- il y a 11 heures
Avec Carole Delga, Présidente PS de la région Occitanie
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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-10-01##
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:06Et votre invité politique ce matin, Jean-François Aquili, c'est Carole Delga, la présidente PS de la région Occitanie.
00:12Bonjour Carole Delga.
00:13Bonjour.
00:14Bienvenue. Olivier Faure est les responsables du PS une nouvelle fois reçue vendredi à Matignon.
00:20Ça devient lassant cette histoire. Si rien ne bouge, c'est la censure à vos yeux.
00:24Nous allons aller, nous, en tant que socialistes, rencontrer le Premier ministre pour faire en sorte qu'il y ait des réponses apportées aux attentes des Français
00:36sur la question de l'augmentation des bas salaires, sur la question de la justice fiscale, sur la question de la relance de la croissance,
00:45la construction de logements, d'infrastructures de transports.
00:49Et puis, en même temps, avoir une stabilité pour le pays, c'est absolument indispensable.
00:54Quelles sont les limites de l'acceptable ?
00:56Une fois qu'il a dit non à la taxe Zuckmann, non au retour de l'ISF, non à la suspension de la réforme des retraites.
01:03Alors, il parle de baisse d'impôts en faveur du travail. Il y a même une idée, une demande socialiste.
01:08Il y a une demande socialiste qui serait une baisse ciblée de la CSG sur des salaires inférieurs à 1,4 000.
01:16Waouh, ça devient quand même technique tout ça. Qu'est-ce qui est acceptable à vos yeux pour ne pas le censurer ?
01:22Alors, pour nous, socialistes, c'est répondre aux attentes des Français.
01:26Qu'est-ce qu'ils attendent ?
01:27Non, non, non. Quand vous êtes sur le terrain, les attentes, elles sont toujours les mêmes.
01:32Tout d'abord, ce que vous disent les gens, on veut que le travail paye.
01:36Alors, le travail doit payer, le travail doit permettre d'avoir un revenu digne.
01:42Et c'est la proposition des socialistes d'alléger la CSG pour pouvoir augmenter les bas salaires.
01:50Deuxièmement, ce que disent les Français, il y a trop d'injustice dans ce pays.
01:55On a trop donné aux ultra-riches. Il doit y avoir une justice fiscale.
02:01Donc, il doit y avoir une mesure...
02:02C'est Zuckmann ou pas Zuckmann ? Quelque chose qui va dans ce sens ?
02:04Conversation sur les hauts patrimoines.
02:06Ça, c'est absolument indispensable.
02:08Parce qu'il y a eu une augmentation de la richesse des ultra-riches
02:13qui, ces dernières années, a été exponentielle.
02:16Vous pourriez être ministre, vous, par exemple.
02:19C'est une question... C'est-à-dire participer à un gouvernement le cornu pour faire avancer les choses.
02:23Vous dites que vous êtes la gauche du réel.
02:26Je suis, en effet, dans cette gauche du réel
02:28qui se coltine des problèmes du quotidien de nos concitoyens,
02:33qui fait en sorte aussi de redonner une souveraineté,
02:36qu'elle soit énergétique, industrielle, du pays.
02:37Un gouvernement aussi, ce coltine le quotidien des Français.
02:39Mais en politique, il faut être clair.
02:40En politique, il faut être clair.
02:42Le gouvernement qui sera nommé par M. le cornu sera un gouvernement de droite.
02:48Aujourd'hui, les socialistes n'ont pas leur place dans un gouvernement de droite.
02:53Donc, je n'ai pas ma place dans ce gouvernement-là.
02:55Ensuite, les socialistes, ce que nous voulons,
02:58c'est que les Français aient de nouveau confiance dans l'avenir
03:01et ne soient plus désespérés et dégoûtés de la politique.
03:06Et c'est pour ça que nous demandons à Sébastien Lecornu
03:09qu'il y ait une réponse aux attentes des Français.
03:13Ils sont excédés de nos concitoyens.
03:15Une réponse, mais pas de présence au gouvernement.
03:17C'est clair ?
03:18Oui, c'est clair, exactement.
03:19C'est ça. C'est ce que pense Olivier Faure aussi.
03:20Oui, les socialistes, nous souhaitons qu'il y ait une stabilité pour le pays
03:26et qu'il y ait une réponse à l'injustice fiscale et aux bas salaires
03:31et à la question aussi des retraites.
03:34Mais nous ne participerons pas à un gouvernement.
03:37Sans être désobligeant là-dessus, Carole Delga,
03:40ça fait trois semaines que le PS se veut au centre du jeu de la vie politique,
03:45faire l'appui le beau temps avec M. Lecornu.
03:48Franchement, est-ce que ce n'est pas un peu exagéré comme rôle
03:51que vous vous auto-attribuez ?
03:53Parce que techniquement, sans les 121 députés du Rassemblement national,
03:58rien ne se fait.
03:59Si Marine Le Pen baisse le pouce, c'est comme pour Barnier,
04:02exite le Cornu.
04:03C'est elle qui décide.
04:05Tout d'abord, les socialistes...
04:06Vous êtes d'accord avec ça ou pas ?
04:08Je vais vous répondre.
04:08Tout d'abord, les socialistes, nous ne sommes pas dans une position
04:12ou posture de faiseur des rois.
04:14Nous sommes dans une position de responsabilité.
04:18Le budget que nous avons présenté répond aux besoins d'augmenter les bas salaires,
04:24répond aussi à la relance de la croissance,
04:27parce que nous avons un vrai problème dans ce pays.
04:29Nous avons une des croissances les plus faibles d'Europe.
04:32Les fabriques de la dette, expliquent vos détracteurs.
04:34Non, mais nos détracteurs, ils ont qu'à être un moment objectif.
04:39Ce que nous avons dit, on doit augmenter les bas salaires.
04:44On doit relancer la croissance.
04:46Investissement dans le logement.
04:48Investissement dans les infrastructures de transport.
04:51Là, il y a une crise du logement qui va tomber dans quelques mois.
04:56Nous sommes à un niveau historiquement bas, en 2024, de construction de logements.
05:01C'était même pas 180 000 logements.
05:04C'est ce que disent tous les bâtisseurs, c'est vrai.
05:06Donc ça va être un vrai problème, un problème social, un problème économique.
05:09La filière du bâtiment va licencier massivement.
05:12C'est pour ça que nous proposons la relance du logement,
05:15la relance des infrastructures de transport.
05:18C'est du boulot pour nos entreprises, du bâtiment et des travaux publics.
05:21Et nous proposons des économies aussi.
05:23Laissez-moi finir sur la crédibilité de nos propositions.
05:27On a la relance de la croissance et on assume de devoir faire des économies.
05:31Il faut supprimer les agences qui se sont multipliées.
05:35Donc c'est vrai qu'il y a une position de responsabilité.
05:38Vous voulez tout ça sans mettre les pieds dans le gouvernement.
05:40C'est un peu délirant comme posture.
05:42Pas du tout.
05:43Vous y êtes et vous le faites ou vous n'y êtes pas.
05:45Mais bien sûr que non, parce que nous ne sommes pas dans ce gouvernement-là.
05:50parce qu'il y a une tendance qui a été décidée par le Président de la République
05:54qui est une tendance de droite et qui quand même ne respecte pas
05:58le vote des élections législatives de 2024.
06:02En revanche, ce que nous souhaitons, c'est qu'il y ait une stabilité pour le pays.
06:05Nous n'avons pas peur d'une dissolution.
06:07Mais une dissolution, c'est mauvais pour le pays.
06:11Parce qu'il va y avoir une instabilité institutionnelle
06:15qui va générer de la peur, qui va encore abaisser la croissance
06:19et qui va faire augmenter les taux d'intérêt.
06:22Pas de dissolution, pas de chaos vous dites, j'imagine.
06:24Vous avez vu notre sondage IFOP fiducial pour Sud Radio et l'Opinion.
06:27Je vous la fais courte.
06:28Marine Le Pen et Jordan Bardella à 33 voire 35% au premier tour
06:32d'une élection présidentielle si elle avait lieu dimanche.
06:35Tout le monde est au tapis.
06:36Il n'y en a qu'un qui vaguement, on va dire, progresse.
06:40C'est Raphaël Glucksmann que vous avez reçu dans vos journées,
06:44vos rencontres de la gauche à Bram dans l'Aude.
06:48Que dites-vous de cette photographie de l'instant de la vie politique ?
06:52Je dis que l'heure est grave et qu'il faut répondre au désarroi,
06:56au désespoir des Français.
06:58Parce que le score de 33 ou de 35% pour Mme Le Pen ou M. Bardella,
07:04c'est la démonstration que les Français en ont ras-le-bol.
07:08Ils en ont ras-le-bol, ils se sentent méprisés,
07:11ils considèrent qu'il y a une injustice et trop de faveurs pour les plus riches.
07:17Et c'est pourquoi les socialistes, nous disons au Premier ministre,
07:21il faut apporter des réponses aux Français
07:24et ça sera la condition de la stabilité
07:27et du retour de la croissance dans notre pays.
07:30Donc on doit amener des solutions.
07:32Et donc on doit travailler collectivement pour stabiliser le pays,
07:37mais également pour avoir des mesures
07:41qui permettent de vivre de son travail.
07:43Trop de travailleurs pauvres dans ce pays.
07:44Est-ce que l'incarnation de la gauche du réel, je ne suis pas ironique,
07:47quand je vous dis ça, Carole Delga pourrait dire
07:50Raphaël Glucksmann, il est en dynamique, on va travailler avec lui ?
07:54Raphaël Glucksmann, c'est déjà, ça a été pour nous les socialistes,
07:58notre tête de liste pour les européennes.
08:01Donc 2027, ça serait une logique ?
08:02Mais en effet, ça serait une bonne logique pour 2027.
08:07Chacun sait que, je suis très proche de Raphaël Glucksmann,
08:12nous avons la même vision sur les questions internationales,
08:15sur la question européenne, sur la question aussi républicaine
08:21et la volonté d'être investi pour une justice sociale et une croissance durable.
08:26Abraham, autour de Carole Delga, c'est une citation.
08:30La femme de la 69, c'est vous, favorable à l'interdiction des manifestations pour la Palestine,
08:35une certaine gauche consacre ses efforts à dénigrer les filles en pleurant pour l'unité.
08:39Vous savez qui a écrit ça sur X ?
08:41C'est Jean-Luc Mélenchon.
08:42C'est le divorce total, c'est fait ou pas ?
08:45Parce qu'il y a une forme d'ambiguïté toujours.
08:47Non, il n'y a jamais eu d'ambiguïté de ma part.
08:50Je vous rappelle qu'en 2022, j'ai refusé d'être dans la NUPES,
08:55j'ai refusé de signer Jean-Luc Mélenchon Premier ministre,
08:59mais surtout à travers ce tweet que vous venez de lire.
09:02Il y a quand même plusieurs soucis.
09:04C'est que Jean-Luc Mélenchon, il n'attaque pas l'extrême droite.
09:08Il attaque une présidente de région de 6 millions d'habitants,
09:11dont le principal adversaire est l'extrême droite.
09:14C'est-à-dire, il cherche à m'affaiblir face à l'extrême droite.
09:17Et ensuite, la femme d'eux, c'est quand même pour le moins sexiste.
09:22Je ne suis pas la femme d'eux, je suis une présidente de région.
09:25Je suis une élue socialiste qui assume ses politiques,
09:32qui est en désaccord avec Jean-Luc Mélenchon,
09:35mais qui sait quel est le vrai danger pour le pays,
09:38c'est le Rassemblement National,
09:40c'est l'incompétence de Mme Le Pen ou de M. Bardella.
09:43Comportement sexiste à votre égard, vous dites, de Jean-Luc Mélenchon.
09:46Et propos mensongers, et je vais continuer, et propos mensongers,
09:50je n'ai jamais interdit les manifestations pro-palestiniennes.
09:55J'étais ici dans ces studios,
09:56quand vous m'aviez interrogé 5 jours après les attentats terroristes du Hamas.
10:03C'était 5 jours.
10:04Vous m'avez indiqué, le journaliste m'avait questionné,
10:08est-ce que vous pensez que des manifestations sont souhaitables ?
10:10J'ai dit non.
10:11Dans le contexte, 5 jours après les attentats terroristes du Hamas,
10:16il faut avoir de la pacification,
10:18il peut y avoir un trouble sérieux à l'ordre public,
10:21donc il ne faut pas de manifestations,
10:23il faut apaiser la situation.
10:25Et concernant Gaza,
10:27la région Occitanie,
10:28elle a voté 200 000 euros d'aide
10:31pour les secours humanitaires,
10:34pour la population massacrée de Gaza.
10:37La solution, elle est à deux états,
10:40et ce sont des propos mensongers,
10:41une fois de plus, de Jean-Luc Mélenchon.
10:43Donc, Carole Delga, vous ne soutenez pas, j'imagine,
10:46Martha Pessignac,
10:47qui est la candidate LFI,
10:48qualifiée face à la rivale Renaissance Nathalie Kodja,
10:51au deuxième tour de l'élection législative partielle
10:54de la cinquième circonscription des Français de l'étranger.
10:57Ce n'est pas loin de chez vous,
10:58c'est Espagne, Portugal, Andorre, puis à Monaco aussi.
11:00Donc, ce n'est pas de soutien à cette candidate LFI ?
11:03Je ne soutiens pas de candidature LFI,
11:04je vous le confirme, dans cette élection partielle.
11:07Et vous soutenez la candidate Renaissance ?
11:08Je ne soutiens pas la candidate Renaissance.
11:13Je suis une femme de gauche,
11:14mais j'ai des désaccords majeurs avec LFI.
11:17Votre position est très claire, Carole Delga, à ce sujet.
11:20Vous pensez qu'Olivier Faure aussi a fait le même chemin que vous-même ?
11:23Je souhaite qu'Olivier Faure soit sur cette position.
11:28Et s'il est venu à Bram,
11:30à cette manifestation politique aujourd'hui nationale,
11:34c'est la démonstration que la ligne que nous avons défendue
11:37au Parti Socialiste depuis maintenant trois ans,
11:39avec Nicolas Maillard-Rossignol,
11:41est la ligne victorieuse,
11:44et la ligne qui doit être celle du Parti Socialiste.
11:47Pardon d'insister, mais ça ne vous concerne pas,
11:49ça concerne votre parti, le Parti Socialiste,
11:51soutient la candidate LFI en question.
11:53Vous êtes d'accord qu'il y a quand même un problème ?
11:56Il n'y a pas eu de débat sur ce soutien,
11:59donc c'est l'expression d'un membre du Parti Socialiste,
12:03d'un responsable du Parti Socialiste,
12:05mais je suis aussi une responsable du Parti Socialiste.
12:07Vous parlez de Pierre Jouvet, j'imagine ?
12:09Oui, tout à fait.
12:09Il n'y a pas eu de débat.
12:11Vous savez, le Parti Socialiste,
12:13c'est un parti démocratique,
12:15où il y a des instances qui n'ont pas été malheureusement réunies,
12:19il n'y a pas eu de discussion à ce sujet,
12:22donc ce n'est pas la position du Parti Socialiste,
12:24parce qu'il n'y a pas eu d'assemblée délibérante sur ce sujet.
12:29C'est clair.
12:30C'est pour ça que vous, d'ailleurs,
12:31vous préférez Raphaël Gloussman, place publique,
12:33ça se passe ailleurs, c'est moins compliqué à gérer,
12:35j'imagine, pour vous.
12:36Non, mais ce n'est pas une question de compliqué à gérer,
12:39c'est une question d'être en cohérence avec le projet qu'on a.
12:42Vous êtes dans un parti qui ne dit pas la même chose que vous.
12:42C'est en cohérence d'être avec le projet politique qu'on défend pour la France.
12:47Un projet d'apaisement et un projet de croissance durable.
12:50Alors justement, ultime question,
12:51parce que le temps a tourné, hélas,
12:53Carole Delga, vous avez déclaré à Paris Match
12:55que je vais faire des propositions pour redresser la France.
12:58Ça ressemble quand même à une ambition présidentielle, ça, pour 2027.
13:03Non, c'est un travail.
13:04Redresser la France.
13:06Oui, il faut redresser la France.
13:08Vous voyez quand même que la France...
13:09Je vais faire des propositions.
13:10Mais il faut à un moment travailler et parler au peuple.
13:14Si vous préférez, si on veut, à ce moment-là,
13:17faire en sorte qu'en 2027,
13:19ce soit une candidature de gauche qui gagne.
13:22Et femmes.
13:23Ce n'est pas juste avec des tribunes.
13:25Ce ne sont pas justes avec des tribunes qu'on va le faire.
13:28C'est en disant clairement aux Français,
13:30voilà comment on va changer la vie,
13:31voilà comment on va faire que vous ayez de nouveau confiance dans l'avenir
13:35et que vous soyez heureux.
13:36Donc, c'est des propositions sur l'éducation,
13:39sur la question de la culture.
13:41Vous ne vous projetez pas en candidat de femme pour l'élection présidentielle 2027 ?
13:45Je me projette dans un collectif
13:47qui changera la vie des Français et qui sera crédible.
13:50Merci, Carole Delga.
13:50Merci à vous.
13:51Merci, Carole Delga.
13:52Vous avez parlé juste d'un mot,
13:54parce que vous avez parlé des infrastructures,
13:55environnement, etc., les constructions.
13:57J'ai vu que la LGV Bordeaux-Toulouse,
14:00le tribunal administratif,
14:02a débouté les associations environnementales.
14:04Tout à fait.
14:04Donc, ça va se faire ou pas ?
14:06Et je crois qu'il y a un problème quand même d'argent,
14:08les collectivités.
14:09Et ça, ça vous concerne la ligne à grande vitesse ?
14:11Merci de me poser la question.
14:12Ça va permettre de rétablir des vérités.
14:14Tout d'abord, les travaux de la LGV
14:17entre Toulouse et Bordeaux ont débuté.
14:19Voilà.
14:19Ils ont débuté depuis plusieurs mois.
14:22Donc, ce sont des travaux en cours.
14:23Ensuite, il n'y a pas de problème de financement sur cette ligne.
14:28Les collectivités, non ?
14:29Non, non.
14:30Les collectivités payent.
14:31Avant ce même, la part de l'État.
14:34Ça sera une des discussions que nous aurons
14:36avec le prochain gouvernement.
14:39Et la Commission européenne continue de soutenir ce projet.
14:43Les travaux ont débuté.
14:45Et c'est un projet qui se fera,
14:47qui est absolument indispensable
14:49pour le désenclavement de plusieurs millions d'habitants
14:53qui, aujourd'hui, sont à 5 heures de Paris.
14:55Oui, ou alors, sinon, il faut prendre l'avion
14:57et il faut prendre un petit peu moins l'avion, normalement.
14:59Donc, c'est ça.
15:00La ligne à grande vitesse.
15:01Donc, Bordeaux-Toulouse pour relier à Paris.
15:03Merci, Carole-Belle Guedga,
15:05d'être venue ce matin au micro au Sud Radio.
15:06Allez, dans un instant,
15:07on va parler dans le grand débrief
15:09de l'ensemble des sujets qu'on a évoqués
15:11dans cette matinale.
15:11Notamment, ces deux sujets
15:13qui montrent qu'il y a un malaise
15:15dans la société française
15:16qui est assez terrible,
15:17provoquée et accélérée, probablement,
15:19depuis la crise du Covid.
15:20C'est, d'un côté, les étudiants
15:22qui veulent abandonner, en fait, leurs études
15:24et qui se sentent mal.
15:25Et puis, la solitude extrême
15:26des personnes âgées.
15:28Et là, quelque part,
15:30comme on l'évoquait tout à l'heure,
15:31c'est aussi la faillite de la famille.
15:33On va l'évoquer avec vous,
15:34vos témoignages 0 826 300 300.
15:36Éric Revelle et Elisabeth Lévy
15:38sur Sud Radio.
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