00:05Ah bienvenue à vous tous, si vous nous rejoignez à l'instant, nous sommes en direct depuis 10h30,
00:11actualité oblige, beaucoup de questions se posent, nous sommes dans la dernière ligne droite
00:14avant d'avoir un nouveau Premier Ministre, enfin on l'espère, de 48h en 48h on va arriver à 2027,
00:21qui sait ? Nous avons Jonathan Olé, nous avons Jonas Haddad, porte-parole des Républicains
00:27qui est dans le studio, nous avons eu Laure Lavalette il y a quelques instants et nous aurons dans un instant
00:31Aurélien Lecoq, le député LFI, vous voyez on va parler avec tout l'arc républicain.
00:38Ah bon ? LFI ? Dans l'arc républicain ?
00:41C'était pour faire Jonas Haddad réagir, ne quittez pas le studio Jonas Haddad puisque Jonathan qui nous appelle d'Angers
00:49a envie de vous interpeller, Jonathan vous pouvez poser vos questions à Jonas Haddad pour terminer,
00:55je sais que vous êtes en ligne depuis un moment.
00:57Oui merci beaucoup, donc oui moi la question ce serait tout simplement l'union des droites,
01:05j'aurais juste un conseil à vous donner en fait, c'est de regarder ce qui se passe en Belgique, en Allemagne,
01:10en Belgique ils ont réussi à faire une union des droites entre la Wallonie et la Flandre,
01:14avec un programme assez libéral. Je suis entièrement d'accord avec vous sur le fait que le programme
01:20socio-économique du Rassemblement National ne peut pas nous mettre en confiance, nous électeurs de droite,
01:27républicaine. Et la difficulté que vous aurez c'est vraiment de générer un programme socio-économique
01:35qui tient la route parce que vous êtes assez d'accord avec le Rassemblement National sur les questions sécuritaires
01:41et les questions d'immigration. Moi qui suis immigré en France, ça s'entend pas mais je suis belge et installé depuis
01:5010 ans en France. Quand je suis arrivé en France, j'avais droit à toutes les aides possibles et imaginables en n'ayant jamais cotisé
01:59et je trouvais ça totalement anormal. Je vous souhaite de réussir mais pour moi l'union des droites est très compliquée parce que
02:09clairement, ce que vous disiez tout à l'heure, c'est que le programme socio-économique du Rassemblement National ne donne pas confiance.
02:17Une fois Jordan Bardella est plutôt à droite et une fois Marine Le Pen est plutôt très à gauche.
02:21Merci. Merci beaucoup Jonathan pour votre appel. Jonas Haddad, avant de répondre à Jonathan, on aura Vincent aussi en ligne qui nous appelle de Toulouse.
02:31Comme ça vous aurez deux interlocuteurs pour vous interpeller. Bonjour Vincent.
02:37Oui, bonjour Christine.
02:38Bonjour mon cher Vincent, vous nous appelez de Toulouse. Nous avons Jonas Haddad, porte-parole des Républicains.
02:43Et vous avez envie de l'interpeller par rapport à la situation politique du moment. Je sais que vous dites que quoi qu'il arrive, vous êtes pour le retour aux urnes.
02:50Tout à fait. Moi déjà, je reproche au LR d'avoir été la béquille du macronisme et puis d'avoir fourni quand même énormément de ministres
02:59comme Macron compatibles. En dernière handiote, M. Rotaillot qui s'est adédit plusieurs fois, donc on y perd un peu son latin déjà.
03:10Et moi j'aurais été pour, de toute façon, la censure, quoi qu'il arrive, dès M. Barnier et tous les gouvernements les uns après les autres,
03:16ça nous aurait évité de perdre un an. On aurait gagné du temps. Voilà. On se serait retrouvé dans cette situation-là plus tôt.
03:22Et on aurait de toute façon purgé toutes les difficultés. Et ensuite, on sait très bien quel est le choix final.
03:30Bon, ça c'est la première chose. Par contre, j'invite M. le porte-parole, en espérant qu'il puisse passer le message,
03:37je l'invite de toute façon à rencontrer les dirigeants du RN, que les dirigeants se discutent, s'entendent,
03:45voient un peu quels sont les points d'achatement et ce qui peut être vu ou revu et corrigé.
03:50On ne demande pas de toute façon que les deux parties se confondent, c'est simplement qu'on demande une coalition
03:56sur des sujets bien particuliers. Et si les uns et les autres s'invictivent effectivement ce qui n'est pas acceptable,
04:02mais bon, il y a des positions, sans utiliser des mots durs, qui sont aussi, qui déroutent un peu tous les électeurs.
04:09Donc, il faudrait que chacun retrouve un peu son latin et revienne sur des choses irraisonnables.
04:14C'est ce qu'on appelle un consensus. Donc, au lieu de s'invictiver par le biais d'audiovisuels
04:21et des déclarations tonitoyantes, il ferait mieux d'abord de discuter, de mettre à plat
04:27et de voir si des choses sont compatibles ou pas. Parce que c'est ce qu'on appelle l'intelligence de situation
04:32et le pragmatisme. Donc, là, pour l'instant, on reste sur des positions...
04:36Oui, le programme économique de l'année n'est pas bon, nous, notre programme est excellent,
04:41mais je suis désolé, il faut regarder ce qui se passe au niveau des sondages et dans les urnes
04:47pour que, de toute façon, on puisse se retrouver en équilibre
04:50et que la droite, enfin, arrête d'être aussi naïve et qu'elle trouve le bon moyen,
04:57le bon cheminement, la bonne stratégie pour accéder au pouvoir et savoir partager le pouvoir.
05:02Ça éviterait, de toute façon, les ambitions individuelles.
05:05Merci beaucoup, mon cher Vincent, pour votre appel. Il faut arrêter, que la droite arrête d'être aussi naïve.
05:12Vous dites que LR est la béquille du macronisme. Vous regrettez que LR a été la béquille du macronisme.
05:18Mais nous avions tout à l'heure notre intervenant, Jonathan, qui disait qu'il fallait l'union des droites,
05:23même si cette union des droites est compliquée.
05:25Le dernier mot pour vous sur ce sujet, Jonas Haddad.
05:28On a un grand cirque de la politique aujourd'hui. On est en 2025
05:31et c'est vrai qu'on sent bien que tout le monde attend avec impatience 2027
05:35qu'il viendra trancher toutes ces questions-là.
05:37On voit bien que, pour reprendre ce que disait monsieur, il faut qu'on retrouve son latin,
05:41et donc je vais le retrouver, il faut qu'on tranche in concreto, vraiment.
05:45Qu'est-ce qu'on peut faire aujourd'hui ?
05:47Moi je pense qu'aujourd'hui...
05:48Pour avancer concrètement, c'est ce qu'ils demandent de leur vœu.
05:50Tous ces projets fantasmagoriques, d'union des droites, etc.,
05:54ont peu de chances d'aboutir.
05:55En revanche, ce qu'on peut envisager, c'est de se dire
05:57sur quel sujet aujourd'hui il y a une majorité nationale.
06:00Et pourquoi je parle de majorité nationale ?
06:02C'est parce qu'on peut aller bien plus loin même que le ARN
06:05et que d'autres parties à droite.
06:06Aujourd'hui, 70% des électeurs socialistes considèrent qu'il y a trop d'immigration en France.
06:11Aujourd'hui, 70% de ceux qui sont même des électeurs de LFI
06:18considèrent qu'il faut plus de sécurité en France.
06:20Aujourd'hui, 90% des électeurs en France considèrent que l'État dépense trop et doit être réformé.
06:28Pourquoi on n'est pas capable d'avoir justement un socle commun ?
06:31Je reprends les mots qui fâchent, un pacte de stabilité,
06:33je reprends les mots qui fâchent, un peu comme beaucoup de pays de l'Union Européenne sur ces sujets.
06:37Parce qu'il y a aujourd'hui le cirque des partis politiques.
06:40Et il faut que ce cirque s'arrête pour faire en sorte qu'on retrouve une majorité nationale
06:43et s'adresser à la population dans son ensemble.
06:46Est-ce qu'il y aura des nouvelles élections législatives ?
06:48Je ne peux pas vous le dire, ça dépend du président Macron.
06:50En revanche, je sais qu'en 2027, il y aura une élection présidentielle.
06:54Et que si on veut faire en sorte de rassembler les gens qui pensent la même chose,
06:57il faudra le faire directement auprès du peuple
07:00plutôt que d'essayer de trouver des accords boutiqués avec des partis.
07:04Si à un moment il y a des partis qui veulent rejoindre cette position,
07:07eh bien, bien évidemment, il faudra le faire en sorte.
07:09Mais la question n'est plus la question aujourd'hui de la demande
07:11que j'entends sur votre plateau et de la part des électeurs,
07:15mais plutôt de l'offre politique qu'on aura à faire.
07:17Merci beaucoup Jonas Haddad d'avoir été en direct avec nous
07:21dans le studio d'Europe 1 pour réagir à cette actualité.
07:24Dans un instant, nous allons recevoir, accueillir au téléphone
07:27Aurélien Lecoq, le débuté LFI du Nord.
07:32Bonne chance !
07:33On reçoit tous les partis nous, Jonas Haddad.
07:37Merci encore d'avoir été avec nous.
07:38Il est très sympathique.
07:38Éric Tegner, je sais que vous avez envie de réagir quand même
07:41avant le départ de Jonas Haddad, mais il est en train de partir quand même.
07:44Non, j'allais juste lui dire que le but, c'est qu'au second tour de 2027,
07:47il prenne un peu plus que deux minutes avant d'appeler à voter pour la gauche.
07:52Vous aurez un peu plus de deux minutes pour me faire le procureur.
07:57Merci Jonas Haddad, merci encore.
07:59Et on va prendre Mathieu qui nous appelle du Puy-en-Velay.
08:03Bonjour Mathieu, quel est votre état d'esprit ?
08:05Avant de recevoir Aurélien Lecoq dans un instant, quel est votre état d'esprit ?
08:08Alors, est-ce que vous êtes, comme tous ceux qui nous ont appelés ce matin,
08:11députés, démoralisés, vous appelez à l'union des droites,
08:14vous appelez à ce que les partis puissent s'entendre ?
08:18Oui, je suis complètement député.
08:20Comme je le disais à votre filière qui m'a pris,
08:23je suis député de cette gauche.
08:25Et je me doutais très bien, moi, dès le départ,
08:28j'ai dit que Macron, vu son macaméliste, son manipulateur, menteur,
08:34allait demander à que ce soit la gauche qui gouverne,
08:39qui prenne, enfin, qui soit au gouvernement,
08:41c'est complètement aberrant.
08:42Ces gens ne pensent qu'à défendre leurs petits privilèges, tout ça.
08:46C'est extraordinaire de voir une chose pareille.
08:49Moi, je suis un fidèle gaulliste de la première heure.
08:51J'ai toujours été gaulliste, mais je suis vraiment pour le Front National.
08:55Mais non, il n'y a que ces gens qui sont capables de redresser la France.
08:58Ils sont capables d'arrêter cette émigration qui pollue.
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