Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 3 mois

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00L'information des dernières minutes, et là je me tourne vers celui qui a souvent le plus d'informations à cette table,
00:07Gauthier Lebret, Bruno Retailleau, le patron des Républicains, et Laurent Wauquiez, sont reçus par M. Lecornu.
00:13Pas en même temps.
00:13Pas en même temps.
00:14Vous l'avez très bien dit.
00:15L'idée quand même, c'est de faire revenir les LR au gouvernement, de reproposer un gouvernement,
00:23d'échapper à un gouvernement sans doute de gauche, c'est ce que va dire M. Lecornu,
00:26et on écoutera d'ailleurs les choses assez extraordinaires qu'a dites M. Bruno Le Maire,
00:32qui accepte d'être sorti du jeu, mais pour le moment, est-ce qu'on a des infos ?
00:37Qu'est-ce qu'il dit et pourquoi ces rendez-vous ?
00:39Alors rendez-vous donc en deux temps, vous l'avez dit d'abord Laurent Wauquiez,
00:41ensuite Bruno Retailleau, ça dit un peu l'état de la relation entre les deux hommes,
00:45puisque Laurent Wauquiez ne voulait pas retourner au gouvernement.
00:47Bruno Retailleau voulait y retourner, ils y sont retournés, ça a duré 14 heures.
00:51Il y a eu ce matin une réunion très tendue chez LR,
00:55où Laurent Wauquiez a reproché à Bruno Retailleau avec son tweet d'avoir fait tomber le gouvernement
01:00et d'avoir ouvert potentiellement un boulevard à un gouvernement de gauche.
01:05Et un ministre LR me disait aussi, s'il y a un gouvernement de gauche,
01:10ça sera la responsabilité de Bruno Retailleau.
01:12Donc c'est un peu pour vous dire, l'ambiance...
01:14C'est quand même un front renversé, parce que Laurent Wauquiez voulait sortir du gouvernement.
01:17C'est ça qui est extraordinaire, c'est-à-dire que Laurent Wauquiez voulait sortir du gouvernement,
01:20mais pour lui Bruno Retailleau l'a fait au mauvais moment,
01:22et a donc fait tomber le gouvernement, entraînant la démission de Sébastien Lecornu.
01:27Parce que les électeurs du LR sont au vent debout sur la présence des LR au gouvernement.
01:33Absolument, et vous avez même un sondage qui a été fait hier après-midi,
01:35comme quoi les sondeurs peuvent aller vite,
01:37qui donne le point à Bruno Retailleau,
01:39où il y a une majorité de Français qui expliquent que Bruno Retailleau a bien fait de prendre cette décision.
01:44Donc qu'est-ce qu'il se dit en ce moment ? C'est quoi la tendance ?
01:46Évidemment que Sébastien Lecornu veut faire revenir les LR dans le giron.
01:50C'était d'ailleurs dès hier le but de sa rencontre avec Gérard Larcher.
01:54Mais ce matin, Bruno Retailleau a dit qu'il y a quelque chose qui s'est cassé devant sa famille politique.
01:59Je n'irai pas aux rencontres du socle commun, parce qu'il n'y a plus de socle commun.
02:04Donc c'est terminé le socle commun.
02:05Donc la tendance, je sais qu'il y a cette petite musique du gouvernement de gauche,
02:09avec le premier secrétaire du PS, Olivier Faure,
02:12qui a croisé hier dans les locaux de TF1,
02:14Gabriel Attal, qui était comme lui au 20h de TF1,
02:17et Marine Tondelier, la leader verte,
02:19la leader verte qui a accepté ce matin une rencontre avec LFI,
02:21contrairement au PS.
02:23Donc on voit bien que les écolos restent quand même très proches de la France Insoumise.
02:27Et la question qui se pose, c'est est-ce qu'un gouvernement de gauche tiendrait ?
02:31Elle ne se pose pas la question.
02:33Comment elle ne se pose pas ?
02:33Il tomberait.
02:34On est d'accord, parce que pour qu'un gouvernement de gauche tienne,
02:37tenez-vous bien, il faut que le modem ne censure pas.
02:41C'est possible.
02:42Il faut que l'entièreté de Renaissance ne censure pas.
02:44C'est-à-dire qu'un Gérald Darmanin, il ne censure pas.
02:46Un Charles Rodouel tenant de l'aile droite, il ne censure pas.
02:48Et il faut surtout qu'Horizon, le parti d'Edouard Philippe, ne censure pas.
02:53Et là, je me mets dans un cas de figure,
02:55où le RN censure, où LFI censure, où les LR censure.
02:59Bruno Rotaillot, Ardi ce matin, qui censurerait un gouvernement de gauche.
03:02Donc, il faut aller capter le vote des députés Horizon,
03:07qui viennent quand même plutôt de la droite ou du centre-droit, d'Edouard Philippe.
03:10Donc, voilà.
03:12Ça paraît insoluble.
03:13Et encore une fois, on va se retrouver très vite avec la petite musique de la dissolution.
03:16Même si Emmanuel Macron fait ce pari fou de nommer un gouvernement de gauche,
03:20dont la première mesure sera de supprimer sa réforme des retraites.
03:23La seule réforme qu'il a réussi à mener à bien depuis sa réélection.
03:27Mais très bien, s'il veut sacrifier sa réforme des retraites,
03:29ce gouvernement serait censuré très rapidement.
03:31Alors, puisque nous avons la chance d'avoir un représentant du Rassemblement National sur ce studio,
03:38il va pouvoir nous dire s'il censurerait ou pas un gouvernement de gauche.
03:41Évidemment, nous protégerons la France de la gauche.
03:44La gauche, c'est l'impôt. La gauche, c'est l'immigration. La gauche, c'est la dette.
03:47Donc, évidemment qu'on les protégerait.
03:48Mais je vais même aller plus loin.
03:49Nous censurerons tout nouveau gouvernement nommé sous l'air Macron.
03:54Parce que maintenant, il faut aller aux élections.
03:56Je nous entends depuis tout à l'heure dire
03:57« Peut-être que la gauche va y aller avec machin,
03:59ils sont en train de négocier, retaillons, voquets ».
04:01On parle d'hommes, on parle de postes,
04:02et on a oublié les Français dans l'histoire.
04:04Or, il est temps que les Français se prononcent,
04:05qu'ils élisent une nouvelle majorité,
04:07parce que sans majorité, il n'y aura pas de projet.
04:09Alors, la France, elle va mal. Il faut des réformes de fonds.
04:11Vous parliez des retraites, on peut parler de la sécurité,
04:13de l'immigration, de la dette, évidemment,
04:15du pouvoir d'achat.
04:17Si on a ces tripatouillages permanents,
04:18il n'y aura aucune mesure de fond.
04:19Il y aura des gens qui, au gré du vent,
04:22participent, participent pas.
04:23Donc, tout ça doit s'arrêter.
04:24J'observe quand même ce matin que M. Bardella
04:26a tendu la main au LR.
04:27Oui.
04:28Donc, manifestement, il y a possibilité d'échange.
04:31Bien sûr.
04:32Contrairement à Jean-Philippe Tanguy,
04:33hier soir sur CNews.
04:35Oui, et vous avez été assez ferme
04:36avec des mots qui n'étaient pas adaptés à...
04:40Sur Bruno Retailleau.
04:41Mais même au-delà de ça,
04:42il était très fermé à l'idée
04:43de tendre la main à LR et à Reconquête.
04:46Mais si demain, le RN n'a pas de majorité absolue,
04:49il leur manque 30 ou 40 députés pour l'avoir,
04:52il faudra bien tendre la main aux Républicains.
04:53C'est quoi tendre la main ?
04:54Jordan Bardella a été très clair.
04:56Si nous avons la majorité seule,
04:57nous gouvernerons.
04:58Mais si nous devons construire une majorité,
05:00nous tendrons la main à ceux qui pensent comme nous.
05:03Qui pensent comme nous sur la souveraineté.
05:04Qui pensent comme vous ?
05:04Beaucoup de LR pensent comme nous.
05:06Moi, je siège à côté de députés LR
05:07qui ont 99% de votes en commun avec nous.
05:10Pas avec les macronistes.
05:11Mais alors, pourquoi selon vous,
05:13les LR ne veulent pas travailler avec vous ?
05:14Pourquoi il y a cette défiance ?
05:14Mais ce n'est pas qu'ils ne veulent pas,
05:15c'est qu'il y a des états-majors en fait.
05:17Le problème, ce sont les états-majors.
05:18Moi, je le vois bien chez moi en Moselle,
05:20il y a beaucoup d'élus locaux
05:21qui préfèreraient travailler avec nous
05:22qu'avec les macronistes.
05:23Mais ils se font taper sur les doigts
05:24à chaque fois qu'ils essayent.
05:25Et pourquoi ça ?
05:26Parce qu'il y a des injonctions venues d'en haut
05:29qui est, on a réussi à avoir 4 postes ministériels,
05:32donc on est allié aux macronistes,
05:34donc n'allez pas avec le RN.
05:35D'accord, mais pourquoi sur le fond ?
05:37Mais sur le fond, je pense qu'on est relativement d'accord.
05:39Il y a quelques questions économiques sur lesquelles...
05:40Non, mais pourquoi sur le fond,
05:41il y a toujours cette réticence à travailler avec le RN ?
05:43Parce qu'ils nous voient probablement comme des concurrents.
05:46Ils ont compris que nous étions finalement le RPR d'hier,
05:49et que nous sommes pratiquement les héritiers de ça.
05:51Mais lorsque vous entendez que le RN est né
05:54sur les fonds baptismaux du FN,
05:57lui-même né sur des fonds baptismaux,
05:59à une époque où il existait,
06:02ceux qui étaient à l'origine de la fondation,
06:05qui n'étaient pas forcément les personnes les plus convenables,
06:09est-ce que ces arguments-là, vous les entendez ?
06:11Jamais !
06:12Vous reprenez des arguments de Raphaël Arnaud,
06:15mais je les entends rarement en général du côté des LR.
06:17J'entends ça quand, par exemple, très souvent,
06:20très souvent, notre ami...
06:23Georges Fenech !
06:23Qui dit ça !
06:24Il n'a jamais dit ça en fait, Georges Fenech !
06:26Georges Fenech, on n'a pas la même histoire...
06:28Ah, mais on n'a pas la même histoire !
06:29On n'a pas...
06:29En fait, Georges Fenech,
06:32et aujourd'hui, il n'est plus homme politique.
06:34Mais s'il était homme politique...
06:35Qu'est-ce que vous en savez ?
06:36Qu'est-ce que vous en savez ?
06:37Si vous êtes homme politique, vous n'avez pas le droit d'être là,
06:39parce que vous êtes en temps de parole, cher ami.
06:41Faites attention à ce que vous dites.
06:41Non, mais il y a l'avenir qui est devant moi.
06:42Ah oui, maintenant vous avez un avenir.
06:44Il est derrière vous.
06:46Vous avez un avenir politique.
06:47Pas là-dessus, hein.
06:48Pourquoi ?
06:49J'ai un avenir, bien sûr que j'ai un avenir.
06:50Un avenir politique, vous avez ?
06:51Mais j'ai un avenir !
06:52Oui, c'est l'avenir politique.
06:54On a tous un avenir.
06:55Le jour où je déciderai...
06:58Oh là là, attention, déclaration.
06:59Le jour où je déciderai de participer au redressement de la France,
07:05personne ne m'en empêchera.
07:07D'accord.
07:07J'attends avec impatience.
07:08On va en donner un café, s'il vous plaît, pour Jean-Schwebe.
07:11Redressez-vous déjà, vous.
07:12Redressez-vous, alors.
07:15Redressez-vous.
07:16Jean, si vous le permettez.
07:17Non, mais il est intéressant.
07:18Mais je ne plaisante pas.
07:19Mais moi, je ne plaisante jamais avec vous.
07:20Non, mais ça, ça veut dire si on lui propose d'être garde des Sceaux,
07:23vous êtes garde des Sceaux, il n'y va tout de suite.
07:24Non, mais si je n'attends pas qu'on me propose,
07:25le jour où je déciderai, je le ferai.
07:28Vous vous autonomerez.
07:29Mais bien sûr.
07:30Ah oui.
07:31Finissez votre livre, déjà.
07:33J'ai bien fait de venir, en tout cas.
07:35Oui, vous avez bien fait de venir, mais vous nous direz d'ailleurs,
07:37et c'est une tendance...
07:39Mais vous ne m'avez pas laissé répondre à la question.
07:40Non, parce qu'il est 16h13.
07:41D'abord, vous allez réfléchir, c'est bien,
07:43et après, vous allez pouvoir répondre.
07:45Parce qu'il ne veut pas travailler avec DRN.
07:48Mais on va voir ça après.
07:48S'il était encore député,
07:50c'est deux couleurs différentes,
07:52c'est deux histoires différentes.
07:53C'est deux morales différentes.
07:55Mais on ne demande pas la fusion-absorption.
07:56Mais...
07:57Absorption.
07:58On ne demande pas la fusion-absorption.
07:59Des travailleurs, ça semble.
08:00Fusion-absorption.
08:01Fusion-absorption.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations