverais
01:17:14ce pin
01:17:14le jour où le dernier otage
01:17:15serait rentré
01:17:16j'ai évidemment
01:17:18été rempli
01:17:20de l'émotion
01:17:21hier
01:17:21je reconnais
01:17:23que c'était
01:17:23une joie triste
01:17:25d'une certaine façon
01:17:26parce que tous les otages
01:17:28ne sont pas rentrés
01:17:28voilà
01:17:29et moi je
01:17:30je n'enlèverais ce pins
01:17:31je n'enlèverais ce pins
01:17:33que lorsque
01:17:33le dernier otage
01:17:35mort
01:17:35sera rentré
01:17:37c'est très important
01:17:39pour nous
01:17:39l'état d'Israël
01:17:41d'ailleurs
01:17:41attache la même
01:17:43importance
01:17:43à ces
01:17:44bien sûr
01:17:44à ces enfants morts
01:17:45qu'à ces enfants vivants
01:17:46et peut-être
01:17:47davantage encore
01:17:48et moi
01:17:49tant que le dernier otage
01:17:51ne sera pas rentré
01:17:52que
01:17:52leurs familles
01:17:54auront pu
01:17:55les porter en terre
01:17:56c'est
01:17:56pardon de le dire
01:17:58de cette façon là
01:17:59c'est le dernier kadiche
01:17:59pour moi
01:18:00qui sera le
01:18:01voilà
01:18:02et jusqu'à ce moment là
01:18:03pour moi
01:18:04tous les otages
01:18:05ne seront pas rentrés
01:18:05ceci étant
01:18:06je ne veux pas non plus
01:18:07voilà
01:18:07il y a une joie
01:18:08qui est absolument
01:18:09extraordinaire
01:18:10mais peut-être
01:18:10ce n'est pas
01:18:11qu'une question
01:18:11peut-être que c'est mon côté
01:18:12c'est mon côté
01:18:13Ashkenaz
01:18:13qui fait que
01:18:14ce n'est pas simplement
01:18:15une question
01:18:16pardon
01:18:17de religion
01:18:18juif
01:18:18non non bien sûr
01:18:19c'est-à-dire que
01:18:20la civilisation
01:18:21considère
01:18:22que le corps
01:18:23doit revenir
01:18:24depuis les
01:18:25même les
01:18:25Antigone
01:18:26Sumaïa
01:18:27nous rappelle les titres
01:18:28à 10h31
01:18:30et nous allons terminer
01:18:31avec Arthur
01:18:31cette émission
01:18:32à quelques minutes
01:18:37maintenant du premier
01:18:38conseil des ministres
01:18:39du nouveau gouvernement
01:18:41on en sait un peu plus
01:18:42sur le projet de budget
01:18:43que va présenter
01:18:44Sébastien Lecornu
01:18:45la contribution
01:18:46sur les hauts revenus
01:18:47devrait être prolongée
01:18:48d'un an
01:18:49reconduction partielle
01:18:50de la contribution
01:18:51exceptionnelle
01:18:52sur les bénéfices
01:18:53des grandes entreprises
01:18:54autre point clé
01:18:55mais qui pour leur reste
01:18:56inconnu
01:18:57la réforme des retraites
01:18:58point crucial
01:18:59pour éviter
01:18:59la censure du PS
01:19:01et justement
01:19:02le prix Nobel d'économie
01:19:04Philippe Aguillon
01:19:04appelle à un accord
01:19:06entre le gouvernement
01:19:07Lecornu II
01:19:07et le parti socialiste
01:19:09sur une suspension
01:19:10de la réforme des retraites
01:19:11pour dit-il éviter
01:19:12le danger de l'arrivée
01:19:14du Rassemblement National
01:19:15au pouvoir
01:19:15et puis Donald Trump
01:19:17va recevoir
01:19:18Vladimir Zelensky
01:19:19vendredi à la Maison Blanche
01:19:21le président ukrainien
01:19:22a annoncé vouloir
01:19:23discuter d'une série
01:19:24de mesures
01:19:25avec son homologue américain
01:19:27au coeur des discussions
01:19:28la défense antiaérienne
01:19:30et des rencontres
01:19:30avec des entreprises
01:19:31du secteur de l'énergie
01:19:33Merci Somaïa
01:19:34Arthur était avec nous ce matin
01:19:36ce titre d'ailleurs
01:19:37vous vous rappelez
01:19:38que c'est un message
01:19:40d'une jeune femme
01:19:41qui s'appelle
01:19:41Émilie Moati
01:19:42qui vous appelle
01:19:43Oui
01:19:44en fait
01:19:45Émilie Moati
01:19:46c'est l'épouse
01:19:48de l'ancien ambassadeur
01:19:49Daniel Chek
01:19:50et c'est elle
01:19:52qui est en charge
01:19:53du forum des otages
01:19:54et avec elle
01:19:54je suis en contact
01:19:55depuis deux ans
01:19:55puisque nous avons fait venir
01:19:56beaucoup beaucoup d'otages
01:19:57en France
01:19:58pour leur faire rencontrer
01:19:58à la fois la presse
01:19:59et les pouvoirs publics
01:20:01et un jour elle m'appelle
01:20:01et elle me dit
01:20:02on avait fait venir à Paris
01:20:04pendant quelques jours
01:20:04une famille de bédouins
01:20:05pour montrer aussi
01:20:07qu'il n'y avait pas que des juifs
01:20:08qui avaient été pris en otage
01:20:09il y avait aussi des musulmans
01:20:10pour montrer aussi
01:20:11mais c'est ça aussi
01:20:12l'universalisme
01:20:13de notre peuple
01:20:15c'est-à-dire se dire
01:20:16que nous
01:20:16on attache de la même manière
01:20:18de l'importance
01:20:19à un bédouin enlevé
01:20:21qu'à un israélien enlevé
01:20:22et donc on voulait les faire venir
01:20:24bon personne n'a voulu les recevoir
01:20:25mais comme toujours
01:20:26et le soir de leur retour en Israël
01:20:29deux heures avant de partir
01:20:30à l'aéroport
01:20:30il est descendu
01:20:31il ne parle pas un mot
01:20:32ni de français ni d'anglais
01:20:34il a son kéfier
01:20:35comme ça
01:20:36le visage buriné
01:20:37et il descend
01:20:38jeter des bonbons
01:20:38pour ses sept ou huit petits enfants
01:20:40et on le perd
01:20:41il remonte par
01:20:43et on se met à chercher
01:20:45un bédouin dans Paris
01:20:46et on se dit
01:20:47comment faire
01:20:48donc on l'appelle
01:20:49sur son portable
01:20:49on lui dit
01:20:50mets-toi sur au parleur
01:20:51tu dis help
01:20:52tu vas voir quelqu'un
01:20:53tu lui donnes le téléphone
01:20:54et il nous donnera
01:20:55l'adresse où tu es
01:20:56et un bédouin
01:20:57alors que la nuit tombe dans Paris
01:20:58avec un kéfier
01:20:59qui crie help
01:21:00les gens partaient en courant
01:21:02et je lui disais
01:21:04mais alors rentre dans cet établissement
01:21:05ils me disent
01:21:06je ne peux pas
01:21:06c'est un bar
01:21:07parce qu'il y a de l'alcool
01:21:09et finalement
01:21:10il y a un jeune homme
01:21:11qui s'est arrêté
01:21:12qui a pris le téléphone
01:21:13qui nous a donné l'adresse
01:21:14et qui est resté avec lui
01:21:15jusqu'à ce que nous arrivions
01:21:16et alors c'est triste
01:21:19parce qu'il est rentré
01:21:19une semaine après
01:21:20on a découvert que son frère
01:21:21et son neveu étaient morts
01:21:22j'ai perdu un bédouin
01:21:24dans Paris
01:21:24aux éditions Grasset
01:21:25c'est un livre très tendre
01:21:27où vous parlez beaucoup
01:21:28de votre épouse
01:21:29et de vos enfants
01:21:30et de votre mère
01:21:31aussi qu'on salue
01:21:33parce que je sais
01:21:34qu'elle nous écoute
01:21:35elle regarde
01:21:38mais voilà
01:21:39elle regarde surtout
01:21:40les images on va dire
01:21:41bon merci en tout cas
01:21:43et il y a beaucoup de
01:21:44et puis bravo
01:21:45quoi bravo
01:21:46je ne sais pas si c'est le mot
01:21:47d'ailleurs
01:21:47je ne pense pas
01:21:48mais ce combat
01:21:49cet engagement
01:21:51qui a été le vôtre
01:21:52qui a changé
01:21:53votre vie
01:21:55et changé sans doute
01:21:56le regard
01:21:56qu'ont les gens
01:21:57évidemment sur vous
01:21:59et tous ceux
01:22:00qui le lisent
01:22:01vraiment
01:22:01sont en ressorte
01:22:03avec beaucoup d'émotion
01:22:05et de gravité aussi
01:22:07et c'est
01:22:07c'est vraiment un livre
01:22:08me semble-t-il
01:22:09qu'il faut lire
01:22:09en tout cas
01:22:10c'est le livre
01:22:10que j'ai préféré
01:22:11de tous les livres
01:22:12que j'ai lu
01:22:12depuis cette rentrée
01:22:14il est 10h34
01:22:17monsieur Morandini
01:22:18ça va être à vous
01:22:19et on va poursuivre
01:22:20votre conversation
01:22:20puisqu'on va aller
01:22:21en direct en Israël
01:22:22parce qu'on va parler
01:22:23d'un thème
01:22:24qui est assez peu abordé
01:22:25dans les médias aujourd'hui
01:22:25c'est effectivement
01:22:26les corps qui n'ont pas
01:22:27été rendus
01:22:27parce qu'hier
01:22:28il y a simplement
01:22:294 corps
01:22:29qui ont été rendus
01:22:30on aura l'occasion
01:22:31d'y revenir
01:22:32parce que voilà
01:22:32c'est pas encore
01:22:34une satisfaction complète
01:22:35en Israël
01:22:36et puis on parlera
01:22:37en France
01:22:37d'un autre sujet
01:22:38c'est l'hommage
01:22:39au professeur assassiné
01:22:40qui a été rendu
01:22:41à 10h
01:22:42aujourd'hui
01:22:43dans les écoles
01:22:44de façon
01:22:44quasi inaudible
01:22:46c'est à dire
01:22:47que personne n'en a parlé
01:22:48ça a été décidé
01:22:49au dernier moment
01:22:50les profs sont assez furax
01:22:51d'ailleurs
01:22:51que ça leur a été
01:22:53décidé au dernier moment
01:22:54donc on va avoir
01:22:55l'occasion d'y revenir
01:22:55tout à l'heure
01:22:56dans l'émission
01:22:57et parler évidemment
01:22:58des femmes
01:22:58qui sont mortes
01:22:59et qui ne sont pas revenus
01:23:01parce que
01:23:02effectivement
01:23:03c'est abominable
01:23:05je dois remercier
01:23:06Françoise Doux
01:23:08qui est venue avec vous
01:23:09et qu'on suit
01:23:11depuis de nombreuses années
01:23:12qui est là
01:23:12Françoise
01:23:13donc merci
01:23:14bien sûr
01:23:14et puis
01:23:15Jean-Marc
01:23:16dans une seconde
01:23:18merci une nouvelle fois
01:23:19vraiment Arthur
01:23:20d'être venu
01:23:21sur notre plateau
01:23:22Jean-Marc
01:23:23dans une seconde
01:23:24merci une nouvelle fois
01:23:27merci une nouvelle fois
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