- il y a 2 mois
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00:0018h02, Louis Doragnel est là. Bonsoir Louis. Bonsoir Laurence.
00:03Rachel Kahn. Bonsoir Laurence.
00:04Coutier Lebrette. Bonsoir Laurence.
00:05Nous sommes avec Sophie Demanton. Bonsoir chère Sophie. Bonsoir.
00:08Béthicia Guinan, journaliste politique.
00:09Et Jean-Michel Savator. Bonsoir Laurence.
00:11On commence par cette journée du 18 septembre, parce qu'au fur et à mesure des heures qui passent,
00:16eh bien on s'aperçoit que ça va être une journée compliquée, peut-être même une journée noire.
00:19Bien sûr dans les transports en commun, dans les écoles, les parents vont devoir évidemment se débrouiller,
00:24comme toujours, pour faire garder les enfants.
00:25Et surtout côté sécurité, on a des chiffres de centaines de milliers de manifestants annoncés
00:30et des centaines de Black Blocs.
00:32On fait le point avec Tanguy Hamon et on en débat ensuite.
00:35Les autorités craignent une journée encore plus tendue, encore plus violente que celle du 10 septembre.
00:40Déjà parce qu'elles s'attendent à deux fois plus de personnes mobilisées,
00:44400 000 personnes sur l'ensemble du territoire, 60 000 personnes à Paris.
00:48Ensuite, parce qu'en plus des actions de sabotage ou de blocage,
00:53comme celles que l'on a connues la semaine dernière,
00:55il y aura ces cortèges.
00:56Ces cortèges qui vont contenir des milliers, des dizaines de milliers de personnes
01:01et qui vont permettre à des éléments radicaux et des Black Blocs
01:04de s'y cacher pour ensuite en sortir pour commettre leurs actions.
01:08On parle de 300, 400, 500 individus radicaux,
01:12un millier selon certaines sources.
01:15Là, le risque et la casse.
01:17Bâtiments publics, commerces, banques, incendies de voitures, incendies de poubelles,
01:21mais également des violences, violences contre les forces de l'ordre.
01:25Black Blocs et éléments radicaux prennent très souvent à partie policiers et gendarmes.
01:30Ceux-ci seront d'ailleurs 80 000 sur l'ensemble du territoire pour empêcher les débordements.
01:36Louis Dragnel, selon certaines informations, il y aura peut-être même des troupes
01:40qui commenceraient dès demain soir ?
01:41Oui, d'ailleurs, le dispositif de maintien de l'ordre pour les policiers et les gendarmes
01:44commence dès demain soir.
01:46Et l'objectif, on le voit bien, de la part des casseurs,
01:49donc ce ne sont absolument pas les organisateurs des manifestations sociales,
01:53c'est d'essayer de saturer le dispositif de la police et de la gendarmerie.
01:56Comment on n'y arrive pas ?
01:58Alors, Sophie de Menton est là, elle intervient.
02:01Je suis sidérée par ce phénomène Black Blocs,
02:03je veux dire, en train de se préparer à faire des guerres.
02:07On est incapable d'arrêter des Black Blocs ?
02:10Qu'est-ce qui se passe ?
02:11Enfin, je veux dire, je ne sais pas, on envoie l'armée à la limite.
02:14Mais non, les Black Blocs, les manifestations qui brûlent,
02:18qui sont masquées.
02:19Le sujet, c'est la loi, c'est les réponses pénales.
02:20C'est l'application des réponses pénales, c'est la justice.
02:23Alors, ça va changer quand ?
02:24Vous êtes interpellé par Sophie de Menton.
02:28Moi, je ne suis pas parole de rien du tout.
02:29Quand il n'y aura plus déjà un ministre démissionnaire de la justice
02:32et surtout quand il y aura une configuration à l'Assemblée nationale
02:35qui permette de faire voter une loi ferme.
02:37Il faut qu'il y ait une impulsion, une volonté.
02:38Et ensuite, il faut que ce soit mis en application.
02:41Rien ne changera avant 2027, évidemment.
02:45Et vous avez même les policiers qui font tout ce qu'ils peuvent sur le terrain,
02:47qui arrêtent un maximum d'éléments radicaux.
02:50Mais ils expliquent qu'ils n'arrêtent pas, qu'ils pourraient arrêter plus.
02:53Mais qu'au fond, ça ne sert à rien.
02:54Parce qu'ils retrouveront les mêmes la semaine d'après dans la manifestation qui suit.
02:58C'est un jour sans fin.
02:59En ce moment, quand vous êtes policier, vous avez le choix.
03:01Soit vous vous faites massacrer à Tourcoing ou à Reims.
03:05Soit vous êtes mobilisé une nouvelle fois avec des congés, évidemment,
03:10qui ne voient pas le jour parce que vous êtes rappelé de vos congés.
03:13Vous faites des heures supplémentaires par millier qui ne sont pas forcément payées.
03:19Donc pensez quand même aux forces de l'ordre qui sont en première ligne.
03:21Et puis évidemment, vous êtes épiés en permanence.
03:25On cherche la bavure.
03:26On cherche la séquence à isoler pour mettre une cible encore une fois dans le dos de nos policiers.
03:33Et puis un jour sans fin, l'extrême gauche.
03:34Un jour sans fin, l'extrême gauche qui décide de confisquer la rue.
03:38Avec plus de 1000 Black Blocs qui sont attendus.
03:41Ils répondent à quelle idéologie ces Black Blocs ?
03:44Qui étaient ceux qui ont confisqué la rue déjà la semaine dernière ?
03:48Donc ils empêchent en plus une mobilisation sociale sereine.
03:52Il y a une mobilisation sociale quand même au départ.
03:54Il ne faut pas l'oublier.
03:55Il y a une colère des Français.
03:56Les syndicats, il y a une unité intersyndicale.
04:00Évidemment, il y a au départ cette colère-là.
04:03Après, il se greffe de la violence dessus.
04:04Écoutons Marine Le Pen ce matin.
04:06Elle était l'invité de Sonia Mabrouk sur CNews et Europe 1.
04:07Elle comprend cette colère sociale.
04:09Mais évidemment, elle condamne les violences.
04:11On peut très bien comprendre la colère des Français.
04:14des salariés, des gens qui sont au chômage
04:18à cause de la manière dont le pays est géré.
04:22Ce qui est éminemment condamnable,
04:24c'est qu'en réalité, depuis des années
04:25et presque déjà depuis Nicolas Sarkozy,
04:29toutes les revendications sociales,
04:31toutes les manifestations sociales
04:33ont été investies par l'extrême gauche
04:37et par ces éléments les plus violents
04:39que sont les Black Blocs
04:41qui ont réussi d'ailleurs à les pourrir.
04:43C'est pour ça que vous ne doutez pas clairement les...
04:45Donc je dis, les pires ennemis
04:47ont été de la cause sociale.
04:50Ce sont les Black Blocs et l'extrême gauche.
04:52Jean-Michel Salvatore.
04:53Oui, incontestablement.
04:55Parce que c'est vrai que s'il y a des violences,
04:58on ne parlera que de ça.
04:59Et la mobilisation passera en second.
05:01Mais il faut quand même regarder la mobilisation,
05:03parce que ça va être un indicateur très important.
05:05Il faut quand même bien voir
05:06l'impopularité du chef de l'État en France.
05:08On n'a jamais vu un chef de l'État aussi impopulaire.
05:11C'est François Hollande.
05:12François Hollande.
05:13Enfin bon, il y a vraiment match.
05:14Bon, le cornu, je pense que les Français
05:16ne le connaissent pas vraiment.
05:18Mais là, il y a vraiment une impopularité
05:20qui vient de loin, qui est profonde.
05:22Une insatisfaction très importante.
05:24Une inquiétude aussi après les annonces de Bayrou
05:26qui ensuite est partie.
05:28Donc évidemment que ça va être important
05:30de voir quel est le niveau de la mobilisation.
05:33tous les indices qu'on a
05:34tendent à penser que ça va être
05:36quelque chose d'assez massif.
05:37Et ensuite, on verra
05:38quel impact ça pourra avoir
05:40sur Sébastien Lecornu
05:42et sur Emmanuel Macron
05:44dans la constitution du gouvernement.
05:45C'est une pièce de fonction compliquée
05:46pour le nouveau Premier ministre.
05:47Oui, mais qu'est-ce qu'il faut
05:49dans la rue ?
05:50Ce qui est très embêtant,
05:52c'est que personne ne veut
05:52la même chose en France.
05:54Donc, à la limite,
05:55on ne pourrait pas faire de révolution
05:56parce qu'on ne sait pas
05:56contre qui on se battrait.
05:57Ah, c'est l'État.
05:58Ah, ben là, c'est assez clair.
06:00C'est vrai qu'on n'aurait pas
06:01à quelques-unes, la révolution.
06:02Enfin, quand même.
06:03Je me disais, là,
06:04que veulent-ils ?
06:05Moi, je trouve que
06:06ce n'est pas très responsable.
06:08Le pays, bloquer le pays indéfiniment,
06:10nos boîtes ne vont pas bien.
06:11On est dans la sécurité.
06:13Et je suis désolée,
06:15comprendre une colère,
06:15c'est une chose.
06:16Ça ne sert à rien.
06:17On va tout casser.
06:18On va paralyser le pays.
06:20Et qu'est-ce qu'ils veulent ?
06:21Qu'est-ce qu'on...
06:21Ah, mais ils veulent le chaos.
06:22Précisément, Laetitia, le chaos.
06:24C'est ce que Marine Le Pen
06:25essaie, effectivement.
06:25Elle essaie de ménager
06:26une partie de son électorat
06:27qui est fâchée.
06:28Mais en France,
06:28tout le monde est fâché.
06:29Tout le monde est en colère,
06:30très en colère.
06:31On ne sait pas contre qui,
06:32contre l'État,
06:32contre les riches,
06:33contre les pauvres,
06:34qui abusent,
06:34contre les migrants,
06:35contre...
06:36Et à un moment donné,
06:37c'est vrai qu'on en arrive
06:37avec ces Black Blocs
06:39à même plus voir la question
06:41le pays va être bloqué
06:42intégralement.
06:44Et alors, effectivement,
06:46on est en colère.
06:47Personne ne sait exactement
06:48comment on sort de ça.
06:48Il y a la solution miracle,
06:50il y a l'improvisionnel,
06:50il y a couper la tête
06:51symboliquement aux riches,
06:53il y a couper...
06:54Mais le fait est qu'à un moment donné,
06:56il faut pouvoir sortir
06:58de cet affrontement social
06:59où chacun déteste l'autre
07:01et pense que l'autre
07:02est en train de l'avoir,
07:03de le truander, etc.
07:04À commencer par l'État.
07:06L'absurderie,
07:07c'est qu'en fait,
07:07on a en France
07:08un des États
07:08les plus redistributeurs au monde
07:10qu'on n'arrive pas justement
07:12à limiter
07:13parce que sinon,
07:14il y a la colère
07:15et tout le monde déteste l'État.
07:17Alors, quand on en arrive
07:18à se...
07:19Alors, on déteste les hommes d'État,
07:20les politiques...
07:21Non, l'État.
07:21L'État, je suis d'accord.
07:22Parce que les Gilets jaunes,
07:23c'était l'État.
07:24En tout cas, les Français n'étaient cet État.
07:25Même les policiers,
07:26c'est l'État, quelque part.
07:27Donc, c'est l'État
07:28qui est responsable de tout.
07:29Alors, à ce moment-là,
07:30comment on fait,
07:30étant donné qu'effectivement,
07:32l'État, quand même,
07:33est pour l'instant
07:34celui qu'on veut ménager le plus ?
07:36Enfin, je veux dire,
07:36on est dans une situation
07:37où il faut, à un moment donné,
07:39sortir de cette paralysie,
07:41peut-être,
07:42en mettant un tout petit peu plus
07:44les gens autour de la table,
07:45notamment à travers
07:46des droits d'initiative,
07:47de référendum,
07:48quelque chose
07:49qui responsabilise tout le monde
07:51et fasse se dire
07:51que, finalement,
07:52peut-être,
07:53ce n'est pas toujours l'autre
07:53qui est responsable de tout.
07:55Jean-Michel Salvatore,
07:56Jean-François Gauthier et Rachel.
07:57Ce qui frappe,
07:57c'est que, en fait,
07:58la société,
07:58elle est complètement déréglée.
08:00Parce que, d'un côté,
08:01il n'y a jamais eu
08:01autant de redistribution en France.
08:03Oui.
08:03Et à côté de ça,
08:05vous avez un sentiment d'injustice
08:06qui est vraiment très, très profond.
08:08On regarde tous les sondages,
08:10les gens ont vraiment
08:10ce sentiment d'injustice.
08:11Et vous avez le sondage
08:12de l'IFOP
08:13qui est sorti hier
08:14et qui montre
08:14que même 84%
08:16des sympathisants
08:18des Républicains
08:19sont favorables
08:20à la taxe Zuckmann.
08:21Donc, ça veut dire quelque chose.
08:22Qui taxe les super-élus.
08:23Il y a vraiment
08:24un sentiment d'injustice
08:26et donc,
08:27ce n'est pas simple
08:28de régler ça.
08:28Mais sur nous,
08:29on est plus prudents
08:29et ensuite Rachel.
08:30Gauthier.
08:31Non, mais on sent bien
08:31pour reprendre ce que vous disiez
08:33que le Premier ministre,
08:35le nouveau gouvernement
08:36va nous sortir
08:37une nouvelle taxe
08:38sur les plus hauts patrimoines.
08:40Évidemment,
08:41l'ERN est favorable,
08:43le Parti Socialiste
08:44Marine Le Pen.
08:44La fameuse taxe Zuckmann,
08:46l'extrême-gauche,
08:46je n'en parle même pas.
08:48Donc, le seul point d'interrogation
08:49au-delà de leurs partisans,
08:51c'est l'appareil LR.
08:52Est-ce que les Républicains
08:54vont accepter
08:54une nouvelle taxe,
08:56donc un nouvel impôt
08:57sur les plus hautes fortunes
09:00du pays ?
09:02C'est quand même
09:02un vrai sujet.
09:03C'est-à-dire que la première mesure
09:04du gouvernement Lecornu,
09:06potentielle,
09:06c'est un impôt de plus.
09:07C'est comme ça
09:08qu'avait commencé Michel Barnier.
09:09Ça s'est mal terminé.
09:10Par contre,
09:10mais ils ont même dit
09:11si c'est une connerie,
09:12il faut la faire quand même.
09:13Oui, ça c'est Sylvain Maillard.
09:14C'est Sylvain Maillard hier.
09:15Oui, mais bon,
09:16en même temps,
09:16il assume.
09:17Il assume Sylvain Maillard.
09:18Non mais Gauthier a raison.
09:20Ce qui est en train
09:20de se murmurer là,
09:21c'est que les LR
09:22sont en train d'accepter
09:23l'idée d'une hausse d'impôts
09:24à voir comment ça devrait se traduire.
09:26Les macronistes, c'est pareil.
09:27Même les plus libéraux
09:28disent, bon,
09:29si ça permet de faire passer le budget,
09:31il n'y en a pas un qui est vraiment libéral.
09:32Il n'y en a pas beaucoup
09:33de libéraux.
09:33Si, il y en a quelques-uns quand même.
09:34Non, assez peu.
09:35Rachel Kahn.
09:36Bon, c'est la dichotomie
09:37entre la société
09:38et nos dirigeants
09:40et l'État.
09:40Mais ce qui est fascinant,
09:42dans ce moment-là,
09:42on a plein d'enjeux,
09:44plein de difficultés,
09:45une fracture de la société
09:47que l'on passe notre temps
09:49à anticiper les manifs
09:50et les émeutes.
09:51Oui.
09:51Au lieu d'avoir une vision politique
09:53sur comment on relève
09:54ce pays ensemble,
09:55et bien non,
09:56en fait, c'est les émeutes.
09:57Voilà.
09:57Comment on va gérer
09:58les black blocks ?
09:59On en parle le jour J,
10:00on en parle la veille
10:01et l'avant-veille.
10:02Et puis on recommence
10:02comme ça chaque semaine.
10:03Le jour après,
10:04il y a combien
10:04il y en a qui sont en prison ?
10:05Il va y avoir des journées
10:06de manifs à répétition.
10:08Parce qu'il y a
10:08le 22 septembre,
10:10j'en parlais dans le rappel
10:11des titres,
10:12la reconnaissance par Emmanuel Macron
10:13de l'État palestinien.
10:14Je vous assure.
10:15Il y aura des rebours palestiniens
10:16partout, bien sûr.
10:16Il y aura des rebours palestiniens,
10:17il y aura des manifestations.
10:18Les agriculteurs,
10:19c'est juste derrière.
10:20Et puis après,
10:20on va sauter de manifs.
10:24Les deux jours fériés volontaires,
10:25on les a déjà eus.
10:25Mais alors, pardon,
10:26je vais poser une question
10:27qui est insolente
10:28parce que j'en fais partie.
10:29Mais est-ce que les médias
10:30ne font pas trop de promos
10:31sur les manifs ?
10:32Parce que j'ai l'impression
10:33qu'on prévoyait,
10:36par exemple,
10:36cette journée
10:37qui n'était pas une journée
10:37de manifestation officielle
10:39où tout le monde
10:39se mobilisait,
10:40mais dans n'importe quel sens.
10:41On en a parlé non-stop
10:43dix jours avant.
10:44Et vous allez être combien ?
10:46Et il y avait des émissions
10:46que j'entendais.
10:47Et vous,
10:48est-ce que vous allez y aller ?
10:49Et alors,
10:50vous pensez que c'est bien ?
10:51Il faut arrêter.
10:52Vous arrêtez de décrire le réel ?
10:55Non, non,
10:56je n'ai pas dit,
10:57mais on en fait la promo avant.
10:59Ce n'est pas le réel avant.
11:00Attendez, Sophie,
11:0180 000 policiers
11:02qui s'apprêtent à raconter
11:03des délinquants ultra-violents.
11:051 000 militants
11:07d'ultra-gauche ultra-violents
11:08qui sont redoutés
11:08par les services de police
11:09et qui s'apprêtent
11:10à déambuler dans les rues de Paris
11:11à partir de demain soir.
11:13Je suis désolé,
11:14mais c'est un événement majeur
11:15dans l'actualité du pays.
11:16C'est une information.
11:17Alors, il n'y a pas que ça.
11:18Gauthier,
11:18vous avez parlé ou pas encore ?
11:21Je termine ma petite incise.
11:23Mais bon, on ne s'en souvient plus.
11:24En France,
11:25il y a 150 000 policiers.
11:28Il y en a 80 000 au total.
11:29Il y en a 80 000
11:30qui seront mobilisés.
11:31C'est énorme.
11:32C'est énorme
11:33et c'est effondrant
11:33parce que rien ne se passe.
11:35Oui, mais il faut en parler.
11:35Moi, je suis d'accord avec Louis.
11:37Pour une fois.
11:38Je plaisante.
11:39Pour mettre un peu de piquant.
11:41Quand on a le ministre de l'Intérieur
11:43qui nous annonce
11:43un tel dispositif,
11:45d'ailleurs,
11:45la semaine dernière,
11:46on a reproché ça
11:47au ministre de l'Intérieur
11:48en disant qu'il joue
11:49à nous faire peur
11:50comme le préfet de police.
11:51Ils attendaient 100 000 manifestants.
11:53Il y en a eu 200 000.
11:54Et le dispositif de sécurité,
11:55je pense qu'on ne peut pas dire
11:56qu'il était sous-calibré,
11:57qu'il était un record
11:58avec 80 000 policiers
12:00et gendarmes mobilisés.
12:02Donc, ça va se produire.
12:03C'est-à-dire que l'extrême-gauche
12:04maintenant qui décide
12:05de confisquer la rue,
12:06qui envoie ses nervis,
12:07ses black blocs,
12:08ses antifas,
12:08parce que le patron,
12:09il est à l'Assemblée nationale,
12:10il s'appelle Raphaël Arnaud
12:11et il est devenu député.
12:13C'est une information
12:14que l'extrême-gauche
12:15confisque la rue
12:16et qu'il y ait des violences
12:16contre les policiers.
12:17C'est une information.
12:19Ce qu'il faudrait aussi ensuite,
12:20c'est qu'on puisse donner
12:20l'information
12:21d'une très grande sévérité
12:22de la justice.
12:23Ça, malheureusement,
12:23on ne peut pas la donner.
12:24Tout à l'heure dans l'édito.
12:25Pour Michel Salvatore.
12:26Sur bloquons-tout,
12:28je trouve aussi totalement légitime
12:29que le ministre de l'Intérieur
12:30prenne ses précautions
12:31parce que c'était un mouvement
12:32qui était tellement atypique
12:33qu'on ne savait absolument pas
12:35l'ampleur que ça pouvait avoir.
12:36Donc, il est tout à fait normal
12:37que l'État,
12:38que le ministre de l'Intérieur
12:39prenne ses précautions,
12:41prévienne.
12:42Et ensuite,
12:42on a eu la bonne surprise
12:43de voir que ça n'était pas
12:44ce qu'on redoutait.
12:46Mais c'est vrai que...
12:46La bonne surprise,
12:47je n'irai pas jusque-là.
12:48La bonne surprise,
12:49ils ont pris les rues
12:50à Marseille,
12:51à Nantes,
12:52à Rennes,
12:53à Paris.
12:53On ne pouvait pas
12:54circuler n'importe où en France
12:56pendant 24 heures.
12:56Ce n'est pas une très bonne surprise.
12:58Oui, enfin,
12:58c'était moins pire.
12:59Il y a eu des policiers
13:00qui ont été pris pour cible.
13:01Oui, donc maintenant,
13:02on se satisfait
13:03quand c'est moins pire
13:04que le chaos absolu.
13:06Mais je pense que François Bayrou,
13:07il a peut-être choisi sa date
13:09en fonction de cette date-là
13:10qui finalement,
13:11je ne dis pas
13:12qu'il ne s'est rien passé,
13:13mais par rapport
13:14à ce qu'on pouvait imaginer,
13:15c'était moins pire.
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