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- #hdpros2
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, nous sommes avec Elisabeth Lévy ce matin, ce soir avec Amine Elkatmi, avec Joseph Massescaron, avec André Valigny, avec Johan Ozaïe, on va évidemment parler.
00:10Le vote de la censure LFI c'est demain à 9h. Et c'est la seule censure qui pourrait passer, même si le pronostic ce soir n'est pas qu'elle passe.
00:19Non, manifestement, ceux qui hésitaient en tout cas du côté des Républicains sont en train de rentrer dans le rang, c'est-à-dire de suivre la position de Laurent Wauquiez.
00:28Et a priori, les quelques-uns qui hésitaient, ils étaient 4 ou 5 à hésiter, ce soir disent plutôt qu'ils ne voteront pas la censure. Donc la censure s'éloigne.
00:36Bon, alors en revanche, on attendait, la censure s'éloigne.
00:39Renvoyez la censure !
00:40La censure s'éloigne. Je pense que c'est une allitération S. La censure s'éloigne. Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos dettes ?
00:50Bon, on attendait la position de Bruno Retailleau. Et elle est arrivée en fin d'après-midi.
00:54Alors, elle est à décrypter, bien sûr. Elle est arrivée sur Facebook. Il n'a pas fait de prise de parole.
01:04La droite ne peut pas accepter ce budget. Il y a dans la déclaration de politique générale prononcée hier par le Premier ministre
01:09toutes les raisons pour lesquelles j'ai choisi de quitter le gouvernement.
01:12Ce discours est d'abord l'illustration d'une dérive, celle d'un pouvoir prêt à lâcher n'importe quoi pour se maintenir à tout prix, etc.
01:18Bon, on attendait quand même un mot. Le mot censure ou pas censure ? M. Retailleau, il ne souhaite pas qu'il y ait censure.
01:26Au contraire de François-Xavier Bellamy, au contraire de David Lysnard qui sont également chez les Républicains.
01:32Donc, c'est aussi une position forte parce que je ne veux pas dire qu'il ratifie la position de Laurent Wauquiez.
01:38Mais en tout cas, il ne condamne pas Laurent Wauquiez.
01:40Alors, est-ce qu'il ne le fait pas parce qu'il n'a pas les moyens, le rapport de force ?
01:44C'est ça, bien sûr. Évidemment, c'est ça. Parce que s'il disait « je souhaite que les députés LR votent la censure »
01:49et que demain, finalement, les députés ne le fassent pas, ce serait acté le fait qu'il n'a aucun pouvoir, aucune prise sur le groupe.
01:56Ce qui est une réalité, certes. Mais là, ça serait acté avec les mots de M. Retailleau.
01:59Mais il est où, M. Retailleau, ce soir ? Il est en Vendée ou il est à Paris ?
02:03Ça, je ne sais pas.
02:04Est-ce qu'il a tenté ? Est-ce qu'il y a eu des réunions aujourd'hui ?
02:07Bien sûr, bien sûr qu'il y a eu des réunions.
02:08En visio, comme ils disent ?
02:10En visio, oui.
02:10Alors, je sais en tout cas qu'évidemment, Laurent Wauquiez, toute la journée, a essayé de bien retenir ses troupes
02:19et de leur expliquer à nouveau pourquoi il était important, selon lui, de ne pas voter la censure.
02:24C'est-à-dire que très souvent, lorsque Laurent Wauquiez réunissait les parlementaires,
02:29il faisait intervenir M. Retailleau, mais en visio.
02:32Mais en visio.
02:33Non, mais c'est entendu, mais les électeurs, est-ce qu'on sait, est-ce qu'on a des éléments pour...
02:38On devine que les électeurs ne sont pas sur la position de leurs dirigeants,
02:42mais est-ce qu'on a des éléments concrets pour appuyer ça ?
02:44Il y a eu le vote des militants, des militants républicains,
02:48qui ont dit, à 75%, qu'ils ne voulaient pas participer à un gouvernement.
02:52Mais si on les interrogeait sur la censure...
02:54Si on donne une indication sur la censure, les remontées, a priori, des fédérations,
03:00il est vrai que les députés et les républicains sont quand même inquiets,
03:02parce qu'ils se disent que leurs électeurs sont quand même en décalage
03:05avec les positions qui sont prises en ce moment à l'Assemblée nationale
03:08et ne comprennent pas bien pourquoi, effectivement, ils soutiennent ce gouvernement.
03:12Parce que, pour les électeurs, ne pas voter la censure, ça revient à soutenir un gouvernement.
03:17Dans les faits, ça se matérialise comme ça pour eux.
03:19Bon, on va voir le sujet de Nicolas Roge qui nous montre les difficultés qui existent au sein des LR
03:25et notamment ces différences de positions entre François-Xavier Bellamy,
03:31je le citais, David Lissnard et puis d'autres.
03:34La suspension de la réforme des retraites fracture le parti.
03:39Les députés LR veulent incarner la stabilité.
03:42Leur président à l'Assemblée, Laurent Wauquiez,
03:44affirme ne pas vouloir faire tomber le gouvernement.
03:47Cette position, nous l'avons définie collectivement avec nos députés et nos sénateurs.
03:55Nous ne censurerons pas un gouvernement a priori
03:58et nous ne ferons pas partie de ceux qui feront tomber les premiers ministres.
04:04Certains cadres républicains ont réagi à cette position.
04:07C'est le cas, par exemple, de François-Xavier Bellamy et David Lissnard.
04:11Le maire de Cannes et vice-président des Républicains
04:14appellent dans un communiqué à censurer le gouvernement
04:18et ciblent l'argument de stabilité mis en avant par les députés de son parti.
04:23Au nom d'une stabilité qui n'est que celle des positions personnelles,
04:27des gouvernants continuent de plonger la France dans une instabilité bien plus grave,
04:30économique, sociale et financière.
04:32De son côté, Bruno Retailleau reste ambigu.
04:36Le président des Républicains continue de dénoncer un gouvernement
04:39qu'il juge otage des socialistes,
04:42sans toutefois appeler clairement à la censure.
04:44Et non seulement s'en appeler du tout,
04:47parce que je lis le communiqué de M. Retailleau,
04:50désormais les socialistes pourront imposer leur choix à loisir.
04:52Le bal d'échantage a d'ailleurs commencé,
04:54puisqu'Olivier Faure a déjà annoncé vouloir introduire la taxe Zuckmang
04:57par voie d'amendement.
04:59Et ce n'est que le début, n'en doutons pas une seule seconde,
05:01ce que la gauche a exigé sur les retraites,
05:03elle exigera sur tout le reste.
05:04Quand on le lit, la conclusion, c'est de censure.
05:07Oui, bien sûr, mais il ne peut pas appeler à la censure,
05:08parce qu'il sait qu'il ne sera pas suivi.
05:09Donc naturellement, il ne sera pas suivi.
05:14J'entends bien, mais ça donne une image de la politique,
05:16me semble-t-il, qui n'est pas très bonne.
05:18Bon, ça ne vous concerne pas trop, forcément.
05:21André Valigny, vous regardez ça dans le camp d'en face.
05:24Non, mais sans ironie.
05:25Les partis subissent parfois des périodes difficiles,
05:29c'est le cas des LR.
05:30Je pense que les militants LR,
05:32et les électeurs aussi,
05:33sont partagés entre le souci de la stabilité
05:36et puis le souci d'en finir avec le macronisme.
05:38C'est pour ça que je pense que les électeurs,
05:40j'en connais beaucoup, moi, dans mon secteur, dans ma région,
05:43je pense que les électeurs sont partagés.
05:45La deuxième chose que je pense,
05:47c'est que les électeurs sont aussi déboussolés
05:49de voir qu'il y a eu une inversion des rôles.
05:51C'est-à-dire qu'il y a un an.
05:52C'est Wauquiez qui disait à Retailleau,
05:53tu as tort d'aller au gouvernement.
05:54Il y a un mois.
05:55Moins d'un an.
05:56Il y a un mois.
05:56Un mois.
05:57Il y a un mois.
05:58Il faut pas se dire...
05:59Il y a un an.
06:01Seigneur, dans un mois, dans un an.
06:03Combien s'en offrirons-nous, seigneur ?
06:05Il y a un dans un mois.
06:07Mais la stabilité, pardonnez-moi, c'est un mot valise.
06:10La stabilité, c'est pas parce que tu fais une dissolution
06:12que c'est instabilité.
06:14Tout ça, ce sont des mots valise.
06:15Ah non, non, non, non.
06:17C'est pas des mots valises pour l'électorat direct.
06:19J'étais en conversation avec un député du Nord-LR,
06:21Sébastien Huygues, qui m'expliquait que,
06:24très franchement, exactement le partage
06:27et ce que vient de décrire André Valény,
06:30et qu'autour de lui, c'est-à-dire les acteurs économiques,
06:32les commerçants, etc., ils veulent de la stabilité.
06:36Ils ne veulent pas qu'on reparte pour une élection.
06:38Il faut le dire.
06:39Je dis pas qu'ils ont raison.
06:40Je dis simplement, c'est leur point de vue.
06:42Vous pensez que l'électeur de droite,
06:47il est prêt à encaisser les impôts,
06:50la taxe Zuckman ?
06:51La taxe Zuckman, elle passera pas.
06:54Non, elle passera pas.
06:55Elisabeth Lévy.
06:56C'est mon point de vue, mais justement,
06:58parce que moi, je pense effectivement
07:00que ce n'est pas bon pour la France
07:01de retourner aux élections avec un risque,
07:03s'il n'y a pas de majorité claire,
07:05que là, on part vraiment dans un cycle de crise grave
07:09où il ne se passera plus rien en France.
07:10Donc, mon raisonnement, c'était celui de Laurent Wauquiez,
07:13sauf que moi, je n'ai aucun poste en jeu,
07:15aucun poste à défendre,
07:16c'était de dire, oui, il faut avoir
07:18les échéances électorales normales
07:20pour avoir les élections dans le bon sens.
07:22D'abord, une présidentielle après une vraie campagne,
07:25ensuite, les élections législatives.
07:26Sauf que toute la journée, j'ai entendu,
07:29et là, vous me faites douter,
07:31parce que j'ai entendu toute la journée
07:33des projets par-ci, par-là,
07:35la taxation des héritages, etc.
07:36Donc, si le PS gouverne vraiment
07:39par le cornu interposé,
07:42là, je vais peut-être changer d'avis.
07:43Non, mais sinon, ça ne se fait pas.
07:45Le problème, c'est que vous avez raison...
07:46Amine El Khatmi.
07:47Vous avez raison sur la stabilité.
07:49Il y a eu les mêmes échos que Joseph,
07:52effectivement, de la part notamment
07:54d'acteurs du monde économique.
07:55Mais la réalité, c'est qu'un certain nombre
07:56de députés LR et de députés socialistes
07:58ne donnent pas le sentiment
07:59d'être guidés par la volonté
08:01de stabiliser le pays,
08:02mais d'être guidés surtout par la peur
08:04de perdre leur poste.
08:05Je rappelle que l'homme,
08:07le député socialiste
08:08qui s'est exprimé hier, Boris Vallaud,
08:10il y a un sondage dans sa circonscription
08:11des Landes,
08:12où il est donné battu par le RN
08:13à 54%.
08:14Évidemment.
08:15Et les électeurs LR,
08:17je pense qu'ils ne sont pas très contents
08:18de ce qui se passe, pour tout vous dire.
08:20Bien sûr, ils ne sont pas très contents.
08:22Ils ont ce sentiment
08:23qu'on écoutera tout à l'heure
08:24Laurent Wauquiez.
08:25Il dit aujourd'hui le contraire
08:26de ce qu'il a dit il y a six mois.
08:27Alors, écoutons.
08:28Non, mais ils sont partagés.
08:29Oui.
08:30Non, mais ils sont partagés.
08:31Alors, moi, je veux bien
08:31qu'il y ait un LR bashing permanent.
08:34Je comprends.
08:35C'est un principe.
08:36Je veux bien endosser
08:37le rôle du Georges Fenech.
08:38Il y a un LR bashing permanent.
08:40C'est pas un LR bashing.
08:40Mais le problème,
08:41le problème, cher Pascal Praud,
08:43c'est qu'on se rend compte
08:43qu'aux élections partielles,
08:45les LR passent,
08:46ce sont des candidats LR,
08:47et vous verrez,
08:48vous direz totalement autre chose
08:49quand Paris et Lyon
08:50tomberont dans l'escarcelle des LR.
08:52Mais je ne...
08:53Alors, comment vous dire ?
08:56La politique, pour moi, c'est noble.
08:58Ah oui ?
08:59Ce que je veux,
09:00et ce que j'aime,
09:01c'est quand des gens
09:02ne trahissent pas
09:03ni leur idée,
09:04ni leur conviction,
09:05ni ce qu'ils ont dit
09:06il y a six mois.
09:07C'est ça ma boussole,
09:08entre guillemets.
09:09Donc, quand j'entends
09:10Laurent Wauquiez
09:11dire aujourd'hui
09:12l'exact contraire
09:13de ce qu'il a dit il y a six mois,
09:14ça me choque.
09:15Vous ne faites jamais d'alliance ?
09:16Vous ne faites jamais de compromis ?
09:18Non, c'est pas ça.
09:19Ça, c'est autre chose.
09:20S'il le présentait...
09:21La gauche s'est fait là-dessus.
09:22Attends, je voudrais...
09:23Non, mais...
09:23S'il le présentait différemment...
09:26Oui.
09:27S'il disait,
09:27Écoutez, madame, monsieur,
09:29je trouve que c'est mieux
09:30de faire l'alliance
09:31que de créer un...
09:34Ça, j'entends bien.
09:35Absolument.
09:35Mais quand il y a six mois,
09:36il m'explique
09:37que c'est une catastrophe
09:38de suspendre
09:40et qu'aujourd'hui,
09:41il le fait,
09:42c'est ça.
09:42Je demande aux gens
09:43un peu de sincérité.
09:45C'est tout.
09:46Alors, je sais que c'est difficile
09:47de demander ça.
09:48Mais en plus, je suis naïf.
09:50Surtout à vous.
09:51Parce que je...
09:52Comment ?
09:52Oui, mais j'en ai...
09:53Mais oui, non, mais...
09:54Je vais vous dire,
09:54je suis naïf
09:55parce que ça me fait de la peine,
09:56au fond.
09:57Mme Garnier,
09:58alors, elle était
09:59sénatrice républicain.
10:00Elle est vice-présidente
10:01des Républicains.
10:01Elle est venue
10:02sur Europe cet après-midi.
10:03Bon, c'est vrai
10:04qu'elle a été parfois
10:05un peu malmenée.
10:06Il y a Georges Fenech
10:07qui était là.
10:08Il y avait Gauthier Lebrette,
10:10exactement.
10:10Et puis, votre serviteur,
10:11nous lui avons posé
10:12des questions parfois
10:12qui étaient rudes.
10:13Bon, écoutez,
10:15madame Garnier,
10:15ce qu'elle a dit.
10:17Je suis sénatrice,
10:18donc ce n'est pas moi
10:18qui a pu rester sur le bouton.
10:20Moi, je vous ai dit
10:20très clairement,
10:21je serais tentée
10:22de la voter.
10:23Oui, mais ça ne veut rien dire.
10:24Je serais tentée
10:24de la voter parce que...
10:25Je serais tentée.
10:26Moi, je serais tentée
10:27aussi de vous écouter peut-être.
10:28Moi, je crains à la fois
10:29ce que j'ai vu hier
10:30et ce qui va arriver demain
10:32parce que le gouvernement
10:34aujourd'hui me semble
10:35être l'otage des socialistes.
10:36Il l'est aujourd'hui.
10:38On a vu que demain,
10:38on aurait sans doute
10:39la taxe Zuckman.
10:41Donc, Olivier Faure
10:41et ses amis
10:42n'ont pas attendu 24 heures
10:43avant de faire la demande
10:45d'après concernant
10:46le budget 2026.
10:48Alors, écoutez ce que disait
10:49par exemple Laurent Wauquiez
10:50au mois de janvier dernier.
10:52Il est venu sur le plateau
10:53de CNews et d'Europe 1.
10:54En fait, ce qu'il dit quand même,
10:56comprenez que ça résonne
10:58ce soir à nos oreilles.
11:01C'est inacceptable.
11:02C'est quoi ?
11:02C'est de dire
11:03on arrête la réforme.
11:05Ça, c'est catastrophique.
11:06C'est-à-dire tous les pays
11:07autour de nous
11:07sont en train de dire
11:08il faut aller à 67 ans.
11:10Tous les pays autour de nous
11:11ont enclenché une réflexion
11:13mais qui est de bon sens.
11:14Qui consiste à dire
11:15on a de plus en plus
11:16de retraités,
11:17on a moins de personnes
11:18qui travaillent,
11:19comment on équilibre ?
11:21Donc, dire
11:22on suspend,
11:23on arrête,
11:23catastrophe.
11:24Ça aurait d'ailleurs été
11:25la première fois
11:25dans l'histoire de France
11:26où alors qu'on avait fait
11:27une réforme,
11:29on se met à faire marche arrière
11:30ce que même François Hollande
11:31n'avait pas fait.
11:31Terrible.
11:33Mais bien sûr,
11:34mais Laurent Vaucueur aujourd'hui
11:35il est nulle part.
11:37C'est ça en plus,
11:38ils ne font pas le service à présente.
11:39Ils se planquent.
11:41Donc, ils ne viennent même pas
11:42expliquer avec sincérité
11:43dire bon, écoutez,
11:44on a dit ça, c'est vrai.
11:46Mais il faut comprendre la situation.
11:47Et puis, je vais vous dire,
11:48c'est vrai,
11:48nos électeurs,
11:50nos députés,
11:52ils ont peur
11:52s'ils reviennent sur le terrain.
11:53Tu dis la vérité.
11:54Pour Laurent Vaucueur,
11:54cette séquence-là
11:55viendra peut-être un peu plus tard
11:56mais là, pour aujourd'hui,
11:57la priorité pour lui,
11:58c'était de contrôler ses troupes,
11:59de vraiment faire en sorte
12:00que demain,
12:01il y a une discipline de vote
12:02et qu'il y ait le moins
12:03de députés LR possibles
12:04qui votent la santé.
12:05Mais on ne peut pas dire ça.
12:06Mais ça aujourd'hui,
12:07c'est ça.
12:07Là, je vais vous faire écouter,
12:09c'est de corneriser Bruno Retailleau.
12:10Oui, mais par ce vote,
12:12par ce vote.
12:13Oui, mais ça,
12:14ce n'est pas possible.
12:15C'est inaudible d'entendre ça.
12:16Je suis désolé de vous le dire,
12:18c'est inaudible.
12:19Si effectivement,
12:20le but,
12:20c'est de tuer Bruno Retailleau
12:22parce qu'il passe
12:24une mauvaise séquence
12:25et qu'il pense
12:26qu'il peut être le candidat
12:28le prochain...
12:29Ben, c'est minable.
12:30Bien sûr.
12:30Je suis désolé de vous le dire.
12:31Si ce n'est que ça,
12:32c'est minable.
12:33C'est ça qui est désespérant.
12:34Il n'y a pas de fracture idéologique.
12:36Non.
12:36Il n'y a aucune ligne idéologique
12:38entre...
12:38Il n'y a pas de...
12:39C'est pas ça que j'attends
12:40d'un homme politique,
12:41en tout cas.
12:41Cette non-censure a pour lui
12:44un objectif,
12:44effectivement,
12:45c'est de corneriser Bruno Retailleau.
12:46Très bien.
12:46Ça, c'est certain.
12:47M. Jean Brun,
12:4845 rue de Poliveau,
12:49M. Jean Brun,
12:50qu'on va écouter,
12:51qui, lui,
12:53c'était en janvier dernier.
12:55C'est le maire de Laïs Lerose.
12:56Là, il est l'air.
12:57Là, il est l'air.
12:58Je le dis mal.
12:59Mais pareil,
12:59écoutez ce qu'il disait
13:00en janvier dernier
13:01sur la réforme des retraites.
13:03Nous ne pouvons pas
13:04sauter dans l'inconnu.
13:06Aujourd'hui,
13:06suspendre la réforme des retraites,
13:08c'est sauter dans l'inconnu
13:09d'un point de vue budgétaire
13:10et c'est dire
13:12à tous nos partenaires économiques,
13:13que ce soit à l'extérieur,
13:15ceux qui nous financent,
13:16mais aussi
13:16toutes les entreprises
13:17qui emploient les Français,
13:19qui créent de la richesse
13:20sur notre territoire,
13:21au fond,
13:23n'a plus rien de sérieux,
13:24plus aucune rigueur.
13:25Il est ministre
13:26et il va accepter ça.
13:28Donc pardonnez-moi.
13:30Moi, je pense qu'il y a...
13:31Enfin, on peut penser des choses
13:34dans la vie quand même.
13:35On n'est pas obligé
13:36de se vendre à tout le monde
13:37toujours et tout le temps.
13:38Il va accepter ça
13:39et tout le reste.
13:40Aussi rapidement.
13:40Et aussi rapidement
13:42pour un poste,
13:44Mme Gennevard.
13:45Je pourrais passer l'émission
13:47entière à vous montrer
13:49ce qu'ils ont dit.
13:50Mme Gennevard,
13:51elle est ministre de l'agriculture.
13:53Elle est LR également.
13:54Qui disait-elle
13:55sur la réforme des retraites ?
13:57Moi, je dis
13:57qu'il ne faut pas
13:58toucher à la réforme
14:02des retraites.
14:03L'essentiel doit être conservé.
14:06Qu'il puisse y avoir
14:06des ajustements à la marge,
14:08peut-être,
14:09qu'il y ait quelques trous
14:10dans la raquette,
14:11sans doute.
14:12Mais il ne faut pas
14:14revenir sur cette réforme
14:15qui est indispensable
14:17pour protéger les retraites.
14:18Elle est tellement indispensable
14:20qu'elle va être aussi
14:21ministre et que ça soit dessus.
14:23L'argument LR aujourd'hui
14:24consiste à dire
14:25qu'une censure
14:27et donc une dissolution
14:28coûteraient plus cher
14:29aux finances de la France
14:30parce que ça inquièterait
14:31les marchés.
14:31On emprunterait
14:32à des taux d'intérêt
14:33beaucoup plus chers
14:33et donc que ça reviendrait
14:34beaucoup plus cher
14:35que les 400 millions d'euros
14:36en 2026
14:37et les 1,3 milliard en 2027.
14:38Le discrédit que ça porte
14:42sur la crédibilité de la parole.
14:44Vous n'envisagez pas du tout
14:45qu'ils aient un vrai doute ?
14:48Vous n'envisagez pas du tout ?
14:49Non, je pense que...
14:50Franchement, je suis étonné.
14:53Elisabeth, vous ne pouvez pas
14:54expliquer pendant des mois
14:55aux Français
14:56que cette réforme
14:57était indispensable,
14:58absolument nécessaire
14:59pour l'équilibre
15:00des comptes publics, etc.
15:01et dire l'inverse.
15:02C'est pas possible.
15:03Et je voulais vous faire
15:04écouter une dernière chose
15:05parce que...
15:06Et sinon, pas de cadre vital.
15:07Oui.
15:08Je vous en prie.
15:09Je voulais vous faire écouter
15:11le président Macron quand même
15:14parce que même lui,
15:14c'est ça et non.
15:15Alors, Emmanuel Macron,
15:16c'est formidable.
15:17Il retourne à la maison
15:18au PS.
15:20Il retourne à la maison.
15:21C'est-à-dire qu'il aura
15:22tout ça pour ça.
15:238 ans de bilan
15:25même pas mitigé,
15:28de bilan...
15:28Médiocre.
15:29Oui, même en dessous
15:30d'absence en tout cas
15:32de réussite
15:32dans tous les domaines quasiment.
15:34Plus bas, c'est du gaz de schiste.
15:35Bon.
15:36Et c'était sa dernière réforme.
15:40Écoutez ce qu'il disait
15:40il y a quelques temps.
15:42Qu'est-ce que c'est ?
15:43C'est un choix de la nation
15:44que j'assume totalement
15:45qui est de dire
15:45on ne peut pas dépenser davantage
15:47compte tenu notre démographie
15:49et dire on va dépenser
15:50de plus en plus
15:51pour la retraite.
15:53On doit stabiliser
15:54ce qu'on dépense.
15:55Si on stabilise
15:56comme on est une population
15:56qui vieillit,
15:57qu'on n'a pas envie
15:58de baisser les pensions,
15:59qu'on n'a pas envie
15:59d'enlever du pouvoir d'achat
16:00à ceux qui travaillent.
16:01On fait un choix
16:02qui est de travailler
16:03un peu plus longtemps
16:03et qui me semble juste
16:05compte tenu
16:06de l'espérance de vie
16:06qu'on gagne.
16:07Mais on le fait
16:07pour réinvestir
16:08chez les plus jeunes.
16:09On investit
16:10parce qu'on fait
16:10ce choix assumé.
16:13Bon, il est possible
16:13que la Corse
16:14sauve l'honneur
16:15des Républicains
16:16parce qu'il y a
16:17un journaliste
16:17qui s'appelle
16:18Julien Pernissi
16:19qui me envoie
16:20ce petit texto
16:21et il me dit
16:22pour votre info
16:23le député LR
16:24de Haute-Corse
16:25François-Xavier
16:25Tchekolli
16:26se réserve le droit
16:27de voter la censure
16:28comme il me l'a confié
16:29en interview ce jour.
16:31Et cinq députés
16:31socialistes
16:32ultramarins
16:33qui voient la censure.
16:34Ce n'est pas gagné
16:35parce qu'il y a quand même
16:36des gens qui sont raccords
16:37avec leurs idées.
16:39Je crois que le renvoi
16:40Oui, Madame Lévy.
16:41Oui, mais pardon,
16:42vous dites
16:43qu'Emmanuel Macron
16:44retourne au PS
16:45mais entre nous
16:46cette séquence
16:47a commencé comment ?
16:48Par le tweet
16:49de M. Retailleau.
16:50On ne serait pas
16:50en train de parler
16:51de la suspension
16:52des retraites
16:54si Bruno Retailleau
16:55n'avait pas tout d'un coup
16:56décidé de casser la baraque.
16:59C'est pour ça
16:59qu'ils se sont tournés
17:00vers le PS.
17:01Et M. Retailleau
17:01pardonnez-moi
17:02il y a des raisons
17:03pour lesquelles...
17:04Il y a des raisons
17:05de faire.
17:05Bruno Le Maire ?
17:06Il y a ça
17:07et puis j'ai envie de dire
17:09ça lui donne raison.
17:11Bien sûr.
17:11Ça lui donne raison.
17:12Ce qui se passe là
17:13son analyse était bonne.
17:14Il ne voulait pas aller
17:15dans un gouvernement socialiste.
17:17Alors il y a de l'opportunisme
17:18et il y a une célèbre chanson
17:20que vous connaissez.
17:21Je retourne ma veste.
17:23Exactement.
17:23Et je voulais que nous terminions
17:25cette première partie.
17:26Vous regardez votre monde
17:27vous êtes pressé
17:28vous avez un dîner ?
17:32Non mais...
17:33Il faut que vous parliez.
17:35Non mais...
17:36Si vous avez une rencontre
17:38vous me dites
17:39André
17:41si vous voulez partir
17:42vous me dites
17:43vous avez un petit dîner après
17:45vous êtes en goguette.
17:46Non pas en goguette.
17:47Dans Paris.
17:48Non non.
17:49Bon alors
17:50vous êtes célibataire à Paris
17:51et puis vous...
17:52Oui mais ma femme regarde
17:53donc...
17:54Ah bah bien sûr !
17:55Bon en revanche
17:57je vous propose ce petit clip
17:58qu'on a fait ce matin
18:00avec Marine Lançon
18:01et qui prend toute sa saveur
18:02ce soir.
18:03Je suis pour le communiste
18:06je suis pour le socialisme
18:09et pour le capitalisme
18:11parce que je suis
18:13un populiste
18:16Il y en a
18:18qui contestent
18:19qui revendiment
18:20qui protestent
18:22moi je ne fais qu'un seul geste
18:24je retourne ma veste
18:26je retourne ma veste
18:29toujours du côté
18:31je n'ai pas peur
18:38des profiteurs
18:40ni même des agitateurs
18:42je fais confiance aux électeurs
18:45et j'en profite
18:46mon cœur moi-même
18:47Bon je pense qu'on n'est pas
18:52je pense que je ne suis pas le premier
18:53à mettre cette musique
18:54sur les hommes politiques
18:56oui parce que je pensais
18:57bon c'est une chanson de 69
18:58donc elle a 56 ans
19:00une chanson écrite
19:02par Jacques Lanzmann
19:03et Dutron
19:04et Dutron
19:04il nous écoute peut-être
19:05en Corse
19:06ce soir
19:06Monticello
19:07où ça ?
19:08à Monticello
19:09c'est au-dessus
19:10au-dessus de l'île-Rousse
19:11au-dessus de l'île-Rousse
19:12on salue l'île-Rousse
19:13on salue Monticello
19:14on salue la Corse
19:16et on part en pause
19:18pendant quelques secondes
19:19alors déjà
19:25ça a commencé ce matin
19:27la hausse des impôts
19:28et alors
19:28vous allez écouter
19:29ce que dit
19:29Mme Braun-Pivet
19:30j'assure parfois
19:31là aussi
19:33ça peut me mettre en colère
19:34ou me faire de la peine
19:35c'est comme vous voulez
19:37elle était ce matin
19:38sur France Télévisions
19:40et elle a estimé
19:42que l'héritage
19:43donc il faut évidemment
19:44revenir sur
19:45plus d'impôts
19:47pour
19:48les droits de succession
19:50mais elle a dit
19:50une phrase
19:51que vous allez entendre
19:52qui est délirante
19:53en fait
19:53une sorte de mépris
19:54elle a dit
19:55un truc qui tombe du ciel
19:57comme ça
19:58avec une sorte
19:58de désinvolture
19:59c'est juste
20:00la maison de tes parents
20:01la maison
20:02c'est des petites maisons
20:04bien souvent
20:05pour les uns
20:05et les autres
20:06et tout ça
20:10et d'abord
20:10c'est un truc
20:11qui tombe du ciel
20:11c'est au moment
20:12où tes parents meurent
20:14donc c'est pas forcément
20:14très joyeux
20:15en fait
20:15d'hériter
20:16tu préférerais
20:18peut-être avoir
20:18tes parents
20:19tout simplement
20:20donc déjà
20:21j'ai trouvé
20:22en écoutant ça
20:23ça m'a surpris
20:23et effectivement
20:25vous allez écouter
20:26ce qu'elle dit
20:27moi j'étais sidéré
20:28en écoutant ça
20:29des héritages
20:31qui comme ça
20:31passent de génération
20:32en génération
20:33vous savez
20:34le truc qui vous tombe
20:35du ciel
20:35il y a un moment
20:36où ça suffit
20:37ça peut pas
20:38comme ça
20:38se poursuivre
20:39des générations
20:40et des générations
20:40donc oui
20:41moi je pense
20:42qu'il faut en tout cas
20:42taxer davantage
20:43les héritages
20:44mettre ce sujet
20:45en débat
20:45sur la table
20:46alors ça sera pas fait
20:47au détour
20:48d'un amendement
20:49mais en tout cas
20:50il doit y avoir
20:50un travail collectif
20:52qui est mené
20:52sur la taxation
20:53des héritages
20:54de la fiscalité
20:54on voit bien aujourd'hui
20:55que la circulation
20:56des richesses
20:57de génération
20:58en génération
20:58ne se fait pas bien
20:59dans notre pays
21:00et ça n'est pas sain
21:01je rappelle
21:02je crois que c'est en Italie
21:03il n'y a pas de droit
21:03de succession
21:04ils sont bas
21:05il y a d'autres pays
21:06en Europe
21:06en France
21:08t'as 100 000 euros
21:09d'abattement
21:10donc les 100 000 euros
21:11tu payes rien
21:12et en Italie
21:13c'est pas jusqu'à 1 million
21:14mais dans les pays musulmans
21:16il n'y a pas de droit
21:17de succession je crois
21:18au Maroc
21:18il ne doit pas y en avoir du tout
21:19peut-être qu'il ne faut pas
21:20non plus que nous devenions
21:21un pays musulman
21:22uniquement pour qu'il n'y ait pas
21:23de droit de succession
21:24et je le signale
21:25ils sont plus libéraux
21:28pour les biens
21:29que pour les corps
21:30j'entends bien
21:30mais bon
21:31on peut passer peut-être
21:32par une autre étape
21:33c'est pas ce que je voulais
21:34ils sont beaucoup plus libéraux
21:37pour les biens
21:37bon
21:38alors
21:38mais le barème
21:39le barème
21:40donc on est d'accord
21:41au-dessus de 100 000
21:42alors je ne sais même pas
21:43100 000 euros
21:43je ne crois pas que ce soit
21:45à la moyenne
21:45parce que 100 000 euros
21:46c'est déjà une somme importante
21:47j'imagine
21:47donc après
21:48les 8 000 premiers euros
21:51au-dessus de 100 000
21:52tu payes 5%
21:53de 8 000 à 12 000
21:54tu payes 10%
21:55vous voyez le
21:56comment dire
21:57le tableau
21:58de 12 000 à 15 000
21:58tu payes 15%
22:00de 15 000 à 550 000
22:02là tu payes 20%
22:04alors il y a pas mal de gens
22:05peut-être
22:05qui peuvent être concernés
22:06par ça
22:06leurs parents ont une maison
22:08qui coûte 200 000
22:09250 000 euros
22:10300 000 euros
22:11ils sont dans cette tranche là
22:13au-delà de 100 000
22:14donc ils vont en payer
22:15par exemple
22:15c'est une maison
22:16sur 250 000 euros
22:17il reste 150 000 euros
22:19donc ils vont faire 20%
22:20ils vont donner 30 000 euros
22:21aux impôts
22:22boum
22:23mais c'est du raquette
22:24c'est déjà de l'argent
22:26les impôts étaient payés
22:28c'est la maison de leurs parents
22:29tout ça
22:30c'est déjà
22:30c'est un impôt sur la mort
22:32non mais on est chez les fous
22:32on est déjà le pays le plus taxé
22:35mais bien sûr
22:35et eux ne raisonnent politiquement
22:37qu'en se disant
22:38mais comment est-ce qu'on va pouvoir
22:39les taxer encore plus
22:40quelle taxe est-ce qu'on va inventer
22:42pour encore aller en kikiné
22:44les français qui bossent
22:46les parents qui ont travaillé
22:47toute leur vie
22:47qui ont peut-être pour ambition
22:48de léguer la maison de famille
22:50aux enfants
22:50et bien non
22:51ça ils ne le supportent même plus
22:53donc même ça
22:54on n'aura plus le droit
22:54c'est quand même dramatique
22:56et on est déjà
22:57je vous rappelle
22:57à 40%
22:59au-delà de 552 000 euros
23:01alors c'est
23:02on peut considérer
23:04que c'est de l'art
23:04oui mais
23:05vous dites
23:06c'est une somme
23:06mais il y a beaucoup de gens
23:08qui par exemple
23:09c'est une maison
23:09qu'ils ont acheté
23:10il y a
23:11maison secondaire
23:12qu'ils ont pourquoi pas
23:13acheté il y a 50 ans
23:15ou même transmis
23:15de maison
23:16de famille
23:17de génération en génération
23:18et tu te retrouves
23:19alors que tu n'es pas riche
23:20avec une maison
23:21qui coûte 800 000 euros
23:23il faut qu'ils la vendent
23:24donc ils doivent la vendre
23:24pour payer les frais d'héritage
23:26donc tout ça
23:27parce que
23:27et madame
23:28Brond-Pivet dit
23:29l'argent qui tombe du ciel
23:30mais ce qui est intéressant
23:31c'est ce qu'il y a derrière
23:32il y a une haine de la transmission
23:33or
23:34là
23:34c'est quand même aussi
23:35un des fondements du capitalisme
23:37les gens
23:37ne veulent pas juste
23:38entasser
23:39s'ils entreprennent
23:40c'est aussi pour laisser
23:41quelque chose
23:42à leurs enfants
23:42et il y a une haine
23:44de tout ce qui est inégal
23:45pourquoi elles détestent
23:47l'héritage
23:48parce qu'il y en a
23:49qui en ont plus que d'autres
23:50alors ça
23:51mais ils n'ont pas
23:52tout de suite
23:52mettre un revenu
23:52en Italie c'est 4 et 8%
23:54j'ai dit que c'était rien
23:55c'est au Portugal
23:55il n'y en a pas
23:56et en Suède il n'y en a pas
23:57voilà
23:57franchement André Valini
23:59je sais que vous connaissez
24:00un peu les gens de gauche
24:01s'ils pouvaient
24:02ne pas trouver
24:03de nouveaux impôts
24:05si c'était possible
24:06bah non c'est pas possible
24:07c'est le pays
24:08le plus taxé du monde
24:09oui moi je pense
24:11que les droits de succession
24:12sont déjà très élevés
24:13en France
24:14et je ne vois pas
24:15la nécessité
24:16de les augmenter encore
24:17mais ça me rappelle
24:18un collègue député
24:19que j'avais à l'époque
24:19qui était radical
24:20à tous les sens du terme
24:22il s'appelait Alain Touré
24:24il est toujours
24:25de ce monde
24:25et lui était
24:27contre l'héritage
24:28totalement contre l'héritage
24:29il considérait
24:30que tout devait être
24:30remis à zéro
24:31à chaque génération
24:32c'était très radical
24:33c'est le cas de le dire
24:34moi je reviens
24:35sur ce que je disais
24:36les droits de succession
24:37sont déjà très élevés
24:38oui mais bon
24:38c'est idiot
24:39parce que s'il n'y avait pas
24:40d'héritage
24:40tu ferais ça
24:41d'une manière différente
24:42tu transmettrais
24:43d'une manière différente
24:44il y a des gens
24:45qui pensent ça
24:45oui il y a des gens
24:46qui sont idiots aussi
24:47mais ça peut arriver
24:49mais c'est pas
24:50une bonne chose
24:51et alors pour lui
24:52ça revient à l'état
24:53oui
24:54tout devait revenir à l'état
24:55et celui qui avait
24:57l'argent
24:57n'avait pas le droit
24:58de le donner
24:58ou de le dépenser
24:59d'une manière
24:59ou d'une autre
25:00en fait
25:00sa maison
25:01il devait la garder
25:02pour lui
25:02et la donner à l'état
25:03il n'avait même pas le droit
25:03de la flamber
25:04ou de faire ce qu'il voulait
25:05de la flamber
25:06quoi de la flamber
25:07oui oui
25:07en Amérique
25:09il me semble que
25:09vous avez le droit
25:10de donner à qui vous voulez
25:11vous pouvez donner
25:12à votre petit chat
25:12c'est ça
25:13vous n'êtes pas obligé
25:14de donner à vos enfants
25:15si vos enfants
25:16sont mal comportés
25:17avec vous
25:17vous avez le droit
25:19en France
25:19tu ne peux pas
25:20déshériter tes enfants
25:21il y a quand même
25:22ce qu'on appelle
25:22la quantité
25:23la part réservataire
25:24non
25:25non c'est pas ce nom
25:26là mais tu peux
25:27la quantité
25:28je l'oublie
25:30mais tu ne peux pas
25:31déshériter tes enfants
25:32en France
25:32c'est une bonne chose
25:35oui
25:35non
25:36en tous les cas
25:37c'est une autre philosophie
25:38vous savez
25:38c'est le début
25:38de la démocratie
25:40en Amérique
25:41de Tocqueville
25:42le chapitre sur l'héritage
25:44tu peux
25:44tu peux
25:45tu peux donner
25:45à ton petit chien
25:46si tu veux
25:47oui
25:48à des musées
25:49à des fondations
25:49si tes enfants
25:51ont été dégueulasses
25:52avec toi
25:53ça ne me semble pas
25:54que tu puisses les déshériter
25:55il n'y a pas d'enfants
25:55dégueulasses avec leurs parents
25:56ça n'existe pas
25:57on parlait des vôtres
25:59en revanche
26:00Roland Lescure
26:02Roland Lescure
26:03alors sur les impôts
26:04parce que là
26:05on est dans un
26:06comment dire
26:06on entre
26:07dans le tunnel
26:07des impôts
26:09donc Roland Lescure
26:10oui mais vous seriez
26:11mais écoutez ce qu'a dit
26:12Roland Lescure
26:13c'est à dire qu'il y a une partie
26:16qui va se faire
26:16par des hausses
26:17de prélèvements obligatoires
26:19il y a des centaines
26:19de niches fiscales en France
26:20on va les travailler
26:2114 milliards
26:22dit le Figaro
26:23sur les hausses d'impôts
26:23c'est vrai ou pas ?
26:24c'est à dire que oui
26:25il va y avoir effectivement
26:26par exemple
26:28sur les niches fiscales
26:29une vingtaine
26:30de niches fiscales
26:30sur 474
26:31donc on a encore du travail
26:32dans les années qui viennent
26:33qui vont être
26:34disparus
26:37en plusieurs années
26:38mais qui en tout cas
26:39vont être diminués
26:40mais ce chiffre
26:4014 milliards
26:40vous le reprenez ce matin ?
26:41oui je le repre
26:4214 milliards de hausses d'impôts
26:43c'est l'ordre grandeur
26:44de ce qu'on appelle
26:44la hausse des prélèvements obligatoires
26:46et face à ça
26:47il y a des économies
26:49de dépenses
26:50c'est la quantité disponible
26:52voilà
26:53ça c'est vraiment le degré zéro
26:54de la politique
26:55mais là
26:55on n'a pas d'idée
26:57on augmente les impôts
26:58et on crée des taxes
26:58mais ça ne fait que ça
26:59et au lieu de mener une réflexion
27:01sur la réduction
27:01de la dépense publique
27:02sur toutes ces agences
27:03qui ne servent à rien
27:04comme l'ADEME
27:05qui explique aux gens
27:06qu'il faut laver leur jean
27:07une fois toutes les trois semaines
27:08au lieu d'avoir des réflexions
27:09en ces matières là
27:11comme on n'a pas d'idée
27:11et qu'on ne peut pas réduire
27:12on crée des taxes
27:13j'adore cette logique Amine
27:14qui consiste à dire
27:15nous allons supprimer
27:17les niches fiscales
27:17et pour pallier
27:19cette suppression
27:19de niches fiscales
27:20nous allons augmenter
27:21les impôts
27:21voilà
27:22alors là
27:22c'est splendide
27:23je trouve que du point de vue
27:24de la logique
27:25c'est extraordinaire
27:26mais je vous répète
27:28ce qui est fou
27:28il est ministre
27:29ce qui est fou
27:29c'est que les républicains
27:31acceptent ça
27:32ah oui
27:33c'est ça le plus dingue
27:35de l'histoire
27:36c'est qu'il y en a six
27:37qui sont dans le gouvernement
27:39et qui acceptent ça
27:40vous allez retrouver
27:41sur la hausse d'impôts
27:42vous allez retrouver
27:43évidemment un florilège
27:43bien évidemment
27:44je peux vous décliner un peu
27:45ce soir
27:46parce que vous dites
27:48beaucoup de mal de la droite
27:49est-ce que vous pourriez dire
27:50en plus un peu de bien du PS
27:51qui s'est émancipé
27:52de la France insoumise
27:53parce que depuis des mois
27:54et même des années
27:55vous vitupérez
27:56contre le PS
27:57inféodé à la France insoumise
27:59là le PS
28:00est totalement affranchi
28:01de la France insoumise
28:02pardonnez-moi André Valigny
28:03on est hors élection
28:05ils iront à la soupe
28:07ils auront du mal
28:08ils iront à la soupe
28:10parce que monsieur
28:11pour une raison simple
28:12c'est qu'autrement
28:13ils reviendront
28:13ils reviendront pas
28:14Olivier Faure
28:15il perd sa circonscription
28:16s'il n'a pas d'accord
28:17avec la France insoumise
28:18donc c'est facile
28:19pour le moment
28:20c'est très facile
28:21pour le moment
28:22d'accord
28:23ils se sont émancipés
28:24il y a une seule chose
28:25que je voudrais vérifier
28:27c'est l'influence
28:28de Hollande là-dedans
28:29j'ai l'impression
28:29qu'Hollande tire les ficelles
28:30mais je n'en suis pas
28:31tout à fait sûr
28:32mais qu'il a en tout cas
28:33la volonté de le faire
28:34mais effectivement
28:36à la première occasion
28:37vous verrez
28:38demain il y a dissolution
28:39réunion de la nuit
28:41Marine Tondelier
28:42prend sa petite veste verte
28:43monsieur Ford
28:44dit effectivement
28:45on a réfléchi
28:47et ils sont ensemble
28:49l'exemple de ça André
28:50l'exemple de ça
28:51on le voit déjà
28:52sur les partiels
28:53on le voit déjà
28:54sur les élections partielles
28:55l'exemple de ça André
28:56c'est après le 7 octobre 2023
28:58il y a eu
28:59un festival
29:00de dérapage antisémite
29:02de la part
29:02de la France insoumise
29:03des propos ignobles
29:05insupportables
29:05mettant en cause
29:06les français de confession juive
29:07et quand il fait
29:08au moment de la dissolution
29:09dans la nuit
29:09où elle a été annoncée
29:10ils se sont rassemblés
29:11et ils ont fait alliance
29:13avec monsieur Poutou
29:14monsieur Poutou du NPA
29:15l'attaque Zuckman
29:16parce qu'il y avait aussi
29:17quelque chose
29:17qui courait cet après-midi
29:19vous pourrez peut-être le dire
29:19c'est que monsieur Lecornu
29:21a peut-être
29:23comment dire
29:24roulé dans la farine
29:26les socialistes
29:27à cause de l'amendement
29:28au PLF
29:28sur les retraites
29:29exactement
29:29parce qu'en fait
29:31et c'est pour ça
29:32qu'ils sont déjà
29:32sur l'attaque
29:33c'est ce que dit Marine Lecournus
29:33en tout cas
29:34oui exactement
29:35on va l'entendre Marine Lecournus
29:36alors c'est un peu technique
29:37je ne suis pas sûr
29:37que tout le monde comprenne
29:38parce que
29:39ça serait un amendement
29:40ou une loi
29:41et il faut voter
29:42alors
29:43bon Sébastien Lecornu
29:45a dit aujourd'hui
29:46que la suspension
29:47des retraites
29:48serait amenée
29:48à l'Assemblée Nationale
29:49via un amendement
29:50au projet de loi de finances
29:51de la sécurité sociale
29:52ça veut dire que ça arrive
29:53dans le débat
29:53dans l'hémicycle
29:54au mois de novembre
29:55seulement si le débat
29:56ne peut pas aller à son terme
29:57si à la fin de l'année
29:59les parlementaires
30:00n'ont pas eu le temps
30:00d'examiner
30:01à tout le projet de loi
30:02s'il n'y a pas de vote
30:03à la fin
30:03et bien là
30:04le gouvernement
30:05est obligé
30:06de faire passer
30:07un budget
30:07par ordonnance
30:08et le budget
30:09par ordonnance
30:10c'est le budget
30:12c'est le texte initial
30:13qui est retranscrit
30:15par ordonnance
30:16or dans le texte initial
30:17il n'y aura évidemment pas
30:18la suspension
30:19de la réforme des retraites
30:20mais ça veut dire
30:20que le budget
30:21c'est dans le cas
30:22nous sommes d'accord
30:23où le budget
30:23n'est pas voté
30:24c'est dans le cas
30:24où il n'y a pas de vote
30:25dans le cas
30:26où les parlementaires
30:27n'ont pas le temps
30:27de voter le budget
30:28dans les délais impartis
30:29ils n'ont pas le temps
30:30si les débats
30:31prennent trop de temps
30:32si dans les délais impartis
30:33on n'a pas le temps
30:34d'aller au vote
30:35c'est ordonnant
30:35écoutez monsieur Fort
30:36sur la taxe Zuckman
30:37en tout cas
30:37ce qu'il a dit aujourd'hui
30:38Olivier Fort
30:41allez-vous réintroduire
30:41la taxe Zuckman
30:42par amendement
30:43oui bien sûr
30:43oui
30:44bien sûr
30:45vous allez réintroduire
30:46la taxe Zuckman
30:46par amendement
30:46et nous verrons
30:47à ce moment-là
30:47qui est pour
30:48et qui est contre
30:49et puis nous aurons
30:50d'autres propositions
30:51si cette taxe Zuckman
30:52n'était pas adoptée
30:53nous aurons d'autres propositions
30:54sur la flat tax
30:56sur ce qu'on appelle
30:59le PFU
31:00sur la CDHR
31:01sur la CEHR
31:02enfin sur toute une série
31:03de taxes
31:05qui visent
31:06les grandes fortunes
31:07les grands patrimoines
31:08les grandes entreprises
31:09et nous verrons bien
31:10qui est de quel côté
31:12de la barrière
31:13à chaque fois
31:13il y a de l'obsession
31:15de ces gens-là
31:15non mais je vous assure
31:17si ça marchait
31:18si ça marchait
31:20je vous assure
31:21si par exemple
31:23c'était la solution
31:23pour relancer l'économie
31:25que ça marche
31:25mais il y a un moment
31:27on le sait bien
31:28le trop d'impôts
31:30tue l'impôt
31:30André Valini
31:31mais c'est ça qui
31:32en fait
31:32tu as un niveau
31:33d'abord des gens
31:34qui n'ont jamais travaillé
31:35pardonnez-moi
31:36de le dire comme ça
31:36c'est un vrai problème
31:39c'est-à-dire que
31:39vous avez des militants
31:40qui ne sont jamais allés
31:41dans une entreprise
31:41qui ne savent pas
31:42ce qu'est la réalité
31:42qui ne peuvent faire
31:44qu'une chose
31:44cette militante politique
31:45c'est le cas de M. Fort
31:47c'est la seule chose
31:47qu'il sait faire
31:48M. Vallot aussi
31:48dès qu'il veut
31:49tenter de faire autre chose
31:50personne n'en veut
31:51dans le privé
31:52Mme Vallot
31:53elle a tenté
31:54d'aller ailleurs
31:57elle n'a même pas été prise
31:59et c'est un problème
32:02quand même
32:02donc ils sont payés
32:03par l'Etat
32:04et ils sont payés
32:05par les finances publiques
32:05toujours et tout le temps
32:06ils ne savent pas
32:07il y a une méconnaissance
32:08de la réalité
32:09Oui c'est vrai
32:11que la connaissance
32:13du monde
32:13de l'entreprise
32:14n'est pas le point fort
32:15de la gauche générale
32:16mais je le disais
32:18sur votre plateau
32:19c'est ennuyeux
32:20vous avez des éclairs
32:24de lucidité
32:25de temps en temps
32:26je ne sais pas
32:26si c'est à notre contact
32:27je viens d'un milieu
32:29professionnel libéral
32:30et je sais ce qu'est
32:31une fin de mois
32:33la cotisation à l'URSSAF
32:34et les salaires
32:35mais je vous ai dit
32:37la semaine dernière
32:38et je le répète ce soir
32:39on ne peut pas échapper
32:40dans la situation
32:41où nous sommes
32:41à un geste fiscal
32:43en direction des plus hauts revenus
32:44on ne peut pas y échapper
32:45Mais qu'est-ce que vous appelez
32:46déjà les plus hauts revenus
32:47ça m'intéresse
32:47ou les plus grandes fortunes
32:48dont Olivier Faure a parlé
32:50enfin ceux qui ont
32:51plus de 100 millions d'euros
32:52Mais en fait le PS
32:53n'est pas du tout
32:53un parti social-démocrate
32:55comme on nous le dit
32:56en fait vous dites
32:57ils vont s'allier avec LFI
32:58parce que
32:59pour leur combine électorale
33:00mais ils ne sont pas si loin
33:01c'est quand même un parti
33:02qui par rapport aux autres partis
33:04au SPD
33:04ou à ces partis-là
33:05a parvient à voir
33:07Vous vous souvenez que Franklin Delano Roosevelt
33:09avait augmenté l'impôt sur le revenu
33:11à 90%
33:12à 90%
33:13aux Etats-Unis
33:14oui oui oui
33:15Alors là je demande
33:16de vérifier ce que vous dites
33:17Regardez
33:18Non non l'impôt sur le revenu
33:19à 90%
33:21Avant la guerre
33:22Juste avant la guerre
33:23Juste avant la guerre
33:24Bon je demande quand même
33:25de vérifier ce que vous dites
33:27Alors je voulais vous faire
33:28alors François Hollande
33:29lui il a applaudi aujourd'hui
33:31il y a d'ailleurs un sondage
33:33que je voulais vous montrer
33:3362% des français
33:35je crois ne sont pas satisfaits
33:38que M. Lecornu
33:39soit reconduit
33:4162%
33:43êtes-vous satisfait ou mécontent
33:44que Sébastien Lecornu
33:45ait été renommé Premier ministre
33:4662% sont mécontents
33:4737% sont satisfaits
33:49ce qui montre que la stabilité
33:51dont vous parlez manifestement
33:53elle n'est pas partagée
33:54par les français
33:5567%
33:5562% sont mécontents
33:58êtes-vous favorables
33:59à l'organisation
33:59d'une élection présidentielle
34:00en TIP
34:0168% des gens sont favorables
34:02donc il faut arrêter de
34:04Joseph
34:04pardonnez-moi
34:05pardonnez-moi mais
34:0668%
34:07là-dessus les sondages
34:08sont différents
34:08écoutez ils sont différents
34:10moi je veux bien
34:11là on est sur 68%
34:12même est-ce qu'il faut le faire
34:14parce que 68% des français
34:15voudraient une élection
34:16est-ce qu'il faut le faire
34:17c'est pas le sujet
34:19Elisabeth
34:19le sujet
34:20c'est ce que pensent
34:21les français
34:22les français
34:22ils sont favorables
34:23à ce que ça bouge
34:24et vous me disiez tout à l'heure
34:25non
34:25manifestement
34:27ils sont favorables
34:27ils étaient partagés
34:28ils sont pas partagés
34:2968%
34:30ce n'est pas de mauvaise foi
34:31il y a eu des sondages
34:32et là pour les nommer
34:33ils n'allaient pas dans ce sens
34:35pardonnez-moi
34:35je ne sais pas où vous l'avez lu
34:38bon écoutez Patrick Martin
34:40il est président du MEDEF
34:41alors François Hollande
34:42a applaudi lui
34:43tout ça très bien
34:43et écoutez ce que dit
34:45Patrick Martin
34:46lui sur ses possibilités
34:48de ce nouveau gouvernement
34:49mais aussi sur les impôts
34:52on découvre à l'Assemblée Nationale
34:54ce que c'est qu'être un
34:55ce que c'est qu'un actionnaire
34:56activiste
34:57vous savez un ultra minoritaire
34:58qui finalement
34:59vous impose ses vues
35:01vous parlez du parti socialiste
35:02vous parlez du parti socialiste
35:04vous appelez Olivier Faure
35:05un actionnaire activiste
35:07oui parce que
35:08je trouve que ça ressemble étonnamment
35:09à ce qui se passe
35:10dans certaines entreprises
35:11qui peuvent être déstabilisées
35:12par un actionnaire
35:13très habile
35:13et qui use de toutes les ficelles
35:16en définitive
35:16pour imposer ses vues
35:17bien
35:18c'est quand même assez extraordinaire
35:21que le parti socialiste
35:23impose
35:24de détricoter
35:26y compris une réforme
35:27je parle de la réforme
35:28touraine
35:28votée en 2013
35:30par des socialistes
35:32on est dans un monde parallèle
35:34et quand j'exprime
35:36une tristesse
35:36une inquiétude
35:37c'est parce que
35:38loin d'avoir réglé
35:40ce problème
35:40chaque jour un peu plus cruel
35:42du ralentissement
35:43du déclassement
35:44de la France
35:45du délabrement
35:46de ses finances publiques
35:47on va aggraver
35:48ces problèmes
35:48alors le problème
35:49qui pose
35:50est un vrai problème
35:51c'est à dire
35:52c'est des minorités actives
35:53effectivement
35:54le PS
35:56on en parlera tout à l'heure
35:56c'est moins de 2%
35:57la dernière élection présidentielle
35:58bon
35:59président du conseil constitutionnel
36:01président du conseil d'état
36:02président de
36:03toutes les agences
36:04possibles
36:05le coup du compte
36:05vous savez qui a nommé
36:07tous ces gens là
36:08c'est Emmanuel Macron
36:09oui
36:10mais Emmanuel Macron
36:11c'est camarade
36:12mais Emmanuel Macron
36:13je vous l'ai dit tout à l'heure
36:14c'est pas le parti socialiste
36:16c'est pas le parti socialiste
36:18c'est Emmanuel Macron
36:18qui a nommé le président
36:19le coup du compte
36:20du conseil d'état
36:21et
36:22le conseil constitutionnel
36:25l'état profond
36:27est socialiste
36:27monsieur Bellini
36:29convenez que c'est quand même
36:31extraordinaire
36:32non ?
36:33ah si
36:33bon aujourd'hui par exemple
36:35le conseil d'état
36:35a rejeté le recours
36:37déposé par Marine Le Pen
36:38contre l'application immédiate
36:39de sa peine d'inéligibilité
36:40c'est à dire qu'elle ne pourra pas
36:41se présenter
36:42pour le moment en tout cas
36:43ni à une présidentielle
36:45ni à une élection législative
36:46le recours formulé
36:48concernait son mandat
36:49de conseiller régional
36:50me semble-t-il
36:51départemental
36:51départemental
36:52et on a appris d'ailleurs
36:54dans le même temps
36:55que le conseil d'état
36:56enterre définitivement
36:57la procédure visant
36:58à obtenir le détail
36:59des notes de frais
36:59d'Anne Hidalgo
37:00deux informations
37:01aujourd'hui du conseil d'état
37:02moi je suis allé voir
37:03qui est au conseil d'état
37:04qui est au conseil d'état
37:06direction
37:07Didier Tabuteau
37:08vice-président
37:09il a travaillé avec
37:10Martine Aubry
37:10Claude Evain
37:11Bernard Kouchner
37:12Christophe Champy
37:14président du contentieux
37:15ex-directeur de cabinet
37:16de Jean-Marc Ayrault
37:16à Matignon
37:17c'était le directeur de campagne
37:18de Ségolène Royal
37:19en 2007
37:19Christine Mangu
37:21présidente de la section
37:22de l'administration
37:22c'est l'ex-dircab
37:24de Mme Taubira
37:25Thierry Thuot
37:27il est président
37:27de la section
37:28de l'intérieur
37:28lui il avait été
37:30missionné par Jean-Marc Ayrault
37:32sur un rapport
37:33gouvernemental
37:34atroce
37:34Isabelle de Silva
37:36c'est des gens
37:36que personne ne connait
37:37bon
37:38ex-cabinet
37:40Trottmann
37:40elle a été nommée
37:42par Hollande
37:42à la haute autorité
37:44de la concurrence
37:44tous ces gens
37:45c'est eux qui font la France
37:47personne ne les connait
37:49c'est eux qui font la France
37:50ces petits hommes gris
37:51personne ne les connait
37:52vous savez qu'il y en a
37:53autant de droites
37:54au conseil d'état
37:55écoutez pas au poste
37:56manifestement
37:57alors là
37:58écoutez
37:58le conseil d'état
38:00Anne Courrèges
38:01là je parle vraiment
38:02de ceux qui dirigent
38:03écoutez je veux bien
38:05que vous me disiez
38:05c'est ceux qui dirigent
38:07c'est pas
38:08l'ensemble du conseil d'état
38:10donc
38:11Anne Courrèges
38:12Philippe Ranquet
38:13Laurent Sitterman
38:15ex-conseiller Sapin
38:16puis
38:16M. Cobry
38:18tout ça
38:19ce ne sont que des gens
38:20qui dirigent
38:21il y a une porosité absolue
38:22entre la haute administration
38:23et la politique
38:24puisque les gens passent
38:25de l'un à l'autre
38:26madame Belkacem
38:28a été ministre
38:28elle arrive
38:29elle est pistonnée
38:32par Pierre Moscov
38:33il y a des allers-retours
38:35permanents
38:35entre ces deux mondes
38:36donc c'est normal
38:37qu'il y ait des socialistes
38:38qui soient
38:38ce que je veux vous dire
38:40c'est que
38:41que le conseil d'état
38:42sanctionne
38:44Marine Le Pen
38:45je ne suis pas étonnée
38:46il est temps
38:47il faut dire
38:47que ça n'aura pas d'impact
38:50Marine Le Pen
38:51si jamais il y avait
38:51une dissolution
38:52elle serait candidate
38:53aux élections législatives
38:54parce qu'elle formulerait
38:55à ce moment-là
38:55un autre recours
38:57donc ça n'a pas d'impact
38:57sur une éventuelle
38:58candidature
38:59aux législatives
39:00ou à la présidentielle
39:01il y aura d'autres recours
39:02il faut quand même préciser
39:03que dans leur décision
39:04ils précisent
39:05que
39:06en tous les cas
39:07c'est le commissaire
39:08du gouvernement
39:09ils ont changé de nom
39:10mais le rapporteur
39:11le rapporteur a dit
39:12c'est parce que
39:13c'est un mandat local
39:14le conseil d'état
39:15est compétent
39:16pour valider
39:17les candidatures
39:17pour les mandats locaux
39:18vous pourrez répondre
39:19sur ces questions-là
39:20en revanche
39:21ce qui semble se dessiner
39:23c'est qu'en cas
39:23c'est que le conseil
39:24constitutionnel
39:26peut tout à fait dire
39:28indépendamment
39:29de la décision du tribunal
39:30je considère
39:31que ce n'est pas fini
39:32j'entorise
39:32Mme Le Pen
39:33à se présenter
39:33mais vous êtes sérieuse
39:34vous voulez qu'on parie
39:36vous voulez qu'on parie
39:38je vous rappelle
39:38que Mme Le Pen
39:39a voté pour la nomination
39:40de M. Ferrand
39:41vous voulez qu'on parie
39:42oui
39:42alors franchement
39:44je pense que
39:45je veux bien
39:46c'est la jurisprudence
39:47constante
39:47du conseil constitutionnel
39:49et bah vous verrez
39:50de dire que
39:50les condamnations
39:51non définitives
39:53n'entravent pas
39:54la congé
39:54et bah vous verrez
39:55et sur l'histoire
39:56de notre fait
39:57de la mairie de Paris
39:57c'est un scandale
39:58Mme Hidalgo
39:59avec son voyage
40:00à Tahiti
40:01et les achats
40:02d'Europe Dior
40:04c'est un scandale absolu
40:05si elle avait été de droite
40:06elle aurait été louée
40:07au pilori
40:08je dis toujours
40:08la même chose
40:09je n'ai aucune confiance
40:10en ces gens là
40:11maintenant ce n'est que mon avis
40:12je n'ai aucune confiance
40:13en ces gens là
40:14c'est à dire que
40:14quand t'es de droite
40:15t'es massacré
40:16quand t'es de gauche
40:16t'es épargné
40:17souvent vous avez
40:17de bonnes raisons
40:18mais on a fait à Paris
40:20un ami qui nous regarde
40:21qui s'appelle
40:22Jean-Pierre Marville
40:23qui est chansonnier aux deux ânes
40:24mais qui est sérieux
40:25malgré tout
40:26il a vérifié
40:26Roosevelt c'est 91%
40:28l'impôt sur le revenu
40:3091%
40:30il partait de combien ?
40:31Franklin Delano Roosevelt
40:33qui n'était pas marxiste
40:34léniniste
40:34mais il partait de combien ?
40:35c'est en quelle année ?
40:36en 38
40:37et ça a duré combien de temps ?
40:39le temps de la guerre
40:39ah bah tiens donc
40:40la guerre oui
40:41mais ça a duré plus longtemps
40:43que la guerre d'ailleurs
40:43d'accord
40:44mais il y avait un effort
40:45de guerre à financer
40:46Laurence Ferrari
40:47JD News
40:48et ça vous pouvez l'acheter
40:50en kiosque
40:51le mercredi
40:52c'est le journal de Laurence
40:53et de Geoffroy
40:54le jeune
40:55et c'est un succès d'ailleurs
40:57c'est un succès vraiment important
40:59et vous savez que c'est difficile
41:00aujourd'hui de vendre des journaux
41:02et c'est un hebdomadaire
41:03qui a trouvé sa place
41:04très rapidement
41:05le plus vendu d'ailleurs
41:05comment ?
41:06c'est pas le plus vendu ?
41:08c'est pas mais en tout cas
41:09c'est devenu l'hebdomadaire
41:11le plus vendu
41:11c'est même impressionnant
41:12je dois dire
41:12donc on salue le travail
41:13de Laurence
41:14et de tous ses camarades
41:16et à la une
41:17c'est Eric Zemmour
41:18vous pouvez l'acheter aujourd'hui
41:19il faut un sursaut judéo-chrétien
41:21c'est intéressant
41:21ce qu'il dit Eric Zemmour
41:23pourquoi la France sans le christianisme
41:24n'est pas la France
41:25ou n'est plus la France
41:26il a raison
41:27mais il le rappelle
41:28la majorité catholique
41:30est devenue une minorité
41:31qui subit la violence endémique
41:32d'une partie de la jeunesse musulmane
41:34ce que j'ai appelé
41:35le djihad du quotidien
41:36le christianisme
41:37n'est pas seulement une foi
41:38c'est aussi une identité
41:39c'est peut-être
41:40une des phrases les plus fortes
41:41parce qu'il a raison
41:42on peut ne pas croire
41:45à la résurrection du Christ
41:48tout en étant incroyablement attaché
41:51à la culture chrétienne
41:53à entrer dans les églises
41:55à écouter le message du Christ
41:57aimez-vous les uns les autres
41:59etc
41:59donc on peut être
42:00sans avoir une révélation
42:02bon
42:03c'est pour cela
42:04et ça a forgé notre identité
42:05la foi concerne l'individu
42:07quand l'identité
42:08est notre bien collectif
42:09vous allez dans un musée
42:11et que vous ne connaissez rien
42:12au christianisme
42:13que vous êtes déraciné
42:13comment voulez-vous apprécier le musée
42:15enfin c'est en permanence
42:16c'est-à-dire partout partout
42:18le christianisme mène
42:19notre environnement
42:20alors il y a un retour
42:21parce que les églises
42:22quand même aujourd'hui
42:23sont remplies
42:24et moi je pense
42:26qu'il y a un retour
42:26et les baptêmes aussi
42:27les baptêmes
42:28les cathèques humaines
42:29vous avez raison
42:29et moi l'impression que j'ai
42:31c'est que les gens retournent
42:32dans une église
42:33parce qu'ils retrouvent
42:34précisément leur identité
42:36et ils partagent
42:38avec les uns et les autres
42:40des gens qui ont des valeurs
42:41communes avec eux
42:42un langage commun
42:42exactement
42:43et ils se sentent
42:44tout simplement bien
42:45dans cet endroit-là
42:47avec ce message-là
42:49dans cet univers-là
42:50il me semble
42:51qu'il y a quand même
42:51un débat
42:52qui va nourrir
42:53d'ailleurs le livre
42:54d'Éric Zemmour
42:54que je viens juste d'avoir
42:56parce que lui justement
42:57il fait du catholicisme
42:58le support d'une identité politique
43:00et je pense que ça
43:02ça peut quand même
43:03mériter un débat
43:05parce que pour moi
43:05il y a un danger
43:06il y a un véritable danger
43:08parce que je pense
43:08que le catholicisme
43:09c'est beaucoup plus en France
43:10c'est pas une identité
43:12si vous voulez
43:13comme cela
43:14c'est notre substrat
43:16à tous
43:17et donc je crois
43:18que l'ident
43:18j'ai pas lu le bouquet encore
43:19mais c'est sans doute
43:20ce qu'il dit
43:21bon c'est pas parce que
43:22moi j'ai déjà eu des disputes
43:24avec lui sur le sujet
43:25donc je le trouve
43:26un peu de plus
43:27c'est une identité politique
43:28il veut ramener l'église
43:29vraiment au centre du village
43:30je pense
43:31si c'est une identité politique
43:32enfin c'est
43:33il est plus ultramontain
43:34je veux dire
43:34non mais c'est
43:35il est plus ultramontain
43:36voilà
43:37c'est
43:37c'est maurace
43:38c'est la première fois
43:39il est mauracien
43:39sans l'antisémitisme
43:40en fait
43:41c'est à dire que
43:42pour lui la religion
43:44je pense
43:44c'est une force
43:46qui doit avoir
43:48un impact politique
43:49c'est à dire
43:49un facteur d'ordre social
43:51dans ce cas là
43:52ça doit être le cas
43:52pour toutes les religions
43:53non
43:54bah non
43:54bah non évidemment pas
43:56puisque le christianisme
43:57en France
43:57c'est pas une religion
43:58parmi d'autres
43:58non mais d'accord
43:59mais
43:59c'est beaucoup de choses
44:01le catholicisme
44:02c'est un état d'esprit
44:03c'est un rapport au monde
44:05au corps
44:05c'est un rapport aux autres
44:06au corps
44:07un rapport au corps
44:08je sais pas
44:09bah oui
44:10c'est la religion
44:10la plus charnelle
44:11qui est sûre
44:12oui
44:12mais en tout cas
44:13c'est un rapport
44:13oui
44:14c'est un état d'esprit
44:15un état d'esprit
44:16mais oui
44:17dont la laïcité fait partie
44:19oui mais la laïcité
44:20c'est drôle
44:21la laïcité
44:22c'est
44:22elle est faite sur mesure
44:23pour un pays chrétien
44:25c'est pour ça d'ailleurs
44:26qu'elle ne s'adapte
44:26qu'au catholicisme
44:27elle est inventée
44:28par le christianisme
44:29oui c'est ça
44:30le royaume de Dieu
44:31le royaume de Dieu
44:32exactement
44:32c'est pour ça
44:34que d'autres religions
44:35ne comprennent rien
44:37des fêtes sur mesure
44:38pour la France
44:38absolument
44:39mais vous avez tout à fait raison
44:40vous l'avez vu en Turquie
44:42la laïcité
44:43ah oui vous l'avez vu en Turquie
44:45oui bah justement
44:45écoutez je connais pas
44:46précisément la Turquie
44:48mais je sais que
44:49c'était un grand pays laïc
44:50c'était un grand pays laïc
44:51je sais que cette laïcité
44:53elle a répondu
44:54en dizaines d'années
44:55je voulais vous dire
44:57je veux dire qu'il serait
44:58aussi stupide de dire
44:59que la France
45:00n'a pas de racines chrétiennes
45:02que de considérer
45:03qu'elle n'a que
45:03des racines chrétiennes
45:04il y a eu
45:05avant le christianisme
45:06l'héritage gallo-romain
45:07le christianisme
45:09le siècle des lumières
45:10la révolution française
45:11la déclaration des droits de l'homme
45:12il y a eu tout ça
45:13donc moi je ne nie pas du tout
45:15que le christianisme
45:15est imprégné la France
45:16mais il n'y a pas que
45:17le christianisme
45:18dans l'héritage spirituel
45:19sauf que les lumières
45:20c'est la suite du christianisme
45:22certains pensent effectivement
45:23que même la révolution française
45:24était une sorte de suite
45:25et les bouffeurs de curés aussi
45:27les laïcas
45:29les bouffeurs de curés
45:30c'est aussi un projet
45:31du christianisme
45:32bon il dit également
45:33le hoquisme
45:34c'est à dire le culte des minorités
45:36ethnique raciale sexuelle
45:37est en effet la nouvelle religion
45:38séculière de la gauche
45:40en occident
45:41bon c'est
45:42il va sortir un livre
45:43ces prochains jours
45:44il sera chez Christine Kelly
45:45donc ne dévoilons pas
45:46ce qu'il y a dans ce livre
45:48il sera chez Christine
45:50ces prochains
45:51ces prochains jours
45:52je crois que c'est demain
45:54d'ailleurs
45:54qu'il est chez Christine Kelly
45:56je aperçois
45:58le jeune Gautier Le Bret
46:00qui va venir
46:01et nous dire
46:03le
46:04comment dire
46:06le planning
46:06le programme
46:08de ce qu'il fera
46:09alors je voudrais quand même
46:10qu'on rende hommage
46:11à Jean-René Godard
46:12parce que c'était
46:13une grande voix
46:13du sport
46:15du vélo
46:15exactement
46:16il est décédé
46:17il a été longtemps
46:18à Europe 1
46:18et puis ensuite
46:19il est passé
46:20sur France Télévisions
46:21et on l'écoutait
46:23sur l'antenne d'Europe 1
46:24cet après-midi
46:25c'était une époque
46:25où les télés
46:27étaient moins présentes
46:27et il fallait vraiment
46:29que les journalistes
46:29de sport
46:30fassent vivre
46:31l'événement
46:32et la voix
46:33de Jean-René Godard
46:34était au rendez-vous
46:35pour faire vivre
46:36avec empathie
46:38avec énergie
46:38avec émotion
46:39avant que
46:41évidemment
46:41les télévisions
46:42soient si présentes
46:43tout le monde
46:44aujourd'hui
46:44regarde sur son smartphone
46:46un événement
46:48on est à la plage
46:50l'été
46:50vous regardez
46:51les Jeux Olympiques
46:52et les gens regardent
46:53sur leur smartphone
46:54donc la radio
46:55a moins développé
46:56forcément
46:57ses commentateurs
46:57de sport
46:58comme Eugène Sacomano
46:59ou comme Jean-René Godard
47:01et d'autres
47:01et ou Jacques Vendroux
47:04d'ailleurs
47:04et Roger Coudert
47:05et Abel Micher
47:07Roger Coudert
47:08était bien sûr
47:09c'était
47:09Roger Coudert
47:10était télé
47:12et radio
47:13ça ne vous dit rien
47:15ça Roger Coudert
47:16non je dois
47:17je dois vous l'avouer
47:18c'est vrai
47:19vous êtes venu
47:20trop vieux
47:21dans un monde trop vieux
47:22trop jeune
47:23trop tard
47:25trop tard
47:25dans un monde trop vieux
47:26excusez-moi d'être né
47:27en 95
47:28effectivement
47:281900
47:32oui
47:33absolument
47:36bon
47:37que se passe-t-il
47:39quoi de neuf
47:39on va reprendre
47:40notre débat
47:41d'hier
47:42avec Jean-Claude Dacier
47:43avec Jean-Claude Dacier
47:44il était chaud
47:44alors Dacier
47:45il trouve ça très bien
47:46oui la suspension
47:47de la réforme des retraites
47:47absolument
47:48il n'est pas une incohérence
47:51je vous ai écouté hier soir
47:54il vous explique longuement
47:56que ce pays va mal
47:57qu'il faut faire des économies
47:59mais lui il est pour
48:00comme Guénaud
48:01à 21h45
48:02on sera avec Jean-Philippe Tanguy
48:03du Rassemblement National
48:05que vous connaissez bien
48:06et donc tic tac
48:07jusqu'à demain 9h
48:08la censure
48:10ou pas la censure
48:11a priori
48:12Yohann Ozaï
48:12nous a dit
48:13qu'il n'y avait pas censure
48:15je dis il y a un doute
48:16je dis a priori ce soir
48:17ils sont en train
48:18de rentrer dans le rang
48:19mais il y a un doute
48:19je ne vous affirmerai pas
48:20qu'il n'y a pas de censure demain
48:21il faut dire qu'il faut mettre
48:21un peu de doute
48:22aux téléspectateurs
48:23bon mais vous
48:23vous avez des informations
48:25il y a un doute
48:26il y a un sérieux doute
48:27soyez à l'écoute
48:28il y a un gros doute
48:31vous devez regarder
48:34il y aura une réponse
48:34il y a du suspense
48:36bon en tout cas
48:38on a salué
48:39un député Cox
48:41monsieur Tchécoli
48:42je crois
48:43je ne sais pas si je l'ai bien dit
48:44tout à l'heure
48:44qui aurait annoncé
48:47que lui
48:47il allait sans doute
48:48voter
48:49la
48:50de toute façon
48:51ça va se jouer à moins de 10 voix
48:53il s'appelle
48:53François-Xavier Tchécoli
48:55il y a un doute
48:57il y a un doute sérieux
48:58il y a un doute
48:59il y a un doute sérieux
49:00moins de 10 voix
49:00en fait
49:01la censure va être votée
49:03restez à l'écoute
49:05restez à l'écoute
49:05restez à l'écoute
49:07et demain
49:07dans l'heure des proies
49:08vous seraient en première loge
49:09c'est pas
49:09exactement
49:10exactement
49:12bon
49:12bien
49:13vous allez aller pouvoir dîner
49:15oui
49:15parce qu'il était un peu pressé
49:18il se dit
49:19non mais bon
49:20dans Paris
49:21venez avec moi
49:22je ne savais pas
49:23c'est un dîner politique
49:25non non
49:25c'est un dîner amical
49:26dans un restaurant italien
49:28ah bah moi aussi
49:29je vais dans un restaurant italien
49:30ah oui oui
49:30c'est pas le même je pense
49:31ah bon
49:31c'est un quartier populaire
49:32restaurant pas cher
49:33ah oui
49:34c'est pas le même
49:34c'est vraiment
49:39vous le faites passer
49:41elle était bien envoyée
49:43vous me prenez pour qui
49:46en fait
49:46vous croyez que j'ai une calèche dehors
49:48avec une chaise à porteur
49:50et que des gens m'attendent
49:52mais c'est les quartiers pour lesquels
49:53vous n'avez pas de visa
49:54arrêtez
49:55vraiment
49:56vous n'avez pas de visa
49:57pour aller dans l'eau
49:57je voudrais voir votre quartier populaire
49:59votre restaurant
49:59votre gargotte là
50:01c'est le 18ème arrondissement
50:02c'est pas très populaire
50:03le restaurant s'appelle le Quadro
50:05c'est une famille qui tient ça
50:06que je connais depuis longtemps
50:07et la pizza est à 15 euros
50:09d'accord
50:09alors
50:10alors
50:10je préviens le Quadro
50:12parce qu'il est à 21h
50:13vous devriez arriver vers 23h30
50:15parce que pour aller dans le 18ème
50:18pour aller dans le 18ème à cette heure là
50:20mais vous avez
50:21vous avez
50:22un ballon dirigeable
50:23je prends le métro
50:25je prends le RER
50:26je change à Invalide
50:27et après je prends le métro
50:28madame et messieurs
50:30si vous voulez croiser
50:31le métro c'est le truc sous terre
50:34Arnold Carat était à la réalisation
50:38des gens dedans
50:39Arnold Carat était à la réalisation
50:42David Tonnelli était à la vision
50:43Guillaume Marceau était au son
50:45Benjamin Nau et Mathis Jasma étaient là
50:49Astrid Yaligue également
50:50toutes les émissions sont à retrouver
50:53sur cnews.fr
50:55et une pizza 4 fromages
50:57et une pour monsieur Valéry
51:01à 15 euros
51:03bonne soirée
51:05ah c'était l'issue
51:07ah c'était l'issue
51:08ah c'était bon
51:09vous vous allez au coin
51:10vous allez au coin
51:11vous allez au coin
51:12vous allez au coin
51:13vous allez au coin
51:14vous allez au coin
51:15vous allez au coin
51:16vous allez au coin
51:17vous allez au coin
51:18vous allez au coin
51:19vous allez au coin
51:20vous allez au coin
51:21vous allez au coin
51:22vous allez au coin
51:23vous allez au coin
51:24vous allez au coin
51:25vous allez au coin
51:26vous allez au coin
51:27vous allez au coin
51:28vous allez au coin
51:29vous allez au coin
51:30vous allez au coin
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51:32vous allez au coin
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