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  • il y a 2 mois

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00:00Pour la midi 44 sur Europe 1, dans la dernière partie d'Eliott de Valais-Vous avec nous en studio,
00:05Sébastien Lignier de Valeurs Actuelles, Jules Torres du JDD et Arnaud Benedetti,
00:10professeur associé à l'université Paris-Sorbonne et politologue.
00:13Marine Tondelier qui vendredi sur TEF compare les passagers de la fameuse flottille,
00:22vous savez qui était en direction de Gaza, à je cite des déportés.
00:27Et elle a suscité un tollé sur les réseaux sociaux.
00:30La complaisance des médias fait que 48 heures plus tard, elle peut faire ça,
00:35elle se retrouve quand même sur le plateau des chaînes d'information ou alors des grandes radios.
00:40Je vois qu'elle est en direct, tout sourire sur France Inter.
00:44Elle était à l'Élysée le vendredi après-midi malgré cette déclaration.
00:47Alors si vous n'avez pas entendu, c'est la léleure des écologistes
00:51qui a évoqué la situation de l'eurodéputée Mélissa Camara,
00:54arrêtée par les troupes israéliennes au large de Gaza,
00:58indiquant, et je cite, qu'elle va être déportée d'ici 72 heures.
01:03Et face à la polémique, Marine Tondelier a présenté ses excuses
01:06et reconnu que ce mot n'était pas approprié.
01:08Heureusement qu'il y a des journalistes comme Bruce Toussaint,
01:12calmes, sereins, mais qui quand même notent et alertent en disant
01:16vous êtes vraiment en train de comparer ceux qui sont présents sur la flottille
01:20et interpellés par les forces israéliennes au déporté.
01:24Déporté, c'est le mot que vous employez Mme Tondelier.
01:27Et ensuite vous êtes invité.
01:28Alors on invite Mme Tondelier qui était Mme Sainte-Soline à l'Élysée.
01:32On pourra l'appeler Mme Parallèle Honteux aussi.
01:37Mais en revanche, vous dites ORN et LLFI,
01:40vous dites vous n'êtes pas les bienvenus.
01:41C'est quand même particulier.
01:42Et ce dimanche midi, c'est les portes ouvertes sur France Inter.
01:47Les coups de fil que j'ai eus quand ils sont arrivés à l'aéroport
01:50étaient très préoccupants sur le traitement qui a été réservé à toute la délégation
01:53et en particulier à Mélissa Camarin en arrivant au port.
01:56Il se trouve qu'elle est aujourd'hui en prison.
01:58Elle sera déportée d'ici 72 heures.
02:00C'est le terme juridique, déportation.
02:02On est très inquiets pour elle.
02:03On pense énormément à elle.
02:04Et ce qu'elle a fait, refuser de signer ce papier, est extrêmement courageux.
02:07Tout comme s'embarquer sur cette flottille.
02:08Je le dis, ce n'est pas des militants ou des politiques qui devraient le faire.
02:12C'est l'État français qui devrait mettre à disposition des navires
02:14pour aller briser ce blocus qui est illégal, cruel et moyenâgeux.
02:18Non mais, j'ai dit qu'elle a présenté ses excuses sur les réseaux sociaux.
02:23J'ai dit qu'une procédure de déportation était engagée
02:25en m'excusant par avance de ce terme que j'étais embêté de prononcer
02:29mais qui était le terme juridique que j'avais sous les yeux.
02:31Le mot n'était pas approprié et en réalité mal traduit dans les documents qui m'ont été remis.
02:36Dis donc qu'elle défense, je m'en excuse.
02:39Le mot anglais déportation, qui n'a pas la même charge émotionnelle
02:41dans le monde anglo-saxon qu'en France,
02:44vote à la fois pour nomo-français déportation et expulsion.
02:48Dis donc qu'il faut que ses équipes fassent peut-être enlever
02:50anglais LV1 pour éviter de dire n'importe quoi à Sébastien Ligné.
02:55Non mais, elle rame parce qu'elle sait très bien qu'elle a fait une faute.
02:58Et moi je suis d'accord avec vous, je suis assez surpris
03:00que tous les journalistes ne soient pas en train de monter au créneau
03:04pour lui poser la question parce que je vous rassure sur le fait
03:07qu'aujourd'hui Marine Tondelier, on ne l'interroge pas là-dessus.
03:09On l'interroge sur sa pseudo position par rapport au gouvernement
03:15comme si le poids des écologistes était encore important dans cette affaire.
03:18Moi je vois quand même là-dedans le symbole d'une partie de la gauche
03:22qui face au processus de paix qui est en cours à Gaza
03:26est en train de se dire qu'ils sont en train de perdre leur seul argument électoral.
03:30C'est-à-dire que s'ils perdent la guerre à Gaza,
03:34de quoi vont-ils pouvoir parler ?
03:35Et donc ils sont en train de faire une fuite en avant dans l'extrême
03:38en employant des mots de plus en plus radicales.
03:42Et j'ai peur que ça finisse assez mal parce que ça va être quoi à la suite ?
03:45Une fois qu'on a parlé de déportation pour parler d'une élue
03:49qui se rend dans des eaux sur lesquelles elle n'est pas autorisée.
03:53C'est quoi la suite ?
03:54Moi j'ai peur que la radicalité de la gauche sur cette affaire israélo-Hamas
04:00nous amène dans des proportions complètement hallucinantes
04:04et qu'on arrive à des points de non-retour.
04:06Malheureusement c'est déjà le cas depuis deux ans.
04:07Mais avant c'était les insoumis, maintenant c'est les écologistes.
04:09Ce qui me fascine c'est la complaisance médiatique,
04:12c'est le deux poids deux mesures.
04:14Lorsqu'il y a un dérapage, même quand il présente ses excuses,
04:19d'un chroniqueur ou d'une chroniqueuse de droite ou d'un homme politique,
04:24vous avez les associations qui s'en mêlent,
04:26vous avez parfois des plaintes qui sont mises en place,
04:28vous avez les SDJ, les syndicats de journalistes qui font des grands communiqués
04:31en disant nous ne cautionnons pas la présence de telle ou telle personne.
04:36C'est absolument abject.
04:37Vendredi je précise qu'elle était donc à 14h30 tout sourire à l'Elysée
04:41après cette interview scandaleux sur TF1 à 8h,
04:45qu'à 17h elle était en intervention sur toutes les chaînes d'information,
04:49à 18h elle était sur LCI,
04:51à 21h sur BFM,
04:54deux retours sur LCI à 22h30,
04:5623h France Info,
04:58et ce dimanche sur France Inter.
05:00Ça fait un peu beaucoup Jules Thorez cette compléhension.
05:01Vous savez comment on appelle ça, chargotte de Val ?
05:03Vous savez comment on appelle ça ?
05:04Le privilège rouge.
05:05En l'occurrence le privilège vert.
05:07Vert à l'extérieur, rouge à l'intérieur.
05:09C'est le privilège de la pastèque,
05:11mais en effet ces personnes-là ne sont jamais comptables
05:14ni de leurs propos.
05:15Employés par Olivier Véran.
05:16Bien sûr, ni des polémiques.
05:18Oui c'est Olivier Véran qui a créé ça bien sûr.
05:20Non, le fondateur n'est pas Olivier Véran,
05:22puisque je crois que c'était la formule
05:23qui avait été utilisée par Jean-Marie Le Pen,
05:26mais je vous assure que Olivier Véran,
05:28à l'époque ministre,
05:29avait parlé de ces verts,
05:31verts à l'extérieur,
05:32rouges à l'intérieur.
05:33Mais en réalité,
05:34pour l'audiovisuel public en général
05:36et les autres médias du système en particulier,
05:39ils ne sont jamais comptables de ces polémiques,
05:42de ces outrances
05:43dont ils sont absolument responsables.
05:46Pourtant,
05:47quand vous avez un conseiller municipal
05:49ou un conseiller départemental du RN
05:51qui fait un mauvais tweet,
05:53vous avez deux jours de polémiques
05:55qui en demandent à Marine Le Pen
05:56et Jean-Dane Bardella
05:56pendant dix minutes
05:57s'ils vont exclure
05:58ou est-ce qu'ils cautionnent ces propos-là.
06:00Là, vous avez Marine Tondelier
06:01qui est la patronne des écologistes,
06:03qui n'a malheureusement pas souvent été élue,
06:06en tout cas jamais,
06:07face à Marine Le Pen.
06:08Eh bien,
06:09on ne lui pose pas la question
06:10ou alors on lui pose la question
06:11pour la forme,
06:12pour dire on lui a posé la question.
06:14Mais ça ne prend jamais une place
06:15dans l'interview.
06:17Donc c'est vrai que oui,
06:18c'est ce privilège rouge,
06:19le privilège vert,
06:19le privilège de la gauche pastèque
06:21qui n'a jamais besoin
06:24de se répondre,
06:26de se justifier
06:27de leurs actes
06:28ou de leurs propos.
06:29Peut-être que la question
06:29sera posée sur France Inter.
06:31Oui, mais ce que je vous dis,
06:32c'est qu'il a posé,
06:33on va la poser,
06:33mais s'ils avaient un autre invité,
06:35ils en feraient 25 minutes.
06:37Mais l'autre question que je me pose,
06:38c'est Marine Tondelier,
06:39elle représente quoi Marine Tondelier ?
06:41Elle est patronne des Verts.
06:43Qu'est-ce que représentent les Verts
06:45aujourd'hui ?
06:46Je ne sais pas,
06:46c'est moins de 4% à l'année présidentielle
06:48et c'est 38 députés.
06:49Deux groupes parlementaires,
06:50un à l'Assemblée nationale,
06:52l'autre au Sénat.
06:53Vous savez que les groupes parlementaires,
06:54c'est important en ce moment
06:55dans la situation politique
06:56que l'on traverse.
06:58À gauche,
06:59vous avez parfois,
07:00vous savez,
07:01dans la gauche médiatique et politique,
07:02des étoiles filantes.
07:04Lucie Castet.
07:05L'étoile filante,
07:06Gabriel Zuckman.
07:08J'ai l'impression quand même
07:09qu'ils sont en train de façonner,
07:11si vous voulez,
07:12un personnage politique
07:13qui est Marine Tondelier.
07:14Elle a gagné des élections,
07:15Marine Tondelier ?
07:16Sur son nom, jamais.
07:17Sur son nom, jamais, non.
07:17J'essaie de comprendre
07:20qui est Marine Tondelier
07:23et que le vendredi,
07:25quand elle parle de déportés
07:26concernant les participants
07:29de la flottie,
07:29tout le monde s'en fout.
07:30Personne n'en parle.
07:31Jean-Luc Mélenchon n'est plus élu.
07:33Il est le leader des assunis.
07:34Oui, non, mais attendez.
07:34Il a été élu à Marine Tondelier.
07:36Merci.
07:38Marine Tondelier,
07:38il faut quand même le dire,
07:39elle est élue municipale
07:41à Hénin-Beaumont
07:42dans la circonscription
07:44de Marine Le Pen
07:45et elle a toujours perdu
07:46face à Marine Le Pen.
07:47Et c'est d'ailleurs la raison
07:48pour laquelle, je crois,
07:49c'est la prime à l'échec.
07:51Quand il y a de prochaines élections législatives,
07:52elle quitterait sa circonscription
07:53pour aller dans une circulation
07:54un peu plus convenable.
07:55On est parachutés en plus.
07:57Le parachute, c'est bio.
07:58C'est bio.
07:59C'est éco-responsable.
08:00Ce qui est certain,
08:00c'est que c'est une création médiatique.
08:03Elle a une légitimité politique
08:04qui est faible,
08:05mais elle a une légitimité politique.
08:06Elle a été élue dans son parti.
08:07Ça a été souvent le cas
08:08chez les Verts.
08:09Maintenant,
08:09toute cette idée
08:10autour de la fameuse verte verte,
08:12tout ça,
08:12c'est une création médiatique.
08:14On l'a mis en scène.
08:15Parce que cette femme-là,
08:16elle est inconnue il y a trois ans.
08:17Yannick Jadot avait eu des élus,
08:17Arnaud Benedetti.
08:18Non, mais les Verts ont toujours eu
08:19des leaders comme ça
08:20qui ne sont pas d'ailleurs
08:21très forcément des élus,
08:23en l'occurrence.
08:24C'est une tradition chez les Verts.
08:25Mais bon, après...
08:26En tous les cas,
08:27moi, ce qui me choque,
08:27et c'est pour ça qu'on en a parlé
08:28aujourd'hui sur Europe 1
08:30dans les liottes de Valez-vous
08:31entre 11h et 13h,
08:33c'est que vous avez
08:35des propos scandaleux
08:36qui ont été prononcés
08:38vendredi matin,
08:39que Marine Tondelier,
08:40qui est aussi Madame Sainte-Soline,
08:42était invitée à l'Élysée
08:43quand vous avez 20 millions
08:44d'électeurs français
08:45qui, indirectement,
08:46sont mis au banc
08:46de cette grande réunion
08:47à l'Élysée.
08:49Et qu'en plus de ça,
08:50personne n'en a parlé
08:51et qu'elle a continué
08:52à être invitée.
08:53Vous enlevez Marine,
08:55vous mettez Éric,
08:55vous enlevez Tondelier,
08:57vous mettez Zemmour,
08:58il fait ce type de propos,
09:00tout le monde en parle.
09:01Et il serait condamné
09:02par la justice.
09:04Donc, ce petit cirque
09:06devient quand même particulier.
09:08qu'elle eut un mot
09:09pour Boilem Sansal.
09:10Le moins qu'on puisse dire,
09:12les Verts ne se sont pas
09:13profondément mobilisés
09:14pour notre ami
09:15à l'heure actuelle.
09:17Vous auriez pu dire
09:17toute la gauche.
09:18Vous auriez pu dire
09:19toute la gauche.
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