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  • il y a 1 jour
Le patron du groupe écologiste du Sénat, Guillaume Gontard a rapporté au micro de Public Sénat, la tenue des échanges avec le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu en quête d’une sortie de crise.

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Transcription
00:00Le premier ministre des missionnaires ?
00:02Alors le premier ministre des missionnaires d'abord qui s'est présenté comme un préfigurateur.
00:07C'est le terme qu'il a employé ?
00:08C'est le terme qu'il a employé en nous disant que justement il n'était pas premier ministre
00:14et donc ce n'était pas à lui d'arbitrer comme on a pu avoir pour la première réunion
00:19mais d'être dans ce rôle de préfigurateur et de donner en fait,
00:23ce qu'il nous a dit, qu'il donnerait sa copie ce soir au président de la République
00:26pour dire ce que chaque groupe pense, quelle est la voie possible
00:33et en disant que s'il n'y avait pas de voie, du coup ça serait la dissolution.
00:37Mais surtout en appuyant beaucoup sur l'inquiétude qu'il pouvait y avoir face à une dissolution
00:42et donc l'inquiétude notamment de l'extrême droite
00:46et donc il a beaucoup appuyé sur cet aspect-là.
00:49Il a joué sur cette corde avec vous.
00:51Oui, mais j'ai surtout vu, moi j'ai eu l'impression de revoir Emmanuel Macron il y a un an
00:55et j'avais cette impression en fait, que ce soit Emmanuel Macron
00:58ou que ce soit le Premier ministre des missionnaires ou notre préfigurateur,
01:02d'avoir la solution sous les yeux, de l'avoir là,
01:06mais de tourner autour et de ne pas vouloir la mettre en place.
01:09C'est tout simplement de dire qu'à un moment donné,
01:15la solution c'est celle de nommer un Premier ministre
01:18ou une Première ministre de la gauche et des écologistes
01:21tout simplement parce qu'on nous a expliqué qu'attention, stabilité, etc.
01:25On a vu qu'on a eu trois Premiers ministres, il y a eu trois tentatives,
01:28que ça n'a pas été stable du tout, qu'on est dans une crise sans précédent.
01:34Et puis voilà, on voit bien que cette voie, cette ligne qui se trace,
01:38elle est à travers justement la nomination d'un ou d'une Première ministre gauche et écologiste.
01:43Mais vous y croyez ? Parce que Marine Tondelier a semblé très optimiste à la sortie de Matignon.
01:46Est-ce qu'il a pu vous donner des gages ou peut-être tendre une perche
01:49pour vous signaler que c'était une option possible ?
01:52Mais en réalité, on est optimiste. Pourquoi ?
01:54Parce que nous aussi, on sait et on le voit depuis le début que c'est la solution.
01:58Et qu'à un moment donné, il y a quand même, parce que derrière ce qu'on est en train de se dire,
02:01il y a des Françaises et des Français qui, eux, attendent pour leur quotidien,
02:05pour leur pouvoir de vivre, pour leur santé, pour justement un plus de justice officielle et justice sociale,
02:11pour une lutte contre le réchauffement climatique.
02:14Et donc, il y a ces attentes qui sont très fortes.
02:16Et donc, il y a un besoin de perspective, un besoin d'avancée,
02:18un besoin aussi d'une bifurcation politique,
02:20parce que c'est ce qui est demandé par les Françaises et les Français.
02:22Est-ce qu'avec Sébastien Lecornu, vous avez évoqué la suspension de la réforme des retraites ?
02:26Est-ce qu'il vous en a parlé ? Est-ce que vous lui en avez parlé ?
02:28Alors, comme je vous dis, il s'est mis en tant que préfigurateur,
02:31en nous disant bien que ce n'est pas lui qui allait arbitrer sur ces aspects-là.
02:35Donc, sur la question de la réforme des retraites, on a eu des indications,
02:39mais qui sont très clairement très floues sur ce qui pourrait se faire.
02:43Mais encore une fois, nous, ce qu'on attend, c'est la nomination d'un ou d'une première ministre
02:48de la gauche et des écologistes.
02:50Et ensuite, le travail pourra se faire et pourra enfin se faire,
02:53et on pourra avancer pour donner un avenir aux Françaises et aux Français.
02:56Si Sébastien Lecornu, ce soir, au 20h, fait toute cette feuille de route
03:00qu'il détaille tout cela au 20h, mais que demain, le président de la République
03:05ne choisit pas un premier ministre de gauche, il choisit de dissoudre.
03:08Qu'est-ce qui se passe à gauche ?
03:10Est-ce qu'on repart avec les alliances du NFP, comme en 2024 ?
03:13Est-ce qu'il y aura une recomposition à gauche s'il y avait des législatives anticipées ?
03:17D'abord, on est déjà prêts, parce que cette éventualité d'une dissolution,
03:20oui, on la connaît.
03:22C'est la responsabilité du président de la République.
03:24On est prêts, ça se discute, ça se travaille.
03:28Et ensuite, sur la question du périmètre, évidemment que les choses vont être discutées.
03:35Mais je n'imagine pas une seule seconde que tous ceux qui ont porté le nouveau Front populaire,
03:40tous ceux qui se battent encore aujourd'hui justement pour pouvoir faire en sorte
03:43que nos idées arrivent au pouvoir, demain, dans le cas d'une dissolution, changerait d'avis.
03:48Je suis persuadé qu'on retrouvera un périmètre le plus large possible de la gauche et des écologistes.
03:55Et tous ceux qui se retrouvent derrière ce programme se retrouveront,
03:58parce qu'on est responsables et parce qu'il n'y a pas d'autre alternative pour notre pays.
04:02Eh bien, merci.
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