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00:00Quellez-vous ? C'est aussi votre émission. Vous avez la parole au 01 90 20 39 21 et 11h36 sur Europe 1.
00:0611h30, 13h, Christine Kelly sur Europe 1.
00:12Merci d'être avec nous. Je disais que la vie politique française est en ébullition.
00:16Celle des Français également.
00:18Suspension de la réforme des retraites, gel du barème de l'impôt sur le revenu, fin de l'abattement fiscal, 10% pour les retraites.
00:24Quelles conséquences pour les Français ?
00:26Rappelez-nous pour discuter de ce sujet. Peut-être un mot rapide, Gabriel Cluzelon, un mot rapide d'Éric Tegner.
00:32Et on pose toutes les questions à Benoît Perrin, qui n'est pas là pour longtemps dans le studio avec nous, pour parler concrètement.
00:37Déjà, votre état d'esprit ce matin, Gabriel, très rapidement.
00:40Écoutez, moi, je ne comprends plus rien.
00:45C'est pour ça que Benoît Perrin est là. Alors ça, c'est bien.
00:48Elle a tout résumé.
00:51Ça, c'est bien.
00:51Il faut se rendre compte que c'est absolument terrible ce qui se passe en ce moment, parce que, quel que soit l'avis que l'on porte sur cette réforme de retraite,
00:59nous avions cru comprendre ces derniers mois, ces dernières années, devrais-je dire, que c'était un point crucial, que c'était extrêmement important.
01:08On nous promettait l'Égypte, l'Égypte, si nous ne l'adoptions pas.
01:11Je me souviens que les LR disaient, il ne peut pas y avoir d'accord d'union des droites, arrêtez d'en parler, parce que l'ERN, nous ne sommes pas d'accord avec eux sur l'union des droites.
01:20Et aujourd'hui, eh bien, l'ERN, il faut quand même le dire, cette réforme de retraite est abandonnée, déjà, c'est dans l'accord de la mariée et des socialistes.
01:30Et les LR, eh bien, ne censurent pas, visiblement, ils s'en moquent comme de leur première croix de Lorraine, si j'ose dire.
01:37L'autre fantastique, Éric Tegner, sur Europe 1.
01:40Oui, c'est vrai que la droite républicaine a renoué avec sa tradition favorite, c'est-à-dire la trahison.
01:45Parce que, quand même, à un moment, depuis le début, ils mettent comme priorité l'économie, la réforme de retraite, s'assoient dessus.
01:50Ils se sont donnés complètement à Sébastien Lecornu, ils n'ont rien eu.
01:53Ils ont eu des ministères, pardonnez-moi, ministères des HLM, ministères des Transports, ça n'a aucun espèce d'intérêt.
01:59Il y a eu le mot immigration, oui, qui a été cité une fois à la fin par Sébastien Lecornu, qui leur dit,
02:03allez, on va peut-être parler d'immigration dans quelques semaines, et c'est tout.
02:07Bon, alors, on va parler de tout ça pendant toute la matinée, beaucoup de questions.
02:10Benoît Perrin, vous êtes directeur contribuable associé, c'est très important pour nous que vous soyez là.
02:14Déjà, moi, je suis un auditeur d'Europe 1, maintenant, je vous écoute, qu'est-ce que ça va changer pour moi, cette suspension des retraites ?
02:20Alors, très concrètement, ça dépend de votre année de naissance.
02:22En 1964, par exemple, non, c'est pas mon année de naissance.
02:25Mais si vous êtes né entre 1964 et 1968, globalement, la suspension de la réforme des retraites fait que vous allez gagner trois mois.
02:31Bon, ben moi, c'est 69, je suis déjà...
02:33Voilà, en revanche, après 68, ça n'a pas changé grand-chose, parce que si tout est prévu, là, on parle encore une fois d'une suspension,
02:38elle est censée, par définition, redémarrer d'ici quelques mois, ça n'aura pas d'impact sur les gens nés après 68.
02:45En revanche, pour les gens nés en 1964, très concrètement, ils devaient partir à la retraite, si la réforme avait été poursuivie, le 1er janvier 2027.
02:56Et grâce à la suspension de la réforme, ils vont gagner trois mois, donc ils vont partir le 1er octobre 2026.
03:01Donc ça, c'est bien ?
03:02Ben, c'est bien dans la solution.
03:05C'est-à-dire que si on regarde les cas individuels, c'est toujours bien.
03:07Mais si on regarde d'un point de vue très macro, c'est une catastrophe économique, pour deux raisons.
03:11Un, parce que le grand intérêt de cette réforme des retraites, c'était donc de tenter d'équilibrer à peu près les régimes de retraite.
03:18On sait qu'il y a malheureusement de moins en moins d'actifs et de plus en plus de retraités,
03:22donc c'est un enfant de CP qui pourrait comprendre qu'il va vite y avoir un problème.
03:25Et le deuxième intérêt majeur de cette réforme des retraites, c'était de maintenir des seniors dans l'emploi.
03:29Comme vous le savez, un des grands problèmes de la France, c'est qu'on n'a pas assez de production.
03:33Et pourquoi on n'a pas assez de production ?
03:34Parce que non seulement on n'a pas assez de jeunes dans l'emploi,
03:36et on n'a pas assez de seniors dans l'emploi.
03:38Le taux d'emploi des seniors entre 60 et 64 ans, en France, est de 39%.
03:43La moyenne européenne est à 50%.
03:44Donc là aussi, c'est un problème.
03:46À l'heure où chaque euro compte, combien coûte cette suspension de la réforme des retraites, Benoît Perrin, sur Europe 1 ?
03:52Alors, en impact budgétaire, l'année prochaine, vous êtes à peu près à un coût de 600 millions.
03:57En 2027, de 3 milliards, et à partir de 2035, de 14 milliards par an.
04:03Donc je veux dire, ça a des impacts très importants.
04:05Et pourquoi ça a des impacts très importants ?
04:07Parce qu'il faut toujours rappeler que le budget de la retraite, c'est 25% de la dépense publique.
04:12Donc vous modifiez un petit paramètre, ça a des impacts très importants.
04:16Vous avez des postes de dépense budgétaire, si vous les reniez, en fait, ça ne change pas grand-chose dans les déficits et dans la dette.
04:22En revanche, la retraite, c'est extrêmement important.
04:25Vous ajoutez à la retraite la santé, et là, vous avez 45% de la dépense publique.
04:30Donc ce sont des secteurs qui sont très importants.
04:33Et si vous voulez faire des économies, il faut absolument agir sur ces deux thématiques, la retraite et la santé.
04:37Appelez-nous au standard d'Europe 1, 0 et 80, 20, 30, 21 pour réagir.
04:42Mais on va parler aussi du budget, parce qu'il y a 23 niches fiscales qui sont ciblées.
04:47Il y a 200 000 nouveaux foyers qui vont payer des impôts.
04:49On marque une pause, on en parle.
04:51Restez bien avec nous, la suite de Christine Kelly et vous.
04:53C'est dans un instant, et réagissez, 0, 1, 80, 20, 39, 21.
04:57Nous continuons de parler de la suspension des retraites sur Europe 1.
05:00Europe 1, Christine Kelly et vous.
05:02Christine Kelly et vous, la suite à 11h45 sur Europe 1.
05:06Suspension de la réforme des retraites.
05:08Quelles conséquences pour les Français ?
05:10On essaye de l'expliquer avec notre invitée, chère Christine Penopérin,
05:13directeur de Contribuables et Associés.
05:15Franck Alizio aussi, député Rassemblement National des Bouches-du-Rhône.
05:17Oui, absolument, Benoît Perrin.
05:19Alors, on a parlé des conséquences de la suspension de la réforme des retraites.
05:22Et peut-être un peu, les conséquences aussi sur le but du budget,
05:26tout ça sur les Français.
05:28Beaucoup d'impôts et peu d'économies et des impôts qui vont toucher tout le monde.
05:32Alors, c'est ça qui est un petit peu désolant dans ce budget.
05:34C'est que précisément, il y a une espèce de mix entre impôts et économies
05:39qui est, me semble-t-il, pas du tout adapté à la réalité.
05:42C'est-à-dire, concrètement, le problème de la France, c'est qu'on a trop de dépenses publiques.
05:47Et là, qu'est-ce qu'on a ?
05:47On a un plan qui nous fait, globalement, 50% d'économies, 50% d'augmentation d'impôts.
05:52Donc, je pense que pour les gens qui travaillent ou qui ont travaillé dur,
05:55c'est presque un coup de poignard dans le dos,
05:56parce qu'on attendait tous des économies importantes dans, justement, le train de vie de l'État.
06:00Et en fait, on ne les voit pas.
06:02Après, sur les impôts, ce qui me semble-t-il embêtant,
06:04c'est que vous avez la reconduction de cette fameuse contribution différentielle sur les hauts revenus,
06:10dont on nous avait dit, ne vous inquiétez pas, ce sera un an.
06:12Bon, au final, ça va être malheureusement prolongé.
06:15Avec une collecte qui devait être de 2 milliards en 2025,
06:19a priori, on va être péniblement à 1,5 milliard.
06:22Donc, vous voyez, en plus, quand on annonce des chiffres sur les impôts,
06:25la collecte est moins importante.
06:27Et le deuxième élément très embêtant, me semble-t-il,
06:29c'est le gel de l'impôt sur le revenu,
06:31où là, vous allez avoir à peu près 200 000 foyers qui vont rentrer dans l'impôt.
06:34C'est ça.
06:35Et qui ne payent pas d'impôt, qui vont en payer.
06:38Et plus les gens qui étaient à la limite des tranches,
06:40qui vont évidemment changer de tranche et qui vont, du coup, payer davantage d'impôts.
06:44Bravo la gauche.
06:44Donc, c'est en fait un budget qui repose en grande partie sur les actifs,
06:49ce qui me semble être de très mauvais choix.
06:51Benoît Péringer, Brigitte, qui nous appelle, très remontée.
06:54Bonjour Brigitte.
06:55Vous avez 68 ans.
06:57Vous nous appelez du centre.
06:59Oui.
07:00Oui, alors, dites-le tout.
07:01Pourquoi vous êtes en colère ce matin ?
07:02Oui, ma belle.
07:03Je suis en colère.
07:05C'est ce que je disais à Romane.
07:06Alors, j'adresse toutes mes excuses à Romane,
07:09parce qu'elle, elle y est pour rien.
07:10Je ne suis pas.
07:11Oui, la standardiste.
07:13Et puis, je voudrais aussi faire un petit coucou à Géraldine Hamon,
07:16qu'il y a longtemps que je n'ai pas entendu au téléphone.
07:19On va vous laisser toutes les deux.
07:21Son numéro, c'est 06.
07:23Alors, posez une question à Benoît Perrin,
07:26parce qu'il ne va pas tarder à quitter le studio, ma belle Brigitte.
07:28Alors, moi, ce que je trouve, c'est que,
07:31je suis une boumeuse, on est retraités.
07:35Là, on ne nous annonce que des mesures qui vont encore dans le gel de nos pensions,
07:40les 10% en moins.
07:43Mais comment ?
07:45Et les 2 000 euros, c'est par personne ou c'est par foyer fiscal ?
07:48Benoît Perrin vous répond.
07:50Alors, les 2 000 euros, c'est par foyer fiscal,
07:53puisque c'est sur votre fiche d'impôt.
07:54Donc, si vous déclarez avec votre mari,
07:56c'est sur les foyers fiscaux.
07:59Alors, sur l'histoire des 2 000 euros,
08:00vous savez qu'il y a 10% des retraités qui vont être perdants,
08:0310% qui vont être gagnants,
08:04et donc 80% des retraités,
08:07pour lesquels, finalement, ça ne va pas changer grand-chose.
08:08Bon, écoutez, je demande à voir.
08:12Mais enfin, moi, là, je suis un petit peu...
08:13Je suis quand même désolée,
08:15parce que, bon, moi, je ne vais pas dire que je fais,
08:18admettons, partie de la classe moyenne basse,
08:20et on aidait nos enfants,
08:22mais on finit par être taxés par tous les bouts.
08:26Mais c'est là que la colère vient,
08:29parce qu'on a eu...
08:30Alors, je vais en faire hurler sûrement.
08:32Personne n'est content, en fait.
08:33Je vous écoute, Brigitte et Benoît Perrin vous répond.
08:35On a eu des épreuves dans la vie,
08:38on a fait une petite acquisition il y a 30 ans.
08:41Aujourd'hui, on est qualifié de nantie,
08:44alors que moi, j'ai commencé au SMIC,
08:46mon mari aussi,
08:47et je n'ai pas eu une évolution de carrière,
08:49parce que les drames que j'ai eus dans ma vie
08:51ont fait que j'ai privilégié mes enfants.
08:54Et aujourd'hui, c'est une surtaxe
08:57sur la résidence secondaire.
08:59Enfin, on est...
09:01Enfin, il faut payer pour tout.
09:04Et puis, la deuxième petite...
09:07La deuxième petite chose que je voulais dire,
09:09qui n'a rien à voir avec le sujet du jour,
09:11mais que j'avais un petit peu à cœur de dire,
09:13c'est qu'aujourd'hui, c'est la journée du deuil périnatal.
09:16Et pour avoir perdu ma fille et mes deux petites filles,
09:19j'aurais aimé que Europe 1,
09:21je vous remercie de me permettre de le dire,
09:24pense à toutes ces familles endeuillées.
09:25Je pense au petit Sacha, au petit Léo,
09:29au petit Gaël, au petit Evan,
09:31à ma fille Anne-Sophie, à mes deux petites filles.
09:33Et croyez-moi que leurs millions,
09:35leurs millions qui dépensent, ça tout va
09:37pour changer de gouvernement,
09:39c'est bien au sud de gens comme nous.
09:42Merci ma chère Brigitte.
09:43Le message est clairement passé.
09:46C'est vrai que ça parle à beaucoup de femmes,
09:47beaucoup d'hommes aussi,
09:48ce deuil périnatal.
09:49C'est vrai que c'est un sujet.
09:50C'est vrai que c'est un sujet.
09:51Benoît Perrin, est-ce qu'on peut répondre à Brigitte ?
09:52Merci pour votre appel, ma chère Brigitte.
09:54Ce que Brigitte décrit, c'est en fait
09:55la victoire de l'économiquement correct.
09:58C'est-à-dire qu'en fait,
09:58on nous explique depuis des années
09:59que s'il y a des riches,
10:01c'est parce qu'ils ont réussi à créer leur richesse
10:04sur le dos d'autres Français.
10:05Et en fait, ce qu'il faut bien comprendre,
10:06justement, c'est ce que dit une grande partie
10:10de l'Assemblée nationale, effectivement,
10:12c'est qu'en fait, l'économie française,
10:14c'est un gâteau.
10:15Et l'objectif, c'est de faire grossir le gâteau,
10:17pas de se partager les miettes.
10:18Et là, aujourd'hui,
10:19on a dans une situation tellement compliquée
10:21qu'en fait, la solution de facilité,
10:23c'est effectivement de se tourner
10:25vers les gens qui ont travaillé,
10:27de se tourner vers les actifs
10:28pour en fait, faire perdurer en fait cette fable.
10:32Parce que la fable, elle est simple,
10:33c'est que les actifs et les retraités
10:35sont beaucoup taxés,
10:36et que malheureusement,
10:38pour faire perdurer ce système
10:39socialement extrêmement généreux,
10:41eh bien, on est obligé de s'endetter.
10:43Et donc, si on continue dans cette direction-là,
10:46eh bien, c'est tout notre système
10:47de protection sociale qui va s'effondrer.
10:49L'enjeu, c'est de financer
10:50notre protection sociale.
10:51Et pour la financer,
10:53il faut, un, essayer de faire des économies
10:54là où on peut en faire, évidemment.
10:55Mais c'est aussi de créer de la richesse
10:57pour justement être en mesure de le financer.
10:59Et pour créer de la richesse,
11:00il faut effectivement ne pas assommer
11:02les entreprises et les Français d'impôts.
11:04Merci Benoît Perrin,
11:05je sais que vous devez nous quitter.
11:07Merci d'avoir planté le décor.
11:09Je vous libère.
11:10Merci pour votre invitation.
11:11Je vous en prie,
11:11on va prendre Justine en ligne.
11:13Justine, avant de discuter avec Franck Alizio,
11:16député RN, qui est dans le studio avec nous.
11:18Justine, vous nous appelez des Ardennes.
11:20Vous avez un coup de gueule,
11:22vous aussi, à passer.
11:23Contre la politique.
11:26Ah oui, tout à fait.
11:27Bonjour Christine,
11:27bonjour à toute l'équipe.
11:28Bonjour Justine.
11:30En fait, mon coup de gueule,
11:31c'est même de la honte.
11:33En fait, hier,
11:34j'ai écouté un petit peu les discours
11:35au niveau de l'Assemblée nationale.
11:38Et hier, en fait,
11:39j'ai eu honte de mon pays.
11:40Et j'ai même eu honte, en fait,
11:41d'être qui j'étais.
11:43C'est-à-dire ?
11:43Pour la simple et bonne raison
11:45que quand M. Boris Lallot a pris la parole,
11:48il a dit qu'il fallait un rassemblement
11:50de toutes les forces politiques en place
11:54pour éviter le péril fasciste
11:57qui était à nos portes.
11:59Moi, je vais être très honnête avec vous.
12:00Au dernier législatif,
12:01j'ai voté Rassemblement national.
12:03Et je ne pensais pas, un jour,
12:05pouvoir être assimilée
12:07à un certain péril fasciste.
12:09Parce que c'est tout sauf ce que moi, je suis
12:11et dans le plus profond de mon être.
12:14Et je trouve que malheureusement,
12:15pour sauver leur poste,
12:16ils crachent au visage
12:17deux millions de Français.
12:19Et on n'a plus de visage, en fait.
12:21On ne sait plus qui on est.
12:23Et ça devient désolant et honteux.
12:26Merci pour votre appel.
12:28Restez avec nous, Justine en ligne.
12:30Franck Alizio, députée Rennes-des-Bouches-du-Rhône,
12:32est avec nous.
12:33J'imagine que vous applaudissez
12:34ce que dit cette auditrice, Justine,
12:37qui nous appelle Desardennes.
12:38C'est vrai que là, on a l'impression
12:39que tout ce qui se passe,
12:41ce mariage entre le gouvernement,
12:44l'EPS qui se tape dans la main,
12:46LR qui explose,
12:47on a l'impression que tout ça,
12:48c'est une sorte de magouille,
12:50si vous permettez,
12:50pour empêcher à l'extrême droite,
12:52pour reprendre les mots de la gauche,
12:54d'arriver au pouvoir.
12:55Ils l'ont dit à l'Assemblée nationale hier.
12:57Vous savez, on dit depuis des années
12:58qu'on est au bout d'un système,
13:00qu'on est au bout du bout.
13:02Eh bien, ça y est,
13:03on l'a atteint hier après-midi.
13:05Puisque les Français
13:06en ont cauchemardé
13:08pendant des années,
13:10eh bien,
13:11M. Retailleau,
13:12Wauquiez,
13:13Vallaud,
13:14je ne sais plus qui,
13:15un petit peu tout le monde l'ont fait.
13:16Ça s'appelle l'UMPS.
13:17L'UMPS que l'on dénonce
13:19depuis des années,
13:21que Marine Le Pen dénonce
13:22depuis des années,
13:22ils viennent se matérialiser,
13:24mais physiquement,
13:25concrètement,
13:26hier,
13:27l'EPS et LR
13:29étaient d'accord,
13:30avec les macronistes,
13:31évidemment,
13:32il ne faut jamais les exonérer,
13:32pour se sauver,
13:35j'allais dire sauver,
13:35mais non,
13:36sauver rien,
13:37se sauver eux.
13:38Se sauver eux,
13:39parce que,
13:40honnêtement,
13:41est-ce que vous pensez
13:42que les Français
13:43ont l'impression ce matin,
13:44est-ce que,
13:45chez moi à Marseille,
13:46on a l'impression ce matin
13:47qu'on a un gouvernement
13:48et qu'on a retrouvé
13:49la stabilité,
13:50mais en rien,
13:52parce que ce gouvernement
13:53sera inutile aux Français.
13:55Est-ce qu'il va stopper
13:57la hausse des impôts ?
13:58Non,
13:58il va l'accélérer.
13:59On vient d'en parler
14:00avec Bonoît Perrin.
14:01Est-ce que ce gouvernement
14:02va enfin mettre un terme
14:04aux records d'immigration
14:06que l'on connaît ?
14:07Non,
14:08évidemment,
14:08on a vu qu'il y a
14:09des records d'immigration
14:10qui se faisaient
14:11ces derniers jours.
14:12Est-ce qu'il va
14:13concrètement revenir
14:15sur les records
14:16de criminalité
14:18et d'insécurité ?
14:19Non.
14:19Donc,
14:20ce gouvernement
14:20est un gouvernement
14:21pour rien
14:22qui n'existe pas
14:23et aujourd'hui,
14:24c'est un gouvernement
14:25en effet
14:26macroniste,
14:27LR,
14:27PS,
14:28c'est un reniement
14:30de ce qu'ont voté
14:31les Français.
14:32C'est une gifle,
14:33comme a dit notre auditrice,
14:34c'est un crachat
14:34au visage
14:36des Français,
14:37concrètement.
14:38Ces augmentations d'impôts
14:39qui vont toucher
14:39les classes moyennes,
14:40ils vont taxer
14:41les tickets restaurants,
14:42ils vont taxer
14:43les chèques vacances,
14:44ils vont taxer
14:45les revenus étudiants,
14:47ils vont matraquer
14:47les auto-entrepreneurs.
14:50Vous êtes en train
14:50de nous dire
14:50que toutes ces magouilles politiques,
14:52pour qu'ils puissent
14:53sauver leur poste,
14:53c'est-à-dire que
14:54pour les députés LR,
14:56les députés
14:56PS, etc.,
14:58puissent sauver leur poste
14:59sur le dos des Français.
15:00Ce sont les Français
15:01qui paient
15:01et le Rassemblement National
15:03et ceux qui ont voté
15:04pour eux
15:04sont balayés d'une main.
15:06Et puis nous,
15:06nous sommes restés cohérents.
15:08Par exemple,
15:08ce budget est diamétralement
15:10opposé à celui
15:11qu'on voulait.
15:12Marine Le Pen,
15:13dès le printemps...
15:14Mais vous voyez quand même
15:14que le Rassemblement National,
15:15il n'a plus de pouvoir
15:16là aujourd'hui.
15:17Aujourd'hui,
15:17les faiseurs de roi,
15:18c'est qui ?
15:19CLR.
15:20Aujourd'hui,
15:20les faiseurs de roi,
15:21c'est qui ?
15:21C'est-à-dire que
15:22même si le Rassemblement National,
15:23il dit
15:24on vote la motion de censure
15:25et après,
15:26c'est un coup d'épée dans l'eau.
15:27On est obligé,
15:28vous êtes obligé aujourd'hui
15:29d'aller peut-être
15:30vous regarder
15:31qui est-ce qui va aussi
15:32voter la censure
15:33pour vraiment être efficace.
15:35C'est la 4ème République.
15:36C'est-à-dire que
15:37quelques mois avant
15:38le retour du général de Gaulle,
15:40c'était...
15:40Vous aviez les partis
15:41qui ensemble
15:42se mettaient d'accord
15:43contre les Français
15:44et contre le vote
15:45des Français.
15:46Vous vous rappelez,
15:47sur la 4ème,
15:47il y avait des résultats
15:48aux élections initiatives
15:49et puis il y avait
15:50une autre majorité
15:50complètement contraire
15:51qui sortait de l'entente
15:53des petits arrangements
15:54entre les partis.
15:55Nous y sommes,
15:56nous y sommes,
15:56les Français décident
15:57de quelque chose,
15:58les partis entre eux
15:59font autre chose.
16:01C'est pour ça
16:01que depuis le début
16:02nous demandons
16:03le retour
16:04devant le peuple
16:06pour qu'il y ait
16:07enfin une nouvelle
16:08Assemblée Nationale
16:09conforme à ce que
16:10soit le peuple.
16:12Oui,
16:13mais j'ai peur
16:14qu'on n'y arrive pas.
16:15Très honnêtement,
16:17quand je vois
16:18tout ce qui se passe,
16:18tout est fait,
16:19tout est magouille,
16:20tout est combine
16:22pour ne pas en revenir
16:23au peuple.
16:24Mais dans quel pays,
16:25dans quelle démocratie ?
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