- il y a 2 mois
Avec Marc Fesneau, député Modem du Loir et Cher et Président du groupe Les Démocrates à l'Assemblée nationale
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:07Et c'est Marc Fénaud, le député modem du Loir-et-Cher et président du groupe Les Démocrates à l'Assemblée Nationale, qui est votre invité, Jean-François Aquili.
00:13Bonjour à vous, Marc Fénaud.
00:15Bonjour Jean-François Aquili.
00:16Qu'est-ce que vous lui avez dit à François Bayrou quand il a annoncé, vous savez, le 8 septembre, la confiance et le reste ?
00:22Super, François, ton idée de s'abordage ?
00:26Non, je ne veux pas dire ça, je dis que s'imposer une question de fond, avant d'aborder la séquence budgétaire,
00:32nous étions quelques-uns à partager cette idée,
00:35que ne aborder cette question budgétaire sans poser la question de la trajectoire,
00:39c'était au fond faire semblant de rentrer dans le budget, avec toute chance qu'au bout de 3 jours, 10 jours, 15 jours,
00:47la censure s'impose à coup de recul qui ne tiendrait pas la trajectoire.
00:54Et au fond, on voit bien d'ailleurs dans le débat qui se noue depuis une dizaine de jours.
00:58Donc vous vous dites quoi, c'est une bonne idée, il a bien fait ?
01:00Oui, je pense que c'est utile, je lui ai dit, de poser le débat de confiance,
01:04qui est celui de, est-ce qu'on est bien d'accord, au moins sur le diagnostic, au moins sur la trajectoire.
01:08Marc Fénaud, vous êtes d'accord pour dire que c'est une forme d'auto-dissolution de Matignon ?
01:12Non, parce qu'il y a un chemin, pardon, on écovoquera sans doute les propositions des uns ou des autres,
01:18mais il y a un chemin qui est celui de la responsabilité, donc c'est pas le...
01:23Prenez la responsabilité, faire le pari de la responsabilité, c'est pas une auto-dissolution ou une auto-destruction.
01:28Vous êtes d'accord pour dire que c'est fini, il n'y a pas de trou de fourmi, comme il l'a dit, c'est fini, on l'a bien compris ?
01:33On est mardi, les éléments que j'ai sur la table me font penser qu'effectivement, il n'y aura pas de vote de confiance majoritaire,
01:39mais vous savez, dans la vie politique, il faut toujours s'attendre à des revirements ou à des évolutions,
01:44d'ailleurs ce n'est pas forcément des revirements, je pense que la situation qu'a posée François Bayrou,
01:49à la fois dans le budget qu'il a proposé le 15 juillet et dans le diagnostic sur lequel il s'est présenté devant nous le 8 septembre,
01:57est une situation qui va s'imposer aux uns ou aux autres.
01:59C'est quoi, c'est le constat d'une impasse ? Je suis Premier ministre, ça ne marche pas ?
02:03Non, c'est pas le constat d'une impasse, on verra ce qui la viendra du 8, mais on ne peut pas continuer dans ce pays,
02:08non, non, mais, on ne peut pas continuer dans ce pays à faire semblant vis-à-vis de la dette et du déficit.
02:13C'est pas pour le plaisir, attendez, c'est pas pour le plaisir des comptables,
02:16c'est pas seulement par la crainte, parce que moi je ne crois pas qu'on a manœuvre avec la crainte seulement,
02:20du FMI, des marchés, quand bien même il faille quand même y faire attention,
02:24c'est parce que nous empêchons nos capacités d'investissement
02:27et à intervenir sur des sujets qui sont des sujets de préoccupation des Français,
02:31si on continue à creuser la dette et le déficit.
02:33On est à 60 milliards de remboursement d'annuité.
02:35On va passer à 100.
02:37Il l'a répété, on l'a bien compris.
02:38C'est 40 milliards de Delta, vous ne croyez pas qu'il serait plus utile
02:43dans les services publics, dans la défense, dans la réindustrialisation,
02:47plutôt que de les donner aux banquiers, au fond.
02:48Marc Fénaud, vous dites faire semblant.
02:51Il faut arrêter de faire semblant, en fait, sur ce sujet-là.
02:52Je reçois Marine Le Pen et Jordan Bardella ce matin.
02:55Vous, vous y allez en tant que patron du groupe Modem demain.
02:58À quoi ça sert de consulter ?
03:01C'est pour promener le chien ?
03:02C'est pour séduire le petit théâtre ?
03:03Tout le monde sait que ça ne sert à rien.
03:06Non, non, non, ça ne sert jamais à rien en démocratie
03:10de rencontrer les uns ou les autres,
03:12quand même ce soit des adversaires résolus.
03:14Mais ils ont déjà dit la messe.
03:15Oui, mais ils ont dit la messe.
03:18Et en même temps, c'est bien qu'ils continuent à entendre,
03:21et on verra ce qu'il adviendra,
03:22ce qu'ils continuent à entendre, ce qu'est la réalité du pays.
03:24Parce que, que ce soit Mme Le Pen ou les autres,
03:27tout le monde est en situation de responsabilité.
03:29Quand on est élu, Bayrou a souvent dit d'ailleurs
03:31que les 577 députés que nous étions,
03:34nous étions tous à l'équivalence de responsabilité.
03:37Et donc, quand on est en équivalence de responsabilité,
03:39il est normal qu'on puisse échanger pour dire
03:41voilà la situation du pays, voilà pourquoi je pose cette question,
03:43et voilà ce que j'attends des forces politiques, y compris d'opposition.
03:46Vous savez qu'il paraît qu'Emmanuel Macron consulte déjà
03:49pour trouver le successeur.
03:52C'est dur la vie politique, Marc Fénaud ?
03:54C'est sans pitié.
03:55Moi, je ne spécule pas sur des spéculations.
03:58Pardon de vous le dire.
03:59Il paraît que la vie politique...
04:01Il consulte.
04:01Que le président de la République consulte en général.
04:06D'ailleurs, il l'a toujours consulté.
04:07Mais moi, je ne viens pas commenter,
04:09je ne suis pas un commentateur,
04:10et je ne suis pas un commentateur des rumeurs ou des consultations supposées.
04:12Je vais vous faire commenter le Parti Socialiste d'Olivier Faure
04:14qui s'y voit déjà avec un contre-budget.
04:17Vous en pensez quoi du contre-budget du PS, vous ?
04:19Ce n'est pas un contre-budget, c'est un déficit augmenté.
04:22C'est une forme de réalité qui n'existe pas.
04:26Autant dire une fiction.
04:28Au fond, on sait qu'on a une dette et un déficit.
04:30Et d'ailleurs, c'est très intéressant,
04:31parce qu'on a reproché, on reproche à Bayrou d'avoir posé cette question-là.
04:34Enfin, je vois que cette question mérite d'être posée,
04:36puisque la trajectoire proposée par le Parti Socialiste,
04:39elle est une impasse.
04:40Elle est une impasse. Pourquoi ?
04:42Parce qu'au fond, je ne me préoccupe pas de la dépense.
04:45Attendez.
04:46Je ne me préoccupe pas de la dépense et je propose quoi ?
04:48C'est des impôts pour combler le trou.
04:50C'est un puissant fond, les impôts qui ont comblé le trou.
04:52Parce que la première année, vous avez besoin de 32 milliards,
04:54ce qui est énorme.
04:55La deuxième, vous aurez besoin de 40.
04:56La troisième, vous aurez besoin de 50.
04:58Vous appauvrissez le pays.
04:59Nous créons chaque année simplement 50 milliards de richesses supplémentaires.
05:03L'inflation et la croissance, c'est 50 milliards de plus.
05:05Et on va prélever 30 de plus cette année ?
05:08Mais on va où au bout de ça ?
05:09Mais quand François Ballou dit
05:10« Je suis prêt à ouvrir une taxation des hauts revenus »,
05:13il parle d'impôts lui aussi.
05:14Attendez, j'y viens.
05:15Quand je vois la façon dont les socialistes abordent la question budgétaire,
05:21j'espère que c'est juste un manque de sérieux
05:23et que ce n'est pas une absence de justificité,
05:24que c'est juste un coup pour essayer de dire quelque chose
05:26à une rentrée, une université de rentrée.
05:28Parce qu'il n'y a personne de sérieux
05:30qui peut crédiblement croire le plan du Parti Socialiste.
05:33Alors après, au fond, l'été a été là-dessus d'ailleurs.
05:36Qu'est-ce que disent les Français ?
05:37Moi, je pense que...
05:39Ah, il ne faut jamais parler au nom des Français
05:40et les Français ne sont pas une homogénéité.
05:42Donc, je fais attention à ça.
05:44Mais je perçois quelque chose qui est de l'ordre de
05:46« Oui, on a compris qu'il faudrait faire des efforts ».
05:49Simplement, il y a quelque chose qui crie plus fort que ça encore,
05:51c'est « Il faut que ce soit juste ».
05:53Donc, il faut que ceux qui peuvent le plus faire des efforts
05:55fassent plus d'efforts que les autres.
05:56Oui, mais les Français que vous citez, Marc Fénaud,
05:59dans les enquêtes d'opinion, dans les sondages,
06:01disent « Oui » au départ de François Bayrou
06:03et même Macron démission.
06:05Voilà ce qu'ils disent.
06:06Mais ça n'est pas qu'un sujet de personne.
06:08Vous me posez une question...
06:09C'est-à-dire qu'il y a une forme de ras-le-bol des Français,
06:11de la politique.
06:11Oui, mais le ras-le-bol général, il est aussi le sentiment,
06:13moi je l'ai beaucoup entendu,
06:14qu'à la fin, c'est toujours les mêmes qui contribuent.
06:17C'est-à-dire la France qui travaille.
06:19Et donc, c'est aussi là-dessus,
06:20et c'est d'ailleurs les pistes qu'avait ouvert François Bayrou,
06:23et qui sont ouvertes.
06:24C'est des pistes qui visent à dire
06:26« Il y a un effort à partager,
06:27mais selon votre capacité contributive,
06:31selon les efforts que vous pouvez consentir,
06:32vous ne serez pas traité de la même façon. »
06:34Il y a les efforts de l'État, dans son train de vie.
06:37C'est le reproche qui est fait, Marc Fénaud,
06:39« Pas assez de réformes structurelles. »
06:41On n'ouvre pas le capot de la voiture,
06:43on ajoute des impôts, on rabote.
06:46Non, non, c'est inexacte.
06:46Mais on ne change pas le système.
06:48Dans le projet de budget qu'a présenté Bayrou le 15 juillet,
06:51pardon de vous dire qu'il y a des mesures structurelles.
06:53Quand vous êtes sur la fraude,
06:54quand vous êtes sur l'assurance chômage,
06:57quand vous êtes sur le freinage...
07:00Vous n'êtes pas sur le millefeuille, par exemple,
07:01qui était son grand credo.
07:03Le millefeuille administratif.
07:03Mais le millefeuille administratif,
07:04je rappelle qu'Amélie de Montchalin
07:06a dit à plusieurs reprises
07:07que l'objectif, c'était de réduire
07:09environ un tiers des agences et des offices.
07:11Si ça, ce n'est pas structurel,
07:12je ne sais pas ce que c'est.
07:13Alors immédiatement, tout le monde hurle
07:14en disant « Pas celle-là, pas celle-là, pas celle-là. »
07:16Mais moi, je trouve que cette trajectoire
07:17était une trajectoire juste,
07:18parce que le structurel,
07:20c'est forcément un peu de temps.
07:21Vous parlez au passé.
07:22Marc Fénault, je parle de vos amis.
07:24Édouard Philippe, patron d'Horizon,
07:26qui a déclaré
07:26« Je crains que la dissolution soit inéluctable. »
07:30Il a raison ?
07:31Non, moi, je pense qu'elle n'est pas inéluctable.
07:34Elle n'est pas inéluctable...
07:36C'est dit par un allié.
07:37Mais ça peut être un allié.
07:39J'ai d'excellents rapports avec Édouard Philippe.
07:40On peut aussi ne pas être d'accord
07:41avec Édouard Philippe
07:42sans que ce soit une offense.
07:43Je pense qu'elle n'est pas inéluctable,
07:45parce que ce qu'il faut conjurer,
07:47c'est l'irresponsabilité collective
07:50de ceux qui aspirent à gouverner un jour
07:51et qui disent « Au fond, ce n'est pas mon problème. »
07:53Et comme je ne veux pas que ce soit mon problème,
07:55je dis dissolution ou destitution.
07:57Au fond, c'est une fuite en avant, cette affaire-là.
07:59Or, il y a les capacités à l'Assemblée nationale
08:01à trouver des points majoritaires.
08:03Je rappelle que le budget 25,
08:05qui est un budget mis en œuvre
08:07et pensé par François Bayrou,
08:08c'est un budget qui est l'objet d'un compromis.
08:10D'ailleurs, on a plutôt réussi,
08:11puisqu'il était prévu 6-3 de déficit,
08:15on est sur une trajectoire à 5-4.
08:17Donc, c'était donc possible de réduire la dépense
08:19sans saigner tout le monde.
08:21La trajectoire maintenant, elle était inatteignable.
08:23Non, la trajectoire de 2025, elle est atteignable.
08:25Oui, mais les prochaines, c'est fini.
08:27Non, mais pardon, Jean-François qui dit.
08:28Essayons de nous mettre sur l'effet.
08:31Le budget 2025, il est l'objet d'un compromis.
08:33Et ce budget 2025, il a permis de freiner la dépense publique
08:37et de réduire le déficit.
08:38Pas assez, c'est pour ça qu'il faut faire un effort
08:40encore sur 2026, 2027 et 2028.
08:42Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
08:43Pourquoi est-ce qu'il n'a pas convaincu ?
08:46Pourtant, les chiffres sont là,
08:47les fameux 100 milliards d'intérêts de la dette en 2029,
08:50ça devrait nous frapper dans notre imagination.
08:52Mais c'est quoi ?
08:54Ce sont des erreurs de com',
08:55les fameux deux jours fériés,
08:56des objets de crispation ?
08:58Il n'y a pas de regret ?
08:59Reconnaissons qu'il s'est attaqué à un Himalaya,
09:03qui est celui d'une dette et d'un déficit.
09:05Il y a beaucoup de responsables politiques
09:07qui ont essayé de dire des choses sur le sujet.
09:08Lui, il l'a dit il y a très longtemps.
09:09Vous le savez aussi bien que moi,
09:10il l'a dit il y a près de 25 ans.
09:13Et finalement, on le dit,
09:15il y a quelque chose qui percole un peu d'une réalité
09:17et à la fin, on penche du côté de,
09:20collectivement, de la facilité,
09:22du sentiment que ça passera bien encore une fois.
09:24Mais il y a un moment où ça ne passera plus.
09:26Et il y a un moment où notre incapacité à nous réformer,
09:29ça nous donne des incapacités
09:31à produire les investissements dont on a besoin.
09:33Le modem a participé,
09:35ce qu'a décrit François Bayrou,
09:37c'est-à-dire des votes successifs,
09:38de budget en déficit.
09:40Mais je n'en disconviens pas.
09:42Est-ce que vous m'avez entendu,
09:44Jean-François Aki,
09:45rejeter la faute sur...
09:46Mais tous, c'est pas mon genre,
09:48donc tous, nous avons participé.
09:50Mais quand il y a eu la crise Covid,
09:51qui est venu dire qu'il ne faut pas protéger les restaurateurs ?
09:54Qui est venu dire qu'il ne faut pas protéger les salariés
09:56qui sont sans activité ?
09:58Qui est venu dire qu'au moment de la crise inflationniste,
10:01il ne faut pas faire de bouclier tarifaire ?
10:02Qui est venu dire qu'il ne faut pas protéger les Français
10:05vis-à-vis de la hausse des impôts ?
10:06Personne, personne.
10:08Et nous y avons participé, si vous voulez que je vous le dise.
10:10Certes, mais il y a un moment dans cette trajectoire...
10:13Et d'ailleurs, quand vous regardez sur la question...
10:14Attendez !
10:14Quand vous regardez sur la question de la dette et du déficit,
10:16tous les pays ont fait ce qu'on a fait, globalement.
10:18Le seul problème, c'est nous, c'est que jamais les cliquets-retours
10:21se sont mis en place.
10:21Et donc, on a continué à laisser dériver,
10:24alors qu'il aurait fallu, en raison, dire
10:27« On ne peut plus le faire ».
10:28Marc Fénaud, vous entendez la petite musique qui monte,
10:31Macron démission, c'est même dit par des gens raisonnables.
10:34Jean-François Copé, David Lissnard, Hervé Morin,
10:36ce ne sont pas de dangereux révolutionnaires.
10:38Vous répondez quoi, ce matin ?
10:40Mais je pense qu'on ne peut pas, en permanence,
10:43parce qu'il y aurait des crises ou des difficultés,
10:45remettre en cause le suffrage universel.
10:47Alors, l'Assemblée nationale a été à peine élue il y a un an.
10:50C'est le choix des Français, l'Assemblée nationale.
10:52Ils ont été consultés il y a un an et quatre mois.
10:54On leur dit...
10:55La dissolution, c'est le choix du président.
10:57D'accord, mais les Français se sont prononcés.
10:59Il y a eu un vote.
11:00Oui, attendez.
11:01Il y a eu un vote.
11:02Et on dit un an et quatre mois après,
11:03« Ah ben, ça ne marche pas, il faut voter ».
11:05Et puis maintenant, comme ça ne suffit pas,
11:06il faut dire qu'on va revoter aussi sur le président de la République.
11:10Il a été élu pour cinq ans.
11:11Et donc, je considère que cette instabilité permanente,
11:14si vous croyez en plus que ça ne vient pas rajouter de l'instabilité à l'instabilité,
11:18personne ne peut croire autre chose.
11:19Et donc, je répète, c'est une fuite en avant.
11:22C'est une fuite en avant pour échapper aux responsabilités.
11:25Les responsabilités, c'est que ce que nous sommes les uns et les autres,
11:28il faut qu'on s'entende.
11:29Il y aura des échéances en 2027.
11:31Ce n'est pas si loin, c'est dans 18 mois
11:32que s'enclenchera la campagne présidentielle à peine.
11:34Il y a le temps quand même de faire un travail,
11:37y compris et notamment budgétaire,
11:39dans l'intervalle qui nous sépare de 2027.
11:41Il faut que ce soit un moment démocratique,
11:43il faut qu'il y ait le temps,
11:44et ce n'est pas la peine de précipiter les choses.
11:46Ça a duré un quart d'heure, notre entretien.
11:47Vous vous rendez compte, c'est quand même un peu la...
11:49C'est un peu le...
11:50J'ai envie de dire un mot un peu vulgaire,
11:51mais c'est un peu la panique.
11:53Quelle panique ?
11:53La vie politique aujourd'hui, c'est la panique, Marc Fénaud.
11:57Reconnaissez-le.
11:57Cette décision-là est une décision,
12:00sans doute, que vous trouvez courageuse,
12:01mais qui est un peu suicidaire.
12:03La juge est courageuse et en plus,
12:05elle porte devant tout le monde
12:08la question de la lucidité en politique,
12:10et de la responsabilité, et de la vérité.
12:12Bon, alors c'est parfois difficile à entendre,
12:14mais chacun est devant ses responsabilités maintenant.
12:17Moi, je ne suis pas paniqué,
12:18dès lors que j'ai encore espoir
12:19qu'il y ait des forces politiques
12:20qui puissent se parler,
12:23se parler sans faux-semblants,
12:24sans penser à 2027,
12:25et avancer sur les gens.
12:27Qu'est-ce qu'ils attendent ?
12:27Ils n'attendent pas une présidentielle,
12:28ils n'attendent pas une législative,
12:29ils attendent qu'on ait un budget.
12:30La semaine prochaine, pour conclure,
12:32il faudra un Premier ministre
12:33type Darmanin et autres
12:34qui soit issu du soin commun.
12:36Moi, je fais les séquences
12:37les unes après les autres,
12:38pardon, je ne passe pas ma vie,
12:39parce que je ne vais pas faire
12:40ce que je reproche aux autres.
12:41Je ne passe pas ma vie à penser
12:42le 9 septembre,
12:44et je ne passe pas ma vie
12:45à penser le 2027.
12:46Je vous prie de me croire,
12:47parce que moi, je pense que
12:48si nous ne résolvons pas les problèmes aujourd'hui,
12:50on court à la catastrophe demain.
12:51Et donc, c'est aujourd'hui
12:52qu'il faut résoudre les problèmes.
12:53Il reste six jours.
12:54Merci Marc Fénaud.
12:55Merci à vous.
12:56Merci Marc Fénaud,
12:57Jean-François Akili.
12:57Dans un instant,
12:58le grand débrief jusqu'à 9h,
13:00et le standard vous est ouvert,
13:010826 300 300,
13:03autour de cette question,
13:04est-ce que Macron doit démissionner ?
13:06Ça a été posé carrément
13:07par certains politiques,
13:08comme l'a dit Jean-François Akili.
13:10Que pensez-vous aussi
13:10des arguments de Marc Fénaud ?
13:12Elisabeth Lévy,
13:13qui disait tout à l'heure,
13:15finalement, nous sommes tous responsables.
13:17Il faut arrêter de rejeter
13:18la faute aux autres.
13:19Et puis, il y a cette histoire
13:20qui choque évidemment aussi
13:22des narcotrafiquants
13:23qui voulaient apporter
13:25des fournitures scolaires
13:27dans des quartiers du côté d'Orange,
13:290826 300 300.
Recommandations
43:38
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À suivre
14:04
14:20
7:01
14:39
23:23
6:48
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