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  • il y a 5 jours
Avec Maud Bregeon, députée Ensemble Pour la République des Hauts de Seine

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-09-25##

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News
Transcription
00:00Jean-François Aquili
00:02Jean-François Aquili, vous recevez ce matin Maude Bréjon, député ensemble pour la République des Hauts-de-Seine,
00:08ex-porte-parole d'un gouvernement, il n'y a pas si longtemps.
00:13Oui, c'était il y a un an, tout rond d'ailleurs. Bonjour à vous, Maude Bréjon.
00:16Bonjour.
00:17Et bienvenue. Je suis le Premier ministre le plus faible de la Vème République.
00:22C'est l'aveu de Sébastien Lecornu, fait hier au responsable syndicaux, reçu à Matignon, aveu de faiblesse.
00:30Je ne sais pas si c'est le plus faible, mais c'est probablement un des plus courageux.
00:34Parce que dans le contexte que chacun connaît, avec une Assemblée Nationale qui est extrêmement compliquée,
00:38des inquiétudes populaires légitimes, avoir le courage et la volonté d'aller à Matignon dans ces temps particulièrement troublés,
00:47c'est quelque chose que moi je respecte beaucoup.
00:49Vous dites courage, lucidité également. Le dire, c'est s'affaiblir en quelque sorte.
00:55Écoutez, je pense que le Premier ministre est extrêmement conscient de l'équation qu'est celle de l'Assemblée Nationale,
01:00qui n'est d'ailleurs pas nouvelle.
01:03Et donc on compte sur l'ensemble des forces politiques pour accepter à se mettre autour de la table.
01:08Il faut lui laisser un petit peu le temps de travailler.
01:10Vous avez vu ce qu'a dit...
01:11On n'a pas de majorité à l'Assemblée Nationale. Personne n'a gagné les élections législatives.
01:14Nous les avons perdues en France.
01:15C'est le jour sans fin, Maud Bréjean. C'est le jour sans fin. Ça n'arrête pas cette histoire.
01:19Vous avez vécu, vous, dans la chaire, l'affaire Barnier.
01:22Vous êtes resté trois mois porte-parole de ce gouvernement.
01:25C'était il y a un an quand vous étiez nommé. C'était le 25 septembre.
01:27Trois mois à peine, et puis s'en va, et c'est reparti pour Bayrou.
01:30Et le cornu est menacé aussi.
01:31D'abord, ce qui me concerne, ça a été un honneur de servir Michel Barnier et de servir mon pays.
01:35La question, elle est simple.
01:37Qui, aujourd'hui, accepte d'éviter l'instabilité et donc de se mettre autour de la table pour faire des compromis ?
01:44Ça nécessitera que chacun accepte de faire un pas vers l'autre.
01:47Ce sera probablement, à la fin, un budget qui ne convient complètement à personne.
01:52Il y aura probablement, dans ce budget, des choses qui me déplairont à moi, en tant que député Renaissance,
01:57qui déplairont à certains députés LR, qui déplairont à certains députés socialistes,
02:00mais qui, voilà, agrègera les plus petits dénominateurs communs des uns et des autres.
02:06Plus petits dénominateurs communs, là où on parle de compromis généreux.
02:11Dites-moi, Maude Bréjean, vous participeriez à une majorité avec les socialistes
02:15qui veulent la taxe Zuckmann, qui veulent un stop sur la réforme des retraites ?
02:20C'est oui ou c'est non ?
02:20La question, ce n'est pas de participer à une majorité.
02:23La question, c'est d'arriver à s'accorder sur un budget qui permette à la France de fonctionner ces 12 prochains mois.
02:29Vous travailleriez avec des socialistes qui, etc ?
02:31Moi, je respecte tous les élus de la République et je travaillerai sans problème avec l'ensemble des groupes parlementaires.
02:37On ne demande pas aux socialistes de devenir macronistes,
02:40et les macronistes ne vont pas devenir républicains,
02:43et les républicains ne deviendront pas socialistes.
02:45Ce qu'on demande aux uns et aux autres, c'est de mettre un peu d'eau dans leur vin
02:49et d'accepter des compromis qui permettent de faire aboutir, encore une fois, à un budget.
02:54Ça fait depuis la dissolution que ça ne marche pas.
02:57Vous voyez, à un moment, on rentre en circonscription, tous.
02:59Moi, je rentre à Anthony, je rentre à Châtenay-Malabry, chez moi,
03:03j'entends les inquiétudes des gens.
03:05Inquiétudes sur l'absence de budget, inquiétudes sur l'état des services publics,
03:08inquiétudes sur la sécurité, inquiétudes sur la dette.
03:11Qu'est-ce qu'on répondra ?
03:12Qu'est-ce qu'on répondra à nos électeurs ?
03:14Qu'on soit LR, qu'on soit macroniste, qu'on soit socialiste,
03:17dans quelques mois, si on a été, encore une fois,
03:20incapables de doter la France d'un budget.
03:22Vous savez, doter la France d'un budget, pardonnez-moi,
03:24c'est la première et la plus grande prérogative des députés,
03:28et plus globalement, des parlementaires.
03:30Si ça, on n'est pas capable d'y arriver,
03:31il faudra se poser quelques questions,
03:33quelques questions, quant au sens même de notre engagement politique.
03:37La taxe Zuckmann, vous dites oui ?
03:39Non. Moi, je suis opposée à la taxe Zuckmann.
03:43Comme je suis opposée, d'ailleurs, on y reviendra peut-être au retour de l'ISF.
03:45Mais attendez, je vous pose la question directe, l'ISF,
03:48est-ce qu'on ne parle que de ça ?
03:50Le retour de l'ISF, qui serait une sorte de concession
03:53faite à certains, notamment au Parti Socialiste.
03:56Vous dites oui ou non ?
03:57Moi, je suis opposée au retour de l'ISF,
03:59parce que c'est un impôt qui freine l'investissement productif
04:03et qui s'attaque au patrimoine professionnel.
04:06Une fois que j'ai dit ça, j'entends le besoin davantage de justice fiscale.
04:09Il faudrait être sourd pour ne pas l'entendre,
04:11et je pense que c'est aujourd'hui...
04:13Ça transcende les électorats.
04:15Mais il faut le faire intelligemment.
04:18S'il y a de la suroptimisation fiscale
04:20pour des gens qui ont énormément d'argent
04:22ou énormément de patrimoine,
04:24bien sûr qu'il faut aussi attaquer.
04:26Mais ne cassons pas l'emploi.
04:28C'est la première chose, c'est très important.
04:30On ne parle plus de chômage aujourd'hui,
04:31et à juste titre, le chômage a baissé.
04:34Ne démantelons pas l'appareil productif.
04:36Et c'est ce à quoi on a travaillé
04:38avec le président de la République depuis huit ans.
04:40On n'a pas, contrairement à ce que je peux entendre,
04:42supprimer l'ISF pour faire un cadeau aux riches.
04:45On a supprimé l'ISF parce qu'encore une fois,
04:48ça freine l'investissement productif,
04:49l'investissement dans les entreprises,
04:51et donc derrière, la création de richesse et la création d'emplois.
04:54Pour des gains epsilon vis-à-vis des dizaines et des dizaines de milliards
04:57qu'il faut trouver.
04:58Maude Bréjean, vous entendez les mots des uns et des autres.
05:01Thomas Piketty, quand il dit
05:03« Si vous ne payez pas, vos actifs peuvent être gelés,
05:05vous pouvez être arrêtés à l'aéroport ».
05:07François Ruffin, qui menace de privation de droits civiques,
05:10ceux qui fuiraient l'impôt.
05:12Nous sommes en 1789.
05:14Ça vous va, ça, vous ?
05:16Non, mais c'est très représentatif
05:20de ce qui est devenu aujourd'hui une certaine gauche.
05:24Voilà, une certaine classe d'économistes, d'analystes politiques.
05:31Ce n'est pas une certaine gauche, ça va jusqu'au Parti Socialiste
05:33que M. Lecornu essaie d'attirer à lui.
05:37Donc, c'est la gauche.
05:39Alors, François Ruffin, c'est une certaine gauche,
05:42que je qualifie, moi, sans grand problème, d'extrême-gauche, aujourd'hui.
05:47Mais mon sujet, en fait, ce n'est pas ce que dit Thomas Piketty,
05:50ou ce que dit M. Zuckman, ou ce que dit François Ruffin.
05:52Comment Olivier Faure veut la taxe Zuckman
05:55et la suspension de la réforme des retraites ?
05:57Ce n'est pas une certaine gauche, c'est la gauche.
05:59Il faut qu'Olivier Faure explique
06:01comment est-ce qu'il finance
06:02la suspension de la réforme des retraites.
06:05Vous savez, je pense que dans vos auditeurs,
06:06beaucoup a été opposé à la réforme des retraites.
06:08Dans ma circonscription, on a entendu beaucoup de réticences.
06:11Cette réforme, on ne l'a pas fait de gaieté de cœur.
06:14On ne s'est pas levé un matin en se disant
06:15super, on va faire travailler les gens jusqu'à 64 ans.
06:18On l'a fait parce que c'était impérativement nécessaire
06:21pour protéger le système de retraite
06:23que celui du système par répartition.
06:26Ceux qui nous écoutent ont peut-être des enfants.
06:29La question que chacun doit se poser, c'est
06:31que leur laisse-t-on ?
06:33Est-ce qu'on leur laisse un modèle social
06:34qui est aussi favorable ou presque aussi favorable
06:38que celui que nous, on a connu ?
06:41Ou est-ce qu'au fond, on continue à tirer sur la vache
06:44et à la fin, il ne faudra pas s'étonner qu'il n'y ait plus de lait ?
06:46Oui, à la fin, il n'y aura plus de vache, Maud Bréjean.
06:49Qu'est-ce que je veux dire ?
06:51Vous avez vu Emmanuel Macron,
06:52il s'est fortement positionné sur des sujets importants,
06:57sur la Palestine, d'accord ou pas d'accord,
06:59mais quel est le bilan, au fond, de deux quinquennats
07:02de ce président qui était pro-business ?
07:04Il finit en guenille ou pas, Emmanuel Macron ?
07:07Est-ce qu'il peut rester, au fond,
07:08parce que c'est la question qui est posée ?
07:09Ça patine, ça n'avance pas.
07:12Le président...
07:13C'est votre président, Maud Bréjean ?
07:15Peut rester, le président doit rester,
07:17il a été élu démocratiquement en 2017,
07:21puis en 2022.
07:23En 2022, nous sommes d'accord.
07:23Quant à la question du bilan de ces huit dernières années,
07:26je n'ouvrirai pas ici la question de qu'est-ce que le macronisme,
07:28et du bilan du macronisme,
07:29parce qu'on n'aurait pas assez de temps sur une matinale
07:32pour y répondre.
07:33Mais moi, je retiendrai, allez,
07:35trois piliers majeurs de ces huit dernières années.
07:39Le premier, c'est la réussite de la politique de l'offre.
07:41On a réouvert des usines, on a créé des emplois,
07:44et le taux de chômage a baissé comme il n'avait jamais baissé depuis 15 ans.
07:50Et donc, il faut reconnaître cette réussite au président de la République.
07:53Le deuxième pilier, pardonnez-moi, de ces huit dernières années, je crois,
07:56c'est toutes les avancées en matière de construction européenne.
07:59Ce qu'on a réussi à faire ensemble face au Covid,
08:01ce qu'on a réussi à faire ensemble pour protéger l'Ukraine,
08:04pour protéger nos frontières.
08:05Et le troisième pilier,
08:07qui j'espère continuera à avancer,
08:09c'est quand même la capacité
08:10qu'on acquiert doucement,
08:14dans le débat politique,
08:15à travailler avec des gens
08:16qui ne pensent pas toujours comme nous.
08:21Et je pense que ça, malgré tout,
08:23c'est une vraie avancée sur laquelle on ne reviendra pas.
08:25Vous êtes rare à penser ça,
08:26parce que votre Bréjean, regardez Gabriel Attal,
08:29c'est Arras, le discours de dimanche,
08:30vous y étiez ?
08:31Non, je n'y étais pas, je gardais mon fils.
08:33Il y a deux mois et demi, je n'avais pas de solution.
08:35C'est une bonne excuse, rassurez-vous.
08:38Quand il dit qu'il faut cesser de croire au mythe de l'homme providentiel,
08:42écoutez, c'était un discours de rupture
08:44avec Emmanuel Matran qui nous a fait Gabriel Attal.
08:46Vous êtes d'accord ?
08:47Vous lui demanderez.
08:49Moi, je pense que Gabriel Attal,
08:51tu sais, Gabriel Attal, il a été porte-parole.
08:53Tournez la page du chaos des vieilles recettes du passé.
08:57Je ne rentrerai pas dans ces polémiques.
08:59Je pense qu'on doit être fiers.
09:00D'une part, d'où l'on vient,
09:01je pense qu'on doit être reconnaissant
09:04envers le président de la République,
09:06nous, élus Renaissance.
09:08Parce que quoi qu'on en dise, Gabriel Attal,
09:10il a été porte-parole d'En Marche en 2016,
09:12il a été député d'Emmanuel Macron en 2017,
09:16puis en 2022, il a été secrétaire d'État,
09:18il a été porte-parole d'Emmanuel Macron,
09:21ministre de l'Éducation nationale d'Emmanuel Macron,
09:23Premier ministre, pardonnez-moi,
09:25d'Emmanuel Macron.
09:26Et j'entends que, en ce moment,
09:29la loyauté, la gratitude ne sont pas des valeurs à la mode,
09:33mais moi, je crois que c'est important.
09:35Et je respecte les gens qui sont loyaux
09:38à ce qui les ont fait, à leur passé,
09:40aux parties d'où ils viennent,
09:42peu importe d'ailleurs à quelle partie ils appartiennent.
09:46Et j'espère que, collectivement, on saura.
09:48Ne pas renier d'où l'on vient,
09:49ça ne signifie pas dire que tout a été parfait,
09:53il y a des choses qui n'ont pas marché ces huit dernières années.
09:55Il faut qu'on les regarde avec lucidité.
09:57Mais le président de la République, individuellement,
09:59on lui doit beaucoup.
10:01Moi, je n'aurais pas été élu député à 31 ans,
10:03sans Emmanuel Macron, s'il ne m'avait pas fait confiance.
10:05Vous avez une certaine forme de reconnaissance déloyale,
10:08vous diriez, Gabriel Attal ?
10:09Vous parlez de loyauté.
10:10J'espère que non.
10:12J'espère que non.
10:14Et par ailleurs,
10:16essayer de se défaire de l'action du président de la République
10:21est un effort vain.
10:23Ça fait huit ans qu'on marche ensemble.
10:25Les gens ne sont pas stupides.
10:27Ils savent d'où on vient.
10:28Et je pense qu'il faut, encore une fois, le revendiquer,
10:30parce qu'il y a des belles réussites.
10:32C'est nous qui avons fait baisser le chômage.
10:33C'est nous qui avons créé 10 000 forces de l'ordre d'emploi
10:36de gendarmes et de policiers supplémentaires.
10:38C'est le président de la République
10:40qui a répondu, je pense, avec beaucoup de courage
10:43aux crises qu'on a traversées,
10:45qui a financé les salaires des Français
10:47quand on était tous confinés.
10:49Bon, il y a ce bilan-là, il existe.
10:52Et moi, je suis convaincue qu'on doit le revendiquer.
10:54Emmanuel Macron et sa volonté
10:55de toujours vouloir faire entrer le pied droit
10:57dans sa chaussure gauche,
10:59c'est ce qu'a dit récemment Nicolas Sarkozy.
11:03Là aussi, il y a une forme d'éloignement
11:06de la part de l'ancien président.
11:07Qu'est-ce que vous pensez, d'ailleurs, du jugement attendu aujourd'hui ?
11:09Je ne vous demande pas de commenter une décision de justice
11:12qui n'est pas encore connue, évidemment.
11:14Mais qu'est-ce que vous pensez de ce qui se passe
11:17autour de la personnalité de Nicolas Sarkozy ?
11:19Je ne la commenterai évidemment pas.
11:21Et d'ailleurs, je serai bien dans la difficulté de le faire
11:23puisqu'elle n'a pas été rendue.
11:24Ce que je peux vous dire, c'est que ce qui se passe autour du président Sarkozy,
11:29qui, pour moi, a été un grand président de la République,
11:32me rend forcément un peu triste,
11:35quel que soit le jugement, encore une fois,
11:37avoir un président de la République
11:39qui traverse ses épisodes judiciaires,
11:42qui a des accusations qui pèsent contre lui,
11:46qui sont extrêmement lourdes.
11:47Et on verra encore une fois quelle est la décision cet après-midi.
11:49Mais c'est triste pour tous ceux qui ont cru en lui.
11:53C'est triste pour lui, c'est triste pour sa famille,
11:55c'est triste pour le pays.
11:57Ce n'est jamais une bonne nouvelle
11:58quand un ancien président de la République,
12:00quand un ancien chef d'État,
12:01peu importe d'ailleurs le pays
12:02dans lequel il a exercé des responsabilités,
12:06se retrouve dans cette position-là.
12:08Merci à vous, Maude Bréjon.
12:09Merci à vous.
12:09Tout dernier mot avec vous.
12:11La rentrée parlementaire, c'est le 1er, là.
12:13C'est le 1er octobre.
12:15Il y a déjà une motion de censure déposée par LFI
12:17qui prie les socialistes de les rejoindre.
12:20Il pourrait y avoir un moment de bascule,
12:22une censure, là ?
12:24C'est la semaine prochaine ?
12:26Vous avez vécu Barnier ?
12:28J'ai l'impression de me réveiller chaque matin
12:30avec une motion de censure de la France Insoumise
12:32depuis un an.
12:32Oui, mais là c'est sérieux.
12:33Donc on a appris à vivre avec.
12:35La question c'est,
12:36est-ce que les socialistes,
12:37aujourd'hui, veulent offrir de la stabilité
12:39ou de l'instabilité au pays ?
12:40C'est la seule question.
12:42Merci à vous, Maude Bréjon.
12:43Merci Jean-François Aquili et Maude Bréjon
12:45qui a soulevé, d'ailleurs, un sujet
12:48que nous avons évoqué hier,
12:49c'est la garde des enfants et des bébés.
12:53Un gros sujet, parce qu'on l'a évoqué
12:55dans C'est quoi le problème ?
12:57C'était hier ou avant-hier,
12:58Jean-François Aquili.
12:59Il n'y a pas assez de place en crèche,
13:02crèche publique.
13:02Il y a des crèches privées qui se montent,
13:05mais beaucoup trop de normes.
13:07C'est trop compliqué, en fait,
13:08pour les crèches privées.
13:09Résultat, il y en a énormément qui ferment.
13:12Et puis, il y a le problème, en fait,
13:13des accueils avec des nounous.
13:16Et là aussi, c'est compliqué.
13:17Il y a probablement, en fait,
13:18des choses à faire.
13:18En tout cas, c'était intéressant.
13:19C'est dans la vie cotée.
13:20Et si je peux me permettre,
13:20il y a un énorme sujet de salaire.
13:23Bien sûr.
13:24Les assistantes maternelles.
13:25Dans mon département des Hauts-de-Seine,
13:27s'il manque de place en crèche,
13:29ce n'est pas parce qu'il manque de bâtis
13:30ou de foncier.
13:31C'est parce que les maires
13:32ont bien du mal à recruter.
13:34Bien sûr.
13:35C'est un problème de salaire.
13:38Mais donc, crèche privée, crèche publique,
13:41on ne va pas refaire le débat
13:42parce qu'on l'a fait hier.
13:43Mais c'est un vrai sujet.
13:44L'autre sujet que vous évoquerez,
13:45d'ailleurs aussi à 9h,
13:47Jean-François Aquili,
13:48dans C'est quoi le problème ?
13:49Comme chaque matin,
13:49où on soulève une question,
13:50c'est les parkings des hôpitaux
13:52qui deviennent payants.
13:54Et c'est un problème pour beaucoup de gens
13:56qui doivent aller rendre visite
13:58en fait à des malades.
13:59Et ça revient parfois
14:01à plusieurs centaines d'euros par mois,
14:03évidemment,
14:03parce que si vous y allez chaque jour
14:05ou tous les deux jours
14:06et que c'est 10-15 euros,
14:07c'est un vrai sujet.
14:08On l'évoquera en fait tout à l'heure.
14:10On évoquera aussi d'autres sujets,
14:11bien sûr, comme Donald Trump.
14:13Est-ce qu'il est trop provocateur
14:15dans ses déclarations ?
14:16Vous avez entendu Elisabeth Lévy,
14:17on va en parler dans un instant.
14:18Le retour de l'ISF, possible,
14:21ce serait peut-être un compromis.
14:22et Sébastien Lecornu
14:24qui cherche toujours
14:25pour son gouvernement.
14:27On va voir ça avec Françoise Degoy,
14:28Elisabeth Lévy,
14:29dans un instant,
14:29le grand débrief.
14:30Et vous, évidemment,
14:31au 0826 300 300.
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