- il y a 3 semaines
Avec Brice Soccol, politologue, essayiste et co-auteur avec Frédéric Dabi de "Parlons nous tous la même langue?" (Editions de l'Aube) et Quentin Gérard, journaliste politique au JDD
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00:00On est ensemble en direct jusqu'à 10h, c'est la nouveauté de cette saison, du vendredi, du haut simple, en passant par samedi jusqu'au dimanche, je vous accompagne pour vous réveiller de 7h à 10h au programme de l'information, du débat bien sûr, et vous auditeurs 0826 300 300 pour nous appeler pour réagir, notamment à ce débat à partir de 8h30, ça sera la marque de fabrique du samedi débat avec Brice Socol, bonjour mon cher Brice, vous êtes politologue, essayiste et co-auteur avec Frédéric Dhabi de Parlons-nous Tous, la même langue, c'est votre dernier essai aux éditions de l'Aube, et bonjour Quentin Gérard.
00:29Bonjour Maxime.
00:30Vous êtes journaliste politique au JDD, et si je voulais vous avoir en studio ce matin, c'est pour bien sûr décrypter avec vous l'actualité politique, dialoguer avec les auditeurs 0826 300 300, et répondre aussi, essayer en tout cas de répondre à cette question que je vous ai posée sur l'application, le site et les réseaux sociaux Sud Radio qui concernent le 10 septembre.
00:48Le 10 septembre, pourquoi journée massive de mobilisation dite spontanée ? On a beaucoup parlé hier déjà sur cette antenne avec énormément d'auditeurs, à savoir, est-ce que vous allez participer ? Est-ce que le mouvement est en train de se dégrader ? Est-ce que c'est une dérive de l'extrême gauche ? Pourquoi je vous pose cette question ?
01:03Parce que c'est en effet la note du renseignement territorial qui dit, attention, si le mouvement a pu n'être du côté de l'extrême droite, aujourd'hui c'est en train d'être totalement, mais alors totalement récupéré par l'ultra-gauche et l'extrême gauche, c'est-à-dire action violente, risque de sabotage, risque de blocage.
01:19Et c'est quand même un tout petit peu dangereux, évidemment. Et donc on vous pose cette question. 10 septembre, est-ce que le mouvement est sous-estimé par le gouvernement ? Bien sûr, pas du tout.
01:28Tenez, venez interagir 0826 300 300, posez votre question, vos réactions, dialoguez avec nous si vous trouvez que le gouvernement prend ça un peu de haut.
01:37Parce que j'aimerais vous faire écouter un certain François, non, Bayrou. Il était au JT de 20h et voici ce qu'il a répondu à propos du mouvement du 10 septembre.
01:45Mais excusez-moi, 100 000 personnes, c'est un chiffre, vous qui connaissez, assez bas pour la société française. Parce que 100 000 personnes, ça veut dire 1000 personnes en moyenne par département.
01:58D'habitude, pour les grandes journées de mobilisation, c'est beaucoup plus.
02:02Donc vous n'êtes pas inquiet ?
02:03Mais je suis inquiet de la situation du pays. Je suis inquiet de l'absence de prise de conscience.
02:12Et c'est pourquoi je vais plus loin qu'aucun gouvernement ne va jamais, en disant, voilà, nous mettons en jeu la vie même du gouvernement pour que le pays comprenne que ce sont des choses graves.
02:25Mais 100 000 personnes, dit le Premier ministre Brice Socol, au fond, à l'échelle du pays, ce n'est pas excessif.
02:31Est-ce que c'était malin, d'un point de vue politique, de faire croire que ce petit mouvement, il pouvait le balayer d'un revers de main ?
02:38Je crois que la séquence de François Bayrou, cette semaine, est particulière.
02:43Vous vous souvenez, il avait commencé par pointer du doigt les Français concernant la dette.
02:52Et là, il minimise le mouvement du 17 ans.
02:55Alors, c'est un mouvement, moi je pense qu'il ne faut pas, on ne le connaît pas, il ne faut pas le sous-estimer.
03:00C'est un mouvement qui est né sur les réseaux sociaux, mais comme d'autres mouvements sont nés sur les réseaux sociaux,
03:03vous vous souvenez des indignés, vous vous souvenez de Nuit debout, vous vous souvenez des Gilets jaunes.
03:09Bien sûr.
03:10On ne sait pas très bien comment ça part, c'est lancé sur les réseaux sociaux,
03:15et c'est un mouvement qui part, je veux dire, populaire, qui part de la base.
03:20Il faut se méfier à la fois de ces mouvements qui partent des réseaux sociaux, ces mouvements qui partent de la base.
03:25On ne sait jamais comment ça commence, mais on sait souvent comment ça finit.
03:30En fait, Mélenchon, en fait, essaie de travailler nos imaginaires sur la grève générale.
03:37On l'a vu dans ses discours d'entrée.
03:38Le grand blocage partout, les serreillés qui bloquent les usines.
03:42Ça, c'est une grande tradition du syndicalisme du 19ème siècle, une grande tradition de l'extrême gauche.
03:48Ce n'est pas une tradition marxiste.
03:49Le marxiste, c'est, voilà, on veut changer par le haut.
03:51Mais attention, parce que si ce phénomène ne prenait pas, dans l'histoire, on sait très bien que ces fausses paroles,
03:59ces fausses promesses, ou si ce mouvement ne prenait pas en France, ça profiterait aux conservateurs,
04:06et plutôt à l'autre côté de l'échiquier politique.
04:09Donc moi, je dis vigilance sur ce mouvement, mais l'histoire nous a montré que ces mouvements populaires
04:15qui sont nés des réseaux sociaux peuvent avoir de grandes conséquences dans ce pays.
04:190,826, 300, 300, vous aussi, vous pensez que le gouvernement sous-estime ce mouvement,
04:24parce que vous vous préparez peut-être à aller manifester.
04:27Et oui, bien sûr, il va avoir du monde, et peut-être que les blocages et les actions seront beaucoup plus nombreuses
04:32que celles estimées actuellement.
04:34Quentin Gérard, journaliste au JDD, est-ce que le gouvernement est en train, on va dire en tout cas officiellement,
04:40de prendre de la distance, c'est-à-dire à sous-estimer ce mouvement pour ne pas lui donner trop d'importance ?
04:44Vous l'avez très bien dit, c'est assez difficile à appréhender comme mouvement.
04:47Après, avec la note des renseignements qui nous dit 100 000 personnes,
04:51qu'on met ça en parallèle avec les 2 millions de personnes qui étaient sorties dans la rue
04:54lors de la réforme des retraites d'Elisabeth Borne,
04:56les millions de personnes également dans la rue lors des Gilets jaunes,
04:58c'est vrai que ça paraît assez peu.
05:00C'est un mouvement spontané de base qui est apparu sur les réseaux sociaux,
05:03avec des revendications diverses et variées.
05:05Il y avait les fameux Nicolas qui paye, qui déploraient qu'il y ait trop de fiscalité.
05:12Il y avait des gens d'ultra-droite, des souverainistes qui voulaient sortir de la France de l'Union Européenne.
05:18Il y avait des gens qui étaient de gauche, d'ultra-gauche.
05:21C'était vraiment difficile à appréhender.
05:22Il y avait vraiment de tout comme revendications et comme personnes sociologiquement également.
05:30Mais dès lors que Jean-Luc Mélenchon a récupéré le mouvement,
05:35le lendemain, les écologistes ont suivi, le surlendemain, les socialistes ont suivi.
05:39Et là, le mouvement a tout de suite été modifié.
05:41Il y a eu une note de la Fondation Jean Jaurès sur le profil type...
05:44Oui, on en a parlé il y a entre 9h et 10h.
05:46Sur le profil type justement de la personne qui va manifester,
05:51et plutôt d'extrême-gauche qui vote souvent pour Jean-Luc Mélenchon en tout cas.
05:56Donc je pense que ça a rébuté pas mal de personnes de suivre cette manifestation.
06:01Par curiosité, j'ai été voir sur Telegram les mouvements,
06:07ce que les gens disaient après la réoccupation de Jean-Luc Mélenchon,
06:09et ça a rébuté beaucoup de personnes.
06:11Beaucoup de personnes, du coup, n'y sont pas allées en tout cas.
06:15Donc le risque, ce n'est pas qu'il y ait de grosses manifestations spontanées,
06:18parce que ce sera des 100 000 personnes, c'est quand même assez peu
06:20à l'échelle de l'histoire de France sur les camps de manifestation,
06:23et même à l'échelle récente.
06:24Mais le risque, c'est plutôt des pillages, des attaques,
06:28des attaques ici et là, avec des mouvements de black bloc ou d'ultra-gauche.
06:31Et comme on a pu le voir, mais c'était beaucoup de réactions,
06:33et peut-être que vous voulez le redire ici à l'antenne de Sud Radio 0826 300,
06:38beaucoup de réactions hier d'auditeurs qui avaient peut-être envie
06:41à un moment d'aller manifester, et qui nous ont appelés hier en disant
06:44« Bon, écoutez, très franchement, c'est pour se retrouver au milieu d'un drapeau palestinien,
06:47au milieu de classeurs, au milieu de black blocs,
06:49alors que nous, tout ce qu'on voulait, c'était expliquer peut-être qu'en tant qu'artisan,
06:52« Mais à la fin du mois, je suis étranglé comme il n'y a pas,
06:55alors que je fais bosser un certain nombre de personnes, etc. »
06:57Bon, en réalité, c'est sûr que quand vous voyez l'aspect,
07:00vous le disiez très bien, Quentin Gérard,
07:03c'est-à-dire cet aspect mélenchoniste,
07:05peut-être que ça peut décourager des gens,
07:06et c'est peut-être pas le cas aux standards de Sud Radio.
07:09C'est en effet, en fait, c'est cet imaginaire de Jean-Luc Mélenchon
07:13qu'il veut nous imposer, c'est cet imaginaire de la grève générale,
07:17l'imaginaire de... Il l'a dit, il l'a exprimé lors de sa rentrée politique,
07:21il a dit « Nous allons en gros bordéliser à la fois l'Assemblée nationale et la rue. »
07:25Donc ça rentre dans ses stratégies de bordélisation.
07:28C'est ça.
07:28Mais attention, c'est une semaine compliquée pour le gouvernement.
07:31Vous avez le vote de confiance lundi,
07:33vous avez la manifestation mercredi,
07:36et mercredi matin, Marine Le Pen devrait être également,
07:40devrait savoir quand elle sera jugée.
07:43C'est mercredi matin.
07:44Et vous avez la note des agences de notation le 12,
07:48et vous avez la semaine d'après des syndicats qui en remettent une couche.
07:52Donc c'est une semaine extrêmement compliquée pour...
07:54Pour ne pas dire un mois extrêmement compliqué.
07:55Un mois extrêmement difficile pour le gouvernement,
07:58pour le président de la République et pour les Français.
08:01Et puis il y a quand même ce sentiment,
08:02moi j'ai été assez en réalité effaré quand j'ai entendu François Bayrou,
08:06parce que, si vous voulez, la colère est à un tel niveau aujourd'hui.
08:10On a déjà vu ce que pouvait donner un mouvement dit spontané
08:12sur les réseaux sociaux avec les gilets jaunes.
08:14Alors c'est sûr, on n'en parlait pas en amont,
08:16parce que personne n'y croyait.
08:17Est-ce que vous pensez quand même, Quentin Gérard,
08:19que le gouvernement peut avoir ce réflexe
08:21de ne plus croire à un mouvement d'une telle intensité
08:24comme ça avait pu l'être au moment des gilets jaunes,
08:26au point, une fois de plus, qu'on a des petites réactions
08:29comme celle de François Bayrou en disant
08:30« Bon, en réalité, hop là, ça se balaye d'un revers de main ».
08:34Je pense que François Bayrou a finalement peut-être de la chance
08:37que Jean-Luc Mélenchon et que la gauche aient récupéré ce mouvement
08:40qui fait qu'il ne va pas prendre d'ampleur considérable.
08:43C'est vrai que c'est risqué de veiller un tel ressentiment
08:45envers la classe politique, envers François Bayrou, envers son budget.
08:49Je pense que les fameux deux jours fériés lui collent vraiment à la peau,
08:52donc il met un petit peu de l'huile sur le feu.
08:55Effectivement, ça peut être risqué,
08:57mais c'est vrai qu'il n'hésite pas depuis qu'il est à Matignon,
09:00notamment ces derniers jours, ces dernières semaines,
09:02depuis qu'il sait qu'il va tomber lundi,
09:04à pointer du doigt, d'une certaine manière,
09:06les Français, à leur faire comprendre que la dette, par exemple,
09:10vous l'avez dit tout à l'heure, c'est peut-être également de leur faute,
09:12c'est eux qui ont mis au pouvoir les gens qui ont endetté le pays à tel point.
09:18Donc oui, c'est possible qu'il y ait un ressentiment des Français
09:23et qu'ils auraient pu mettre de l'huile sur le feu.
09:28Il y a cette question, bien sûr, de l'huile sur le feu,
09:32Brice Socol et Quentin Gérard,
09:33mais il y a quand même, au bout d'un moment, d'autres paramètres,
09:36bien sûr, qu'il y a eu aujourd'hui de la récupération,
09:38et qu'il y a de la récupération, on voit qu'elle est absolument partout.
09:41Bon, d'un côté, vous avez le RN qui parle,
09:43je crois que c'est dans la bouche de Julien O'Doul,
09:45d'un mouvement pourri idéologiquement.
09:47Vous avez l'excessive récupération.
09:49Mais quand j'écoute, par exemple, Bruno Retailleau,
09:51qui était en déplacement hier,
09:53je vous propose de l'écouter, parce que là aussi,
09:55si ce n'est pas la même, on va dire,
09:57bon, on va dire la même moue, un peu boudeuse à aborder le sujet,
10:00vous allez voir, on frôle un peu la légèreté, quand même.
10:02Moi, je n'ai pas peur, parce que je compte sur nos forces de l'ordre,
10:06et ce que je veux dire, on a des hommes et des femmes
10:09qui sont extraordinaires, de courage.
10:11Je veux saluer les gens de la CRS,
10:14je veux saluer aussi, bien sûr, le procureur, le préfet,
10:17tout le monde est mobilisé,
10:19et les résultats qu'on a déjà obtenus, qu'on va obtenir,
10:22on le doit à ces hommes et ces femmes qui se dépensent matin et soir pour leurs concitoyens.
10:27Oui, enfin, c'est quand même pas excessivement rassurant,
10:29parce que de dire, je n'ai pas peur, quand on lit la note du renseignement territorial,
10:33à savoir, attention, récupération par les mouvances d'ultra-gauche,
10:37attention, sabotage, attention, blocage,
10:39est-ce qu'un ministre de l'Intérieur, qui plus est dans la situation de Bruno Rotaillot,
10:42qui est lui aussi dans son propre camp, quand même pas dans une situation exceptionnelle,
10:46est-ce qu'on peut réellement afficher quelque chose d'aussi serein,
10:49et de dire, je n'ai pas peur, Brice Socol,
10:51surtout quand on se rappelle de ce qui s'est passé après la victoire du PSG.
10:53Oui, quand il dit, je n'ai pas peur, c'est qu'en fait,
10:55j'ai le sentiment qu'ils ont anticipé le 10 septembre,
11:00en tout cas, sur le plan de la sécurité.
11:03On a un ministre de l'Intérieur qui, depuis qu'il est arrivé,
11:07a quand même fait monter d'un niveau la notion de sécurité publique.
11:12Il incarne cette sécurité publique,
11:15c'est un peu le phare, j'allais dire, politique et sécuritaire de ce gouvernement.
11:19Mercredi, il ne sera peut-être plus ministre en plein exercice,
11:26le gouvernement exécutera les affaires courantes.
11:31Je pense que le ministre de l'Intérieur reste et restera à sa tâche.
11:35Le mot de la fin, Quentin Gérard ?
11:37Pour Bruno Rotaillot et à son poste,
11:39il soutient forcément les forces de l'ordre,
11:42d'ailleurs on l'a vu, il soutient les préfets,
11:45et il commence à être habitué à ce type de mouvement
11:47ou à ce type de pagaille dans la rue.
11:50On l'a vu, effectivement, avec la victoire du PSG en Ligue des Champions.
11:55On l'avait vu avant, lorsqu'il y avait Gérald Darmanin.
11:58Je pense qu'il a bien anticipé les choses
12:01et il fait confiance, en tout cas, aux forces de l'ordre
12:03qui font leur travail,
12:05qui feront encore une fois leur travail le 10 septembre également.
12:090826 300 300 si vous voulez participer,
12:12réagir à ce débat tout le temps la matinée.
12:14Et vous le savez, le standard est ouvert.
12:16Aude vous attend.
12:17Merci beaucoup Brice Socol, pardonnez-moi,
12:19essayiste et politologue,
12:21auteur de votre dernier livre en compagnie de Frédéric Dhabi.
12:24Parlons-nous tous la même langue aux éditions de l'Aube.
12:26Et merci beaucoup Quentin Gérard, journaliste au JDD,
12:28journaliste politique au JDD, d'avoir été...
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