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  • il y a 3 mois
Avec Karl Olive, député Ensemble pour la République des Yvelines

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##C_EST_A_LA_UNE-2025-06-11##

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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04Carl Olive, bonjour.
00:05Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
00:06Merci d'être avec nous, vous êtes député ensemble pour la République des Yvelines,
00:10ancien maire de Poissy.
00:12Carl Olive, dans votre commune de Poissy,
00:16vous avez malheureusement appris parfois
00:20que des élèves entraient dans le collège ou au lycée avec des armes blanches.
00:25Ça arrive, ça arrive malheureusement.
00:27Oui, ça arrive et on peut se poser les questions.
00:30Et comme la pauvre Mélanie a subi un tel effroi,
00:36oui, ça peut arriver.
00:38La sécurité zéro n'existe pas.
00:40Pour autant, on a un vrai sujet à se poser sur d'abord le mal
00:43et aussi les racines du mal, Jean-Jacques Bourdin.
00:45Le mal, c'est quoi ?
00:46C'est comment aujourd'hui on peut autoriser et permettre un gamin de 13 ans
00:51d'arriver avec une arme blanche ?
00:53Moi, je suis, et je l'ai dit il y a déjà un mois,
00:55alors qu'on m'a rayonné.
00:57Oui, il faut interdire la vente des armes blanches aux mineurs.
01:00C'est une petite pierre.
01:01À côté d'autres pierres...
01:02C'est ce qui a été décidé hier par François Bayrou.
01:04Oui, oui, il n'est jamais trop tard.
01:06La deuxième chose, c'est équiper nos collèges et nos écoles.
01:10Il faut passer par là, par des équipements de vidéoprotection.
01:13On a eu des expérimentations, notamment dans les Yvines.
01:15Et ça fonctionne sur la détection de foules,
01:17lorsqu'il y a des mouvements qui sont faits.
01:19Les fouilles, la vidéoprotection plus efficace,
01:24parce que les portiques, c'est très contesté.
01:27Il y a des armes blanches, par exemple en céramique,
01:30qui ne sont pas détectées.
01:32Effectivement, effectivement.
01:33Alors la vidéoprotection, oui, quand elle est bien opérée,
01:36avec ce qu'on appelle des CSU.
01:37Jean-Jacques Bourdin a des centres de supervision urbain
01:39qui peuvent être mutualisés à l'échelle du département.
01:41Je pense que dans les Yvines, le conseil départemental a mis ça en place.
01:44Valérie Pécresse, donc avec Pierre Bédier dans le département des Yvines,
01:47Valérie Pécresse expérimente aussi cela dans les lycées d'Île-de-France.
01:51Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise solution.
01:54Il y a des solutions.
01:55C'est pour ça que moi, depuis hier, on entend bien le yacafaucon.
01:59Non, il n'y a pas de yacafaucon.
02:00Ça me fait plaisir de vous entendre dire ça,
02:02parce que je vois tous les partis politiques récupérés, évidemment.
02:04Comme toujours, comme toujours les drames.
02:07Et encore une fois, avancer des solutions.
02:09Alors, il y a la répression qui est indispensable.
02:11La prévention, la répression.
02:13Mais la prévention, ce n'est pas que ça.
02:15La prévention, c'est aussi la santé mentale.
02:17Se préoccuper de la santé mentale de ses collégiens et de ses lycéens.
02:22Jean-Jacques Bourdin, un Français sur cinq.
02:24Un Français sur cinq.
02:25Touché par des aspects de psychothérapie parfois.
02:31Je regardais les chiffres.
02:32Ils sont effarants.
02:33Entre 18 et 24 ans, 20% de dépression en 2021.
02:3650% déjà touchés des étudiants avec des symptômes dépressifs.
02:40Sur les 11, 15 ans, c'est 45% d'anxiété.
02:45Et sur les collégiens, comme le collégien d'hier, 24% d'idées suicidaires.
02:50Là, on est sur les racines du mal.
02:52Et là, il faut investir massivement.
02:53Alors, encore une fois, ce n'est pas le yac à faucon.
02:56Mais quand on voit ce qui se passe aujourd'hui,
02:57et c'est vrai que l'épisode post-Covid est dramatique sur ce sujet-là,
03:01oui, on est dans la prévention.
03:02Aujourd'hui, le coût de la santé mentale en France, c'est 163 milliards.
03:07Il est temps d'investir et ne pas considérer que c'est une dépense.
03:12C'est un investissement.
03:13Et derrière, écoutons les acteurs directs et indirects de l'éducation nationale.
03:20Pour ne pas qu'on soit dans l'iac à faucon.
03:22On peut aussi parler de harcèlement, Jean-Jacques Bourdin.
03:24Parce que le harcèlement est aussi une des pistes qui nous entraînent parfois
03:28à faire des excès, comme malheureusement, peut-être, ça s'est passé hier.
03:31Oui, peut-être.
03:32Vous dites peut-être parce que le garçon qui a poignardé, Mélanie,
03:37garçon de 14 ans, était référent à harcèlement dans son collège.
03:41Mais il avait fait l'objet de deux expulsions temporaires en début d'année
03:47parce qu'il avait commis des actes violents.
03:51Le harcèlement, il se murmure qu'il était lui-même victime de harcèlement.
03:56Oui, puis c'est tellement indicible.
03:57C'est tellement indicible, le harcèlement.
04:00Vous avez des jeunes aujourd'hui qui peuvent rentrer avec, comme on dit,
04:03la banane à la maison et qui sont harcelés dans leur collège,
04:06dans leur école, dans leur lycée.
04:08Je vais vous donner un tout petit exemple qui me pétrit, encore une fois, d'émotion.
04:12La maman du petit Nicolas, qu'on a retrouvée,
04:15j'étais le premier à me retrouver au domicile de cette maman
04:18quand le jeune Nicolas s'est pendu.
04:20Elle me disait, mais moi, mon fils, quand il rentre à la maison,
04:23il était très heureux.
04:24Il me disait, mais maman, il n'y a aucun problème.
04:26Alors qu'il vivait l'enfer au quotidien.
04:29Et que cet enfer-là, parfois, on passe dans les trous de la raquette.
04:32Oui, il n'osait pas le dire.
04:34Il n'osait pas l'avouer à ses parents.
04:35Et puis, puisqu'on parle des parents, il y a la responsabilité des parents.
04:39Les parents se préoccupent de la santé physique de leurs enfants,
04:44mais pas toujours de la santé mentale.
04:46Il faut dire que c'est extrêmement difficile de trouver un dialogue avec son ado.
04:51Alors, moi, je veux être beaucoup plus direct que vous ne l'êtes, Jean-Jacques Bourdin.
04:54Oui.
04:55Je pense qu'il y a une responsabilité parentale.
04:59La même manière qu'un enfant qui a 12 ans ou 14 ans ne doit pas arriver à l'école avec une arme blanche,
05:05un enfant entre 12 et 17 ans n'a rien à faire à minuit, 2 heures du matin,
05:09sur la voie publique, comme ça peut arriver.
05:10Et à un moment donné, il faut expliquer les règles à ses parents.
05:14Et quand les règles sont expliquées, elles sont appliquées et pas interprétées.
05:18Je vous dis ça parce qu'il nous est arrivé, par exemple, à Poissy,
05:21un gamin de 12 ans à 2 heures du matin qui vient péter un abribus.
05:25Et puis derrière, on n'a pas de sujet avec les parents.
05:27Ça suffit.
05:28Donc, on a mis en place des aides-notes.
05:29Mais là, on sort.
05:30Ce n'est pas le même sujet, si je puis dire.
05:32Enfin, ce n'est pas le même sujet.
05:33C'est juste un exemple.
05:34C'est juste un exemple où, à un moment donné, on doit avoir...
05:37Enfin, je ne sais pas, Jean-Jacques Bourdin, quand vous étiez gamin,
05:39vous vous portiez avec une arme blanche à l'école.
05:42Non, non, non, mais évidemment que non.
05:43Mais 14 ans, mais évidemment que non.
05:45Mais là, 14 ans, un village, des villages, des villages,
05:48une petite ville de 3500 habitants à notre monde.
05:51Pas du tout le monde de la banlieue, pas du tout le conflit entre communautés.
05:55On est loin de tout cela.
05:57En revanche, on est peut-être tout près des réseaux sociaux.
06:00Le président de la République demande l'interdiction des réseaux sociaux
06:03au moins de 15 ans.
06:04En France, vous appuyez ?
06:06Évidemment.
06:06Quand je disais tout à l'heure, la vidéoprotection, c'est une pierre.
06:11Le fait de pouvoir faire des fouilles, c'est une pierre.
06:14L'interdiction des réseaux sociaux, c'est une pierre.
06:17Encore une fois, il n'y a pas une solution.
06:19Il y a des solutions.
06:20Et il faut qu'on soit sans jugement par rapport à ça.
06:22Oui, effectivement, il faut qu'on puisse interdire l'accès aux réseaux sociaux
06:26pour nos gamins.
06:27Et commençons déjà par interdire, et c'est parfois très compliqué.
06:30Vous avez vu l'accès sur les sites pornographiques ?
06:32Il faut absolument qu'on double-verrouille tous ces systèmes-là
06:36qui viennent polluer, pourrir et abîmer l'éducation de nos gamins.
06:40Quelques mots, Karl-Olive, sur le futur stade du Paris Saint-Germain.
06:45À Poissy ou pas, alors ?
06:47Écoutez, d'abord, à Poissy, on est fiers que le Paris Saint-Germain
06:49est jeté son dévolu sur le site de Poissy.
06:53Nous, on a deux finales à jouer.
06:54La première finale, c'est celle de l'emploi,
06:56parce que c'est sur le site de Stellantis.
06:57Et je suis bien plus préoccupé aujourd'hui sur l'avenir du site industriel
07:00et sur la venue derrière.
07:02Stellantis veut fermer ?
07:03Non, Stellantis ne veut pas fermer, justement.
07:05Et là, c'est très bien, parce qu'on travaille avec les syndicats
07:07et avec les élus locaux sur le maintien d'un site industriel,
07:11peut-être dans une mutation.
07:13Mais en tout cas, c'est le cas.
07:14Il faut savoir, Jean-Jacques Bourdin, rapidement,
07:15qu'aujourd'hui, il y a 170 hectares à Poissy.
07:17Sur le site de Stellantis, il y en a 100 qui sont utilisés.
07:20Donc, d'ores et déjà, aujourd'hui,
07:21on doit s'inquiéter de comment on va utiliser les 70 hectares restants.
07:27Et notre premier combat, c'est l'emploi.
07:28Et puis, la deuxième finale, c'est celle, effectivement,
07:30que nous propose le Paris Saint-Germain
07:32dans des études de terrain avec Massy.
07:34Aujourd'hui, comme on l'a fait pour le centre d'entraînement,
07:37je ne sais pas si vous le connaissez,
07:38mais à Poissy, qu'on accueille depuis maintenant deux ans,
07:42on a, effectivement, une proximité,
07:45on a, je dirais, un savoir-faire,
07:47tout simplement parce qu'on est dans l'alignement de planètes
07:50avec la ville, le département, la région,
07:53la communauté urbaine et les habitants.
07:54Bien, merci, Carl-Louis.
07:56Décision 2026, je crois.
07:57Décision 2026, oui.
07:592026.
08:00Il est 7h21, vous êtes sur l'antenne de Sud Radio.
08:03Le rappel des titres de l'actualité, Clément Barguin.

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