00:00Dans un instant, on accueille Élodie Menon pour sa pièce de théâtre, juste avant, polémique à l'université Paris, à 8 lors d'un événement organisé par l'extrême gauche et qui glorifie le Hamas, son nom en ligne, Lisa. Bonjour Lisa.
00:17Oui, bonjour Christine. Je vous appelle pour...
00:20On va vous faire écouter ce qui s'est dit dans l'amphithéâtre.
00:21Armons-nous de cette détermination à mettre en acte cette indomptable résistance pour nous engager en première ligne pour qu'en France, également, l'étincelle embrase toute la plaine.
00:37Condamnez-vous le 7 octobre ?
00:39Voilà.
00:41En défendant Georges Abdallah, nous étions préparés à ce soutien inconditionnel, à la résistance héroïque du peuple palestinien et à cette résistance, principalement, qui passe par la lutte armée.
00:55Et donc, le 7 octobre, nous y étions prêts.
01:00Et nous n'avons eu aucun problème à reblandiquer ce 7 octobre.
01:06Bonjour Lisa, on vous écoute.
01:08Bonjour. J'ai envie de vous venir.
01:11Vous avez mis tout le résumé.
01:13Elle demande et nous... Elle dit nous étions prêts.
01:15Déjà, j'ai envie de lui poser la question parce qu'elle a déjà mis un pied en Israël.
01:19Donc, ça, c'est la première question.
01:20J'ai peur parce qu'aujourd'hui, moi, j'ai deux enfants de 8 et 5 ans.
01:23Et aujourd'hui, je ne les vois pas faire leurs études supérieures dans des universités, dans des écoles de commerce en France.
01:29Les gens qui répondent... Enfin, le public de cette audience, c'est peut-être nos futurs salariés du public, du privé, nos futurs dirigeants.
01:39Donc, une France qui fait peur, qui va mal.
01:43J'ai même appris qu'ils allaient faire le tour des universités pour aller parler de Georges et Brahim Abdallah.
01:48On en est là. Dans les universités en France, on met sur un piédestal un terroriste.
01:53Le pays va très, très mal. Donc, moi, aujourd'hui, j'ai deux petits cerveaux, deux petits princes.
01:58Ils ne resteront pas en France faire leurs études et ils partiront.
02:01Et vous choisirez quel pays ? Parce qu'aux Etats-Unis, par exemple, on voit ça aussi, par exemple.
02:06Mais je vais le dire haut et fort, ça sera Israël.
02:12Restez en ligne avec nous.
02:13Il n'y a plus le choix.
02:14Aujourd'hui, il n'y a plus le choix.
02:15Gabriel Kuzel.
02:16Non, mais tout cela est proprement choquant.
02:20Mais je vais vous dire quelque chose d'atroce, c'est que je suis à peine surprise.
02:24À peine surprise.
02:25Je vous rappelle que l'université de Bordeaux avait accueilli le terroriste Jean-Marc Rouillant.
02:31Gabriel, rapprochez-vous du micro, on ne vous entend pas très bien parler.
02:33Du terroriste, pourtant, j'ai l'impression d'être tout près, mais Jean-Marc Rouillant,
02:38et que cela n'avait pas fait un pli.
02:39Il y a eu une marche à Vénitieux à l'appel d'une officine d'antifa,
02:44soi-disant dissoute, enfin en principe dissoute,
02:46mais apparemment ça n'a pas l'air de donner beaucoup les intimités,
02:49le 7 octobre en soutien au Hamas.
02:51Je vous rappelle qu'on avait dit au moment d'un certain nombre d'affaires
02:55quand Frédéric Vidal avait dit
02:57« Oui, il y a quand même de l'islamo-gauchisme dans les universités,
03:00il faudrait peut-être s'y intéresser. »
03:01Non, ça ce n'était pas un sujet, c'est absolument interdit d'en parler,
03:05et on l'a vu, toutes les grandes écoles aujourd'hui sont gangrénées par cela.
03:11Moi, je connais des étudiants de confession juive
03:14qui ont interrompu durant plusieurs mois leurs études
03:18après le 7 octobre parce que c'était devenu irrespirable et insupportable.
03:23Mais tout cela, c'est omerta complète.
03:26Éric Tecner sur Europe 1.
03:28Oui, c'est vrai que les universités, c'est ce qui est extrêmement grave,
03:30c'est-à-dire qu'on se retrouve quand même avec les gens
03:32qui demain vont avoir des enfants, vont éduquer les nouvelles générations, etc.
03:37Moi, je suis inquiet sur la société qu'on aura d'ici une vingtaine d'années
03:40où déjà il y aura une démographie qui sera différente,
03:43c'est-à-dire que certaines populations qui peuvent,
03:46pour certains, pas évidemment tout, je ne fais pas du tout l'amalgame,
03:50avoir plus un terreau parfois lié à l'antisémitisme,
03:52ça va être assez important.
03:54De l'autre côté, il y a des professeurs qui leur ont dit
03:56dans le fond, on va tolérer complètement des propos antisémites
03:59et qui vont essayer de délégitimer le 7 octobre.
04:02Les juifs qui, évidemment, les juifs de France, on l'a vu,
04:04c'était les chiffres, je crois, hier publiés par le Figaro,
04:06où il y en a eu près de 200 000 depuis 2024 qui ont quitté la France.
04:10C'est immense le nombre de juifs qui quittent aujourd'hui et qui font leur alia.
04:14Et donc, dans une vingtaine d'années,
04:16malheureusement, je pense que ce type de propos sera totalement banalisé.
04:19Et quand on vous dira, oui, mais quand on essaiera de dire,
04:22mais attendez, les juifs, ils se sentent insultés par rapport à ça,
04:24ils se sentent un danger, etc.,
04:26la réponse, ça sera de dire, oui, mais d'accord,
04:27mais les juifs, il n'y en a plus beaucoup en France.
04:29Et moi, c'est ça qui me terrifie,
04:30ce que je trouve absolument dangereux et dramatique
04:33dans l'irresponsabilité également d'une partie de la gauche,
04:36mais aussi de la Macronie qui ne fait rien face à cela.
04:39On marque une pause et on revient avec Aliza en ligne.
04:41A tout de suite sur Europe.
04:42R.S.B. avec nous, la suite de Christine Killy et vous,
04:45c'est dans un instant avec vous.
04:46Et vos réactions, 0, 1, 80, 20, 39, 21, 12h40.
04:50A tout de suite sur Europe 1.
04:52Europe 1, Christine Killy et vous.
04:54A 12h45 sur Europe 1, Christine Killy et vous.
04:57Dernière partie, nous continuons, chère Christine,
04:59de parler de cette polémique à l'Université Paris 8
05:02qui a organisé la semaine dernière un rassemblement
05:04où des participants ont fait l'apologie du terrorisme,
05:07du Hamas et du 7 octobre.
05:08Oui, bien sûr, avant d'accueillir Elodie Menon
05:10qui est entrée en studio dans le studio d'Europe 1
05:13pour parler de sa pièce de théâtre.
05:15Nous étions en ligne avec Lisa.
05:17Lisa, peut-être un dernier mot.
05:18Effectivement, vous étiez en train de nous dire
05:19que vous êtes juive, vous avez peur,
05:23peur pour l'avenir des enfants,
05:25que vous ne faites plus confiance à l'université.
05:26Peut-être un dernier mot, chère Lisa.
05:28Le dernier mot à Cerbide, c'est actuellement,
05:30je suis en train de lire
05:30Les Nouveaux Antisémites de Nora Bussini.
05:33Et on est exactement dans l'illustration
05:35de ce que relate son livre.
05:37Gangrené par un proxy qui est les frères musulmans.
05:40Donc ça, ça fait peur
05:41parce qu'on est dans le réel
05:42et non plus dans son livre qui est une enquête extraordinaire.
05:45Extraordinaire, son enquête.
05:46Et au-delà d'une juive qui a peur,
05:48ce n'est pas ça.
05:48C'est que, comme l'a dit M. Tegner,
05:51c'est que j'ai peur pour la suite,
05:52pour tous les Français.
05:54Avant, on avait les manifestants de mai 68
05:56avec fierté.
05:57Demain, on a quoi ?
05:58On a ceux qui ont participé
06:00à cette haine juive et anti-sioniste.
06:05Donc voilà, moi j'ai peur pour l'avenir
06:06en règle générale de tout le monde.
06:08Des gens de droite, par exemple.
06:09Même pas de confession juive en règle générale.
06:11Merci en tout cas pour votre appel.
06:13Merci infiniment ma chère Lisa.
06:14Vous avez parlé de Nora Buccini
06:17qui a été auditionnée devant la commission d'enquête hier.
06:20Elle a révélé le projet d'infiltration islamiste
06:24visant LFI en vue des municipales de 2026.
06:27Et selon ses déclarations,
06:29Elias Dimaslen et Wissam Selka
06:32expliquaient qu'il fallait, je cite,
06:34repérer ceux qui seraient leurs potentiels alliés,
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