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  • il y a 3 mois
Sébastien Lecornu a dressé vendredi ses pistes pour le budget 2026, écartant le retour de l'impôt de la fortune et l'instauration de la taxe Zucman, des annonces qui ont déplu aux partis de gauche. Certaines figures, dont Olivier Faure, seront présentes en parallèle ce samedi 27 septembre dans l'Aude, pour la 5e édition des Rencontres de la Gauche. De son côté, le MoDem fait sa rentrée politique dans le Vaucluse où Gabriel Attal est attendu.

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Transcription
00:00Votre réaction ? On a vu un Premier ministre qui ferme la porte finalement aux socialistes.
00:05Pas de taxe Zuckmann, pas de retour de l'ISF, pas de réforme ou en tout cas de suspension de la réforme des retraites.
00:11J'imagine que vous avez été plutôt rassuré ?
00:14Ce qui m'a rassuré c'est qu'on parle déjà du quoi avant du qui parce que c'était un peu la foire ces derniers temps
00:19à savoir qui intégrerait le gouvernement.
00:22Ce que je veux dire aussi c'est que le Parti Socialiste ne doit pas faire une politique en mettant le couteau sous la gorge du Premier ministre.
00:28La taxe Zuckmann, on en a beaucoup entendu parler.
00:33C'est une taxe qui a été promue dans le cadre du programme du NFP, le nouveau Front populaire.
00:37Le Parti Socialiste doit se rendre compte qu'il n'a pas la majorité et qu'il doit donc faire des efforts
00:42et ne pas se comporter en étant irresponsable.
00:44Deuxièmement, ce que je souligne aussi ça n'a pas été dit, c'est que le Premier ministre évoque le plan
00:49contre les fraudes à la fois fiscales mais à la fois les fraudes sociales.
00:53Et pour des gens qui sont socialistes par exemple, ça devrait les rassurer de se dire
00:57qu'on va lutter contre la fraude fiscale par exemple ou contre la fraude sociale.
01:01Et je pense qu'il faut être responsable dans ces moments-là.
01:04Je le dis parce que je suis beaucoup en contact avec des chefs d'entreprise
01:07qui nous regardent peut-être et qui sont très inquiets de la situation
01:10et qui ne nous demandent qu'une chose, c'est qu'à un moment on ait un budget, un cap
01:14et on ne continue pas en permanence à être prisonnier des petits calculs politiques.
01:18Encore une fois, plus le temps avance, plus nos concitoyens se disent.
01:23En haut, ils font des calculs politiques en disant « je ne veux pas de ci, je ne veux pas de ça »
01:27et en bas, ce sont les concitoyens qui payent l'addition de ces calculs politiques.
01:32Donc vite, mettons-nous en travail, ça existe dans notre pays.
01:36Vous dites vite, mais on est toujours avec un chef de gouvernement sans gouvernement,
01:41avec un record sous la Ve République, toujours pas de budget et en attendant une France qui patine.
01:46Vous avez raison sur le timing, mais la réalité c'est que avant de parler du qui,
01:52de composer un gouvernement et que ce soit la lutte des places,
01:56il faut déjà qu'on se mette d'accord sur un contrat de gouvernement.
01:59Pourquoi les autres gouvernements n'ont pas tenu ?
02:01Parce qu'on n'a pas été clair dès le départ.
02:02On n'a pas dit « voilà les 4 ou 5 points qu'on met sur la table
02:06pour faire en sorte de bâtir le fameux socle commun dont on a parlé ».
02:10Si certains veulent rejoindre cela, tant mieux.
02:13Si ce n'est pas le cas, j'ai peur quand même que la classe politique
02:16soit sanctionnée de plus en plus par ceux qui nous regardent
02:19et qui disent que finalement, il y a beaucoup de tambouilles là-dedans,
02:22alors qu'on leur demande de se mettre d'accord.
02:24Avant de répondre à votre question, je vous disais,
02:27quand même, en Allemagne, en Italie, dans plein de pays,
02:30ils y arrivent à créer des coalitions, à faire en sorte que,
02:33temporairement, on se mette d'accord sur l'essentiel.
02:36Pourquoi le PS se comporte de cette façon ?
02:38Je dois avouer que ça m'échappe un petit peu.
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