Sébastien Lecornu a ouvert vendredi 24 octobre à l'Assemblée les débats sur le budget de l'État, alors que le PS exige davantage de justice fiscale, et menace dans le cas contraire de faire tomber le gouvernement. Le Premier ministre a reconnu devant les députés un budget "imparfait" et a appelé à "ne pas compromettre l'avenir du pays".
00:00Pas d'examen budgétaire aujourd'hui, alors certains députés troquent les bancs de l'Assemblée pour les allées du marché.
00:11Car l'olive déambule en terrain connu à Poissy, l'occasion d'évoquer avec les habitants le sujet du moment.
00:18Tu as entendu un petit peu ce qui se passait au niveau du gouvernement et au niveau du budget ?
00:22Oui, oui, tout à fait.
00:22Est-ce que tu en penses ?
00:23Je suis très inquiet un petit peu quand même.
00:26Le premier message qu'on doit envoyer, d'abord c'est un message de responsabilité avec les représentants de l'Assemblée nationale.
00:33Nous sommes des élus de la nation, des porte-parole de notre circonscription et donc faire preuve de responsabilité et donc d'apporter un budget à la France.
00:40Et le calendrier budgétaire est déjà lancé, mais avec la multiplication des amendements, les discussions ont pris du retard.
00:47Ça fait un jour et demi qu'on débat, on a discuté de 150 amendements, soit à peine 5% de l'intégralité des amendements.
00:56Résultat, la ministre des Comptes publics l'a annoncé hier.
01:00Les mesures sur la fiscalité des hauts patrimoines n'arriveront pas avant mercredi dans l'hémicycle.
01:05Et sans avancer sur une taxe type Zuckmann, les socialistes menacent.
01:09À la fin de cette semaine, nous saurons si nous allons à la dissolution ou pas.
01:13Les discussions reprendront dès demain à l'Assemblée.
01:16Le vote sur le volet recette du budget doit se tenir le 4 novembre prochain.
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