00:00Dans 5 minutes, même pas 4 minutes, la clôture des marchés auparavant, on entre dans la data room.
00:11C'est la seule chose au monde que les rois, les reines, les princes et les empereurs en vivent encore à la France.
00:17La data room. Ils savent que les vrais joyaux de la couronne...
00:20Oui, je suis désolé, je vais aller regarder Antoine.
00:23Elle fait des yeux horribles.
00:24Ils savent, les princes, les rois, les reines savent que les vrais joyaux de la couronne sont ici dans la data room.
00:31Ces data, ces pierres précieuses que vous allez nous livrer, messieurs Thierry, Alexandre, êtes-vous prêts ?
00:36Oui, oui.
00:37Vous avez chacun une minute pour nous livrer une data forte.
00:39On va démarrer avec vous.
00:40Thierry, votre chiffre ce soir, votre data, 5%.
00:43Oui, c'est le différentiel de performance entre les petites capitalisations et les grandes depuis le 9 avril 2025.
00:51Donc, il y a effectivement un début de surperformance pour les petites capitalisations.
00:57Trois éléments importants à avoir en tête pour justifier cette performance.
01:02D'abord, la croissance.
01:03Quand on regarde sur 2026, là en septembre, on peut commencer à se projeter sur 2026.
01:08On attend 17,5 de croissance pour les petites capitalisations européennes contre 9,5 pour les grandes.
01:14Donc, il y a un différentiel de croissance pour les petites.
01:17C'est des sociétés qui se traitent moins chères.
01:20On est à peu près 7 fois le ratio valeur d'entreprise sur résultat opérationnel contre 10,4 fois pour les grandes capitalisations.
01:31Et enfin, on ne l'a pas forcément en tête, c'est des sociétés qui sont moins endettées, à nouveau en moyenne, les petites capitalisations.
01:381,4 fois, donc le fameux ratio dette net sur résultat opérationnel contre 2,6 pour les grandes capitalisations.
01:45Plus de croissance, moins chère, moins de dette, ça me semble.
01:49Et puis, on a une sous-performance quand même très accumulée ces derniers temps.
01:54Les doyers pour une poursuite à la hausse des small caps.
01:56Voilà.
01:56C'est qui vos petits chouchous dans les small caps en ce moment ?
01:59On en a beaucoup.
02:00Il y en a plein, voilà.
02:02Alexandre, votre chiffre ce soir, vous avez vous aussi une minute 6 millions de tonnes.
02:08Oui.
02:08C'est lourd.
02:09Oui, c'est lourd.
02:10Et c'est la pénurie qui est prévue d'ici à 2035 sur le cuivre.
02:15Vous savez que j'aime beaucoup parler des mines.
02:17En ce moment, on parle de tech, de défense, de l'IA.
02:21C'est les grosses thématiques, mais on passe un peu à côté des minières qui, à mon sens, sont nécessaires à ces trois thématiques qui défrayent la chronique.
02:30Donc, quand on regarde le cuivre, aujourd'hui, il n'y a pas tellement d'urgence.
02:34Même si on a eu un pic au cours de l'année, le cuivre progresse d'une vingtaine de pourcents, un peu moins depuis le début de l'année.
02:41Mais, en revanche, il y a un mouvement qui est en train de se créer sur certaines minières de cuivre, spécifiquement.
02:47Donc, un exemple, Antofagasta progresse de 65% depuis le début de l'année.
02:53Mais, à mon sens, c'est un début.
02:57Et que ce soit sur le cuivre, mais même sur d'autres métaux, on en a de plus en plus besoin.
03:02Que ce soit sur l'efficacité énergétique.
03:04On en parlait pour le changement climatique, mais maintenant, on en parle pour l'IA.
03:07Donc, comme c'est lié, ça monte.
03:08Et donc, voilà, je pense que c'est quelque chose qu'il faut regarder.
03:13Le cuivre est probablement le nouvel or.
03:15Oui, mais alors, c'est très intéressant.
03:17Et d'ailleurs, je tiens à vous souhaiter saluer.
03:18Ça me vient à l'esprit.
03:19Il y a un an, vous étiez venu nous le dire.
03:20Les mines d'or, il y a du potentiel.
03:22Je me souviens très bien.
03:22Vous étiez venu nous le dire.
03:23Alors, depuis, ça a littéralement cartonné.
03:25J'ai eu de la chance.
03:26Oui, ah oui.
03:27Alors, ça, franchement, la modestie, c'est toujours ça.
03:30C'est de l'or, en l'occurrence.
03:31Et donc, pour la suite, les mines de cuivre.
03:33Vous dites, il y a beaucoup de potentiel.
03:36Tout à l'heure, c'est Igor Demac qui nous disait
03:38qu'il croyait plus encore que dans le cuivre,
03:40plus encore que dans le nickel, plus encore que dans l'or.
03:42Il croyait dans le potentiel de valorisation du pétrole.
03:45Voilà, parce que c'est peut-être pas la mode de parler du pétrole,
03:47mais que ça reste sans doute l'énergie d'avenir
03:49qui restera la plus incontournable.
03:50Vous partagez l'idée ?
03:52Moi, je partage l'idée à minima, à court terme.
03:56À minima, à court terme.
03:57C'est-à-dire qu'à long terme, je pense qu'on va sortir
04:01petit à petit du pétrole pour aller vers autre chose.
04:04Mais dans un premier temps, ce sera le pétrole, oui.
04:06Thierry, il y a une matière première comme ça
04:09dont vous vous dites que ce sera la meilleure incarnation de l'avenir ?
04:12On est en 2025, quand même.
04:14Je ne sais pas s'il faille miser sur le pétrole pour les années à venir.
04:19Je parle pour le prochain cycle, globalement.
04:21Ce n'est vraiment pas le sens de l'histoire.
04:23Après, il y a certainement une opportunité à court terme.
04:30Mais bon, en tout cas, on voit bien, les investisseurs,
04:32ils essaient quand même de se détourner du charbon et du pétrole.
04:35On fait quand même tous des efforts pour ça.
04:38Je pense que c'est...
04:40Alors, Igor Demac, lui, il assume.
04:41Il a dit, j'investis à nouveau dans les énergies fossiles.
04:45Alors, il met un F majuscule à fossiles.
04:46Bon, c'est intéressant.
04:47C'était cash, la bourse cash.
04:49C'est le nom de la séquence.
04:49C'est disponible en replay sur l'application BFM Business.
04:51Merci de nous avoir accompagnés à tous les deux.
04:53Thierry Leclerc pour AlphaJet, Fair Investors.
04:55Et Alexandre Tailleb pour Sycomorène.