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  • il y a 9 heures
Il fait partie des six ministres mis au ban de LR pour avoir bravé les consignes du parti en entrant au gouvernement. Aujourd'hui tenant de la ligne Wauquiez et fervent opposant à la ligne Retailleau, il est à la tête du ministère de la Ville et du Logement. Vincent Jeanbrun est l'invité de RTL Matin pour sa première prise de parole depuis sa nomination.

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Transcription
00:00Il fait partie des six ministres LR bannis de leur parti, en charge du portefeuille de la ville et du logement.
00:04C'est la toute première fois qu'il prend la parole depuis sa nomination.
00:07Vincent Jambrun est l'invité d'RTL Matin. Bonjour et bienvenue sur RTL, Vincent Jambrun.
00:11Pour qui dansez-vous, Vincent Jambrun ?
00:13Pour ma femme uniquement.
00:14D'accord, non mais où se situe votre, je parlais de politique, où se situe votre loyauté politique ?
00:18Parce que vous êtes un ministre LR, dans un gouvernement auquel LR a décidé de ne pas participer,
00:23ce qui vous vaut, pardon, depuis hier soir, d'être suspendu de votre parti.
00:27Waouh ! Il faut suivre, hein ?
00:29Oui, je pense que pour les Français qui nous regardent, et qui, je pense d'ailleurs, n'en ont pas grand-chose à faire,
00:33c'est bien compliqué à comprendre.
00:35Moi, ma loyauté, mon parcours, il a toujours été à des valeurs,
00:39des valeurs que j'ai toujours retrouvées comme étant défendu par la grande famille de la droite,
00:43l'UMP à l'époque, les Républicains depuis.
00:46Et puis, aujourd'hui, ma loyauté, elle va d'abord et avant tout à la France.
00:51Et c'est pour ça que j'ai accepté de rejoindre le gouvernement de Sébastien Lecornu.
00:53C'est pour travailler, faire en sorte que des choses bougent, sur le logement, sur la ville, on va en parler.
00:58Oui, bien sûr.
00:58Et, de manière générale, moi, j'ai été député il y a un an, j'ai fait un mandat d'à peine un an,
01:03et je l'ai fait au sein d'un groupe, la droite républicaine, présidée par Laurent Wauquiez,
01:06où je me suis senti très bien, très à l'aise, parce qu'on y défendait les valeurs dans lesquelles j'ai toujours cru,
01:11c'est-à-dire les valeurs d'une droite sociale, d'une droite qui défend le travail,
01:15qui veut que la méritocratie fonctionne dans ce pays,
01:19qui veut protéger les Français.
01:20Mais, il y a trois semaines, vous étiez encore député, on est d'accord, député LR.
01:23Vous êtes au gouvernement en étant LR, même si vous êtes suspendu, vous gardez vos convictions.
01:29Hier soir, vote du volet recette du budget, les députés LR votent contre, donc votent contre vous.
01:36Non, parce que vous...
01:37Alors non, ça peut paraître un peu technique, mais vous le savez,
01:41la Commission, elle a permis à chaque groupe de s'exprimer.
01:43La Commission a examiné des tonnes et des tonnes et des tonnes d'amendements.
01:47Et parfois, il y a eu quelques aberrations, notamment parce qu'avec la configuration qui est celle de cette Assemblée,
01:52quand vous avez la LFI qui vote avec le Rassemblement national,
01:56eh bien, leurs amendements passent.
01:58Et il y a quelques dingueries qui sont passées, enfin, il faut regarder dans le détail,
02:01mais il y a des choses assez folles.
02:02Et donc, dans ces cas-là, pour ne pas recevoir au sein de l'hémicycle de l'Assemblée nationale
02:08le budget avec les amendements complètement dingos,
02:11eh bien, dans ce cas-là, on vote contre le budget en commission,
02:15ce qui fait que c'est la copie d'origine, la copie d'origine, donc celle du gouvernement,
02:18qui arrive dans l'hémicycle.
02:20Copie d'origine, vous me permettez de le rappeler,
02:22qu'est bien une copie qui permet d'être un point de départ.
02:26Et ensuite, on va l'améliorer tous ensemble.
02:28Est-ce que vous êtes solidaire à la vie et à la mort de ce gouvernement ?
02:31Je pense que, à la vie et à la mort, ce n'est pas le sujet.
02:35Vous comprenez le sens.
02:36Le sujet, c'est, est-ce qu'on peut encore être utile pour les Français
02:40et être un pilier de stabilité ?
02:43La stabilité, ce n'est pas la stabilité sur le principe Thomas Soto.
02:47La stabilité, elle est importante parce qu'elle protège les Français.
02:49Ça ne veut pas dire stabilité et pas de débat démocratique.
02:53Le débat démocratique, il va avoir lieu dans l'hémicycle.
02:56Et Sébastien Lecornu, en renonçant courageusement au 49-3,
02:58va permettre à chaque formation politique de s'exprimer.
03:01Donc le débat, il va avoir lieu.
03:02Et en plus, on se rapproche quand même de plus en plus de la présidentielle.
03:05Donc de toute façon, on va pouvoir débattre.
03:06On va pouvoir débattre.
03:09Mais il faut aussi qu'il y ait des gens qui soient à la manœuvre.
03:11Moi, j'arrive dans le portefeuille du logement et de la politique de la ville,
03:14je vois qu'énormément de choses étaient suspendues
03:16et n'avançaient pas, tout simplement parce qu'il n'y avait plus de pilote.
03:19Donc c'est important qu'il y ait un gouvernement à la tâche
03:21qui soit déconnecté des débats partisans et politiciens,
03:25déconnecté de l'élection présidentielle.
03:27Nous, on travaille et les formations politiques...
03:28Mais pas forcément déconnecté des convictions des uns et des autres.
03:30Le 13 janvier dernier, vous disiez suspendre la réforme des retraites,
03:33c'est sauter dans l'inconnu.
03:34Là, vous l'acceptez, du coup ?
03:36Écoutez, encore une fois, ce qui a été très clair, c'est de dire
03:38qu'il faut la remettre au débat.
03:40Ce matin, on aura un conseil des ministres.
03:42Le Premier ministre, conformément à ses engagements, va dire
03:44« Ok, de toute façon, elle n'était pas parfaite,
03:47elle ne faisait pas l'unanimité, cette réforme des retraites. »
03:49Ce qu'il faisait l'unanimité, c'est qu'il faut sauver notre régime des retraites.
03:52Donc trouver le moyen de le financer.
03:55Là, ce que propose le Premier ministre, c'est de dire
03:56« Ok, on suspend le temps de trouver la bonne réforme des retraites
04:00qui est soutenue majoritairement par l'Assemblée nationale
04:04et probablement par les prochaines formations politiques. »
04:07Donc moi, je n'ai en rien à renier mes convictions.
04:09Je veux qu'on sauve notre régime des retraites.
04:11Pour ça, il faut faire des économies.
04:12Et si on ne touche pas à l'âge, on devra toucher aux pensions,
04:16ce qui serait évidemment impensable.
04:19Donc il faut qu'on trouve une solution.
04:20Ce qui n'empêche qu'on ne peut la rendre plus juste, cette réforme des retraites.
04:22Bon, venons-en à votre portefeuille.
04:24Le logement et la ville.
04:25Le logement, comment va le marché immobilier aujourd'hui ?
04:27Catastrophique.
04:28Catastrophique ?
04:28Catastrophique.
04:29Et quand je vous dis ça,
04:31on n'est pas en train de pleurer sur le sort de quelques promoteurs immobiliers.
04:34Ce n'est pas ça le sujet.
04:35Le sujet, c'est qu'il y a des Français, des Françaises, des familles,
04:38des étudiants, des jeunes actifs qui n'arrivent plus à se loger.
04:41Faute de logement sur le marché.
04:43Et ceux qui arrivent à se loger...
04:44Il en manque combien ?
04:45Une quantité astronomique.
04:46On parle de presque d'un million.
04:47Vous avez, de fait, des familles qui, parce qu'elles ne trouvent plus dans le marché classique,
04:54vont taper à la porte du logement social.
04:56Des familles qui ont le droit, mais qui, avant, n'auraient pas été tapées à la porte du logement social.
05:00Et puis, vous avez des familles qui vont réussir à se loger.
05:02Mais à quel prix ?
05:03C'est-à-dire avec la part de la dépense pour se loger qui explose.
05:08Donc, ce n'est absolument pas tenable.
05:10Et c'est clairement la mission que m'a confiée Sébastien Le Cordu,
05:13à savoir lancer un plan d'urgence pour le logement.
05:16Ça passe par quoi ?
05:17Ça passe par une partie des mesures fiscales.
05:19Et dès aujourd'hui, il y aura un amendement du gouvernement que je déposerai
05:21pour qu'on puisse, conformément à ce qui a été travaillé par des parlementaires,
05:25je pense notamment au rapport de Michael Causson et Marc-Philippe Dorès,
05:29pour faire en sorte de vraiment lancer un appel d'air très fort.
05:32Et puis, plus globalement, on va simplifier
05:34et on va essayer de faire en sorte que le logement soit gagnant
05:37pour tous et partout sur le territoire.
05:38Ça veut dire quoi ?
05:39Parce que plan d'urgence, quand ?
05:40Pour janvier ? Pour le mois prochain ?
05:41Là, tout de suite, dans le budget.
05:42Là, maintenant, dans le budget.
05:44C'est fondamental.
05:44Et d'ailleurs...
05:45Et c'est quoi ?
05:45Ça va prévoir des constructions d'urgence ?
05:46Ça va prévoir quoi ?
05:47Ça va prévoir de permettre aux investisseurs,
05:49c'est-à-dire aux particuliers,
05:50de retrouver un intérêt et une attractivité
05:53dans le fait d'investir dans la pierre.
05:55C'est gagnant-gagnant pour tout le monde.
05:57Donc, avec des exonérations fiscales ?
05:58Exactement.
05:59C'est gagnant pour le petit propriétaire,
06:00celui qui a son petit bas de laine,
06:01qui jusqu'ici ne savait pas s'il fallait le mettre dans la pierre ou pas,
06:04et qui va retrouver une rentabilité à le mettre dans la pierre.
06:06C'est gagnant pour les locataires,
06:07parce qu'il y aura plus d'offres de logement.
06:09On estime que la toute première formule,
06:11qui sera probablement amendée par le Parlement,
06:14on peut pousser jusqu'à 40 000 logements nouveaux.
06:17Donc, c'est important.
06:19C'est-à-dire que les locataires ayant plus d'offres
06:20paieront moins cher.
06:22On peut aussi, et ce sera dans le débat parlementaire,
06:24réfléchir à des plafonnements de loyers dans certains cas.
06:27Et puis, c'est gagnant aussi,
06:28parce que moi, je souhaite porter quelque chose
06:29pour le logement neuf,
06:30mais aussi pour l'ancien,
06:32pour qu'on puisse faire de la rénovation,
06:34parce que dans nos territoires,
06:35notamment dans les villages...
06:36Vous l'avez chiffré déjà, ce plan, ou pas ?
06:37Écoutez, avec Bercy,
06:39on a travaillé à la première formule,
06:40mais vous l'avez bien compris
06:41qu'avec la configuration du Parlement actuel,
06:43ce qui compte,
06:44ce n'est pas uniquement la volonté du ministre,
06:46c'est le débat qu'on va avoir avec les parlementaires.
06:49Et c'est ce qui sortira du débat parlementaire
06:51qu'il faudra chiffrer.
06:52Ce qui est sûr, c'est que le logement,
06:54c'est bien sûr des dépenses,
06:55mais c'est aussi des recettes.
06:56L'économie du logement va bien,
06:58c'est l'économie du bâtiment qui va bien,
06:59et c'est des recettes pour l'État.
07:00J'ai une question très concrète.
07:06Est-ce que vous soutenez ?
07:09Est-ce que le gouvernement soutient cet amendement ?
07:11Non, je pense qu'au contraire,
07:12il faut qu'on fluidifie les choses,
07:14et que, encore une fois,
07:15celui qui investit doit pouvoir y trouver une rentabilité.
07:19Sinon, les Français, les petits épargnants,
07:21qu'est-ce qu'ils vont faire ?
07:22Ils vont épargner dans des produits financiers,
07:24d'assurance-vie ou autre,
07:26et ça ne relâchera pas le logement,
07:28donc les Français n'arriveront pas à se loger.
07:29Et vous savez, quand les Français n'arrivent plus à se loger,
07:31c'est la crise, c'est la colère, c'est l'injustice,
07:34et c'est les populistes qui gagnent
07:35et qui ramassent à la fin.
07:36J'ai encore beaucoup de questions,
07:37il ne nous reste pas beaucoup de temps.
07:38Fin juin, vous étiez alors député,
07:40et vous présentiez votre plan pour les banlieues.
07:41Vous disiez vouloir mettre fin au logement social à vie.
07:44Le ministre Jean Brun est-il d'accord avec le député Jean Brun ?
07:46Est-ce que ça va se faire, ça,
07:47la fin du logement social à vie ?
07:48On a une première priorité,
07:49c'est celle de passer un budget,
07:51et de relancer le logement.
07:52Quand on relance le logement privé,
07:53d'ailleurs, on relance aussi le logement HLM,
07:55parce que les deux sont liés.
07:57Moi, je n'ai rien perdu de mes convictions.
07:59Et donc, évidemment, je vais porter ce combat-là,
08:01parce qu'en fait, c'est injuste.
08:02Donc, c'est un combat gouvernemental, aujourd'hui ?
08:03En tout cas, c'est une conviction personnelle,
08:05et j'essaierai d'emporter l'adhésion gouvernementale.
08:07Mais il faut imaginer qu'aujourd'hui,
08:09vous avez des familles
08:09dont la grand-mère fait hériter à son petit-fils
08:12son logement social.
08:14C'est incompréhensible.
08:15Quand à côté de ça, vous avez des mères
08:17qui travaillent et qui élèvent leurs enfants
08:18qui n'arrivent pas à se loger dans le logement social.
08:19Il n'y a pas de timbreillé pour ces mesures-là.
08:21C'est pas encore...
08:21Il faut être modeste.
08:23D'accord.
08:23Il n'y a pas de majorité.
08:25Et on a un gouvernement
08:27qui a déjà un défi considérable,
08:28c'est de réussir à doter la France d'un budget.
08:31Mais par contre,
08:32ces combats-là, cette conviction-là,
08:33je l'ai et je la défendrai,
08:35quelle que soit ma place, jusqu'au bout.
08:36Vous avez entendu que votre nomination
08:37a été accompagnée de critiques
08:39puisqu'une enquête vous concernant est en cours
08:40car vous auriez attribué deux logements
08:42appartenant au syndicat funéraire
08:43que vous présidiez,
08:44à votre directeur et à votre chef de cabinet
08:45à des tarifs très en dessous du marché.
08:48Ça la fout mal, non ?
08:49Écoutez, moi je suis très clair dans ces affaires.
08:52Il s'agit de deux logements de fonction.
08:53Vous étiez éligible à ces logements ?
08:55Ce sont des logements de fonction.
08:57J'ai lu de tout, des HLM, etc.
08:59Ce sont des logements de fonction.
09:00Ce qui était toujours pratiqué.
09:02Et de toute façon,
09:04j'ai lu dans la presse comme vous
09:05qu'il y avait une enquête ouverte.
09:06À cette heure, je n'ai jamais été contacté.
09:08Donc je ne sais même pas.
09:09Je n'ai même pas cette confirmation.
09:11Donc évidemment, tout est ouvert.
09:12Tout est au grand jour.
09:14Et pour vous, il n'y a pas de problème de droit en tout cas ?
09:16Écoutez, je vous confirme
09:18qu'il n'y a pas de problème de droit.
09:19Vincent Jean-Brun,
09:20les Français ont fait votre connaissance
09:21lors des émeutes de l'été 2023
09:22après la mort de Naël
09:23quand votre domicile avait été attaqué
09:25à la voiture Bélier
09:26en présence ce soir-là
09:27de votre épouse et de vos enfants.
09:29Les messages de fermeté politique
09:30s'étaient succédés à l'époque.
09:32Ceux qui ont fait ça
09:33allaient voir ce qu'ils allaient voir.
09:34C'est donc il y a plus de deux ans maintenant.
09:36Il n'y a toujours pas eu d'interpellation
09:37aujourd'hui dans cette affaire ?
09:38Toujours pas.
09:39Mais comment vous l'expliquez ?
09:40Ce n'est pas à moi de l'expliquer
09:41mais en tout cas,
09:43l'attente, elle est très forte, évidemment.
09:46Mais au-delà de mon cas personnel,
09:47elle est très forte
09:48pour tous ceux qui ont vécu
09:49il y a deux ans
09:50des scènes terribles,
09:52des dégradations terribles.
09:53On a eu Darman,
09:54on a eu Retailleau,
09:55on a eu des déclarations plus fortes.
09:56On n'est pas capable
09:57d'aller trouver
09:58deux, trois ou quatre personnes
09:59qui ont balancé une voiture
10:00dans la maison du maire ?
10:03Écoutez, je pense que
10:05si c'était si facile,
10:06il l'aurait trouvé
10:07parce que je suis affirmatif
10:09quand je vous dis
10:09que les forces de police,
10:10tous ceux que j'ai pu rencontrer,
10:12tous ceux qui sont en première ligne,
10:13les équipes d'enquête,
10:14ont été présentes,
10:16ont été mobilisés
10:16et ont fait le maximum.
10:18Après, je pense que,
10:19et je l'ai souvent dit,
10:19le cadre légal
10:20qui leur permet
10:21leurs investigations
10:22pourrait être
10:23considérablement renforcé.
10:25Vous avez des pays
10:26qui sont des démocraties
10:26où notamment,
10:27on peut aller fouiller
10:28dans les téléphones à distance
10:29de manière beaucoup plus facile
10:30qu'on ne le fait aujourd'hui.
10:31Donc évidemment,
10:32c'est dur.
10:32Vous m'interrogez,
10:33moi et ma famille
10:35et ma femme particulièrement,
10:36on se dit,
10:36mais comment c'est possible
10:37qu'il ne soit pas encore attrapé
10:39et traduit devant la justice ?
10:40Ça n'empêche
10:40qu'il ne faut pas tout mélanger
10:42et en général,
10:43les policiers font leur maximum
10:44dans un cadre légal
10:45qu'il leur est donné.
10:46Peut-être qu'il faut changer
10:47le cadre légal.
10:47Il faut peut-être revoir,
10:48on l'entend.
10:48Merci Vincent Jean-Brun
10:49d'être venu ce matin sur Internet.
10:50Restez avec vous
10:51puisque Philippe Cavrivière
10:52nous rejoint tout de suite.
10:52Voilà.
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