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  • il y a 2 mois

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00:00Écoutons M. Attal.
00:021. Nous voulons que le gouvernement réussisse.
00:052. Nous voulons qu'un budget soit voté d'ici à la fin de l'année.
00:083. Nous sommes prêts à faire des compromis pour y arriver.
00:13Vous avez annoncé, M. le Premier ministre, que vous proposerez la suspension de la réforme des retraites.
00:19Sur ce point, il faut être clair, je crois que la messe est dite,
00:23puisque les voix des groupes favorables à revenir sur cette réforme, à gauche et au Rassemblement National,
00:28ont une majorité absolue dans cet hémicycle.
00:32Gabriel Attal, quelle est la position ? Comment on la décrypte ?
00:35Gabriel Attal, c'est-à-dire qu'il veut tout faire pour éviter une dissolution,
00:39parce que son groupe serait réduit comme peau de chagrin.
00:42On a vu les divisions internes à Renaissance,
00:44ceux qui étaient prêts à sacrifier la réforme des retraites,
00:46et ceux qui ne l'étaient pas.
00:48Certains qui ne l'étaient pas sont entrés au gouvernement,
00:50comme Maud Bréjean, porte-parole du gouvernement,
00:52qui va maintenant devoir assumer la suspension de la réforme des retraites.
00:56Tout ça n'est pas très cohérent.
00:57Le but, c'est d'éviter le retour aux urnes,
00:59le but, c'est d'éviter la dissolution pour pouvoir rester députés.
01:03Et donc, ils se sont mobilisés pendant des semaines
01:05pour faire voter la réforme Borne,
01:08malgré la rue qui grondait.
01:10Et ils s'asseyent dessus,
01:12et donc ils s'asseyent sur leur propre bilan,
01:14et ils n'auront aucun bilan à défendre dans un an et demi,
01:16parce qu'il n'y a plus de bilan, il n'y a plus rien,
01:17il n'y a plus de réforme qui a été conduite jusqu'à son terme.
01:21Même la loi immigration, Gérald Darmanin,
01:22a été censurée en partie par le Conseil constitutionnel.
01:25Donc, du côté du macronisme, il ne reste rien,
01:27si ce n'est des ruines.
01:29Et il n'y en aura pas d'autres jusqu'en 2027.
01:31Gautier Lebrun, ça va être l'immobilisme.
01:3329 ans.
01:34Non, 30.
01:3530 ans.
01:36Non, mais il y avait une réforme symbolique,
01:39effectivement, du quinquennat Macron,
01:41enfin, deuxième en tout cas,
01:42c'était cette réforme des retraites.
01:44On nous a expliqué que c'était vital à longueur de temps,
01:46et c'est vital pour la France.
01:47Mais je suis d'accord.
01:48Et là, on est en train de nous expliquer
01:49qu'on peut faire une pause d'un an.
01:50Un an, c'est 500 millions de coûts supplémentaires.
01:53Et puis après, chaque année qui passe,
01:55c'est 3 milliards de plus.
01:55Non, mais ça met la pression, en fait,
01:57sur tous, également, les dirigeants,
02:00les candidats à la présidentielle.
02:03Ça met la pression sur Marine Le Pen.
02:05Ça met la pression, évidemment,
02:07sur le candidat de la droite,
02:08parce que ce n'est pas très populaire.
02:10Donc, déjà, la droite, elle n'est pas très haute,
02:12mais le candidat de la droite
02:14qui va expliquer aux uns aux autres
02:16qu'il faut bosser jusqu'à 65 ans.
02:18Parce qu'on parle toujours des dirigeants politiques,
02:20mais on ne parle pas assez souvent
02:22de la responsabilité des Français.
02:25Ils ne veulent rien entendre, les Français.
02:26Ils ne veulent rien entendre.
02:27Ils veulent, comme notre ami Didier tout à l'heure,
02:29prendre le camping-car.
02:30Je pense que c'est une des raisons
02:31pour lesquelles la dépense publique
02:32ne fait qu'augmenter.
02:33C'est précisément parce que vous avez
02:34des responsables politiques
02:35qui flattent les Français
02:36et qui leur cachent la vérité.
02:37La vérité, c'est que le système
02:39de retraite est mort.
02:40Et si on ne fait rien,
02:41on n'aura plus de retraite demain.
02:42C'est ça qu'il faut dire aux Français.
02:43Oui, mais ils s'en foutent.
02:44Ben, je ne suis pas sûr.
02:45Il est 17h27.
02:46Je ne suis pas sûr.
02:46C'est moi, le prochain génération à la retraite.
02:49Donc moi, j'ai envie d'avoir ma retraite.
02:51Il est 17h27.
02:53A tout de suite.
02:54Pascal, prouvez-vous 16h-18h sur Europe 1.
02:58Europe 1.
03:0016h-18h, Pascal Prouvez-vous.
03:02Ce matin, on était avec Dimitri Pavlenko
03:05et on imaginait ce que serait cette journée.
03:07Et à l'instant, c'était Olivier Delagarde
03:11venait de faire la revue de presse.
03:13Et puis, on a eu un échange
03:15autour d'une chanson d'Hervé Villard
03:16qui s'appelle Nous,
03:17qui correspondait éditorialement
03:18à la journée qu'on allait vivre.
03:20Alors, moi, je suis un fan absolu d'Hervé Villard.
03:22Je l'aime beaucoup.
03:24Et je voulais simplement vous faire réécouter
03:25ce teasing.
03:27Et puis, pourquoi pas,
03:28chanter ensemble Nous,
03:29parce que ça correspond éditorialement
03:31à la journée que nous avons vécue.
03:33Pascal Praud est avec nous.
03:34Pascal Praud.
03:35De rendez-vous par jour.
03:36Ça va, vous voulez en faire un karaoké, c'est ça ?
03:38Parfum de rire en plein cœur.
03:41Mais ne le lancez pas,
03:42Alissa, vous savez qu'il adore chanter.
03:43Oui, non, c'est vrai, c'est vrai.
03:44Il ne faut pas dire tout.
03:45Voilà, qu'est-ce que je disais ?
03:46Vous aimez chanter, Pascal ?
03:47Comme il en existe beaucoup.
03:50En faire un karaoké un jour.
03:51Notre amour qu'on croyait petit.
03:53Et il dit ça,
03:54il me regarde droit dans les yeux.
03:55Il y a une tension dans le studio,
03:58c'est vrai.
03:58On se sent de la cour.
04:00Mais regardez les auditeurs de repas.
04:02Rappelez la sécurité.
04:03Et nous, ça pourrait être pour aujourd'hui,
04:08ça peut être la chanson de Sébastien Le Corneau.
04:10Vous avez tout à fait raison.
04:11C'est une illusion qui meurt.
04:13Un parfum du rire en plein cœur.
04:16C'est exactement ça, bravo.
04:18Bon, 16h, 18h, on va être en plein discours.
04:20Pardonnez-moi, cette chanson colle absolument.
04:22C'est comme un défi au temps.
04:32Le printemps avant le printemps.
04:36Un chemin qui va dans le temps.
04:38Un chemin, il l'a dit, un chemin.
04:40C'est vrai.
04:41Il l'a dit, un chemin.
04:42Il l'a dit, monsieur Le Corneau.
04:44Monsieur Le Corneau.
04:46Monsieur Le Corneau.
04:48Le Corneau, c'est une illusion qui meurt.
04:51Mais ça marche entre les politiques et les Français aussi, cette chanson.
05:03Exactement, c'est comme la bande-annonce.
05:06Non pas du jour, j'exagère un petit peu, bien sûr.
05:08Mais les paroles peuvent coller à ce qui s'est passé à l'Assemblée.
05:12Nous, c'est une illusion qui meurt.
05:13Voilà, et ça peut nous rendre tristes de ce spectacle proposé.
05:18Juste un trait de positivité, un compliment à faire,
05:23puisqu'on a quand même été très pessimistes et très durs jusqu'ici.
05:26Moi, j'ai envie quand même de souligner l'habileté de Sébastien Le Corneau,
05:30qui n'était plus Premier ministre il y a une semaine,
05:32Premier ministre démissionnaire,
05:34qui a sans doute, avec le Président de la République,
05:36mis en scène cette démission pour mettre la pression à la fois sur le socle commun,
05:43les socialistes, bref, tous ceux qui n'avaient pas intérêt à la dissolution,
05:45et qui aboutit, une semaine plus tard, au prix de la réforme des retraites,
05:50à faire durer son gouvernement, très probablement.
05:53Voilà.
05:53Habileté politique.
05:54Ce que je trouve, et d'ailleurs Laurent Wauquiez, il faudrait l'appeler,
05:58mais Laurent Wauquiez explique à tout le monde
06:00qu'il ne veut pas travailler avec le Rassemblement National
06:03parce que le Rassemblement National est socialiste.
06:05et à l'arrivée, c'est 20 milliards, je crois,
06:10les chiffres, je vais essayer de les retrouver,
06:12c'est 20 milliards d'impôts supplémentaires
06:14et 28 milliards d'augmentation des dépenses.
06:17Et Pascal ?
06:17Mais à part ça, les LR ne veulent pas travailler avec le Rassemblement.
06:20Mais Pascal, c'est pire que ça.
06:20Donc c'est du foutage.
06:23Voilà, je ne vais pas dire le mot, mais vous l'avez compris.
06:26Je trouve ça écœurant.
06:27C'est pire que ça ?
06:28Il y a dix jours, Laurent Wauquiez dit
06:30qu'il ne faut pas aller dans le gouvernement de Sébastien Lecornu
06:32parce qu'on va se dissoudre dans le macronisme
06:33et là, maintenant, ils acceptent de se dissoudre dans le socialisme.
06:36Donc c'est pire.
06:38On s'est tous réveillés ce matin en se disant
06:39qu'il y aura la dissolution, c'est quand même incroyable.
06:41Non, non, non, non.
06:43Ça va être compliqué de faire une alliance avec les socialistes,
06:46les LR et la chambre.
06:46Non, vous êtes très mal informés.
06:47Nous disons depuis trois jours
06:49que c'est la trombouille !
06:53C'est la trombouille !
06:55Depuis votre soir.
06:55Nous le disons depuis hier !
06:56Hier soir, mais attendez, avec Jules Therès,
07:00alors là, Gautier Lebrette dit
07:02qu'il n'y aura pas de dissolution,
07:03il dit qu'il n'y aura pas de dissolution.
07:06Beaucoup de Français, en tout cas,
07:07pensaient que ça n'allait jamais tenir cet attelage
07:08et qu'ils ne s'attendaient pas à la position des Républicains aujourd'hui.
07:12Franchement.
07:12Hier, je vous ai dit que les Républicains ne s'en sûreraient pas.
07:14Mais exactement, ils l'ont dit !
07:16Ils le savent puisqu'ils veulent garder leur siège.
07:19Ce n'est même pas une...
07:20Mais ils sont même plus surpris,
07:23les pauvres Français,
07:24tellement ils en ont ras-le-bol de ce spectacle
07:26et notamment, le souci,
07:28c'est les gens de droite, si j'ose dire.
07:30Les gens de gauche, que le PS se vende,
07:32on peut le comprendre,
07:33mais la famille...
07:35Vous vous rendez compte, le PS,
07:36ils ont même bien joué.
07:37C'est eux, aujourd'hui,
07:38les faiseurs de rois.
07:40Tout est calibré.
07:41En fait, vous êtes des enfants
07:42parce que tout en est calibré depuis 15 jours,
07:44en fait, avec François Hollande derrière.
07:46Pardonnez-moi de le dire comme ça.
07:47Si vous ne voyez pas...
07:48Le PS veut tuer LFI avant les municipales.
07:53C'est une stratégie possible.
07:55Donc, tout est fait avec le grand ordinateur
07:57qui tire les ficelles.
08:00C'est lui qui influence, effectivement,
08:03avec la complicité des médias
08:04parce que pour les médias,
08:06c'est tout sauf le RN.
08:08C'est pour ça que vous allez voir,
08:09tout le monde m'a dit,
08:10mais c'est formidable.
08:11Moi, je vous l'ai dit,
08:11les papiers des deux mains,
08:13dans la presse mainstream,
08:14formidable,
08:15l'esprit de responsabilité,
08:17et les LR ont raison.
08:19Les LR vont être salués par les médias.
08:22Mais je ne pense pas.
08:22Les socialistes, peut-être,
08:23parce qu'ils viennent de rafler la mise,
08:24mais les LR vont saluer
08:26l'attitude au contraire responsable.
08:30Oui, mais les LR vont résonner
08:31leurs circonscriptions souciennes.
08:33Franchement, sur les marchés,
08:34je pense que leurs électeurs
08:35vont leur jeter des tomates.
08:36Ils vont leur jeter des tomates.
08:37Oui, bien sûr,
08:38ça va être compliqué.
08:38Bien sûr, ils vont leur jeter des tomates,
08:40mais qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
08:41C'est les LR.
08:44C'est pour ça que, d'ailleurs,
08:45Jean Chaudet,
08:46qui reste à Paris,
08:46le week-end, non ?
08:48Il sort, il sort.
08:50On marchait facile.
08:52Sarah, dites-nous quand même,
08:53et on va conclure sur ce sujet,
08:55votre conclusion,
08:56et votre avis,
08:58et votre sentiment,
08:59et votre synthèse.
09:01Moi, je pense qu'on a le droit,
09:02vous, vous avez l'air de reprocher,
09:04de dire,
09:04tout sauf le RN,
09:05moi, je pense que c'est une position
09:06qu'on peut comprendre,
09:08que ce soit d'un point de vue politique,
09:09après, les médias,
09:10ça, je rejoins votre position,
09:12il y a des médias plus ou moins orientés,
09:13concernant les LR,
09:16puisque vous voulez une synthèse,
09:18là, on est tous d'accord
09:18pour dire que c'est n'importe quoi.
09:19Sous-titrage Société Radio-Canada
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