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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:01Bonsoir à tous et bienvenue à l'heure des pros ce soir. Jamais la France n'a autant penché à droite et malgré ça, Laurent Wauquiez permet à un gouvernement de barrer à gauche toutes.
00:10Oui, Laurent Wauquiez, l'un des chefs de file des Républicains, allié aujourd'hui du Parti Socialiste.
00:17Les LR ne voteront pas la censure, ils soutiendront un gouvernement antinucléaire.
00:21Madame Monique Barbu, ministre de la Transition écologique en est le symbole. Les LR acceptent quelques 20 milliards d'impôts supplémentaires, environ 28 milliards de dépenses en plus.
00:32Et cerise sur le gâteau, les LR ne censureront pas la suspension de la réforme des retraites.
00:38Je rappelle que Laurent Wauquiez refuse toute alliance avec le Rassemblement national, qu'il juge trop à gauche, économiquement.
00:45Il disait aussi il y a quelques semaines qu'il ne voulait pas se dissoudre dans le macronisme.
00:50Le voici dissous dans le socialisme. Pas certain que ses électeurs suivent leurs députés.
00:56Les LR sont au bord de la scission. François-Xavier Bellamy, Bruno Retailleau, David Lissnard appellent à censurer le gouvernement ce soir.
01:03Les socialistes en seront aux anges. Il faut saluer leur coup de maître.
01:07C'est une entourloupe de premières, moins de 2% à la dernière élection présidentielle. Les voici au centre du jeu.
01:15Quant à Emmanuel Macron, il revient à sa maison d'origine, le PS, pour terminer son mandat.
01:20La boucle est bouclée. Retour au point de départ. Donc bilan, zéro.
01:25Il est 20h10. D'habitude, je fais pas souvent des dito le soir.
01:30Mais là, j'ai pas pu m'empêcher en voyant ce spectacle.
01:34Lamentable, disons-le. Et on va en parler ensemble.
01:37Sarah Salman est avec nous. J'ai William Golnadel, Richard Millet, Jules Peres, Johan Ouzay.
01:42Je vous propose donc d'écouter tout d'abord ce que disait M. Lecornu sur les retraites.
01:48C'est la phrase du jour.
01:50J'ai toujours indiqué que l'avenir de nos retraites serait au cœur de la prochaine campagne présidentielle.
01:55Mais nous devons entendre que ce débat est demandé dès maintenant par des forces politiques et syndicales légitimes.
02:02Je proposerai au Parlement, dès cet automne, que nous suspendions la réforme de 2023 sur les retraites jusqu'à l'élection présidentielle.
02:10Aucun relèvement de l'âge n'interviendra à partir de maintenant jusqu'à janvier 2028, comme l'avait précisément demandé la CFDT.
02:20L'Assemblée voulait que le gouvernement suspende la réforme en attendant un débat, une solution, un vote.
02:26Je le fais, ce qui permettra d'éclairer le débat lors de la future élection présidentielle.
02:31Mais je veux être très clair, je n'endosserai pas n'importe quoi.
02:37Le coût de la suspension pour notre système de retraite est de 400 millions d'euros en 2026 et d'1,8 milliard d'euros en 2027.
02:45Cette suspension bénéficiera à terme à 3,5 millions de Français.
02:52Elle devra donc être compensée financièrement, y compris par des mesures d'économie.
02:57Bon, Yohann Ozaï, c'est une tambouille, parce que tout ça est programmé depuis plusieurs jours.
03:03C'est la 4e République, mais en pire.
03:06Et avec la complicité des LR.
03:08C'est ça qui est... quoi des LR ?
03:10Peut-être pas des électeurs, d'ailleurs.
03:11Mais quelle tambouille !
03:12De ce point de vue-là, il n'y a pas de surprise, puisqu'on annonce sur ce plateau ce qui va se passer depuis plusieurs jours, effectivement.
03:20Parce qu'il y avait effectivement un accord de non-censure avec le Parti Socialiste,
03:24qui a été dealé entre Matignon et Olivier Faure.
03:27Cet accord, nous l'avons aujourd'hui, il éclate au grand jour, entre guillemets.
03:32Et le soutien des Républicains qui était annoncé, parce que les Républicains, les députés, une grande majorité en tout cas,
03:39ne veut pas retourner devant les électeurs.
03:41Oui, mais quand ils vont aller sur les marchés à ce week-end, ils vont prendre des tomates.
03:46Ça fait beaucoup.
03:47Parce que les électeurs ne sont pas du tout...
03:50C'est-à-dire que les électeurs sont trahis par leurs dirigeants.
03:53Ou les dirigeants trahissent leurs électeurs.
03:55Ça va être très difficile à expliquer, effectivement.
03:58Alors, ils ne veulent pas aller devant les électeurs maintenant.
04:01Ils seront contraints d'y retourner à un moment donné.
04:02Et effectivement, à ce moment-là, il faudra qu'ils expliquent pourquoi est-ce qu'ils ont été la béquille, au fond,
04:08de ce gouvernement socialo-macroniste.
04:11Et ça, bon courage, effectivement, pour l'expliquer.
04:13Alors, il y a scission, je disais.
04:15François-Xavier Bellamy appelle à la censure.
04:17Alors, comme par hasard, c'est toujours des gens qui ne votent pas.
04:21Ils ne sont pas là qu'ils ne votent pas.
04:22Oui, ils n'ont pas à voter.
04:23C'est toujours plus facile de dire qu'ils ont fait ça.
04:26C'est toujours pareil avec les...
04:27Ils ne vont pas soumettre immédiatement leurs électeurs.
04:28Non.
04:29Oui, mais c'est toujours pareil.
04:30C'est-à-dire, François-Xavier, Bruno Retailleau.
04:33Parce que la position de Bruno Retailleau, à l'arrivée, elle est quand même validée.
04:36Il a quitté le gouvernement et c'est validé.
04:39Lui, il n'acceptait pas ça.
04:40Et puis, quel est le troisième ?
04:43David Lysnard.
04:44David Lysnard, qui est le plus...
04:45Peut-être le plus...
04:47Voilà, Bruno Retailleau, la gauche n'est pas au gouvernement, mais elle le dirige.
04:52La suspension de la réforme des retraites et le silence du Premier ministre sur l'immigration
04:55prouvent que ce gouvernement est l'otage des socialistes.
04:58En tout cas, c'est une analyse n'a pas tort.
05:03Mais enfin, Bruno Retailleau, il est le chef des Républicains.
05:05Oui, mais c'est à lui de faire...
05:08Ou il est le chef.
05:09Et à ce moment-là, il dit aux députés qu'il faut effectivement censurer.
05:13Ou alors, il constate qu'il n'est plus le chef de rien.
05:14Parce que s'il n'a pas le pouvoir d'influer quand même sur la décision...
05:18C'est ça qui est invraisemblable.
05:19C'est invraisemblable.
05:20C'est invraisemblable.
05:21C'est invraisemblable.
05:22Il y a une ligne de fracture que nous connaissons, naturellement.
05:25Mais là, le sentiment que ça donne, c'est que Laurent Wauquiez a repris le pas sur le parti.
05:28Jules Torres.
05:29Les électeurs de droite, ce soir, ils doivent être quand même complètement déboussolés.
05:32Ils n'avaient déjà pas beaucoup confiance dans les Républicains,
05:35qui ces dernières années, objectivement, n'ont cessé de trahir.
05:38Mais quand vous voyez ce soir que les députés LR avalent sans broncher la suspension de la réforme des retraites,
05:45parce que c'est quand même ça qu'il faut dire,
05:46Laurent Wauquiez, dans son discours d'une quinzaine de minutes, n'a pas prononcé une fois le mot « retraite ».
05:51Comme si Sébastien Lecornu n'en avait pas parlé les minutes qui ont précédé.
05:56Donc c'est quand même ça le plus lunaire.
05:58Mais en réalité, c'est la trouille.
06:00C'est le fait que oui, ils n'ont pas envie de revenir aux urnes.
06:02L'évolution est quand même absolument hallucinante.
06:06Laurent Wauquiez, c'était quand même l'homme de la droite forte.
06:08Aujourd'hui, ce soir, c'est l'homme de la droite forte.
06:11C'était la droite sociale, c'est la droite socialiste ce soir.
06:14Les électeurs de droite s'en souviendront.
06:17C'est-à-dire que quand ils vont aller dans les marchés,
06:19mais ce ne sont plus des tomates qu'ils vont recevoir, c'est des tomberaux d'insultes.
06:22Et il ne faudra pas, dans deux ans, quand il y aura la campagne présidentielle,
06:25qu'on aura a priori ce fameux débat sur la réforme des retraites,
06:29militer pour la retraite à 65 ans,
06:31militer pour la retraite par capitalisation.
06:33Parce qu'en réalité, au-delà des mots, au-delà de la communication politique et du symbole,
06:39c'est des milliards d'euros engloutis.
06:41C'est des milliards ce soir.
06:42Bon, et je rappelle que dans le programme de François Fillon,
06:45c'était 67 ans.
06:45Bien sûr.
06:46À ce stade du débat, il y a deux choses que je voudrais vous dire.
06:50D'abord, par rapport à votre éditorial,
06:52que vous n'avez pas cru devoir me soumettre.
06:55Oui.
06:55Mais que malgré tout, j'approuve en tout point.
06:58Je vous parle au premier degré.
07:01Je n'arrive pas à comprendre.
07:02On oublie les grands principes.
07:04Je n'arrive pas à comprendre le raisonnement des Républicains.
07:07Mais c'est simple, ils ne veulent pas revenir.
07:08Mais enfin, il n'y a pas plus.
07:09Non, parce qu'ils ne vont pas échapper à leur destin.
07:12Mais ils gagnent du temps.
07:13Laissez-moi vous dire.
07:14Ça ne va pas durer 105 ans.
07:16Ils gagnent du temps.
07:17Allez, ils vont gagner 3 mois, ils vont gagner 6 mois.
07:19Mais quand ils vont se présenter à leurs électeurs,
07:22alors qu'ils avaient un avantage fou par rapport au RN,
07:25parce qu'eux, sur le plan économique, ils sont de droite.
07:29Là, ils vont perdre même cet avantage-là.
07:32Donc, sans parler des grands principes, je n'arrive pas à comprendre.
07:35J'ai une seule réserve par rapport à tout ça.
07:38C'est que souvent, vous dites, souvent vous dites,
07:41la majorité des Français est contre ça.
07:45Et donc, comment ça se fait ?
07:46La mort dans l'âme, je constate que la majorité des Français
07:50est favorable à la suspension.
07:53Oui, vous avez raison.
07:53Et donc, c'est beaucoup plus grave encore qu'on ne pense.
07:57Ça veut dire que la majorité des Français, depuis des années,
08:01a été décérébrée intellectuellement.
08:05Je parle d'une décérébration intellectuelle, politique.
08:09Ce sont des gens à qui on a ingurgité du socialisme
08:15et qui ne disent rien lorsque les transports publics font grève
08:18et qui préfèrent marcher à pied.
08:19Après, cette réforme des retraites, elle était extrêmement critiquable.
08:22On était tous d'accord qu'il fallait une réforme.
08:24Non, pas tous d'accord.
08:25Il faut une réforme aussi, d'un point de vue démographique.
08:28Ils me semblent tous d'accord,
08:30mais la réforme en tant que telle était plus que discutable.
08:32Bon, Richard Millet, et puis on écoutera Boris Vallaud.
08:36Mais c'est des génies, les gens du PS.
08:40Franchement, c'est des génies.
08:42Bravo les artistes.
08:44C'est-à-dire, tu as le Conseil constitutionnel,
08:46tu as le Conseil d'État,
08:48tu as la Cour des Comptes,
08:50tu as aujourd'hui le gouvernement.
08:51L'audiovisuel public.
08:52Tu as l'audiovisuel public.
08:54Tu as l'ensemble des médias.
08:55Quoi ?
08:55L'ensemble des médias, en tout cas, tu as...
08:57Mais attendez, ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de censure.
08:59Mais bien sûr.
09:00Il peut y avoir une censure.
09:01Attendez, il peut y avoir des dissidents.
09:03Vous savez, quand ça joue à 5, 7 ou 10 ou après...
09:05Oui, mais ce n'est pas à 5, 7 voix.
09:06Bon, Richard Millet.
09:07Non, mais Salon...
09:09Moi, je vous assure, je dis bravo le PS.
09:12Chapeau les artistes.
09:13C'est-à-dire qu'ils sont à moins de 2%.
09:14Ils sont partout.
09:15Tous les postes clés de la France
09:17sont tenus par des gens socialistes.
09:19C'est formidable, d'ailleurs.
09:2040 ans de mitterrandisme, de post-mitterrandisme.
09:23Et d'intoxication.
09:24Non, mais les postes.
09:26Les postes.
09:27Non, oui, vous avez vrai.
09:27De M. Moscovici à M....
09:29Conseil d'État.
09:30Voilà.
09:30C'est des génies, hein.
09:32Ils ne représentent rien.
09:34Et ils ont tous les postes.
09:35Ils sont peut-être plus habiles.
09:36Ah ben, incontestablement.
09:38C'est une qualité.
09:39M. Millet.
09:40M. Proulx, j'ai l'impression que...
09:42Je me demande si cette retraite,
09:44cette histoire de retraite,
09:46techniquement est importante
09:47ou si c'est symbolique.
09:49C'est symbolique.
09:49C'est du symbole.
09:50Uniquement du symbole.
09:51Parce que la France va se retrouver
09:53avec la Slovaquie
09:54et la Suède,
09:56le seul pays avec la retraite à 62 ans.
09:58Tous les autres pays d'Europe
09:58ont une retraite beaucoup plus élevée.
10:01Donc, c'est quand même intéressant.
10:03Deuxièmement, on a l'impression
10:04que M. Macron a décerné le prix Nobel
10:05à M. Aguillon
10:06qui a dit qu'il fallait suspendre cette retraite.
10:08Donc, tout va bien.
10:09Surtout pour empêcher le FN de gagner.
10:14Alors, justement.
10:15Ce qui n'est quand même pas très économique
10:17comme raisonnement.
10:18Justement, écoutez M. Vallaud
10:20parce que pour lui,
10:20c'est un grand jour pour la démocratie
10:22ce qui s'est passé.
10:22Mais je vous assure, on rêve.
10:24C'est-à-dire, les bottes,
10:26la croisade antifasciste a commencé
10:29et M. Vallaud, écoutez-le.
10:33Mes chers collègues élus
10:34dans l'élan de front républicain,
10:36ne faisons pas comme si la plus grande crise
10:39qui nous menaçait
10:40n'était pas d'abord celle d'une extrême droite
10:43aux portes du pouvoir.
10:44Pour reprendre vos mots,
10:47la défiance de nos concitoyens
10:49n'est pas une personne.
10:51Ce qui se joue, ce n'est pas une affaire,
10:53ce n'est pas qu'une affaire de désaccord stratégique
10:55entre forces de gauche,
10:57de différences de lignes politiques
10:58entre le centre, la droite ou nous.
10:59C'est notre avenir comme démocratie,
11:02comme État de droit, comme République.
11:05Et c'est ici toujours la même question
11:07qui vous est posée, collègues du socle commun,
11:10dans chaque débat parlementaire présent et à venir.
11:14Que préférez-vous ?
11:15La soumission au maître chanteur
11:17du Rassemblement National
11:18ou la responsabilité républicaine
11:21au prix de négociations exigeantes avec la gauche ?
11:24Les Français, attendez de votre déclaration
11:26et nous, avec eux,
11:27un signe que vous les entendiez.
11:30Ils attendaient un signe
11:31comme un commencement de réparation
11:33de ce qui a été vécu
11:34comme une brutalité,
11:36la suspension de la réforme des retraites.
11:38La voici, enfin.
11:40C'est une victoire, assurément.
11:43Nous prenons cette situation
11:44pour une victoire,
11:45autant que pour un premier pas
11:47qui permet d'envisager les suivants,
11:49le blocage et l'abrogation.
11:52S'il y a des législatives maintenant,
11:53M. Vallaud, il est battu par un RN.
11:56Il est battu.
11:57Ce n'est pas impossible,
11:58y compris dans les langues.
11:59Mais il est battu.
12:00Il est battu.
12:01Bon, on va écouter M. Attal.
12:03Donc, il y avait Monique Barbu
12:04sur le banc des ministres
12:06et il y avait Gabriel Barban
12:07à la tribune.
12:08Un, nous voulons que le gouvernement réussisse.
12:14Deux, nous voulons qu'un budget soit voté
12:16d'ici à la fin de l'année.
12:17Trois, nous sommes prêts à faire des compromis
12:19pour y arriver.
12:21Vous avez annoncé, M. le Premier ministre,
12:23que vous proposerez la suspension
12:24de la réforme des retraites.
12:27Sur ce point, il faut être clair,
12:29je crois que la messe est dite,
12:31puisque les voix des groupes favorables
12:32à revenir sur cette réforme
12:34à gauche et au Rassemblement national
12:36ont une majorité absolue
12:37dans cet hémicycle.
12:39Et donc, quel que soit le sens
12:40de notre vote à nous
12:42qui avons porté cette réforme,
12:44elle sera donc suspendue.
12:45Bon, c'est à la fois vrai,
12:47mais ce qui est insupportable,
12:49vraiment, c'est d'avoir mis la France dehors,
12:52d'avoir expliqué que c'était
12:52la réforme fondamentale,
12:55et puis ils sont prêts à tout.
12:56Pauvre M. Dussault.
12:57Non, mais ils sont prêts à tout.
12:58Mais M. Dussault,
12:59qui s'est battu,
13:01qui en a perdu la voix ?
13:02Ils sont prêts à tout.
13:03C'est ça qui est insupportable.
13:04J'admire quand même.
13:05C'est un spectacle que voient les Français.
13:07Ils sont prêts à tout.
13:08C'est une classe politique minable.
13:11Minable.
13:12Et ce spectacle qui est donné là,
13:14des gens prêts à tout
13:15pour vendre et à vendre leurs ordres.
13:16Mais moi, j'admire quand même
13:17qu'on arrive à trouver du consensus
13:19dans cette majorité ingouvernable
13:21et dans cette République finissante.
13:23Un consensus qui est le socialisme.
13:25C'est-à-dire qu'il n'y avait que la droite,
13:26aujourd'hui,
13:26qui ne s'était pas convertée au socialisme,
13:28qui étaient les chantres de la rigueur.
13:30Bon, ce soir, Laurent Wauquiez,
13:31il acte que même les Républicains,
13:33une partie des Républicains,
13:34sont dans le socialisme.
13:36Ils sont drôles,
13:36quand même, ces gens qui,
13:37depuis des années,
13:38vous disent que la dernière digue
13:39pour ne pas faire de coalition
13:40avec le Rasset national,
13:41c'est parce qu'ils ont un programme socialiste.
13:43Ce soir, Laurent Wauquiez,
13:44il valide un budget
13:46qui est socialiste.
13:47Il valide une solution
13:48pour la réforme des retraites.
13:49Dites-lui !
13:49Je crois qu'on est là d'ailleurs
13:50pour lui dire...
13:51Dites-lui, mais il ne viendra pas,
13:52il va se planquer dans ces cas-là.
13:53Il se planque pendant 15 jours.
13:54Je le connais, il se planque.
13:56Là, il n'ira aucune télévision.
13:58Il va se planquer
13:59et puis il reviendra
14:00dans 15 jours, 3 semaines.
14:01Écoutez, M. Chenu,
14:02l'UMPS.
14:03Quel socialiste
14:06longera les murs demain
14:08parce qu'il n'aura pas voté
14:09la censure ?
14:11Embobiné par une hypothétique
14:12suspension de la loi
14:14sur les retraites
14:15qui ne figure même pas
14:16dans le texte budgétaire,
14:18leur permettant de justifier
14:19le sauvetage de la Macronie,
14:21l'UPS, acheté à pas cher,
14:23sera roulé dans la farine.
14:25Vous aurez le maintien
14:26de la réforme des retraites
14:27et le déshonneur.
14:29L'UPS, capable aujourd'hui
14:31de demander jusqu'à la suspension
14:33de la loi Touraine,
14:34sa propre loi
14:35pour éviter l'élection.
14:38Pauvre Mme Touraine
14:39qui doit se retourner
14:40dans sa tombe.
14:42Pardon,
14:42elle est encore vivante.
14:44Bah, politiquement,
14:44elle est...
14:45Alors ça, c'est une phrase
14:46malheureuse
14:47parce que Mme Touraine,
14:47elle est...
14:48Non, non, elle est encore
14:48bien en vie,
14:49mais politiquement,
14:50elle est...
14:50Vous avez dit une phrase
14:51qui m'a intéressé.
14:52Qu'est-ce que j'ai dit ?
14:53Vous avez dit
14:53si la censure est votée.
14:55Si la censure est votée,
14:57le boomerang
14:57pour M. Wauquiez
14:59et les LR
15:00peuvent être terribles.
15:02Parce qu'Emmanuel Macron
15:03a annoncé
15:04que s'il y avait censure,
15:05il y avait dissolution.
15:05Ça, il l'a dit.
15:06Bien sûr, il a voulu...
15:07Il est tellement sûr,
15:08d'ailleurs,
15:09qu'il n'y aura pas de censure
15:10qu'il le dit.
15:11Il peut changer de vie.
15:12C'est un moyen...
15:12Ah, non, non, il l'a dit là.
15:13Il peut changer de vie.
15:14Il ne faut rien dire.
15:15De dire ça...
15:16Il ne faut pas faire attention.
15:17De dire ça en Conseil des ministres
15:18et de le faire savoir,
15:19c'est pour mettre la pression
15:20sur les parlementaires.
15:21Bien sûr.
15:21Mais il n'y a pas de censure.
15:24S'il y a une censure...
15:30Ils vont prendre le pouls
15:31de leur électorat.
15:32Ils vont peut-être avoir
15:33des remontées de circonscriptions.
15:35Ils vont se dire
15:36« Ouh là là,
15:37c'est en train de mal passer
15:38auprès de nos électeurs,
15:39notre petite tambouche
15:40qu'on est en train de faire. »
15:40Mais tu gagnes du temps.
15:42Ça peut arriver.
15:42Oui, mais ils gagnent du temps.
15:4336 heures dans le contexte actuel
15:45pour réfléchir,
15:46ça peut vous faire changer de position.
15:47Pas tous, naturellement,
15:48mais une partie.
15:49Et je vous rappelle
15:50que ça va se jouer
15:50à quelques voix seulement.
15:51Vous pensez ?
15:52Ça va se jouer à quelques voix.
15:54À moins de 10 voix.
15:54Je pense que ça va se jouer
15:55à moins de 10 voix.
15:56Là, il faut actuellement,
15:57si on enlève le RN,
15:59l'UDR d'Éric Ciotti,
16:00les écolos,
16:01les communistes et LFI,
16:03il faut 24 de...
16:03Moins.
16:04Non, non, beaucoup moins que ça.
16:04Il leur faut une quinzaine.
16:06C'est-à-dire que tout ça,
16:07ça vote la censure ?
16:08Ça, ça fait 265.
16:10Donc, le réservoir
16:12de voix censure possible,
16:14il est où ?
16:14Chez Horizon, il n'y en aura pas ?
16:15Vous pouvez avoir
16:162, 3 personnes
16:18chez Horizon
16:19qui ne sont pas d'accord
16:20avec ça.
16:20Il en faut 15.
16:21Vous avez quelques liottes
16:22qui, même s'ils ont un membre
16:24de leur équipe au gouvernement,
16:26ils peuvent voter autre chose.
16:28Chaque débuté
16:29va regarder sa circo.
16:32Chaque député
16:33va regarder sa circonscription.
16:35Celui qui est en échec
16:36avec une dissolution,
16:37il ne va pas voter la dissolution.
16:38Ça va se jouer
16:39en moins de 25 voix, pardon,
16:40parce que vous avez
16:40des non-inscrits
16:42qui ont déjà annoncé,
16:434 non-inscrits
16:43qui ont annoncé
16:44qu'ils voteraient la censure.
16:45Vous avez des députés
16:47de Liottes
16:47qui disent
16:48on votera la censure.
16:49J'en ai comptabilisé
16:49au moins 3 pour l'instant.
16:50Donc, il va...
16:51Ça se joue à une quinzaine
16:52de voix près.
16:53Il va y avoir peut-être
16:53une petite dizaine
16:54qui regardent leur conviction aussi.
16:56La pause.
16:56La pause
16:57et on revient,
16:58évidemment,
16:59pour évoquer
16:59ce qui s'est passé
17:00cet après-midi
17:01à l'Assemblée nationale.
17:05Bon, pour vous donner
17:06les conversations
17:07que nous avons
17:08à la mi-temps,
17:10Richard Millet
17:11et notre ami
17:13Gilles-Louis-Léam-Goldadel,
17:17c'est la mémoire,
17:18c'est l'âge,
17:19disaient que
17:21vous étiez les seuls
17:22du plateau
17:22à être nés
17:23sous la Quatrième République.
17:24On en était là,
17:25quand même.
17:26Bon, vous avez connu
17:27la...
17:27Bien sûr.
17:28Vous avez connu légèrement
17:29la Quatrième République.
17:31Bon, est-ce qu'on a écouté
17:32M. Ciotti
17:33tout à l'heure ?
17:34Non.
17:35Alors, écoutons ce qu'il dit
17:36parce qu'effectivement,
17:38on peut imaginer
17:38il y a un rapprochement,
17:39une scission
17:40entre une partie
17:41des LR
17:41qui rejoindrait
17:42Éric Ciotti,
17:43lui-même ayant rejoint
17:44le Rassemblement National,
17:46les plaques tectoniques.
17:47Vous avez vu que ce soir,
17:49il a demandé un rendez-vous
17:50avec Bruno Retailleau
17:51pour organiser...
17:52Exactement,
17:53ça peut bouger,
17:54ça peut bouger.
17:55Écoutez Éric Ciotti.
17:57Nous avons,
17:58mes chers collègues,
17:58face à nous,
17:59le Premier ministre
18:00le plus faible
18:01de l'histoire
18:02de la Ve République.
18:04Faible
18:05car abandonné
18:06par sa propre majorité.
18:08Faible
18:09car animé
18:10par le seul but,
18:11le seul but
18:12et unique
18:13de se maintenir
18:15au pouvoir
18:16sans pouvoir
18:17l'exercer.
18:19Faible
18:19car suspendu
18:20à la clémence
18:21du Parti Socialiste.
18:24Prêt
18:24à tout céder,
18:25à tout brader
18:26pour que
18:27M. Hollande
18:28est fort
18:29ne baisse pas
18:30le pouce
18:31pour vous achever.
18:33Jamais la France
18:34n'aura été
18:35aussi peu à gauche
18:36et vous cédez tout
18:38aux socialistes.
18:40Vous êtes désormais,
18:41M. le Premier ministre,
18:43l'otage consentant
18:45du Parti Socialiste.
18:47Il y a quand même
18:48quelques réactions.
18:48Il y a Gérald Darmanin
18:49qui a pris ses distances
18:50avec Gabriel Attal.
18:51Oui, ça fait un.
18:52Sans renair aucune
18:53de mes convictions,
18:53je me mets donc
18:54en retrait
18:54de toute activité partisane
18:56et prends dès aujourd'hui
18:56congé de mon engagement
18:57au sein de Renaissance
18:58comme membre du bureau exécutif.
19:00Je veux cependant
19:01vous dire deux vérités
19:02que j'ai déjà eu l'occasion
19:02d'exprimer.
19:03La première est que
19:03quels que soient
19:04les désaccords d'appréciation
19:05avec le Président de la République,
19:06ils ne peuvent être pris
19:07et exprimés publiquement
19:08par le mouvement
19:09qu'il a lui-même fondé.
19:11C'est assez loyal.
19:12Et il a raison, Gérald Darmanin.
19:14Écoutez,
19:15si on a,
19:16je trouve,
19:16extrêmement habile,
19:18toujours et tout le temps,
19:19c'est Gérald Darmanin.
19:21Il est très discret
19:21en ce moment, oui.
19:22Oui, mais il est d'une...
19:23Alors, c'est un vrai homme politique.
19:25Il sait faire de la politique.
19:26C'est un professionnel
19:27de la politique.
19:28Son surnom,
19:28au Républicain
19:29et même à l'UMP,
19:30c'était Darmanin.
19:31Et c'est vrai que...
19:32Et il a raison.
19:33Au milieu de ce spectacle
19:34affligeant
19:34de la semaine dernière,
19:36lui, il faisait
19:37des prises de parole
19:38qui était sobre
19:39sur l'accompagnement
19:41des enfants handicapés
19:42à Tourcoing.
19:43Il vendait son bilan
19:44sur l'expulsion
19:46des détenus étrangers,
19:47plus de 65%.
19:48C'était une promesse
19:49qu'il avait d'ailleurs
19:49formulée dans le GDD
19:50et on attendait
19:51des réponses là-dessus.
19:52Pas un mot
19:53pendant la crise politique.
19:54Tout le monde prédit
19:55qu'il va sortir du gouvernement
19:56parce qu'il a des ambitions
19:58pour 2027.
19:59Il ne se présentera pas
20:00à Tourcoing, d'ailleurs.
20:01C'est une information
20:02qui a été donnée aujourd'hui.
20:03Mais c'est vrai
20:03qu'il est assez habile.
20:04C'est un professionnel
20:05de la politique.
20:05Là, il faut consagir.
20:06M. Philippe, oui.
20:08Non, M. Attal,
20:10Renaissance et Attal.
20:12Dire qu'il ne faut pas
20:13publiquement mettre
20:14M. Macron, c'est...
20:16Voilà ce qu'on pouvait dire
20:17sur ces sujets-là.
20:19Vous voulez écouter
20:19une petite archive
20:20d'Emmanuel Macron
20:21qui disait combien c'était
20:21important la réforme des retraites ?
20:23C'était avant que...
20:24Écoutez.
20:27Qu'est-ce que c'est ?
20:27C'est un choix de la nation
20:28que j'assume totalement
20:29qui est de dire
20:30qu'on ne peut pas dépenser
20:31davantage compte tenu
20:32de notre démographie
20:33et dire qu'on va dépenser
20:34de plus en plus
20:35pour la retraite.
20:37On doit stabiliser
20:38ce qu'on dépense.
20:39Si on stabilise
20:40comme on est une population
20:41qui vieillit,
20:42qu'on n'a pas envie
20:42de baisser les pensions,
20:43qu'on n'a pas envie
20:43d'enlever du pouvoir d'achat
20:44à ceux qui travaillent.
20:45On fait un choix
20:46qui est de travailler
20:47un peu plus longtemps
20:47et qui me semble juste
20:50compte tenu
20:50de l'espérance de vie
20:51qu'on gagne.
20:51Mais on le fait
20:52pour réinvestir
20:53chez les plus jeunes.
20:53On investit
20:54parce qu'on fait
20:55ce choix assumé.
20:56Vous avez peut-être appris
20:58le nom de M. Aguillon
20:59qui...
21:00Alors, on m'a expliqué
21:01que le prix Nobel
21:02en fait n'existe pas.
21:04C'est un faux prix Nobel
21:05d'économie.
21:05Il n'y a pas de prix Nobel.
21:06C'est un titre...
21:07M. Deyfield ?
21:07Voilà, c'est un titre
21:08qui est un peu usurpé
21:09manifestement.
21:10Alors, ce M. Aguillon
21:11qui était conseiller
21:13d'Emmanuel Macron,
21:14conseiller d'Emmanuel Macron...
21:15Bon, 1000 milliards de dettes.
21:17Heureusement qu'il ait
21:18prix Nobel.
21:19Parce que s'il n'était pas
21:20prix Nobel,
21:20je ne sais pas combien
21:21de dettes il aurait fait.
21:23Ils s'aurions déjà ruiné.
21:24Mais oui, non,
21:24mais heureusement,
21:25je vous assure,
21:25moi je suis content
21:26qu'il soit prix Nobel.
21:26Alors, oui...
21:28Pardonnez-moi,
21:29le Béhossien que je suis
21:30voudrait savoir
21:30ce qu'est ce chiffre
21:31que j'ai vu défiler
21:32tout à l'heure
21:33de 310 milliards d'euros
21:35que la France va emprunter
21:37pour financer
21:38le déficit public.
21:40Tous les ans,
21:41on emprunte après ?
21:43Tous les ans,
21:43on emprunte des centaines
21:44de milliards.
21:45C'est un record,
21:47mais tous les ans,
21:47on dirait,
21:48Richard,
21:49il faut sortir
21:50de votre bibliothèque,
21:51Richard.
21:52Je pose la question.
21:53Il s'est présenté
21:53déjà avec modestie.
21:55Sortez de...
21:56En fait,
21:57tu empruntes
21:57pour rembourser ?
21:58Mais ce qui est problématique,
21:59c'est qu'on emprunte
22:00à des taux
22:00de plus en plus élevés
22:01et donc le remboursement
22:02des intérêts,
22:03des intérêts de la dette
22:04va coûter 70 milliards d'euros.
22:0670 milliards
22:07pour rembourser les intérêts.
22:09Écoutez,
22:09écoutez M. Aguillon,
22:11écoutez M. Aguillon
22:12parce que ce qu'il dit,
22:14il illustre ce que pensent
22:1690% de l'espace médiatique.
22:19Le plus important,
22:20c'est que l'ORN
22:20ne visayenne pas au pouvoir
22:21pour M. Aguillon.
22:23Mais c'est vrai
22:23pour les artistes,
22:24c'est vrai pour les intellectuels,
22:26c'est vrai pour les...
22:26M. Vallaud l'a dit
22:27à la tribune de l'Assemblée,
22:28ils ne font pas de dissolution,
22:29sinon on va donner
22:30le pouvoir au RN.
22:30C'est le plus important pour eux.
22:32Ça a été dit clairement
22:32à l'Assemblée aujourd'hui.
22:33C'est le plus important
22:34et c'est pour ça
22:34qu'il y a alliance
22:36et alliance par voie des contraires
22:37et c'est vrai aussi
22:38pour Bruno Retailleau
22:39et quelques LR.
22:40Écoutez M. Aguillon.
22:41C'est pour ça qu'il y a
22:41France Inter ce matin.
22:43Écoutons.
22:44J'espère que les socialistes
22:45vont accepter,
22:46vont réaliser
22:47que c'est une grande concession
22:48et que les socialistes
22:49vont dire ça,
22:50avec ça,
22:51on peut fonctionner.
22:52Que la CFDT,
22:53que le Parti Socialiste
22:54qui est un grand parti,
22:55que moi j'ai soutenu
22:56la campagne d'Hollande
22:57et tout,
22:59ce parti va dire
23:00l'interruption d'horloge,
23:02je prends,
23:03je prends,
23:04parce que je sauve le pays
23:05du danger
23:06de l'arrivée
23:07du Rassemblement National.
23:09Je ne veux pas
23:10l'arrivée
23:10du Rassemblement National
23:11en France.
23:12Je ne veux pas.
23:12Et je ne veux pas
23:13d'instabilité politique
23:14qui serait,
23:18à laquelle conduirait
23:19une nouvelle censure.
23:21C'est fou tous ces gens
23:23qui disent
23:23je ne veux pas,
23:24je ne veux pas,
23:25je ne veux pas.
23:25Mais ils pensent aux Français,
23:26peut-être que les Français
23:27veulent en fait.
23:28Non mais si on demande
23:30aux Français de voter,
23:31peut-être qu'ils ont envie
23:32du Rassemblement National.
23:33Mais eux ne veulent pas.
23:34Alors s'ils ne veulent pas,
23:35il ne faut pas.
23:35Non, vous n'avez pas raison.
23:37Les Français ont voté
23:37et ils n'ont pas voulu
23:38du Rassemblement National.
23:39Ils avaient le bulletin.
23:40Pourquoi on les empêche
23:41de re-voter alors Sarah ?
23:42On ne les a pas empêchés.
23:42Ils n'avaient qu'à voter
23:43Rassemblement National.
23:44Mais là on les empêche
23:45de re-voter.
23:45Mais ce que dit Sarah est vrai.
23:46Ils n'ont pas voulu
23:46du Rassemblement National.
23:47Oui, je suis d'accord.
23:48Mais alors on les empêche
23:48de re-voter.
23:49Si vraiment,
23:50déjà on a le droit
23:51de ne pas vouloir.
23:51Ce que dit Sarah est vrai.
23:52C'est vrai.
23:53Oui, avec une petite espiglie.
23:54Mais il n'y a pas.
23:55Ce que dit Sarah est vrai.
23:57Les gens sont grands.
23:58À partir du moment
23:59où vous avez un bulletin
24:00Rassemblement National
24:01dans la main,
24:02les Français ont dit
24:03qu'ils n'en voulaient pas.
24:03Avec une petite espiglerie
24:05du désistement
24:06en faveur justement
24:07des insoumis
24:09au deuxième tour.
24:09Et alors ils avaient
24:10quand même le choix.
24:12Ça arrange.
24:12Vous ne pouvez pas dire
24:14que la majorité du pays
24:15veut RN
24:16alors qu'ils n'ont pas voté RN.
24:18Bon, le pays est RN.
24:20Non, ils n'ont pas voté
24:21pour le RN.
24:21On a le droit
24:22de ne pas vouloir
24:22du RN au pouvoir.
24:23À cause d'une carambouille
24:24électorale.
24:25On a eu ces discussions
24:2650 fois.
24:27Carambouille,
24:27ce n'est pas carambouille.
24:28Les gens, ils votent
24:28s'ils veulent.
24:29Non, mais ce n'est pas pareil
24:30quand vous avez au deuxième tour.
24:31Oui, mais absolument pas.
24:32On a eu 50 fois
24:33cette discussion.
24:33Ce n'est pas pareil
24:34quand vous avez au deuxième tour
24:35deux candidats contre vous
24:37quand vous n'en avez plus qu'un.
24:38Vous pouvez toujours voter
24:39pour le RN si vous le souhaitez.
24:40Les Français n'ont pas voulu.
24:41Il faut raisonner en termes de siège.
24:42Il faut raisonner
24:43en nombre d'électeurs.
24:44Il y a 11 millions
24:44d'électeurs RN,
24:456 millions de NFB,
24:466 millions...
24:47En attendant,
24:47Marine Le Pen a tweeté
24:51à la différence du PSLR
24:52ne s'est pas vendue
24:52à la Macronie.
24:53Il s'est donné.
24:55Éric Ciotti,
24:56on l'a entendu,
24:56otage du Parti Socialiste.
24:58Les députés LR
24:58signent un pacte
24:59avec le diable.
25:00François-Xavier Bellamy,
25:01si j'étais député
25:02à l'Assemblée Nationale,
25:03je voterais pour la censure
25:04du gouvernement.
25:05Ce n'est pas rien quand même
25:06parce que c'est des voix.
25:06Il était tête de liste
25:07aux européennes,
25:08François-Xavier Bellamy.
25:09Donc, c'est quand même
25:09des voix au sein du LR.
25:13Je peux vous faire écouter
25:14Laurent Wauquiez.
25:15C'est vrai qu'il y a
25:18un problème de sincérité
25:19chez Laurent Wauquiez,
25:20de crédibilité.
25:21Il a parlé...
25:22Je crois même qu'il est sûrement
25:24très intelligent,
25:25sûrement,
25:26mais il a un point quand même
25:27manifestement avec Emmanuel Macron.
25:28Il a un problème d'instinct.
25:31Il y a un instinct...
25:33Parce que ce qu'il dit là,
25:34il l'a écrit
25:35et il fait rire toute l'Assemblée.
25:37Il ne se rend même pas compte
25:38qu'en disant cela,
25:40il va faire rire tout le monde.
25:42Donc là, je me dis,
25:43il y a un instinct
25:43peut-être qui n'est pas au top.
25:47Écoutez Laurent Wauquiez.
25:50Refusez d'abord
25:51qu'il y ait un gouvernement
25:52sous la coupe de la France insoumise,
25:55de la folie de l'extrême-gauche,
25:57qui est le principal danger politique
25:59pour l'avenir de notre République.
26:01Et notre deuxième priorité,
26:08c'est que la France ne soit pas bloquée.
26:12Et nous nous engageons
26:13conscients des compromis nécessaires
26:16pour que des lois indispensables
26:19soient adoptées.
26:21Cette position,
26:23nous l'avons définie collectivement,
26:25avec nos députés et nos sénateurs.
26:27nous ne censurerons pas
26:30un gouvernement a priori
26:31et nous ne ferons pas partie
26:33de ceux qui feront tomber
26:35les premiers ministres.
26:37Alors, il y avait cette intervention,
26:38mais celle dont je vous parlais
26:39qui a fait rire les députés,
26:42et lorsque j'évoquais l'instinct,
26:44eh bien, vous allez l'entendre à l'instant.
26:46C'est quelques minutes plus tard,
26:49lorsqu'il parle du pire des spectacles.
26:52Monsieur le Premier ministre,
26:55vous prononcez votre discours
26:56dans une crise politique inédite
26:58sous la Ve République.
27:01Au cours des dix derniers jours,
27:03la politique française
27:04a donné le pire des spectacles.
27:08Une image terrible.
27:09Oui.
27:13Mais,
27:15ayez juste,
27:16messieurs et mesdames,
27:18l'élémentaire lucidité
27:20consistant à vous dire
27:22que vous y avez tous contribué,
27:24que chacun a contribué
27:26à cette situation lamentable
27:28dans laquelle la politique française
27:31s'est abîmée.
27:32C'est intéressant,
27:33parce que je pense vraiment
27:34qu'il ne se rend pas compte
27:35de l'effet qu'auront ces paroles.
27:37Sur ce sujet,
27:38je voulais vous faire écouter
27:39et pour terminer,
27:40Marine Le Pen
27:40qui a conclu
27:41cet chapitre
27:43sur la dissolution possible.
27:46Alors,
27:48les LR,
27:51bon, moi j'ai un peu du mal
27:52à suivre.
27:54Parce qu'un coup,
27:54ils veulent être dans le gouvernement,
27:55un coup,
27:56ils ne veulent plus être
27:56dans le gouvernement.
27:57On ne comprend pas bien pourquoi.
27:58Et ils vont donc soutenir
28:00le gouvernement
28:02sans y participer.
28:08Et en y participant
28:09quand même,
28:09parce qu'il y en a quand même
28:10plus de ministres LR
28:11qu'il n'y en avait
28:12lors,
28:13dans le dernier gouvernement.
28:16On ne peut pas dire
28:17que ce soit un exemple
28:17de discipline,
28:19ce mouvement LR.
28:22Je pense que les électeurs LR,
28:24en revanche,
28:25sont effondrés.
28:26Bon,
28:27quand est-ce le vote ?
28:29Le vote,
28:29c'est jeudi matin.
28:31Jeudi matin,
28:32débat des deux motions de censure.
28:33La première motion de censure
28:34à examiner,
28:34ce sera celle
28:35de l'extrême-gauche.
28:36Donc,
28:37celle qui a le plus de chances
28:38d'être...
28:38S'il y a une motion
28:39qui est adoptée,
28:40c'est celle de l'extrême-gauche.
28:41Donc,
28:41le résultat du vote,
28:42j'imagine,
28:42dans les alentours
28:43de midi ou 13h.
28:44Jeudi.
28:45Mais il y a un chef
28:46chez les Républicains,
28:47on est d'accord.
28:48C'est Jacques Chirac
28:49qui disait
28:49un chef,
28:50c'est fait pour cheffer.
28:51Si le chef
28:51n'est pas d'accord
28:52avec ses troupes,
28:53il y a un moment,
28:54il faut se poser des questions.
28:55Il va y avoir des réunions,
28:56ils vont se réunir.
28:56Par exemple,
28:56les députés,
28:57qui a la main sur les députés ?
28:58C'est Laurent Wauquiez
28:59ou c'est Bruno Retailleau ?
29:00Non,
29:00c'est la trouille.
29:01C'est la trouille qui a la main.
29:02Oui,
29:02mais il y a une réunion ensemble.
29:04Non,
29:04mais les députés
29:05sont plutôt sur la ligne
29:06de Laurent Wauquiez.
29:07Je veux dire,
29:08il n'y a pas de mystère là-dessus.
29:09Mais est-ce qu'ils vont
29:09se réunir ensemble ?
29:10Ils se réunissent tout le temps
29:11les députés.
29:12Oui,
29:12là,
29:13ils se parlent tout le temps.
29:13Les téléphones vont se chauffer.
29:15On se réunit toujours ensemble.
29:16Là,
29:16vous allez avoir quand même
29:17dans les prochains jours
29:17une pression de tous les cadres.
29:19Et Bruno Retailleau,
29:20il est où ?
29:21Il est en Vendée,
29:21il me semble-t-il.
29:22Il va revenir à Paris ?
29:24Ça,
29:24vous me posez une question.
29:25C'est important.
29:26Peut-être.
29:27Non,
29:27mais il va revenir à Paris
29:28pour cheffer,
29:29comme vous dites.
29:30Ça,
29:30il faudrait lui poser la question.
29:31Oui,
29:31mais je crois que...
29:32Enfin,
29:32si le patron n'est pas là,
29:33il faut que le patron soit là.
29:35C'est bien ce que je vous dis.
29:35Un chef,
29:36normalement,
29:36c'est fait pour cheffer.
29:37Eh bien,
29:37si t'es patron,
29:38tu convoques demain
29:39tous les gens,
29:41tu les convoques tous
29:42et tu dis c'est comme ça.
29:43C'est ce que je vous dis,
29:43ça m'interroge beaucoup.
29:44Autrement,
29:45tu vas ailleurs.
29:46C'est ce qu'il a fait
29:46avec les six ministres à l'air.
29:47Je pense qu'il craint
29:48d'être désavoué
29:50publiquement
29:51par la magie.
29:52Mais il a été élu.
29:53Non,
29:54mais il se trouve que là,
29:55s'il dit officiellement
29:56je vous demande
29:58de ne pas...
29:59C'est ça,
30:03LR au gouvernement,
30:04il ne peut pas exclure
30:05les 50 députés
30:06ou tous ceux qui voteraient.
30:07C'est compliqué aussi.
30:08Mais justement,
30:10c'est ça qu'il devrait faire.
30:11C'est précisément ça.
30:12Ah oui,
30:12donc LR se retrouve
30:13sans député.
30:13Mais il y a un moment,
30:15il faut jouer le rapport de force
30:17et qui ose vaincra,
30:18il faut prendre des risques
30:18ou alors ça ne sert à rien
30:20que tu sois chef.
30:21Et pourquoi pas l'union
30:22avec ce que tu dis ?
30:22Il n'a pas joué
30:23sur le dossier algérien.
30:24Est-ce qu'il ne va pas le faire
30:25avec les républicains,
30:25malheureusement ?
30:26Bah oui,
30:26écoutez,
30:27chacun fait ce qu'il veut.
30:28Bon,
30:28Trump,
30:29et Trump,
30:30c'est l'exact contraire.
30:32Trump,
30:32on le dit depuis 48 heures,
30:34il dirige et il le fait.
30:35Il chef, oui.
30:36Il dirige et il le fait.
30:37C'est simple,
30:38c'est ça un patron,
30:39c'est ça un chef.
30:40Il dirige et il le fait.
30:41Bon.
30:42Bah oui.
30:42Oui,
30:42enfin on va voir jusqu'où ça va,
30:44ce qu'il fait.
30:45Non mais vous va voir.
30:46On est toujours
30:46d'audiliné de la tête.
30:48Je vous ai vu.
30:49D'audiliné.
30:50On vous avoue tous
30:51d'audiliné de la tête.
30:52Pardon de vous le dire.
30:53D'audiliné rarement d'autres choses.
30:55On va voir,
30:56on va voir jusqu'où ça va.
30:57Bon,
30:57alors je voulais simplement
30:58vous montrer parce que c'est une image
30:59qui a fait le tour des réseaux.
31:00On en a parlé hier
31:01et puis ce matin,
31:03M. Bensoussa en a parlé.
31:04L'image du président de la République
31:06qui est prise à partie par Trump.
31:08Mais ce qui est le plus terrible,
31:10vous savez ce qui est le plus terrible
31:11dans la séquence qu'on va voir,
31:12c'est les autres qui rient.
31:13C'est même pas Trump.
31:15C'est tous les autres
31:16qui au fond,
31:17qui s'est acté
31:19qu'Emmanuel Macron,
31:20voilà on le prend
31:21pour l'homme
31:22qui veut être sur la photo.
31:24Et je trouve que cette séquence,
31:25elle est terrible.
31:26Écoutons-la.
31:28Thank you very much Emmanuel.
31:31I would imagine
31:32Emmanuel standing
31:33someplace behind me.
31:34Where is he?
31:35I can't believe it.
31:36You're taking a low-key approach today.
31:38Et donc tout le monde rit.
31:42Mais il devrait se lever et partir.
31:44C'est terrible.
31:45Très honnêtement.
31:46C'est difficile.
31:47Parce que là,
31:48tu actes l'humiliation.
31:51Alors qu'autrement,
31:52tu peux dire
31:52mais non,
31:53il ne m'a pas humilié vraiment.
31:54Il est plaisanterie.
31:55Quand tout le monde rit comme ça,
31:56vous êtes humilié.
31:56Autant se lever et partir.
31:57Non, non.
31:58Ce n'est pas le genre de la maison.
31:59C'est difficile.
32:00Il ne fallait peut-être pas venir.
32:01Richard Millet.
32:02Je ne sais jamais
32:02si c'est du lard ou du cochon.
32:04C'est toujours une plaisanterie.
32:06Mais là,
32:07c'est effectivement du cochon.
32:08Mais c'est un rapport de force.
32:09Mais l'orny est aussi intéressant.
32:11Il lui a dit
32:12vous êtes une très belle femme
32:13et je serai condamné en Amérique
32:14pour le dire.
32:15Mais je le dis quand même.
32:16Je trouve ça très bien.
32:17Parce qu'elle n'est pas si mal
32:18que ça physiquement.
32:19Oui,
32:19enfin là,
32:19ce n'était pas le sujet
32:20de son intervention.
32:21Oui,
32:21mais c'était pas le sujet
32:22de son intervention
32:23de commenter le physique de lui.
32:24Je sais bien.
32:24Il y a eu un mot pour j'ai bien.
32:25Mais là aussi,
32:26c'est du Trump.
32:27En fait,
32:27c'est des mâles dominants.
32:29On le sait bien
32:29dans une assemblée.
32:36Ou le plus faible.
32:37La poignée de main.
32:38Ou le plus faible.
32:39Tout est une question
32:40de comment on voit les...
32:41Il faut être en confiance
32:42quand tu arrives comme ça
32:43et que tu commences
32:44à chambrer les prêts
32:45dans la République.
32:45Non,
32:46mais la réflexion de Trump
32:47sur le physique de Mélanie
32:50est plus profonde
32:51qu'il n'y paraît.
32:52Il est pas que dans...
32:53Il chambre pas.
32:54Il dit que maintenant,
32:55ça ne se fait plus
32:56de complimenter une femme.
32:56Oui,
32:56mais c'est pas vrai non plus.
32:57Tu peux dire à une femme
32:58qu'elle est belle
32:58sans être en prison.
33:00C'est vous qui dites ça ?
33:00Oui,
33:01mais est-ce que c'est le mieux ?
33:01Il vous arrive
33:02d'être plus politiquement
33:03correct que ça,
33:04M.
33:04M.
33:05Oui.
33:06M.
33:06Proulx.
33:07Mais non,
33:07tu peux très bien...
33:08Justement,
33:09si c'est dit comme
33:11il faut que ce soit dit,
33:12il n'y a même pas
33:12d'ambiguïté,
33:13tu as le droit
33:13de dire à quelqu'un...
33:14Non,
33:14je pense qu'il y a des milieux
33:15où vous ne pouvez plus
33:16comprendre les femmes.
33:17Je donne raison
33:18à M.
33:19Trump sur ce point.
33:20Oui,
33:20je pense que Mme Mélanie
33:22n'a pas forcément apprécié,
33:23on aurait pu s'en dispenser.
33:24Ah bon,
33:24je pense que...
33:25Mais pourquoi vous dites ça ?
33:26Vous arrivez dans une assemblée
33:27comme ça,
33:27on vous dit que vous êtes belles
33:28et que vous...
33:29Eh bien,
33:29vous voyez bien.
33:30Non,
33:31ce n'est pas la question.
33:31Eh bien,
33:32vous voyez bien.
33:32vous espérez
33:33qu'on vous dise autre chose.
33:35Non,
33:35mais vous savez ce que c'est
33:36que le mot plaisanterie ?
33:37Il plaisantait.
33:39Est-ce que c'est le...
33:39Vous avez raison de le souligner,
33:40mais est-ce que c'est le lieu
33:41pour plaisanter ?
33:42Il se trouve que M.
33:43Trump se caractérise
33:44par sa façon de plaisanter
33:46qu'on peut trouver excessive
33:47et c'est sa marque.
33:48Alors,
33:48l'accord de paix,
33:48la libération des otages,
33:51je ne suis pas sûre
33:51que ce soit vraiment
33:52le moment de plaisanter.
33:57Donc l'heure,
33:58l'humeur,
33:59l'humeur pouvait autoriser
34:01justement la plaisanterie.
34:02Oui,
34:02d'accord,
34:02vu le nombre d'otages
34:03qui sont décédés.
34:04Non,
34:04mais je ne suis pas
34:05un inconditionnel.
34:06Attends,
34:06il ne faut pas le reprocher
34:08à M.
34:09Trump,
34:09ça,
34:10le nombre de décès,
34:11d'otages qu'ont été.
34:12Non,
34:12très sincèrement,
34:13on peut lui reprocher
34:14beaucoup de choses,
34:14mais pas reprocher ça.
34:16Moi,
34:16je trouve.
34:17Bon,
34:17Richard Millet.
34:18Non,
34:18je voulais simplement dire
34:19que n'oubliez pas
34:19que les rapports
34:20entre M.
34:20Trump et Mme Mélanie
34:22sont excellents.
34:22Oui,
34:23vous pouvez aussi
34:23se permettre de savoir.
34:24Je veux dire un mot
34:24quand même
34:25par rapport à M.
34:25Trump
34:26pour un petit peu
34:26limiter un petit peu
34:29votre admiration
34:31par rapport
34:31à ce qu'il a fait.
34:33Non,
34:33mais pardon de le dire,
34:34vous avez dit,
34:35on s'aperçoit,
34:36non,
34:36sérieusement.
34:37Mais ce n'est pas
34:37d'admiration,
34:38comment on veut dire ?
34:39Gravement.
34:40Il y a beaucoup d'éloges.
34:42Je regarde ce qu'il fait.
34:44Hier,
34:45il a réussi,
34:45qu'est-ce que vous dites ?
34:46Non,
34:46je voudrais un tout petit peu
34:50calmer,
34:52justement sur ce plan-là,
34:53sur sa réussite.
34:54Malheureusement,
34:55au moment où je vous parle,
34:56très franchement,
34:57je me demande
34:58si j'ai eu raison
34:58d'enlever ce que je portais.
35:01Il devait,
35:01le Hamas,
35:03devait rendre
35:05les dépouilles
35:06de 20 otages
35:08dans les délais.
35:10Il a déjà
35:10complètement transgressé
35:12sa promesse.
35:13Et c'est lourd de conséquences.
35:14Le Hamas
35:15est en train
35:16de massacrer
35:17des opposants,
35:19des opposants
35:20en plein Gaza.
35:21ce qui est extraordinaire,
35:23c'est que Le Monde
35:23a fait un article
35:24très compréhensif
35:25sur le fait
35:26que les opposants,
35:27c'était des gangsters.
35:29Chacun sait
35:29que les membres du Hamas,
35:30ce sont des pianistes
35:31distingués,
35:32n'est-ce pas ?
35:33Non mais,
35:33je veux dire,
35:34c'est terrible quand même.
35:35Il faut limiter
35:37quand même l'enthousiasme
35:38de ce qui se passe actuellement.
35:39Je voulais vous montrer
35:40le sujet de Félix Perola
35:41sur comment va se passer
35:43le retour de captivité
35:45des otages.
35:45C'est un cri de joie
35:50après deux ans
35:51de captivité
35:52aux mains du Hamas.
35:53Après leur libération,
35:55ils sont six otages
35:56à raconter leur calvaire.
35:58Avinathan Or
35:59est difficilement reconnaissable.
36:02Soumis à une famine,
36:03il a perdu 30 à 40%
36:05de son poids
36:06et a été totalement isolé,
36:08ignorant ce qu'il se passait
36:10en Israël
36:10depuis le 7 octobre.
36:11Elkana, lui,
36:14avait également perdu
36:15toute notion du temps,
36:16enchaîné
36:17et isolé
36:18dans des tunnels.
36:19Il a subi
36:20une suralimentation
36:21forcée avant sa libération,
36:23entraînant
36:24de fortes douleurs
36:25à l'estomac.
36:26Gali
36:26et Ziv Birman,
36:28frères jumeaux,
36:29ont été séparés
36:30pendant tout le long
36:31de leur captivité.
36:32Ils ignoraient
36:33si l'autre était en vie.
36:35Eux aussi
36:35ont souffert de faim
36:37et de malnutrition prolongée.
36:38Matanand Grest
36:42a subi des violences physiques
36:44comme des graves blessures
36:45à la main et aux doigts.
36:47Un traitement brutal
36:48sans anesthésie
36:49lui a été administré
36:50par le Hamas,
36:51ce qui a aggravé son état.
36:53Eviatar David
36:54a également été soumis
36:55à des violences physiques
36:56et psychologiques.
36:58C'est Eviatar
36:58qui avait été filmé
37:00par le Hamas,
37:01le montrant
37:01en train de creuser
37:02sa propre tombe.
37:04Après la diffusion
37:05de cette vidéo,
37:06ils ont continué
37:07à le priver
37:08de nourriture.
37:09Désormais,
37:10ils font partie
37:11des 20 otages israéliens
37:12à avoir été libérés.
37:18Donc,
37:18j'ignorais
37:19qu'ils les avaient gavés
37:20dans les derniers moments
37:22pour les montrer
37:25plus présentables.
37:26Il y a un otage
37:26qui a passé deux ans
37:27dans une cage
37:29minuscule
37:30et normalement censé
37:32accueillir des animaux.
37:33Il a passé deux ans
37:34dans cette cage
37:34avec en plus
37:35les mains liées.
37:36Il y a des images
37:38qui tournent.
37:39Certains veulent les voir.
37:40Moi,
37:40je n'ai pas voulu les voir.
37:42Ce sont des images
37:43après qui te hantent.
37:45Je recommande
37:45aux uns et aux autres
37:46de ne pas vouloir les voir.
37:47C'est parfois
37:47une tentation.
37:48D'ailleurs,
37:48certains veulent les voir.
37:49J'ai vu.
37:50Je pense,
37:51moi,
37:51je ne veux pas les voir
37:52ces images-là.
37:52On peut dire
37:53que c'est un manque
37:54de maturité.
37:55Tu ne veux pas affronter
37:55le réel.
37:56Tout ça est vrai.
37:57Je l'entends.
37:59C'est rude
38:00de voir ces images-là.
38:01Mais après,
38:01effectivement,
38:02c'est horrible.
38:03C'est horrible.
38:04C'est important de le savoir.
38:05Exactement.
38:05Il y a des gens
38:06qui ont besoin
38:07des images,
38:08de vidéos
38:08pour comprendre.
38:09Moi,
38:09à titre personnel,
38:10quand je suis allé
38:11en Israël,
38:11j'ai vu les images
38:13de Tzal
38:13pendant 45 minutes.
38:15Je n'oublierai jamais
38:16les images que j'ai vues,
38:17les images d'atrocités
38:18qu'en France,
38:19on pourrait potentiellement
38:20vous cacher
38:21dans certains médias.
38:24Enlevez le mot
38:24potentiellement,
38:25s'il vous plaît.
38:26Et ça sera difficile
38:27pour les otages.
38:28Il y a un ex-otage
38:29qui s'est suicidé
38:30il y a deux jours
38:31et les troubles psychiatriques
38:32et les addictions
38:33n'ont jamais été autant élevés
38:34depuis le 7 octobre.
38:36Je fais juste
38:37une petite parenthèse
38:38parce qu'il y a
38:38des informations
38:39qui nous arrivent
38:40en même temps
38:40que nous parlons.
38:41La première chose,
38:42c'est que M. Aguillon,
38:43qui est pris Nobel
38:43de l'économie,
38:44c'est un communiste
38:44au départ.
38:45Il était communiste
38:46dans sa jeunesse.
38:47Donc, il a le droit.
38:49Et la deuxième chose
38:50que je voulais vous dire,
38:51c'est que sur Europe 1,
38:52Laurent Tessier,
38:53je vous le recommande,
38:54à 6h15, 7h15,
38:55fait un formidable édito.
38:57Et là, Laurent,
38:58ce soir,
38:58il est en train
38:58de préparer son édito
38:59et il me dit
39:01que demain,
39:01on pourra entendre
39:02Laurent Wauquiez
39:03en janvier dernier.
39:04En janvier dernier,
39:05qui a dit
39:06sur CNews
39:07et sur Europe 1,
39:08dire on suspend
39:09la réforme des retraites,
39:11on arrête,
39:12c'est catastrophique
39:13dans un pays en ruines.
39:15Voilà ce qu'il a dit.
39:15Vincent Jambrun disait
39:16suspendre la réforme des retraites,
39:18c'est sauter dans l'inconnu
39:19et d'un point de vue végétaire,
39:20c'est irresponsable.
39:21Mais bien sûr,
39:21mais je vous assure,
39:22demain,
39:24j'ai demandé
39:25qu'on écoute
39:26ce que les LR
39:28ont dit
39:28sur cette retraite.
39:30En fait,
39:30comment peut-on croire
39:32en ces gens-là ?
39:33Si la parole
39:34à 6 mois
39:35est démonétisée
39:37à ce point,
39:37la France...
39:38Mais c'est pour ça
39:38que toute la parole politique
39:39est complètement discréditée.
39:41Personne ne croit
39:42les politiques
39:42parce qu'ils sont capables
39:43de bien voir un jour
39:44et blanc de l'eau.
39:45Mais pas tous !
39:47Il y en a qui changent moins !
39:48Pas tous !
39:48Mais vous savez bien
39:49qu'il y en a qui changent moins.
39:50Il y en a qui changent moins.
39:50Il y en a qui changent moins.
39:50C'est une généralité maintenant.
39:51Il ne faut pas te dégoûter
39:52par cette classe politique.
39:53C'est plus compliqué
39:54que ça peut-être.
39:55Bon, Arthur était ce matin
39:56avec nous.
39:57Arthur,
39:57j'ai perdu un bédouin
39:58dans Paris.
39:59Je vous recommande
39:59d'ailleurs ce bouquin
40:00chez Grasset
40:01parce que c'est
40:01un formidable livre,
40:02incroyablement émouvant.
40:04Il raconte
40:04sa dépression
40:06à partir du 7 octobre
40:07il y a deux ans,
40:08ses difficultés,
40:09son engagement,
40:10les artistes
40:11qui ne viennent plus
40:12le voir.
40:12c'est tout à fait sidérant.
40:15Alors,
40:16je vous propose
40:16de le réentendre
40:17sur la convergence
40:18des luttes
40:19qu'il a vu
40:20se mettre en place.
40:21Arthur.
40:22À l'école,
40:23on apprenait,
40:24moi je me souviens,
40:24je ne sais plus
40:25si c'est d'actualité,
40:26la fameuse convergence
40:27des luttes.
40:28Et là,
40:29vous vous souvenez,
40:30je l'ai vu,
40:31cette convergence des luttes
40:32des LGBT
40:33qui défilent
40:34avec des islamistes,
40:35des féministes
40:36à côté d'islamistes
40:37dans des manifestations.
40:38C'est comme si
40:39on avait secoué le monde
40:40et on avait tout mis à l'envers.
40:42Les victimes
40:44sont devenues des bourreaux
40:45et c'est ce qui m'a
40:47bouleversé
40:48avec évidemment
40:49cette énorme montée
40:50de l'antisémitisme
40:51parce que des partis
40:54comme la France Insoumise
40:55ont instrumentalisé
40:56le conflit,
40:57ils ont fait sortir
40:58l'antisémitisme
40:59du tube de dentifrice.
41:00Maintenant,
41:01ça va être difficile
41:01de le remettre à l'intérieur
41:02avec une espèce
41:04de totalement décomplexé,
41:06c'est résiduel.
41:071000%
41:08d'attentats antisémites
41:09en plus par an,
41:10c'est juste résiduel.
41:12Bon,
41:12et ça va être
41:13effectivement intéressant
41:15d'écouter M. Bensoussan
41:16sur le mot génocide
41:17parce qu'il était ce matin
41:18avec Sonia Mabrouk
41:21et je vous invite
41:22à réécouter
41:23si vous n'avez pas écouté,
41:24je pense qu'on peut l'écouter
41:24sur le site
41:25ou d'Europe 1
41:26ou de CNews.
41:26L'interview de M. Bensoussan
41:28ce matin avec Sonia Mabrouk
41:29c'était tout à fait remarquable.
41:30Écoutez.
41:32Le crime suprême
41:33dans les sociétés religieuses
41:35c'est la mort de Dieu,
41:36la mort du Fils de Dieu,
41:37en l'occurrence Jésus,
41:39dans les sociétés sécularisées,
41:41c'est la mort de masse
41:42d'un autre peuple.
41:43C'est la meilleure
41:44mise en accusation
41:45de l'État d'Israël
41:46pour mieux le délégitimer.
41:47Pourquoi ?
41:48Parce que ça vient
41:49d'un raisonnement
41:50totalement pervers
41:52sur le fond
41:53et totalement erroné
41:53sur le plan historique.
41:54cet État serait né
41:56du génocide.
41:57Non, cet État
41:57n'est pas né
41:58du génocide
41:58mais en l'accusant
41:59de génocide
42:00tous ceux qui propagent
42:01cette idée
42:02estiment qu'il a perdu
42:03sa légitimité.
42:05Donc en clair
42:05et c'est ça
42:06qui est pervers
42:07accuser cet État
42:08de génocide
42:09c'est paver le chemin
42:10d'un véritable génocide
42:12à venir
42:12qui consistera demain
42:13dans la destruction
42:14de cet État
42:15parce qu'il ne faut pas
42:16hésiter à le dire
42:17si demain
42:18il y avait destruction
42:19de l'État d'Israël
42:19il y aurait départ
42:20d'une partie
42:21de la population
42:21et massacre d'une autre.
42:24Richard Millet
42:24il a entièrement raison.
42:26Quand j'étais enfant
42:27au Liban
42:28Israël n'existait pas
42:30c'est-à-dire que
42:31lorsqu'on recevait
42:32par exemple
42:32les magazines
42:33français, américains
42:35etc.
42:35les pages
42:36où il y avait
42:36des articles sur Israël
42:37c'était collé.
42:38Le Larousse
42:39le drapeau d'Israël
42:40était passé au noir
42:41ça n'existait pas.
42:43Si vous prononciez
42:43ce mot dans la rue
42:44vous aviez des problèmes.
42:46Donc moi j'ai vécu
42:48avec l'idée
42:48que cet État
42:49n'existait pas
42:49très longtemps.
42:52Ils ont continué
42:53et j'ai vu
42:54ce discours
42:54s'intégraliser.
42:55Non mais je veux dire aussi
42:56Ben Sousson
42:59a bien entendu raison
43:00mais il faut aussi
43:00comprendre
43:01que dans la mémoire
43:02historique
43:03l'accusation
43:05de génocide
43:06contre l'État juif
43:08correspond très exactement
43:09à l'accusation
43:11de déicide
43:12contre le peuple juif.
43:15Arthur
43:15qui était avec nous
43:16ce matin
43:17et cette fois-ci
43:18il a parlé du boycott
43:19des artistes.
43:21Je suis devenu
43:22alors c'est une minorité
43:24je précise
43:25mais encore jusqu'à aujourd'hui
43:26il y a certains artistes
43:28qui ne font plus
43:29mes émissions
43:29mais ce n'est pas
43:31parce qu'ils ne veulent pas
43:32les faire.
43:32On a envie de vous demander
43:33lesquelles ?
43:34Je ne vais pas vous donner
43:34les noms
43:34je vais vous expliquer
43:35pourquoi
43:35parce qu'ils m'ont tous appelé
43:37pour me dire
43:38je ne peux pas venir
43:38la semaine prochaine
43:39au tournage
43:39parce que si je viens
43:41je reçois des pressions
43:42telles
43:42des menaces
43:43moi j'ai vu des artistes
43:44que j'aime
43:46et que je produis
43:46qui m'ont montré
43:47des menaces de mort
43:48qu'ils recevaient
43:49parce qu'ils venaient
43:49faire mes émissions
43:50et ils me disent
43:51moi je n'ai pas la chance
43:52d'être protégé
43:52j'ai peur
43:53ils ont peur
43:53donc il ne faut pas
43:54se méprendre
43:55ils ne viennent pas
43:56parce qu'ils ont
43:57une position politique
43:58quelconque
43:58ils ne viennent pas
43:59parce qu'ils ont peur
44:00et c'est ça qu'il faut dire
44:01il y a la pression
44:02des réseaux sociaux
44:03qui est terrible
44:04qui est monstrueuse
44:05une pression
44:06je ne sais pas si
44:06communautaire
44:07ou professionnelle
44:08mais il y a une pression
44:09qui existe
44:10après le 7 octobre
44:12je vous le dis
44:12je l'écris dans le livre
44:13je suis devenu radioactif
44:14mon téléphone
44:15il a arrêté de sonner
44:15totalement
44:17parce que j'ai eu
44:18le malheur de dire
44:19mais qu'est-ce que c'est
44:19que cette empathie sélective
44:21qu'est-ce qui vous empêche
44:22de dire
44:23rendez les otages
44:24et cessez le feu
44:25et vous pouvez vraiment
44:27lire ce livre
44:28parce que c'est un livre
44:28formidable
44:29et Arthur a été formidable
44:30il a mis son nom
44:31sa parole
44:32son engagement
44:32au service d'une noble cause
44:34et ce matin
44:36je le remercie vraiment
44:37d'être venu
44:38il s'est transformé lui-même
44:39oui oui oui
44:40il a été courageux
44:41parce qu'il n'avait rien
44:42à gagner tout à fait
44:43je suis d'accord
44:43Gauthier Lebret est là
44:44je vais saluer Gauthier
44:46Gauthier
44:47d'abord je vais montrer
44:49parce que je ne l'avais pas
44:49montré au mois de septembre
44:51mais je vais montrer
44:52service littéraire
44:53je ne sais pas si vous connaissez
44:54notre ami François Séréza
44:55c'est vraiment
44:56c'est un des rares journaux
44:57que je montre
44:58et il y a un papier
44:59sur CNews
45:01il dit beaucoup de bien
45:01de CNews
45:02donc ça nous a fait
45:04très plaisir
45:05François Séréza
45:07donc il salue
45:08le travail que nous faisons
45:09donc on le remercie grandement
45:10et puis il y a un papier
45:12sur Roger Nimier
45:13je ne sais pas si vous êtes
45:14un fan de Roger Nimier
45:15je ne suis pas un fan
45:16mais c'est un écrivain
45:17qui est mort
45:18alors que ce n'est pas lui
45:20qui conduisait d'ailleurs
45:21sa voiture
45:22dans des circonstances
45:23que la décence
45:23ne me permet pas
45:24de raconter ici
45:25je vais le dire en micro
45:27ah oui
45:27je viens de comprendre
45:28je ne savais pas cette affaire
45:30mais
45:30un accident de voiture
45:32mais je ne peux pas
45:33je ne peux pas
45:33un accident de voiture
45:36non mais il y a eu
45:36deux écrivains majeurs
45:37qui sont morts
45:38dans deux accidents de voiture
45:39c'est Camus
45:39et puis Roger Nimier
45:42il était tout jeune
45:42il avait 37 ans
45:43donc c'est Bernard Manlino
45:45qui en dresse son portrait
45:46et vous pouvez
45:47voilà c'est un très bon journal
45:49politiquement incorrect
45:50qui défend des auteurs
45:52il y a un papier sur ses lignes
45:53c'est remarquable
45:54il arrive à subsister
45:55depuis si longtemps
45:56oui exactement
45:57mais c'est pour ça
45:57que je le montre
45:58parce que
45:58exactement
45:59abonnez-vous
46:00si j'ose dire
46:01je peux
46:01voilà abonnez-vous
46:03et à service littéraire
46:04on a parlé de votre ami
46:07Laurent Wauquiez
46:07quand je dis votre ami
46:09et vous c'est plutôt le vôtre
46:11mais alors figurez-vous
46:12que j'en discutais
46:13avec Jean-Claude Dacier
46:14dans les coulisses
46:15et il trouve que
46:16les LR
46:16font très bien
46:17de ne pas censurer
46:18le gouvernement
46:18que Laurent Wauquiez
46:19a fait un très bon discours
46:20alors si Jean-Claude Dacier
46:21trouve ça
46:22vous pouvez être sûr
46:23que c'est l'exact contraire
46:24ça il n'y a pas de souci
46:26donc on va pouvoir
46:27on va pouvoir en discuter
46:28parce qu'il trouve
46:29que les LR
46:30font le parfait choix
46:31qu'ils sont totalement cohérents
46:32ça prouve la diversité
46:33et des hommes
46:34exactement
46:34et j'ai eu beaucoup de calme
46:36à rester
46:36ce rein en coulisses
46:38il va falloir que je le reste
46:39à l'antenne
46:39par coeur
46:40Jean-Claude Dacier
46:41sur ces questions-là
46:42depuis 40 ans
46:43il choisit d'abord
46:44toujours la plus mauvaise solution
46:45et toujours la solution
46:47dite médiane
46:47ça il n'y a pas de soucis
46:49vous pouvez être sûr
46:50parce qu'il a les pétoches
46:51Jean-Claude
46:51il ne veut surtout pas
46:51une dissolution
46:52et l'arrivée
46:53vous vous rendez compte
46:54à Matignon
46:55pourquoi pas
46:56il est fabriqué comme ça
46:57il est fabriqué comme ça
47:00donc mais bon
47:01comme il ne croyait pas en l'euro
47:02et qu'il pensait
47:03que Barack Obama
47:04ne serait jamais président
47:05des États-Unis
47:06on peut avoir
47:14quelques espoirs
47:15je vous remercie Sarah
47:17mais alors je vois que vous êtes venue Sarah
47:18avec votre petit chien aujourd'hui
47:19à chaque fois vous me dites de le prendre
47:21bah oui
47:21qui s'appelle en toute modestie
47:22Triomphe
47:23ce qu'il en dit beaucoup
47:24sur la maîtresse du chien
47:25bon voilà
47:25c'est un petit chien
47:26qui s'appelle Triomphe
47:27alors je ne sais pas
47:28si on peut le voir
47:28le petit chien
47:29c'est un chihuahua
47:32il est venu
47:33il a 11 ans
47:3611 ans et demi
47:36non mais
47:37est-ce qu'il est très
47:38c'est très vieux
47:40pour un chien 11 ans
47:41c'est très vieux
47:42c'est quand même bien
47:44sur la fin
47:45voilà
47:45oh
47:46mais qu'est-ce que vous êtes méchant
47:48je ne sais pas
47:49bon
47:49vous pouvez dire ça
47:50des LR
47:51mais pas du chien
47:51Sarah
47:51c'est le man
47:52non
47:54c'est quand même
47:55c'est un chihuahua
47:56c'est un chihuahua
47:57bon
47:57c'est un chihuahua
47:58c'est un chihuahua
47:59qui comme moi
48:00aime beaucoup les animaux
48:01il faut parfois
48:02se méfier de ceux
48:03qui préfèrent les animaux
48:04aux hommes
48:04non non
48:05je ne préfère pas
48:06les animaux aux hommes
48:07mais je me méfie
48:07des gens qui n'aiment pas
48:08les animaux aux hommes
48:08oui bah vous avez raison
48:09c'est la grande théorie
48:11praldienne ça
48:12mais non
48:13il a 100% raison
48:14un chien
48:15100% raison
48:16un chien
48:16c'est toujours à ta disposition
48:18bien sûr
48:19alors c'est formidable
48:20parce que tu l'oublies
48:21pendant 3 heures
48:22il revient
48:22il te fait la fête
48:22les êtres humains
48:23il faut s'en occuper
48:24donc vous parlez pas
48:24de préférer un animal
48:25un humain
48:26mais moi je connais
48:28des gens qui préfèrent
48:29donc je me méfie quand même
48:30moi j'adore les taureaux
48:31voilà
48:31enfin vous les adorez
48:33les taureaux dans les corridas
48:34donc
48:34bon tout le monde
48:36ce petit chien là
48:36bon c'était un plaisir
48:37Sarah
48:38que vous soyez avec nous
48:39ce soir
48:39et évidemment
48:40je vais laisser la place
48:43donc à
48:44il aura le droit de réponse
48:45évidemment notre émission
48:46ah bah Jean-Claude Dessier
48:46oui
48:47il va falloir qu'on reste calme
48:49Arnaud Cara
48:50était à la réalisation
48:52Fred
48:53le messager
48:54était à la vision
48:55Guillaume Marceau
48:56était au son
48:57Benjamin Nau
48:59était là
49:01également
49:02avec Lucas Busutil
49:03et Kylian Salé
49:04toutes ses émissions
49:05seront retrouvées sur
49:06cnews.fr
49:08et puis s'il vous ennuie
49:09vous pourrez lui dire
49:10également qu'il pensait
49:10que François Hollande
49:12serait candidat en 2007
49:13à la place de
49:13il pensait que Trump
49:14allait perdre
49:14il pensait que Trump
49:18allait perdre
49:18non mais attendez
49:21c'est de l'amour
49:23c'est de l'amour
49:24bon bonne soirée à tous
49:26on va lui dire en tout cas
49:27ça a répété
49:28on va aggraver encore
49:30c'est de l'amour
49:31c'est de l'amour
49:32c'est de l'amour
49:33c'est de l'amour
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