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  • il y a 2 semaines
Les invités de 4Good nous présentent les outils de finance à impact qui selon eux ont du potentiel ou paraissent inédits. Homaio permet d’investir dans les quotas carbone, les collectifs d’entreprises engagées permettent leur permettent d’évoluer ensemble pour avoir un meilleur impact et du 10 au 16 novembre se déroule la semaine de la finance solidaire.

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Transcription
00:00Et on termine avec le Paris d'avenir, un moment pour découvrir une initiative, un outil ou un événement, une actualité, ce que vous voulez, vous avez planché, c'est à vous Clémence.
00:15Une petite actualité qui concerne l'association FAIR pour rappeler que tous les ans on organise la semaine de la finance solidaire,
00:24donc là ce sera la semaine du 10 novembre, et partout sur les territoires, partout en France, vous verrez les acteurs de la finance solidaire qui vont se mobiliser
00:32pour organiser des événements, des webinaires, pour parler du label FinanSol, pour parler de l'actionnaire solidaire.
00:39Qui peut s'y rendre ? Comment peuvent-ils faire les téléspectateurs qui nous regardent ?
00:44Alors sur le site de l'association, il y a une page dédiée, vous trouverez tous les événements qui sont organisés à cette occasion,
00:50et puis pour tous les chefs d'entreprise qui nous écoutent, ils peuvent aussi mobiliser en interne et promouvoir cette semaine auprès de leurs salariés,
01:00et notamment les fonds solidaires qui sont distribués via l'épingle salariale.
01:05Antoine ?
01:06Moi je voulais parler d'une start-up sur laquelle je n'ai pas un avis très ferme, donc chacun pourra se faire un avis qui s'appelle Omaio,
01:11et alors Omaio, ce que ça a essayé de faire, c'est de dire on va rendre tradable le quota carbone,
01:17donc non pas le crédit carbone optionnel dont Tom a parlé, le quota carbone c'est ce droit à polluer finalement qu'ont un certain nombre d'entreprises
01:22où on a imposé une décroissance de leurs émissions.
01:25Et ils se sont dit, ils montent le prix du quota carbone, donc pourquoi pas permettre à tout un chacun d'investir dans un quota,
01:30et ce faisant ils disaient, on est vertueux puisqu'on le retire du marché, il ne sera plus au côté d'entreprise.
01:35Ce qui était un peu débattable, puisque à terme tu l'avais acheté pour le revendre, donc tu allais le remettre sur le marché.
01:39Et ils ont dit, non, vous pouvez aussi le détruire.
01:41Donc chacun peut aujourd'hui acheter un quota carbone pour 100-150 euros, appuyer sur un bouton et dire, je le détruis.
01:47Alors là c'est vrai que vous l'avez retiré du marché, vous avez limité la capacité des entreprises à émettre,
01:51et vous, vous avez payé de votre poche.
01:54Je trouve que c'est légal.
01:55Alors ils ont le droit, c'est assez intéressant, il y a une limite quand même à tout ça,
01:59c'est que ce rythme de réduction des quotas carbone, il a été fixé par des États dans une forme de balance.
02:04Alors certes, il y a des lobbies et tout ça, mais qui étaient aussi l'emploi de ces entreprises,
02:08la capacité qu'elles avaient à faire les investissements au bon terme pour se décarboner.
02:10Et donc c'est marrant de se dire, alors quand c'est 4 personnes autour d'une table qui mettent 100 euros,
02:14ça ne changera pas les grandes balances, mais si un acteur arrive et met beaucoup d'argent pour détruire beaucoup de quotas carbone,
02:18qu'est-ce qui se passe pour les entreprises qui en dépendent ?
02:21Enfin, je trouve que c'est rigolo de regarder ces initiatives qui émergent de la finance durable un peu plus pirate.
02:25Oui, en tout cas c'est complètement inédit, merci beaucoup Antoine.
02:28Laurence, vous avez fait vos devoirs.
02:29Moi, le pari de l'avenir pour des entreprises qui veulent approfondir leur impact.
02:37Je trouve quand même que la communauté des entreprises à mission, c'est un très beau lieu d'échange entre pairs sur la mission,
02:45pour tous ceux qui veulent devenir société à mission, qui a un statut, qui a une qualité juridique, et avec une très belle communauté.
02:55Et puis, je trouve qu'il y a une initiative très intéressante, qui est la Convention des entreprises pour le climat,
03:00que nous, Cittane Capital, on a fait il y a un an, qui accompagne des dirigeants vraiment dans la transformation,
03:08dans la prise de conscience personnelle des enjeux auxquels on fait face, climatique, au sens large, environnementaux.
03:19Et je trouve que c'est sur neuf jours pendant neuf mois, à peu près.
03:26Et moi, je suis déjà assez quand même impliquée, j'ai appris beaucoup de choses.
03:32Et ce qui m'a beaucoup plu, c'est qu'il y a un esprit de coopération très fort.
03:38Et moi, plus ça va, plus je ressens que toutes nos solutions, en fait, vont être beaucoup plus valables dans un esprit de coalition,
03:46que les enjeux auxquels on fait face sont tellement complexes, qu'à soi seul, on va arriver à pas grand-chose.
03:54Et je trouve que la CEC arrive très bien à nous emmener sur des coalitions, et ça m'a donné pas mal d'espoir.
04:02Merci beaucoup à tous les trois. Thomas, tu voulais partager un petit peu ?
04:05Bon, déjà, je peux...
04:06Rapidement, on va être 30 secondes.
04:07On a reçu Éric Duverger, qui est le fondateur l'année dernière dans cette émission, pour ceux qui nous suivent.
04:11Donc, on a pu en parler et l'évoquer.
04:12Moi, je vais peut-être plus proposer une prise de hauteur, ce qui est un mot qu'on n'a pas cité,
04:16mais Laurence m'y a fait penser en parlant de l'importance du bio.
04:20C'est qu'en fait, plus les dégradations sociales et environnementales sont tangibles,
04:24et parfois elles étaient très éloignées de nos quotidiens, c'est aussi ce qui fait que c'est très difficile de s'y engager.
04:29Je pense que de plus en plus, ça va impacter notre santé.
04:31Et l'alimentation, on est sans doute le premier exemple.
04:34Donc, j'ai bon espoir que face à un état de notre société qui ne nous aide pas au niveau de la santé, physique et mentale,
04:40il y aura une prise de conscience plus définitive, notamment dans la population,
04:45pour qu'on puisse jouer d'une influence plus forte, y compris auprès des instances publiques.
04:49On a beaucoup évoqué ici la régulation qui devait être faite.
04:51Alors, elle ne peut pas se faire qu'à l'échelle de la France plus largement,
04:53mais mon pari d'avenir, c'est que le besoin d'une meilleure santé nous fera prendre conscience
04:58de façon définitive de l'importance d'œuvrer pour une société plus juste et soutenable.
05:01Et sur ça, il faut lire le suicide de l'espèce de Jean-David Zetoun.
05:04Et merci pour cette reco qui s'ajoute.
05:07Merci à tous les quatre.
05:09Merci, cette fois je ne me trompe pas,
05:11Laurence Magnery, fondatrice de Citizen Capital
05:14et administratrice de la Communauté des entreprises à Mission.
05:17Merci à vous Clémence Vogelade, directrice déléguée générale de FAIR.
05:24Directrice adjointe de FAIR, directrice générale de FAIR.
05:26Voilà, c'était votre émission.
05:28Et Antoine Poincaré, directeur de la Climate School du groupe AXA.
05:32Merci à toi Thomas, merci de nous avoir suivis.
05:35Merci.
05:36Merci.
05:36Merci.
05:36Merci.
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