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  • il y a 2 mois

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00:00Europe 1, Christine Kellier.
00:02Christine Kellier, vous la suite sur Europe 1 à 11h47.
00:06Face au blocage politique, la suspension de la réforme des retraites revient sur la table.
00:09On continue d'en parler, chère Christine, avec vos deux chroniqueurs, Gabriel Cluzel et Eric Tegner.
00:14Oui, que de questions à se poser.
00:17Qui aurait pensé qu'on se réveillerait ce matin avec cette nouvelle question ?
00:23Faut-il suspendre la réforme des retraites ?
00:25Alors, Gabriel Cluzel, selon vous, combien pourrait nous coûter cette suspension de la réforme des retraites ?
00:32Puisque c'est cette question qu'a demandé Sébastien Lecornu à Bercy d'évaluer le coût de la suspension de la réforme des retraites.
00:37Oui, alors il faut quand même d'abord planter le décor.
00:40Il faut se souvenir que cette réforme des retraites, c'était le point non négociable.
00:44C'était l'œuvre de Macron, d'Emmanuel Macron, et à travers lui d'Elisabeth Borne, avec elle, rien n'était négociable.
00:53Elle était prête à laisser la France à feu, à sang, on se souvient des manifestations, pour ne pas reculer.
00:59C'était son bébé.
01:00Eh bien là, l'important c'est de rester.
01:03Vous avez dit tout à l'heure, l'important c'est le budget.
01:05Non, non, l'important c'est de rester.
01:07Donc vous savez, on dit de certains, ils sont prêts à vendre père et mère pour rester,
01:10pour garder leur poste ou pour atteindre un poste.
01:12Elle, elle est prête à vendre son bébé, c'est-à-dire la réforme des retraites.
01:16Vous vous rendez compte ?
01:16Tout le monde s'accordait à dire que c'est ce qui allait être retenu quand même du passage d'Emmanuel Macron,
01:21et donc d'Elisabeth Borne, eh bien ça, on est donc prêts à y renoncer.
01:26Alors, l'évaluation, je vais vous le dire franchement, ça a été demandé à Bercy, ça sera intéressant,
01:32mais on voit quand on cherche rapidement que selon les instances, les chiffres données sont très variables.
01:38On dit que ça coûterait 500 millions pour l'an prochain,
01:41mais je crois surtout qu'il faut se souvenir qu'on nous avait avancé, c'était ce qui était dit,
01:4717,7 milliards d'euros d'économie jusqu'en 2030.
01:52Enfin, ça permettrait de faire 17,7 milliards d'euros de gains.
01:57C'est la première dépense publique.
01:59Exactement. Donc, retournons comme une chaussette cette assertion,
02:03ça veut dire que si on ne fait pas cette réforme, on revient sur 17,7 milliards d'euros.
02:09Alors, la Cour des comptes avait revu à la baisse ce montant,
02:12avait parlé de 10 milliards parce qu'elle estimait,
02:15et c'est vrai que tout s'appuyait sur le nombre de cotisants,
02:18et que ce nombre de cotisants se réduisait comme peau de chagrin.
02:21Parce qu'il faut quand même relativiser, rappelons-le,
02:24c'est que la réforme des retraites, tout le monde dit,
02:27« Ah, c'est merveilleux, ça va nous sauver ».
02:28Non, ça ne va pas nous sauver, puisque reporter l'âge légal,
02:33ce n'est qu'un sursis.
02:34Cette réforme des retraites par répartition ne fonctionne
02:38qu'à partir du moment où la démographie est vigoureuse.
02:41Vous savez qu'en Allemagne, l'âge de départ à la retraite est de 65 ans aujourd'hui.
02:47On envisage de la passer à 67 ans,
02:49et il y a même un organisme d'experts allemands
02:52qui dit qu'il faudra peut-être aller jusqu'à 73 ans.
02:54Donc, sans démographie, de toute façon, ça nous amènera peut-être
02:56à travailler jusqu'à 90 ans.
02:57Mais néanmoins, sur le symbole, c'est quand même extrêmement fort.
03:01On est prêt à noyer le bébé dans l'eau du bain pour rester.
03:07Noyer le bébé dans l'eau du bain pour rester.
03:08Je vous fais recruter Elisabeth Borne tout à l'heure,
03:11à l'époque où elle défendait bec et ongle cette réforme des retraites.
03:16On aura dans un instant Justine qui nous appelle des Ardennes,
03:19dans un instant Laurent qui nous appelle des Hauts-de-France.
03:21On a beaucoup d'appels sur ce retour de la gauche,
03:24entre guillemets, avec Sébastien Lecornou qui vient de recevoir Olivier Faure et Boris Vallaud.
03:31Notamment, faut-il suspendre la réforme des retraites ?
03:34Alors, si jamais la gauche revient, Éric Tegner, là,
03:37quel est le programme de la gauche ?
03:39Un soin de nous rappeler, parce qu'on oublie quand même quel est le programme de la gauche.
03:43Alors, attention, accrochez-vous, surtout si vous êtes en voiture, ça donne le vertige.
03:47Moi, je me suis replongé, donc, dans le dernier programme des élections législatives de la gauche.
03:51Alors, déjà, l'économie, vous savez que les Français trouvent qu'il y a trop d'impôts.
03:54Eh bien, c'est assez simple.
03:55Ils vont supprimer la flat tax, donc ça ne va absolument pas favoriser les entreprises.
03:59Ils veulent augmenter l'impôt sur le revenu.
04:01Ils veulent même instaurer un héritage maximum.
04:04Imaginez quand même ce délire.
04:05Ils vont évidemment rétablir l'ISF avec un volet climatique,
04:09parce qu'ils vont renforcer l'ISF.
04:10Alors, les Français, vous savez, ils sont inquiets sur l'insécurité.
04:13Donc, qu'est-ce qu'ils vont faire ?
04:14Ils vont interdire les LBD.
04:15Ils vont démanteler la Bravem, vous savez, à chaque fois,
04:18qui empêche quand même les casseurs d'aller complètement casser, justement,
04:21des commerces lors des différentes manifestations de l'extrême-gauche.
04:24Et l'immigration, alors là, c'est le pompon.
04:26C'est ce qu'on pourra voir les premières semaines.
04:28L'abrogation de la loi Asie-L'Immigration,
04:29faciliter l'accès au visa, garantir le droit du sol intégral pour les enfants nés en France.
04:34Ils vont même créer un statut de déplacés climatiques.
04:38Ils vont favoriser également l'obtention de la nationalité française.
04:41Ils vont vouloir naturaliser à tout va,
04:43régulariser à tout va également ceux qui se disent travailleurs,
04:47les étudiants, les parents d'enfants scolarisés.
04:50Donc, c'est absolument fou.
04:51Et vous savez, il y a un autre élément qui est mis en avant,
04:53c'est l'abrogation de la loi Casparian, vous savez.
04:55Ça avait été fait tout simplement pour expulser ceux qui ne payaient pas leur loyer.
05:00Eh bien, tout simplement, en fait, ça va être une régularisation du squat avec la gauche.
05:04Donc, taxation des riches, immigration, dépenses, voilà.
05:07Alors, des riches, des gens, des classes moyennes.
05:09La gauche, on ne sait jamais qui est riche, voilà.
05:11Au-dessus de 4 000 euros, vous êtes riche, selon François Hollande, qui fait partie de la gauche, vous savez.
05:15Selon François Hollande, dans un instant, je vais vous faire écouter Elisabeth Borne,
05:17qui défendait à l'époque Bec et Angle sa réforme des retraites.
05:21Je vous propose d'écouter Justine.
05:23Bonjour Justine, vous nous appelez Desardennes.
05:26Bonjour Christine, bonjour à toute l'équipe.
05:29Alors, comment vous réagissez ce matin ?
05:30On a entendu Sébastien Lecornu qui s'est exprimé,
05:33dépôt trop miné à 9h30, on n'a jamais autant entendu notre Premier ministre,
05:37qui n'est plus Premier ministre, que depuis qu'il n'est plus Premier ministre.
05:41Et comment vous réagissez à ce retour, cet éloignement de la dissolution,
05:47cet éventuel retour de la gauche ?
05:49Peut-être cette suspension de la réforme des retraites, ma chère Justine ?
05:53Moi, je suis dégoûtée et j'en appelle au Président, je l'exhorte de nous écouter,
05:58parce que là, on est en train de sacrifier le peuple français sur l'autel des bases d'ambition politique.
06:04Et là, je ne comprends plus le Président.
06:08S'il lui reste un peu d'humanité, un peu de discernement,
06:11et peut-être un tant soit peu d'orgueil,
06:13il ne peut pas laisser la gauche au pouvoir.
06:16Un parti qui fait 1,8% aux dernières élections législatives, il me semble.
06:21Présidentiel.
06:22Présidentiel, pardon, excusez-moi.
06:24On ne peut pas nous sacrifier.
06:27Le peuple français, peu importe son origine, peu importe son culte,
06:30peu importe les gens qui aiment la France,
06:33sont en train de mourir à petit feu.
06:37L'artisanat, nous on en fait partie avec mon mari,
06:39est en train de partir à volo.
06:41On travaille comme des damnés pour voir une classe politique qui se déchire,
06:47pour jouer au jeu des chaises musicales.
06:49Et là, on nous sacrifie.
06:51Il faut stopper l'hémorragie, il faut enlever le respirateur,
06:53il faut débrancher tout ça et en revenir au peuple.
06:56Le Président, il a été élu par le peuple, il faut qu'il écoute le peuple.
07:00Le peuple n'en plus.
07:01J'aime bien ce que vous dites, Justine,
07:02parce que ça, ce que vous êtes en train de dire,
07:05c'est ce qu'on dit depuis quelques jours.
07:06Il faut revenir au peuple depuis le début de cette crise.
07:09Et c'est vrai qu'on se réveille ce matin, on a l'impression que le peuple est complètement écarté,
07:13qu'on repart dans des appareils, dans des discussions d'appareils, effectivement,
07:19et que le Président de la République, comme s'il se protège de la démission,
07:23d'ailleurs, au passage, rappelons que la destitution a été retoquée à vote aujourd'hui,
07:29donc il n'y a plus de démission, plus de destitution, plus de dissolution.
07:34Et il vous dit tout ce qu'il y a.
07:35C'est ça, et puis, quand on entend tout ce qui se dit actuellement,
07:41on est en train de faire des consultations pour sauver des places,
07:44parce qu'en cas de dissolution, ces députés savent très bien qu'ils vont perdre leur siège.
07:48Donc, on voit bien que le peuple n'est plus au centre de l'échec qui est politique.
07:51On est juste en train d'essayer de sauver sa place.
07:54Mais ce n'est pas ce qu'on veut, et ça n'ira pas.
07:56Tant qu'on ne reviendra pas vers nous, ça n'ira pas.
08:01Marine Le Pen et le Rassemblement National vont de toute façon censurer tout le gouvernement.
08:07Et on va aller à petit feu sur ça.
08:12Merci beaucoup, ma chère Justine, pour ce témoignage.
08:16Allô, Laurent, vous nous appelez des Hauts-de-France. Bonjour, Laurent.
08:20Bonjour, Christine Kelly. Je suis franchement très, très honoré de vous parler.
08:24C'est vrai.
08:25C'est une petite parenthèse. Je vous suis sur CNews, etc.
08:28Et un grand bonjour aussi à vos deux invités que j'apprécie.
08:32Vous êtes adorables.
08:34Laurent, restez en ligne avec nous, parce que j'ai beaucoup de questions à vous poser.
08:37Déjà, vous avez bien commencé, donc moi, ça me va bien.
08:39Vous êtes gentils avec moi.
08:41J'ai beaucoup de questions à vous poser sur la gauche, la dissolution,
08:44le fait qu'on est écarté, la dissolution ce matin.
08:47Restez en ligne avec nous. On marque une pause et on revient.
08:49A tout de suite, mon cher Laurent.
08:50Et comme Laurent, vous pouvez réagir.
08:5201, 80, 20, 39, 21, 11h56.
08:56Vous avez la parole avec Christine Kelly sur Europe 1.
08:58Europe 1.
09:0211h30, 13h.
09:03Christine Kelly et vous.
09:05Bienvenue à tous et vous nous rejoignez à l'instant avec cette actualité mouvementée.
09:10C'est le moins que l'on puisse dire chaque jour qui passe avec ces nouvelles surprises.
09:14Et ce matin, c'est Sébastien Lecornu qui s'est exprimé pour écarter la dissolution.
09:18Il a reçu Olivier Faure, Boris Vallaud dans son bureau ce matin.
09:22La gauche, comme si on a senti ce matin qu'il y avait un tapis rouge qui était déroulé devant les pieds de la gauche.
09:29Mais, mais, mais, mais, Boris Vallaud en sortant dit qu'il n'y aura pas de gouvernement avec la Macronie.
09:35On se posera toutes les questions ce matin avec Gabriel Cluzer et Eric Tegner sur non seulement cette suspension éventuelle de la réforme des retraites.
09:45Et puis, dans un instant, on parlera de l'immigration parce que là, écoutez, sur tous les médias, personne ne parle.
09:50Mais Europe 1 va en parler.
09:51Les chiffres de l'immigration sont des chiffres records.
09:55Ce n'est pas nous qui le disons.
09:56C'est l'INSEE directement et on en parle dans un instant.
10:07Allo, Laurent, nous sommes en ligne avec vous.
10:10Si vous permettez, je vous fais écouter d'abord.
10:13Vous êtes bien là, mon cher Laurent ?
10:14Je suis là, je vous écoute.
10:16Je vous tiens la main.
10:18Écoutez avec moi Elisabeth Bande sur la réforme des retraites.
10:21C'est une archive.
10:22Je vous le confirme, il y aura une réforme des retraites.
10:26Et oui, cette réforme entrera en vigueur à l'été 2023.
10:31Et depuis des semaines, des discussions ont lieu avec les partenaires sociaux, avec tous les partenaires sociaux, pour préparer cette réforme.
10:40Oui, Olivier Dussopt dialogue, travaille, approfondit les différents points
10:45pour construire une réforme qui assure la pérennité de notre système de retraite,
10:52pour construire une réforme juste qui tienne compte de la diversité des vies professionnelles.
10:59Oui, il faut faire cette réforme pour protéger le niveau de vie des retraités
11:02et nous augmenterons la pension minimale.
11:05On vient d'entendre mon cher Laurent Elisabeth Bande qui défend bec les angles à la réforme des retraites.
11:12Et là, on a l'impression, on a l'impression justement qu'elle, elle a demandé, effectivement,
11:18elle a proposé la suspension de cette réforme des retraites.
11:20On a l'impression qu'on pourrait aller jusqu'à la suspension.
11:22Qu'en pensez-vous ? On en est là, ce matin.
11:24Elle a dans cette proposition aujourd'hui, elle a en fait prouvé aux Français, à tous les Français,
11:36que ces gens-là, et je les prends en général, je vais y englober les écolos, les socialistes, les communistes,
11:46les LR, Ensemble, Renaissance, etc., ces gens-là sont prêts à tout pour rester accrochés à leur fauteuil.
11:56C'est un peu la leçon qu'on retient ce matin.
11:58Prêts à tout pour renoncer à leur fauteuil.
11:59Je fais la réforme, j'enlève la réforme, je fais ceci, je fais cela.
12:02Mais où est le peuple dans tout ça ? On le cherche pour l'instant.
12:06Le peuple, il vote, il continue ses affaires courantes, entre guillemets.
12:11Moi, je le sais parce que je suis conducteur routier, je me balade dans toute la France,
12:16je vais dans les entreprises, j'écoute, je parle, je discute, je fréquente les restaurants routiers,
12:23on discute entre nous.
12:24La France, elle bosse, la France, elle essaye de s'en sortir.
12:27Et à côté de ça, vous avez une minorité, parce que ça reste une minorité au regard de toute la population française,
12:34qui fait sa petite tambouille juste pour rester accrochée à un fauteuil.
12:38C'est ni plus ni moins que cela.
12:41Et tout ça, bien sûr, au détriment des Français, mais surtout au détriment de la France.
12:46Spectacle, profigeant.
12:48Oui, j'adore éperdument mon pays.
12:50Moi aussi.
12:51J'ai 57 ans.
12:54Franchement, je suis très en colère.
12:57Et j'ai peur.
12:58J'ai peur de ce qui arrive.
12:59Vous vous rendez quand même compte, ma chère Christine,
13:01que ces gens-là, ils ont fait 1,5% aux élections.
13:05Je parle des socialistes.
13:061,78.
13:06Les écologistes qui ont mis toute l'industrie automobile française par terre.
13:14Et je ne parle même pas de la crise de l'électricité.
13:18Ces gens-là, ce sont des élus berlus.
13:20Je reste poli, ce sont des élus berlus.
13:22Ce sont des gens qui n'ont absolument pas la fourrure pour, comment dirais-je, la carapace pour gouverner un pays.
13:29Ce ne sont que des idéologues et des militants.
13:34C'est tout ce qui s'est à faire.
13:35M. Fort, je n'ai rien contre lui, mais regardez, je veux juste vous donner un exemple.
13:39On a dit que M. Bardella n'avait pas assez de carapace ni d'étoffes pour oser, espérer, diriger un jour la France.
13:49Mais M. Fort, vous pouvez me rappeler ce qu'il a fait à paraître militant, lui ?
13:52Oui, merci beaucoup, mon cher Laurent, pour vos remarques.
13:56J'aime bien, je retiens, j'ai peur.
13:58J'ai peur, effectivement, merci de nous avoir appelés.
14:00Oui, merci de nous avoir appelés.
14:01Je vais faire Gabriel Cluzier réagir sur ce mot, j'ai peur.
14:04Juste avant, Gabriel, on va écouter ce qu'a dit Marine Le Pen.
14:07Elle a dit, moi, de toutes les façons, je sens sur tout.
14:09Écoutez-la.
14:10Je sens sur tout.
14:12Voilà, là, maintenant, stop.
14:13La plaisanterie a assez duré, d'accord ?
14:16On fait courir les Français derrière des babales, tout ça pour gagner du temps.
14:20C'est inadmissible.
14:21Donc, ça n'est pas, d'ailleurs, les politiques qui vont être données,
14:24s'ils veulent supprimer, s'ils veulent suspendre, ils suspendent.
14:28Voilà.
14:28Ils ont largement le temps, entre le moment où on déposera la motion de censure, de le faire.
14:34Bon.
14:35Et ce sera au bénéfice de tous.
14:37Mais on ne peut pas admettre qu'on contourne à ce point les institutions de la Ve République.
14:42Donc, voilà, maintenant, on siffle la fin de la récréation.
14:48Voilà, ça fait plusieurs jours, quand même, qu'elle dit, on siffle la fin de la récréation.
14:51Oui, il y a un changement de ton, il y a quelques mois, par rapport à l'avant-Barnier ou l'avant-Bérou.
14:56À l'époque, elle disait, bon, je veux faire preuve de responsabilité, on va giger à l'épreuve des faits.
15:02Elle citait, bon, il y avait certains noms qui étaient des no-go, des lignes rouges.
15:05Mais pour d'autres, elle disait, on va leur laisser leur chance.
15:10Là, c'est terminé.
15:11C'est vrai que ça tourne quand même à la mascarade.
15:13Et on sent surtout, et c'est ça qui est profondément gênant, et moi, je rejoins en cela Laurent,
15:19c'est qu'il y a, vous savez, on parle de démocratie, là, on est en démophobie.
15:22Ce que l'on ne veut absolument pas, c'est d'une façon ou d'une autre, soit par la dissolution, soit par la démission,
15:28redonner la parole au peuple.
15:30On préfère la désolation.
15:32Et ça, c'est proprement insupportable.
15:34C'est vrai qu'on peut revenir quand même deux minutes sur cette réforme des retraites,
15:36parce qu'elle est emblématique.
15:38On nous promettait les diplées d'Egypte, si elles ne passaient pas, ça allait être stupeur et malédiction.
15:43Et là, sur un claquement de doigts pour faire plaisir à une gauche qui ne représente rien dans les autres.
15:49C'est comme si on avait pris le classement aux dernières présidentielles à l'envers, vous savez.
15:52Alors, il y a eu l'LR, maintenant il y a le PS.
15:54On a choisi de prendre les bonnets d'âne des élections.
15:57Donc, quand je vous dis qu'on n'écoute jamais le peuple, et ça ne peut pas durer,
16:01donc évidemment, Marine Le Pen ne peut pas tenir un autre discours que celui-là.
16:06Évidemment, le RN censurera.
16:08Évidemment, le RN censurera, censurera tout.
16:10Éric Tegner, j'ai envie de vous entendre là-dessus,
16:11et de réagir aussi à ce que disait Boris Vallaud, socialiste,
16:15en sortant du euro de Sébastien Lecornu, lorsqu'il disait
16:18« pas de gouvernement commun avec la Macronie ».
16:20On a l'impression que c'est une sorte de jeu de du pas de gouvernement avec la Macronie,
16:23mais en même temps, on est prêt à suspendre la réforme des retraites
16:26pour faire plaisir au PS.
16:28Un jeu de dupe, toujours sur le dos des Français.
16:30Mais on a quand même l'impression que le à gauche
16:32est en train de se rapprocher, petit à petit, des portes du pouvoir.
16:36Oui, les socialistes veulent aller au gouvernement
16:38avec leurs amis écologistes, avec leurs amis communistes.
16:42Imaginez, on pourrait refaire venir, après 1981,
16:45les communistes dans un gouvernement.
16:47Ce n'est quand même pas rien, ce dont on est en train de parler aujourd'hui.
16:50Et Eric Tenergosa, on les interrompt, on est toujours en direction européenne,
16:53si on rajoute l'IOT, etc., on est quand même en train d'une certaine majorité.
16:56Donc il faut quand même se poser les bonnes questions.
16:58Aujourd'hui, quand on regarde, c'est possible.
17:01C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il y a besoin du soutien,
17:03tout simplement, du bloc central, de l'IOT, de Renaissance, du Modem.
17:09Et dans ce cas-là, ça passe.
17:10Alors combien de temps ça dure, ça on verra bien.
17:12Et ce que souligne Marine Le Pen est assez vrai.
17:14Il y aurait quelque chose de lunaire de la part d'Emmanuel Macron,
17:16de nommer un Premier ministre qui serait censuré quelques jours après,
17:19pour que la seule chose qui passe soit l'abrogation de la réforme des retraites,
17:23qui est la seule réforme quand même qui a réussi à faire passer Emmanuel Macron depuis 2022.
17:26Donc ça montre à quel point ces gens-là, en fait, sont prêts à tout trahir
17:29pour gagner quelques heures.
17:32Oui, tout à fait. Absolument.
17:34Et Eric, oui, on prendra un autre auditeur, effectivement, sur ce sujet.
17:37On rappelle, à l'heure qu'il est, un, Sébastien Lecornu s'est exprimé ce matin,
17:42pour exprimer, notamment, qu'il éloigne la dissolution,
17:46il ne s'est pas exprimé clairement sur un jeu de dub,
17:48il ne s'est pas exprimé clairement sur la dissolution.
17:51Il a reçu, il y a quelques instants, le PS à Matignon.
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