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- #hdpros2we
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:01Il est 20h sur CNews, l'heure des pros 2. Joachim Lefloc, Imad, Elisabeth Lévy, Paul Amard, Mathieu Haug.
00:06Bonsoir à tous les quatre. Le point sur l'information, c'est avec Simon Guilin et ensuite on commence l'émission.
00:12Rebonsoir Simon.
00:13Rebonsoir Ayotte et bonsoir à tous.
00:15Sébastien Lecornu propose une rencontre la semaine prochaine aux huit organisations syndicales.
00:20Elles devraient donc se tenir mercredi prochain à 10h.
00:23L'intersyndicale a posé un ultimatum au Premier ministre, lui demandant de répondre à leurs revendications.
00:30Plusieurs grands aéroports européens perturbés aujourd'hui par une cyberattaque.
00:33Les aéroports de Bruxelles, Londres ou encore Berlin ont été touchés.
00:37Cette cyberattaque a visé un logiciel pour l'enregistrement des passagers.
00:41Et donc certains ont dû attendre de nombreuses heures avant de pouvoir enregistrer.
00:45Enfin, un petit mot sur la météo puisque trois départements du sud de la France se sont placés en vigilance orange puis inondation pour la journée de demain.
00:52Il s'agit des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse et de la Drôme.
00:55De la grêle et une forte activité électrique sont attendus par an 3 avec d'importantes rafales de vent.
01:00Ayotte.
01:01Merci beaucoup.
01:02On va commencer avec le message d'Emmanuel Macron.
01:06Et à travers ce message, on voit là tout le problème, tout le malaise qu'il y a entre Emmanuel Macron et la communauté juive de France.
01:14Pourquoi je vous dis ça ?
01:15Il tweet. Il tweet cet après-midi. Et voilà ce qu'il écrit. Je vais tout lire à l'antenne.
01:21Je sais l'inquiétude des Français juifs.
01:23Angoisse, solitude, peur. Cette semaine encore, ils m'ont dit combien leur vie a changé depuis le 7 octobre.
01:28Ils m'ont dit aussi leur exigence de justice et de protection.
01:30J'ai demandé aux gardes des Sceaux d'instruire les procureurs pour améliorer encore la réponse de justice face à l'antisémitisme et ses nouvelles formes.
01:36Deux mots d'ordre. Vigilance absolue et réponse immédiate, il l'écrit en gras, pour repérer et punir très fermement les auteurs d'actes antisémites.
01:45Face à la haine, la République aura toujours le dernier mot. La nation sera toujours mobilisée.
01:50S'il sait, s'il sait l'inquiétude des Français juifs, pourquoi il y a ce divorce et cette barrière qui se creuse encore un peu plus, ce fossé qui se creuse depuis deux ans, Elisabeth Lévy ?
02:03Alors, pour des raisons qu'on a souvent évoquées, pour le va-et-vient d'Emmanuel Macron, le fait qu'il ménage les quartiers et donc qu'il les flatte dans une supposée détestation des Juifs.
02:16Donc, il ne faut pas en faire trop pour les Juifs. Moi, j'ai été très frappée. Il y avait un très bon papier dans Le Figaro qui racontait les deux rencontres.
02:22Il y a eu des rencontres avec des intellectuels juifs, Alain Finkielkraut, BHL, Bruckner, etc.
02:27Et puis, il y a eu une rencontre avec les institutionnels, le CRIF et tout. Il leur a dit, ça, ça m'a rendu folle, il leur a dit qu'il n'était pas allé à la marche contre l'antisémitisme
02:37parce qu'il ne voulait pas participer à une opération de blanchiment de Marine Le Pen, parce qu'il y avait Marine Le Pen et Éric Zemmour,
02:44et qu'il ne voulait pas participer à une opération de blanchiment. Donc, il y a un fléau qui s'est levé le 7 octobre, le 8 octobre, en réalité, qui s'est relevé,
02:51qui s'est déployé depuis deux ans. Et à quoi pense Emmanuel Macron ? À sa belle âme.
02:58Et bien entendu, dans ce message, il manque juste une chose. Je ne vais pas abuser de la parole parce que c'est notre sujet.
03:04Il manque une chose, c'est je reconnais la Palestine et, quoi qu'on en pense par ailleurs, il faut bien voir que ça réjouit le Hamas.
03:13Donc, ce qui réjouit le Hamas ne réjouit pas les Juifs, ni les non-Juifs, d'ailleurs.
03:16On parlera de la reconnaissance de la Palestine dans 24 heures ou 48 heures du Président de la République, sans condition visiblement.
03:24Le cadeau de l'achat d'un...
03:25Mais c'est quand même... c'est incroyable. C'est un tweet. Voilà l'intérêt qu'a Emmanuel Macron pour la communauté juive de France.
03:33C'est quoi ? C'est cinq paragraphes ?
03:35Vous savez à qui me fait penser ? À De Gaulle et à son « Je vous ai compris » adressé aux pieds noirs, qui pensaient que De Gaulle avait pris leur parti.
03:43Trois ans plus tard, les chrétiens et les Juifs d'Algérie étaient chassés d'Algérie par le nouveau régime indépendant.
03:51C'est exactement ce qu'Emmanuel Macron est en train de faire à destination de la communauté juive.
03:56Je vous ai compris. Depuis une dizaine de jours, il mène une opération séduction auprès de la communauté absolument incroyable,
04:03quitte à envoyer des tweets à trois heures du matin à certaines personnalités de la communauté juive.
04:09J'ai relu, avant de venir ici, la tribune que lui adresse un certain nombre de personnalités, notamment sur les conditions émises.
04:15On va en parler. On va en parler après, bien évidemment.
04:17Sur les conditions émises par Emmanuel Macron, il avait très clairement dit, d'ailleurs il avait dit à une délégation sénatoriale au mois de juillet,
04:23il y aura quatre conditions. Je prends les deux plus importantes.
04:26La reconnaissance de l'État d'Israël par tous les pays arabes et la libération des otages.
04:30Ces conditions n'ont pas été remplies. Il aurait dû reporter son discours à l'ONU et l'a maintenu.
04:36Bon, excusez-moi, c'est un échec sur toute la ligne.
04:38J'ai demandé au garde des Sceaux d'instruire les procureurs pour améliorer encore la réponse de la justice face à l'antisémitisme et ses nouvelles formes.
04:44Ses nouvelles formes, c'est quoi ? C'est aussi l'antisémitisme d'atmosphère.
04:47C'est quand vous êtes en train de faire des danses sur un fil extrêmement fin entre l'antisémitisme et l'antisionisme.
04:56Pardonnez-moi tous les signalements. Il y avait eu cette promesse cet été.
04:59Tous les signalements qui ont été faits de députés de l'extrême-gauche, qui justement soufflent sur les braises,
05:06qui ont eu ou tenu des propos qui pourraient être considérés devant la justice comme l'apologie du terrorisme ou antisémite.
05:12On en est où ? Donc il prend en fait les gens pour des imbéciles.
05:15Et c'est insupportable. Non mais pardonnez-moi, c'est pas en un tweet.
05:19Non mais attendez, moi je veux bien qu'il ne soit pas juge.
05:22Mais au lieu de faire un tweet, lui il va bien aller à New York pour faire un grand discours.
05:25Et il n'a pas dit un mot.
05:26Il aurait pu marcher pour la lutte.
05:28Et il n'a pas dit un mot, il aurait pu faire une allocation.
05:31Je viens de vous dire qu'il aurait pu prendre la parole et faire un grand message justement pour la lutte contre l'antisémitisme.
05:38Il ne l'a pas fait.
05:39Il n'est pas l'initiateur, mais il est l'accompagnateur de la montée en France, de ce qu'on nomme le nouvel antisémitisme.
05:43Alors vous parlez à raison de l'irrationalité de sa politique étrangère, du fait qu'il n'a pas marché après le 7 octobre.
05:48Mais je pense qu'il y a un autre angle mort dans le débat public, qui est la politique migratoire absolument folle qui a été conduite dans ce pays depuis 2017.
05:5772% des titres de séjour vont à des ressortissants de pays à majorité musulmane.
06:01Alors certes, il ne faut pas essentialiser, mais il y a quand même une surreprésentation des préjugés antisémites dans cette population-là.
06:07Et on ne peut pas déplorer la montée de l'antisémitisme en France tout en faisant venir chaque année des dizaines de milliers d'antisémites sur notre sol.
06:14Même Darmanin, qui est un macroniste historique, l'a dit.
06:17Oui, mais ça vous avez raison.
06:18Mathieu Hauck, c'est aussi intéressant.
06:20C'est de voir deux mots d'ordre, vigilance absolue et réponse immédiate.
06:24Pardonnez-moi, depuis le 7 octobre, vous avez des Français qui ont changé complètement leur manière de fonctionner au quotidien.
06:30D'accord ?
06:31Donc c'est un échec, encore une fois, sur toute la ligne.
06:33Oui, Emmanuel Macron est en échec sur la réponse à apporter aux actes antisémites parce qu'en fait, il ne pose pas le bon diagnostic.
06:39Le bon diagnostic, vous l'avez posé, mais depuis le début des années 2000, on sait qu'il y a un antisémitisme de plus en plus important dans certains quartiers,
06:49notamment ce qu'on appelle les territoires privés de la République.
06:50Il y a eu un ouvrage qui a été fait dessus par M. Bensoussan en l'an 2002.
06:54Et pour autant, aujourd'hui, on arrive 20-25 ans plus tard, le même diagnostic étant toujours posé, mais les mêmes solutions n'étant pas apportées,
07:01alors effectivement, nécessairement, on crée de la récidive.
07:04Moi, l'autre point que je vois aussi sur la réponse, justement, vigilance absolue, réponse immédiate.
07:09Savez-vous quelle est la réponse aujourd'hui de la justice sur les actes antisémites depuis le 7 octobre 2023 ?
07:13Depuis le 7 octobre 2023, on a eu plus de 3000 actes antisémites.
07:17Un article de La Croix disait qu'il y avait eu 260 enquêtes ouvertes et une à deux condamnations réelles et effectives,
07:25alors que les actes antisémites sont punis à minima d'un an de prison.
07:28Comment vous voulez aujourd'hui qu'avec une justice aussi défaillante sur ce sujet-là,
07:31et un président de la République qui ne soutient pas d'un point de vue diplomatique la communauté juive,
07:36alors que vous avez une augmentation folle de l'antisémitisme dans tous les pays occidentaux et également en France,
07:41comment vous voulez-t-il qu'on puisse être sur une bonne réponse ?
07:43Moi je vais résumer en une phrase, je vais résumer en une phrase, pour la création de la Palestine, pour la reconnaissance de l'État,
07:50vous allez jusqu'à New York devant le monde entier, pour protéger les Français de confession juive, vous faites cinq lignes.
07:57Voilà.
07:57Non mais attendez, d'abord je voudrais quand même exprimer une petite divergence.
08:00Moi je trouve que la politique d'Emmanuel Macron ne va pas du tout, mais ce n'est pas lui le responsable de l'antisémitisme, comme vous l'avez dit.
08:07J'ai dit qu'il n'était pas l'initiateur, mais l'accompagnateur.
08:10Non mais il n'est même pas, je suis désolé, il n'est pas même pas, ce que je veux dire c'est qu'il est comme tout le monde,
08:14il a laissé ouvrir, il n'arrive pas à voir ce qu'il voit, il n'est pas plus responsable que tous ceux qui étaient au pouvoir,
08:21et qui n'ont pas voulu voir la montée de l'antisémitisme musulman, qui n'ont pas voulu le noter.
08:27Pardonnez-moi, excusez-moi Elisabeth Lévy, je vous interpelle sur une chose, le 7 octobre, c'est lui le président de la République,
08:33à partir du 7 octobre. Donc ce qui s'est passé auparavant, il n'a pas de responsabilité, c'est lui qui est au cœur du réacteur,
08:41c'est lui qui doit être en première ligne pour lutter contre toute forme d'antisémitisme, et toute forme ensuite de haine,
08:47quelles que soient les religions.
08:48Oui, mais ce que je veux dire c'est que le calcul qui est derrière, le calcul que l'on peut lui prêter,
08:53le calcul de Pascal Boniface, combien de divisions ? Je vous rappelle que c'est comme ça que Pascal Boniface a en gros appelé
09:00« Le parti socialiste a changé de politique en lui disant qu'il y a beaucoup plus de musulmans que de juifs dans ce pays ».
09:04C'était très clair. Donc on peut se dire que, dans le fond, Emmanuel Macron, il se dit qu'il faut aussi parler
09:10à toute cette population. Et ça on peut le lui reprocher. Mais je pense qu'il a le droit d'exprimer des divergences
09:17même fortes avec Benjamin Netanyahou.
09:18Mais personne n'a rien à voir avec Benjamin Netanyahou, c'est juste pour cette confession juive.
09:22J'ai parlé de la politique migratoire, je n'ai pas parlé de Samia.
09:24Ça n'a rien à voir avec la politique migratoire.
09:25C'est justement cette... Mais non, mais c'est essentiel, puisqu'en fait cette confusion des genres,
09:30elle est faite par les antisémites notoires qui vont prendre un Français de confession juive
09:35et lui calquer justement la politique de Benjamin Netanyahou sur le front.
09:39Et c'est pour ça qu'aujourd'hui vous avez des Français qui ont changé leur mode de vie et de fonctionnement
09:45parce qu'ils sont justement affiliés de fait, parce que juifs, avec Benjamin Netanyahou.
09:50Il ne vous a pas échappé que par ailleurs Emmanuel Macron a des paroles très très dures
09:54sur le gouvernement israélien. Moi je ne les partage pas toutes.
09:58Mais ça, je voulais juste préciser que ça, c'est son droit de chef d'État. Voilà.
10:03Paul Amart.
10:03Non, écoutez, on ne va pas se raconter d'histoire.
10:05La communauté juive de France est tout simplement sacrifiée par Emmanuel Macron.
10:10Et de ce point de vue, il y avait deux absents à la marche contre l'antisémitisme.
10:14Il y avait Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.
10:16Et de ce point de vue, je note et j'observe que sur ce terrain-là,
10:21Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon marchent d'un même pas.
10:26Et ce qui me trouble, c'est cette obsession israélienne chez Emmanuel Macron.
10:31Le 18 septembre, la France était dans un état de crise.
10:35500 000 Français dans les rues, les Black Blocs qui essayaient de tout casser.
10:39Que fait-il le soir ?
10:40Il aurait dû intervenir, le chef de l'État, à 20h.
10:42Non, il donne une interview à la télévision israélienne pour dire d'ailleurs sa détermination
10:48à reconnaître l'État palestinien lundi prochain.
10:53Pour ne pas réduire mon propos au désespoir de la communauté juive,
10:59je dois dire qu'Emmanuel Macron est aujourd'hui complètement hors sol.
11:02Il ne sacrifie pas seulement la communauté juive, il sacrifie son propre peuple.
11:06Il est ailleurs, là où on l'attend, en France.
11:09Il est reclus dans son palais quand il est dans France et il voyage quand il est à l'étranger.
11:13Et il s'occupe d'autres sujets que du sujet français.
11:17Je note une absence totale politique, ce qui d'ailleurs peut poser question sur sa légitimité aujourd'hui.
11:25Je vous rappelle qu'il y a quelques mois, on a juste une jeune fille, une enfant de 12 ans,
11:29qui a été violée et tabassée parce que juive.
11:31Et ses bourreaux, des adolescents, lui expliquaient que c'est parce qu'elle était juive,
11:38parce qu'elle soutenait Israël, etc., qu'elle avait été violée.
11:41Je vous propose d'écouter parce que c'est bien de rencontrer les intellectuels
11:44et les patrons des grandes communautés, mais c'est bien aussi de parler
11:47et d'écouter, d'entendre les Français.
11:50Cet après-midi, entre 11h et 13h sur Europe 1, j'avais la chance d'entendre une auditrice française
11:58de confession juive, plus de 60 ans, et qui s'est posée pour la première fois la question de quitter la France.
12:05Je pense simplement que c'est une faillite morale
12:08et que ce président restera le président de la faillite morale
12:13et le président de l'Allia des Juifs.
12:16Voilà. Je sais que c'est pas très correct,
12:21mais c'est ce que je ressens.
12:23J'ai 66 ans.
12:25Je vis en France depuis toujours.
12:28Je suis française et je suis juive.
12:30Je m'étais jamais posée, moi, en 66 ans,
12:33je me suis jamais posée la question de savoir
12:35est-ce que j'étais à ma place en France.
12:39Pas un mot du président de la République sur la tribune.
12:42L'appel des 20 personnalités qui appellent à la paix au Proche-Orient,
12:45mais qui alertent sur les conséquences d'une renaissance de la Palestine sans condition.
12:49Alors, ils sont comédiens, réalisateurs, ils sont intellectuels.
12:53Depuis la publication hier, il y a la meute qui s'est lancée, bien évidemment.
12:57Je vous montrerai les tweets de Thomas Porte et de Rima Hassan dans quelques secondes.
13:00Son courage, non ?
13:01Bah, évidemment.
13:02Mais bon, 20 personnalités du monde de la culture,
13:05c'est même pas un rang du côté du festival de Cannes.
13:08Mais ce sont des personnes éminentes.
13:12Évidemment, et il faut les saluer, bien sûr.
13:14Voyons le sujet de Sharon Camara.
13:18C'est la réponse d'une partie des intellectuels français
13:21à la décision du président Emmanuel Macron de reconnaître un État palestinien.
13:26Dans une lettre ouverte, Yvan Attal, Michel Boujna, l'animateur Arthur ou encore Charlotte Gainsbourg
13:31rappellent au chef de l'État ses engagements passés.
13:34Cette reconnaissance d'un État palestinien, vous l'aviez vous-même soumise à des conditions préalables claires
13:39pour qu'elle contribue à la paix.
13:41En particulier, la libération des 48 otages encore retenus à Gaza et le démantèlement du Hamas.
13:46Après plus de 700 jours de captivité pour les otages,
13:49les signataires estiment que ce geste diplomatique serait prématuré, voire contre-productif
13:54pour la communauté juive, pour les Français et pour les Gazaouis.
13:58Une reconnaissance demain avant la réalisation des conditions que vous aviez énoncées
14:02serait revendiquée comme une victoire symbolique pour le Hamas
14:04qui ne ferait qu'aggraver l'étau meurtrier qui l'impose aux Palestiniens.
14:08Les artistes qui s'engagent demandent au chef de l'État de ne reconnaître un État palestinien
14:12qu'après la libération des otages et le démantèlement du Hamas,
14:17affirmant que dans le cas contraire, cela serait une capitulation morale face au terrorisme.
14:22Et avant de vous donner la parole, je voudrais qu'on écoute Dominique Rény,
14:24président de la Fondapol, qui était avec nous sur Europe 1,
14:27qui revient aussi sur la menace terroriste.
14:29C'est quand même exceptionnel. On va reconnaître l'État de Palestine en France,
14:33mais lundi, vous avez tout le monde sur le pont
14:36parce qu'il y a la menace d'une résurgence encore plus importante,
14:39d'une fièvre antisémite sur notre sol.
14:40Parce que c'est Rochachana, il faut le dire, c'est le nouvel en juin.
14:43Mais dans quel monde on vit ?
14:45Dans quel monde on vit ?
14:46Donc Dominique Rémy, qui est l'un des 20 signataires.
14:49Il ne faut pas croire, il ne faut pas penser que dans ces conditions,
14:55la reconnaissance de l'État palestinien va en quelque sorte mettre fin à un contentieux
15:01et apaiser les sociétés qui se divisent à ce sujet.
15:05C'est tout à fait le contraire qui va se produire.
15:07La phase 3, ce sera en territoire palestinien contre Israël,
15:15la reprise des activités terroristes.
15:18Mais chez nous aussi, la phase suivante,
15:21même après la reconnaissance de l'État palestinien par hypothèse,
15:24la phase suivante, c'est de réclamer l'État palestinien du fleuve à la mer.
15:30Nous aurons cette troisième étape et chez nous, y compris chez nous,
15:33dans nos pays, en France, nous aurons à nouveau ce conflit interne
15:38qui commence à devenir lancinant très installé dans notre société
15:42et qui n'avait pas ce rapport à ce conflit-là comme on l'a aujourd'hui
15:49et ses conséquences les plus impressionnantes qui sont le terrorisme et l'antisémitisme.
15:54Je présente mes excuses aux téléspectateurs, on a un petit souci sur les synthés.
15:57Vous avez entendu Dominique Régnier, président et fondateur de la Fondapol
16:01et qui est un homme, là aussi, un intellectuel au combien important,
16:04qui fait partie des signataires.
16:05Juste pour aller un peu dans le sens de ce que disait Paul tout à l'heure,
16:08en fait, je ne suis même pas sûre qu'Emmanuel...
16:11Vous savez, François-Olivier Gisbert, vous savez comment il l'appelle ?
16:14Frivolé.
16:16Et j'ai l'impression que dans tout ça, il y a une énorme légèreté.
16:19Je passe d'une position à l'autre, j'écoute l'un, j'écoute l'autre,
16:22j'écoute un jour Yacine Benatar, le lendemain je reçois Alain Finkielkraut et les autres.
16:26Alors, je veux dire, il y a l'évidence, il s'est rendu compte qu'il y avait un problème
16:29et ça fait une semaine, comme vous le dites, qu'il fait tout cela.
16:33Maintenant, cette reconnaissance de la Palestine en un mot,
16:36eh bien c'est tout, on a eu la réponse, les chefs du Hamas se sont...
16:40Je veux dire, on fait la fête pour fêter cela.
16:42Les Palestiniens de Cisjordanie ont décidé de rendre un type qui cachait depuis 40 ans,
16:47qui était responsable d'un attentat sur notre sol.
16:50J'ai entendu, c'est en France Inter, dire, au terme d'une longue traque, quel traque ?
16:54Il était caché là-bas ?
16:5643 ans plus tard, c'est quand même incroyable.
16:58Alors, quand je vous dis que ces personnalités ont beaucoup de courage,
17:02c'est parce qu'elles ont conscience qu'elles vont être attaquées.
17:06C'est aussi simple que ça.
17:08Madame Rima Hassan, allez, on y va, la meute est lancée.
17:12Rima Hassan, la honte absolue, l'appel des vains soutiens d'un État génocidaire.
17:17Toutes ces personnalités ont nié la commission d'un génocide à Gaza.
17:22Rima Hassan, elle est visée par une plainte pour apologie du terrorisme.
17:26On en est où ?
17:27La promesse, donc, de la rapidité d'Emmanuel Macron.
17:30C'est pour ça qu'en fait, ces mots, personne ne peut...
17:32Au bout d'un moment, il peut parler, parler, parler.
17:34Les gens ne le croient plus, Emmanuel Macron.
17:36La promesse d'une réponse immédiate pour repénérer et punir très fermement les acteurs,
17:41les auteurs d'actes antisémites ou ceux qui font l'apologie du terrorisme.
17:44Rima Hassan dit ça.
17:45Thomas Porte, il faut changer le titre, parce qu'il y avait marqué
17:48« Reconnaissance de la Palestine, des instances juives et personnalité alerte Emmanuel Macron ».
17:54Des soutiens des criminels de guerres israéliens veulent empêcher la reconnaissance de l'État de Palestine.
18:00Leur premier paragraphe, c'est de dire, on rêve d'une seule chose, c'est la paix au Proche-Orient.
18:04C'est la France défigurée.
18:05Vous avez d'un côté des personnalités, vous les avez citées,
18:09qui calmement écrivent aux présidents de la République,
18:12qui, quand elles sont religieuses, disent leur attachement à la paix, évidemment,
18:16et la coopération entre deux peuples,
18:18et qui, quand elles sont religieuses, prient pour la France tous les samedis.
18:22Et vous avez de l'autre, vous l'avez cité, tout simplement le parti de l'étranger,
18:26qui, en toute impunité, représente les intérêts non seulement, évidemment, du Hamas,
18:31mais aussi de l'Iran, mais aussi de l'Algérie.
18:34Sur le fond, la reconnaissance de l'État palestinien, frivolité peut-être, Elisabeth,
18:39mais lourde responsabilité au regard de l'histoire.
18:45Que va-t-il se passer après cette reconnaissance ?
18:47Si un État palestinien devait être créé, élection en Cisjordanie,
18:51sous pression d'ailleurs des démocraties,
18:52Victoire, je peux vous le signer, à 75% du Hamas, du diade islamique,
18:58qui, aussitôt élus, feront exécuter les chefs de l'autorité palestinienne,
19:02ce qu'ils ont fait à Gaza.
19:03Donc, on aura un État terroriste à quelques kilomètres à peine d'Israël.
19:07Rima Hassan, qui est allé encore plus loin.
19:09Alors, quand on lui demande de parler de Fessenheim,
19:11là, il n'y a plus personne.
19:13Là, il ne faut pas lui demander.
19:14Elle a des zones de confort.
19:19Donc, Rima Hassan, qu'est-ce qu'elle fait ?
19:21Elle va aller sur le compte Twitter de Charlotte Gainsbourg,
19:23qui a eu le malheur de signer cette pétition.
19:26Compte suivi par Charlotte Gainsbourg,
19:27qui vient de signer une lettre aux côtés du CRIF
19:29pour demander à Emmanuel Macron de ne pas reconnaître l'État de Palestine.
19:32C'est parce que, dit cette lettre,
19:34elles disent, pas maintenant, pas dans ces conditions,
19:36comme 71% des Français.
19:38Elle suit l'armée israélienne et un compte pro-israélien
19:42intitulé Hamas, fake photo.
19:45Allez, la meute.
19:45Allez, il faut l'attaquer, Charlotte Gainsbourg.
19:47C'était qui le dernier, pardon ?
19:49Fake photo, Hamas.
19:50On sera d'accord sur l'oïcophobie
19:52de ceux qui s'en prennent aux signataires de la pétition.
19:54Maintenant, je pense que c'est une lame de fond plus profonde que ça.
19:57C'est qu'on a affaire à une gauche qui s'autoproclame antifasciste,
20:00mais qui a oublié d'être antitotalitaire.
20:02Une gauche qui ne supporte pas le pluralisme,
20:03qui ne supporte pas la liberté d'expression,
20:05qui ne débat pas, mais qui met des cibles,
20:07en espérant parfois que d'autres fassent le seul boulot à sa place.
20:10On l'a vu dans l'affaire de Charlie Kirk.
20:13Et je pense que c'est une vieille lame de fond
20:14qui nous renvoie à une tradition révolutionnaire vieille comme le monde,
20:17mais qui est réactivée aujourd'hui à la faveur du conflit israélien-palestinien.
20:21Après, on va avancer.
20:22Parce que maintenant, qu'est-ce qui se passe ?
20:23C'est les drapeaux palestiniens, bien sûr,
20:25et la tension entre les mairies et les préfectures.
20:29C'est-à-dire, c'est Nelson Mandela de Pacotille.
20:32Moi, j'aimerais bien savoir si ces maires,
20:34ils ont par exemple distribué des drapeaux français
20:37plutôt que de distribuer ou alors de placer les drapeaux palestiniens.
20:43Malgré l'intervention de la police et de la justice,
20:46Malakoff refuse de retirer le drapeau palestinien de sa mairie.
20:50J'ai refusé de le faire retirer.
20:52Elle va peut-être avoir le prix Nobel de l'appel.
20:54La maire PCF, Jacqueline Bellom,
20:55qui n'a pas non plus signé le PV
20:57qui lui tendait le fonctionnaire de police.
20:59Incroyable.
21:00C'est courageux.
21:01Elle n'a pas signé le PV.
21:02Courageuse, madame.
21:02C'est beau comme du Mélenchon.
21:03Ce drapeau, on l'a installé
21:05parce que la France s'apprête à reconnaître l'État palestinien devant l'ONU,
21:09mais aussi parce que notre ville célèbre tous les week-ends
21:11un festival autour de la paix.
21:15Le préfet des Hauts-de-Seine,
21:16qui réagissait conformément aux orientations du ministre d'État,
21:19ministre de l'Intérieur,
21:20le préfet des Hauts-de-Seine,
21:21Alexandre Brugère,
21:21à enjouant la ville de Malakoff,
21:23au retrait immédiat du drapeau palestinien de sa façade.
21:25A cet effet, le tribunal administratif de Sergi
21:27a été saisi en défaire.
21:30Donc, il ne respecte même pas les décisions de justice.
21:32Bruno Retailleau a réagi cet après-midi sur les drapeaux.
21:34On l'écoute.
21:36Seul le drapeau tricolore.
21:38Nos couleurs, mes amis,
21:40nos valeurs à droit de citer.
21:42Sur ce qui reste pour nous,
21:43mesdames, messieurs les maires,
21:45une maison commune,
21:46la France archipélisée,
21:47a besoin de se rassembler.
21:50Et la mairie exprime précisément,
21:51dans une commune,
21:53le mot commune,
21:54c'est le mot commun.
21:55Un cadre commun.
21:56C'est ce qui nous manque le plus.
21:57Alors, ne gâchons pas ces occasions
21:59de nous rassembler.
22:01Et croyez-moi,
22:01je rappellerai par les préfets,
22:03dès demain,
22:04et dès aujourd'hui d'ailleurs,
22:05aux maires qui auront choisi
22:06d'afficher le drapeau palestinien
22:08sur les mairies
22:09qui ne respectent pas
22:11la loi de la neutralité républicaine française.
22:14Bon, et c'est-à-dire que lundi,
22:16on va y avoir la focale,
22:17on va aller voir les mairies.
22:19Un moment, je me suis demandé
22:20si ce n'est pas une bêtise de religion.
22:21Vous avez parlé de l'extrême-gauche.
22:24Ça, on avait l'habitude.
22:25Vous avez cité une maire communiste.
22:27Ça, on avait l'habitude.
22:29Mais, excusez-moi,
22:30l'opération drapeau palestinien,
22:31elle a été lancée par qui ?
22:33Les socialistes.
22:33Par les socialistes ?
22:34Par Olivier Faure.
22:35Par Olivier Faure.
22:36Et donc, ce que disait Mathieu
22:38est tout à fait vrai.
22:39C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
22:40c'est une lame de fond
22:42qui porte derrière l'antisémitisme
22:44et tout ce que vous voulez.
22:45Parce que si le drapeau palestinien,
22:46c'était juste pour la Palestine,
22:48très bien.
22:48Mais ça porte toutes sortes
22:49d'autres choses derrière.
22:51Et c'est une lame de fond partout.
22:53Et les socialistes sont en train
22:54de trahir eux aussi.
22:56Ils reviennent alors.
22:57Je vous amène à Manteau.
22:58C'est la stratégie Terra Nova
22:59que vous évoquiez tout à l'heure,
23:00Elisabeth.
23:01Paul a raison de dire.
23:03Aujourd'hui,
23:04il y en a une grande partie
23:04de la gauche de plus en plus
23:05qui est de plus en plus
23:06le parti de l'étranger
23:07et qui préfère l'étranger
23:09au national.
23:10Et ce, sur tous les sujets.
23:11Sur les questions migratoires,
23:13sur les questions de santé,
23:13ils préfèrent aujourd'hui
23:14défendre corps et âme,
23:15l'AME,
23:16plutôt que défendre
23:17l'accès aux soins
23:18des Français et des nationaux.
23:19Et donc, en fait,
23:20aujourd'hui,
23:20on a un problème.
23:21C'est que vous avez
23:22trop d'élus dans notre pays
23:23qui considèrent préférés,
23:24qui fustigent la préférence nationale.
23:26C'est quasiment le pétinisme,
23:28etc.
23:29Mais qui ont inventé
23:31d'une certaine façon
23:31la préférence pour l'étranger.
23:33Et ça, c'est un véritable problème
23:33parce qu'il n'y a qu'en France,
23:35il n'y a que dans les pays européens
23:37que l'on a ce type de discours.
23:38Vous ne verrez jamais cela
23:39dans les pays du Moyen-Orient
23:41ou en Chine, par exemple.
23:42On revient dans un instant
23:43la publicité.
23:45On va parler de la nouvelle coqueluche
23:47sur les plateaux de France Télévisions
23:49et du Parti Socialiste.
23:51Alors, il nous avait fait le coup
23:52avec Lucie Castet.
23:53La supercherie Lucie Castet
23:54qui devait être à Matignon.
23:56D'ailleurs, j'attends de ses nouvelles.
23:57Elle est partie disparue,
23:58Lucie Castet.
23:59Là, il y a une nouvelle arnaque.
24:01C'est la taxe Zuckmann.
24:02Monsieur Zuckmann,
24:03qui est présenté
24:04comme le génie absolu,
24:05il a reçu un petit costard
24:07de la part de Bernard Arnault.
24:09Il l'a rhabillé
24:10pour les prochaines années.
24:11Je vous fais découvrir ça
24:12dans un instant.
24:13A tout de suite.
24:17Il est quasiment 20h30
24:18sur CNews.
24:19Une réaction très intéressante
24:20et je remercie
24:21tous les téléspectateurs
24:22qui réagissent
24:23sur les réseaux sociaux.
24:24Je suis super attentif
24:25à ce que vous pouvez mettre.
24:26N'hésitez pas
24:27à faire comme la semaine dernière.
24:28La semaine dernière,
24:28je leur ai dit
24:28mais vous nous regardez d'où ?
24:30Donc là, j'ai reçu
24:31mais des centaines de messages
24:33en une demi-heure
24:33de toute la France,
24:35même à l'étranger.
24:35Donc, merci d'être aussi nombreux.
24:38Bien sûr.
24:39Mais parfois,
24:40c'était très loin,
24:41très très loin
24:41et ils étaient en direct.
24:43Ils nous suivaient.
24:43Donc, chers téléspectateurs,
24:44n'hésitez pas.
24:45Hashtag
24:46HDPro2Weekend
24:49et vous m'envoyez
24:50vos messages.
24:52Pourquoi je vous dis ça ?
24:52Pourquoi pas une amende XXL
24:54comme à Boker
24:55et Nelson Chandon,
24:56son maire,
24:56à l'encontre de ces maires
24:57pro-drapeau palestinien ?
24:59Vous savez,
24:59c'est le maire de Boker
25:00qui avait pris une amende XXL
25:01parce qu'il a eu le malheur
25:03de mettre une crèche.
25:04Donc, on va voir
25:05ce qui va se passer
25:05pour tous ces maires
25:06qui veulent maintenir,
25:09alors qu'il y a une décision
25:10de justice,
25:11les drapeaux palestiniens.
25:12On a parlé pendant un temps
25:14d'une étoile filante
25:16en politique,
25:17Lucie Castet.
25:18Ils avaient sorti du chapeau,
25:19vous savez,
25:19vraiment,
25:19c'est des magiciens à gauche.
25:21Lucie Castet.
25:22Alors, on a eu
25:22Lucie Castet à Matignon,
25:24la femme providentielle.
25:25Elle est portée disparue.
25:27Il y aura peut-être
25:27une alerte à disparition
25:28dans les prochaines minutes.
25:29Là, il y a une deuxième pépite.
25:31La deuxième pépite,
25:32c'est M. Zuckman,
25:33Gabriel Zuckman,
25:34qui est donc
25:35vraiment le cerveau économique
25:38de cette gauche
25:39et notamment
25:39de M. Glucksmann.
25:41Bernard Arnault
25:42a remis les pendules à l'heure
25:43il y a quelques instants.
25:45Il qualifie M. Zuckman
25:46de militant d'extrême gauche
25:47visant la destruction
25:48de l'économie libérale.
25:50Et moi,
25:51c'est sa citation
25:51qui m'intéresse.
25:52On ne comprend pas
25:53les positions de M. Zuckman
25:55si l'on oublie
25:55qu'il est d'abord
25:56un militant d'extrême gauche.
25:58À ce titre,
25:58il met au service
25:59de son idéologie
26:01qui vise la destruction
26:02de l'économie libérale
26:03la seule qui fonctionne
26:04pour le bien dessous.
26:05Tous.
26:06Une pseudo-compétence
26:07universitaire
26:08qui elle-même
26:11fait largement débat.
26:14Je rappelle quand même
26:15que LVMH,
26:16ce sont 200 000 emplois
26:17directs
26:18ou indirects
26:18en France.
26:20Que c'est,
26:22par exemple,
26:22pour l'empreinte économique
26:23en 2023
26:24du groupe LVMH,
26:25je crois qu'on est
26:25à plus de 8 milliards d'euros.
26:27et que peut-être
26:29que les Français
26:30se disent
26:30moi je veux plus
26:31de Bernard Arnault
26:32et moins de Zuckman.
26:33Même si taxé,
26:35j'ai l'impression
26:36que cette taxe,
26:37elle est plibécité
26:38par les Français.
26:38C'est normal.
26:39Allez,
26:39taxons un peu plus
26:40les riches.
26:40C'est vrai qu'on n'est pas...
26:42Faisons payer
26:42un peu plus les riches.
26:43Alors,
26:44si vous ne connaissez pas
26:44M. Zuckman,
26:46voyez le sujet
26:47de la rédaction
26:48de CNews.
26:49Qui est-il
26:49et qu'est-ce que c'est
26:50que ça taxe ?
26:52Les débats politiques
26:54et économiques
26:55se poursuivent
26:55autour du nouveau budget.
26:57La taxe Zuckman,
26:58un impôt sur les hauts patrimoines
27:00proposé par l'économiste
27:01Gabriel Zuckman,
27:03fait polémique.
27:04C'est donc un économiste
27:05qui est reconnu mondialement
27:07et qui propose donc
27:08cette taxe.
27:08C'est un des disciples
27:09de Thomas Piketty,
27:11économiste aussi de gauche.
27:12Il est directeur d'études
27:14en Californie.
27:15Il est aussi directeur
27:16d'un observatoire européen
27:17de la fiscalité
27:18qui est promu
27:19et financé
27:19par le philanthrope
27:20et milliardaire de gauche
27:21Georges Soros
27:22et surtout,
27:23c'est quelqu'un
27:24qui est extrêmement proche
27:25de la France insoumise.
27:26Il a signé
27:26le programme économique
27:28du nouveau Front populaire
27:29et de la NUPES
27:30avant les dernières
27:31élections législatives.
27:32Il est aussi un proche
27:33de Raphaël Glucksmann
27:34puisqu'il lui a donné
27:35un arsenal fiscal
27:36en 2019
27:37pour la campagne
27:38des européennes.
27:39Gabriel Zuckman
27:41veut taxer de 2%
27:42les patrimoines
27:43supérieurs
27:44à 100 millions d'euros.
27:45Une taxe Zuckman
27:46qui arrive dans un pays
27:47qui est le record man
27:49de l'imposition,
27:4944% du PIB
27:52est imposé
27:54par les cotisations
27:55et les impôts
27:55en France.
27:56Donc,
27:56on se demande
27:57si cette taxe arrive
27:58au bon moment.
27:59Gabriel Zuckman
28:00affirme que cette taxe
28:01permettrait de récupérer
28:0320 milliards d'euros
28:03par an
28:04mais d'autres experts
28:05contestent ce rendement
28:06estimant plutôt
28:07des gains
28:07à 5 milliards d'euros.
28:08Est-ce que vous faites
28:10plus confiance
28:11à M. Zuckman
28:13ou quels que soient
28:14les entrepreneurs
28:15ceux qui ont réussi
28:16qui font rayonner
28:17la France
28:17dans le monde entier
28:18est-ce que vous voulez
28:20plus de Zuckman
28:20ou moins de Zuckman
28:22est-ce que vous voulez
28:22plus de Bernard Arnault
28:24ou moins de Bernard Arnault
28:25vous savez
28:25les questions
28:26peuvent être très simples
28:26moi je n'ai pas la prétention
28:27d'avoir un master
28:28en économie
28:29et d'être financé
28:30par M. Soros.
28:31Les français vous répondront
28:32on veut plus
28:33de M. Arnault
28:36plutôt que de Zuckman
28:38ou de Mme Castet
28:41ou de Jean-Luc Mélenchon
28:42des gens qui deviennent riches
28:43grâce à l'argent public
28:44parce que par exemple
28:45Jean-Luc Mélenchon
28:46est devenu millionnaire
28:47grâce à l'argent public
28:48grâce à ses nombreux mandats
28:50qu'il a accumulés
28:51durant sa carrière politique
28:52mais le problème
28:53aujourd'hui de M. Zuckman
28:54mais M. Zuckman
28:55n'a que quelques années
28:57d'économie
28:58mais le vrai problème
28:59c'est que son camp politique
29:01les socialistes
29:02ont massacré
29:03l'économie française
29:04depuis les années 1980
29:06et notamment
29:07depuis François Mitterrand
29:08je vais rappeler
29:08juste un chiffre
29:09pour illustrer
29:10on a perdu
29:102 millions d'emplois industriels
29:12depuis François Mitterrand
29:13parce que la logique socialiste
29:14a été de renchérir
29:15le coût du travail
29:16notamment avec les 35 heures
29:18avec l'augmentation
29:19des charges sociales
29:19etc.
29:20parce qu'on a fait aussi
29:21une fiscalité punitive
29:22ce qui était sur la production
29:23etc.
29:24et parce qu'on a augmenté
29:25les normes
29:25de manière déraisonnable
29:26le problème
29:27c'est que M. Zuckman
29:27arrive ensuite après
29:28et nous dit
29:29il faut augmenter encore
29:30les impôts
29:31sur les entreprises
29:31comme M. Arnault
29:32qui emploie
29:32comme vous l'avez dit
29:33200 000 personnes
29:34de manière indirecte
29:35c'est une taxe
29:37de 2%
29:37sur le patrimoine net
29:39qui comprend les entreprises
29:40en fait
29:41c'est ça le partenariat
29:42qui oblige
29:42qui obligeront
29:43certains patrons
29:44à vendre
29:45une partie de leurs actions
29:46pour payer
29:48cette taxe
29:49Mathieu juste pour dire
29:51depuis 1981
29:51il y a eu certes la gauche
29:52mais il n'y a pas eu
29:53que la gauche au courant
29:53donc ceux qui ont fracassé
29:55l'économie
29:56c'est pas seulement la gauche
29:57bravo
29:57c'est ça
29:58la droite n'est jamais revenu
30:00sur les logiques
30:00par contre vous rêvez la nuit
30:01il y a un programme
30:03qui fait consensus
30:04disons pour 60 à 70%
30:06des français
30:06et d'un côté
30:07il y a réduire l'immigration
30:08ça c'est vrai
30:08mais c'est pas le sujet
30:09et d'un autre côté
30:11il y a garder
30:12notre merveilleuse retraite
30:14à 60 ans
30:14ou peut-être 50
30:15j'en sais rien
30:16je blague
30:17mais aucune réforme
30:18sur les retraites
30:19et faire payer les riches
30:20alors peut-être
30:21qu'ils ne sont pas
30:22pour la taxe Zuckman
30:23parce que les gens
30:23sont pour une autre taxe
30:25mais la réalité
30:27c'est que
30:27cette idée
30:29de faire payer les riches
30:30est extrêmement populaire
30:31dans notre pays
30:32en deux phrases
30:33M. Bernard Arnault
30:35vient de calmer
30:35les ardeurs
30:36de M. Zuckman
30:37il est tapis rouge
30:39sur le service public
30:41il est venu quasiment
30:42tous les jours
30:42Zuckman par là
30:44vous n'êtes pas obligé
30:45de discréditer la personne
30:47non
30:48moi je dis simplement
30:49que c'est drôle
30:50de voir
30:51je m'amuse de voir
30:52qu'il peut y avoir
30:53des sortes de personnages
30:55médiatiques
30:55qui débarquent
30:56alors hier c'était
30:57Lucie Castel
30:58aujourd'hui c'est Zuckman
30:59demain ça sera
31:00qui d'autre
31:01on va trouver quelqu'un d'autre
31:02si vous le permettez
31:02c'est genre à Majax
31:03le monde médiatique
31:04je vais être très très brève
31:05je me contenterai de citer
31:06un député sympathique
31:08par ailleurs
31:08mais macroniste
31:09Sylvain Maillère
31:10qui a dit d'ailleurs
31:11chez Sonia Mabrouk
31:12sur Europe 1
31:13la taxe Zuckman
31:14c'est une belle connerie
31:15mais on va devoir la voter
31:16je vous écoute
31:19depuis Sifour
31:20les plages
31:21dans le Var
31:22merci
31:23bonsoir
31:25comme la semaine dernière
31:26un petit salut
31:26de Corse
31:27on embrasse la Corse
31:28ça va être sympa
31:28on va dire bonjour
31:29un peu aux téléspectateurs
31:30voilà ce qu'on pouvait dire
31:31sur Zuckman
31:31mais c'est une étoile filante
31:32donc on ne va pas passer
31:33trois heures sur Zuckman
31:34du conseil d'analyse économique
31:35qui montre qu'avec ces taxes
31:36on aurait une perte sèche
31:37de 30 milliards par an
31:38du fait de l'exit fiscal
31:39je préférerais qu'on fasse
31:40confiance à des vrais économistes
31:41plutôt qu'à des militants
31:42à qui on donne pignon sur rue
31:44dans le service public
31:45midi et soir
31:45heureusement qu'il n'a pas de barbe
31:47Zuckman
31:47il n'aurait plus le temps
31:48de se raser
31:48c'est très intéressant
31:49oui c'est vrai
31:50franchement il est occupé
31:52tellement invité
31:53mais c'est intéressant
31:53de voir aussi
31:54la galaxie Zuckman
31:56et on découvre
31:58monsieur Soros
31:58on découvre monsieur Piketty
31:59bon ben on comprend
32:00un peu plus
32:01Marine Le Pen
32:02vous allez découvrir
32:03Marine Le Pen
32:04dans les colonnes
32:04du journal du dimanche
32:05demain
32:06et c'est très intéressant
32:07pourquoi ?
32:07parce qu'elle revient
32:09sur la polémique
32:10de ce début de semaine
32:10vous savez la déclaration
32:11de François Hollande
32:14François Hollande
32:14qui considère
32:15que LFI
32:15est dans l'arc républicain
32:17mais que
32:18le rassemblement national
32:19ne l'est pas
32:20alors on va découvrir
32:21ce qu'elle dit
32:22sur l'arc républicain
32:24l'arc républicain
32:25c'est devenu un gag
32:26un jour il existe
32:27le lendemain il disparaît
32:28dit Marine Le Pen
32:29selon les humeurs
32:30or ce sont les français
32:31qui choisissent leurs élus
32:32point final
32:33François Hollande
32:33ne dit jamais
32:34pourquoi il voudrait
32:35nous en exclure
32:36il prétend que
32:37nous voulons réviser
32:38la constitution
32:38mais De Gaulle l'a fait
32:39Chirac, Sarkozy, Macron
32:41aussi
32:42c'est de la mauvaise foi
32:43pour moi
32:43tous les élus
32:44sont dans l'arc républicain
32:46cela n'empêche pas
32:47de combattre fermement
32:49ceux qui trahissent
32:49les intérêts de la France
32:50mais toujours
32:51dans le cadre républicain
32:54et d'ailleurs
32:54elle dit que
32:55l'extrême gauche
32:56ce sont ses adversaires
32:57voire ses ennemis
32:58donc mais elle le dit
32:59c'est le cadre républicain
33:00je crois qu'elle emploie
33:01le mot
33:02mais ça prouve tout ça
33:03que Hollande
33:04au moins mérite
33:05sa réputation
33:06d'être un comique
33:07parce que c'est vrai
33:08c'est drôle
33:08vous avez raison
33:10que LFI est républicain
33:12et pas le RN
33:13c'est hyper drôle
33:13ben voilà
33:14un petit coucou de l'Ardèche
33:16mon cher Eliott
33:16merci
33:17ben on va voir
33:18non mais François Hollande
33:19qui donne des leçons
33:19de républicanisme
33:20c'est Judas qui célèbre
33:21la messe de Pâques
33:22pardonnez-moi
33:23mais c'est quoi
33:24la république
33:25la république
33:26historiquement
33:26si on en revient aux lumières
33:27c'est trois choses
33:28c'est l'indépense de la nation
33:29c'est la souveraineté du peuple
33:32je n'ai pas l'impression
33:33qu'on ait beaucoup avancé
33:34sur ces trois points
33:34sous François Hollande
33:35et j'ai un peu le sentiment
33:36qu'il est otage
33:37de ces nouveaux alliés politiques
33:39parce que franchement
33:40mettre à équidistance
33:41le RN et les filles
33:42sur la question de la république
33:43c'est en dessous de tout
33:44quand on voit
33:45ce qui s'est passé
33:45dans ce pays
33:46depuis deux ans
33:46on découvrira
33:48la déclaration
33:49de Marine Le Pen
33:49un peu plus tard
33:50parce qu'elle a répondu
33:50aussi sur Delphine Ernot
33:52mais on parlera de ça
33:53dans quelques minutes
33:54je voudrais qu'on revienne
33:56aussi sur les déclarations
33:58de Bruno Retaille
34:02vous savez que Bruno Retaille
34:03était à la fête de la pomme
34:05on l'a entendu sur les drapeaux
34:06mais on ne l'a pas entendu
34:07sur la question migratoire
34:08et il a eu cette formule
34:09le désordre migratoire
34:12crée un désordre sécuritaire
34:14Bruno Retaille
34:15je n'ai pas eu peur
34:19de déclencher une polémique
34:20je n'ai pas eu peur
34:20de déclencher une polémique
34:22lorsque j'ai dit que
34:23désormais
34:24dans les conditions
34:25de masse
34:26où elles se produisaient
34:28l'immigration n'était plus
34:29une chance
34:29pour notre pays
34:30les désordres
34:31migratoires
34:33conduisent
34:33aussi au désordre
34:35sécuritaire
34:36je suis bien placé
34:37pour le savoir
34:37de même que
34:39je n'ai pas reculé
34:40et j'ai assumé
34:42pour dire que
34:43les délires 68 Arbes
34:45cette société
34:46fabriquée
34:47par l'idéologie 68 Arbes
34:49avait enfanté
34:50d'une fabrique
34:51de barbares
34:52c'est intéressant
34:53d'entendre Bruno Retaille
34:55qui finalement
34:56rejoint sûrement
34:57l'idée de
34:57la volonté d'un référendum
34:59que portent les français
35:0172% des français
35:02sont favorables
35:03au référendum
35:04sur la politique
35:04migratoire en France
35:06et je reçois
35:06beaucoup de messages
35:07visiblement
35:07au JT de TF1
35:09on a parlé
35:09de la pétition
35:10de Philippe De Villiers
35:11mais c'était pas en bien
35:13ils se sont attaqués
35:15on me dit
35:15on s'est attaqués
35:16ça y est
35:17TF1 met en cause
35:18la pétition
35:18France 2 a mis en cause
35:20tous les sites
35:20voilà je rappelle
35:21qu'il y a quand même
35:221 700 000 signatures
35:24revendiquées
35:25pour le référendum
35:26et ce serait intéressant
35:27de savoir si Bruno Retailleau
35:28qui dit
35:28le désordre migratoire
35:30crée le désordre sécuritaire
35:32alors monsieur Retailleau
35:33est-ce que vous avez signé
35:34la pétition
35:34Elisabeth Lévy
35:35vous voyez bien
35:37que de nouveau
35:38il faut être pris
35:39dans des contradictions
35:40entre est-ce qu'on est allié
35:42avec les macroniistes
35:43est-ce qu'on s'allie plus
35:44ils ne veulent pas s'allier
35:45de l'autre côté
35:45ça c'est la position
35:46de Bruno Retailleau
35:47sur laquelle à mon avis
35:48il a tort
35:49même s'ils ne sont pas
35:50d'accord sur l'économie
35:51il me semble qu'il y a
35:52une urgence
35:53identitaire migratoire
35:54régalienne
35:55qui ferait qu'on aurait
35:56une majorité
35:57qui se tiendrait
35:57à peu près
35:58RNLR
35:59avec quelques macronistes
36:01pas trop
36:01pas trop gauchistes
36:03mais non
36:04et je pense ça
36:05j'en veux un peu
36:06je trouve
36:06Bruno Retailleau
36:07est un homme
36:07tout à fait estimable
36:08qui nous change un peu
36:09parce qu'il est
36:10ce qu'il a l'air d'être
36:11mais
36:12il faut qu'il aille
36:14jusqu'au bout
36:14à ce moment là
36:15c'est-à-dire
36:15que s'il dit
36:16le désordre migratoire
36:17crée le désordre sécuritaire
36:19je soutiens
36:20la pétition
36:21de Philippe Devilliers
36:22mettons de côté
36:23tout ce qui a pu se passer
36:24la priorité
36:25c'est la France
36:25c'est de retrouver
36:26la notion de frontière
36:27la notion de souveraineté
36:28la notion de sécurité
36:29bien évidemment
36:30qu'il faut signer cette pétition
36:31avançons
36:32autre sujet
36:33alors ça
36:33j'ai découvert ça
36:34vous savez
36:35on attaque beaucoup
36:35les réseaux sociaux
36:36en disant
36:37c'est vrai qu'il peut y avoir
36:38tout et son contraire
36:40sur les réseaux sociaux
36:41il peut être un déferlement
36:42de haine
36:42de violence
36:43vous pouvez mettre
36:44des cibles dans le dos
36:45vous avez même des élus
36:46qui le font parfaitement bien
36:47la meute
36:48pour ne pas les citer
36:49mais il y a parfois
36:50des lanceurs d'alerte
36:51et je ne sais pas
36:52si vous avez vu ce sujet
36:53propos raciste
36:55antisémite
36:56anti-France
36:56un alternant
36:57a été renvoyé
36:58du ministère
36:59de l'intérieur
36:59c'est grâce à la vigilance
37:01des internautes
37:01que cet homme
37:02a été rattrapé
37:03pour ses messages
37:03sur les réseaux sociaux
37:04et très rapidement
37:05justement
37:06Beauvau a réagi
37:07en révoquant
37:09cet alternant
37:09voyez le sujet
37:10de Sarah Varny
37:11sur les réseaux sociaux
37:14le jeune homme
37:15était très actif
37:15et tenait des propos
37:16antisémite
37:17et anti-France
37:18c'est ce que révèlent
37:19plusieurs internautes
37:20anonymes
37:20qui ont examiné
37:21ces publications
37:22ils ont peur
37:23que les blancs
37:24ne soient plus
37:24les super dominateurs
37:25suprémacistes
37:26qu'ils soient
37:27envers les autres
37:27communautés
37:29la France est vraiment
37:30un pays détestable
37:31et ça on ne nous l'apprend pas
37:32en France
37:33pour éviter la révolte
37:34je pense
37:34oui je suis antisémite
37:36et alors
37:36on a bien banalisé
37:38les idées racistes
37:38en France
37:39et en Europe
37:39non ?
37:40l'auteur a depuis
37:41désactivé son compte X
37:42il s'agit de Marqueté
37:44originaire de Grigny
37:45âgé d'une vingtaine d'années
37:46il serait étudiant
37:47à l'université de Nanterre
37:49en master administration publique
37:51depuis un an
37:52il était déjà apprenti
37:53à la préfecture de police
37:54dans le cadre
37:55de sa licence professionnelle
37:56en septembre
37:57son contrat d'apprentissage
37:59avait été reconduit
38:00dans le cadre
38:00de son master
38:01contacté
38:02la préfecture de police
38:03de Paris
38:04précise le poste
38:04de Marqueté
38:05et affirme
38:06que l'étudiant
38:06n'était en aucun cas
38:07en charge
38:08de rédiger
38:08les éléments de langage
38:09pour le préfet de police
38:10Laurent Nouniès
38:11l'étudiant
38:12avait un casier
38:13judiciaire vierge
38:14de toute mention
38:15selon la préfecture
38:16le code de la sécurité
38:17intérieure
38:18ne prévoit aucun
38:19criblage pour les apprentis
38:20ce qui expliquerait
38:21que les publications
38:22de Marqueté
38:23soient passées
38:23sous les radars
38:24une procédure
38:25de licenciement
38:26pour faute grave
38:26a été engagée
38:27et ses accès
38:28aux bâtiments
38:29ont été supprimés
38:30je demanderais
38:32c'est après
38:32des tels messages
38:33c'est aussi
38:33peut-être
38:34des condamnations pénales
38:35alors ces internautes
38:36ont un nom
38:36c'est un groupe
38:37qui s'appelle
38:37Sword of Salomon
38:39l'épée de Salomon
38:40qui avait déjà fait
38:42des révélations
38:43sur l'exfiltration
38:44de 1500 Gazaouis
38:45depuis le 7 octobre
38:46en France
38:47donc sur l'accueil
38:48en France
38:49de Gazaouis
38:50choisi d'ailleurs
38:51par le Hamas
38:52notamment une étudiante
38:53qui avait été
38:54accueillie par
38:55Sciences Po Lille
38:56hébergée
38:56chez lui
38:57par le directeur
38:58de Sciences Po Lille
38:59la révélation
39:00avait fait un scandale
39:01du coup
39:01elle a été
39:02expulsée
39:02elle vit maintenant
39:03au Qatar
39:03mais il y a un autre garçon
39:04qui est journaliste
39:06France 24
39:07qui se dit journaliste
39:08et qui a été
39:10accueilli en France
39:11réfugié
39:12et engagé
39:13par France 24
39:14ce garçon là
39:15a travaillé
39:17pour le New York Times
39:17quand le New York Times
39:18s'est aperçu
39:19des tweets
39:19de cet homme
39:21qui disait
39:21il faut faire
39:22comme Hitler
39:22il faut tuer tous les juifs
39:23le New York Times
39:24l'a aussitôt viré
39:25France 24
39:26notre service public
39:28l'a toujours
39:29entre ses murs
39:30et ne veut pas
39:31le virer
39:31et ne veut surtout pas réagir
39:33vous dites
39:33Sword of Salomon
39:34mais moi
39:34vous avez entièrement raison
39:36peut-être que c'est eux
39:36qui ont
39:37mais après c'est un relais
39:38vous avez des lanceurs d'alerte
39:40moi je pense
39:41contre Bastion
39:42alors vous avez
39:43il y a un tabou
39:44chez les journalistes
39:45ils regardent tous
39:45mais ils n'en parlent pas
39:46c'est le site F2Souch
39:47oulala
39:48il ne faut surtout pas le dire
39:49mais alors je peux vous dire
39:50qu'ils y vont tous
39:51quels que soient les médias
39:52mais donc vous avez des relais
39:54qui permettent aussi
39:55d'avoir ces lanceurs d'alerte
39:56bonsoir à Michel
39:58d'Aix-en-Provence
39:59alors Florence
40:02de Bourgogne
40:02la capitale de la moutarde
40:03me dit-elle
40:04de Provence
40:05verte aussi
40:06bonsoir
40:06je ne me régale
40:07je ne sais pas
40:07d'où vous êtes
40:08elle ne me dit pas
40:09d'où ça vient
40:09mais bon
40:09c'est pas grave
40:10on continue l'émission
40:11vous parlez du service public
40:12l'affaire Cohen Durand
40:13fait dérailler le système
40:15le colosse idéologique
40:16donc
40:16au pied d'argile
40:18qui a perdu son calme
40:20je vous disais
40:20je vais vous faire découvrir
40:21la déclaration de Marine Le Pen
40:22qui a réagi
40:22c'est vrai que Marine Le Pen
40:24est l'une des premières
40:25en 2017
40:27si je ne m'abuse
40:28à avoir contesté
40:30ce qui pouvait se passer
40:31ce manque de neutralité
40:32et de pluralisme
40:33du côté du service public
40:36est-ce qu'on peut voir
40:36la déclaration
40:37vous avez été la première
40:37dès 2010
40:38c'est alerté
40:39sur les partis pris
40:39de Delphine Ernot
40:408 ans plus tard
40:40elle a taxé News Europe 1
40:42êtes-vous surprise
40:43sort-elle de son rôle
40:44non je ne suis pas surprise
40:45c'est un secret de polichinelle
40:46que Madame Ernot
40:47est une militante
40:49très marquée à gauche
40:50mais là
40:50elle franchit un cap supplémentaire
40:51elle n'est absolument pas
40:52dans son rôle
40:53et c'est ce type de sortie
40:55qui devrait conduire
40:56à son départ
40:56elle aussi demande le départ
40:58donc
40:59de Delphine Ernot
41:01parce qu'il ne revient pas
41:02à la présidente
41:03de France Télévisions
41:04de distribuer
41:05des brevets
41:06d'honneur à l'habilité
41:07aux chaînes privées
41:08est-ce que
41:09la finalité
41:10ce ne sera pas
41:10la démission
41:11la démission
41:12de Madame Ernot
41:13moi je crois
41:14qu'on devrait se saisir
41:16de cette crise
41:17qui nous oppose
41:19qui oppose le groupe
41:20Canal
41:20à France Télé
41:22ou à l'audiovisuel public
41:23pour sortir par le haut
41:26je me fiche
41:26si vous voulez
41:27tout ce que dit
41:27Marine Le Pen
41:28est vrai
41:28sur le fait
41:29que Madame Ernot
41:30ne devrait pas
41:31distribuer
41:31des brevets
41:32d'honorabilité
41:33ou de non-honorabilité
41:35mais ce n'est pas
41:35une affaire de personne
41:37ce qu'a montré
41:37ce qu'a montré
41:39l'affaire Le Grand Cohen
41:40c'est plutôt
41:40des mécanismes
41:41et je pense
41:43qu'on pourrait sortir
41:45de là
41:45si vous voulez
41:46en imposant
41:47le pluralisme
41:48à France Télévisions
41:48je me fiche
41:49que ce soit
41:50Madame Ernot
41:51qui le dirige
41:51en imposant
41:52le pluralisme
41:53à l'audiovisuel public
41:54après on peut
41:55penser
41:56certains d'entre nous
41:57pensent qu'il faut
41:58privatiser
41:58moi je ne sais pas
42:00qui va acheter
42:00et ensuite moi non
42:01vous y allez les amis
42:02je vous vois
42:03que vous écoutez
42:03religieusement
42:04voilà à l'unisson maintenant
42:06c'est pas une logique
42:07de personne
42:08c'est une logique
42:09de caste
42:09qui se prend
42:10pour une élite
42:11et qui voit
42:12qui utilise
42:13cette expression
42:14d'extrême droite
42:14qui est insupportable
42:15parce qu'elle ne sert pas
42:15à décrire en réalité
42:16mais elle sert
42:17à décrier
42:18et cette caste
42:19explique aux français
42:21matin, midi et soir
42:22qu'ils ne voient pas
42:23ce qu'ils voient
42:23qu'ils ne vivent pas
42:24ce qu'ils vivent
42:25donc oui
42:25il faudrait aller
42:26vers du pluralisme
42:27maintenant bon courage
42:28pour l'imposer
42:29et je pense quand même
42:30qu'on peut difficilement
42:31faire un meilleur tract
42:32ambulant pour la privatisation
42:33que Delphine Ernot
42:34qui est quand même
42:35payé 400 000 euros par an
42:36donc elle devrait peut-être
42:38se rappeler
42:38qu'elle a quand même
42:39une obligation de réserve
42:40qui pèse sur elle
42:41et qu'elle n'est pas là
42:41pour faire de la politique
42:42et du militantisme
42:43vous êtes très nombreux
42:43à réagir
42:44de Saint-Raphaël
42:45de Saint-Laurent-du-Var
42:46coucou de Lyon
42:47coucou de Haute-Garonne
42:48il y a du monde ce soir
42:49évidemment comme chaque semaine
42:50il y a une double faute
42:51qui a été commise
42:52celle de nos confrères
42:53on le sait surpris
42:54en flagrant délit
42:54de connivence
42:55avec un parti politique
42:57et une faute lourde
42:58commise par
42:59Madame Ernot
43:00qui en tant que présidente
43:01de France Télévisions
43:03devrait obéir
43:03à un devoir de neutralité
43:05alors là
43:05elle s'engage
43:06dans le champ politique
43:07et de ce point de vue
43:08moi j'espère qu'une chose
43:09c'est que l'Arcom
43:10la convoque
43:11et il lui demande des comptes
43:12sur sa déclaration
43:13mais je doute
43:14que l'Arcom le fasse
43:15parce que l'Arcom
43:16à la demande d'ailleurs
43:17sans doute du pouvoir
43:18a décidé de reconduire
43:20pour la troisième fois
43:22Madame Ernot
43:22c'est historique
43:23écoutez
43:23c'est un vieux routier
43:24du service public
43:25de l'ex service public
43:26qui vous parle
43:26je peux vous assurer
43:27que si Nicolas Sarkozy
43:31Frédéric Mitterrand
43:32Frédéric
43:33non
43:34François
43:35François Mitterrand
43:35ou Jacques Chirac
43:37avait nommé
43:37trois fois de suite
43:38un président
43:39de France Télévisions
43:41et bien il y aurait eu
43:42une levée de boucliers
43:43dans le pays
43:44au sein de France Télévisions
43:46ça vacille aussi
43:48c'est pas l'Arcom
43:48qui l'anime en fait
43:49ils sont
43:50non mais
43:50l'Arcom
43:53peut la faire
43:54peut-être pour conclure
43:55c'est bien sûr
43:55l'Arcom qui l'anime
43:56l'Arcom
43:57vous voulez imposer le pluralisme
43:58je suis dans France Télévisions
43:59et vous avez raison de le faire
44:00je suis tout à fait à vous
44:01mais le problème c'est qu'aujourd'hui
44:03c'est l'Arcom
44:03qui est censé imposer le pluralisme
44:05puisque ça passe par une agence
44:06et le problème c'est que
44:07cette agence là
44:07aujourd'hui coûte cher aux français
44:0947 millions d'euros par an
44:10et n'impose
44:10c'est super le pluralisme
44:13ça coûte plus cher
44:14attendez
44:15l'Arcom coûte moins cher
44:16que le service public
44:17donc
44:17mais
44:18après on n'est plus au million
44:19il faut
44:20le
44:20un million
44:21voilà
44:22un million près maintenant
44:23on va faire attention
44:24au moindre million
44:25bonsoir de Dieppe
44:26bonsoir de Rennes
44:28Marie
44:28qui nous appelle
44:29de Paris
44:30les amis
44:30la dernière image
44:31elle était bouleversante
44:32alors c'est une frustration
44:33parce qu'elle va durer que quelques secondes
44:35vous savez qu'il y a des droits
44:36à l'information
44:37j'aurais aimé vous montrer
44:38la séquence en long
44:40toute la marseillaise
44:41vous savez qu'il y a eu un match
44:42une demi-finale
44:43de Coupe du Monde
44:44de rugby
44:44avec les françaises
44:45qui ont malheureusement perdu
44:46contre les anglaises
44:47elles ont fait un parcours
44:48formidable
44:49mais cette image
44:50je voulais commencer même
44:51l'émission avec
44:52tellement elle est belle
44:53regardez le visage
44:54de toutes les joueuses
44:56qui vont chanter
44:57la marseillaise
44:57à l'unisson
44:58on parle de rugby
45:00de toutes ces femmes
45:01qui vont chanter
45:02des femmes qui sont en larmes
45:04lorsqu'elles chantent
45:05la marseillaise
45:05rien que de vous en parler
45:06j'en ai des frissons
45:07regardez ça
45:08c'est une merveille
45:08ça fait du bien
45:09après ce qu'on a dit
45:11de toute l'émission
45:12regardons
45:12c'est magnifique
45:37alors je vais faire une demande solennelle
45:38à TF1
45:39parce que les images
45:39sont beaucoup trop belles
45:40laissez-nous la possibilité
45:42de le passer en longueur
45:43offrez-nous cette chance-là
45:44parce que je vous jure
45:45je vais commencer l'émission
45:46demain matin avec
45:47on va en parler longuement
45:48c'est tellement beau
45:49de voir ça
45:50c'est sportif
45:51on parle souvent du foot
45:52avec les joueurs
45:53on n'aura jamais cette image
45:55du côté des footballeurs
45:56point
45:56vous avez dit rugby
45:57celle-là
45:58j'ai allumé ma télé
46:00juste après l'hymne
46:00je ne l'ai pas entendue
46:01j'ai regardé le match
46:02elle était magnifique
46:03même si elles ont perdu
46:04cette image-là
46:06grande émotion
46:06je le découvre
46:07grâce à vous là
46:08grande émotion
46:09que je n'ai jamais ressenti
46:10quand il s'est agi
46:12des footballeurs
46:12Dieu sait
46:13si j'aime le foot
46:14il peut y avoir
46:15mais là c'est
46:15toutes elles chantaient
46:16toutes
46:17donc c'est très intéressant
46:19mais moi je pense
46:19qu'il y a mille questions
46:20qu'on peut se poser
46:21à travers cette marseillaise
46:22pourquoi
46:22quelle que soit la couleur
46:25l'origine
46:26l'identité
46:26quelle que soit
46:27la réponse
46:27à tout ce qu'on a vu
46:28si vous voulez
46:29ça fait plaisir
46:30parce que malgré tout
46:31on pense au drapeau britannique
46:32de samedi dernier
46:34on se dit
46:34après tout
46:36sur un terrain
46:37de sport
46:38il n'y a pas
46:39il n'y a pas
46:40tous ces bruits
46:41et toute cette fureur
46:42dont on a parlé
46:42il y a des gens
46:43qui aiment le drop
46:44et bien écoutez
46:45merci à ces françaises
46:46vraiment c'est une émotion
46:48extraordinaire
46:49quand on voit
46:49ces images
46:50merci à ces joueuses
46:51merci aux 15 de France
46:52comme quoi que le rugby
46:53que ça soit chez les hommes
46:54ou chez les femmes
46:55c'est les valeurs
46:56c'est des valeurs
46:57extraordinaires
46:58et c'est vraiment
46:58moi elles me bouleversent
47:00ces images
47:00vraiment
47:01bravo à l'équipe de France
47:02même si elles ont parlé
47:03perdu pardon
47:04nous on a beaucoup parlé
47:06et dans un instant
47:06c'est face à Michel Onfray
47:09avec Laurence Ferrari
47:10à demain matin
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