- il y a 6 jours
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00:00Parce que l'autre information de la journée, c'est cette suspension de la réforme des retraites qui a été votée par les députés.
00:05Elodie Huchard se trouve sur place avec Jean-Laurent Constantini. Bonsoir à tous les deux.
00:08Une suspension votée à une très large majorité, c'est bien cela ?
00:12Oui, exactement. Laurence, 255 voix pour la suspension de la réforme des retraites.
00:20Alors si on se replonge sur les débats qui avaient lieu au moment de la mise en place de cette réforme,
00:24ceux qui à l'époque n'en voulaient pas, ne voulaient pas qu'elle soit suspendue,
00:27et ceux qui voulaient de cette réforme, finalement, l'ont suspendue.
00:30Vous ne comprenez pas la logique, Laurence, c'est normal.
00:32Il semble qu'il n'y en ait pas, finalement.
00:34Vraiment, c'est une sorte de coalition des contraires qui s'est passée dans l'hémicycle.
00:39Gabriel Attal a dû reconnaître lui-même que ce n'était pas de gaieté de cœur
00:42qu'il allait s'abstenir sur la suspension de la réforme des retraites.
00:47Mais on voit bien qu'il faut sauver le soldat Lecornu
00:50et qu'il faut sauver cette sorte de négociation entre le Premier ministre et le Parti Socialiste.
00:54Alors, effectivement, pour le Parti Socialiste, c'est une première victoire.
00:57Ils obtiennent largement cette suspension grâce aux voix, également, des écologistes et du Rassemblement National.
01:03Mais le parcours législatif est loin d'être terminé.
01:06Et c'est là où ça va devenir un peu plus complexe.
01:08Le Sénat l'a déjà dit.
01:09On a vu, il y a quelques minutes, Bruno Rotailleux, notamment, sur les réseaux sociaux,
01:13rappeler que les sénateurs allaient, de toute façon, revenir sur cette suspension.
01:17Donc, le texte sera vidé de cet article 45 bis.
01:20Et puis, il arrivera, ensuite, en commission mixte paritaire, 14 parlementaires qui vont décider de l'avenir de ce texte.
01:26Ça sera très compliqué parce qu'en théorie, il y aurait suffisamment de voix pour qu'on revienne sur cette suspension.
01:31Mais les troupes de Gabriel Attal ne peuvent pas trahir le Premier ministre.
01:35On le voit bien dans les prises de parole des uns et des autres.
01:38Hormis le Parti Socialiste et le Rassemblement National qui se réjouit du côté, notamment, des troupes macronistes.
01:43Évidemment, l'heure n'est pas à la fête. Vous l'imaginez, Laurence ?
01:46Oui, merci beaucoup, Elodie Huchat et Jean-Laurent Constantin.
01:48Il n'est pas à la fête, Gauthier Lebrecht.
01:50Maintenant, ils n'ont plus de bilan.
01:51C'est la seule réforme adoptée, certes, par un 49-3 après une grave crise sociale.
01:57Pas un seul. Une série de 49-3.
01:59Le 49-3 final qui a valu, effectivement, le surnom à Elisabeth Borne de Madame 49-3.
02:04Et maintenant, elle est suspendue, cette réforme.
02:07Évidemment, sur le fond, c'est une hérésie.
02:10Vous avez toujours plus de retraités, toujours moins d'actifs, toujours moins d'enfants.
02:12Donc, j'aimerais bien savoir comment on arrivera un jour à équilibrer le système
02:16avec, évidemment, une dette et un déficit qu'on continue de creuser jour après jour.
02:21Et puis, pour la petite tambouille politicienne, à peu près, tout le monde s'est renié dans cette histoire,
02:27sauf les socialistes, effectivement, et le Rassemblement National de Marine Le Pen.
02:32Et l'EFI a voté quoi ?
02:33L'EFI, ils ont voté contre, sauf Émeric Caron qui s'est abstenue.
02:36Parce qu'ils trouvaient que c'était simplement une suspension et qu'ils sont, eux, pour l'abrogation.
02:41L'abrogation de la réforme des retraites.
02:44Mais, effectivement, Renaissance n'est pas allée jusqu'à voter pour.
02:46Ils sont abstenus pour ne pas mettre en difficulté Sébastien Lecornu.
02:50En fait, c'est des missions, empêcher la dissolution, empêcher la censure de Sébastien Lecornu.
02:55Parce que, s'ils ne s'étaient pas votés, les socialistes auraient très certainement censuré.
02:59Et les LR ont évidemment voté contre, mais on pourrait leur dire, vous ne votez pas la censure.
03:04Parce que, vous aussi, vous avez peur d'une dissolution.
03:06Alors que, dans toute l'histoire de la droite, à chaque campagne présidentielle,
03:10on avait une réforme des retraites un peu plus dure qu'allée jusqu'à 67 ans.
03:14Voilà.
03:14Bon, Jean-François Lejeune, moi, je pense aux téléspectateurs, aux auditeurs,
03:17qui sont là, derrière leur poste ou leur écran.
03:20Qu'est-ce qu'ils comprennent à ce qui se passe, là ?
03:22Ce cirque politique auquel nous assistons, qui conduit à une suspension,
03:27non pas une abrogation de la réforme des retraites, ça va changer quoi, concrètement, pour eux ?
03:31Ça va changer, pour tous les Français, l'âge de départ à la retraite.
03:35Ça, c'est une certitude.
03:36Moi, j'ai un peu de compassion pour les gens qui ont un tout petit peu de mémoire.
03:39Il y a quelques années, vous savez, au moment où Edouard Philippe nous avait expliqué
03:41que la seule réforme possible, la seule réforme intelligente...
03:45Parce que le fiasco Macroni sur la question des retraites, il commence avant.
03:48Il nous expliquait que c'était non pas une réforme paramétrique, mais systémique.
03:51C'était l'âge pivot, etc.
03:53Ça avait duré des mois et des mois.
03:55Finalement, ça a été, disons, ajourné par le confinement et par la période qui a suivi.
04:00Et après, il y a eu...
04:02Tout à coup, c'était plus du tout un dogme.
04:04On pouvait faire la réforme paramétrique.
04:06Bref, donc, je pense qu'en fait, la Macronie ne pense rien sur le sujet,
04:09à part qu'il faut trouver de l'argent.
04:11Ça, par contre, c'est important.
04:12Et pour le coup, c'est vrai.
04:13Et ça, vous le trouvez dans la poche des Français.
04:14Et alors, vous le trouvez dans la poche des Français, c'est plus pratique.
04:17Mais la vérité, c'est que le seul argument un peu d'autorité qu'on a eu au moment du débat,
04:20si on peut appeler ça un débat, sur la réforme des retraites,
04:22c'était, ça fait économiser entre 13, 14, 15 milliards, je ne sais plus.
04:26Aujourd'hui, on a le même sujet qui s'invite dans la question du budget,
04:28c'est qu'il faut trouver 40 milliards.
04:29Sinon, en effet, la Commission européenne va nous tomber dessus,
04:32on ne sera plus dans les clous, etc.
04:33Moi, je suis d'accord pour dire que le pays vit au-dessus de ses moyens,
04:35mais il y a plein d'autres manières de gagner de l'argent.
04:37Il y a plein d'autres manières de repenser tout ça.
04:44Et par la question de ce que disait Michel Onprès tout à l'heure.
04:49C'est du miel à ses oreilles, ce que vous dites.
04:51Non, mais ceux qui travaillent déjà vont travailler plus
04:54et vont payer encore plus de cotisations.
04:55Non, désolé, il y a beaucoup d'autres paramètres que vous n'abordez jamais.
04:57Allons-y.
04:58Michel, Onprès ?
04:59Front commun.
05:00Front commun, Front populaire, Front commun.
05:02Mais oui, mais l'esprit de Front populaire, c'était ça.
05:04C'était de ne pas se soucier des histoires de droite et de gauche,
05:07ce n'est pas très important, mais de se soucier de la France,
05:09des Français, des gens les plus simples et les plus modestes.
05:12Voilà.
05:12Le projet libéral ne m'intéresse pas.
05:14On ne peut pas continuer à dire à des gens, fabriquez votre retraite.
05:17Enfin, on va revenir sur ce sujet.
05:18On met 1000 euros dans un berceau et ça vous fait 50 ans plus tard une retraite.
05:23Sinon, les parents vont ajouter les grands parents.
05:25Qu'est-ce que c'est que ça ?
05:26On ne peut pas faire ça.
05:27Un grand peuple, un grand pays, la sécurité sociale a été inventée.
05:30On parlait tout à l'heure dans le couloir de la puissance du socialisme français
05:34qui a donné plein d'idées au général de Gaulle
05:35et au programme du Centre national de la résistance.
05:39Il y avait un souci de la France, des Français,
05:40et puis du partage, du travail.
05:41Ce n'est pas normal que ce soit toujours les mêmes qui travaillent,
05:44qui travaillent beaucoup, qui soient ponctionnés,
05:45y compris les petits qui travaillent.
05:47C'est-à-dire qu'on veut toujours taper fort sur les fameux ultra-riches,
05:51mais les gens qui travaillent beaucoup, qui n'ont pas beaucoup d'argent,
05:53eux, ils paient des impôts en payant des taxes sur les produits qu'ils achètent.
05:57La TVA.
05:57La TVA, bien sûr.
05:58Je prends souvent l'exemple du petit déjeuner.
06:00Vous payez une taxe sur le pain, sur le beurre, sur la confiture,
06:03sur le chocolat, sur le café, sur le thé, etc.
06:05Sur l'électricité de votre grille-pain, etc.
06:08Donc, c'est là aussi le paie des impôts, ces Français-là.
06:10Et c'est à cela qu'il faut penser.
06:12Donc, oui, un Front populaire qui a vraiment le souci du peuple,
06:15qui n'a pas grand-chose à voir avec le fameux nouveau Front populaire de Mélenchon,
06:20il permettrait de faire des véritables alliances.
06:23Le problème, ce n'est pas l'alliance entre les droites.
06:25Ce n'est pas ça.
06:26Il faut faire une alliance entre les Français.
06:28Et ça va très au-delà de ça.
06:29Dont la gauche, bien sûr.
06:30Dont la droite.
06:30Du moins, ceux qui ont le souci du peuple.
06:32Et des gens les plus simples et les plus modestes.
06:34Donc, ce n'est pas en donnant les recettes qu'a données tout à l'heure Gabriel Attal
06:37qui sont assez pitoyables.
06:39Ce jeune homme qui ne se remet pas d'avoir été congédié.
06:42Qui est dans une hargne permanente.
06:43Maintenant, quand il s'exprime, il est dans le piétinement du futur cadavre d'Emmanuel Macron.
06:48En disant, votez pour moi et vous allez voir.
06:49On a des idées.
06:51Non, les bonnes idées, elles sont dans le fait d'aller chercher là où se trouve l'argent.
06:55Donc, il n'est pas chez les ultra-riches, qui n'est pas non plus chez ceux qui payent tout le temps en permanence.
06:59Mais il y a trop de gens qui ne travaillent pas et qui pourraient contribuer grandement d'ailleurs
07:06à contribuer aux finances nationales.
07:08Quelques réactions politiques en provenance de l'Assemblée nationale.
07:11On va écouter Laure Lavalette du Rassemblement national.
07:14C'est évidemment qu'une suspension.
07:16Je pense qu'il faudra attendre 2027 et la victoire de Marine Le Pen pour évidemment revenir sur cette réforme des retraites
07:21qu'on trouve injustes, iniques, qui en plus financièrement ne soldent rien.
07:28Donc, oui, oui, vous avez raison.
07:29C'est une suspension.
07:30Mais voilà, encore une fois, nous, quand ça va dans le bon sens, même un petit bon sens, nous le votons.
07:35Il faut bien se souvenir que la cause de tout ça, c'est la trouille de mes collègues
07:38de retourner devant les Iones et devant les Français tellement ils ont peur de perdre leur siège.
07:43Donc, c'est vrai que, voilà, c'était pas un grand exemple de courage politique aujourd'hui.
07:48Laure Lavalette, André Valigny, est-ce que c'est un exemple de manque de courage politique
07:54ce qui s'est passé aujourd'hui à l'Assemblée nationale ? Pour vous ?
07:57Non, mais le PS et le Rassemblement national ont été fidèles à ce qu'ils ont toujours dit.
08:01Ils étaient contre cette réforme.
08:03Donc, ils ont voté en fonction de ce qu'ils pensent et de ce qu'ils ont dit.
08:07Moi, je pense que c'est reculer pour mieux se noter.
08:10D'abord, on ne sait pas ce qui va advenir de ce qui a été voté cet après-midi.
08:13Parce que le Sénat va sans doute suspendre la suspension, si j'ose dire.
08:18Après, ça va finir en commission mixte paritaire avec des députés et des sénateurs.
08:22Et puis, à la fin...
08:23À la fin, c'est l'Assemblée qui a le dernier mot.
08:24Oui, mais à la fin, ce n'est pas sûr qu'on échappe à des ordonnances.
08:28Parce que si le budget n'est pas voté dans les temps, c'est ce qui peut arriver.
08:32Donc, attendons le mois de janvier pour savoir si la suspension est effective.
08:36Et de toute façon, je pense qu'on n'échappera pas, et tant mieux d'ailleurs,
08:39à un débat sur les retraites lors de la présidentielle.
08:41Parce que cette réforme, elle était mal emmanchée, passez-moi l'expression.
08:44Le 49-3 a laissé des traces dans le pays, on en parle encore,
08:48les gens de gauche notamment, mais pas seulement les gens de gauche.
08:51C'est une réforme qui est très mal passée,
08:52parce que c'est vrai que dès qu'on touche aux retraites, les Français sont très inquiets.
08:56Donc, il faut attendre 2027 pour savoir ce que les uns et les autres ont à proposer.
09:00Ce que propose Attal n'est peut-être pas très convaincant.
09:03C'est-à-dire 1 000 euros par enfant sur un compte ?
09:07Ça existe en Allemagne, ça a le mérite d'exister, en tout cas, comme proposition.
09:11Et plus d'enfants, ça ne coûtera pas très cher.
09:12Il faut nourrir le débat.
09:13Donc, je pense qu'Attal a fait un effort d'imagination depuis 2 août.
09:16Il propose quelque chose.
09:17Oui, il propose quelque chose.
09:18Guillaume Perrault, un tout petit mot sur cette situation politique.
09:21Je suis surtout accablé par le ressassement, je le répète, qu'il y a autour de ce sujet.
09:25Il y a 5 ans, on en parlait déjà, il y a 3 ans, on nous dit, c'est formidable,
09:28dans 18 mois, on va enfin pouvoir en parler sérieusement.
09:32On va beaucoup en parler, je n'en doute pas.
09:34Est-ce que ça sera sérieusement ? Ça, j'en doute beaucoup.
09:36Parce qu'il y a un goût français pour l'abstraction, pour les questions de principe.
09:40Il y a un dédain pour les faits, pour les chiffres.
09:42Il y a beaucoup d'évaluations en ce moment, fiscales, qui circulent,
09:45qui sont complètement fantaisistes,
09:47et qui tout de suite reçoivent un accueil favorable d'une partie de l'opinion.
09:50Parce qu'évidemment, chacun, et compris moi d'ailleurs,
09:52on a envie de croire ce qui va dans le sens de nos convictions personnelles.
09:57Donc, c'est surtout ça qui me frappe.
09:59Et je vois une contradiction entre le fait d'avoir créé un marché unique européen,
10:06d'avoir promu la liberté de circulation,
10:09la liberté d'installation des salariés et des travailleurs indépendants,
10:13depuis l'acte unique européen en 1985,
10:15que l'EPS a voté,
10:17parce que c'est Mitterrand qui le fait adopter juste avant les législatives de 1986,
10:21d'avoir créé une citoyenneté européenne,
10:24et maintenant le faire...
10:24Attention, vous dites un gros mot pour Michel Onfray.
10:26Il y a une citoyenneté européenne.
10:27Mais Michel Onfray qui est là, attention.
10:27Ça n'a pas beaucoup de contenu concret,
10:31mais ça existe depuis 1992.
10:33Et les mêmes qui ont promu cette unification
10:36voudraient maintenant quasiment ériger des murs à nos frontières
10:40pour empêcher les contribuables d'en sortir,
10:42ceux qui veulent échapper au fisc français.
10:43Mais pas dans l'autre sens.
10:44Les gens peuvent rentrer.
10:46En tout cas, ça les préoccupe beaucoup moins, visiblement.
10:49Et nous nous considérons comme une île.
10:52Finalement, nous nous considérons comme des gens parfaits.
10:54Des gens qui n'avons à tirer...
10:55Vous croyez ?
10:56...de ce qui se passe chez nos voisins.
10:58Nous sommes tellement imparfaits.
10:59Qu'on me comprenne bien,
11:01je ne tense personne.
11:02Je comprends très bien que...
11:03Non, nous ne t'ençons pas.
11:04Nous ne t'ençons pas, nous ne t'ençons pas.
11:06Je ne regarde pas de haut les préoccupations
11:08qui s'expriment autour des représentants.
11:10Il faut aussi voir nos défauts nationaux.
11:12Dans un monde rouge à toute vitesse,
11:15nous nous estimons parfaits,
11:16même si personne n'a envie de nous imiter.
11:17Monsieur Valény.
11:18Guillaume Perrault est revenu un peu en arrière,
11:21mais pas assez.
11:21Il a rembobiné.
11:22Michel Rocard, à l'époque, en 88-90,
11:25quand il était à Matignon,
11:26Rocard avait dit
11:27la réforme des retraites a de quoi faire sauter 20 gouvernements.
11:30C'était il y a 30 ans.
11:32Il y a un livre blanc qui l'avait commenté.
11:34Gautier.
11:35Simplement, le volet recette,
11:38c'est-à-dire tout ce qui concerne la fiscalité et les impôts,
11:40a été voté à l'Assemblée nationale,
11:43149.3, comme s'y était engagé Sébastien Lecornu.
11:46On est donc désormais sur le volet dépense.
11:48Il y a un chemin où ceux qui ont voté le volet recette
11:51se retrouvent pour voter le volet dépense,
11:54avec des alliances de circonstances,
11:56parfois à l'Assemblée nationale,
11:57pour taxer les multinationales.
11:59Et les FIARN.
12:00Voilà, je ne prends que cet exemple.
12:02Les GAFAM.
12:03Et effectivement, mettre plusieurs dizaines de milliards d'impôts supplémentaires
12:08sur les plus grosses entreprises à travers le monde.
12:11Donc, il y a quand même, parce que vous parliez des ordonnances,
12:13c'est pour ça que j'ai réagi, André Valigny.
12:15Effectivement, s'il n'y avait pas d'accord,
12:17on pourrait passer par les ordonnances.
12:18Et donc, on viendrait à la copie de départ,
12:20avec toute la folie fiscale qui concernait aussi les plus modestes,
12:24qui concernait l'alternant,
12:25qui concernait le ticket restaurant,
12:27le chèque vacances,
12:28le chèque cadeau.
12:29Donc, on était très loin des ultra-riches.
12:31Tout ça a été heureusement balayé lors des débats à l'Assemblée nationale.
12:35Donc, ce que je veux dire, c'est qu'il y a, à mon avis,
12:36un chemin pour Sébastien Lecornu,
12:38vu l'état des troupes qui le soutiennent,
12:41sans le dire ou en le disant, à l'Assemblée nationale.
12:43Je parle bien sûr des socialistes.
12:45Pour faire adopter l'entièreté de son budget avant Noël,
12:47sans passer par 49-3.
12:49Il a fait, me semble-t-il, le plus dur,
12:51avec le volet recettes et le volet sur la réforme d'air.
12:54On peut tenir jusqu'en 2027.
12:56Potentiellement.
12:56Vous savez que maintenant, vraiment,
12:57il faut être très prudent,
12:58parce qu'on n'avait pas vu venir...
13:00Vous l'êtes souvent, Mottier.
13:01Bien sûr.
13:02Je l'apprends à vos côtés.
13:04Tous les jours.
13:05Tous les jours.
13:06Pendant une demi-heure par jour,
13:07et c'est un bonheur.
13:08Donc, on n'avait pas vu venir, évidemment,
13:10le psychodrame avec la nomination de Bruno Le Maire,
13:13qui a entraîné le départ de Bruno Rotaillou.
13:16Mais effectivement, il y a, sur le papier,
13:19avec toutes les précautions qu'il faut prendre,
13:21un chemin pour Sébastien Lecornu,
13:23malgré ce qu'on a pu dire au moment de sa démission,
13:26avant qu'il ne soit renommé,
13:27pour tenir jusqu'à la fin du quinquennat Macron.
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