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00:00Punchline, 18h-19h, Laurence Ferrari sur CNews et Europe 1.
00:30CNews ont gravement perturbé les fins de manifestations, le cortège est en train d'arriver à la place de la nation à Paris, les manifestants pacifiques sont en train d'évacuer cette place, mais il y a des éléments radicaux qui cherchent la confrontation avec la police.
00:48On va rejoindre tout de suite l'une de nos équipes à Paris, place de la nation. Bonsoir à vous, expliquez-nous ce qui se passe autour de vous à l'heure où on se parle.
00:56Bonsoir Laurence, bonsoir à tous. J'espère que vous entendez bien ce que je vous raconte actuellement parce que je parle à travers un masque qui nous permet de nous protéger des effets du gaz lacrymogène qui vient d'être lancé assez massivement sur la place de la nation, sur un point de fixation où il y a d'énormes tensions entre les forces de l'ordre et certains casseurs.
01:20On a dû se mettre un petit peu à l'abri parce qu'il y a eu forcément des mouvements de foule et donc ce gaz lacrymogène en masse.
01:27Ça y est, le cortège officiel, en tout cas, a commencé à rentrer sur la place de la nation il y a maintenant 15 minutes.
01:35La soirée n'est pas prête de se terminer ici parce qu'il y a énormément de monde. Ce cortège est très très long et donc il en a encore au moins pour une bonne heure le temps que tout le monde arrive place de la nation.
01:45Pendant ce temps, cette place de la nation, justement, elle est divisée en deux entre les personnes qui arrivent et ces points de tension assez nombreux où, tout simplement, les forces de l'ordre chargent les éléments radicaux qui se dispersent et qui reviennent quelques minutes plus tard.
02:02C'est une espèce de boucle qui n'arrête pas de se répéter comme ça depuis maintenant 10 minutes désormais.
02:08Merci beaucoup pour ces précisions. Bravo pour votre travail. Je le dis pour toutes les équipes de CNews et d'Europe 1 qui couvrent ces manifestations dans un climat de grande tension.
02:17Plusieurs de nos équipes ont été prises à partie, parfois même molestées. Donc, encore une fois, respect et hommage à tous ceux qui sont sur le terrain et je le dis vraiment du fond du cœur pour les rédactions de CNews et d'Europe 1.
02:31On va maintenant partir à Rennes. Rennes, où pareil, la fin de la manifestation est compliquée. L'un de nos envoyés aux spéciaux est sur place.
02:38Expliquez-nous, il y a encore des affrontements, des interpellations avec les forces de l'ordre qui sont en train d'interpeller un individu qui vient de leur lancer un projectile.
02:48Oui, absolument. Vous l'avez vu sur les images à l'instant, un individu qui s'est approché des forces de l'ordre et qui leur a envoyé un projectile.
02:57Depuis un quart d'heure environ, des manifestants, ou plutôt des fauteurs de troubles, on peut dire, étaient en train d'allumer un feu au milieu de cette petite place,
03:05cette petite place qui s'appelle la place Saint-Anne, dans le vieux quartier de Rennes.
03:09Ils étaient assez nombreux, on va dire, 400 individus au milieu de la place. Et petit à petit, en ce moment même, les forces de l'ordre sont en train de reprendre cette place
03:18avec des pompiers qui éteignent le feu. Mais c'est vrai que la situation est très tendue. Tout à l'heure, on était avec nos confrères de TFA et on a dû sortir de la place
03:27parce qu'évidemment, on était menacés par un groupe d'individus. En ce moment même, au moment où je vous parle, il y a des gens qui viennent à proximité de nous
03:35pour nous empêcher de filmer. Et nos anges gardiens de la sécurité sont avec nous pour essayer de les maîtriser pendant que nous travaillons actuellement.
03:45Merci beaucoup. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, être journaliste télé en France en 2025, ça veut dire avoir un service de sécurité autour de soi.
03:53Ça veut dire qu'on ne donne pas votre nom à l'antenne pour ne pas vous mettre en 2G. C'est-à-dire que vous prenez des risques juste pour dire ce qui se passe,
03:58pour dire la réalité. Donc encore une fois, je salue le travail de nos rédactions.
04:02Tanguyama, un point chiffré sur les interpellations, sur le nombre des manifestants. Qu'est-ce que vous avez en votre possession ?
04:08Donc au moment où on parle, on est à 290 000 manifestants en région. En comptant l'Île-de-France, on montrait autour des 350 000 manifestants.
04:20On est à l'heure actuelle à 140 interpellations, dont 75 gardes à vue. Dans le cortège parisien, on en a une trentaine d'interpellations.
04:29C'est vrai que ces chiffres peuvent paraître encore un peu bas, mais on n'en est qu'au début du recensement.
04:33Le bilan du ministre de l'Intérieur va certainement être beaucoup plus conséquent, puisque les officiers de police judiciaire sont en train justement de comptabiliser.
04:41Ils sont vraiment au four et au moulin pour rentrer toutes ces procédures.
04:46Donc 140 interpellations, 75 gardes à vue et malheureusement 8 policiers et gendarmes blessés.
04:53Dans ce lien, on en parlait tout à l'heure, à Lyon, qui a reçu un tir de mortier d'artifice dans la bouche.
04:58Merci beaucoup Tanguy Hamon du service police-justice de CNews.
05:03On est avec Jean-Christophe Couy, secrétaire national du syndicat de police Unité.
05:07Un policier qui a reçu un tir de mortier dans la bouche.
05:10Je veux dire qu'il a perdu des dents, c'est-à-dire qu'il est blessé et que ça aurait pu être mortel.
05:13Voilà, comme toujours, il aurait pu mourir.
05:16Je pense que malheureusement, un jour, on aura un plus grave souci.
05:21Et on attend toujours ce moment pour prendre des décisions.
05:24Mais aujourd'hui, les mortiers d'artifice, c'est tout sauf des jeux.
05:26Et nous, on n'arrête pas de le dire.
05:28Ce n'est pas des feux d'artifice.
05:29Non, c'est des mortiers.
05:30C'est des mortiers d'un méfouche.
05:31C'est très puissant.
05:33Il y aura un drame.
05:35Malheureusement, un jour, un policier, je pense, perdra la vie.
05:37Parce que justement...
05:39Et d'ailleurs, ce qui est intéressant, c'est qu'on sensibilise les procureurs de la République, les magistrats.
05:44On fait des démonstrations avec des fonctionnaires de police pour montrer la puissance des feux d'artifice.
05:50Parce que quand vous arrivez...
05:50Des mortiers.
05:50Des mortiers, pardon.
05:52Mais quand vous arrivez avec, effectivement, un dossier et que vous lisez en disant, oui, bon, il a pris un mortier d'artifice, attention, etc.
05:57Et que vous voyez vraiment la dangerosité en réalité avec une démonstration du réel.
06:02Vous voyez vraiment, d'ailleurs, les magistrats ressortent en disant, ah oui, on ne s'imaginait pas que c'était ça.
06:06Donc, en fait, c'est ça.
06:07Ce qu'il faut, c'est vraiment les sensibiliser.
06:09Et après, voilà, encore une fois, nous, on est, j'allais dire, à la confrontation de ces personnes radicalisées.
06:15C'est très compliqué.
06:16Là, on a vu, les collègues, en fait, ont fait un bon offensif pour pouvoir redonner un petit peu d'air et repousser les manifestants.
06:23Ils reviennent après sur un repli stratégique et pour laisser justement cet espace entre les fauteurs de troubles et la police.
06:31Parce qu'au cœur de la place de la nation, il y a les manifestants pacifiques et puis sur tous les pourtours, parce que les policiers ont cerclé, évidemment, cette place de la nation pour que tout le monde ne s'égaille pas dans la nature.
06:41Ils affrontent, ils sont parfois à quelques centimètres des policiers.
06:44C'est la provocation, c'est l'affrontement.
06:46Ils cherchent justement la provocation, ils cherchent le buzz, ils cherchent justement le policier qui va peut-être manquer de sang-froid à un moment donné.
06:53Parce qu'encore une fois, quand toute la journée, vous vous trimballez avec 20 kilos sur le corps, il y a la fatigue, les insultes.
07:01Vous êtes au sol, vous prenez des projectiles.
07:04Bon, ben effectivement, quand vous intervenez, vous n'averez pas avec des pâquerettes dans les mains.
07:09Et à l'instant, on voit une charge de la police.
07:11Place de la nation, SAV, classique, bouclier, je dis pour nos auditeurs, casque, à visière.
07:17Et surtout, ils restent groupés pour qu'aucun policier ne soit isolé.
07:20Si vous êtes isolé, vous êtes une cible.
07:23Et si vous êtes pris à partie, on sait très bien que maintenant, un policier, par exemple, qui tombe à terre,
07:27les manifestants, enfin les ultras, vont vouloir le terminer au sol.
07:32Ils vont lui sauter dessus, coup de pied dans la tête.
07:35Donc vous risquez de ne jamais s'isoler.
07:36C'est ce qu'on dit toujours aux jeunes qui rentrent dans la police et qui rentrent dans les manifestations.
07:42Les anciens sont là pour aussi les guider.
07:44Ils leur disent surtout, ne va pas trop loin, ne fais pas le bon de trop, etc.
07:48Il faut rester groupés et rester en bloc.
07:53C'est notre force.
07:54Le bloc des policiers, on voit des individus casqués, cagoulés, qui lancent des projectiles de toute leur force.
07:59C'est vrai que quand on est jeune, moi je l'ai vécu sur des manifs,
08:01on a tendance à vouloir prendre des risques et aller chercher la personne très très loin.
08:05Et après, quand on se retourne et qu'on voit qu'on est seul,
08:08déjà nos collègues ne voient pas partir des fois.
08:10Et donc du coup, on se met en danger.
08:1218h07 en direct sur CNews et sur Europe 1.
08:14On retourne place de la nation direct.
08:16L'une de nos équipes est sur place.
08:18Expliquez-nous, on vient de voir une charge de la police.
08:21Comment ça se passe autour de vous ?
08:26Écoutez, Laurence, il est particulièrement difficile de pouvoir vous raconter
08:31puisque le gaz lacrymogène est particulièrement fort.
08:35On en a plein les yeux, la bouche.
08:36Mais en tout cas, les forces de l'ordre ont une nouvelle fois chargé
08:39cette foule particulièrement véhémente à leur égard.
08:43Une foule qui au début courait.
08:45Et aujourd'hui, vous pouvez les entendre depuis quelques minutes dire
08:49on ne court plus, on ne court plus.
08:51Il y a une réelle confrontation.
08:53Vous pouvez également l'entendre.
08:55Cette nouvelle charge de police qui prend de plus en plus de terrain,
09:00de plus en plus d'espace dans leur chargement.
09:02Au début, c'était quelques mètres.
09:04Maintenant, ils arrivent presque au niveau du rond-point.
09:07Des manifestants qui sont bien obligés de s'éparpiller.
09:10Mais en tout cas, ce qui est assez hallucinant, c'est qu'une fois la charge des forces de l'ordre faite,
09:15ces jeunes continuent de venir provoquer ces forces de l'ordre.
09:20Lancer toutes sortes d'objets, des pierres, des pavés, mais également des bouteilles en verre.
09:25Ici, l'atmosphère se tend de plus en plus.
09:28Ça devient de plus en plus compliqué.
09:29Écoutez, prenez un peu de distance.
09:32Ne vous mettez pas en danger.
09:33Mais surtout, et je le dis à toutes les équipes CNews et toutes les équipes européennes,
09:37faites attention à votre sécurité.
09:38C'est le plus important pour nous.
09:40On voit qu'ils font des bons offensifs, comme ça, Jean-Christophe Rouby, les policiers.
09:42Ils avancent, ils reculent.
09:43En fait, c'est pour repousser cette horde sauvage.
09:47C'est pour donner justement cette distance.
09:49Ça, c'est le maintien de l'ordre à la française.
09:51C'est toujours la distance entre des manifestants hostiles et la police.
09:53On essaye de réduire, si vous voulez, le corps à corps.
09:59D'autres polices, par exemple, on met toujours en exergue la police allemande.
10:02La police allemande, elle, c'est le corps à corps.
10:04Donc, nous, c'est justement laisser cet espace.
10:07Et Lyon, là, j'ai des collègues qui m'envoient un petit texto pour me dire qu'a priori,
10:11c'est peut-être pas forcément un mortier d'artifice,
10:12mais c'est un projectile qui a été lancé avec une fronde.
10:14Avec une fronde ?
10:15Voilà.
10:15Dans la bouche du policier, dans la mâchoire du policier.
10:17Voilà.
10:18Donc, il y a une enquête en cours.
10:19On verra bien après.
10:20Mais en face de nous, on a des gens très déterminés,
10:25qui n'ont pas honte, pas peur.
10:26On l'avait déjà vu, à lancer des cocktails Molotov,
10:28des bombes artisanales, des frondes, des mortiers.
10:31Enfin, voilà.
10:31Ils veulent casser du flic.
10:33Ils veulent, des fois, même se faire du flic.
10:35Et nous, on est en première ligne.
10:37Notre job, c'est de permettre, justement, aux gens, aux citoyens,
10:41de pouvoir manifester dans leurs droits constitutionnels et citoyens,
10:45d'aller exprimer leur colère en toute quiétude.
10:4918h10, on est sur CNUS et sur Europe 1.
10:50Catherine Ney nous a rejoint.
10:52Catherine, on a ce mouvement de contestation, de mobilisation,
10:54qui est absolument légitime,
10:55parce qu'on a le droit de manifester dans notre pays.
10:58Et à chaque fois, ces mêmes scènes de violence à la fin des cortèges.
11:00Ils manifestent contre quoi ?
11:01Contre qui, en réalité ?
11:02Je ne sais rien.
11:03D'ailleurs, ce matin, à Marseille,
11:05Jean-Luc Mélenchon saluait déjà cet immense succès
11:08qui était d'abord un succès syndical.
11:10Et d'abord, on voit, quand même, au chiffre qu'on a,
11:12c'est une manifestation sur l'ensemble du territoire qui est moyenne.
11:15Très moyenne.
11:15Ce n'est pas une petite manifestation, c'est très moyenne.
11:18Mais il disait, ça sera aussi une opération politique.
11:21Sous-entendu, ça sera, j'en tirerai les bénéfices.
11:23Et vous voyez, ce qui est terrible, c'est que cette manifestation
11:27qui a bien démarré avec, au départ, bon enfant, des gens dehors
11:31qui n'avaient pas de mot d'ordre, finalement,
11:33ce qui fait peur, c'est l'arrivée et les blackboards.
11:38Aujourd'hui, la police les connaît.
11:40Connaît les réseaux.
11:42C'est à qui elle a affaire.
11:43Donc, elle pourrait intervenir, comme quelquefois, on empêche certains,
11:49comment on appelle ça, au football, on connaît les perturbateurs,
11:54on arrive chez eux le matin, on leur dit, monsieur, vous venez avec nous,
11:56puis on vous libère ce soir, vous restez banqués.
11:59Les oligales.
12:00Tandis que là, en 2018, après les Gilets jaunes,
12:03Bruno Retailleau, sénateur, avait pris une proposition de loi
12:08qui a été reprise par le gouvernement d'Armanin
12:11et qui a institué que, eh bien, évidemment,
12:14il pourrait y avoir des fouilles, des voitures,
12:17aux abords de la manifestation,
12:18mais surtout, cette chose très innovante,
12:20c'est que les préfets connaissant sur le terrain
12:23qui est susceptible de venir manifester,
12:25eh bien, puissent interdire ponctuellement
12:28aux manifestants de manifester.
12:32Et donc, là, ça a été, évidemment,
12:35la gauche a, évidemment, saisi le Conseil constitutionnel.
12:40Qui a censuré.
12:40Mais pas seulement la gauche, le président de la République.
12:44Le président de la République, qui, c'est très rare,
12:47le 19 mars 2019, a saisi le Conseil constitutionnel
12:50pour, qui, évidemment, a dit qu'au droit de manifester...
12:54Eh bien, c'est ça.
12:55Voilà.
12:55Et donc, dans le fond, quand on dit le ministre de l'Intérieur,
12:58que ce soit Retailleau, son successeur,
13:00ou celui-là, en tous les cas, lui-même,
13:01puisqu'il est à l'origine de ça,
13:02on dit, même le Rassemblement National,
13:05dit, il n'y a pas de résultats.
13:06Mais comment voulez-vous avoir des résultats
13:08quand vous êtes entravés,
13:09dès que vous avez une mesure
13:10qui pourrait protéger les Français ?
13:12Donc, là, vous vous rendez compte ?
13:13Et ce matin, Gilbert Collard disait,
13:15vous vous rendez compte, Nunez, le préfet,
13:17qui demande aux commerçants de se barricader
13:22comme s'ils ne pouvaient pas protéger les Français.
13:24Au contraire, c'est en prenant ces préoccupations.
13:26Mais vous vous rendez compte ce que ça coûte ?
13:28Et c'est parce qu'on ne sait pas tenir en garde
13:31ces manifestants que l'on connaît, pour la plupart,
13:34à cause de cette décision du Conseil constitutionnel.
13:38Mais je trouve que c'est quand même quelque chose...
13:41Personne ne peut réussir et personne...
13:43Je veux dire, on ne peut pas se défendre.
13:45Gauthier Lebrecht nous a rejoint.
13:46Gauthier.
13:47Déjà, quand j'entends avant les premières tensions
13:51de ce soir, toute la journée,
13:53la manifestation se passe dans le calme,
13:55c'est plutôt un mouvement pacifique, évidemment,
13:58que la grande majorité des manifestants sont calmes
14:00et ils veulent juste être là pour des revendications
14:02qu'on peut juger totalement honnêtes.
14:04Je vois aussi qu'on n'est pas du tout à 800 000,
14:06comme le disait Catherine.
14:08Sans doute qu'énormément de Français qui voulaient manifester
14:10ont eu peur des Black Blocs
14:11et de ce millier d'individus dangereux
14:13annoncés dans les rues de France
14:15et particulièrement à Paris.
14:16Mais je ne peux pas me résoudre à entendre
14:18que c'est une journée globalement calme
14:20quand on a huit policiers qui sont blessés,
14:23dont un qui a pris un tir de mortier d'artifice
14:26ou de fronde, on verra ce que dit l'enquête,
14:30en pleine mâchoire.
14:32Ce n'est pas possible, ce n'est pas normal
14:33que dans un pays comme la France,
14:35on se retrouve après une journée de manifestation
14:37avec huit policiers sur le carreau
14:39et ce, deux semaines de suite
14:42avec des policiers blessés, deux semaines de suite.
14:44Et puis je ne parle même pas des lynchages
14:46en dehors des manifestations
14:47parce que quel message a envoyé la justice hier
14:50au Black Bloc ?
14:51Ils ont envoyé cette open bar.
14:53On peut frapper du flic,
14:57on ne risque rien ou presque.
14:59Puisque hier, on a appris que
15:01parmi les cinq personnes qui ont lynché
15:03un policier à Tourcoing,
15:04cinq contre un, vous dire le niveau de l'acheté,
15:06il n'y en a pas un qui dort en prison.
15:08C'est-à-dire qu'il y en a quatre qui sont libres
15:09et le cinquième est dans un centre éducatif fermé
15:12car il est mineur.
15:12Pas un ne dort en prison.
15:14Et évidemment, on peut citer la Ligue des Champions
15:17Des policiers qui sont pris pour cibles avec du mortier d'artifice là aussi
15:20Un mandat de dépôt parmi les comparutions immédiates à la fin
15:24Je peux citer Schiltigem
15:25Un homme qui fonce avec sa moto sur un policier devant une école
15:30Refus d'obtempérer, délit de fuite, il percute un policier
15:33Il prend 4 mois de prison avec sursis et 150 euros d'amende
15:37Risquer d'atteindre à la vie d'un policier, c'est 150 euros d'amende
15:42Comment vouliez-vous que les Black Blocs, quand il y a une manifestation comme celle-là, ils savent
15:46La justice leur dit, c'est open bar
15:48Et avec mon esprit critique, je pense que si c'était un magistrat qui avait la mâchoire fracturée
15:54Qui avait été pris pour cible par des militants d'extrême gauche
15:57Il n'aurait pas le même traitement qu'un policier
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