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  • il y a 2 mois
Sébastien Lecornu a ouvert vendredi 24 octobre à l'Assemblée les débats sur le budget de l'État, alors que le PS exige davantage de justice fiscale, et menace dans le cas contraire de faire tomber le gouvernement. Le Premier ministre a reconnu devant les députés un budget "imparfait" et a appelé à "ne pas compromettre l'avenir du pays".

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Transcription
00:00C'est l'heure du duel du dimanche qui oppose ce soir Prisca Thévenot et Alexis Corbière.
00:05Ils viennent de me rejoindre. Bonsoir à tous les deux.
00:08Bonsoir Prisca Thévenot. Vous êtes député Ensemble pour la République.
00:12C'est le groupe du parti Renaissance, effectivement, à l'Assemblée Nationale.
00:15Alexis Corbière, bonsoir. Merci d'être avec nous.
00:17Vous êtes député du groupe Écologiste et Social, ancien membre de la France Insoumise, fondateur du mouvement L'Après.
00:22On va rentrer, bien sûr, dans le duel, le même match du budget qui s'est engagé à l'Assemblée Nationale.
00:29On l'a vu il y a quelques heures, tout le week-end, ça a continué.
00:32Mais d'abord, un mot à chacun, on le disait, sur ce qui a été l'information du jour.
00:36Deux hommes, deux suspects qui ont été interpellés ce matin, enfin hier soir plus précisément,
00:40et qui sont toujours en garde à vue, on le disait à la brigade de répression du banditisme,
00:44deux hommes suspectés d'avoir participé au casse du siècle il y a sept jours au Musée du Louvre.
00:49Il y a l'enquête, on voit, se poursuit, avance.
00:52Espérons que nous allons très vite avoir des réponses sur où sont les joyaux de la Couronne, pardonnez-moi de ce terme,
00:58mais effectivement d'un trésor national.
01:00Comment vous voyez les choses ? Est-ce que vous dites, l'image de la France est restaurée, Alexis Corbière ?
01:05Déjà, quand la police a les moyens, elle travaille vite, elle travaille bien.
01:08Il faut féliciter ceux qui ont réussi à interpeller déjà ces deux personnes.
01:13Mais c'est souvent dans le quotidien des Français un problème de moyens aussi,
01:16qui fait que quand ils portent plainte, il n'y a pas de réponse.
01:18Et là, quand on met... parce qu'il y avait une cause nationale, si je puis dire.
01:21Après, dans cette affaire, pourquoi ça a été si spectaculaire ?
01:24Parce qu'on est un pays déjà chargé d'histoire, les musées nationaux, le Louvre, c'est la Révolution française
01:28qui décide de transformer le musée du Louvre, le Château Royal, en musée,
01:33de faire en sorte que ce patrimoine qui appartenait à quelques-uns soit montré à tous.
01:36Donc quand on vole quelques objets, on nous les vole à tous.
01:39Et puis il y avait la facilité d'apparence du vol qui a donné l'impression de...
01:43Eh, mais comment ça se fait qu'en vérité...
01:46Et là, on a un débat aussi sur des moments un peu de réduction de moyens.
01:49Parce que moi, je me souviens qu'au mois de juin, j'étais allé soutenir les personnels de salariés,
01:53les enregistrements syndicales du Louvre qui disaient
01:55« Attention, on a moins de moyens, nos conditions de travail se détériorent. »
01:57Et aussi, ils pointaient un peu la sécurité.
02:00Donc il y a tout ça qui fait que dans cette affaire, c'est intéressant,
02:02ce n'est pas seulement une enquête policière, ça l'est,
02:04mais c'est aussi une certaine idée de nos services publics, des musées, de notre histoire.
02:09Donc voilà.
02:10C'est une bonne nouvelle, ça veut dire que sur le budget qui est en cours
02:13et les débats qui vont arriver, je suis sûre qu'on va pouvoir compter sur vous
02:15pour avoir plus de moyens pour la justice, la police et les forces de sécurité.
02:20Oui, allez-y.
02:21Non, mais c'est toujours pris ce qu'à tel m'amuser.
02:23Moi, je suis pas là pour vous amuser.
02:25Parce que dans le budget, il y a une baisse, notamment pour la culture.
02:27Il y a 200 millions de moins pour le budget culture.
02:29Mais vous, la sécurité aussi, vous venez de le dire.
02:31Moi, je suis contente, on a peut-être un terrain d'entente.
02:33Réjouissez-vous, tant mieux.
02:35Non, mais qu'est-ce que je voulais que je vous dise ?
02:36Elle dit un terrain d'entente.
02:37Tiens, il y a un compromis qui est possible ou pas ?
02:38On voit que depuis vendredi, effectivement, le débat budgétaire s'est engagé dans l'hémicycle.
02:43On a l'impression que c'est quand même la foire aux amendements, comme on le disait.
02:46La faute à qui ?
02:47La faute à vous, la gauche, ou à vous, finalement ?
02:50Si je veux dire le gouvernement, ou en tout cas la coalition qui le soutient,
02:53le groupe Ensemble pour la République.
02:55La faute à qui ?
02:55Ce qu'on voit à l'Assemblée nationale.
02:57Attendez, on ne peut pas, je me permets, Alexis Corbière,
02:59mais on ne peut pas reprocher au Parlement de débattre, de poser des amendements.
03:04Il y a quand même une liberté parlementaire qui est grande
03:06et qui est en plus, d'autant plus voulu par le Premier ministre,
03:08qui appelle à ce débat-là, puisqu'il a refusé de se servir du 49-3.
03:13On ne peut pas aujourd'hui dire les parlementaires parlementent
03:16et essaient de mettre en place un budget.
03:18Je veux dire, il faut savoir ce qu'on veut au bout d'un moment.
03:20Pour le coup, je suis plutôt d'accord avec cette manière de présenter les choses.
03:23Moi, j'en ai assez de l'anti-parlementarisme.
03:25Pas parce que je suis visé, moi je suis prof, demain je ne serai peut-être pas député,
03:28mais je vois bien qu'il y a une idée que toutes les formes de démocratie parlementaire
03:32ne servent plus à rien, il faut peut-être une solution autoritaire.
03:34Donc nous sommes là pour ça, nous allons discuter du budget.
03:38C'est la raison d'être même des députés.
03:40Il y a 3000 amendements qui sont sur la table.
03:42C'est beaucoup, mais après tout, nous parlons d'une chose fondamentale,
03:45à savoir quel est notre budget.
03:47Là où j'ai un désaccord avec Mme Thévenot, c'est que nous arrivons à une situation,
03:50après qu'on nous expliquait depuis 2017,
03:52que vraiment on avait affaire aux meilleurs en matière d'économique,
03:55que M. Macron était un petit génie de la finance, etc.
03:57Nous sommes en difficulté.
03:59Alors, à partir de là, qu'est-ce qu'on fait ?
04:01Il y a deux grandes écoles intellectuelles.
04:03Ceux qui disent qu'il va falloir faire un effort collectif, messieurs, dames,
04:06et puis les retraités, les gens âgés, ceux qui sont en grande maladie,
04:10vous allez payer plus cher vos médicaments.
04:12Je refuse cette voie.
04:13C'est quand même, en gros, ce qui cadre ce budget,
04:16et ceux qui considèrent comme moi,
04:18que aussi une des conséquences des politiques qui ont été menées depuis 2017,
04:21c'est que nous avons un phénomène nouveau
04:22d'une accumulation de richesses entre les mains de quelques-uns.
04:25Et il faudrait, puisqu'il faut faire un effort national,
04:27notamment pour faire baisser les déficits,
04:29mais aussi pour investir dans le service public,
04:30les solliciter davantage.
04:32Vous me voyez venir, c'est notamment ce qu'on a appelé taxe du coi,
04:35mais ça peut avoir un autre nom, je m'en fiche.
04:37C'est l'idée...
04:37Contribution, on le disait, de 2%.
04:39Il y a 500 personnes aujourd'hui
04:40qui possèdent environ 1 200 milliards, d'accord, de patrimoine.
04:44Alors, le problème, c'est que la manière...
04:45Et de la valorisation.
04:46Ils sont moyens, ils sont malins, ces gens-là, habiles.
04:49C'est que tout ça est dans un maquis administratif.
04:51Comment dirais-je ?
04:51Alors, c'est pas comme vous et moi, si je puis dire,
04:54sur un compte personnel.
04:55C'est souvent, après, dans des dividendes, des actions.
04:57Et il y a...
04:59La question, c'est comment on arrive à faire ça.
05:00Donc, ce débat, il est sérieux.
05:02Et je comprends que Priska Thévenot,
05:03elle défend une certaine idée,
05:04parce que leur idée, économiquement,
05:06c'est qu'il ne faut surtout pas toucher à ces gens-là
05:08qui participent à l'audynamisme économique.
05:10Ou du moins...
05:10Et moi, je considère qu'au contraire,
05:12c'est le moment d'ouvrir cette discussion.
05:13Donc, ça, ça prend du temps.
05:14Il ne faut surtout pas toucher à eux, c'est ce qu'il vous dit...
05:15Non, effectivement.
05:17Moi, déjà, je suis assez raccord sur le fait
05:19qu'on est volontaire pour participer à un débat
05:22dans lequel les idées politiques vont s'affronter.
05:24Et ça fait du bien dans notre pays.
05:26Et quand ça se passe d'autant plus à l'Assemblée nationale
05:27et qu'on puisse venir en témoigner ici.
05:29Ce que je dis assez simplement,
05:30c'est que depuis, allez, quelques mois maintenant,
05:33et d'autant plus dans le débat budgétaire
05:34qui a commencé à l'Assemblée,
05:35on parle beaucoup de justice fiscale.
05:38Est-ce que ce mot est un gros mot ?
05:39Non.
05:40Est-ce qu'il l'est d'autant plus dans notre pays ?
05:41Non, puisqu'on est dans des pays
05:42qui redistribuons le plus.
05:44Donc, vous êtes d'accord ?
05:45Maintenant.
05:46Maintenant.
05:46Laissez-moi arriver.
05:47Je veux tout le temps qu'on y ait.
05:48Il va nous répéter ça toute la nuit.
05:50Maintenant, on va être assez clair.
05:54Quand la gauche nous dit, de façon générale,
05:56je ne pointe personne au sein du bloc de gauche,
06:00du doigt en particulier,
06:01quand la gauche nous dit qu'elle veut plus de justice fiscale,
06:03en réalité, quand on regarde au travers des amendements
06:05qui sont posés,
06:06ce n'est pas tant plus de justice fiscale
06:08pour améliorer le système de redistribution dans notre pays,
06:11mais c'est plus mettre en place un nouveau système,
06:14un système de sanctions.
06:15Et sanctionner qui ?
06:16Celles de ceux qui travaillent,
06:17qui prennent des risques,
06:18qui entreprennent,
06:19et qui font, en fait,
06:20avancer l'économie de notre pays.
06:22Et là, nous avons effectivement
06:23un point de rupture fondamental.
06:25On a un point de rupture fondamental
06:27entre la gauche et nous.
06:29Je l'assume complètement.
06:30Nous, nous sommes pour le principe
06:31de, oui, avoir une redistribution juste,
06:33mais si elle est juste,
06:34elle ne peut pas aller à l'encontre
06:36de celles et ceux qui participent
06:37en grande partie à son financement,
06:39les travailleurs.
06:39Les travailleurs, pour moi,
06:41doivent être une valeur cardinale
06:42de notre politique publique
06:45et une boussole pour l'économie.
06:47Et là où j'ai un point extrêmement fort,
06:50c'est que, pour moi,
06:51les amendements et la gauche
06:53pourra redevenir crédibles
06:54quand elle arrêtera de voir l'économie
06:55comme un ennemi.
06:57Ce n'est pas un ennemi.
06:58Et en permanence,
06:59ce qu'on voit,
06:59c'est que derrière ce beau slogan
07:01de justice fiscale
07:02ou d'effort fiscal partagé,
07:04eh bien, en réalité,
07:05il y a plutôt la volonté
07:06de pointer du doigt
07:06à certaines personnes,
07:08de décrire que la réussite
07:09serait un tort
07:10et de décrire que l'argent
07:11serait sale.
07:12Parlons de l'effort fiscal,
07:13il n'y a pas de sujet.
07:14Mais regardez comment
07:15vous amenez les choses
07:16dans vos amendements.
07:16Vous êtes une femme intelligente.
07:17Merci.
07:18Essayons de ne pas être caractérale.
07:19Non, je ne le suis pas.
07:20Ce qu'observent
07:21certains économistes,
07:22c'est qu'on a un système fiscal.
07:23En raison de ce que j'ai dit
07:24tout à l'heure,
07:24du fait que vous avez
07:25des biens professionnels
07:26qui en ont été sont
07:27des propriétés de gens,
07:28mais ça n'apparaît pas
07:29comme directement
07:29de leur,
07:30comment dirais-je,
07:31comme nous,
07:31vous et moi
07:32sur leur compte en banque,
07:33ils échappent
07:34à un système d'imposition,
07:35à l'imposition.
07:36Ce qui amène
07:36à ce phénomène particulier,
07:37je cite de mémoire
07:38que 0,1 des plus riches,
07:40ça va jusqu'à 46% d'imposition,
07:42mais dès qu'on passe
07:43à 0,01 des plus fortunés,
07:46c'est-à-dire ces 1 400 foyers,
07:47eux, c'est seulement 26%
07:49de taux d'imposition qu'ils ont.
07:50En fait, si vous voulez,
07:51le système,
07:51il est déclinant
07:52pour vraiment le sommet
07:54pour les plus riches.
07:55Donc un économiste
07:55comme Gabriel Tuchman,
07:56mais pas seulement,
07:57dit jusqu'à présent
07:58tous les dispositifs
07:59qu'on avait,
07:59même anciennement l'ISF
08:00et même notre dispositif,
08:02rater la cible
08:02sur ces ultra-ultra-riches.
08:04Bon, alors comment on fait ?
08:05À partir de là,
08:05mais là, c'est le désaccord
08:06qu'on va avoir
08:07et on n'a pas encore eu le débat.
08:09Oui, on n'a pas encore eu.
08:10Oui, c'était repoussé.
08:11Voilà, c'est-à-dire que
08:12ceux qui nous ont pu
08:12doivent comprendre
08:13qu'il y a 47 articles
08:14dans ce projet de loi de finances,
08:16partie 1,
08:16on est seulement sur les recettes
08:17et qu'en deux jours,
08:18on a parlé de,
08:19on en est à l'article 2.
08:20En gros, on a fait 160 amendements
08:22et il y en a 3 000 à venir.
08:23Donc on va discuter.
08:24Mais là où les gens comme moi,
08:26je participe à cette école intellectuelle
08:27qui consiste à dire
08:28qu'il faut taxer
08:30sur l'ensemble des biens,
08:31y compris des biens professionnels,
08:34à 2 %,
08:34parce que cet argent,
08:36il travaille,
08:36il travaille parfois,
08:38il augmente de 4-5 %
08:40de profit chaque année.
08:41Donc il ne s'agit pas
08:41de spolier la richesse
08:43des plus fortunés,
08:44mais en sorte de ralentir
08:45leur enrichissement.
08:46Elle souffle,
08:47qu'est-ce qu'elle veut vous répondre ?
08:48Si on ne fait pas ça,
08:49moi juste pour terminer,
08:50si on ne fait pas ça,
08:51si ce n'est pas sur eux
08:52que supporte l'effort,
08:54moi ce que je n'accepterais pas,
08:55pour des raisons politiques,
08:56économiques,
08:56vous avez cité l'économie,
08:57mais de morale,
08:58il est hors de question
08:59que les retraités,
09:00les malades payent plus cher
09:02les médicaments.
09:02Non mais quand vous réduisez
09:04le taux de remboursement
09:06de certains médicaments,
09:07quand vous voulez supprimer
09:08l'abattement de 10 %
09:09pour les retraités...
09:10Ça c'est le gouvernement,
09:11on va être assez simple.
09:11Oui, vous le soutenez
09:12à ma connaissance.
09:13Oui, non mais attendez,
09:13moi je ne suis pas pour tout
09:14ce que propose le gouvernement
09:15dans sa copie budgétaire.
09:16La preuve,
09:17je ne suis pas pour la suspension
09:18de la réforme des retraites.
09:19Et je n'étais pas pour le gel
09:21du barème de l'imposition
09:22sur le revenu,
09:23d'ailleurs j'ai voté contre.
09:24Donc vous avez voté
09:24l'amendement Wauquiez ?
09:25J'ai voté en conformité
09:28avec ma ligne politique.
09:29Qui je le rappelle
09:29est un amendement
09:30qui permettra de continuer
09:31à indexer le barème
09:32de l'impôt sur le revenu
09:33sur l'inflation
09:34alors que le gouvernement
09:35souhaitait geler ce barème.
09:36Oui, très bien.
09:37Qui permettra à 200 000 personnes
09:39de ne pas rentrer
09:40dans l'imposition
09:40à revenu constant
09:42et à d'autres
09:43de ne pas changer de tranche
09:44par rapport à ce qu'ils gagnent
09:45aujourd'hui.
09:47Alors là on rentre dans une...
09:47Non, non mais juste...
09:48Non, c'est important
09:49l'impôt sur le revenu.
09:49C'est-à-dire que moi
09:51j'étais favorable quand même
09:52à l'idée qu'on pouvait
09:53ne pas accepter le gel
09:55pour la totalité des tranches
09:56sauf les plus élevées.
09:58Monsieur Wauquiez fait...
09:59Et j'étais plutôt favorable
10:00à voter un autre amendement
10:02qui lui dégelait
10:03sur les autres tranches
10:04mais qui acceptait ce gel
10:05pour les tranches
10:07les plus supérieures.
10:08Je ne sais pas si ceux
10:08qui nous écoutent suivent.
10:09C'est assez technique.
10:10M.K. Thévenot,
10:10vous vouliez répondre
10:11à Alexis Corbière
10:12qui dit que votre choix,
10:13en tout cas,
10:14quand même vous êtes de la coalition
10:15qui soutient le gouvernement,
10:16c'est de taxer les retraités
10:18et c'est de réduire
10:19les remboursements médicaux.
10:20C'est ce qu'il vous dit.
10:21Moi, je ne suis pas pour taxer
10:22les retraités.
10:22D'ailleurs, je ne suis pas
10:23pour essayer de trouver
10:23de l'argent là
10:25où on avait réussi
10:25à mettre en place une réforme
10:26pour assurer le financement
10:27de notre système de retraite.
10:28Donc, je suis assez cohérente.
10:30Là, on est en train de...
10:31En fait, c'est assez marrant
10:32parce que la gauche
10:32est en train en permanence
10:33de nous dire
10:34qu'on a des grandes idées géniales,
10:35on remet en difficulté
10:37des réformes qui étaient
10:37mises en place.
10:38Les réformes, elles ne font pas plaisir.
10:39C'est des réformes justement
10:40qui permettaient de financer
10:41un certain nombre de choses.
10:42Elles nous disent
10:42qu'on veut arrêter
10:43ces réformes-là.
10:44Et après, c'est à nous
10:45de trouver les modes de financement.
10:47Enfin, je veux dire,
10:48à un moment,
10:48il faut aussi prendre
10:49ses responsabilités.
10:50Et donc, ce que je dis
10:50assez simplement
10:51par rapport au sujet
10:52du patrimoine
10:52dont vous parlez très justement,
10:54M. Corbière,
10:56c'est taxer le patrimoine
10:58professionnel de quelqu'un,
11:01ça met en difficulté
11:02l'activité économique
11:03de cette personne.
11:05Et cette personne,
11:05bien sûr que si.
11:06Et donc, cette personne,
11:07après, vous allez lui reprocher
11:08de ne pas employer
11:09des personnes
11:11ou, à l'inverse,
11:12de ne pas augmenter
11:13suffisamment les salaires.
11:14Donc, en final,
11:15la gauche est en train
11:17de crier sur les conséquences.
11:18Vous êtes en train
11:19de crier sur les conséquences
11:20des causes que vous provoquez
11:21vous-même.
11:22On ne peut pas se dire
11:23de gauche défendre
11:24les travailleurs de notre pays,
11:25vouloir que les salaires
11:27soient plus élevés
11:27en mettant en permanence
11:29au pied du mur
11:30celles et ceux
11:31qui craignent l'emploi
11:31dans notre pays.
11:32Et c'est là
11:32le problème de la taxe du Kman.
11:34Vous pouvez regarder
11:34dans les papiers.
11:36Mais le sujet
11:37de taxer
11:37les biens professionnels
11:39aura une implication
11:40et une importe directe
11:42pour les travailleurs du pays.
11:42Laquelle ?
11:43Vous taxez
11:44du bien professionnel.
11:46De qui vous parlez ?
11:46Des 1400 foyers
11:48les plus riches
11:49qui ont un patrimoine
11:49supérieur à plus de 100 millions.
11:51Vous parlez
11:52du patrimoine professionnel
11:53ou des situations de rente ?
11:54Oui, madame.
11:55C'est-à-dire que
11:55le problème aujourd'hui,
11:56c'est qu'ils ont souvent,
11:57c'est dans toute une série,
11:58ils possèdent des actions
11:59et ils considèrent
12:00que c'est du bien professionnel.
12:01D'accord ?
12:02Il suffit qu'ils vendent
12:02leurs actions
12:03pour que ça ne fasse...
12:03Mais vous savez
12:04que ces actions,
12:04c'est volatile.
12:04Ils n'ont pas cet argent
12:06et l'action,
12:07par définition,
12:08montée ou baissée.
12:09Oui, sauf que la tendance,
12:10alors je connais cet argument,
12:11mais j'entends bien
12:12que M. Daré,
12:13la tendance ces dernières années,
12:15c'est qu'elle augmente
12:15chaque année
12:16au moins de 5%.
12:17Mais non,
12:18ça dépend les actions.
12:18Mais si,
12:19sur eux,
12:19si c'est la tendance,
12:20y compris depuis que
12:21vous êtes en responsabilité,
12:22les ultra-riches
12:23ont vu leur fortune
12:23multipliée par 5...
12:24Non, mais parler des actions,
12:25aller jusqu'au bout
12:26du sujet des actions.
12:27Juste, j'aimerais terminer.
12:28Ce que vous, vous faites,
12:29si ça consiste à faire croire
12:30aux petits entrepreneurs,
12:31aux petits commerçants,
12:32aux petits chefs d'entreprise,
12:33quand je dis petits,
12:33ce n'est pas du tout préjoratif,
12:35c'est eux qui sont
12:35les plus importants,
12:36nos tissus économiques
12:36qui sont concernés.
12:37Ça ne les concerne en rien.
12:39Maintenant, vous avez des gens,
12:40leur yacht,
12:41leur hôtel particulier,
12:42c'est dans leur bien professionnel.
12:44Ça, je suis d'accord avec vous.
12:45Oui, alors ça échappe à l'impôt.
12:46Donc c'est scandaleux.
12:47Vous parliez des actions avant.
12:48Mais parce que aussi,
12:50également,
12:51ça fait partie
12:51de leur bien professionnel.
12:52Donc ils ne payent,
12:53ils payent très peu là-dessus.
12:55Donc c'est là
12:55où vous avez un système
12:56que si vous n'élargissez pas
12:58cette assiette,
12:59alors vous créez autant de trous
13:01qui fait que vous aurez beau
13:01vous agiter,
13:02ils continueront à accumuler
13:03des richesses.
13:04Le fond du débat,
13:05je vais vous dire,
13:05et c'est quelque part la vertu
13:06qu'avait M. Bayrou
13:07au mois de septembre,
13:09c'est qui doit payer ?
13:10Maintenant, la gauche
13:11regrette M. Bayrou.
13:12Non, mais je ne regrette en rien.
13:14Mais il avait posé un débat
13:15qui est intéressant,
13:15c'est qui doit payer ?
13:17Qui doit payer,
13:17notamment pour le rembourser
13:18en déficit ?
13:19Qui doit payer aujourd'hui
13:20pour que nos services publics
13:21ne se retrouvent pas
13:22avec des coups de ciseaux ?
13:23Est-ce que c'est,
13:24et je répète,
13:24je reprends l'argument,
13:25aux plus modestes,
13:26aux gens auxquels on va dire,
13:28notamment moi je suis choqué
13:29quand on touche
13:29à l'hôpital public,
13:31quand on dit qu'on va moins
13:31rembourser les médicaments,
13:33etc.
13:33Et le crédit d'impôt
13:34dans la personne,
13:35alors pourquoi vous avez voulu le tuer ?
13:37Qu'est-ce que j'ai voulu tuer ?
13:38Hier, ce que j'ai pointé,
13:39c'est que notamment,
13:39si vous voulez reprendre
13:40une discussion qu'on a eu hier soir,
13:41le crédit d'impôt,
13:42on s'aperçoit que le crédit d'impôt
13:44profite à 50% du monde.
13:46Exactement,
13:47alors on va en parler
13:47de l'avis des gens,
13:48ça coûte 7 milliards,
13:497 milliards le crédit d'impôt
13:51chaque année,
13:52on s'aperçoit que c'est 7 milliards,
13:54plus de 50% de cet argent
13:55profite aux 10% les plus riches,
13:57donc ce que j'ai dit hier,
13:58si madame,
13:58ça a même été dit hier,
14:00non, notamment,
14:01donc cet argent,
14:02ça coûte très cher,
14:02ça amène à ce que quand même
14:03chaque emploi,
14:04à peu près il y a 1100 euros
14:06par mois d'argent public
14:07qui est consacré à 100 points,
14:08ce que nous disions hier,
14:09puisque Madame Théveno
14:10veut cette discussion,
14:11c'est très utile parfois
14:12les crédits d'impôt
14:13pour toute une série,
14:14beaucoup de personnes
14:17concernant les 10% les plus riches,
14:19peut-être qu'on pourrait
14:20revenir là-dessus,
14:21parce que ça fait
14:21une niche fiscale,
14:22quand des ultra-riches
14:23embauchent toute une série de gens,
14:25l'argent public
14:26ne doit pas aider
14:26à ce qu'ils puissent
14:27embaucher des femmes de ménage,
14:28on peut comprendre,
14:29mais oui, c'est le sujet,
14:31c'est la discussion d'hier.
14:32Mais oui, mais c'est important,
14:33vous parlez de l'impôt
14:34sur le revenu,
14:34vous parlez du crédit d'impôt,
14:36la baisse du crédit d'impôt
14:37à l'emploi à la personne,
14:38ça concerne directement les gens
14:39et potentiellement ça va changer
14:40à partir de l'année prochaine.
14:42Je suis désolée,
14:43c'est quelque chose
14:44qui fonctionne extraordinairement bien
14:45et je suis assez étonnée
14:46que la gauche
14:47soit vent debout dessus.
14:49Ça permet de lutter
14:49contre le travail au noir,
14:50ça permet de créer des emplois
14:51et ça permet de venir
14:52en soutien aux familles
14:53et notamment aux femmes
14:53pour faire garder des enfants.
14:53Mais est-ce que les 10%
14:54des foyers les plus riches
14:55doivent être aidés fiscalement
14:57pour embaucher des femmes de ménage ?
14:58Qu'est-ce que vous en pensez ?
14:59Amélie Monchalin l'a dit
15:00de façon très claire hier,
15:01la ministre qui était au banc,
15:02que ça concerne pour la moitié
15:04des personnes,
15:05les personnes qui sont sur le premier
15:07au sixième décide
15:08et ça concerne majoritairement les femmes.
15:10S'il n'y a pas de taxe Zuckman
15:12ou en tout cas de modèle
15:14qui s'en rapproche,
15:15Olivier Faure,
15:17votre partenaire de gauche
15:18on peut le dire comme ça,
15:19a dit clairement
15:20ce sera fini pour Sébastien Lecornu.
15:22Donc c'est soit la taxe Zuckman
15:24soit la censure.
15:26Alors là, on est...
15:27Mais j'attends parce que
15:28le point de vue de Mme Thévenot
15:29m'intéresse parce qu'elle est à l'image.
15:32Je ne sais pas ce que pensent
15:33exactement les députés.
15:34Je ne veux même plus
15:34les macronistes,
15:35les attalistes,
15:36c'est-à-dire qui ont coupé
15:36le président M. Gabriel Attal
15:38dans cette discussion.
15:38Nous sommes rentrés
15:39depuis...
15:40Vous vous dites Paris ?
15:41Zuckman ou la censure ?
15:42Premièrement, moi,
15:43je suis un homme de gauche,
15:44je suis pour l'union.
15:45Ça fait un peu ma singularité,
15:46ce qui amène à ce que même
15:47j'ai eu un désaccord
15:48avec mes anciens amis de LFI,
15:49c'est que je pense
15:49l'extrême droite est très haute
15:51et on assiste à un moment d'union
15:52entre la droite et l'extrême droite
15:53donc il faut maintenir l'union.
15:55Ensuite,
15:56moi, j'ai voté la censure.
15:58Je pensais que de toute manière
15:59on ne pouvait pas faire autrement
16:00au vu du désaccord qu'on a.
16:01Les socialistes ont fait le choix
16:02de ne pas voter la censure
16:03pour entrer dans le débat budgétaire
16:05dans lequel nous sommes en 10 ans,
16:06c'est le point de vue des socialistes,
16:07on va avoir des prises de guerre
16:08dans cette discussion,
16:09notamment Tach-Zuckman,
16:10notamment sur notre entretien de parler.
16:11Personnellement,
16:12je doute beaucoup
16:13que nous y arrivions
16:14mais on va voir maintenant
16:15qu'on est là-dedans.
16:16Et là,
16:17ce qu'on va voir,
16:17c'est que font les députés,
16:19vous êtes combien, 90,
16:20la centaine de députés attalistes,
16:22est-ce qu'ils sont prêts
16:23pour qu'il y ait quand même un budget
16:26à faire des concessions
16:27ou est-ce qu'ils disent
16:28« non, pas sa rame »
16:29comme dirait l'autre,
16:30on ne lâchera rien,
16:31la réforme des retraites,
16:32on n'y touchera pas
16:33et comme on vient de l'avoir,
16:34on maintient notre système,
16:35la Tach-Zuckman,
16:36les pauvres ultra-riches,
16:37il ne faut surtout pas y toucher,
16:38je caricature,
16:39etc.
16:40Si Mme Thévenot et ses amis
16:41ne veulent pas bouger,
16:42ça échouera,
16:43il y aura censure
16:44et il y aura,
16:45après,
16:45puisque le président de la République
16:46a dit dissolution,
16:47pas de problème,
16:48on ira aux urnes.
16:49Maintenant,
16:49c'est ça qui est intéressant
16:50dans la discussion,
16:51ça va se trancher cette semaine,
16:52dans les 10 jours qui viennent.
16:53Moi, je n'ai pas la réponse.
16:54Moi, je vais me battre
16:55sur le fait que je refuse
16:56ce budget de malheur,
17:02je m'adresse aux 1 400 fois
17:03les plus riches,
17:04amis milliardaires,
17:05on va vous solliciter
17:05et si ça ne passe pas ?
17:07Il y aura censure.
17:08Oui, parce qu'il y a un partenaire
17:09dont on ne parle pas,
17:10c'est le Rassemblement National
17:11qui, lui,
17:12moi, je suis toujours surpris
17:12de les voir,
17:13soi-disant,
17:13les amis du peuple français
17:14qui défendent les ultra-riches
17:16et qui sont contre
17:17toutes les mesures sociales
17:17que nous prenons.
17:18On verra.
17:19Moi, je ne connais pas la réponse
17:20et si ça se trouve,
17:20dans 10 jours, 15 jours,
17:22tout ça part dans le décor
17:23et puis ce n'est pas grave.
17:24Vous avez entendu parler,
17:25effectivement,
17:25Alexis Gouard,
17:25vous avez entendu la gauche,
17:26c'est en gros
17:27la taxe du Kman
17:27ou la censure ?
17:28Alors, la question
17:29que j'ai plutôt,
17:30c'est vrai qu'il y a
17:31beaucoup d'interrogations
17:32sur le contexte actuel
17:34mais qui permet aussi
17:34de rappeler
17:35les lignes politiques
17:36des uns et des autres
17:37et de faire exister le débat.
17:40Le Parti socialiste
17:41ou la gauche,
17:41le Parti socialiste
17:42voulait la suspension
17:43de la réforme des retraites.
17:44J'ai beau dire
17:45que je suis contre la suspension,
17:46si elle arrive au vote,
17:47elle passera,
17:48la suspension,
17:48soyons très clairs.
17:50Le décalage,
17:51on va dire,
17:51mais bon.
17:51Oui, bon,
17:52peu importe,
17:52parce que moi,
17:53je trouve ça un peu light,
17:54mais je vous écoute.
17:55En tout cas,
17:55on va aller sur ce chemin-là.
17:56Donc, la suspension
17:57de la réforme des retraites,
17:58la taxe Zuckman,
17:59pas Zuckman,
18:00light, pas light,
18:00etc.,
18:01j'en sais rien.
18:03Est-ce qu'au bout du jour,
18:04si tout ça arrive
18:05et que je sois d'accord
18:07ou pas au final,
18:07puisque nous ne sommes pas
18:08577 à l'Assemblée nationale
18:10à avoir cet avis-là,
18:11est-ce que la gauche
18:12s'engage à voter le budget ?
18:14La butée,
18:14certainement pas.
18:15Bon,
18:16alors de quoi on parle ?
18:17Attendez,
18:18mais de quoi on parle alors ?
18:19Ils sont en train
18:19toute la journée
18:20de nous dire
18:20il nous faut ça,
18:21il nous faut ça,
18:21il nous faut ça,
18:22il nous faut ça.
18:23Visiblement,
18:23le gouvernement
18:24veut aller sur ce chemin
18:25du compromis.
18:26On n'est pas forcément
18:27d'accord sur tout,
18:28nous,
18:28dans le groupe
18:28Ensemble pour la République,
18:30mais le gouvernement
18:30veut y aller.
18:31Très bien,
18:32et si c'est pour ça
18:32qu'on aura la stabilité,
18:33OK, pourquoi pas la limite ?
18:35Mais si c'est au final
18:35pour nous dire
18:36quand il faudra voter le budget,
18:38la gauche dira non,
18:38on ne veut pas voter,
18:39on fait quoi ?
18:40Non, la question,
18:40si vous avez suivi,
18:41ce n'est pas tellement de voter,
18:42c'est est-ce qu'il y a abstention
18:42ou pas ?
18:43Donc, la question sur laquelle,
18:45à titre personnel,
18:46c'est pour ça que j'ai dit
18:46et c'est un désaccord
18:47que j'ai avec Olivier Faure,
18:48je ne crois pas
18:49à cette stratégie,
18:50je pense qu'elle va échouer,
18:51ça ne marchera pas
18:51de ce que je vois.
18:52Donc, à la fin de la semaine
18:53ou dans des jours,
18:53mais attendez,
18:54comme je suis un bon garçon,
18:56je demande à voir,
18:57parce que tous les deux
18:58avec Priska en caricature,
19:00mais le débat va avoir lieu
19:01sur plusieurs amendements,
19:02sur quoi ça atterrit ?
19:03Moi, j'ai parlé
19:03de taxe Juckman,
19:04je vous ai dit,
19:04mais il y a différents amendements
19:06en quelque sorte
19:07de repli
19:08par rapport à cette discussion.
19:09On me suit,
19:10c'est-à-dire qu'il y a...
19:10Donc, on voit sur quoi
19:12on verra,
19:13sur quoi,
19:13qu'est-ce qui va être adopté
19:14à la fin ?
19:15Moi, j'apprécierais,
19:16selon la hauteur
19:17de la taxe,
19:18à ses ultra-riches.
19:19Vous voyez,
19:20moi, je ne sais pas
19:20le point d'intégration.
19:21Et puis, il n'y a pas
19:21que la taxe Juckman.
19:22Quand on parlera tout à l'heure,
19:24au cours du débat parlementaire,
19:26par exemple,
19:26sur l'héritage,
19:27j'ai même vu que même
19:28Issaël Brond-Pivet,
19:29par exemple,
19:29a engagé la discussion
19:30sur l'héritage.
19:30Mais vous continuez de dire
19:31qu'il faut censurer
19:32de toute façon
19:32le gouvernement
19:33de Sébastien Lecornu ?
19:33Moi, j'ai du mal à croire,
19:35je suis honnête,
19:35j'ai du mal à croire
19:36qu'à la fin,
19:36on arrive à un budget
19:37où un homme comme moi,
19:38malgré toutes les petites concessions
19:41qui a lieu,
19:41parce que Mme Thévenot dit
19:42on lâche plein de choses.
19:43Enfin, c'est pas vrai
19:43qu'il lâche plein de choses.
19:46Sauf s'il y a un gros bouger
19:47de la part des macronistes,
19:50je ne vois pas pourquoi
19:51moi, je lâcherai sur l'essentiel.
19:52Parce que pour l'instant,
19:53tout de même,
19:53ce dont on parle,
19:54la suspension de la réforme
19:55des retraites,
19:56on peut jouer sur les mots.
19:57Non mais Prisca Thévenot,
19:58pardon.
19:58Un homme comme moi
19:59qui suis opposé
20:01à la réforme des retraites,
20:02vous n'allez pas m'acheter
20:02parce qu'il y a un décalage
20:03sur trois mois.
20:04Non mais je veux dire,
20:05vous allez,
20:06c'est pas suffisant.
20:07C'est un petit bouger
20:07pour les gens nés en 1964,
20:09j'en connais beaucoup,
20:10qui peuvent partir peut-être
20:11légèrement plus tôt,
20:12trois mois plus tôt à la retraite.
20:14Je ne dis pas que c'est rien,
20:15mais ça ne suffit pas
20:15pour que d'un seul coup,
20:16on vous aide à rester en place
20:17si par ailleurs sur ce budget,
20:19parce qu'à la fin,
20:19il faudra faire l'addition
20:20les uns les autres
20:21sur qui c'est qui paye.
20:23Je l'ai dit,
20:23moi je suis honnête,
20:24qui va payer,
20:25qui va faire l'effort ?
20:26Si c'est les milieux populaires,
20:27j'en serai pas.
20:27Si c'est les ultra riches,
20:29on discute.
20:30Moi je veux dire assez simplement.
20:31C'est toujours les travailleurs
20:32qui vont payer.
20:33Actuellement,
20:33votre budget qui est présenté,
20:34le budget de M. Lecornu,
20:35n'est pas un budget.
20:37Je parle pas de Lecornu,
20:38je parle de vous là,
20:39la gauche.
20:40J'ai pas compris.
20:40Moi, ce que je vais juger,
20:42c'est qui paye ou qui fait des économies,
20:45qui voit sa fiscalité renforcée.
20:48Est-ce que c'est les ultra riches
20:48ou est-ce qu'on demande
20:49aux catégories moyennes,
20:51aux retraités,
20:51aux malades de payer davantage ?
20:53C'est simple,
20:53c'est très simple.
20:54Un exemple très concret.
20:55La suspension de la réforme des retraites
20:57a été demandée par voie
20:59de lettres rectificatives
21:01sur le projet de loi de financement
21:02de la sécurité sociale
21:03la semaine dernière.
21:04Le Premier ministre a concédé
21:05et il devait le faire
21:06pour garantir la stabilité du pays.
21:08Mais il faut forcément
21:09ce qu'on appelle gager.
21:10C'est-à-dire,
21:11vous créez une nouvelle
21:12dépense,
21:12c'est 500 millions l'année prochaine.
21:14Vous voulez,
21:15où vous allez financer ?
21:15On a dit que c'était 100 millions.
21:17Non, je ne le fais pas.
21:18Non, mais,
21:18allez,
21:19100 millions,
21:19500 millions,
21:19c'est quand même beaucoup d'argent.
21:20Oui, mais c'est pas la même chose.
21:21Vraiment la 5.
21:22Oui, mais vous ne pouvez pas dire
21:23en début d'interview,
21:24il va falloir travailler plus sur la culture,
21:25plus sur la sécurité
21:26et dire 100 millions,
21:27500 millions,
21:27c'est rien.
21:28Donc, il y a 500 millions
21:29en moins dès l'année prochaine
21:30par le fait de la suspension
21:31de la réforme des retraites.
21:32Et donc, en contrepartie,
21:33le gouvernement propose
21:34le gel des pensions de retraite
21:42on arrête de discuter.
21:43On arrête de discuter.
21:44Un parlementaire
21:44qui ne veut pas parlementaire.
21:45Non, non, mais ce que je veux dire
21:46à travers vous,
21:46si vous pensez
21:48qu'on va accepter
21:48le gel des pensions de retraite
21:49pour 3 mois.
21:51Mais justement,
21:51vous proposez quoi comme financement ?
21:52Mais vous m'avez écouté
21:53depuis le début,
21:54je suis en train de vous dire
21:54qu'il y a 1400 foyers
21:55les plus riches,
21:56on peut leur prendre
21:57jusqu'à 20 à 25 milliards.
21:58Vous ne voulez pas
21:58en entendre parler ?
21:59Bon, si vous ne voulez
22:00pas en entendre parler,
22:01mais je vous respecte
22:01et je vous connais,
22:02vous êtes une combattante,
22:03il n'y a pas de problème.
22:04Si vous commencez la discussion,
22:05on est dimanche
22:06et que vous me dites
22:06à partir de 9h,
22:08de toute manière,
22:08Corbière,
22:09vous pouvez monter
22:09danser sur la table,
22:11on ne bougera pas
22:12et s'il faudra payer
22:13et c'est le gel
22:14des pensions de retraite,
22:16ça s'arrête
22:17et je vous annonce moi
22:17que cette semaine,
22:18la discussion s'arrête.
22:19Mais justement,
22:20je suis en train de vous dire
22:20que je ne suis pas d'accord.
22:22Je ne suis pas d'accord.
22:23Moi, ce que je suis en train
22:24de vous dire,
22:24c'est qu'on ne peut pas
22:25en permanence
22:25faire des promesses
22:27de dépenses sur les plateaux télé,
22:28faire des promesses
22:29d'arrêter des réformes
22:30qui permettent
22:30de financer des systèmes
22:31pour en fait
22:32ne rien proposer
22:33de crédible
22:34en termes de recettes.
22:36Faire en sorte
22:36que celles et ceux
22:37qui créent de l'emploi
22:38dans notre pays
22:38partent et ne créent plus d'emplois,
22:40ce n'est pas défendre
22:40des travailleurs.
22:41Est-ce que c'est en train
22:42de se négocier en coulisses
22:43parce qu'on a appris
22:43qu'il y avait eu
22:44vendredi une réunion secrète
22:45avec les écologistes,
22:48Gabriel Attal,
22:49il y a quelque chose
22:49qui se deal
22:50derrière les caméras ?
22:51Moi, sur cette histoire
22:52de réunion secrète,
22:53je veux dire que des groupes
22:54parce qu'y compris
22:55Cyril Chatin,
22:55la présidente de mon groupe
22:56y participe.
22:57Que des groupes discutent.
22:58Mais comme on est en train
22:59de le faire à plateau,
23:00à savoir où va la discussion,
23:01où on y va,
23:02sur quoi vous êtes prêts
23:02à bouger,
23:03que les gens se voient
23:04dans une salle
23:04de l'Assemblée nationale
23:05entre présidents de groupe,
23:06que par ailleurs,
23:07de ce que j'ai compris,
23:08entre ce qui a été dit
23:09par les socialistes
23:10et Gabriel Attal,
23:10il y avait un désaccord,
23:11ça ce n'est pas
23:12des réunions secrètes.
23:13J'espère que les gens
23:14ne découvrent pas
23:14que les députés,
23:15y compris se parlent,
23:17parlement s'engueulent
23:17et essaient de se mettre
23:18d'accord sur un amendement.
23:19Mais sinon,
23:19c'est débile.
23:20Et si,
23:21ce que je veux dire,
23:21c'est l'espèce de complotisme
23:23qu'il y a derrière,
23:24ça ne rime à rien.
23:25Je veux dire,
23:25après on verra le résultat.
23:26Moi, je peux m'engueuler
23:27avec Mme Thévenot
23:28et peut-être lundi-mardi,
23:29on va discuter de quelque chose
23:30sur lequel on peut arriver
23:31à se mettre d'accord.
23:32Il faudra bien que l'on se parle.
23:32Vous allez voter son amendement.
23:33Non, mais peut-être.
23:34Vous voyez ce que je veux dire,
23:35c'est déjà arrivé
23:35qu'en commission,
23:36on vote...
23:36Non, mais votre groupe
23:37a déjà voté une loi
23:37que j'ai portée, par exemple.
23:38Vous promettez en avant
23:40la suspension de la réforme
23:41des retraites
23:42pour contenter la gauche.
23:44Il y a quand même quelqu'un
23:44ce matin qui dit
23:45chez nos confrères du Parisien
23:46que de toute façon,
23:46on va la rétablir.
23:47Et pas n'importe qui.
23:48C'est Gérard Larcher,
23:49président du Sénat,
23:50qui dit de toute façon,
23:51quand le projet de loi
23:52de financement de la sécurité sociale
23:53passera au Sénat,
23:54nous, la réforme des retraites,
23:56on la rétablit.
23:57Vous dites,
23:58bravo Gérard Larcher,
23:58vous êtes pour la réforme des retraites.
24:00Sur ce principe-là,
24:02j'ai deux points.
24:04Le premier,
24:04c'est le Parlement
24:07et le Sénat.
24:08Autant nous,
24:09les députés,
24:09ne donnons pas de consignes
24:10aux sénateurs,
24:11autant le Sénat
24:12n'a pas non plus
24:13à mettre une pression sur nous.
24:14Si j'ose dire,
24:14c'est une promesse de Gascot,
24:15cette promesse de suspension.
24:16Non, mais attendez,
24:17et ce n'est pas ce que Gérard Larcher
24:18est en train de faire.
24:19Mais il a le droit aussi
24:20de s'engager,
24:20comme nous,
24:21nous le faisons là,
24:21sur nos positions idéologiques.
24:23Maintenant,
24:23ce que je constate aussi,
24:24c'est que,
24:25et je ne parle pas forcément
24:26de M. Larcher,
24:27parce que ce n'est pas son cas,
24:28mais dans la famille
24:29les Républicains
24:29dans sa globalité,
24:30c'est vrai qu'il y a souvent
24:31plus d'idées que de personnes,
24:33mais pardon,
24:33pardon,
24:34et là je le dis
24:34en tant que macroniste,
24:36en 2023,
24:37pourquoi cette réforme
24:38elle est passée par 49-3 ?
24:39C'est parce que précisément
24:40les Républicains
24:41nous ont abandonnés
24:41en race campagne.
24:42Pire que ça,
24:43on a failli arriver
24:44à une censure
24:45du gouvernement Borne.
24:46De la même façon,
24:47ils nous ont dit,
24:47et je l'ai déjà dit
24:48plusieurs fois
24:48à quelques députés LR
24:50sur les plateaux,
24:51ils nous disent
24:52qu'ils sont aujourd'hui
24:52pour lutter
24:53contre le déficit public.
24:55Quand Gabriel Attal
24:55est à Matignon
24:56Premier ministre
24:56et qu'il a annoncé
24:57le gel de 10 milliards
24:59de crédits d'impôts,
25:00qui nous a menacé
25:00de censure ?
25:01C'est les LR.
25:02Donc je pourrais là
25:03le faire un petit jeu
25:04avec M. Corbière
25:05toute la journée,
25:05mais à un moment
25:06il serait bien aussi
25:06que les uns et les autres
25:07tiennent leur ligne politique.
25:10Premièrement,
25:10c'est un non-événement,
25:11le fait que le Sénat
25:12ne soit pas d'accord
25:13avec Sous-et-Tantin
25:14de discuter sur la retraite,
25:15tout le monde le sait,
25:16c'est vraiment bon,
25:16je ne sais pas
25:17si le Parisien
25:17n'est pas d'autre une de dimanche
25:18parce que personne
25:20n'a rien appris.
25:21Ensuite,
25:21deuxièmement,
25:21je vais vous dire,
25:22l'après-Macron a commencé,
25:24c'est-à-dire que Gérard Laché
25:25jette des petites grenades
25:26ou des grenadesounettes
25:27dans les pattes de le cornu,
25:28lui dit on existe,
25:30nous sommes une force,
25:31etc.
25:31Et c'est un jeu.
25:32Il y en a un autre
25:32qui cible,
25:33je lui avais peut-être entendu
25:33le macronisme ces derniers jours,
25:35c'est Manuel Valls
25:35qui a quitté le gouvernement
25:36et dit le macronisme
25:38a été la négation du politique.
25:40J'imagine que vous pourriez
25:41signer cette déclaration ?
25:42Non mais,
25:43je veux dire...
25:44Pour le coup,
25:45on peut faire
25:45les petites phrases et machins,
25:46mais là,
25:47on était en train de parler
25:47du budget du pays.
25:48Oui,
25:48ça dit quelque chose quand même.
25:49Non mais,
25:50pardon,
25:50là je vais le dire assez simplement,
25:51c'est pas parce qu'on parle
25:52du macronisme,
25:52c'est pas du macronisme,
25:53on pourrait parler de Mélenchon
25:54ou de Marine Le Pen,
25:55c'est la même chose
25:55avec des petites phrases.
25:56Honnêtement,
25:57là on est dans un moment...
25:58Manuel Valls,
25:58c'est pas n'importe qui,
25:59Briska Thébnaud,
26:00il a été Premier ministre,
26:00j'ai jamais dit que c'était
26:01n'importe qui.
26:01Il a été ministre de l'Intérieur.
26:02Je dis simplement
26:03que nous avons...
26:05Ce matin,
26:05j'étais dans une des villes
26:06de ma circonscription
26:07à Meudon.
26:08C'est pas la négation
26:08du politique du macronisme.
26:10Très honnêtement,
26:11ne soyons pas déconnectés
26:12sur ce débat médiatique
26:13qu'on est en train d'avoir
26:14là en ce moment.
26:15Les gens sont préoccupés
26:16pour savoir
26:17est-ce qu'on aura un budget
26:17à la fin de l'année,
26:18est-ce que la stabilité politique
26:20va pouvoir exister,
26:20pas simplement pour Sébastien Lecornu
26:22ou pour Emmanuel Macron,
26:23pour M. Corbière ou pour moi,
26:24mais simplement parce qu'ils veulent savoir
26:26ce qui va être demain,
26:27ce qui va être concrètement
26:28sur leur impôt,
26:29sur leur crédit d'impôt,
26:30sur l'école,
26:31sur la sécurité.
26:32Et ça, c'est du concret.
26:33Ce que dit Valls,
26:35c'est la fin d'une époque.
26:37Après, on peut juger
26:38le comportement que M. Valls
26:40s'y découvre
26:40quand il est plus ministre,
26:41peut-être que s'il était
26:42resté au gouvernement,
26:42il ne serait pas aussi tranchant.
26:43Mais qu'importe.
26:44Il y a une chose qui est vraie,
26:45c'est que l'illusion
26:46macroniste de 2017,
26:47parce que c'était une illusion
26:48de dire qu'on va être
26:49de droite et gauche
26:50et en même temps, etc.,
26:51non seulement n'a pas donné
26:53ce que soi-disant
26:53ça devait donner,
26:54mais a fait imploser
26:55le paysage politique.
26:56Et je reviens,
26:56moi, ce qui est mon principal problème,
26:58parce que je suis un homme de gauche,
26:59c'est que l'extrême droite
26:59est à 35-40%
27:00et peut peut-être
27:01demain prendre le pouvoir.
27:02De la fraude du macronisme ?
27:03Notamment, oui,
27:04parce que ça a complètement perturbé.
27:06Mais oui, vous avez participé
27:07à une situation
27:08où vous avez créé
27:10une grande déception,
27:11fait un doute sur la démocratie,
27:13imposé une réforme des retraites.
27:13C'est Jean-Luc Mélenfou
27:14qui a réussi à passer
27:14au second tour en 2017,
27:16en 2022.
27:16Heureusement qu'il y avait
27:17Emmanuel Macron.
27:17Vous avez fait progresser,
27:18vous avez eu un discours
27:19sur nombre de sujets,
27:21y compris en direction
27:21de nos concitoyens
27:22une confession musulmane,
27:23vous avez fait monter
27:23le racisme.
27:24Honnêtement,
27:25vous avez une responsabilité
27:26très importante.
27:27Mais c'est vrai,
27:27c'est la vérité.
27:28Mais par exemple,
27:28en imposant une réforme
27:29des retraites par 49-3,
27:31etc.
27:31Ah ben n'importe quoi,
27:32vous ne l'avez pas fait ?
27:33Non mais c'est ça
27:33qui fait monter
27:34le Rassemblement national,
27:35c'est qu'il faut monter
27:35le Rassemblement national.
27:36Vous le savez très bien,
27:37c'est Jean-Luc Mélenchon
27:37que vous avez quitté à raison.
27:39Je vous le dis assez simplement,
27:40en 2017 et en 2022,
27:41en 2017 et en 2022,
27:44c'est pas Jean-Luc Mélenchon
27:45qui est arrivé au second tour
27:46face à Marine Le Pen.
27:47Heureusement qu'il y avait
27:47Emmanuel Macron.
27:48C'est Emmanuel Macron
27:49qui est arrivé au second tour
27:50face à Marine Le Pen
27:50et qui a permis de faire barrage.
27:52Donc maintenant,
27:52est-ce qu'il y a un problème
27:53d'extrême droite
27:53qui monte dans notre pays ?
27:54Oui, mais si on continue
27:55à se prendre la tête
27:56toute la journée
27:56à savoir c'est la faute à qui ?
27:58Regardez-la bien,
27:59elle mange son popcorn
27:59et elle se prépare.
28:01Justement,
28:01puisqu'elle mange son popcorn,
28:02ne lui donnons pas des points
28:03et rappelons qu'à l'Assemblée nationale
28:05ce qu'il vote,
28:06je tiens à le dire,
28:06et trop souvent,
28:07bien souvent,
28:07il vote des choses
28:09qui sont extrêmement
28:10contraires aux intérêts
28:11des milieux populaires.
28:12Je tiens à rappeler
28:13par exemple que le contre-budget
28:14qu'elle a présenté cette semaine
28:15est un budget qui sera très dur
28:16pour les milieux populaires également,
28:18pas d'augmentation du SMIC,
28:19contre l'attaque Zuckman
28:20parce que les plus opposés
28:21à ce que je décris moi,
28:22c'est notamment l'extrême droite.
28:23Il n'y a rien à gagner là-dessus.
28:24Mais pour terminer,
28:25quand par exemple M. Macron,
28:26vous voulez que je vous dise,
28:27vous avez face à vous
28:27quelqu'un qui a voté
28:28pour Emmanuel Macron
28:29au second tour
28:29pour battre Mme Le Pen.
28:32Et M. Macron qui avait dit
28:33je ne toucherai pas
28:33à la réforme des retraites,
28:39toujours pour quelqu'un
28:39contre l'extrême droite,
28:40quel qu'il soit.
28:41Maintenant, ce que j'observe,
28:42c'est que M. Macron
28:42qui avait dit
28:43je serais un barrage
28:44a été un passage
28:45et notamment sur la question
28:46de la réforme des retraites.
28:47Quand il dit
28:47pendant la campagne présidentielle
28:48ou même en 2019
28:50qu'il ne fallait pas
28:50rallonger l'âge de la retraite,
28:51qu'il est élu avec les voix
28:52des gens de gauche
28:53au second tour
28:54et qu'après il impose
28:54contre un mouvement social puissant,
28:56contre l'unanimité
28:57des organisations syndicales,
28:58contre 70% de la vie du pays
28:59une réforme des retraites,
29:01il participe à l'explosion
29:02du champ politique
29:03et à un dégoût général.
29:04Donc c'est un problème
29:05et c'est aussi là-dessus
29:06que se nourrit l'extrême droite
29:07me semble-t-il.
29:08Réponse courte ?
29:09C'est trop raccourci
29:09d'expliquer que la réforme des retraites
29:11fait remonter l'extrême droite
29:12dans notre pays.
29:13Ça participe à un dégoût du politique ?
29:14Non mais par contre,
29:15est-ce qu'en ce moment
29:16on est en train effectivement
29:17d'avoir un sujet
29:18sur le délitement
29:20du lien entre les politiques
29:22et les français ?
29:23Oui.
29:23Et c'est pour ça que je pense
29:24que vraiment,
29:25plutôt que de passer notre temps
29:26à dire c'est la faute-à,
29:27c'est la faute-à,
29:27c'est la faute-à,
29:28là on a quelque chose,
29:29un défi immense
29:30à relever ensemble
29:31avec tous les sujets
29:33qui nous opposent
29:34mais je pense que
29:35l'enjeu qui doit nous rassembler
29:36c'est de donner
29:37un budget à ce pays.
29:38Ça sera le budget de personne
29:39mais ça sera le budget
29:40qui répond aux inquiétudes
29:41des Français.
29:41Pour suivre ce duel
29:42et ce débat avec plaisir,
29:44malheureusement
29:44on va devoir continuer
29:45le reste de l'émission.
29:46Vous pourrez continuer
29:47donc demain
29:47dans l'hémicycle évidemment.
29:49Là on est parti jusqu'à
29:50que les Français comprennent
29:51si je ne dis pas de bêtises.
29:52Moi je suis en commission.
29:53Oui, il y a aussi
29:54tout un travail en commission
29:54en même temps.
29:55On a 40 jours
29:56pour cette partie 1.
29:56Moi je pense qu'on ne terminera pas
29:58je l'ai dit
29:58165 amendements
30:00en deux jours
30:013000 à étudier
30:01de poursuivre ce duel
30:02et ce débat.
30:03Merci beaucoup Alexis Comer
30:04merci Priscatevno
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