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00:06Antoine, donc début de semaine, timoré sur les indices.
00:09Heureusement qu'il y a la techno, parce que c'est vrai qu'on a une belle surperformance,
00:12notamment de l'Euronext Tech Leaders qui gagne 0,54%.
00:15Alors même que le Nasdaq à Wall Street ne gagne que 0,11%,
00:19si on regarde le CAC 40, on reste quand même sur une baisse de 0,44%,
00:22redescend à 7 819 points, donc la techno quand même bien achetée aujourd'hui.
00:27STMicro qui gagne 1,39% à 23,78€.
00:32On a Ubisoft sur le SBF 120 qui gagne 7% à 9,67€.
00:37On a Soitec dans les semi-conducteurs qui gagne 5,9% à 37,16€.
00:42Tiens, Planisware qui se réveille plus 4,6% à 19,42€.
00:47Là, on continue à se réveiller autour de la techno européenne.
00:51Et puis techno, peut-être pas, mais apparenté, le grand gagne 1,28% à 141,90€.
00:57L'intelligence électrique qui est bien entourée aussi aujourd'hui.
01:01Non, à la baisse, on retrouve, tiens, de la techno.
01:03Allez savoir, le Capgemini qui perd 2,33% à 121,35€.
01:09On a donc Stellantis, vous en parliez, après ce quatrième profit warning de suite de Porsche.
01:14Stellantis qui perd 1,96% à 8,29€.
01:17Parce que oui, tout ça, évidemment, a une résonance sur l'ensemble de l'industrie automobile,
01:21particulièrement autour de la galaxie Volkswagen.
01:23On a L'Oréal qui recule de 2,12% à 361,80€.
01:28Et la plus forte baisse du SBF 120, elle est pour Argan qui perd 4,3% à 64,10€.
01:33Et puis à noter l'or.
01:35Nouveau record absolu historique.
01:37Et on y est d'ailleurs, lancement à 3 754 dollars l'once.
01:41L'or inarrêtable.
01:42Et Bertrand Lamiel aussi inarrêtable.
01:44On le retrouve tous les lundis fidèle au poste depuis les bureaux de Porsche en part gestion.
01:48Rebonjour Bertrand, c'est le secteur auto qu'on suit particulièrement avec ce quatrième avertissement de l'année pour Porsche.
01:54Incroyable, qui renonce à certains véhicules électriques.
01:56Alors on va voir l'impact sur certains titres ici à la Bourse de Paris.
01:59Et notamment Stellantis qui est aujourd'hui lanterne rouge.
02:01Ce titre, il est en repli en ce moment, c'est vrai, signant la plus forte baisse du CAC 40, moins 2,1%.
02:07Est-ce que cette baisse de Stellantis, de tout le secteur, montre que ce qui arrive à Porsche est peut-être un signe noir global pour le secteur ?
02:14Ou au contraire, vous estimez que c'est propre à Porsche, vous, Bertrand ?
02:19Non, non, le sujet malheureusement, il est plus vaste que ça.
02:23Si on regarde le marché automobile dans son ensemble, il est extrêmement mal orienté.
02:26On est 20% derrière l'indice Eurostock.
02:29C'est quasiment un des plus mauvais secteurs de la côte depuis le début de l'année.
02:33Vous parliez de Stellantis, on est à moins 32% depuis le début de l'année.
02:35Enfin, vous imaginez, un tiers de la valeur qui a disparu, alors que c'était un des tout meilleurs élèves encore l'an dernier.
02:42Non, mais le sujet, il est global.
02:44On a une concurrence chinoise.
02:46On a une atonie du marché, pour ne pas dire un recul dans certains pays.
02:49La visibilité sur les aides, les bonus au moment où tout le monde doit faire des économies, elle est en train de se dissiper.
02:54La trajectoire carbone, pareil, on voit bien qu'il y a du flou, ça tangue un peu.
02:58On a le sujet des taxes US.
03:00Globalement, je ne sais pas ce qui manque de plus pour faire le malheur d'un secteur.
03:04Donc, malheureusement, ce qui est en train d'arriver à Volkswagen est assez révélateur de ce qui peut se passer sur tous les constructeurs automobiles.
03:11Donc, nous, c'est des secteurs desquels on est totalement absent parce que là, pour le coup, on a un manque total de visibilité.
03:16Et les ratios de valorisation sont certes décodés, mais on n'a aucune...
03:20La lumière au bout du tunnel, on ne la voit pas pour l'instant.
03:24Donc, ce n'est pas la peine de lutter sur ce type de segment.
03:27On a probablement bien mieux à faire ailleurs avec beaucoup moins de risques et plus de visibilité.
03:32Oui, et Antoine, vous le disiez, les marges de Porsche, on est pourtant dans l'univers du très haut de gamme, dans l'univers automobile.
03:37Les marges de Porsche, là, elles sont combien désormais ?
03:39Ils vont se battre pour avoir une marge de 2%.
03:43Deux petits pourcents.
03:45Ces dernières années, la norme, c'était pour un constructeur premium comme Mercedes, Audi, d'avoir une marge à deux chiffres, au moins.
03:54Là, 2%.
03:55Et là, le marché met tout le secteur à la porte, et c'est vrai qu'aucune valeur automobile ne s'en sort véritablement.
04:03En revanche, dans l'univers biotech, là, il se passe des choses plus faveurs à plus positives, avec des annonces régulières de succès en phase 2, parfois en phase 3.
04:12Mais aujourd'hui, c'est le cas pour Médincelle.
04:14On est dans l'univers de la lutte contre la schizophrénie.
04:16Et le dernier traitement de Médincelle, le candidat, traitement de Médincelle, manifestement, fait ses preuves en phase 3.
04:22Ce type de Médincelle a touché tout à l'heure Bertrand un plus haut historique.
04:25Et puis, depuis, il se replie un petit peu.
04:27Il y a déjà des prises de bénéfices sur Médincelle.
04:29Qu'est-ce qu'il faut faire de cette valeur, d'après vous ?
04:31Nous, on aime bien le dossier.
04:36Alors, on est souvent très timide, très pusillanime sur le segment des biotech.
04:41Mais là, pour le coup, on se trouve avec une biotech qui a tout ce qu'on aime.
04:43C'est-à-dire qu'elle commence à avoir des subventions de la part notamment de Teva, qui va faire la distribution du médicament.
04:50Puisqu'en fait, au fur et à mesure que les étapes avancent, elle reçoit des subventions.
04:54Donc, ce qui lui permet de continuer à faire ses recherches.
04:58Et là, on est en phase 3.
04:58Donc, on est quasiment arrivé.
05:00Alors, l'idée, elle est assez sympa chez Médincelle.
05:02C'est que face à des malades de la schizophrénie, ils sont en train de travailler sur, en fait, une médication qui serait en succutanée une fois par mois.
05:09Donc, vous voyez immédiatement l'avantage, plutôt que des médicaments qu'on prend oralement tous les jours, pour suivre un malade qui, probablement, a un peu des pertes de repères.
05:20C'est quand même beaucoup plus simple.
05:21En plus, sous-cutanée, potentiellement, vous repassez devant un professionnel de santé.
05:23Et donc, il est probable que sur un marché qu'on estime du côté des 10 milliards de dollars à horizon 2032, Médincelle s'y va jusqu'au bout.
05:32Et donc, effectivement, ils ont cette capacité à être reconnus par les autorités, donc la FDA aux Etats-Unis, entre autres.
05:40Ils vont prendre des parts de marché énormes sur ce marché, et c'est Teva qui veut les commercialiser.
05:45Donc, nous, on estime qu'il y a du potentiel, donc on va continuer à rester sur ce dossier-là.
05:51Médincelle, donc, dans l'univers biotech, et vous êtes souvent prudent sur les biotech, donc c'est intéressant de recueillir aussi votre point de vue sur celle-là.
05:57Le CAC 40 est en repli très léger aujourd'hui, moins 0,1%.
06:00Un CAC 40 enrichi avec une nouvelle composition, puisque Euronext fait ses premiers pas aujourd'hui sur le CAC 40.
06:07Euronext qui, en plus, alors Antoine, c'est son anniversaire Euronext.
06:09Figurez-vous qu'Euronext est né le 22 septembre 2000, issu de la fusion des bourses de Paris, Amsterdam et Bruxelles.
06:15Cette union a marqué la naissance de la première bourse pan-européenne, c'est Euronext.
06:19Et c'est le jour de cet anniversaire qu'Euronext intègre aujourd'hui le CAC 40. Quel symbole, quand même.
06:23Super symbole, effectivement. Alors là, on ne peut pas les soupçonner de quoi que ce soit, parce que c'est vraiment le comité scientifique qui décide.
06:30Mais plus 1,29, donc 133,40 euros pour le titre de la bourse pan-européenne.
06:37Et il est rare de voir un nouvel entrant au CAC démarrer à la hausse sur le CAC, généralement c'est à la baisse.
06:42Là, c'est à la hausse sur Euronext. Est-ce que vous appuyez encore cette valeur, Bertrand ?
06:46Alors nous, il y a le deuxième dossier que vous m'aviez demandé de préparer, c'est Excel qui rentre au SBF 120 et c'est celui-là qui aura notre préférence.
06:57Euronext, oui, bien. Le parcours de la société, on rêve maintenant d'avoir, pourquoi pas, un mariage avec Deutsche Sports pour avoir un Airbus de la bourse en Europe.
07:09Et ça, ce serait bien pour lutter contre les Américains. Ça fait partie des sujets sur la souveraineté.
07:13Mais si on se ressemble sur votre question, nous, Excel, on aime bien. Alors on a eu une petite déception sur la dernière publication.
07:20La rentabilité va être reportée d'un semestre, mais on estime qu'elle devrait être là.
07:24Et puis, il risque de peser un petit peu des sujets d'augmentation de capital.
07:27Mais en tous les cas, c'est un dossier dans la défense qu'on aime bien et qui lui fait son entrée dans le cadre 40.
07:32C'est vrai, parce que Euronext aimait bien, mais sans plus, vous préférez l'autre nouvel entrant du jour, à savoir Excel Technologies dans le secteur de la défense.
07:38À choisir entre nouvel entrant au SBF Excel et Euronext, nouvel entrant au CAC, vous préférez Excel en l'occurrence.
07:44Voilà.
07:48Oui, c'est notre biais, petite et moyenne valeur.
07:51Oui, ça c'est sûr, effectivement, il y a un biais que vous assumez, Antoine.
07:54Vous disiez que justement, les nouveaux entrants aux indices, généralement, c'est plutôt la baisse qu'ils emportent.
07:59Excel, super score, plus 4,3%, c'est à 100,40 euros.
08:04Un petit pari là, Bertrand, comme ça, de début de semaine.
08:06Est-ce que vous pouvez nous présenter une valeur, genre une valeur loto, quoi ?
08:09Un vrai pari boursier à haut risque, mais au potentiel de gain important si la hausse se concrétise.
08:20Alors, bon, j'aime pas le côté loto, parce que voilà, on est quand même à la base des investisseurs.
08:25Mais par contre, je vois l'esprit, donc je voudrais vous parler de Semco, S-E-M-C-O.
08:30C'est une toute jeune société à la bourse qui a été introduite, je crois, en juin ou en juillet cette année.
08:36Et en fait, ça, c'est encore une pépite de la technologie française.
08:40Vous savez, quand on parle de semi-conducteurs, on parle souvent de galettes.
08:43Bon, la galette, il faut la poser sur un moule.
08:45Et bien, quelque part, Semco fait un peu ses moules, ce qu'on appelle des chucks,
08:48et qui sont responsables, pendant la création, de gérer la température, la stabilité et la pureté de ces fameuses galettes.
08:55Donc, ils ont une technologie qui les différencie, qui va leur permettre de doubler le chiffre d'affaires à horizon 2028.
09:01Donc, on aura du côté des 55 millions.
09:03Enfin, en tous les cas, c'est la promesse initiale à l'introduction en bourse.
09:06Et des marges opérationnelles qui vont encore monter.
09:08Donc, on va se retrouver, on est au niveau des 35, 36, on devra arriver au niveau des 40% de marge opérationnelle.
09:15Alors, pourquoi elle est risquée ?
09:17D'abord, on est quand même sur une petite capitalisation à 240 millions.
09:22Voilà, on est sur une petite valeur.
09:24La liquidité, elle est quand même assez faible.
09:25On a 260 000 euros au jour, donc il faut en tenir compte.
09:28Et puis, surtout, le dossier n'a communiqué que très...
09:31Enfin, beaucoup, évidemment, pour son introduction en bourse.
09:34Maintenant, on voudrait les voir sur les trimestriels, sur les semestriels.
09:36Donc, voir en gros s'ils suivent la trajectoire qui était promise à l'introduction.
09:40Donc, c'est en ce sens qu'elle est risquée.
09:42Mais en tous les cas, sur le potentiel, oui, il nous paraît là.
09:45Et la technique, la technologie, elle, elle est validée.
09:49Donc, voilà, Semco, très peu connu, encore peu dans les radars.
09:52Ça, ça nous paraît intéressant.
09:53Intéressant.
09:54Et ça reste de l'ordre du pari.
09:55Et ça n'est absolument pas le gage, la garantie de réussite boursière à venir.
09:59Mais c'est un pari que vous prenez aujourd'hui.
10:01Et c'est toujours très, très bien de voir nos experts, nos intervenants, se mouiller auprès de nos auditeurs.
10:05Merci beaucoup, Bertrand.
10:06Bertrand Lamiel avec nous pour Ports en parle.
10:07Merci.
10:08Merci.
10:09Merci.
10:10Merci.
