00:00Jean-Yves Aglaé et Mohan Mangatal ont appris la voile sur des yols de tradition à la Martinique.
00:06Désormais, leur bateau est un classe 40.
00:09Ce sont les deux seuls Martiniquais de la flotte de cette transat café-l'or.
00:13Jean-Yves, est-ce que tu peux me présenter ton voisin ?
00:16Mohan Mangatal, Martiniquais tout comme moi, issu de la voile traditionnelle
00:22et qu'on a embarqué et adopté sur le projet suite à 2023
00:27où il était déjà préparateur, donc sur les quais.
00:30Et après une belle transat Québec-Saint-Malo, où il a pu être à bord et former le trio
00:36qui nous a amenés jusqu'au bout.
00:38Donc là, maintenant, on lui donne toutes ces chances de s'exprimer
00:41pour préparer aussi la transat 2027.
00:45Mohan, raconte-nous, qui est ton voisin ?
00:48Alors mon voisin, Jean-Yves Aglaé, Martiniquais, Pursouche.
00:52Ben, issu de la voile traditionnelle, la voile moderne, un mordu de la nature.
00:59Quelqu'un qui a su m'embarquer dans un projet extraordinaire comme celui-là.
01:03Et qui, je pense que pour la Martinique, c'est un très bon incubateur sur la consola.
01:09Racontez-nous, comment s'est passée votre préparation sportive cette saison
01:13pour aborder cette deuxième transat pour toi, Jean-Yves ?
01:19On a quand même pris l'expérience de 2023 pour commencer un peu en amont, en fait,
01:25la préparation à la fois physique, à la fois aussi administrative pour la recherche de partenaires.
01:31Et on a tenté de naviguer un peu plus tôt, même si ça se goupille quasiment dans les mêmes délais que 2023.
01:37Mais avec l'expérience de 2023 et la volonté de mieux faire,
01:42on arrive aujourd'hui à quasiment une semaine du départ à être confiant, serein, contrôle, sécurité, quasiment valide.
01:51Comment vous vous êtes senti sur le bateau ?
01:54Quels ont été vos axes de progression sur ces deux dernières années ?
01:57On a quand même beaucoup navigué sur le bateau.
02:00On est reparti de la Martinique vers Québec.
02:02On a fait Québec-Saint-Malo.
02:04Là, on a fait la qualification sur ce bateau.
02:07Donc, voilà, on a un regard différent qui n'est plus découvert.
02:11Maintenant, on essaie d'aller toucher un peu la performance.
02:14La difficulté pour nous, ça va être de savoir où on met le curseur sur l'accélérateur.
02:18Est-ce qu'on y va tout sous ou pas ?
02:21Mohan, toi qui as regardé depuis la Terre, la dernière édition, quelles sont tes attentes sur cette régate ?
02:26Mes attentes, elles sont vraiment plus sur la progression.
02:32Dans la même lignée que la Québec-Saint-Malo, où on arrive 16 heures après l'ESCO.
02:36Du coup, c'était quand même une bonne performance.
02:40Du coup, là, ça sera compliqué de faire la même performance.
02:43Parce que je pense que ce ne sera pas les mêmes conditions météo.
02:45Mais on a un bateau qui est assez performant dans la catégorie des pointus.
02:49Et du coup, on va essayer de viser, pourquoi pas, un podium chez les pointus.
02:52Quelles leçons vous avez tirées de la dernière édition ?
02:57Je me souviens notamment que ça avait été assez compliqué au départ, avec des conditions très éprouvantes dès le début.
03:05Voilà, ça a confirmé en fait la loi du sport.
03:08On sait que la préparation, c'est le maître mot de la réussite et surtout de la performance.
03:13Surtout, encore plus sur la course au large, il n'y a pas de place pour l'imprévu.
03:18Donc, il faut vraiment connaître son bateau, l'avoir éprouvé, l'avoir révisé et aussi avoir navigué dessus.
03:24Donc, c'est principalement les grandes lignes qu'on retient.
03:27Et c'est ce qu'on essaie de mettre en pratique cette année.
03:30Moan, ça serait quoi un scénario idéal ?
03:31Scénario idéal, on arrive deux jours, on arrive avant la fermeture du village, podium chez les pointus et du public à fond, comme il y a deux ans.
03:45Une jolie fête qu'on puisse fêter avec les autres classe 40, comme ça, ça serait incroyable.
03:50Eh bien, c'est tout ce qu'on vous souhaite. Bonne course.
