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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin jusqu'à 10h sur Europe 1, jusqu'à 10h30 sur CNews.
00:00:06Et maintenant, paraît-il, place à un nouvel impôt. Faire payer les riches. Tout ça pour ça.
00:00:138 ans de Macronie, 8 ans de crise, 8 ans de dette, 8 ans d'insécurité, 8 ans d'immigration, 8 ans de blabla.
00:00:20Et pour finir, on crée un nouvel impôt dans le pays le plus taxé du monde.
00:00:24Et pourquoi, si j'ai bien compris, pour échapper à la censure des socialistes et celle de son premier secrétaire Olivier Faure.
00:00:32L'homme qui ne veut pas voiser les frontons des mairies aux couleurs de la Palestine.
00:00:36L'homme qui a pactisé avec Jean-Luc Mélenchon pour garder son siège de député et l'homme qui pousse aujourd'hui ou qui pousserait.
00:00:43Sébastien Lecornu a cédé aux sirènes fiscales.
00:00:47Pauvre France, gouvernée par des mercenaires dont la seule boussole est l'intérêt personnel.
00:00:53J'y suis, j'y reste.
00:00:55Je suis naïf.
00:00:57J'espérais que le nouveau Premier ministre se souviendrait qu'il appartint jadis à la garde rapprochée de François Fillon.
00:01:03Qui préconisait l'exact contraire de ce que M. Lecornu s'apprête à faire ces prochains jours.
00:01:09Les républicains accepteront-ils cette reculade ?
00:01:13Il n'y a pas d'impôt magique qui rapporterait beaucoup en France alors qu'il ne s'applique pas ailleurs.
00:01:20A déclaré le gouverneur de la Banque de France.
00:01:22M. Villeroy de Gallo pense à la France.
00:01:25J'ai parfois le sentiment que ceux qui nous dirigent s'en contrefichent.
00:01:28Je vous le répète, j'y suis, j'y reste, semble être leur mantra.
00:01:32Emmanuel Macron et ses amis feront tout pour échapper à une censure, à une dissolution, voire à une démission, à condition.
00:01:41Qui sait qu'ils gardent leur voiture à cocarde ?
00:01:44Et tant pis si la France coule.
00:01:45Il est 9h01.
00:01:47Alice Sommerer.
00:01:47Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:01Les autorités sont inquiètes pour la journée de mobilisation de demain.
00:02:05Des milliers de radicaux sont attendus au sein et en marge des cortèges à travers la France.
00:02:10D'importants dispositifs de sécurité seront mis en place par les préfets.
00:02:14Ils redoutent une journée de mobilisation plus virulente que celle de la semaine dernière.
00:02:19A Reims, après l'agression de 7 policiers, samedi soir, le procureur dénonce un acte d'une violence extrême et parfaitement gratuite
00:02:25contre, je cite, un groupe qui n'avait rien demandé à personne.
00:02:29Pour rappel, 2 désagresseurs ont été mis en examen.
00:02:31Et puis c'est la première fois qu'un président effectue deux visites d'Etat en Angleterre.
00:02:36Donald Trump est arrivé hier à Windsor pour une visite officielle.
00:02:39Très impopulaire au Royaume-Uni, un dispositif de sécurité impressionnant est prévu.
00:02:44Le président américain ne se rendra pas au cœur de l'ombre où des manifestants devraient se réunir pour protester de sa venue.
00:02:49Merci Alice, Sarah Salman est avec nous, Vincent Hervouet également, Georges Fenech, Richard Millet, Thomas Bonnet.
00:02:59On va parler évidemment de ces nouvelles impôts qui pourraient arriver.
00:03:01Ça me fait tellement de peine quand je vois M. Lecornu qui vient de l'UMP, qui fait le contraire de ce qu'il a dit.
00:03:07Je ne veux pas dire que ça déchire mon cœur, mais j'aimerais tellement qu'il y ait une suite dans les idées.
00:03:15Que les gens soient fidèles à leurs idées.
00:03:18Les LR sont favorables à ces impôts, Pascal ?
00:03:21Les LR aujourd'hui sont favorables, mais alors si, je vous assure.
00:03:23Alors vous allez nous expliquer ce qui se trame.
00:03:25Simplement, bon anniversaire à M. Klarsfeld, à Serge Klarsfeld.
00:03:30J'ai vu un tweet passer et j'ai trouvé ce tweet très tendre.
00:03:33C'est Arnaud Klarsfeld qui a dit « Bon anniversaire papa, 90 ans, nous n'avons guère changé, tu vas toujours sur le dos, je t'aime ».
00:03:41Eh bien d'abord, bravo à, je ne sais pas si c'est le mot qui convient d'ailleurs pour Serge Klarsfeld,
00:03:48mais pensez pour Serge Klarsfeld, pensez pour Béat Klarsfeld qui ont fait ce qu'ils ont fait.
00:03:55et puis Arnaud Klarsfeld qui est effectivement l'héritier de cette famille prestigieuse qui vit aujourd'hui des moments compliqués.
00:04:04Bon, ce nouvel impôt, ce nouvel impôt, vous dites les républicains.
00:04:07En fait, les républicains ne peuvent pas être favorables à un impôt.
00:04:09On est le pays le plus taxé du monde.
00:04:13Et si ça servait à quelque chose, si on m'expliquait que ça servait à quelque chose, pourquoi pas ?
00:04:17Tous les gens sérieux disent que ça ne sert à rien.
00:04:20Alors évidemment, il y a ce monsieur Zuckman qui est sorti de sa boîte, qui est invité partout,
00:04:26qui effectivement propose des choses qui n'ont pas de sens visiblement, sauf un, la démagogie pure et simple.
00:04:33Ce que vous appelez impôt va être présenté sous la forme d'une taxe provisoire sur les hauts revenus.
00:04:37Donc on va déjà déguiser un peu la chose.
00:04:40Mais ça ne sert à rien, c'est contre-productif.
00:04:42Même Emmanuel Macron le sait, tout le monde le sait.
00:04:45Oui, mais vous avez bien compris la raison, vous l'avez d'ailleurs très bien expliqué.
00:04:47Eh bien c'est nul, c'est nul à ce moment-là.
00:04:50Il y a un sondage qui a été réalisé par l'IFOP pour le Parti Socialiste.
00:04:53Vous regardez, 86% des Français sont favorables à cette mesure.
00:04:56Et ce qui est plus intéressant encore, c'est que 89% des sympathisants des LR.
00:05:01C'est même plus que les sympathisants du RN.
00:05:02Donc en fait, il y a aussi une demande des électeurs, en tout cas d'une partie d'entre eux, une partie importante,
00:05:08qui régit finalement les positions des INL.
00:05:10Il faut voir comment le sondage est formulé.
00:05:12Est-ce que vous souhaitez que les riches aient plus d'impôts ?
00:05:14Est-ce que vous voulez une taxe de 2% sur les revenus au-delà de 100 millions d'euros ?
00:05:18Il n'y a plus la formulation, évidemment, qu'ils vont vous dire oui.
00:05:20Pascal le disait à juste titre, ils diront la même chose si c'est au-dessus de 50 millions d'euros.
00:05:23C'est la formulation qui fait...
00:05:24Non, mais il faut que les Français comprennent jusqu'au bout.
00:05:28Parce qu'en réalité, on taxe aussi l'outil productif.
00:05:31Alors là, j'espère que ça échappera.
00:05:33Ah non, ça c'est dans la version de la taxe.
00:05:34C'est dans la version Zuckman.
00:05:36C'est Zuckman.
00:05:37Ça ne sera pas retenu, ça c'est la lumière.
00:05:38Il va y avoir des actionnaires même de petites et moyennes entreprises qui peuvent avoir une valorisation,
00:05:43comme Mistral, 14 milliards quand même, mais qui n'ont pas les moyens de payer.
00:05:46D'ailleurs, le patron de Mistral...
00:05:47Et donc, ça va partir au fonds de pension américain ?
00:05:49Ce qu'a expliqué le patron de Mistral hier à la télévision.
00:05:51Et ce sera a priori sorti l'outil de production de cette taxe.
00:05:54Dans ce cas-là, je vous assure, on ne s'en sortira jamais.
00:05:58Parce qu'effectivement, il faut un peu de pédagogie.
00:06:01Expliquer aux uns et aux autres que c'est contre-productif.
00:06:04Qu'il faut d'abord faire des économiques.
00:06:06D'ailleurs, Emmanuel Macron n'avait pas augmenté les impôts.
00:06:08Nous sommes d'accord.
00:06:09C'est une des choses qu'on peut...
00:06:11La seule chose ?
00:06:12Oui, mais c'est important de le dire.
00:06:14On est le pays le plus taxé du monde.
00:06:15La seule chose qu'il sait faire, c'est d'augmenter les impôts.
00:06:18Ce que je trouve dommage, c'est qu'on se focalise sur ce sujet, sur cet impôt supplémentaire.
00:06:22On ne parle plus du reste.
00:06:23Alors qu'en effet, ça doit s'accompagner d'autres mesures.
00:06:26De réduction des dépenses, de suppression d'agences qui ne sont pas rien.
00:06:30Ça doit être aussi une partie du débat.
00:06:32Et là, on ne parle que de cet impôt.
00:06:33Donc, on oublie un peu le reste du sujet qui est capital.
00:06:35Bon, le 18 septembre, c'est...
00:06:38A priori, c'est demain.
00:06:40Puisque après la journée du 10 septembre.
00:06:42Alors, manifestation attendue sur le terrain et inquiétude.
00:06:47Écoutez Bruno Retailleau.
00:06:51Je m'attends.
00:06:52A une mobilisation qui sera très, très forte.
00:06:55Avec une journée hybride.
00:06:56Et ce qui en fait la difficulté hybride.
00:06:59Parce qu'on risque d'avoir tôt le matin, dans la matinée, des bloqueurs, du sabotage,
00:07:05des groupuscules, d'ultra-gauches qui veulent casser.
00:07:09Et qui sont des ultra-violents.
00:07:10Et on risque d'avoir cette convergence des violents.
00:07:13Et puis ensuite, il y aura les cortèges.
00:07:14Il y aura des milliers, sans doute entre 5 et 8 000 ou 10 000 individus qui viendront pour la bagarre, pour la casse, animer du haine anti-flics.
00:07:24Et c'est ce qui sera compliqué à gérer.
00:07:27Bon, moi ce que j'aime bien chez Bruno Retailleau, c'est qu'il annonce avant.
00:07:32Il dit les choses.
00:07:34Alors évidemment, il inquiète.
00:07:35Bien sûr.
00:07:36Mais il dit, il va y avoir beaucoup de monde sur le terrain.
00:07:38Il peut y avoir ça, etc.
00:07:39Ça, c'est un langage de vérité qui peut être intéressant.
00:07:42Et ne s'étaient pas trompés, les services de renseignement avaient très bien anticipé la journée du 10 septembre.
00:07:45Ils avaient tenu à peu près le même discours.
00:07:48Et on a vu que ça s'était malheureusement concrétisé.
00:07:51Moi, je comprends que les gens aient manifesté dans la rue.
00:07:53Parce que, ne m'engueulez pas, mais vu leurs conditions de travail et les conditions de pouvoir d'achat qui sont difficiles,
00:08:00moi, je comprends que les gens en est ras-le-bol et aient manifesté.
00:08:01Ce qui ne justifie bien sûr pas les casseurs et de tout saccager.
00:08:05Mais que les gens en est ras-le-bol, je le comprends complètement.
00:08:07Est-ce qu'on connaît les revendications ?
00:08:08Parce que moi, je me suis intéressé. Est-ce que vous savez quelles sont les revendications des gens qui vont manifester ?
00:08:11Les revendications initiales du 10 septembre, c'était l'augmentation des salaires, la baisse du pouvoir d'achat.
00:08:17C'était l'abandon du budget de François Bayrou, ce qui de facto est déjà le cas.
00:08:20Oui, ça c'était encore avant.
00:08:21Les jours fériés supprimés, on est revenu déjà dessus.
00:08:24Donc, en fait, moi, j'ai du mal à comprendre même ce qui anime la manifestation de demain.
00:08:28Ce qui anime, c'est que les gens nous rappellent.
00:08:29Je comprends qu'il y a une colère sociale, attention.
00:08:31Non, ce qui anime, c'est le pouvoir d'achat.
00:08:34Ce n'est pas le cœur de la revendication.
00:08:36À juste titre.
00:08:36Mais à juste titre, sauf que les solutions pour que les Français gagnent mieux leur vie ne sont pas prises, Sarah, c'est le mal.
00:08:46C'est-à-dire qu'il faut alléger, notamment, les charges des entreprises.
00:08:51Il faut faire des économies pour qu'il y ait un peu moins d'impôts pour les Français et un peu moins de taxes.
00:08:57C'est ça, le cœur.
00:08:58Donc, après, vous pouvez aller dans la rue.
00:09:01Et tant que l'État n'aura pas fait, la réforme de l'État ne s'est pas faite depuis 8 ans ou 15 ans.
00:09:06Et comme rien ne se fait, il ne leur reste que la rue comme solution, malheureusement, parfois.
00:09:09Et la manifestation pacifique, j'entends.
00:09:11Et qui c'est qui organise ?
00:09:13Qui c'est qui organise ?
00:09:13Les syndicats.
00:09:14Là, c'est les syndicats.
00:09:16Après, il y a une récupération politique.
00:09:17Là, demain, c'est des syndicats.
00:09:19Il y a un trafic fortement perturbé à la RATP, à l'école.
00:09:23Alors, évidemment, LFI récupère.
00:09:25Cette journée de mobilisation et services de renseignement évoquent une menace hybride,
00:09:28c'est-à-dire des actions coup de poing dès la veille au soir, tôt ou tard.
00:09:32Une partie syndicale constituée de cortèges classiques
00:09:34et une séquence plus politique emmenée par des militants de la France insoumise.
00:09:38Il y a un communiqué de presse de la RATP que vous venez de voir passer.
00:09:42À Rennes, à Nantes, c'est des villes effectivement très dangereuses.
00:09:46Je vous propose d'écouter une nouvelle fois Bruno Retailleau.
00:09:51On l'a vu la semaine dernière.
00:09:53Le 10, c'est qu'il y avait beaucoup de jeunes, des collégiens et des lycéens.
00:09:57Et malheureusement, ils commencent à prendre des habitudes,
00:09:59en tout cas vestimentaires de black blocs, de noirs vêtus, masqués.
00:10:04Je veux m'adresser aux familles et aux parents.
00:10:06Il y a une responsabilité aussi parentale.
00:10:08Quand on voit des jeunes adolescents se mêler à des violences,
00:10:12ça n'est pas leur place.
00:10:13Il a raison, bien évidemment.
00:10:15Alors, il pourrait aussi parler de la réponse pénale qui n'est pas faite
00:10:18et qui fait que ces gens reviennent parce qu'ils savent qu'ils ne risquent pas grand-chose.
00:10:22Les secteurs touchés demain, Michael Dosantos.
00:10:29Voilà donc des génériques, comme vous pouvez voir, de labos différents.
00:10:34Donc c'est sur ces médicaments qu'on va nous baisser en échéance de deux ans,
00:10:38comme c'est prévu, de nous diminuer de moitié la remise accordée.
00:10:42Avec cette diminution de taux, les pharmaciens devraient perdre entre 20 et 40 000 euros par an,
00:10:48en fonction de la taille de la pharmacie.
00:10:51C'est donc l'un des piliers du système de santé de proximité qui risque d'être fragilisé.
00:10:56Il y a à peu près, en France, 5 à 6 000 pharmacies qui sont seules dans leur commune.
00:11:00Sur ces 5 à 6 000, dans un premier temps, on peut penser qu'il y en a 800 000 qui vont être en difficulté,
00:11:05qui vont soit fermer, soit être obligés de licencier,
00:11:08et qui ne pourront plus du coup assumer toutes les missions qu'on nous demande.
00:11:11Moins de marge sur les génériques ne veut pas dire réduction des dépenses de santé.
00:11:16Ça n'amène pas un centime de plus à l'État.
00:11:19Donc c'est totalement incompressensible, si ce n'est pour faire fermer des pharmacies,
00:11:22avec l'idée que moins il y aura de pharmaciens, moins il y aura de dépenses de santé.
00:11:26Ce qui a été le cas pour les médecins, ce qui n'a pas marché,
00:11:28puisqu'on voit que les dépenses de santé augmentent, alors qu'il y a une pénurie manifeste de médecins.
00:11:31Moins de pharmacies, moins de pharmaciens.
00:11:34La grogne n'a pas fini de monter dans le secteur.
00:11:37Partout en France, des pétitions circulent.
00:11:40Dans cette seule pharmacie, près de 1000 patients l'ont signée.
00:11:44Vous l'avez compris, c'est l'un des secteurs touchés, la pharmacie, c'est un focus.
00:11:48Mais c'est vrai que les pharmaciens, moi je ne suis pas au courant que les pharmaciens allaient être en grève.
00:11:53C'est sans doute très légitime, mais vous voyez bien qu'il y a énormément de revendications différentes qui s'agrègent demain.
00:11:58Et quand vous voyez la France insoumise, eux ce qu'ils réclament, ce n'est pas le pouvoir d'achat.
00:12:01Alors ils sont sans doute favorables à un meilleur pouvoir d'achat.
00:12:03Mais eux, ils veulent la démission d'Emmanuel Macron, c'est encore autre chose.
00:12:06Donc il y a quand même plusieurs revendications qui se percutent,
00:12:10même si effectivement la question du pouvoir d'achat, elle est centrale, elle est primordiale pour les Français.
00:12:13Et on comprend qu'ils expriment leur colère.
00:12:15Et voyez le sujet que je vous annonçais tout à l'heure,
00:12:17cette fois-ci sur les secteurs touchés au sens plus large avec Michael Dos Santos.
00:12:23Cette nouvelle journée de mobilisation devrait être plus suivie que celle du 10 septembre dernier.
00:12:28Dans le ferroviaire, ce jeudi s'annonce noir, à la SNCF 3 TER sur 5 rouleront.
00:12:33Certaines lignes du Transilien, comme la H, la N, la R ou la U, seront fortement perturbées.
00:12:39Bonne nouvelle tout de même, 90% des TGV sont maintenus.
00:12:43Idem du côté de la RATP, seules les trois lignes automatiques du métro parisien devraient fonctionner normalement.
00:12:49Pour les autres, le trafic sera assuré essentiellement aux heures de pointe.
00:12:53Il sera très limité sur neuf lignes, dont la 2, la 3 ou encore la 12, mais aussi sur les RER, D et E.
00:13:00Toujours côté transport, seul l'aérien a reporté sa grève au 7 octobre, faute d'interlocuteurs au sein du gouvernement.
00:13:06Une centaine de contrôleurs aériens vont tout de même cesser leur activité.
00:13:10Dans l'éducation nationale, les écoles, les collèges et les lycées vont également tourner au ralenti.
00:13:14Les principaux syndicats exigent l'abandon de toutes les mesures budgétaires prévues par les précédents gouvernements.
00:13:21Dans les maternelles et les écoles primaires, un tiers des enseignants devrait être gréviste.
00:13:26Au niveau de la santé, 98% des pharmacies déclarent vouloir fermer selon une estimation du syndicat USPO.
00:13:32De nombreux cabinets de kiné devraient également garder porte-close.
00:13:36Des répercussions sont également à prévoir dans les hôpitaux publics hors urgence.
00:13:40Enfin, d'autres secteurs seront également concernés par cette journée de mobilisation.
00:13:45Parmi eux, celui des VTC, du gaz ou encore l'énergie, dont les négociations salariales débutent hasard du calendrier le même jour.
00:13:52Le problème, c'est qu'effectivement, après, c'est contagieux.
00:13:55La colère, tout ça, ça grège parce que tout le monde a quelque chose.
00:13:59Et vraiment, on peut le comprendre.
00:14:00D'ailleurs, il y a sûrement des revendications là-dedans qui sont légitimes.
00:14:05Mais les Français, d'ailleurs, ont été interrogés sur cette journée de noire.
00:14:09Je vous propose de les écouter.
00:14:10Je vais soit travailler de la maison, comme beaucoup de gens, je pense.
00:14:16Et voilà.
00:14:17Et puis, on va voir si les écoles fonctionnent.
00:14:19Parce qu'il va falloir travailler et garder les enfants.
00:14:22Ça peut être un peu compliqué.
00:14:24Mais bon, on va s'organiser.
00:14:26Ça sera compliqué avec le travail et tout.
00:14:29Surtout que moi, je n'ai pas de télétravail.
00:14:31Mais c'est en présentiel, c'est obligatoire de venir se placer pour y travailler.
00:14:36Je vais rester en télétravail, voilà, à la maison.
00:14:40Parce que ça s'annonce une grosse galère.
00:14:43École pour mes filles, heureusement.
00:14:45Mais à partir de 16h30, plus personne.
00:14:47Mais il y a quand même la cantine.
00:14:48Donc, on a de la chance.
00:14:49Et Marine Tondelier s'est exprimée ce matin.
00:14:51Elle voit une grande fête, elle, demain dans les rues.
00:14:53Je suis surtout un peu peinée du fait que vous couvriez cette actualité.
00:15:00Uniquement, vous ne me dites pas, les Français ont décidé de relever la tête.
00:15:03Ils ont décidé de se battre pour leurs droits.
00:15:05Vous dites alors que les violences n'ont même pas encore commencé à possiblement avoir lieu.
00:15:09Je vous interroge sur une inquiétude du renseignement.
00:15:11Non, demain, ça va être une belle fête dans ce pays.
00:15:12On annonce des mobilisations records avec un nombre de manifestants
00:15:15au moins aussi important qu'au moment de la réforme des retraites.
00:15:19Bon, voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet, Georges Fenek.
00:15:22Et après le 18, que se passera-t-il ?
00:15:24Bon, il va y avoir une manifestation, il y aura des interpellations, il y aura ceci.
00:15:28Mais c'est là aussi la responsabilité du président de la République.
00:15:31Il faut dissoudre.
00:15:32Voilà.
00:15:33C'est ce que j'allais vous dire.
00:15:33Il faut dissoudre.
00:15:34Il ne veut pas dissoudre.
00:15:35C'est parce qu'on ne les écoute pas.
00:15:37Mais ils ne veulent pas.
00:15:39J'y suis, je dirais, je vous l'ai dit.
00:15:40C'est ça qui fait de la paix.
00:15:41Oui, mais il y a un moment où le contexte fait.
00:15:43Mais ils iront jusqu'au bout, du bout, du bout, du bout, du bout.
00:15:48Oui, mais à un moment, il y a un bout du bout.
00:15:49Oui, mais tout est...
00:15:50Voilà, il faut dissoudre, aujourd'hui.
00:15:54Oh, il faut même aller...
00:15:54Si il dissout, et qu'on a les mêmes résultats, il se passe quoi après ?
00:15:56Mais d'abord, vous n'en savez rien.
00:15:59Moi, je ne sais pas.
00:16:00D'accord avec vous.
00:16:01Vous n'en savez rien.
00:16:02Il y a des possibilités.
00:16:02Voilà, il faut dissoudre.
00:16:04C'est tout.
00:16:04Il ne va pas faire des compromis avec le PS quand tu es Emmanuel Macron ou...
00:16:10Mais non, mais ils sont prêts à...
00:16:12Moi, je vous assure, c'est horrible.
00:16:13En fait, je trouve que c'est horrible, ce spectacle qui est donné.
00:16:15Donc, effectivement, Emmanuel Macron met les éléments depuis huit ans qui vont au chaos.
00:16:23Voilà, il les met un par un.
00:16:25Ça l'amuse.
00:16:25Et pourtant, ça ne suffit pas qu'on en parle en France de cette sorte.
00:16:31Mais vous avez vu la presse italienne.
00:16:33Hier, toute la presse italienne se moque de l'attitude française, de la rogoste française, de l'aveuglement d'Emmanuel Macron.
00:16:40Et effectivement, tout le monde est complice.
00:16:42Monsieur Lecornu, il est complice parce qu'il y va.
00:16:45Tout le monde est complice.
00:16:46Les Républicains sont complices.
00:16:48C'est ça.
00:16:49Je dirais, il y a un moment, il faut dire non, en fait.
00:16:51Il y a des gens qui, dans l'histoire, ont dit non.
00:16:53On n'y va pas.
00:16:55Il n'y va pas.
00:16:55Vous voyez bien le climat.
00:16:57Tout le monde sait que ça va être...
00:16:59En fait, c'est de pire en pire chaque jour.
00:17:03Qu'est-ce que vous voulez ?
00:17:04Il n'y a pas une bonne nouvelle dans ce pays.
00:17:08Jamais.
00:17:09Vincent Hervouet.
00:17:10Prions.
00:17:11Non, mais qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:17:14Donc, il faut un président responsable.
00:17:16Il faut un président responsable.
00:17:18S'il dissout qu'il y a le même résultat, ou peu ou prou,
00:17:20c'est sa démission qui va revenir sur le...
00:17:22Et alors ?
00:17:23Et alors, il faut penser...
00:17:24Ce n'est pas à lui.
00:17:25Je ne suis pas permis à l'expression sur cette présolité.
00:17:26Vous savez bien que ce n'est pas un drame.
00:17:28Ah si, quand même, pour les institutions.
00:17:30Non, mais je veux dire, il y a un moment, tu ne dois pas penser à toi.
00:17:34Je suis parfaitement d'accord.
00:17:34Quelle est la meilleure...
00:17:36Quand tu es président de la République,
00:17:37quelle est la meilleure décision aujourd'hui à prendre pour la France ?
00:17:40Voilà.
00:17:40Mais c'est à lui de la prendre.
00:17:41Non, parce que ça va créer un chaos institutionnel.
00:17:43Et à chaque fois qu'on ne sera pas content d'un président,
00:17:45il sera, il peut démissionner.
00:17:46Mais non, parce qu'il n'est pas question de...
00:17:47Je ne demande pas la démission du tout du président de la République.
00:17:50Vincent Herouet.
00:17:50Non, ce n'est pas un des mots d'ordre de la manie de demain.
00:17:53Personne ne réclamera, défilera avec démission.
00:17:55Pas encore, en tout cas.
00:17:56Il y aura quelques plus cartes.
00:17:58Non, mais que les gens l'aient en tête, pourquoi pas ?
00:18:00C'est la décision souveraine du président
00:18:03de considérer qu'il n'a plus l'oreille du peuple
00:18:06et de revenir devant l'électeur.
00:18:07Ça me paraît être dans la logique absolue des institutions.
00:18:10Et ce serait totalement normal,
00:18:13mais cette décision lui appartient.
00:18:14Je vous dis la seule chose.
00:18:18Est-ce que la meilleure décision pour la France aujourd'hui,
00:18:23c'est de dissoudre ?
00:18:24Oui ou non ?
00:18:25Sarah Salmane.
00:18:26Oui, je vous dis oui.
00:18:27Avec le risque quand même assez fort, à mon sens,
00:18:30qu'on ait exactement le même résultat.
00:18:31Le RN aura peut-être un peu plus,
00:18:33mais ce sera sensiblement le même résultat.
00:18:35Donc après, qu'est-ce que vous faites ?
00:18:36On a le sentiment que le président s'intéresse
00:18:38presque exclusivement aux affaires internationales.
00:18:40Oui, il s'en fiche.
00:18:40Voilà.
00:18:41Il y a bientôt le sentiment.
00:18:43Les tweets, regardez les tweets.
00:18:44Par son discours pour l'ONU.
00:18:46Vous ne pouvez pas vous dire
00:18:47quand est le dernier déplacement d'Emmanuel Macron
00:18:49sur une thématique française ?
00:18:51Oui, pardon, monsieur.
00:18:52Non, mais c'est qu'il faut réaliser
00:18:54quel est l'intérêt de la politique étrangère.
00:18:56Outre le fait qu'à 10 000 pieds,
00:18:58les soucis domestiques paraissent un peu plus négligeables.
00:19:02L'idée de la politique étrangère,
00:19:04surtout quand on s'intéresse à ce point,
00:19:05à deux conflits en cours,
00:19:07c'est de dire, regardez, braves gens,
00:19:10ailleurs c'est pire.
00:19:11Oui, c'est vrai.
00:19:12Ailleurs c'est pire.
00:19:13Oui, il y a un message subliminal.
00:19:15Oui, c'est subliminal.
00:19:16Regardez, et puis vous êtes bien
00:19:18quand vous êtes à l'étranger
00:19:18parce que vous avez le tapis rouge,
00:19:20les flonflons,
00:19:21la presse diplomatique est toujours
00:19:22assez complaisante avec le souverain en place.
00:19:25C'est vraiment assez confortable.
00:19:27Personne ne vient vous demander de compte
00:19:28quand vous êtes comme ça,
00:19:31en regardant ce matin,
00:19:33l'espèce de jubilation,
00:19:35l'orgasme protocolaire que vit Donald Trump ce matin
00:19:39dans son carrosse doré traversant le parc de Windsor.
00:19:43C'est un rêve éveillé.
00:19:44C'est pas mal la politique étrangère.
00:19:46Vraiment, tous les chefs d'État...
00:19:47La question que sa voix soit entendue.
00:19:49Oui, d'accord.
00:19:49Non, mais là, ce n'est même plus la question,
00:19:51plus personne n'écoute,
00:19:52sauf son entourage, je vais dire.
00:19:53Non, le problème, c'est que vous êtes vraiment
00:19:55dans une sorte de promenade.
00:19:58C'est beaucoup mieux que de partir en week-end
00:20:00au Touquet, je vous assure.
00:20:01Oui, mais t'attends autre chose.
00:20:03Vraiment, t'attends autre chose.
00:20:04T'attends que quelque chose te dépasse,
00:20:06justement, dans ces fonctions-là,
00:20:08et que tu puisses sacrifier...
00:20:09Vous prenez le monde un témoin très bien devenu.
00:20:13Vous reconnaissez la Palestine.
00:20:14Elle existe, ça y est.
00:20:15Que tu puisses sacrifier tes intérêts personnels
00:20:18au nom de quelque chose qui te dépasse,
00:20:20et que ce qui te dépasse, c'est la France.
00:20:23Voilà.
00:20:23Oui, et bien voilà.
00:20:24Tu peux espérer ça.
00:20:25Moi, il me semble-t-il.
00:20:26Ou alors, c'est que tu n'es pas à la hauteur
00:20:28du poste que tu occupes.
00:20:30Non, mais ça, c'est ce que vous pensez.
00:20:31Moi, ce que je vous raconte, c'est ce qui est.
00:20:33Oui.
00:20:34Bon.
00:20:37Il nous reste deux minutes.
00:20:38Je voudrais qu'on voit, effectivement,
00:20:40le sujet sur l'immigration.
00:20:41Marine Le Pen en a parlé hier.
00:20:43Elle a d'ailleurs chargé M. Retailleau.
00:20:45Vous voyez le sujet d'Augustin Donadieu
00:20:48sur cette immigration.
00:20:50Je disais 8 ans d'immigration,
00:20:518 ans d'insécurité, 8 ans de dette.
00:20:54Ce bilan qui est si...
00:20:57Comment dire ?
00:20:58C'est sinon un échec total.
00:21:02C'est au moins une absence de réussite.
00:21:04Avec plus de 4 millions de personnes étrangères
00:21:09en situation régulière sur le territoire français en 2024,
00:21:12de plus en plus de Français souhaiteraient être consultés
00:21:15au sujet de l'immigration,
00:21:16à l'instar de la pétition lancée par Philippe Devilliers,
00:21:19qui a déjà rassemblé plus d'un million de signatures.
00:21:22Pour l'immigration ?
00:21:23Oui, ça peut être une bonne idée,
00:21:25de demander aux Français ce qu'ils en pensent.
00:21:27Je pense qu'il faut mettre un hola, un terme.
00:21:32Il y a trop d'immigration.
00:21:33Je pense qu'il faut faire quelque chose.
00:21:36Mais pour être consulté,
00:21:38encore faut-il que ce référendum soit possible.
00:21:40Il en existe deux grands types en France.
00:21:43Le premier, celui prévu par l'article 11 de la Constitution,
00:21:47qui permet au président de la République
00:21:48de consulter les Français sur un projet de loi
00:21:50relatif à l'organisation des pouvoirs publics,
00:21:53à la ratification d'un traité international
00:21:55ou sur des réformes relatives à la politique économique et sociale.
00:21:59Deuxième référendum possible depuis 2008,
00:22:02le RIP, le référendum d'initiative partagée.
00:22:05Mais pour être déclenché,
00:22:07il doit réunir un cinquième des parlementaires
00:22:09et surtout être soutenu par près de 5 millions de Français.
00:22:13Un niveau difficilement atteignable.
00:22:17Ça ne rentre pas dans l'article 11 de la Constitution.
00:22:20Le référendum sur l'immigration.
00:22:22Oui, 11.
00:22:23Ben si.
00:22:23Ben non.
00:22:25Ben si.
00:22:26Ben non.
00:22:27On vous dit non, Pascal.
00:22:29Ça ne rentre pas.
00:22:30Vous pouvez nous dire si, mais ça...
00:22:31À moins de triturer le texte sur le plan économique,
00:22:34on pourrait dire qu'effectivement,
00:22:35l'immigration coûte cher.
00:22:36Non, vous pouvez soumettre à l'approbation des Français
00:22:40un texte de loi dans lequel il y a ces sujets qui sont évoqués.
00:22:45Non, pas.
00:22:45L'immigration, ça ne rentre.
00:22:47Ça ne rentre pas dans l'article 11.
00:22:47Ni dans la question économique,
00:22:48ni dans la question sociale,
00:22:50ni dans la question...
00:22:50Parce que là, parce que l'immigration,
00:22:52ce n'est pas un sujet économique et social ?
00:22:54Non.
00:22:54Non.
00:22:54Il n'y a pas écrit l'immigration dans l'article 11.
00:22:57Vous êtes sérieux ?
00:22:59Oui, c'est ça.
00:23:01Modifier le droit d'asile, ce n'est pas économique.
00:23:03Philippe Devilliers, ce matin, est intervenu,
00:23:07puisque vous savez qu'il y a cette pétition
00:23:09dont on ne parle pas sur les antennes du service public.
00:23:11Ça commence, mais pour la dénigrer.
00:23:13Pour la dénigrer, oui.
00:23:14Ah oui, c'est ça.
00:23:15Ah oui, c'est normal.
00:23:16Elle embête.
00:23:17Le service public.
00:23:18Le déni.
00:23:19Comment le...
00:23:19Bon, alors, écoutons ce qu'a dit Philippe Devilliers.
00:23:23C'est, en fait, une marée montante,
00:23:27un soulèvement de vie, de survie.
00:23:31Et pour expliquer cette surprise,
00:23:32je dirais qu'en fait, en regardant la pétition,
00:23:37les pétitionnaires, les signataires,
00:23:40on voit que c'est toute la France, en fait.
00:23:43Ce sont les Français de toutes origines,
00:23:47de tout milieu, de toutes conditions
00:23:48qui disent aux hommes politiques
00:23:52et aux présidents de la République,
00:23:54vous nous avez dit pendant des années,
00:23:58et on a fini par le croire,
00:23:59que l'immigration n'était qu'une question secondaire.
00:24:02Eh bien, nous, nous vous disons,
00:24:04à travers cette pétition,
00:24:05quelle est la question centrale
00:24:06qui commande toutes les autres.
00:24:10Et donc, on veut un référendum,
00:24:13nous, le peuple français.
00:24:14C'est intéressant d'écouter Philippe Devilliers,
00:24:16parce que quand Sarah vous disait,
00:24:17c'est pas dans la Constitution,
00:24:20je suis toujours étonné de ce type de remarques,
00:24:23parce qu'en fait, c'est pas le problème.
00:24:25Ce qui m'importe, c'est le fond.
00:24:27Est-ce que, selon vous,
00:24:29l'immigration est le problème majeur
00:24:34de la France depuis 40 ans ?
00:24:35Oui ou non ?
00:24:36C'est un des problèmes,
00:24:37mais c'est pas le problème.
00:24:38D'accord.
00:24:39Déjà, pour vous, c'est votre position.
00:24:41Alors, beaucoup pensent,
00:24:43et je peux en faire partie,
00:24:44qu'en fait, c'est un problème majeur,
00:24:47parce qu'il a changé fondamentalement
00:24:49la société française.
00:24:50Oui, mais le pouvoir d'achat,
00:24:52c'est le problème majeur.
00:24:53Mais c'est pour ça que les gens discutent,
00:24:55c'est parce qu'ils ne sont pas d'accord.
00:24:57Pourquoi, pourquoi il a changé
00:24:58la société française ?
00:25:00Parce qu'une nouvelle culture
00:25:01est arrivée sur le sol de France
00:25:03qui ne correspond pas
00:25:05à ce qu'était la France avant.
00:25:07Alors, on peut dire,
00:25:08les sociétés multiculturelles,
00:25:09elles peuvent vivre ensemble.
00:25:11C'est ce qui se passe aux Etats-Unis.
00:25:12Non.
00:25:13Ben non.
00:25:14Non, mais la différence,
00:25:15la vraie...
00:25:16Pardonnez-moi, mais...
00:25:16La vraie différence,
00:25:18avec tous les problèmes sociaux,
00:25:19économiques, bien réels
00:25:20que rencontre le pays,
00:25:21c'est que l'immigration
00:25:24et la violence qu'elle crée
00:25:28met en danger l'unité de la nation.
00:25:33C'est-à-dire que c'est la matrice
00:25:34de toutes sortes de crises à venir
00:25:38qui pourraient être très graves.
00:25:40Et des pays qui s'effondrent,
00:25:43on en connaît,
00:25:45on voit ça dans une vie humaine,
00:25:46on voit des pays qui, effectivement,
00:25:49plongent,
00:25:49est dans une espèce d'abîme
00:25:51dont il est très difficile de sortir.
00:25:53J'en ai vu.
00:25:54L'actualité nous a fourni des exemples.
00:25:56Ça, c'est la réalité.
00:25:57C'est pour ça que la question
00:25:58de l'immigration
00:25:59est une question absolument essentielle
00:26:02parce que c'est la paix civile
00:26:03qu'elle met en cause.
00:26:06On va marquer une pause.
00:26:08C'est un sujet, évidemment, passionnant,
00:26:10bien sûr.
00:26:11On parlera de ce qui s'est passé.
00:26:13Vous avez peut-être vu cette information
00:26:14et elle prête à sourire
00:26:16parce que ça s'est bien terminé.
00:26:18Et on sera tout à l'heure
00:26:18avec quelqu'un qui était dans l'avion
00:26:20qui s'appelle Pascal Ruggiero.
00:26:23Figurez-vous que,
00:26:23ne recevant aucune réponse
00:26:24de la part de la tour de contrôle,
00:26:26un avion parti d'Orly
00:26:27et devant atterrir en Corse,
00:26:29lundi soir a été contraint
00:26:30de tourner dans le ciel
00:26:31pendant une heure
00:26:31avant de pouvoir se poser.
00:26:32Bon, et on a appris
00:26:34que la tour de contrôle
00:26:35ne répondait pas
00:26:36parce que le contrôleur aérien
00:26:38s'était endormi.
00:26:39Ça aurait pu être grave.
00:26:41Mais bien sûr que c'est...
00:26:42Jamais j'ai vu ça à un vol part.
00:26:43Bien sûr que ça aurait pu être grave.
00:26:45Et...
00:26:46Personne n'imagine l'ennui d'un contrôleur.
00:26:49Mais écoutez, on sera dans...
00:26:50Non, je n'y crois pas.
00:26:51Mais si, moi j'y crois.
00:26:52Ils sont deux, normalement.
00:26:54Dans une seconde.
00:26:55Nous revenons.
00:26:56Nous revenons dans une seconde.
00:26:57Mais c'est un boulot atroce.
00:27:00Je veux bien croire que la sieste...
00:27:01Somaïa Al-Abidi est avec nous
00:27:03à 9h32.
00:27:04Bonjour Somaïa.
00:27:04Le rappel des titres.
00:27:09Bonjour Pascal et bonjour à tous.
00:27:11Une route sécurisée vers le sud
00:27:12de l'enclave palestinienne
00:27:14ouverte pour la population par Tzahal.
00:27:16400 000 gaz à huissons déjà partis.
00:27:19650 000 autres sont en cours d'évacuation.
00:27:22Déclaration ce matin
00:27:23dans notre matinale du colonel
00:27:25Olivier Rafovitz,
00:27:26porte-parole de l'armée israélienne
00:27:28au lendemain du début
00:27:29de l'opération terrestre lancée
00:27:31à Gaza City.
00:27:33Cet individu n'aurait jamais dû
00:27:35se trouver sur son chemin.
00:27:36Donc c'est encore plus révoltant.
00:27:38Plus on avance,
00:27:39plus on voit les dysfonctionnements,
00:27:41colère et peine des parents de Philippines
00:27:43dans les colonnes du Figaro.
00:27:44La jeune étudiante de 19 ans,
00:27:46tuée par un ressortissant marocain
00:27:48de 22 ans
00:27:48est retrouvée enterrée
00:27:50dans le bois de Boulogne
00:27:51le 21 septembre 2024.
00:27:54Et puis il n'a aucun regret.
00:27:56C'est ce que confie François Bayrou
00:27:57à nos confrères du Figaro.
00:27:59L'ancien Premier ministre promet
00:28:01de ne pas nuire à Sébastien Lecornu
00:28:03même s'il se méfie de sa promesse de rupture
00:28:05et prédit une impasse.
00:28:07Et se dit désormais focalisé
00:28:08sur sa réélection à la mairie de Pau.
00:28:10Merci Somaïa.
00:28:12Ces gens de toute façon
00:28:12n'ont jamais aucun regret.
00:28:14On aurait pu ajouter d'ailleurs
00:28:15que le principal suspect
00:28:17dans l'affaire Madi
00:28:19qui s'appelle Christian Bruckner
00:28:21a été libéré.
00:28:23Aujourd'hui il est sorti d'Allemagne
00:28:26alors que c'est un profil inquiétant
00:28:28et une nationalité allemande.
00:28:30Il a un casier judiciaire
00:28:30comprenant des infractions
00:28:31liées aux abus sexuels,
00:28:32au trafic de drogue, etc.
00:28:34C'est l'affaire Madi
00:28:35que chacun connaît
00:28:36et il n'est pas arrêté
00:28:37qu'il n'y a pas de preuves
00:28:38pour le moment.
00:28:39Donc il est sorti de prison.
00:28:40Boncœur dit quand même
00:28:41nous devons partir du principe
00:28:42qu'il va récidiver.
00:28:43Donc c'est quand même
00:28:44assez inquiétant
00:28:45de le laisser sortir
00:28:45dans ces conditions.
00:28:46Pour le moins.
00:28:47Pour le moins, Sarah.
00:28:48On est également sur ce plateau
00:28:51avec Fabien Bouglet
00:28:53que vous connaissez,
00:28:53expert en politique énergétique.
00:28:55Éoliennes, la faim.
00:28:56C'est ce que vous dites.
00:28:57On en parlera tout à l'heure.
00:28:58Ce qui se passe avec les éoliennes
00:28:59est un des scandales français.
00:29:00Tout à fait.
00:29:01À Noir Boutier
00:29:01ils sont en train d'en construire
00:29:0270 et 50.
00:29:04Exactement.
00:29:05C'est une honte absolue.
00:29:05C'est une honte absolue.
00:29:07Ça coûte un fric de dingue.
00:29:08Un pognon de dingue
00:29:09pour dire
00:29:09qu'ils ont voulu faire passer
00:29:11en lousdé
00:29:12cet été
00:29:14la loi PPE
00:29:15contre la vie des français.
00:29:16En fait, tout ça
00:29:17est un véritable scandale.
00:29:18C'est un des plus grands
00:29:20scandales français.
00:29:20C'est pour ça qu'on a repris
00:29:21le magazine Transition et énergie
00:29:23pour évoquer ce scandale
00:29:25de manière publique.
00:29:26On en parlera tout à l'heure
00:29:27mais je vous ai dit
00:29:28cette information absolument sidérante
00:29:30puisque nous sommes avec
00:29:32Pascal Ruggiero.
00:29:35Bonjour monsieur Ruggiero.
00:29:36Vous étiez...
00:29:37Bonjour.
00:29:39Merci d'être avec nous.
00:29:40Bonjour.
00:29:41Vous étiez donc en avion
00:29:43dans un avion, pardonnez-moi.
00:29:46C'était lundi 15 septembre
00:29:47et vous avez quitté Orly.
00:29:50Vous arriviez sur l'aéroport
00:29:53Napoléon Bonaparte à Ajaccio
00:29:56et vous n'avez pas pu vous poser
00:29:58pendant une heure
00:29:58parce que le contrôleur
00:29:59s'était endormi.
00:30:01Alors racontez-nous d'abord
00:30:02est-ce que vous avez eu
00:30:02cette information dans l'avion
00:30:04et comment ça se passait ?
00:30:07Oui, oui, tout à fait.
00:30:09Déjà on était prévu
00:30:10pour arriver sur l'aéroport
00:30:13d'Ajaccio vers minuit
00:30:15et lorsque nous sommes arrivés
00:30:18à la verticale de la piste
00:30:20le commandant de bord
00:30:20nous a prévenu
00:30:21que la piste était éteinte
00:30:23il n'y avait pas
00:30:24aucune communication radio
00:30:25on ne savait pas du tout
00:30:27quoi faire en vol.
00:30:30Et donc qu'est-ce qui s'est passé
00:30:31à ce moment-là ?
00:30:33À ce moment-là
00:30:34le commandant de bord
00:30:35nous a prévenu
00:30:35qu'il ne comprenait pas
00:30:37il n'y avait pas de radio
00:30:38la piste éteinte
00:30:39donc il tournait en rond
00:30:40autour de l'aéroport
00:30:42et ensuite il a appelé les pompiers
00:30:44toujours à précéder
00:30:46les pompiers sont partis
00:30:47voir sur la tour
00:30:48et plus de communication radio
00:30:50avec les pompiers
00:30:50donc on tournait toujours
00:30:52le commandant de bord
00:30:53nous prévient
00:30:54en deuxième lieu
00:30:55qu'il pense dérouter
00:30:56sur Bastia
00:30:57mais qu'il allait tout de même
00:30:59appeler la gendarmerie
00:31:00pour voir un peu
00:31:00ce qui se passait
00:31:01sur Ajaccio
00:31:01et les gendarmes
00:31:03sont montés à la tour
00:31:04et ont trouvé
00:31:05la personne
00:31:07en train de dormir.
00:31:09Bon, ce qui est important
00:31:10de dire
00:31:10c'est qu'il y a eu un contrôle
00:31:11sur la personne qui dormait
00:31:12il n'y a ni alcool
00:31:14ni stupéfiant
00:31:16rien du tout
00:31:16c'était vraiment
00:31:17c'était du la sieste corse
00:31:19à minuit
00:31:20et bon
00:31:21ça peut arriver
00:31:22mais vous aviez assez d'essence
00:31:24pour repartir pour Ajaccio
00:31:25il n'y avait pas de danger
00:31:27au moins
00:31:27pour les passagers ?
00:31:29Non, je pense que oui
00:31:31mais on n'a pas été prévenu
00:31:32de ça
00:31:33bon après
00:31:34Comand Bord avait pris
00:31:35la décision de dérouter
00:31:36sur Bastia
00:31:38je pense par rapport
00:31:39à la gestion de l'essence
00:31:40mais voilà
00:31:42ça s'est bien passé
00:31:43entre guillemets
00:31:44on l'a tourné une heure
00:31:45quand même
00:31:45autour de la piste
00:31:46puisqu'on était prévu
00:31:48d'atterrir à minuit
00:31:49on atterrit à une heure du matin.
00:31:51Bon
00:31:51et vous êtes rentré
00:31:52dans votre ville d'Ajaccio
00:31:53la ville impériale
00:31:54qu'on peut saluer
00:31:55à travers votre témoignage
00:31:56ce matin
00:31:57M. Ruggiero
00:31:58merci beaucoup
00:31:59merci
00:32:00et puis il fait beau
00:32:02aujourd'hui à Ajaccio ?
00:32:04Ouais très beau
00:32:04très beau
00:32:05j'ai demandé à Serge Netjar
00:32:07qu'on délocalise
00:32:08l'antenne de CNews
00:32:10à Ajaccio
00:32:11mais bon
00:32:12je ne suis pas sûr
00:32:13d'être tout à fait entendu
00:32:14encore
00:32:15merci
00:32:16je vous en prie
00:32:18merci
00:32:19merci beaucoup
00:32:19et merci à Pascal-Pierre Garbarini
00:32:22que j'ai réveillé à l'aube
00:32:23je lui ai dit
00:32:24mais est-ce que tu connais
00:32:25quelqu'un
00:32:26et par définition
00:32:27Ajaccio
00:32:28tout le monde se connaît
00:32:29donc c'est lui
00:32:30qui m'a donné le contact
00:32:31c'est effrayant cette histoire
00:32:32il n'y a pas de procédure de secours
00:32:35au cas où ça arrive
00:32:36imagine une crise cardiaque
00:32:37ça peut arriver aussi
00:32:38oui vous avez raison
00:32:39il n'y a pas de doublon
00:32:40c'est comme un pilote
00:32:41sans copilote
00:32:42finalement
00:32:42Richard Millet
00:32:44ça vous laisse
00:32:45je vous l'ai dit
00:32:45il m'a coupé la parole
00:32:46ah pardon
00:32:46ah ben non
00:32:47il est bon
00:32:49justement
00:32:50puisque vous avez la parole
00:32:51je voudrais qu'on parle
00:32:51simplement de l'affaire
00:32:52Boilem Sansal
00:32:53qui est aux oubliettes
00:32:54aujourd'hui et hier
00:32:55il y a eu une prise de parole
00:32:56d'Antoine Gallimard
00:32:57qui est l'éditeur
00:32:58a priori
00:32:59oui c'est l'éditeur
00:33:00c'est l'éditeur
00:33:02oui c'est l'éditeur
00:33:03il aurait été trahi
00:33:04par tout le monde
00:33:05vraiment Boilem Sansal
00:33:06c'est à dire ?
00:33:07parce qu'il est laissé
00:33:08aux oubliettes
00:33:09par l'état français
00:33:11qui veut démonétiser
00:33:12cet otage
00:33:12donc le président
00:33:13de la république
00:33:14n'a même pas reçu ses filles
00:33:15le quai d'Orsay
00:33:16ne fait rien
00:33:16personne ne fait rien
00:33:18avec le ministère de l'intérieur
00:33:19qui s'occupe un peu
00:33:20des algériens en France
00:33:21mais la réalité c'est que
00:33:23ce qui s'est passé
00:33:25c'est qu'il y a un groupe
00:33:26parlementaire
00:33:26à l'Assemblée européenne
00:33:29au Parlement européen
00:33:31le groupe Patriote
00:33:32auquel appartient
00:33:33le Rassemblement national
00:33:34a proposé
00:33:36pour la fin d'année
00:33:36que le prix Sakharov
00:33:38qui est remis
00:33:39en séance plénière
00:33:40rituellement
00:33:42soit attribué
00:33:43pour la liberté d'expression
00:33:44soit attribué
00:33:45donc à Boilem Sansal
00:33:47il n'y a pas tellement
00:33:48de Français
00:33:48ou d'Européens
00:33:50qui soit aujourd'hui
00:33:52un combattant de la liberté
00:33:53qui a sacrifié sa vie
00:33:55à ce combat
00:33:56et qui soit détenu
00:33:57par un régime policier
00:33:58et jeté en prison
00:34:00alors qu'il a 80 ans
00:34:01un cancer
00:34:02et autre chose à faire
00:34:03donc
00:34:04et il est au secret absolu
00:34:05et là-dessus
00:34:07Antoine Gallimard
00:34:08l'éditeur
00:34:09a fait savoir
00:34:10que Boilem Sansal
00:34:12s'opposait vigoureusement
00:34:13à ce que l'extrême droite
00:34:15puisse le soutenir
00:34:16il ne veut être récupéré
00:34:17par personne
00:34:18alors il y a deux choses
00:34:19à dire
00:34:20la première c'est que
00:34:21quand on connaît
00:34:21Boilem Sansal
00:34:22franchement
00:34:23personne ne peut imaginer
00:34:25qu'il ait dit ça
00:34:26parce que c'est pas du tout
00:34:27le genre d'attitude
00:34:29qu'il peut avoir
00:34:29dans la vie
00:34:30on le voit pas
00:34:31refusant avec hauteur
00:34:32un prix
00:34:32et à dénoncer
00:34:34des soutiens
00:34:34il dialogue avec tout le monde
00:34:35il a toujours été
00:34:36ça c'est la première chose
00:34:38la deuxième chose
00:34:39c'est que c'est stupide
00:34:40c'est invraisemple
00:34:41outre le fait
00:34:42que ce soit unique
00:34:43c'est stupide
00:34:43parce que
00:34:44il est au secret
00:34:46il n'a pas le droit
00:34:47de communiquer
00:34:48avec quiconque
00:34:48il ne peut pas écrire
00:34:50la seule personne
00:34:51qui puisse lui rendre visite
00:34:53une fois tous les 15 jours
00:34:54c'est sa femme
00:34:55qui est retournée
00:34:56en Algérie
00:34:57abandonnant les soins
00:34:58qu'elle suivait à Paris
00:34:59pour être à ses côtés
00:35:01la seule chose
00:35:01qui lui reste
00:35:02c'est son couple
00:35:02et évidemment
00:35:03il est surveillé
00:35:04H24
00:35:05les autres prisonniers
00:35:07donc ça veut dire quoi
00:35:08ça veut dire quoi
00:35:08qu'Antoine Gallimard
00:35:09a lâché Boilem Sansal
00:35:10c'est un bidon
00:35:11il y a un mois
00:35:12je finis juste
00:35:13il n'y a qu'un jour
00:35:14juste d'un mot encore
00:35:16c'est une histoire incroyable
00:35:17d'être trahi par son éditeur
00:35:18vous connaissez beaucoup
00:35:19d'éditeurs
00:35:19qui refusent par principe
00:35:21qu'on attribue un prix honorifique
00:35:22à un de ses auteurs
00:35:23on n'a jamais vu ça
00:35:24en fait
00:35:25en fait
00:35:26Richard Millet
00:35:27alors je précise
00:35:28que vous avez beaucoup travaillé
00:35:29chez Antoine Gallimard
00:35:30et que vous avez été éjecté
00:35:32d'une manière
00:35:33assez scandaleuse
00:35:34parce que
00:35:35précisément
00:35:36Antoine Gallimard
00:35:36ne vous a pas soutenu
00:35:37d'accord
00:35:38mais en fait
00:35:39il y a une quinzaine de jours
00:35:40nous avons beaucoup parlé
00:35:41de Boilem Sansal
00:35:42ici même
00:35:42et quelques jours après
00:35:44j'ai vu dans Libération
00:35:45apparaître une tribune
00:35:47de Jean-Marie Lacleftine
00:35:48qui est l'éditeur
00:35:49au sens américain du mot
00:35:50c'est-à-dire celui
00:35:51qui s'occupe des manuscrits
00:35:52de Boilem Sansal
00:35:53disant qu'il ne fallait pas
00:35:55laisser
00:35:56aux mains de l'extrême droite
00:35:57ou de la réaction
00:35:58ou de la bolosphère
00:35:59cet écrivain
00:36:00voilà
00:36:01donc
00:36:02Antoine Gallimard
00:36:03ne fait qu'amplifier
00:36:04cette
00:36:05il amplifie deux choses
00:36:07mais il est instrumentalisé
00:36:08par l'Elysée
00:36:09pardon
00:36:09il est instrumentalisé
00:36:10par l'Elysée
00:36:11évidemment
00:36:11parce que l'Elysée
00:36:13pour l'Elysée
00:36:15pour le Quai d'Orsay
00:36:15pour les autorités
00:36:16pour la gauche
00:36:17bien pensant pour
00:36:17il faut parler
00:36:19le moins possible
00:36:20de Boilem Sansal
00:36:22en fait
00:36:22il est aux oubliettes
00:36:24et il faut l'oublier
00:36:25et ça évitera
00:36:27d'exaspérer
00:36:28la colère
00:36:28du régime algérien
00:36:30qui est
00:36:30on a beau lui
00:36:31baiser les babouches
00:36:32il continue
00:36:33d'enrager
00:36:35donc surtout
00:36:36il faut faire profil bas
00:36:37premier point
00:36:37et deuxième point
00:36:38il faut démonétiser
00:36:40cet otage
00:36:40et comme ça
00:36:41on aura peut-être
00:36:41la chance
00:36:42de pouvoir récupérer
00:36:43son cadavre
00:36:44il a été condamné
00:36:44à 50 prisons
00:36:45il a 80 ans
00:36:46il a un cancer
00:36:47il est
00:36:48il est dans sa prison
00:36:49il est vraiment
00:36:50aux oubliettes
00:36:51les autres détenus
00:36:52lévite
00:36:53on leur a dit
00:36:53de léviter
00:36:54il est dans une situation
00:36:56qui est
00:36:56mais véritablement dramatique
00:36:58alors qu'il n'a péché
00:37:01que par sa liberté
00:37:02que par son courage
00:37:03c'est vraiment
00:37:05un cas
00:37:05qui devrait
00:37:06rassembler
00:37:07tout le monde
00:37:07autour de lui
00:37:07et vous voyez
00:37:08son propre éditeur
00:37:10qui lui plante
00:37:11un couteau
00:37:11dans le dos
00:37:12en prenant
00:37:13en plus
00:37:13une posture
00:37:14vertueuse
00:37:15l'extrême droite
00:37:16ne passera pas
00:37:17etc
00:37:18c'est tellement dingue
00:37:20les bras vous en tombent
00:37:22bon
00:37:23Fabien Bouglet
00:37:24est avec nous
00:37:25vous le connaissez
00:37:25parce qu'on l'a reçu
00:37:26régulièrement
00:37:27éolienne
00:37:29la fin
00:37:29transition énergie
00:37:32pourquoi dites-vous
00:37:33éolienne la fin
00:37:33alors précisément
00:37:34on en construit
00:37:35on en plante partout
00:37:36alors on pose la question
00:37:38parce que
00:37:39nous sommes dans une situation
00:37:41absolument dramatique
00:37:42avec une épée de Damoclès
00:37:44sur la tête
00:37:45concernant la politique énergétique
00:37:47je vous rappelle
00:37:47300 milliards d'euros
00:37:49vous l'avez dit tout à l'heure
00:37:50le gouvernement
00:37:51et M. Ferracci
00:37:52alors ministre de l'énergie
00:37:53a essayé de passer en cachette
00:37:55la programmation pluriannuelle
00:37:56de l'énergie
00:37:57qui faisait qu'il y avait
00:37:58une multiplication par 50
00:38:00du nombre d'éoliennes en mer
00:38:01c'est-à-dire
00:38:01le parc de Noirmoutier
00:38:02que vous avez évoqué
00:38:03il serait multiplié par 50
00:38:05au large des côtes françaises
00:38:07multiplication par 2
00:38:08des éoliennes terrestres
00:38:09et explosion
00:38:10du coût de l'énergie
00:38:11multiplication par 2
00:38:13des factures
00:38:13et 300 milliards d'euros
00:38:14alors qu'on vient de perdre
00:38:16une notation avec Fitch
00:38:17de notre dette
00:38:18donc
00:38:18on est dans une situation
00:38:19dramatique
00:38:20parce que l'énergie
00:38:21je voudrais le rappeler
00:38:21c'est le sang
00:38:23de notre société
00:38:24et si je me bats
00:38:25sur ces questions énergétiques
00:38:26c'est qu'il n'y a pas
00:38:28de société
00:38:28il n'y a pas d'économie
00:38:30il n'y a pas d'emploi
00:38:31si on ne développe pas
00:38:32une énergie
00:38:33peu chère
00:38:33et on le voit
00:38:34avec la désindustrialisation
00:38:36de notre pays
00:38:37et de l'Europe
00:38:37donc la situation
00:38:38est dramatique
00:38:39et c'est pour ça
00:38:40qu'avec 2 autres actionnaires
00:38:41nous avons racheté
00:38:42cet été
00:38:43il y a un mois
00:38:44juste après
00:38:45que je sois passé
00:38:45justement chez vous
00:38:46ce magazine
00:38:47transition énergie
00:38:48on a fait un sondage
00:38:4975% des français
00:38:51pensent
00:38:52ne pas être suffisamment
00:38:53informés
00:38:54sur l'énergie
00:38:54et donc comme on passe
00:38:56et vous avez la gentillesse
00:38:57de m'inviter régulièrement
00:38:58et bien on a voulu
00:38:59approfondir
00:39:00détailler
00:39:01donner des éléments
00:39:02donner des chiffres
00:39:03on a interviewé
00:39:04André Merlin
00:39:05pour qu'il explique
00:39:06pourquoi
00:39:06qui est André Merlin
00:39:07André Merlin
00:39:08c'est l'ancien patron
00:39:09de RTE
00:39:09le réseau de transport
00:39:10d'électricité
00:39:11et puis surtout
00:39:12on explique
00:39:13une chose
00:39:14que vous avez demandé
00:39:15à plusieurs reprises
00:39:16en juin
00:39:16c'est pourquoi
00:39:18alors que les français
00:39:19ne veulent pas d'éoliennes
00:39:20pourquoi ça continue
00:39:22et c'est notre dossier
00:39:23exclusif
00:39:24c'est l'infiltration
00:39:26de notre état
00:39:26par les réseaux éoliens
00:39:28on a fait un dossier
00:39:28de 6 pages
00:39:29qui explique
00:39:30de la cour des comptes
00:39:32à RTE
00:39:32réseau de transport
00:39:33d'électricité
00:39:34et par exemple
00:39:36Madame Pannier-Runacher
00:39:37oui
00:39:37elle fait moins partie
00:39:39elle ne fait pas partie
00:39:41de l'équipe
00:39:41en réalité
00:39:42l'équipe commence
00:39:43c'est qui ?
00:39:43l'équipe commence
00:39:45ce sont les héritiers
00:39:46de François Hollande
00:39:47tout commence en 2012
00:39:49quand Xavier Piéchazic
00:39:50Xavier Piéchazic
00:39:52qui est le conseiller
00:39:53de François Hollande
00:39:54est le maître d'oeuvre
00:39:56de la loi
00:39:56de la baisse
00:39:57de la part du nucléaire
00:39:58à 50%
00:39:59et la loi
00:39:59de développement
00:40:00des éoliennes
00:40:01et pour le remercier
00:40:02de ses fonctions
00:40:03il a été nommé
00:40:04président de RTE
00:40:05et il vient d'être nommé
00:40:07avec une rapidité
00:40:09extraordinaire
00:40:11patron de RTE
00:40:12qui est la société
00:40:13clé
00:40:14puisque c'est la société
00:40:15qui est le patron
00:40:15de RTE
00:40:16voilà
00:40:16et le RTE c'est quoi ?
00:40:18c'est le marché européen
00:40:19de l'électricité
00:40:20c'est le raccordement
00:40:21des éoliennes
00:40:22et c'est la priorité
00:40:23de réseau
00:40:23des éoliennes
00:40:24dans le réseau
00:40:24et il est nommé
00:40:25par qui ce monsieur ?
00:40:26il est nommé
00:40:26par le directoire
00:40:28de RTE
00:40:28avec l'accord
00:40:30de la commission
00:40:30de régulation
00:40:31de l'énergie
00:40:31et la commission
00:40:32de régulation
00:40:33de l'énergie
00:40:33elle est dirigée
00:40:35par Emmanuel Vargon
00:40:36qui est proche
00:40:38de la filière éolienne
00:40:39elle est intervenue
00:40:40Emmanuel Vargon
00:40:41qui était ministre
00:40:42qui était une catastrophe
00:40:44elle est intervenue
00:40:45dans le syndicat
00:40:46des exploitants éoliens
00:40:47l'autre jour
00:40:48pour dire
00:40:48que le syndicat
00:40:50pouvait avoir
00:40:51le soutien
00:40:52et elle pouvait
00:40:53garantir
00:40:54de son travail
00:40:55à ses côtés
00:40:56pour le déploiement
00:40:57des éoliennes
00:40:57c'est un scandale français
00:40:58donc tous ces gens
00:40:59effectivement
00:41:00sont à pro-éoliennes
00:41:01mais pourquoi
00:41:01ils sont pro-éoliennes ?
00:41:03souvent parce qu'il y a
00:41:04des liaisons
00:41:04si vous voulez
00:41:05parce qu'il y a des liaisons
00:41:06pourquoi le nucléaire
00:41:09pourquoi ils ne préfèrent pas
00:41:09le nucléaire
00:41:10sur le fond
00:41:11qu'est-ce qui fait
00:41:12qu'ils veulent ?
00:41:12parce qu'en fait
00:41:12vous avez des raisons politiques
00:41:14qui sont issues
00:41:14de la gauche
00:41:16avec l'alliance
00:41:17Europe Écologie Les Verts
00:41:18et la liaison avec l'Allemagne
00:41:19notamment les Grunen
00:41:20et vous avez eu
00:41:21tout un écosystème
00:41:22depuis 2012
00:41:23mais même avec les racines
00:41:25avant avec Dominique
00:41:25Voinet
00:41:26où vous avez un écosystème
00:41:27qui s'est créé
00:41:28avec une infiltration
00:41:29dans l'administration d'État
00:41:30qui fait que même
00:41:31si les politiques disent
00:41:32il faut arrêter l'éolien
00:41:33vous avez
00:41:34ce qu'on appelle
00:41:35à juste titre
00:41:36l'État profond
00:41:37la Direction Générale
00:41:38de l'Énergie et du Climat
00:41:39et attendez Pascal
00:41:41je vais vous donner un scoop
00:41:42la Direction Générale
00:41:44de l'Énergie et du Climat
00:41:45qui rédige
00:41:46cette fameuse programmation
00:41:47pluriannuelle de l'énergie
00:41:48qui fait la part belle
00:41:49aux éoliennes
00:41:50et bien dans cette direction
00:41:52vous avez un lobby allemand
00:41:54qui s'appelle
00:41:54l'OFATE
00:41:55l'Office franco-allemand
00:41:56de la transition énergétique
00:41:57qui comprend
00:41:58des exploitants éoliens
00:42:00et des gaziers
00:42:01et qui a ses bureaux
00:42:02au sein
00:42:04de la Direction Générale
00:42:05chargée de la rédaction
00:42:06de la PPE
00:42:07et ce lobby allemand
00:42:08son siège
00:42:09est à Berlin
00:42:10c'est un lobby
00:42:11de droit allemand
00:42:12et le siège à Berlin
00:42:13c'est le ministère
00:42:15de l'économie
00:42:15et de l'industrie allemande
00:42:16c'est à dire
00:42:17que vous avez
00:42:18un lobby allemand
00:42:19installé
00:42:20dans le lieu de pouvoir
00:42:21c'est quand même
00:42:22absolument fou
00:42:22et ça explique pourquoi
00:42:24depuis des années
00:42:24et bien on détruit
00:42:26notre système nucléaire
00:42:27au profit d'éoliennes
00:42:29dont on n'a pas besoin
00:42:30est-ce que vous êtes invité
00:42:32sur le service public
00:42:33est-ce que cette voix-là
00:42:34est-ce que cette parole
00:42:35contradictoire
00:42:36est-ce que vous avez été invité
00:42:37sur France Inter
00:42:38non
00:42:39et c'est tout à fait intéressant
00:42:40parce que
00:42:41on est au cœur
00:42:42parce que
00:42:43je le dis
00:42:43au célèbre monsieur Mellet
00:42:45qui parle de
00:42:47de pluralisme
00:42:49j'interpelle
00:42:51France Télévisions
00:42:52Madame Ernot
00:42:53bien sûr
00:42:54invité monsieur Bouglet
00:42:55mettez-le
00:42:56sur France Inter
00:42:57de France Culture
00:42:58par exemple
00:42:59mettez-le en face
00:43:00madame Wargon
00:43:00bien sûr
00:43:01pourquoi pas
00:43:01ils échangeront
00:43:03je le dis d'autant plus
00:43:04et ils le font en cachette
00:43:05bien sûr
00:43:06ils le font en cachette
00:43:07mais je le dirais
00:43:08d'autant plus que
00:43:08j'ai écrit un livre
00:43:09qui s'appelle
00:43:10Guerre de l'énergie
00:43:10qui a été honoré
00:43:11d'un prix
00:43:12et qui est un succès
00:43:14de librairie
00:43:15il y a eu d'autres consultants
00:43:16de gauche
00:43:17du Nouvel Obs
00:43:18qui ont été exclusivement invités
00:43:20sur le sabotage
00:43:21de Nord Stream
00:43:21il n'y a jamais eu
00:43:23de voix
00:43:23différente
00:43:25de celle de lobbyiste
00:43:26je pense à un lobbyiste
00:43:27en chef
00:43:28Nicolas Goldberg
00:43:29qui est le spécialiste
00:43:30qui est toujours interviewé
00:43:31sur le service public
00:43:33et bien c'est
00:43:34le consultant
00:43:35de Columbus Consulting
00:43:36c'est un lobbyiste
00:43:37et c'est le responsable
00:43:39de Terra Nova
00:43:39il n'y a que lui
00:43:41qui est invité
00:43:41sur le service public
00:43:42il n'y a aucune diversité
00:43:43c'est très intéressant
00:43:44ce que vous soulignez
00:43:45Fabien Bouglet
00:43:45d'où vous parlez vous-même
00:43:47quel est votre profil
00:43:48quel est votre parcours
00:43:51moi je suis juriste
00:43:52de profession
00:43:52et j'ai un bac scientifique
00:43:53il y a 15 ans
00:43:54j'ai découvert un projet
00:43:55de parc éolien
00:43:56à côté d'une maison
00:43:58que je restaurais
00:43:59et depuis cette date
00:44:00je me suis passionné
00:44:01sur les questions énergétiques
00:44:02et j'ai réalisé
00:44:03à quel point
00:44:04il était fondamental
00:44:06pour notre pays
00:44:07d'avoir une souveraineté
00:44:09énergétique formidable
00:44:10et cette dégradation
00:44:11je l'ai constaté
00:44:12et à partir de 2019
00:44:13j'ai écrit un livre
00:44:14Éolienne la face noire
00:44:16qui a été un incroyable
00:44:17succès de librairie
00:44:18parce que je dévoilais
00:44:19la face noire
00:44:20et les problèmes écologiques
00:44:22de l'éolien
00:44:22et depuis 2019
00:44:23je n'arrête plus
00:44:24de passer sur vos plateaux
00:44:25et encore merci
00:44:26de...
00:44:26Et Loïc Lefloc Prigent
00:44:27malheureusement est décédé
00:44:29qui est décédé
00:44:29et j'avais eu son épouse
00:44:30d'ailleurs
00:44:31et je la salue
00:44:32parce que je sais
00:44:33qu'elle nous écoute parfois
00:44:34était plutôt sur votre ligne
00:44:36tout à fait
00:44:36comme en fait
00:44:37tous les gens
00:44:37entre guillemets
00:44:38Henri Proglio
00:44:39comme tous les gens
00:44:40sérieux
00:44:41tout à fait
00:44:42et non pas les gugus
00:44:43qui font de la politique
00:44:45mais il faut le dire comme ça
00:44:46on a publié une tribune
00:44:47nous dénonçons
00:44:48en fait ces gens
00:44:49sont des gugus
00:44:50en revanche
00:44:51les professionnels
00:44:52comme toujours
00:44:52on ne les a pas écoutés
00:44:54c'est Proglio
00:44:54c'est Lefloc Prigent
00:44:55etc
00:44:56c'est ceux qu'on interview
00:44:58dans le magazine
00:44:59Transition et Énergie
00:45:00on a fait une tribune
00:45:01dans le point
00:45:02nous dénonçons
00:45:02où on explique
00:45:04point par point
00:45:04pourquoi cette politique
00:45:06énergique
00:45:06est une catastrophe
00:45:07non mais je le dis
00:45:09c'est très dangereux
00:45:10mais j'espère que
00:45:10Sébastien Lecornu
00:45:11nommera un ministre
00:45:12de l'énergie
00:45:13qui n'est pas inféodée
00:45:14au lobby de l'éolien
00:45:15il faudra toujours
00:45:16s'intéresser à la responsabilité
00:45:17des verts aussi
00:45:17parce qu'on parle beaucoup
00:45:18des verts
00:45:19Dominique Voinet
00:45:202012
00:45:20ils sont reçus
00:45:22à matinée
00:45:22cet après-midi
00:45:23les verts
00:45:23et les billets verts aussi
00:45:25bon
00:45:25alors j'ai tout à l'heure
00:45:27parlé d'Agnès Pannier-Runacher
00:45:28je dis alerte
00:45:30Pannier-Runacher
00:45:30parce qu'il va faire
00:45:3130 degrés
00:45:32et quand le mercure
00:45:34dépasse 30 degrés
00:45:35hop
00:45:36Agnès Pannier-Runacher
00:45:38sort de sa boîte
00:45:39pour nous expliquer
00:45:40qu'à Paris
00:45:41il fera 50 degrés
00:45:41bientôt
00:45:42autre point
00:45:43un dernier point
00:45:43Mme McGregor
00:45:45la patronne d'ENG
00:45:46alerte
00:45:47Pannier-Runacher
00:45:48vous allez voir
00:45:49il va y avoir 30 degrés
00:45:50à Paris
00:45:50hop
00:45:50elle va sortir
00:45:51Pascal Praud
00:45:52Mme McGregor
00:45:55la patronne d'ENG
00:45:55vient de pondre
00:45:56une tribune
00:45:57dans le Figaro
00:45:57pour dire qu'on disait
00:45:58n'importe quoi
00:45:59sur les énergies renouvelables
00:46:00moi je prends un rapport
00:46:01qui est le rapport
00:46:02du ministère de l'écologie
00:46:03on a dit ici
00:46:05que la facture
00:46:06avait été multipliée par deux
00:46:07et bien il y a un rapport
00:46:08du ministère de l'écologie
00:46:09qui dit que depuis 2014
00:46:10la facture électrique
00:46:11des français
00:46:12a été multipliée par deux
00:46:13il est sorti en juillet
00:46:14et elle écrit ça dans quel
00:46:16alors ça c'est un rapport
00:46:17non mais madame
00:46:18c'est pas Agnès Pannier-Runacher
00:46:20non mais madame McGregor
00:46:22avez-vous dit ?
00:46:23madame McGregor
00:46:24la patronne d'ENG
00:46:24c'est la patronne d'ENG
00:46:26l'ancien gaz de France
00:46:27et elle a écrit ça
00:46:28dans quelle heure ?
00:46:29dans le Figaro
00:46:29dans le Figaro
00:46:30en plus c'est Figaro
00:46:31qui se prête à ça
00:46:32exactement
00:46:32et le rapport
00:46:34du ministère de l'écologie
00:46:35écoutez bien
00:46:35a précisé qu'entre 2023
00:46:38et 2024
00:46:39entre 2023 et 2024
00:46:41la facture électrique
00:46:42des français
00:46:43avait augmenté
00:46:43de 18%
00:46:44donc ce n'est pas
00:46:45des carabistos
00:46:46je ne doute pas
00:46:48que vous puissiez répondre
00:46:49au Figaro
00:46:49à nos amis
00:46:50c'est de cela
00:46:50dont il était question
00:46:51Patrick Cohen a parlé
00:46:51dans l'échange
00:46:53qui a été créé
00:46:54par les éoliennes
00:46:55de la production du Figaro
00:46:56sur les éoliennes
00:46:56mais bien sûr
00:46:57il y a eu un très bon
00:46:58un parc éolien
00:46:59qui a été construit
00:47:00à côté de chez vous
00:47:00bon
00:47:01non
00:47:01mais par contre
00:47:03celui de Noirmoutier
00:47:04celui de Noirmoutier
00:47:05a été construit malheureusement
00:47:06celui de La Baule
00:47:06il y est pour 3 ou 4 générations
00:47:08mais celui de La Baule
00:47:08c'est une horreur
00:47:10une horreur
00:47:11t'as l'impression
00:47:11que t'as jeté comme ça
00:47:13et bien c'est ça
00:47:13qu'on nous prédit
00:47:14autour
00:47:15au large de la France
00:47:16et 9h53
00:47:17merci
00:47:18vous pouvez effectivement
00:47:19compter sur nous
00:47:20pour que votre parole
00:47:21soit entendue
00:47:21et celle des autres
00:47:23bien évidemment
00:47:23si madame McGregor
00:47:25veut vous répondre
00:47:26si madame Vargon
00:47:27veut venir sur ce plateau
00:47:28et faire un dialogue
00:47:29et vous
00:47:29mais ils ne voudront pas
00:47:30mais ils ne voudront pas
00:47:31ils se planquent
00:47:32c'est des
00:47:33enfin bref
00:47:34c'est de l'idéologie
00:47:36monsieur
00:47:37vous souriez vous
00:47:39vous n'avez pas ces problèmes là
00:47:41vous étiez avec
00:47:42Florent Pagny hier
00:47:43et c'était formidable
00:47:44vous avez de la chance
00:47:45parce que vous êtes dans le monde artistique
00:47:47j'avoue
00:47:48on est vernis
00:47:48on est vernis Pascal
00:47:49ce matin on va être avec
00:47:51Agathe Lecaron
00:47:52vous la connaissez Agathe Lecaron ?
00:47:53mais comment Agathe Lecaron
00:47:54qui fait les matinales
00:47:56c'est bien ça ?
00:47:56oui c'est ça
00:47:57elle fait une nouvelle émission
00:47:58qui s'appelle
00:47:58Bel et Bien
00:47:59et alors ensuite
00:48:01on va recevoir
00:48:01Olivier Adam
00:48:02et toute la vie devant nous
00:48:04de sagesse
00:48:05Adam de sagesse
00:48:07oh excellent
00:48:08je vais lui en sortir
00:48:08non non
00:48:09mais Olivier Adam
00:48:11Olivier Adam
00:48:12il avait
00:48:12je crois qu'il avait fait
00:48:14un très beau livre
00:48:15aux éditions de l'Olivier
00:48:17il y a 20 ans peut-être
00:48:18il me semble
00:48:18que c'est lui
00:48:19qui avait fait ça
00:48:20sur une histoire d'amour
00:48:22raconte souvent des histoires d'amour
00:48:24peut-être monsieur Olivier Adam
00:48:25il y a beaucoup d'amour
00:48:25là c'est plus de l'amitié
00:48:26il y a de l'amitié
00:48:27il y a de l'amour
00:48:28on suit trois copains
00:48:29pendant 40 ans
00:48:30c'est assez génial
00:48:31comme bouquin
00:48:31moi j'ai vraiment accroché
00:48:33parce que vous lisez
00:48:33les livres de ceux
00:48:34que vous recevez
00:48:35oui figurez-vous
00:48:36alors ça ça étonne toujours
00:48:37mes invités
00:48:38ils sont très surpris
00:48:39mais effectivement
00:48:40je fais cet effort
00:48:41et ça n'a pas été un effort
00:48:43paraît-il Raymond Forlani
00:48:44qui était une grande voix
00:48:45du cinéma
00:48:46et c'est Michel Denizot
00:48:47qui a raconté ça
00:48:48alors est-ce vrai ou pas
00:48:49il disait
00:48:50je ne veux pas voir
00:48:51les films que je critique
00:48:52je ne veux pas me laisser influencer
00:48:53mais c'était pour rire
00:48:56parce que c'était quelqu'un de formidable
00:48:58bon
00:48:58qui y a-t-il Vincent Hervouette
00:49:00je disais que
00:49:02monsieur McGregor
00:49:03était bien connu
00:49:04de tous les enfants
00:49:04qui lisaient
00:49:05Béatrix Potter
00:49:06c'est l'homme
00:49:08qui tient
00:49:08je ne connaissais pas
00:49:09Béatrix Potter
00:49:10Harry Potter
00:49:11non
00:49:12non
00:49:13concitoyen
00:49:15mais non
00:49:15laissez tomber
00:49:16franchement
00:49:17c'est trop compliqué
00:49:17non Béatrix Potter
00:49:19je vais vous montrer
00:49:19des contes pour enfants
00:49:20pour mère pour enfants
00:49:21au boulot de montagne
00:49:23à tout à l'heure Pascal
00:49:24bon merci beaucoup
00:49:26c'est Vincent Hervouette
00:49:27parfois je suis surpris
00:49:28vous savez
00:49:28bon merci monsieur Bouglet
00:49:30je sais que vous devez partir
00:49:31énergie
00:49:32transition énergie
00:49:33c'est le numéro donc 26
00:49:34de septembre à novembre
00:49:35il sort demain en kiosque
00:49:36bah achetez-le
00:49:37il sort demain en kiosque
00:49:38et il est disponible sur internet
00:49:40ça vaut combien ?
00:49:41ça vaut 12,90 euros
00:49:42c'est pas donné votre affaire
00:49:43mais bon
00:49:44on a vraiment augmenté la qualité
00:49:46on a augmenté 30 pages
00:49:47on a fait quelque chose
00:49:49avec beaucoup
00:49:49beaucoup beaucoup d'informations
00:49:50et c'est un trimestriel
00:49:52bah vous le vendez bien
00:49:52en tout cas
00:49:53énergie
00:49:54je fais de la pub
00:49:55énergie transition
00:49:56énergie transition énergie
00:49:58merci
00:49:59on marque une pause
00:50:00on reparlera de l'immigration
00:50:01de l'antisémitisme
00:50:03de l'antisionisme
00:50:04nous avons beaucoup de choses
00:50:06à évoquer
00:50:07et puis peut-être
00:50:09de Robert Redford
00:50:10si vous souhaitez
00:50:10revenir sur son décès
00:50:14à tout de suite
00:50:15Maya Labidi
00:50:18à 10h02
00:50:19le rappel des titres
00:50:20Maya
00:50:20incarcéré pour viol
00:50:25et considéré comme très dangereux
00:50:26le principal suspect
00:50:28dans l'affaire
00:50:28Mehdi
00:50:29Christian Bruckner
00:50:30à un Allemand de 48 ans
00:50:31a été libéré aujourd'hui
00:50:32la fille aide britannique
00:50:34de presque 4 ans
00:50:35disparue le 3 mai 2007
00:50:36au Portugal
00:50:37n'a jamais été retrouvée
00:50:395 000 à 10 000 individus
00:50:41seront là pour casser
00:50:42durant la mobilisation
00:50:43prévue demain
00:50:44une fourchette donnée
00:50:45par Brune au Retailleau
00:50:46ce matin
00:50:46et pour y faire face
00:50:48le ministre des missionnaires
00:50:49de l'intérieur
00:50:50a mobilisé 80 000 policiers
00:50:52à 24 blindés centaures
00:50:53et une dizaine
00:50:54d'engins lanceurs d'eau
00:50:56et puis les pharmaciens
00:50:57aussi vont manifester
00:50:59demain
00:50:59ils se mobilisent
00:51:00contre une baisse
00:51:00du plafond
00:51:01des remises commerciales
00:51:02sur les médicaments génériques
00:51:04et devraient procéder
00:51:05à une fermeture massive
00:51:06des officines
00:51:07pour tenter
00:51:08de se faire entendre
00:51:10Somaia
00:51:10François Bayrou
00:51:11a donc une semaine
00:51:12après avoir transmis
00:51:13ses fonctions
00:51:13à Sébastien Lecornu
00:51:14il a parlé
00:51:16dans le Figaro
00:51:17je n'appartiens pas
00:51:18au monde des privilèges
00:51:18je n'en veux aucun
00:51:19dit monsieur Bayrou
00:51:20c'était le moyen
00:51:21de montrer que le pays
00:51:22prenait les choses en main
00:51:24il parle évidemment
00:51:25de son action
00:51:25des derniers jours
00:51:26mais le jour viendra
00:51:26où on se dira
00:51:27mais bon sang
00:51:28on ne nous demandait
00:51:29que deux jours fériés
00:51:30comme il dit
00:51:32c'est un commencement
00:51:33le commencement
00:51:34d'une séquence majeure
00:51:35pour le pays
00:51:35qui va durer
00:51:36au moins une décennie
00:51:36la situation créée
00:51:37par le déséquilibre
00:51:38profond des finances publiques
00:51:39et sans issue
00:51:40si on n'invérante pas
00:51:41un monde nouveau
00:51:41il a parfaitement raison
00:51:42de ce point de vue là
00:51:43je craigne dans l'immédiat
00:51:44les forces qui veulent bloquer
00:51:45détruire
00:51:46sont engagées
00:51:46dans un mouvement
00:51:47sans issue
00:51:47il n'a pas tout à fait tort
00:51:49non plus
00:51:49il faut repartir à zéro
00:51:52mais repartir à zéro
00:51:53c'est compliqué
00:51:55c'est la même partie
00:51:55c'est la même partie du système
00:51:56qui nous a plongé dans le mur
00:51:57pendant 40 ans
00:51:57je ne veux aucun privilège
00:51:59cette position de bonne parole
00:52:02de l'enfant d'alerte
00:52:03il a le droit d'avoir
00:52:03la retraite
00:52:04c'est pas un privilège
00:52:05la retraite
00:52:05pardon
00:52:05la retraite du parlementaire
00:52:07n'est pas un privilège
00:52:07vous avez regardé ça de près
00:52:09vraiment pour dire ça
00:52:10elle est absurde
00:52:12elle l'est plus aujourd'hui
00:52:13mais elle l'était
00:52:14elle l'était
00:52:15mais elle l'a voulue
00:52:15il y a une pétition
00:52:16vous savez
00:52:16pour le retour
00:52:17de François Bayrou
00:52:18qui a déjà
00:52:184 signatures
00:52:19c'est pas gentil
00:52:23Georges
00:52:24je voulais simplement dire
00:52:25que pour moi
00:52:26François Bayrou
00:52:27restera une énigme
00:52:29un suicide politique
00:52:31ça s'est rarement vu
00:52:32c'est pas un suicide
00:52:33ah si
00:52:34c'est une erreur
00:52:36c'est une faute
00:52:36il a mal anticipé
00:52:37il pensait pas que ça allait se passer
00:52:39ah si
00:52:40bon
00:52:41l'immigration
00:52:42dans la partie
00:52:43avec ce référendum
00:52:45serait-il possible
00:52:46et chacun a pu donner
00:52:48son avis
00:52:49dans l'état
00:52:51actuel du droit
00:52:51la pétition ne veut pas
00:52:52elle seule déclencher
00:52:53un référendum
00:52:54en tout cas
00:52:54politiquement
00:52:56c'est possible
00:52:57soit une révision
00:52:58constitutionnelle
00:52:58par le Parlement
00:52:59réunie en Congrès
00:53:00ou par référendum
00:53:00lui-même
00:53:01soit qu'un futur président
00:53:02décide d'utiliser
00:53:03l'article 11
00:53:04pour contourner les limites
00:53:05ce qui serait contesté
00:53:06dans le Conseil constitutionnel
00:53:08et peut être retoqué
00:53:10non
00:53:10parce que le Conseil constitutionnel
00:53:12a une jurisprudence
00:53:13depuis 1962
00:53:14depuis le référendum
00:53:16du général de Gaulle
00:53:17qui dit
00:53:17ne pas se reconnaître
00:53:18compétent
00:53:19pour juger
00:53:20d'une loi
00:53:21référendaire
00:53:22ici du peuple
00:53:22c'est une jurisprudence
00:53:24bon
00:53:25dans l'actualité
00:53:27également
00:53:27alors ça
00:53:27ça va être très intéressant
00:53:28parce que
00:53:29vous avez vu
00:53:30que le Tour de France
00:53:32devait passer
00:53:32devait partir
00:53:33de Barcelone
00:53:34et vous avez
00:53:36le maire de Barcelone
00:53:37aujourd'hui
00:53:38qui refuse l'idée
00:53:40d'une équipe
00:53:40israélienne
00:53:42durant ce Tour de France
00:53:43c'est à dire
00:53:44qu'il veut bien
00:53:45que des coureurs
00:53:46israéliens
00:53:47concourent
00:53:49mais pas sous la bannière
00:53:50d'Israël
00:53:51bon
00:53:52que ce soit
00:53:53un drapeau neutre
00:53:54donc moi j'attends
00:53:55les réactions françaises
00:53:56réaction d'abord
00:53:57du directeur du Tour de France
00:53:59la société du Tour de France
00:54:00et de la maire
00:54:02madame
00:54:02Barsak
00:54:03la ministre
00:54:04de la maire
00:54:05de la ministre
00:54:06oui alors
00:54:07elle sera probablement
00:54:08plus ministre
00:54:08d'ici quelques jours
00:54:09elle sera pas reconduite
00:54:10je ne sais pas
00:54:11mais en tout cas
00:54:12bon là
00:54:12elle est démissionnaire
00:54:13pour l'instant
00:54:13donc je ne suis pas certain
00:54:14qu'elle n'a pas été
00:54:15elle voulait que
00:54:17les jeunes filles
00:54:18soient voilées
00:54:18sur les terrains de football
00:54:19c'était peut-être
00:54:20pas une bonne idée
00:54:20disons-le
00:54:22madame Barsak
00:54:23je ne sais pas
00:54:23est-ce que madame
00:54:25Pannier-Runacher
00:54:26sera reconduite
00:54:27et vous savez
00:54:27c'est pas totalement impossible
00:54:28parce que Sébastien Lecornu
00:54:29doit s'appuyer sur sa gauche
00:54:30et donc elle fait partie
00:54:31de cette aile gauche
00:54:32vous voulez un pari
00:54:34elle sera reconduite
00:54:35je pense aussi
00:54:35elle a fait partie
00:54:36de quasiment tous les gouvernements
00:54:37mais c'est la macroniste
00:54:39pure et dure
00:54:40c'est exactement ça
00:54:42déconnectée du terrain
00:54:43belles études brillantes
00:54:45je veux dire
00:54:46idéologue
00:54:47tout à fait
00:54:48elle a tout
00:54:48pour être une macroniste
00:54:50donc elle sera reconduite
00:54:51et dès qu'il fera
00:54:5230 degrés
00:54:53hop
00:54:53elle sort
00:54:54et elle est dit
00:54:55il fera 50 degrés
00:54:56dans quelques jours
00:54:57c'est comme
00:54:58d'ailleurs on a des informations
00:54:59sur la formation du gouvernement
00:55:01ben non
00:55:01les consultations
00:55:03continuent cet après-midi
00:55:04avec les forces politiques
00:55:05peut-être la semaine prochaine
00:55:06on aura une ébauche
00:55:07mais vous savez
00:55:07la question c'est
00:55:08est-ce qu'on garde
00:55:09la même équipe qu'avant
00:55:09ou est-ce qu'on fait
00:55:10des grandes modifications
00:55:11c'est ça le dilemme
00:55:12de Sébastien Lecornu
00:55:13mais le courage
00:55:14le courage
00:55:14quand je parle du Tour de France
00:55:15le courage du directeur
00:55:17du Tour de France
00:55:17parce qu'on avait chiré
00:55:19hier
00:55:19tout le monde maintenant
00:55:20accepte l'idée
00:55:21que les Israéliens
00:55:22ils ne peuvent plus chanter
00:55:23ils ne peuvent pas
00:55:24faire de vélo
00:55:25ils ne pourront pas
00:55:27bientôt
00:55:27c'est interdit aux juifs
00:55:28et personne ne dit rien
00:55:30mais le courage
00:55:31on en parlait
00:55:32avec Antoine Gallimard
00:55:33tout à l'heure
00:55:33et vous vouliez rajouter
00:55:34que le comité de soutien
00:55:36je crois
00:55:36a condamné la position
00:55:37d'Antoine Gallimard
00:55:38le comité de soutien
00:55:40c'est très bien
00:55:41que tout ce que l'on prête
00:55:42qu'on met sur le dos
00:55:43de Boilem sans salle
00:55:44est faux
00:55:45puisqu'il est aux oubliettes
00:55:46et que personne ne communique
00:55:47avec lui
00:55:48le texte qu'a circulé
00:55:49le mois dernier
00:55:50n'était pas de lui
00:55:51oui ça vous l'avez dit
00:55:51mais le comité de soutien
00:55:53et Noël Lenoir
00:55:54soit disant à sa femme
00:55:56c'est vraiment
00:55:57d'une naïve
00:55:58la lâcheté
00:56:00et parfois
00:56:01s'habille sous les couleurs
00:56:02de l'habileté
00:56:03mais là
00:56:04c'est d'une naïveté
00:56:05confondante
00:56:06sur l'équipe israélienne
00:56:09dont vous parlez
00:56:10je vous rappelle
00:56:10que l'équipe
00:56:11qui a été boycottée
00:56:12pendant la volta
00:56:13et qui a empêché
00:56:14que la course se termine
00:56:15c'était l'équipe
00:56:16donc Israël Tech
00:56:18c'est pas une équipe israélienne
00:56:21oui elle est sponsorisée
00:56:22il n'y a qu'un seul coureur israélien
00:56:23le propriétaire de l'équipe
00:56:25est un ami de Benjamin Netanyahou
00:56:27c'est un canadien
00:56:28un israélo-canadien
00:56:29et par ailleurs
00:56:30il y avait un coureur israélien
00:56:33dans cette équipe
00:56:34elle est sponsorisée
00:56:35voilà c'est ça
00:56:35c'est ce qu'on dit
00:56:36quand il y a une équipe israélienne
00:56:37la chasse
00:56:38c'est la chasse aux juifs
00:56:40un petit pogrom en grandeur
00:56:41c'est la chasse aux juifs
00:56:42un ressemblable
00:56:43c'est des lois discriminantes
00:56:44non écrits
00:56:45c'est l'antisémitisme
00:56:46pur et simple
00:56:46antisémitisme
00:56:48antisionisme
00:56:48ils se disent antisioniste
00:56:50pour être antisioniste
00:56:51avec le Premier ministre
00:56:52qui applaudit le courage
00:56:53et l'admirable
00:56:54ténacité
00:56:55obstination
00:56:56de ceux qui ont
00:56:58empêché la course
00:57:00quand même
00:57:00j'ai vu d'ailleurs
00:57:01nous sommes aujourd'hui
00:57:03le 17 septembre
00:57:04oui
00:57:04à 9h49
00:57:05tweet de Bernard-Henri Lévy
00:57:07un état palestinien aujourd'hui
00:57:08n'aiderait ni à ramener
00:57:09les otages
00:57:10ni à arrêter la guerre
00:57:11ni à détacher
00:57:12les palestiniens
00:57:13du Hamas
00:57:14je suis donc
00:57:15contre
00:57:16il y a eu l'autre soir
00:57:17je crois un dîner
00:57:18assez mouvementé
00:57:19à l'Elysée
00:57:20sur ce sujet
00:57:21autour d'Emmanuel Macron
00:57:23où Alain Finkielkraut
00:57:24était présent
00:57:25il a une position inverse
00:57:26à celle de
00:57:27Bernard-Henri Lévy
00:57:27il est favorable
00:57:28ce soir il y a un rassemblement
00:57:30à la maison de la Chine
00:57:31contre
00:57:31justement
00:57:33l'antisémitisme
00:57:34depuis le 7 octobre
00:57:35l'antisémitisme
00:57:36secoue
00:57:37les universités françaises
00:57:38et vous allez voir
00:57:39ce sujet
00:57:39de Florian Doré
00:57:41avec des étudiants
00:57:43qui ont été évincés
00:57:44d'un groupe
00:57:45WhatsApp
00:57:45Deux actes antisémites
00:57:49en quelques semaines
00:57:50viennent ternir l'image
00:57:51de la prestigieuse
00:57:52faculté parisienne
00:57:53ce lundi
00:57:54des élèves de confession juive
00:57:55ont été ciblés
00:57:56dans des groupes
00:57:57de discussion
00:57:57entre universitaires
00:57:59Pourquoi tu m'as retiré ?
00:58:00Parce qu'elle a dit
00:58:01t'es sioniste
00:58:02S'il y a d'autres sionistes
00:58:03dans ce groupe
00:58:03en plus de ceux
00:58:04que j'ai déjà tait
00:58:04vous pouvez d'ores et déjà
00:58:05le quitter
00:58:06on ne veut pas de vous ici
00:58:07pareil pour les racistes
00:58:08de manière générale
00:58:09Une étudiante juive
00:58:10membre d'une association
00:58:11raconte
00:58:12Alors que deux étudiants
00:58:13de juive rentrent dans le groupe
00:58:14elles ont été directement retirées
00:58:15par une des participantes
00:58:17et la justification
00:58:18qu'elle a apportée
00:58:19ensuite aux autres du groupe
00:58:20c'est de dire
00:58:20ce sont des gens
00:58:21qui ont des noms
00:58:22à connotation juive
00:58:23et d'ailleurs dans leur profil
00:58:24ils font partie
00:58:26de l'association juive
00:58:27donc ils sont sionistes
00:58:28et donc on n'en veut pas
00:58:29Le conflit israélo-palestinien
00:58:30s'est invité dans l'université
00:58:32un climat de tension
00:58:33omniprésent pour les étudiants
00:58:35On sent qu'il y a de la tension
00:58:36ça veut dire qu'on va se dire
00:58:38naturellement
00:58:39qu'il ne faut pas le dire
00:58:40il ne faut pas dire qu'on est juif
00:58:41il ne faut pas le dire
00:58:42il ne faut pas l'assumer
00:58:43parce que l'assumer
00:58:44pourrait mener à une amalgame
00:58:45et de dire qu'être juive
00:58:47c'est être sioniste
00:58:48Pour lutter contre
00:58:49cette discrimination
00:58:50cette étudiante
00:58:51interpelle la direction
00:58:52et demande de la prévention
00:58:53On attend vraiment
00:58:54de l'administration
00:58:55et de la présidence
00:58:56de Paris 1 de la Sorbonne
00:58:58de pouvoir vraiment
00:58:59faire des communications
00:59:00auprès de tous les élèves
00:59:01pour que les gens
00:59:01s'en rendent compte
00:59:02et que ce ne soit plus
00:59:03quelque chose de normal
00:59:04L'université Paris 1
00:59:06a condamné les faits
00:59:07avec la plus grande fermeté
00:59:08La justice a été saisie
00:59:10et des poursuits disciplinaires
00:59:11seront engagés
00:59:12lorsque le ou les auteurs
00:59:14seront identifiés
00:59:15Où sont les intellectuels
00:59:18où sont les romanciers
00:59:20les littéraires
00:59:21en France
00:59:22qui pourraient se saisir
00:59:23de ce sujet
00:59:24dans un monde
00:59:25je trouve
00:59:26qui brille
00:59:26souvent par un manque
00:59:28de courage
00:59:29historiquement
00:59:29Je pense que le milieu
00:59:31intellectuel
00:59:32est gangréné
00:59:33par ce qu'on appelle
00:59:34le palestinisme
00:59:35c'est la cause
00:59:36qui ne souffre
00:59:37aucune contestation
00:59:38donc vous parliez
00:59:40d'Antoine Gallimard
00:59:40tout à l'heure
00:59:41vous en avez un autre
00:59:42exemple ici
00:59:43donc effectivement
00:59:44s'opposer
00:59:45au palestinisme
00:59:47c'est à dire
00:59:47à l'entrisme
00:59:48au lobbyisme
00:59:49palestinien
00:59:50non seulement en France
00:59:51mais en Europe
00:59:52c'est impossible
00:59:53regardez avec quelle
00:59:54indulgence
00:59:56voire adoration
00:59:56on suit la croisière
00:59:58de mademoiselle Thunberg
01:00:00rejointe par
01:00:01mademoiselle Enel
01:00:02et rejointe par
01:00:03comment elle s'appelle
01:00:03Rima Hassan
01:00:05vous voyez
01:00:06donc tout ça
01:00:07c'est fabuleux
01:00:08des vacances
01:00:09d'ailleurs
01:00:09qui finance
01:00:11mademoiselle Thunberg
01:00:12qui finance ce bateau
01:00:13qui finance ces flottilles
01:00:14voilà
01:00:15donc où est le courage
01:00:17qui finance
01:00:18Georges Choros
01:00:19je crois
01:00:20oui
01:00:20tu le sais
01:00:21non qui finance
01:00:22je ne sais pas
01:00:22Georges Choros
01:00:23probablement
01:00:24des gens comme ça
01:00:25ou le Qatar aussi
01:00:26probablement
01:00:27mais voilà
01:00:28moi j'ai été élevé
01:00:31au Liban
01:00:31vous le savez
01:00:32j'ai été élevé
01:00:33au contact des Palestiniens
01:00:34j'ai toujours vu
01:00:35des Palestiniens
01:00:35misérables dans la rue
01:00:36etc
01:00:37j'ai vu aussi
01:00:38ce que c'était
01:00:38un pays
01:00:39comment dirais-je
01:00:40cosmopolite
01:00:41le Liban est un pays
01:00:42cosmopolite
01:00:43sans
01:00:44pas multiculturel
01:00:46et j'ai appris
01:00:47ce qu'on était
01:00:48chacun devait être
01:00:49ce qu'il était
01:00:49etc
01:00:50maintenant la cause
01:00:51palestinienne
01:00:52est une cause
01:00:53qui depuis très longtemps
01:00:54a détruit le Liban
01:00:56a détruit une partie
01:00:57de la Syrie
01:00:58et a infest
01:00:59tout le monde
01:01:01intellectuel occidental
01:01:02quel est
01:01:04pourquoi
01:01:04on peut se demander
01:01:05pourquoi cette cause
01:01:06palestinienne
01:01:07excite tellement
01:01:08depuis 60 ans
01:01:09ou 80 ans
01:01:10pourquoi ?
01:01:11d'abord parce que
01:01:11les soviétiques
01:01:12ont été derrière elle
01:01:14ensuite ça a été relayé
01:01:15par l'islamisme
01:01:17et aujourd'hui
01:01:18je me demande
01:01:18ce qui fait
01:01:19qu'il y a cette espèce
01:01:20de quasi-unanimité
01:01:21du parti intellectuel
01:01:23au pouvoir
01:01:24en Europe
01:01:25en faveur des Palestiniens
01:01:26je me le demande
01:01:27je ne comprends pas
01:01:28que c'est comme ça
01:01:29pourquoi ?
01:01:30je pose la question
01:01:30quelles sont les pistes
01:01:31de réponse
01:01:32à cette question
01:01:33je n'ai aucune piste
01:01:34on parlait des palestino-progressistes
01:01:35à votre époque
01:01:36après on a parlé
01:01:38on ne parlait pas de l'islam
01:01:39mais on parlait des palestino-progressistes
01:01:41ils se sont transformés
01:01:42en islamo-progressistes
01:01:43voilà
01:01:43et donc ça a muté
01:01:45mais il y a toujours eu
01:01:47ce soutien
01:01:47à la cause palestinienne
01:01:48en France
01:01:49c'était invraisemblable
01:01:50on ne sait pas
01:01:51ce que c'est que la Palestine
01:01:52on ne connait pas
01:01:52les palestiniens
01:01:53on refuse de regarder
01:01:53l'histoire contemporaine
01:01:55les cinq fois où Arafat
01:01:57a refusé la paix
01:01:58qui lui était proposée
01:01:59et Clinton l'a raconté
01:02:02on le sait
01:02:03tout ça est documenté
01:02:04il n'y a pas de mystère
01:02:06mais bon ça reste
01:02:07c'est extraordinaire
01:02:08et vous avez raison
01:02:10ils ont en Jordanie
01:02:12fait vaciller le trône
01:02:13et provoquer un début de guerre
01:02:15ils ont ruiné le Liban
01:02:17ils ont en Syrie pareil
01:02:19et on veut à tout prix
01:02:21importer ce conflit ici
01:02:23et c'est une démarche
01:02:24qui est suicidaire
01:02:25et on veut un état
01:02:26palestinien
01:02:27qui n'est absolument
01:02:29pas viable
01:02:30avec deux parties
01:02:31vous imaginez
01:02:32avec cette bande
01:02:33poubelle
01:02:34parce que c'est pas autre chose
01:02:35qu'est la bande de Gaza
01:02:36ce n'est rien
01:02:37il n'y a rien
01:02:38c'est un tas d'ordures
01:02:39si vous voulez
01:02:40donc je parle de la bande de Gaza
01:02:42je ne parle pas de la population
01:02:43oui voilà
01:02:44qu'il n'y ait pas de
01:02:45ce n'est rien
01:02:47il n'y a rien
01:02:47qu'il n'y ait pas
01:02:48d'ambiguïté
01:02:50c'est pollué au maximum
01:02:51ce n'est rien
01:02:52alors c'est quoi la solution
01:02:54les pays arabes
01:02:55auraient pu depuis longtemps
01:02:56absorber
01:02:57une grande partie
01:02:58de ces palestiniens
01:02:59simplement il y a cette idéologie
01:03:00romantique du retour
01:03:01en Israël
01:03:03on va retourner là-bas
01:03:04qui a été orchestré
01:03:05depuis 80 ans
01:03:07par les pays arabes
01:03:07eux-mêmes
01:03:08qui voulaient détruire Israël
01:03:09et qui probablement
01:03:10une grande partie
01:03:11veulent encore détruire Israël
01:03:12et voilà
01:03:13et donc ça suffit
01:03:14à exciter
01:03:15les bonnes consciences
01:03:16des bobos occidentaux
01:03:17depuis
01:03:18comme Che Guevara
01:03:19les a excités
01:03:19pendant aussi
01:03:20ou Fidel Castro
01:03:21c'est pareil
01:03:22mais le Soudan
01:03:23qui en parle
01:03:24c'est aussi abominable
01:03:26de ce qui se passe au Soudan
01:03:27en ce moment
01:03:28que ce qui se passe à Gaza
01:03:29qui en parle
01:03:30personne
01:03:30vous êtes tenté
01:03:31vous d'écrire
01:03:32sur ce sujet
01:03:33j'ai écrit
01:03:34oui mais aujourd'hui
01:03:36sur la situation
01:03:37oui mais j'ai pas de
01:03:38j'ai pas de lieu
01:03:39où écrire
01:03:39j'ai aucun lieu
01:03:42où écrire
01:03:42je peux écrire un livre
01:03:43si vous voulez
01:03:43mais
01:03:44vous pouvez écrire
01:03:46vous pouvez écrire
01:03:47il y a des publications
01:03:49comme le journal du dimanche
01:03:50JD News
01:03:51qui peuvent accueillir
01:03:52par exemple
01:03:52un édito
01:03:54de vous
01:03:55je les connais un petit peu
01:03:58donc je peux leur demander
01:04:01pourquoi pas
01:04:02parce que j'ai écrit
01:04:02en 2009
01:04:03j'ai publié
01:04:03chez Gallimard
01:04:04un gros récit
01:04:05de la guerre
01:04:06de ce que j'ai vu
01:04:07et fait
01:04:08pendant la guerre civile
01:04:09au Liban
01:04:09ça a été
01:04:10un boycott
01:04:12ça s'appelle
01:04:12la confession négative
01:04:13et Gallimard
01:04:14avec un éditeur pareil
01:04:15effectivement
01:04:15et Gallimard refuse
01:04:17de le reprendre
01:04:18en folio
01:04:18alors qu'il existe
01:04:19déjà en folio
01:04:19mais il est épuisé
01:04:20mais à l'époque
01:04:21il acceptait quand même
01:04:22que vous le publiez
01:04:22obligé à marquer
01:04:24un peu comme on voit
01:04:25au cinéma
01:04:26les opinions émises
01:04:28par les combattants
01:04:29chrétiens et libanais
01:04:30ne reflètent pas
01:04:31ce que pense
01:04:32la maison d'édition
01:04:33voilà
01:04:34mais
01:04:35bon ben ça
01:04:35pourquoi pas d'ailleurs
01:04:36mais là vous aviez
01:04:37un lien très fort
01:04:38avec Antoine Gallimard
01:04:39parce qu'on a dit
01:04:40que vous aviez réécrit
01:04:40les bienveillants
01:04:41de Jonathan Little
01:04:42ben c'est ce qu'on a dit
01:04:43en tout cas
01:04:44que vous aviez accompagné
01:04:45et Jonathan Little
01:04:46a eu le prix Goncourt
01:04:47et c'est un des prix Goncourt
01:04:48marquants
01:04:49des dernières années
01:04:50parce que c'est un grand livre
01:04:51donc il y avait quand même
01:04:52un lien très fort
01:04:52que vous aviez avec cette maison
01:04:54oui
01:04:54pour moi j'ai été élevé
01:04:56dans le mythe de la NRF
01:04:57si vous voulez
01:04:58Proust, Gide et tout ça
01:05:00et voilà
01:05:00pendant
01:05:01j'étais très heureux
01:05:02j'estimais que j'avais
01:05:03une place en tant qu'écrivain
01:05:05là-bas
01:05:05ensuite en tant qu'éditeur
01:05:06il s'est passé
01:05:08un certain nombre de choses
01:05:08et Antoine Gallimard
01:05:09n'a pas voulu profiter
01:05:10de sa puissance
01:05:11il a probablement eu peur
01:05:13de la meute journalistico-littéraire
01:05:16et voilà
01:05:17mais il n'y a pas à avoir peur
01:05:18il est fort
01:05:18il est fort
01:05:19il y a des gens qui ont peur
01:05:20de leur propre force
01:05:21c'est un paradoxe
01:05:24pardon mais
01:05:24c'est dommage
01:05:25parce que quand on est fort
01:05:26on doit justement
01:05:27je peux pardonner
01:05:29à des gens
01:05:30qui n'en ont pas les moyens
01:05:31mais quand tu as les moyens
01:05:32de résister
01:05:33tu fais un acte salutaire
01:05:35oui
01:05:35regardez Israël
01:05:36il est fort
01:05:37il se donne les moyens
01:05:37de sa force
01:05:38et il fait ce qu'il faut faire
01:05:39bon l'Aliya
01:05:40il y avait je crois
01:05:42le salon de l'Aliya
01:05:43paraît-il ce week-end
01:05:44et il n'y a jamais eu
01:05:44autant de demandes
01:05:46c'est vous qui disiez ça hier
01:05:47peut-être Sarah
01:05:48je ne savais même pas
01:05:49que ce salon de l'Aliya existait
01:05:51en fait on n'en parlait jamais
01:05:52parce qu'avant
01:05:53il y avait moins de gens
01:05:54qui faisaient les aliotes
01:05:55les aliotes plusieurs
01:05:56enfin c'est alia au pluriel
01:05:58et là vous avez
01:05:58de plus en plus de personnes
01:06:00qui font leur alia en Israël
01:06:01y compris des gens
01:06:02qui ne sont absolument pas pratiquants
01:06:03moi j'ai des gens
01:06:03autour de moi
01:06:04qui ne sont pas pratiquants
01:06:04on explique ce qu'est l'Aliya
01:06:05c'est la loi du retour en Israël
01:06:09un retour qui d'ailleurs
01:06:10parfois n'est qu'une arrière
01:06:10parce qu'il y a des gens
01:06:11qui n'ont
01:06:12oui mais en même temps
01:06:13l'antisémitisme
01:06:14est tellement fort en France
01:06:16vous avez un antisémitisme
01:06:17paroxystique
01:06:18quand vous êtes juif en France
01:06:20depuis le 7 octobre
01:06:20honnêtement
01:06:21on vous en envoie plein la gueule
01:06:23pardonnez-moi l'expression
01:06:24alors écoutez justement
01:06:25Sarah Koskas
01:06:26parce qu'elle témoigne
01:06:27de sa possibilité
01:06:28puisqu'elle a peur
01:06:29et elle envisage
01:06:31de retourner
01:06:32d'aller en Israël
01:06:33le mot retour
01:06:34il est symbolique
01:06:35parce qu'effectivement
01:06:36souvent
01:06:37c'est des gens qui sont nés en France
01:06:38la plupart
01:06:39oui bien sûr
01:06:39ça vole fort
01:06:41copiée d'ailleurs
01:06:44par les palestiniens
01:06:45madame Rima Hassan
01:06:46se prétend palestinienne
01:06:47alors qu'elle est syrienne
01:06:49née en Syrie
01:06:49que ses parents sont
01:06:50l'un comme l'autre
01:06:51nés en Syrie
01:06:52Sarah Koskas
01:06:54écoutez ce témoignage
01:06:55après des années
01:06:57de réflexion
01:06:59depuis le 7 octobre
01:07:01en fait les choses
01:07:01sont accélérées
01:07:02depuis le 7 octobre 2023
01:07:04malheureusement
01:07:04il y a une vraie problématique
01:07:06de sécurité
01:07:07maintenant
01:07:07en France
01:07:08en tout cas
01:07:09c'est ce que je ressens
01:07:10par rapport
01:07:11à mes enfants
01:07:13particulièrement
01:07:13ça c'est clair
01:07:14une problématique
01:07:16de sécurité
01:07:16à l'école
01:07:17dans la rue
01:07:18dans les transports
01:07:20voilà
01:07:21avec des propos
01:07:22qui sont avérés
01:07:23dans les collèges
01:07:24etc.
01:07:25il y a eu une chose
01:07:26très frappante
01:07:28c'était de dire
01:07:30toi tu es juif
01:07:34donc tu as tué
01:07:36des palestiniens
01:07:37voilà
01:07:37malheureusement
01:07:40en France
01:07:42je me sens bien plus
01:07:43en insécurité
01:07:44qu'en Israël
01:07:46et ça c'est quelque chose
01:07:47qu'on peut uniquement
01:07:48comprendre
01:07:49quand on est sur place
01:07:50sur place
01:07:52on se sent
01:07:52on se sent
01:07:54tout à fait protégé
01:07:55tout à fait en sécurité
01:07:56je sais que ça paraît fou
01:07:58par rapport
01:08:00à ce qu'on peut voir
01:08:01dans les médias en France
01:08:02mais c'est vraiment
01:08:03la réalité sur le terrain
01:08:04on se sent
01:08:05comme un poisson
01:08:06dans l'eau
01:08:06on se sent très bien
01:08:07et on ressent pas
01:08:09pas du tout
01:08:11la pression
01:08:12de la même façon
01:08:13déjà
01:08:13en Israël
01:08:14la guerre
01:08:15c'est quelque chose
01:08:16qui est là
01:08:17qui a toujours été
01:08:18plus ou moins présent
01:08:20et en fait
01:08:21les Israéliens
01:08:23ne le vivent pas
01:08:23du tout
01:08:23de la même façon
01:08:24donc c'est présent
01:08:25mais c'est pas du tout
01:08:27ressenti pareil
01:08:27et surtout que
01:08:28en tant que juif
01:08:30on y est bien
01:08:31parce que c'est à la maison
01:08:32et qu'on est en sécurité
01:08:33partout quoi
01:08:34c'est ça qui est tout à fait
01:08:35paradoxal
01:08:36parce que c'est un
01:08:37oui mais j'aimerais
01:08:38par exemple
01:08:38dire que j'envie
01:08:40les juifs
01:08:41d'une certaine façon
01:08:41de pouvoir faire leur allia
01:08:43parce que moi
01:08:44je ne sais pas
01:08:45où je pourrais
01:08:45dans la situation
01:08:46actuelle de la France
01:08:47faire ma propre allia
01:08:48vous voyez ce que je veux dire
01:08:50c'est à dire
01:08:50qu'il y a un moment
01:08:51où je ne me sentirai plus
01:08:52en sécurité
01:08:53ni à l'aise en France
01:08:54il y a des endroits
01:08:55qui vont être
01:08:56des endroits de refuge
01:08:58et la Corse
01:08:59en est un
01:08:59par exemple
01:09:00je vois que
01:09:01même si c'est
01:09:03parfois difficile
01:09:03mais j'ai entendu
01:09:04je ne fais plus
01:09:06la minute Corse
01:09:06depuis quelques jours
01:09:07mais comme je suis resté
01:09:08quelques jours là-bas
01:09:09j'ai bien vu
01:09:10que c'est un autre monde
01:09:12et que beaucoup de gens
01:09:14sont tentés
01:09:14d'y aller
01:09:15pour ces raisons-là
01:09:16parce qu'ils se sentent
01:09:17en sécurité
01:09:18c'est plus la boule
01:09:20la boule
01:09:21est un territoire protégé
01:09:23on ne va pas se raconter
01:09:24de salade également
01:09:25mais les îles
01:09:27les îliens c'est bien
01:09:29pourriez aller vous
01:09:30à l'île d'yeux
01:09:30j'ai peur pour mes enfants
01:09:32ça c'est Amir
01:09:32qui le dit dans le Parisien
01:09:33Amir se confie
01:09:34pour la première fois
01:09:34sur l'appel au boycott
01:09:35de ses concerts
01:09:36et ça a été fait
01:09:37par des artistes
01:09:39le boycott
01:09:39le boycott artistique
01:09:41est un acte lâche
01:09:41insensé
01:09:42qui va à l'encontre
01:09:43du pluralisme
01:09:44on rappelle qu'Amir
01:09:45évidemment
01:09:45est franco-israélien
01:09:47d'autant plus aberrant
01:09:48que les arguments
01:09:49n'ont rien à voir
01:09:50avec ce que je fais
01:09:50ça m'a rappelé
01:09:51des heures sombres
01:09:52j'ai pensé à la sécurité
01:09:53de mes enfants
01:09:54par-dessus tout
01:09:54je commence à m'inquiéter
01:09:56pour eux
01:09:56leur sécurité
01:09:57puis la mienne
01:09:58c'est les mêmes mots
01:09:58qui reviennent
01:09:59quand je vois l'envercure
01:10:00que ça prend
01:10:00j'ai eu peur pour mes enfants
01:10:02d'abord
01:10:02on m'envoie toutes les deux minutes
01:10:03des messages d'un ministre
01:10:04qui réagit
01:10:04ou d'artiste solidaire
01:10:07de ce boycott
01:10:07je me prends des sauts
01:10:08de menaces
01:10:09et d'insultes
01:10:10je trouve que l'ambiance
01:10:10est délétère en France
01:10:11comme en Europe
01:10:12il y a oui
01:10:13un antisémitisme d'atmosphère
01:10:14on s'approprie
01:10:15à un conflit nointain
01:10:15c'est-à-dire
01:10:16et ça c'est pas l'immigration
01:10:17qui est responsable de ça
01:10:18pourquoi vous me regardez moi
01:10:20parce que tout à l'heure
01:10:21vous disiez que c'était pas
01:10:21le sujet central
01:10:22c'est-à-dire qu'on a
01:10:23un fait venir
01:10:24vous avez répondu
01:10:25que c'était l'une des causes
01:10:25effectivement
01:10:26je pense
01:10:27c'est une des causes
01:10:28et le climat délétère
01:10:29qui est en France
01:10:30je voudrais savoir
01:10:30effectivement
01:10:32quels sont les autres
01:10:32on parlait de la Sorbonne
01:10:33j'ai été étudiante
01:10:34à la Sorbonne
01:10:35il y avait déjà
01:10:35moi j'ai des propos antisémites
01:10:36j'en ai entendu aussi
01:10:37donc depuis le 7 octobre
01:10:40effectivement
01:10:40ça s'est décuplé
01:10:41non mais ça s'est décuplé
01:10:42mais vous avez un fonds
01:10:43d'antisémitisme
01:10:44qui ne demandait
01:10:44qu'à exister
01:10:45et l'affaire Amira
01:10:46sauf que c'est pas le même
01:10:47sauf que ce n'est pas le même
01:10:49les juifs sont ciblés
01:10:50dans tous les cas
01:10:50donc c'est pas le même
01:10:52si vous voulez
01:10:52mais c'est pas le même
01:10:53c'est pas le même
01:10:54il y en a un qui a disparu
01:10:56et il y en a un autre
01:10:57qui est arrivé
01:10:58il y a quand même
01:10:59une réaction de ministre
01:11:00formidable
01:11:00c'est formidable d'ailleurs
01:11:04Amir ça a montré une dichotomie
01:11:05parce que malgré les appels
01:11:06au boycott de certains artistes
01:11:07le public lui avait acclamé
01:11:09Amir
01:11:09bien sûr
01:11:10mais évidemment
01:11:11ça montre aussi
01:11:11que le public ne suit pas toujours
01:11:13les hélices
01:11:15c'est des minorités
01:11:16mais vous avez parfaitement raison
01:11:18c'est des minorités actives
01:11:19mais minorités actives très fortes
01:11:21parce que notamment
01:11:21dans l'espace médiatique
01:11:22qui font peur
01:11:23parmi les images
01:11:25les plus incroyables
01:11:26des derniers jours
01:11:26les violences
01:11:27contre les forces de l'ordre
01:11:28qui continuent de se multiplier
01:11:30après Turcoing à Reims
01:11:317 policiers au repos
01:11:32ont été agressés
01:11:33on va voir le sujet
01:11:34que vous avez sans doute vu
01:11:35je trouve que c'est absolument
01:11:36terrible
01:11:38ce qui peut se passer
01:11:39dans notre pays
01:11:40avec les policiers
01:11:41en pleine rue de Reims
01:11:45samedi soir
01:11:46c'est une scène
01:11:47qui suscite l'indignation
01:11:49alors que 7 policiers
01:11:51devaient se retrouver
01:11:52dans un restaurant
01:11:53pour un pot de départ
01:11:54ils ont été pris à partie
01:11:56par une dizaine de personnes
01:11:57frappées très violemment
01:11:59à coups de ceinture
01:12:00de pieds
01:12:01et de poings
01:12:02selon le procureur de Reims
01:12:03certains éléments
01:12:04laissent penser
01:12:05que les assaillants
01:12:06savaient
01:12:06à qui ils s'en prenaient
01:12:07ils étaient là
01:12:08en civil
01:12:09ils ont été repérés
01:12:10peut-être parce que
01:12:11certains des mises en cause
01:12:12ont déjà été contrôlés
01:12:13par eux
01:12:14on est près du commissariat
01:12:15dans un endroit
01:12:16où on voit des policiers
01:12:17donc c'était assez facile
01:12:19de deviner
01:12:19qu'ils étaient policiers
01:12:21une violence extrême
01:12:23que le procureur dénonce
01:12:24c'est un contexte
01:12:25de gratuité
01:12:26des complexions complètes
01:12:27de la violence
01:12:28vis-à-vis de tout ce
01:12:29qui représente l'état
01:12:30peu ou prou
01:12:31de près ou de loin
01:12:32pour certains
01:12:32il n'y a désormais
01:12:33plus de limites
01:12:34et ça se reproduit
01:12:35un peu trop fréquemment
01:12:36pour être un simple hasard
01:12:38âgé de 26 et 27 ans
01:12:40et originaire de Mayotte
01:12:41les suspects
01:12:42de frères connus
01:12:43des services de police
01:12:44ont été placés
01:12:45en détention provisoire
01:12:47mis en examen
01:12:48pour violences aggravées
01:12:49sur personnes dépositaires
01:12:50de l'autorité publique
01:12:51ils encourrent
01:12:5220 ans de prison
01:12:53les autres agresseurs
01:12:55sont toujours recherchés
01:12:57il n'y a rien
01:12:59je ne vois pas
01:13:00ce qu'on peut dire
01:13:01ce qu'on n'a pas déjà dit
01:13:03ce n'est encore saluer
01:13:05les forces de l'ordre
01:13:06qui s'engagent
01:13:06tous les noms
01:13:06Georges
01:13:07il y a environ
01:13:08une vingtaine d'agressions
01:13:09par jour
01:13:10de policiers
01:13:11de notre pays
01:13:12c'est un fait
01:13:13de société
01:13:14vous savez combien
01:13:15de fonctionnaires
01:13:17de police
01:13:17ou de gendarmes
01:13:18sont morts en un an
01:13:18oui
01:13:19il y en a
01:13:20sur les opérations
01:13:21une cinquantaine
01:13:22une cinquantaine
01:13:23vous savez combien
01:13:24ont été agressés
01:13:25entre 15 et 20 000
01:13:26c'est moi qui vous l'ai dit
01:13:27hier
01:13:28ben oui
01:13:28ça veut dire
01:13:31que je vous écoute
01:13:32vous ne le dites pas
01:13:33ben dites-le
01:13:34je l'ai dit sur Europe 1
01:13:35ben oui
01:13:35je suis d'accord
01:13:36mais là on est sur CNews
01:13:38c'est la façon
01:13:41de me poser la question
01:13:42mais
01:13:42je vous tendais une perche
01:13:46oui
01:13:46j'ai encore
01:13:48comme Duplantis
01:13:50oui
01:13:50ce que je veux dire
01:13:51Duplantis il est à 6,30
01:13:52la peur a changé
01:13:54un centimètre par un centimètre
01:13:54la peur a changé de camp
01:13:56et oui
01:13:57vous savez pourquoi
01:13:58il fait un centimètre par un centimètre
01:13:59dans Duplantis ?
01:14:00mais vous étiez là
01:14:01ah bon j'étais là ?
01:14:02oui mais il dormait
01:14:03c'est comme l'aiguilleur
01:14:04c'est comme l'aiguilleur du ciel
01:14:06vous savez que là
01:14:07je fais juste
01:14:07je fais des parenthèses
01:14:08sur plein de parenthèses
01:14:10l'humour corse
01:14:11Ajaccio
01:14:12évidemment
01:14:13est en rivalité
01:14:14avec Bastia
01:14:15en termes de football
01:14:16et Bastia
01:14:17est dernier
01:14:18de Ligue 2
01:14:20et on dit du Bastia
01:14:22le club de Bastia
01:14:23on l'appelle le Sporting
01:14:24et Ajaccio
01:14:26ils ont dit que
01:14:27l'aiguilleur du ciel
01:14:28s'était endormi
01:14:28parce qu'il regardait
01:14:29le match du Sporting
01:14:30bon
01:14:33je ferme
01:14:34la parenthèse
01:14:35oui bon
01:14:37que dire ?
01:14:39réponse pénale
01:14:41mais il y en aura
01:14:41mais on l'a déjà dit
01:14:43mille fois
01:14:44je ne comprends pas
01:14:46pourquoi on floute
01:14:47ces images
01:14:48c'est un flagrant délit
01:14:49je ne comprends pas
01:14:50mais alors
01:14:51on a
01:14:51on a déjà parlé
01:14:53mais je suis d'accord
01:14:54avec vous
01:14:55mais on a posé la question
01:14:56l'autre jour
01:14:57quand ce sont des mineurs
01:14:59on est tenu
01:15:01de flouter
01:15:01c'est la loi
01:15:02là en l'occurrence
01:15:03ils ne le sont pas
01:15:04c'est vrai
01:15:04non mais
01:15:04c'est une vraie
01:15:06parce que c'est une manière
01:15:07d'invisibiliser
01:15:07bien sûr
01:15:08c'est une manière
01:15:09d'invisibiliser
01:15:10bon vous voulez qu'on parle
01:15:11de Trump
01:15:11qu'est-ce que Trump fait
01:15:12en Angleterre ?
01:15:13pourquoi il vient voir la reine ?
01:15:15la reine
01:15:15il aime beaucoup
01:15:16le roi
01:15:16pourquoi il vient voir le roi ?
01:15:18il a vu l'Angleterre
01:15:19il voit le roi
01:15:20deuxième visite d'état
01:15:21c'est sans précédent
01:15:22dans l'histoire
01:15:23Obama n'a pas eu ça
01:15:24non les anglais
01:15:26lui
01:15:26vraiment
01:15:26ils soignent
01:15:27la relation spéciale
01:15:28les anglais
01:15:29lui offrent
01:15:31ce qu'il aime
01:15:32à savoir
01:15:33un carrosse doré
01:15:34traversant
01:15:35le parc de Windsor
01:15:37mais c'est vrai
01:15:38qu'il va être
01:15:38dans un carrosse doré
01:15:40non
01:15:40oui bien sûr
01:15:41mais j'ai pas vu ces images-là
01:15:42on peut les voir
01:15:43les images
01:15:43marines
01:15:45c'est beaucoup mieux
01:15:48que Rodisney
01:15:48oui j'entends bien
01:15:50mais j'ai pas vu
01:15:50Donald Trump
01:15:52dans un carrosse doré
01:15:53comme vous dites
01:15:54on l'a reçu à la tour Eiffel
01:15:55c'est très privé
01:15:56c'est très privé
01:15:56oui non
01:15:58vous voulez qu'on voit
01:15:59voilà
01:15:59alors donc là
01:16:00il arrive avec
01:16:01Mélania
01:16:01c'est un avion
01:16:03ce n'est pas un carrosse
01:16:04non je suis d'accord
01:16:04avec vous
01:16:05alors je ne sais pas
01:16:05qui l'a accueilli
01:16:07vous savez qui l'a accueilli
01:16:08je pensais que ce serait
01:16:10le roi
01:16:10qui l'a accueilli
01:16:11non
01:16:13non ça
01:16:13j'aurais reconnu
01:16:14le roi
01:16:15il faut quand même
01:16:16pas exagérer
01:16:16bon
01:16:17et qu'est-ce qu'il va faire
01:16:20qu'est-ce qu'il va faire
01:16:21il va
01:16:21et bien il va faire
01:16:23donc une
01:16:23une orgie
01:16:24de protocole
01:16:25il va faire
01:16:27des tas de selfies
01:16:29et des photos
01:16:29vraiment
01:16:30vraiment
01:16:31très très très
01:16:32belles photos
01:16:33magnifiques
01:16:34et puis il va quand même
01:16:36il va quand même
01:16:36pardonnez-moi
01:16:36outre son anglophilie
01:16:38il vient aussi négocier
01:16:39des contrats
01:16:40ils ont signé
01:16:40un contrat commercial
01:16:41il va falloir le faire aboutir
01:16:43et puis il y a
01:16:44une sorte de
01:16:45le vrai étable en jeu
01:16:46c'est le pont technologique
01:16:47ce sont les milliards
01:16:48que les boîtes
01:16:50d'intelligence artificielle
01:16:51sont prêtes à déverser
01:16:53sur le Royaume-Uni
01:16:53pour faire
01:16:54de part et d'autre
01:16:55de l'Atlantique
01:16:56comme ça
01:16:56une sorte de puissance
01:16:58qui
01:16:59c'est l'avenir
01:17:00qu'ils sont en train
01:17:01de construire
01:17:02bon
01:17:02on termine avec Robert Redford
01:17:03vous avez vu que
01:17:04c'est la lune de l'humanité
01:17:05c'est très intéressant
01:17:06parce que
01:17:07ce qu'on retient
01:17:08de Robert Redford
01:17:09dans la presse ce matin
01:17:10c'est plus
01:17:11l'Amérique
01:17:11qu'il incarnait
01:17:12en opposition
01:17:14à l'Amérique
01:17:14d'aujourd'hui
01:17:15donc tout devient
01:17:16politique et idéologique
01:17:17c'est assez drôle
01:17:18d'ailleurs
01:17:18ça peut-être
01:17:19toujours existait
01:17:20comme ça
01:17:20écologiste
01:17:21oui il était écologiste
01:17:23oui
01:17:23il était plutôt de gauche
01:17:24plutôt progressiste
01:17:26démocrate
01:17:26enfin la gauche
01:17:27comme cloné
01:17:28oui
01:17:29en plus il a été
01:17:30c'est le héros
01:17:32du Watergate
01:17:33tel qu'il a été raconté
01:17:35par Hollywood
01:17:36parce que
01:17:37le jour
01:17:38où Donald Trump
01:17:39réclame des milliards
01:17:41un milliard
01:17:42au New York Times
01:17:43parce que
01:17:44dans le tel
01:17:46qu'il a été raconté
01:17:47par Hollywood
01:17:47vous sous-entendez
01:17:49que le Watergate
01:17:50non mais je ne pense pas
01:17:51que ce soit exactement
01:17:51l'histoire
01:17:52elle a été enjolivée
01:17:53ce combat de deux hommes
01:17:54bon voilà
01:17:55je ne sais pas
01:17:55quelle est la réelle histoire
01:17:58du
01:17:58comment est-ce que
01:17:59ça s'est
01:18:00ça s'est articulé
01:18:03il faudra regarder
01:18:03précisément
01:18:04on connaît tous
01:18:05l'histoire
01:18:05telle qu'elle a été
01:18:06racontée par la télé
01:18:09par le cinéma
01:18:101974 on rappelle
01:18:11Richard Nixon
01:18:12qui démissionne
01:18:14qui avait démissionné
01:18:14en août je crois
01:18:15Richard Nixon
01:18:16oui Nixon
01:18:16au mois d'août
01:18:18et c'est d'ailleurs
01:18:20le dernier président américain
01:18:22qui a démissionné
01:18:23je pense que
01:18:24après il n'y en a pas eu
01:18:26il n'y en a pas eu
01:18:27donc c'est une
01:18:29dans notre histoire
01:18:30collective
01:18:30c'est un moment fort
01:18:32et c'était il y a
01:18:3250 ans
01:18:33il mentait
01:18:34comment ?
01:18:36il avait menti
01:18:36il ne faut pas
01:18:37jamais mentir
01:18:38à l'époque
01:18:40c'était suicidaire
01:18:41oui
01:18:41il avait démissionné
01:18:43ou c'était
01:18:44impeachment ?
01:18:45je pense qu'il avait
01:18:46démissionné
01:18:47avant l'empeachment
01:18:47il a démissionné
01:18:48avant l'empeachment
01:18:49il a pris les devants
01:18:50et c'était
01:18:50Gérald Ford
01:18:51qui avait pris
01:18:51sa suite
01:18:52qui se cassait
01:18:54toujours la figure
01:18:54dans les ascenseurs
01:18:55dans les escaliers
01:18:57des avions
01:18:57il était tombé
01:18:58deux ou trois fois
01:18:59il avait du mal
01:19:00à faire deux choses
01:19:01à la fois
01:19:01Gérald Ford
01:19:02et puis
01:19:03il avait ri
01:19:04dans un cimetière
01:19:04il avait ri
01:19:05dans un cimetière ?
01:19:06oui
01:19:06pourquoi ça ?
01:19:08comment vous savez ça ?
01:19:10il avait ri
01:19:11dans un cimetière
01:19:12la mémoire
01:19:12et effectivement
01:19:13il s'était présenté
01:19:14en 1713
01:19:15contre Carter
01:19:16et Carter avait
01:19:17et encore
01:19:17la grande différence
01:19:18c'est que Gérald Ford
01:19:19contrairement à Donald Trump
01:19:21d'abord il n'y avait pas
01:19:22les réseaux sociaux
01:19:23mais surtout
01:19:23il n'était pas
01:19:24sous l'œil permanent
01:19:25il n'était pas
01:19:26dans la vitrine
01:19:26en permanence
01:19:27scruté par les médias
01:19:28d'info continue
01:19:29et par les réseaux sociaux
01:19:31c'était beaucoup
01:19:31plus confortable
01:19:32je crois qu'il y a
01:19:34une photo célèbre
01:19:35où on voit Giscard
01:19:36dans une piscine
01:19:36avec Helmut Schmidt
01:19:37création du G7
01:19:39c'est la création du G7
01:19:40c'est une très grande idée
01:19:42c'était vraiment
01:19:43une initiative de Giscard
01:19:44qui paraissait
01:19:45qu'elle a été raillée
01:19:46et qui était pourtant
01:19:46une idée formidable
01:19:47parce que pendant
01:19:48deux décennies
01:19:50trois même
01:19:50le G7 a fonctionné
01:19:52vraiment
01:19:5310h32
01:19:54Sommayal Abidi
01:19:55vous nous rappelez les titres
01:19:56vers une journée noire
01:20:00dans les écoles
01:20:01le premier syndicat
01:20:02du primaire
01:20:02prévoit qu'un tiers
01:20:03des enseignants
01:20:04du premier degré
01:20:05seront grévistes
01:20:06demain
01:20:06appel à se mobiliser
01:20:08également dans les collèges
01:20:09et lycées
01:20:09la nomination
01:20:10de Sébastien Lecornu
01:20:11n'a pas suffi
01:20:12à faire retomber
01:20:13leur colère
01:20:13un réseau de livreurs
01:20:16de drogue par drone
01:20:17en prison
01:20:18démantelé dans le Pas-de-Calais
01:20:19sept autres personnes
01:20:20dont le chef présumé
01:20:21du réseau
01:20:22seront jugés en novembre
01:20:23pour avoir livré par drone
01:20:25des produits stupéfiants
01:20:26dans plusieurs prisons
01:20:27du nord de la France
01:20:28et puis la peine de mort
01:20:30requise contre
01:20:31Taylor Robinson
01:20:32l'homme de 22 ans
01:20:33inculpé pour l'assassinat
01:20:34de Charlie Kirk
01:20:35la semaine dernière
01:20:36a expliqué son geste
01:20:37à ses proches
01:20:38par je cite
01:20:39la haine véhiculée
01:20:40selon lui
01:20:40par l'influenceur conservateur
01:20:42Merci Smaïa
01:20:45un petit mot
01:20:46on peut voir des images
01:20:48pourquoi pas
01:20:49de Robert Redford
01:20:50je ne sais pas si
01:20:51vous allez beaucoup
01:20:51au cinéma Richard Armillet ?
01:20:53Jamais
01:20:53mais je passe mon temps
01:20:54sur des sites pirates
01:20:55Quoi ?
01:20:56Les pirates et les films ?
01:20:58Non je ne pirate pas
01:20:58mais il y a des sites
01:20:59qui montrent en streaming
01:21:01plein de
01:21:01donc je vois beaucoup
01:21:02de films tous les jours
01:21:04C'est vrai ?
01:21:04Beaucoup
01:21:05Par exemple
01:21:05ces derniers jours
01:21:07vous avez vu
01:21:07des films anciens
01:21:09des films...
01:21:09J'ai revu
01:21:10des films de dépléchins
01:21:11que j'aime beaucoup
01:21:12bien que ce soit un gauchiste
01:21:13j'ai vu beaucoup de choses
01:21:15sur Arte
01:21:18il y a beaucoup
01:21:18en streaming
01:21:19Arte Replay
01:21:20il y a beaucoup de choses
01:21:20qui sont remarquables
01:21:21C'est une série de public ?
01:21:24Jean-Marc Morandini
01:21:25est là
01:21:26Bonjour
01:21:27Comment allez-vous ?
01:21:29Très bien
01:21:29grande forme
01:21:30on va vous parler de Toulouse
01:21:31ce matin
01:21:32on va vous parler
01:21:33de ce qui se passe à Toulouse
01:21:33dans l'hypercentre de Toulouse
01:21:35parce que figurez-vous
01:21:35qu'il y a des bandes
01:21:36de gamins
01:21:37ils ont 10 ans
01:21:3811 ans
01:21:38qui sont en train
01:21:39de mettre la pagaille
01:21:40dans le centre-ville
01:21:40et il y a déjà
01:21:4260 commerçants
01:21:43qui ont été volés
01:21:44ils rentrent dans les magasins
01:21:45ces gamins
01:21:46ils prennent
01:21:46ils volent
01:21:47et personne ne semble
01:21:47pouvoir les arrêter
01:21:48c'est hallucinant
01:21:49ce qui se passe
01:21:50dans le centre de Toulouse
01:21:5010-11 ans
01:21:5110-11 ans
01:21:52on n'a jamais vu ça
01:21:53Effectivement
01:21:55mais vous me faites peur
01:21:56c'est des hordes
01:21:57de jeunes gens
01:21:58Oui
01:21:58ils sont par 7-8
01:22:00c'est des groupes
01:22:01Bon merci en tout cas
01:22:02et on va vous suivre
01:22:04Pauline Trevzer
01:22:06était avec nous ce matin
01:22:07merci à Mathieu
01:22:08qui était à la réalisation
01:22:09à Rémi qui était à la vision
01:22:10à Jeff
01:22:10qui était au son
01:22:11Marine Lançon
01:22:13bien évidemment
01:22:14Pauline Trevzer
01:22:15toutes ces émissions
01:22:16sont à retrouver
01:22:16sur cnews.fr
01:22:18à ce soir
01:22:19je vous l'ai dit
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