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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros sur Europe 1 jusqu'à 10h, jusqu'à 10h30 sur l'antenne de CNews.
00:00:08Pierre Moscovici, premier président de la Cour des Comptes, bénéficie d'un recul de limite d'âge d'un an.
00:00:13A compter du 17 septembre 2025, il aura 68 ans dans 10 jours. Bon anniversaire et joli cadeau.
00:00:20Le décret est signé par le président de la République le 15 juillet au cœur de l'été, histoire que ça se voit moins.
00:00:25Joli cadeau qui interroge. Monsieur Moscovici avait reporté la publication d'un rapport de la Cour des Comptes au moment où le Parlement votait la loi immigration en décembre 2023.
00:00:37Ce rapport soulignait les manquements de la politique de lutte contre l'immigration irrégulière.
00:00:42Elisabeth Borne était premier ministre, c'était avant la dissolution, le gouvernement cherchait un accord avec la droite et ce rapport aurait influencé logiquement les députés qui faisaient la loi.
00:00:53A l'époque, Laurent Wauquiez s'était indigné, Nadine Morano avait parlé de scandale d'État, Rachida Dati avait qualifié la manœuvre d'anti-démocratique.
00:01:03La droite demandait la démission de Moscovici, à juste titre. Ce rapport a été publié un mois après l'adoption de la loi.
00:01:11Et bien c'est ce monsieur Moscovici qui bénéficie d'un cadeau du président de la République pour service rendu.
00:01:16Sans doute, il a planqué un rapport qui servait les intérêts de l'exécutif.
00:01:21Un cadeau à 14 000 euros par mois, soit 168 000 euros par an, le prix de la soumission.
00:01:27Ça se passe comme ça en Macronie, on s'offre des petits cadeaux.
00:01:31Monsieur Moscovici a ainsi nommé madame Najat Vallaud-Belkacem, conseillère maîtresse à la Cour des Comptes, poste pour lequel elle n'a aucune compétence.
00:01:40Les deux étaient ensemble, dans le gouvernement héros, de sinistre mémoire, qui avait augmenté les impôts.
00:01:45Et bien c'est ce même monsieur Moscovici qui viendra nous faire la leçon, que les Français doivent fournir des efforts, que la France est au bord du gouffre, le baratin habituel.
00:01:56Les efforts c'est pour les autres, c'est bien connu.
00:01:59Lui il repart, pour un an, aux frais de la République.
00:02:02Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette.
00:02:05Petits arrangements entre amis, c'est la règle.
00:02:09Il est 9h02, Alice Someret.
00:02:23Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:25On commence votre journal avec cette nouvelle dramatique qui nous vient de Lisbonne.
00:02:29On apprend ce matin qu'une Française fait partie des victimes de l'accident de funiculaire dans la capitale portugaise.
00:02:34C'est Jean-Noël Barraud qui l'a annoncé sur X.
00:02:37Le ministre des Affaires étrangères a adressé ses pensées à sa famille et à ses proches.
00:02:42Pour rappel, le funiculaire de Lisbonne a déraillé mercredi soir provoquant la mort de 16 personnes.
00:02:48Bruno Retailleau et les forces de l'ordre se préparent au mouvement du 10 septembre.
00:02:52Le ministre de l'Intérieur a envoyé un télégramme lundi à tous les préfets afin de prendre les bonnes dispositions.
00:02:58C'est ce que nous ont révélé nos confrères du Figaro.
00:03:01L'objectif pour Bruno Retailleau est clair, éviter toute tentative de blocage des infrastructures essentielles.
00:03:08Et puis cet été, vous avez été nombreux à voyager en train.
00:03:11Au total, plus de 25 millions de personnes ont pris un train de la SNCF en France entre juillet et août,
00:03:16soit une augmentation de 2,4% comparée à l'année 2024.
00:03:20Et les principales destinations de l'été sont toujours les stations balnéaires.
00:03:24– Merci beaucoup Alice.
00:03:25Rachel Kahn est avec nous et c'est un plateau assez judiciaire ou de magistrats et d'avocats ce matin
00:03:32avec Georges Venec que vous connaissez, avec André Valigny, avocat, avec Pascal-Pierre Garbarini, avocat,
00:03:39et Thomas Bonnet.
00:03:41Pierre Moscovici, personne n'en parle.
00:03:42– Si, vous ?
00:03:43– Oui, je suis le seul.
00:03:45Alors ça, je suis le seul à en parler.
00:03:48Personne ne lui posera aucune question, c'est le fait du prince, le fait du roi,
00:03:52il était nommé pour un temps, on prolonge, il nomme Mme Vallaud-Belkazemi,
00:03:57il peut aller sur tous les plateaux, aucun journaliste ne va lui dire
00:04:00« mais c'est curieux pourquoi vous êtes nommé, pourquoi vous avez nommé un tel, etc. »
00:04:04C'est vraiment, c'est l'image de la République, André Valigny, c'est extraordinaire ce monde.
00:04:09– Non mais en plus, ça intervient dans un contexte où le rejet de la politique
00:04:14et de la classe politique est très fort.
00:04:16Je voyais à l'instant un sondage, 82% des Français trouvent que le spectacle est navrant, désolant, écœurant.
00:04:24Donc tous ces arrangements, comme vous dites, ne font pas bon effet, c'est sûr.
00:04:28– Et on se demande si les socialistes vont gouverner la semaine prochaine,
00:04:31en fait ils gouvernent déjà, les socialistes, ils sont à la Cour des comptes, au Conseil constitutionnel,
00:04:35le premier président du contentieux au Conseil d'État, ce sont tous des socialistes.
00:04:38– Bien sûr. – Nommés pour la plupart, même pour la totalité, par Emmanuel Macron.
00:04:41– Même à la Cour européenne. – Bien sûr.
00:04:42– Et même à la Cour européenne des droits de l'homme.
00:04:44– 1,7% aux dernières élections présidentielles, à Hidalgo.
00:04:49Mais ce qui m'étonne, c'est qu'à chaque fois qu'il est interrogé, personne ne lui parle de ça.
00:04:55Ce que je dis là, personne ne lui en parle.
00:04:57– Qu'après ce que vous avez dit, là, aujourd'hui, les gens vont peut-être lui rendre...
00:05:01– Non, mais il s'est expliqué hier, parce qu'il y a eu des accusations de ces manœuvres,
00:05:05de la manière avec laquelle il travaille à la Cour des comptes, il a balayé ça du revers de la main.
00:05:09Au cœur de l'été, il se trouve que j'étais là, qu'on avait révélé le fait que Najat Vallaud-Belkacem
00:05:13avait été nommé au Conseil, à la Cour des comptes, pardon.
00:05:17Il avait balayé ça aussi en disant que finalement, c'était une forme de sexisme, voire de racisme.
00:05:20Donc ça, c'est pratique. – Oui, mais on les connaît.
00:05:23– Et je ne vous parle pas, retraite commissaire d'État, retraite député, retraite, etc.
00:05:29Mais c'est des... Alors, à la limite, il se planquerait, il se tairait, je ne dirais rien.
00:05:32Mais en plus, il vient donner la leçon.
00:05:34– Mais c'est ça. – Il vient donner la leçon.
00:05:36C'est insupportable. Ces gens sont insupportables.
00:05:39– Donc, si vous permettez, le prochain pouvoir arrivera, il ne faudra pas lésiner et appliquer une politique de spoil-système.
00:05:47– Spoil ? – Spoil.
00:05:49– Spoil. – Spoil. – Voilà.
00:05:51– Qu'est-ce que c'est, spoil-système ?
00:05:52– Si, mais vous allez nous dire, c'est Jean Chenet, que vous êtes sur TikTok.
00:05:57Vous parlez en punchline.
00:06:01– Revoir toutes ses nominations.
00:06:03– Ah, oui.
00:06:04– C'est la chasse aux sorcières.
00:06:05– Oui.
00:06:06– C'est pas possible.
00:06:08– Non, il est inamovible.
00:06:11– Oui, il est inamovible. Il est irrévocable.
00:06:14Mais là, il gagne un an.
00:06:16Tant mieux, c'est un petit cadeau.
00:06:18Un cadeau à 200 000 euros, quasiment.
00:06:19– Des copains et des coquins, comme disait l'autre.
00:06:21– C'est vous qui le dites.
00:06:22Bon, alors, on va peut-être avoir un premier ministre socialiste.
00:06:25D'où la question, Emmanuel Macron est-il socialiste ?
00:06:28Et qui mieux qu'Emmanuel Macron peut répondre à cette question ?
00:06:32Emmanuel Macron est-il socialiste ?
00:06:34La question lui a été posée en janvier 2015. Écoutons.
00:06:36– Un ministre socialiste qui s'affiche avec les grands patrons,
00:06:40les champions du capitalisme à l'américaine.
00:06:42Vous n'avez pas peur qu'on vous tombe dessus ?
00:06:44– Alors, moi, je suis socialiste.
00:06:46Donc, je veux que les gens s'émancipent par leur travail.
00:06:49Le travail, la réussite, ce sont des valeurs de gauche.
00:06:52– Moi, j'ai quand même l'impression qu'un ministre de droite
00:06:53aurait pu me faire exactement le même discours.
00:06:55– Mais, ce n'est pas mon problème.
00:06:57C'est le sien ou le vôtre ?
00:06:59– Bon, je suis socialiste.
00:07:00Ça, c'était en janvier 2015.
00:07:02Bon, Emmanuel Macron est-il socialiste ?
00:07:04Voyons ce qu'il disait un an plus tard.
00:07:07– Pourquoi c'est étonnant ?
00:07:08Franchement, vous avez une forme…
00:07:09– Vous avez eu un ministre socialiste qui a visité le plus du fou jusqu'alors ?
00:07:12– Alors, l'honnêteté m'oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste.
00:07:18Je suis au gouvernement, un gouvernement de gauche.
00:07:22J'ai moi-même pris des initiatives politiques qui ne vous ont pas échappé.
00:07:25Nous en avons parlé tout à l'heure.
00:07:26Mais, je veux dire, quelle importance !
00:07:29– Le virus du en même temps, c'est magnifique.
00:07:33Je vous assure, on peut sourire.
00:07:34Mais c'est une catastrophe, en fait.
00:07:36– Souris puisque c'est grave.
00:07:37– C'est une catastrophe.
00:07:38Voilà, il ne sait même pas s'il est socialiste ou pas.
00:07:40Donc, c'est ennuyeux.
00:07:41D'ailleurs, est-ce qu'il l'est ?
00:07:43– Non.
00:07:45– Moi, je pense qu'il l'est pour certains sujets.
00:07:47Je pense qu'il l'est pour les questions, par exemple, de sécurité,
00:07:50les questions migratoires.
00:07:51Je pense que là, il est fondamentalement socialiste.
00:07:52Et d'ailleurs, il a nommé Édouard Philippe, dès qu'il est arrivé,
00:07:55comme pour dire, je ne suis pas socialiste.
00:07:56Regardez, je nomme un ancien élu de droite.
00:07:59Bon, finalement, chassé le naturel, il revient en galop.
00:08:01Et quand vous regardez l'entourage du président de la République,
00:08:03c'est très intéressant.
00:08:04Vous avez quand même beaucoup de gens qui viennent eux aussi des rangs socialistes.
00:08:06– Oui, mais les socialistes…
00:08:08– Oui, mais c'est comme François Météran, il n'était pas vraiment socialiste,
00:08:10vous voyez ce que je veux dire.
00:08:11C'est pareil, Emmanuel Macron n'est pas socialiste.
00:08:14– Il est macroniste.
00:08:15– Ah, ça, ça va lui plaire.
00:08:19Là, vous allez peut-être terminer à l'aile madame.
00:08:22Ça, si vous dites que Macron…
00:08:24Là, à mon avis, l'aile madame va vous inviter.
00:08:27Je pense que si vous dites…
00:08:29– Je crois que Rachel a raison.
00:08:31Il est macroniste au sens où il est, comment dire, pragmatique.
00:08:35Il s'adapte aux circonstances.
00:08:36N'oubliez jamais…
00:08:36– Oui, il s'adapte aux circonstances dans la parole.
00:08:40– Oui, mais il a voté chevènement en 2002.
00:08:42Donc, à l'époque, il était plutôt chevènementiste.
00:08:45Bon, il évolue au fil de l'actualité, du contexte.
00:08:47C'est quelqu'un qui s'adapte.
00:08:48– Alors, Laurent Wauquiez est-il socialiste ?
00:08:51– Non !
00:08:53– Non, mais attendez, parce qu'on va tous devenir fous !
00:08:56– Laurent Wauquiez est-il socialiste ?
00:08:59– Ah ben, il ne censure pas !
00:09:00– Donc, il est socialiste s'il ne censure pas ?
00:09:02– Ça ne veut pas dire qu'on est…
00:09:03– Ah ben, ça ne veut pas dire que si tu ne censures pas
00:09:05le Premier ministre…
00:09:06Si tu ne censures pas un gouvernement socialiste…
00:09:09– Il veut de la stabilité, M. Wauquiez.
00:09:10– Ah ben, alors, non, cet argument n'existe pas.
00:09:14C'est-à-dire que, parce que tu veux de la stabilité,
00:09:17tu préfères le socialiste ?
00:09:18Alors, écoutons Laurent Wauquiez, et je pose la question,
00:09:20Laurent Wauquiez est-il socialiste ?
00:09:22Écoutons-le.
00:09:23– Moi, j'ai été déçu.
00:09:25Moi, j'aime bien que les choses soient claires.
00:09:27Quand je suis allé voir François Bayron mardi,
00:09:31je lui ai dit qu'il y a des choses qu'il fallait qu'il bouge.
00:09:33Et que ce qui ne passait pas, c'était le sentiment
00:09:36que c'était toujours les mêmes qui payaient.
00:09:39Certes, dans son budget, il y a des économies,
00:09:41mais il y a beaucoup d'augmentation d'impôts déguisés.
00:09:44Et qui tombe sur les mêmes, c'est-à-dire la France qui travaille,
00:09:47la France qui a travaillé toute sa vie,
00:09:49avec, pour nous, les députés républicains,
00:09:52cette mesure qui est quand même très symbolique,
00:09:53qui a heurté, qui est la suppression des deux jours fermiers,
00:09:56sans même de salaire en face.
00:09:59Là-dessus, je veux être bien clair,
00:10:01on a pris un engagement, nous.
00:10:02On ne censure pas.
00:10:04C'est-à-dire qu'on ne censurera pas un gouvernement socialiste,
00:10:06on ne censurerait pas un gouvernement du Rennes.
00:10:07Pourquoi ?
00:10:08J'essaie d'être cohérent avec ce que je vous dis.
00:10:10Je vous dis que je suis pour la stabilité politique.
00:10:11Nous ne faisons pas partie de ceux qui font tomber
00:10:13des gouvernements dans ce pays.
00:10:14Tout simplement parce que, quel qu'il soit,
00:10:17je pense que l'instabilité, c'est catastrophique pour le pays.
00:10:20Mais alors, Bruno Retailleau, lui, il n'est pas socialiste,
00:10:22parce que lui, il n'est pas d'accord avec M. Wauquiez.
00:10:24Puisque lui, il censure.
00:10:25Et c'est ce qu'il a dit, je crois, dans un tweet
00:10:28que nous allons pouvoir lire, Thomas Bonnet.
00:10:33La droite refusera toujours la politique du pire
00:10:35pour la stabilité du pays.
00:10:37Mais il n'est pas question de cautionner la pire des politiques.
00:10:39Si LR a accepté d'entrer au gouvernement,
00:10:41c'est justement pour empêcher la gauche d'accéder au pouvoir.
00:10:44Il ne peut y avoir de chèque en blanc.
00:10:45Si un gouvernement socialiste devait mener une politique
00:10:47contraire aux intérêts de la France,
00:10:48le devoir de la droite serait de l'empêcher, donc, de censurer.
00:10:51Pascal Pierre Garbarini.
00:10:52Voilà où on en est ce matin.
00:10:53Mais bon, les LR, je leur souhaite bonne chance
00:10:55quand ils vont aller sur le terrain.
00:10:57Ça va être coton d'expliquer aux uns la position
00:11:00des uns et des autres.
00:11:03Ça ne va pas être facile.
00:11:04Pascal Pierre Garbarini.
00:11:05Moi, ce que je ne comprends pas, à mon humble niveau,
00:11:09c'est que comment on peut aujourd'hui faire appel
00:11:13aux socialistes pour gouverner la France
00:11:17alors que c'est le courant le plus minoritaire du pays ?
00:11:21C'est-à-dire qu'ils représentent 15% aujourd'hui
00:11:23d'intention de vote.
00:11:25Ils se sont alliés avec des gens qui sont infréquentables,
00:11:28qui est LFI, qui est en fait un parti insurrectionnel,
00:11:31qui veut mettre la France par terre,
00:11:34les institutions de la Ve République par terre
00:11:37et qui veulent fouler au pied toutes nos règles.
00:11:42Et ce sont ces gens-là qu'on veut appeler
00:11:44pour le gouvernement de demain
00:11:46alors que la France, elle est dans un État pitoyable
00:11:49où il faut avoir un sursaut
00:11:52et on fait appel à des gens qui ne représentent rien.
00:11:55Mais c'est inconcevable.
00:11:56C'est inconcevable.
00:11:57Mais c'est inconcevable que le président du Conseil constitutionnel
00:12:00soit socialiste.
00:12:01C'est inconcevable que le président du Conseil d'État
00:12:03soit contentieux, soit socialiste.
00:12:07C'est inconcevable que le président de la Cour des comptes
00:12:09soit socialiste.
00:12:11C'est inconcevable que la magistrature soit tenue
00:12:13également par une magistrature de gauche.
00:12:15Et c'est le divorce avec le peuple.
00:12:18Mais ils ont tellement la trouille.
00:12:20Ils ont tellement la trouille.
00:12:23Ça va être violent.
00:12:24Ça va être violent les deux années
00:12:26parce que là ils ont la trouille.
00:12:27Ils perdent le pouvoir sur les idées.
00:12:30Ils vont perdre sans doute le pouvoir des postes.
00:12:33Je peux vous dire, ils ne vont pas se laisser faire.
00:12:35Ils ne vont pas se laisser faire.
00:12:37Ça a commencé, ils ne vont pas se laisser faire.
00:12:39Et puis on voit bien...
00:12:41Georges Feiné.
00:12:42C'est aussi inconcevable que toutes ces institutions
00:12:44soient dirigées, présidées par un autre courant, la droite.
00:12:49Ces institutions, elles doivent être indépendantes.
00:12:52Mais personne n'est indépendant, arrêté.
00:12:54Mais si.
00:12:55Mais ça n'existe pas.
00:12:56La justice devrait être indépendante.
00:12:57Mais elle ne l'est pas, vous le savez bien.
00:12:59On devrait être indépendant.
00:12:59Mais vous savez bien que...
00:13:01Le Conseil constitutionnel aussi.
00:13:02Mais le Conseil constitutionnel, il faut le ramener à ce qu'il est.
00:13:05C'est un instrument politique.
00:13:06Le Conseil constitutionnel, en fait, il faut revenir à la Ve République.
00:13:09Tel que l'avait écrite Charles de Gaulle.
00:13:11Absolument.
00:13:11Le pouvoir aux politiques.
00:13:12Le Conseil constitutionnel, aujourd'hui, il fait de la politique.
00:13:15Oui.
00:13:15Donc, vous avez des gens qui ont été nommés, qui n'ont pas la compétence.
00:13:19Il s'en est arrangé le pouvoir.
00:13:20Oui, parce que...
00:13:21Parce qu'on a laissé faire.
00:13:23Parce que, voilà.
00:13:24Je voulais que je vous dise qu'on a la même chose.
00:13:26Il y a eu une dérive du Conseil constitutionnel depuis plusieurs années,
00:13:29qui n'a jamais été, entre guillemets, dénoncée.
00:13:32Au contraire, à chaque fois, on dit...
00:13:34Sauf par Laurent Wauquiez.
00:13:34On dit le gouvernement des sages.
00:13:35Mais ni les contre-pouvoirs.
00:13:36Ah, je m'en amouïmable.
00:13:38Les décisions des sages.
00:13:39Mais il a fait un jour un formidable papier, Laurent Wauquiez,
00:13:42où il a dit, à force d'avoir des contre-pouvoirs, il n'y a plus de pouvoir.
00:13:45Absolument.
00:13:45Il a parfaitement raison.
00:13:46Il faut retrouver aux politiques.
00:13:48Mais les petits hommes gris l'ont piqué.
00:13:51Exactement.
00:13:51Ils l'ont piqué.
00:13:53Ils se sont fait un système aux petits oignons pour eux.
00:13:57Et les politiques n'ont pas le courage d'entrer dans la boule.
00:14:00Ce sont les politiques qui ont défi à Éric Zemmour, fin des années 90.
00:14:03Le gouvernement des juges.
00:14:04Le coup d'état des juges.
00:14:06Donc là, ces années vont être assez intéressantes pour ça.
00:14:09Alors, M. Bayrou, oui.
00:14:10Sur Laurent Wauquiez.
00:14:12André Valigny.
00:14:13J'ai une citation de Laurent Wauquiez.
00:14:16On en est aux citations de Laurent Wauquiez.
00:14:18C'est les grands auteurs.
00:14:19En 2002.
00:14:21Vous allez la retrouver, manifestement.
00:14:23Même si cela n'est pas assez souligné, le Conseil joue un rôle essentiel
00:14:26dans le fonctionnement harmonieux des institutions de la Ve République.
00:14:30Et dans la foulée, Laurent Wauquiez louait sa jurisprudence,
00:14:33celle du Conseil constitutionnel, remarquable sur les libertés fondamentales.
00:14:36Oui, mais c'était il y a 25 ans.
00:14:37En 2002, oui.
00:14:39Quant au contrôle de constitutionnalité, pas d'hésitation,
00:14:42cette notion s'impose aujourd'hui avec la force de l'évidence.
00:14:44Elle semble faire partie, etc.
00:14:46Non, mais qu'il y a un Conseil constitutionnel...
00:14:47C'est le meilleur défenseur du Conseil constitutionnel.
00:14:49Mais c'était il y a 25 ans.
00:14:50Laurent Wauquiez.
00:14:51Sauf qu'il y a une dérive.
00:14:52C'était il y a 25 ans, il y a une dérive.
00:14:53Il a raison.
00:14:54Vous savez pourquoi il y a une dérive ? Comment ?
00:14:57Vous allez me le dire.
00:14:58Oui, de Gaulle avait dit, le Conseil constitutionnel vérifie la conscientité des lois.
00:15:02Et le Conseil a dit un jour,
00:15:04non, on va aussi vérifier la conformité à la déclaration des droits de l'homme,
00:15:09aux chartes, et maintenant aux principes généraux de la République qu'ils ont définis eux-mêmes.
00:15:14Donc ils se sont arrogés un pouvoir politique en réalité.
00:15:17Ça ne va pas dans le bon sens.
00:15:18Non, ça ne va pas dans le bon sens.
00:15:19Tout ça va dans le bon sens.
00:15:20Celui des droits de l'homme.
00:15:21Non, quand on censure la loi sur l'immigration, quand on censure...
00:15:25Sauf André Valigny.
00:15:26Sauf que tout ce qui est fait en France depuis des années va contre la volonté du peuple.
00:15:31Qu'est-ce que vous en savez, Pascal ?
00:15:33Sur l'immigration ?
00:15:33Sur les droits de l'homme ?
00:15:34Sur les droits de la défense ?
00:15:36Non.
00:15:37Qu'est-ce que j'en sais ?
00:15:38Il suffit simplement d'écouter les uns et les autres ce qu'ils en pensent.
00:15:42Je vous assure, et si vous ne comprenez pas,
00:15:44d'ailleurs vous le savez bien, que sur l'Europe telle qu'elle a été construite,
00:15:48elle va contre le droit des peuples ou l'envie des peuples.
00:15:54Sur des sujets aussi simples que la voiture électrique ou les éoliennes.
00:15:57La construction européenne, elle nécessite l'abandon de certaines compétences au profit de l'Europe.
00:16:02Eh bien non.
00:16:03Et les Français ont dit non ?
00:16:03Eh bien ils ont dit non.
00:16:04Mais non, ils n'ont pas dit non.
00:16:05En 2005, ils ont dit non.
00:16:06En 2005, mais sur...
00:16:08Globalement, les Français sont européens, vous le savez bien.
00:16:12Ils savent très bien qu'un pays isolé aujourd'hui ne peut plus rien faire.
00:16:14Parce qu'on leur dit que la sortie...
00:16:16Vous êtes pour le Frexit alors.
00:16:18André Valigny.
00:16:18Vous êtes pour le Frexit.
00:16:19André Valigny.
00:16:20Je ne dis pas ça chez l'Europe des Nations telle que l'avait dite De Gaulle.
00:16:23Je dis simplement que beaucoup, pour ne pas dire la totalité des mesures qui sont prises ces dernières années,
00:16:28vont contre la volonté des Français.
00:16:30Vous me répondez qu'est-ce que j'en sais, je les écoute.
00:16:33Moi aussi, je les écoute.
00:16:34Je suis élu depuis 32 ans dans mon canton.
00:16:37Est-ce que vous pensez que les gens veulent de l'éolienne ?
00:16:41Pascal, est-ce que vous vous êtes présenté une fois au suffrage universel ?
00:16:44Moi, 24 fois.
00:16:44Est-ce que...
00:16:45Non, non, non, c'est une circonscription, un canton, 100 000 habitants, 40 000 habitants.
00:16:51Est-ce que les gens veulent de l'éolienne ? Oui ou non ?
00:16:54Modérément.
00:16:55Ils en veulent oui ou non ?
00:16:56Modérément.
00:16:56Ils n'en veulent pas.
00:16:58Plutôt non, parce que c'est moche.
00:16:59Est-ce qu'ils veulent la voiture électrique ? Oui ou non ?
00:17:01Ça dépend lesquelles.
00:17:02En ville, oui.
00:17:04Non, mais bon, on ne va pas.
00:17:06Est-ce qu'ils veulent que l'immigration soit stoppée ? Oui ou non ?
00:17:09Régulée, c'est sûr, oui.
00:17:10Régulée et stoppée, c'est impossible.
00:17:12Tout le monde le sait.
00:17:13Pourquoi ?
00:17:13Le patronat le premier le dit, tout le monde le sait.
00:17:15Pourquoi ?
00:17:15Parce que dans les travaux publics, dans les restaurants, on a besoin de travailleurs étrangers.
00:17:19Mais il faut réguler l'immigration, bien sûr.
00:17:22Écoutez, j'observe que Trump a arrêté l'immigration et que ça marche mieux.
00:17:26Ah bon ?
00:17:27Et il l'a fait.
00:17:28Déjà ?
00:17:28Et il l'a fait.
00:17:29Déjà ?
00:17:29Et l'économie marche mieux.
00:17:30Et il l'a fait.
00:17:31On verra.
00:17:31Ben, il ne va pas enverra.
00:17:33Il l'a fait en ce moment.
00:17:34Donc, ne dites pas que c'est impossible parce que c'est possible, en fait.
00:17:37Et j'en ai marre d'entendre ces trucs-là.
00:17:38C'est impossible.
00:17:39C'est possible.
00:17:40Et tout est possible.
00:17:41Quand on veut, on peut, comme dit l'autre.
00:17:43Bon, écoutons François Bayrou pour sa tournée d'adieu.
00:17:46Tous les jours, il part.
00:17:48Jamais autant parlé, le Premier ministre.
00:17:49Jamais autant entendu.
00:17:51Tous les jours.
00:17:52Plusieurs fois par jour.
00:17:52Il en profite.
00:17:53Et là, on apprend qu'il fait un documentaire.
00:17:55Et là, donc, il a parlé de la tournée d'adieu.
00:17:59Écoutez, écoutez, écoutez.
00:18:02La politique, ce n'est pas du spectacle.
00:18:05Ce n'est pas une tournée, entre guillemets, d'adieu, comme vous dites.
00:18:09Je suis un responsable politique.
00:18:11Je l'étais avant d'être Premier ministre et je le resterai après.
00:18:15La question, elle est beaucoup plus simple.
00:18:18C'est, est-ce que notre pays a mesuré la gravité de la situation devant laquelle il se trouve ?
00:18:27Et la situation, elle est de deux piliers, si j'ose dire.
00:18:33Premier pilier, la France est un pays qui ne produit pas assez.
00:18:37Qui ne produit plus assez.
00:18:41François Bayrou, je le rappelle, a voté pour Ségolène Royal en 2007.
00:18:45Il a voté pour François Hollande en 2012.
00:18:49Et Macron en 2010.
00:18:50Il a participé à mettre Macron.
00:18:52Et il a mis Emmanuel Macron en se retirant.
00:18:55Et d'ailleurs, ensuite, il a été commissaire au plan.
00:18:57Commissaire au plan pendant cinq ans.
00:18:59On ne sait pas ce que ça veut dire.
00:19:00Et c'est un boomer.
00:19:03Et là, ce qui est quand même très intéressant, j'ai appris ce matin,
00:19:06qu'il est en train de tourner un documentaire sur son départ.
00:19:10Ah bon ?
00:19:10Oui.
00:19:11Il y a un documentaire qui a été tourné,
00:19:12où ils ont été autorisés, les journalistes, à tourner à Matignon,
00:19:19sur lui et sur ses derniers jours à Matignon.
00:19:22Et donc, il y avait un contrat qui a été signé,
00:19:26comme quoi ce documentaire qui est en train d'être tourné
00:19:28ne pouvait pas être diffusé tant qu'il n'était pas parti.
00:19:33Et ils pensaient, au départ, les signataires,
00:19:36que ce documentaire passerait, à la limite, dans deux ans.
00:19:39Et là, tout le monde est sur les charbons ardents
00:19:42parce qu'il faut travailler comme des fous,
00:19:44parce qu'ils s'aperçoivent qu'en fait, ce documentaire,
00:19:46au montage, exactement, puisqu'il pourra...
00:19:49Ah oui, c'est le documentaire de Patrice Duhamel.
00:19:52Exactement.
00:19:53C'est le documentaire de Patrice Duhamel
00:19:54et qui est monté au quotidien.
00:19:57Ah oui, mais ça, c'est...
00:19:58Pourquoi pas, ça ?
00:19:59C'est chronique d'un départ annoncé.
00:20:01Oui.
00:20:02D'une certaine manière, il y a des ambitions à venir,
00:20:05même si ce matin, ils s'en défendent un peu.
00:20:07C'est pour la postérité.
00:20:07Il veut capitaliser sur cette...
00:20:08On a bien compris.
00:20:10C'est pour la postérité, alors.
00:20:12Thomas Soto lui a demandé
00:20:13est-ce que c'est une connerie,
00:20:15le vote de confiance ?
00:20:17Écoutez.
00:20:19En demandant ce vote de clarification,
00:20:21est-ce que vous avez fait une connerie ?
00:20:24Beaucoup de gens disent ça, dans votre entourage,
00:20:26dans le centre commun.
00:20:27C'est le mot qui revient.
00:20:28Est-ce que c'est une erreur ?
00:20:29Est-ce que c'est une faute politique ?
00:20:30Parce que précisément, vous sacrifiez
00:20:32ce pour quoi vous vous battez.
00:20:34Eh bien, vous vous trompez sur toute la ligne.
00:20:36Et ceux qui disent ça, évidemment,
00:20:38ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
00:20:40Comme vous savez, j'ai donné en plusieurs étapes au pays
00:20:44une photographie de la situation,
00:20:48qui est une photographie alarmante
00:20:50d'une situation alarmante.
00:20:52Et en avril, et puis au mois de juillet,
00:20:56on a proposé un plan,
00:20:58la dimension d'un plan.
00:21:00Et qu'est-ce qui s'est passé
00:21:01pendant l'été ?
00:21:04Pendant tout l'été,
00:21:05le débat s'est focalisé,
00:21:06non pas du tout sur la situation,
00:21:09sa gravité et son urgence.
00:21:11On a parlé des jours fériés.
00:21:12Mais le débat s'est focalisé,
00:21:14comme vous dites,
00:21:15sur des mesures.
00:21:17Et il n'y avait plus que ça.
00:21:18Bon, bah oui, c'est une connerie.
00:21:20Il sait tout, M. Bayrou.
00:21:23Il disait, il y a deux secondes,
00:21:24on ne produit pas assez.
00:21:26Et pourquoi on ne produit pas assez, M. Valini ?
00:21:28Parce qu'on n'a plus d'industrie.
00:21:29Et pourquoi on n'a plus d'industrie ?
00:21:31Parce qu'on les a virés.
00:21:33C'est eux qui les ont virés.
00:21:34Et après, ils viennent nous dire
00:21:35qu'on ne produit plus assez.
00:21:36Ça fait 25 ans que la désindustrialisation
00:21:38est en cours.
00:21:39Mais genre...
00:21:40C'est pas eux précisément,
00:21:41ça fait 25 ans.
00:21:42Mais ils ont fait n'importe quoi.
00:21:44Les 35 heures.
00:21:45C'est-à-dire qu'il vient vous dire
00:21:46qu'on ne produit pas assez ?
00:21:47Et on a enlevé nos industries.
00:21:49Oui, c'est-à-dire qu'elles sont parties.
00:21:51Et pourquoi elles sont parties ?
00:21:53Elles sont parties parce qu'il y a une époque
00:21:54où on ne parlait que des services.
00:21:55Non, elles ne sont pas parties pour ça.
00:21:57Elles ne sont pas parties pour ça.
00:21:58Elles sont parties parce que le coût du travail,
00:22:01parce que les charges, etc.
00:22:02Si on avait fait une politique un peu plus libérale
00:22:05et qu'on avait allégé tout ça,
00:22:06les entreprises ne seraient pas parties.
00:22:08Si on n'avait pas eu M. Hérault qui a...
00:22:11C'est pas de avant M. Hérault.
00:22:12La désindustrialisation, elle remonte à 25 ans.
00:22:14Oui, bien sûr.
00:22:15Mais aujourd'hui, alors que tous ces gens-là,
00:22:17il y a de dire des...
00:22:17Non, mais enfin, on nous prend pour des...
00:22:19On nous prend pour des...
00:22:20Oui, des blin-blins, ça s'appelle.
00:22:23On nous prend pour des blin-blins.
00:22:24Je ne sais pas vous dire autre chose.
00:22:26Donc, si tu avais fait une politique libérale,
00:22:28ouverte, en favorisant les entreprises et le travail,
00:22:30tu n'en serais pas là.
00:22:31On a commencé à la faire avec François Hollande en 2014.
00:22:34Ah oui, ça m'a échappé.
00:22:35La politique de l'offre.
00:22:36Ah, si, si.
00:22:37Et Macron l'a continué, d'ailleurs.
00:22:38Le patronat le reconnaît.
00:22:40Il est de 9h.
00:22:41Moi, j'ai surtout souvenir des impôts de M. Hérault.
00:22:44Oui.
00:22:45Que vous avez payé, vous.
00:22:46Mais je parle des entreprises.
00:22:48Oui.
00:22:48On a beaucoup diminué les charges des entreprises à partir de 2014.
00:22:51Politique de l'offre.
00:22:52On n'est pas très compétitif par rapport aux autres, quand même.
00:22:54Non.
00:22:55Pas encore assez.
00:22:56Pas assez, oui, comme vous dites.
00:22:57On va marquer une pause.
00:22:59Il est 9h23.
00:23:00On a toutes les actualités.
00:23:02On pense à Didier Deschamps ?
00:23:03Oui.
00:23:04Pourquoi ?
00:23:05Pourquoi ?
00:23:05C'est sa dernière saison.
00:23:07Ah oui, oui.
00:23:07Bien sûr.
00:23:07Premier match ce soir en Pologne.
00:23:08Oui, parce qu'en fait, il y a des gens qui restent en place, alors qu'ils ont des résultats.
00:23:13Vous voyez ?
00:23:14Oui, c'est ça.
00:23:14Ça arrive partout.
00:23:15Ils s'en font.
00:23:16Il y a des gens qui ont gagné des trucs et ils ont le droit de rester en place.
00:23:20En politique, c'est le contraire.
00:23:22C'est-à-dire que plus tu te plantes, plus tu as le droit de rester en place.
00:23:24C'est formidable.
00:23:25C'est bien d'être homme politique.
00:23:27A tout de suite.
00:23:27Super gagné.
00:23:31Somaïa Labidi est avec nous.
00:23:32Bonjour Somaïa.
00:23:33Le rappel des titres.
00:23:34Bonjour Pascal et bonjour à tous.
00:23:39À trois jours du vote de confiance, François Bayrou se défend.
00:23:42Non, il n'a pas ciblé les boomers.
00:23:44Les enfants du baby boom ne sont pas responsables de la dette.
00:23:48Je ne propose qu'une chose, dit-il ce matin, qu'ils soient à côté de moi pour faire baisser la dette qu'ils vont laisser aux enfants.
00:23:54Vous découvrez à présent ces images de trois militants pro-palestiniens qui ont tenté d'entrer de force dans une synagogue de Nice.
00:24:01Deux femmes, des quadragénaires et un homme d'une soixantaine d'années ont été interpellés et placés en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour violences aggravées et injures publiques en raison de la religion.
00:24:12Et puis 26 pays essentiellement européens se sont engagés à soutenir militairement l'Ukraine au sol, en mer ou dans les airs dans le cadre d'un futur cessez-le-feu.
00:24:22Toutefois, les Etats-Unis n'ont toujours pas finalisé leur contribution, contribution jugée indispensable par plusieurs d'entre eux.
00:24:29C'est vrai qu'il y a de quoi se mettre en colère lorsqu'on entendait François Bayrou dire tout à l'heure « on ne travaille pas assez ».
00:24:36Et moi je lui réponds « oui parce qu'on ne produit plus ». Et pourquoi on ne produit plus ? Parce qu'on a tué des filières.
00:24:40La filière automobile, on l'a tuée pour des raisons purement idéologiques, c'est-à-dire la voiture électrique.
00:24:48Donc on a tué une filière et puis après vous avez un Premier ministre qui vient nous dire « on ne travaille pas assez ».
00:24:54C'est vraiment, je trouve que c'est insupportable. Je vous assure, ce niveau d'incompétence est insupportable.
00:24:59Ce qu'on a fait à l'automobile, c'est invraisemblable.
00:25:04Européenne même.
00:25:05Oui, on a tué une filière pour des raisons purement idéologiques.
00:25:09On va vers une catastrophe.
00:25:10Et une filière d'excellence.
00:25:11Et une filière d'excellence.
00:25:13D'excellence, bien sûr.
00:25:14Parce qu'on oublie les créations de voitures, ce qui ont été faits, les moteurs, etc.
00:25:21C'est uniquement une idéologie.
00:25:22Les voitures anglaises, les voitures françaises, les voitures allemandes, les voitures italiennes.
00:25:29Les anglaises un peu moins.
00:25:30Et tout ça parce que...
00:25:31C'est le must.
00:25:33Et on jette tout par terre en nous disant « maintenant il faut à l'électrique ».
00:25:37Alors qu'on ne va même pas être « propriétaire » de l'énergie.
00:25:43Puisqu'on est obligé d'acheter les composantes de batteries ailleurs à l'étranger.
00:25:47Donc en fait on se tire encore une balle dans le pied.
00:25:50Et vous verrez que dans 20 ans, on discutera ici autour de cette table, si Dieu nous prête vie,
00:25:55et si on a encore tout notre esprit, de dire « maintenant on est en difficulté parce que les batteries sont trop chères,
00:26:05on n'arrive pas à être approvisionnés, et puis maintenant il y a un embargo qui est fait et on ne peut pas les obtenir. »
00:26:12Et on sera dans une situation dramatique.
00:26:15Voilà.
00:26:15On fait la même chose avec l'automobile qu'on a fait avec l'énergie,
00:26:18avec lorsqu'on a condamné le nucléaire, avec votre ami François Hollande qui fait ce nain,
00:26:23qui a fait juste n'importe quoi pour des raisons idéologiques et politiques, de basse politique.
00:26:26Donc ces gens-là, j'en ai assez.
00:26:30Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:26:31Moi j'étais contre l'abandon du nucléaire.
00:26:34De la même façon, pour autant Dieu sait, si j'aimais beaucoup et j'admirais beaucoup Lionel Jospin,
00:26:38il a fermé, il a arrêté Superphénix, le surgénérateur, qui est dans mon département en Isère,
00:26:43au détriment de la filière nucléaire.
00:26:45Vous en plus, Dominique Voinet qui est aujourd'hui...
00:26:47Oui, sous la pression de Dominique Voinet à l'époque.
00:26:50Qui a fait des raisons idéologiques, purement idéologiques,
00:26:52et sans courage d'affronter l'espace nucléaire.
00:26:55Sur le nucléaire, les écologistes qui défendent la voiture électrique
00:26:58oublient que l'électricité, elle vient du nucléaire.
00:27:01Donc ils sont dans une contradiction.
00:27:03Les premiers ministres, Thomas Bonnet,
00:27:05les premiers ministrables de gauche,
00:27:07loin derrière pour chacune des personnalités politiques suivantes,
00:27:09parce que ça serait quand même invraisemblable,
00:27:11si un premier ministre socialiste, je vous assure, je ne sais pas comment ça va tenir dans ce pays.
00:27:14C'est-à-dire que tu fais 1,7% et tu vas mettre un premier ministre socialiste.
00:27:17Mais on est chez les dingues.
00:27:19Il faut qu'il fasse attention quand même, Emmanuel Macron,
00:27:22parce que ça peut très mal finir.
00:27:25Ça peut très mal finir.
00:27:26Alors, Jordan Bardella, visiblement, c'est celui que les Français préfèreraient.
00:27:30Brune Retailleau, Gérald Darmanin, Christine Lagarde, Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand.
00:27:35Bernard Cazeneuve, est-ce que ça peut être un choix qui est un ancien socialiste ?
00:27:41Ancien socialiste.
00:27:42Aujourd'hui, il est où ?
00:27:43Il a son propre micro-parti dont le nom m'échappe.
00:27:45La Convention.
00:27:46La Convention, c'est ça.
00:27:47La Convention.
00:27:48Alors, ça a été envisagé l'été dernier, rappelez-vous Bernard Cazeneuve.
00:27:52Et la raison pour laquelle ça n'avait pas été retenu par le Président de la République, semble-t-il,
00:27:55parce qu'il avait des craintes sur le fait qu'il détricote son propre bilan.
00:27:59En fait, Bernard Cazeneuve, il a des avantages et des inconvénients.
00:28:01L'inconvénient, c'est quand même qu'il n'est pas socialiste.
00:28:03Donc, est-ce que les socialistes le suivraient d'un seul homme ?
00:28:05Ce n'est pas certain.
00:28:06Mais c'est un homme de qualité.
00:28:07Et en même temps, c'est un homme de qualité qui a déjà exercé la responsabilité du Premier ministre.
00:28:09Et il a écrit un livre sur François Mauriac, un livre remarquable.
00:28:12Donc ça, quand même, il a...
00:28:13Il a déjà été Premier ministre.
00:28:13Il a quelques avantages.
00:28:15Quelqu'un qui a écrit un livre sur François Mauriac ne peut pas être un mauvais homme.
00:28:19Et c'est un confrère.
00:28:20Oui, et qui a une réputation d'être au niveau.
00:28:25Il est au niveau, il a une vision, et il tient le cap.
00:28:28Il est toujours très élégant.
00:28:29C'est vrai.
00:28:30Vous avez raison, parce qu'en politique...
00:28:31On a le profil du prochain...
00:28:33Non, mais il a été...
00:28:34Vous avez vu, Olivier Faure est quand même beaucoup plus bas dans le classement,
00:28:36parce que lui, visiblement, Olivier Faure se voit déjà à Matignon,
00:28:39il en parle, il a fait des pieds et des mains pour y être.
00:28:41Il arrive plus loin dans ce classement.
00:28:43Honnêtement, je n'imagine pas Olivier Faure Premier ministre.
00:28:46Vous voudrez dire moi non plus, mais vous savez que le Président, il faut se méfier...
00:28:48Enfin, il faut quand même avoir une colonne vertébrale pour être Premier ministre.
00:28:53Olivier Faure, c'est un caméléon.
00:28:56Partout où tu le mets, il change de couleur.
00:28:58Il pourra parler à...
00:29:00Il pourra parler, il aura des gens autour de lui avec qui ils pourront le voir.
00:29:04Même si c'est lui.
00:29:05Cazeneuve a été torpillé par la gauche, véritablement.
00:29:09Bon, le 10 septembre, qu'est-ce qui se passe le 10 septembre ?
00:29:11On va voir le sujet de Valentin Rouillant, puisque...
00:29:15Hier, les préfets étaient à Beauvau.
00:29:19C'est habituel, la réunion des préfets ?
00:29:20Je crois que c'est habituel, oui.
00:29:21Mais là, il n'y a pas un contexte particulier, mais oui, c'est habituel.
00:29:23C'est habituel, oui.
00:29:24C'est au moins cinq fois par an, cinq ou six fois par an.
00:29:27Bon, d'ailleurs, il y a un nouveau préfet qui a été nommé en Corse, je crois, Pascal-Pierre Garbarine.
00:29:31C'est très important le préfet en Corse, paraît-il.
00:29:33Ah oui, très, très important.
00:29:34Oui, parce que c'est le représentant de l'État et il a beaucoup d'attributions.
00:29:40Et l'ancien est resté très peu de temps.
00:29:42Oui, mais l'ancien, il ne savait pas très bien quelle était la mission d'un préfet.
00:29:47Il préférait monter sur les voitures avec un porte-voix lors des manifestations.
00:29:51Donc, ça choque parce qu'on n'avait pas l'habitude.
00:29:53Remarquez, on a eu un préfet qui a fini à la santé, qui était M. Bonnet.
00:29:58Le préfet Bonnet.
00:29:59Puisqu'il brûlait les paillotes, mais bon.
00:30:01Je ne sais pas si je n'ai aucun lien avec le bon.
00:30:02C'est vrai aussi que...
00:30:03C'est vrai qu'aussi qu'il y a eu un préfet qui a été assassiné.
00:30:06Voilà.
00:30:06Il faut rappeler d'ailleurs que le jour où il a été assassiné, il y avait 40 000 Ajacciens qui étaient dans la rue.
00:30:12Qui défilait sur le cours Napoléon pour dénoncer l'assassinat.
00:30:15Je vous propose de voir le sujet de Valentin Rouyan.
00:30:20Face à cette future journée de mobilisation,
00:30:22Bruno Retailleau se montre inflexible.
00:30:25Le ministre de l'Intérieur a adressé un télégramme à tous les préfets de l'Hexagone.
00:30:29Une lettre placée sous le signe de la fermeté.
00:30:32Face à la possibilité d'action ponctuelle et peu prévisible,
00:30:36la mobilité des forces placées sous votre autorité s'impose comme une absolue nécessité.
00:30:41Toute tentative de blocage des infrastructures essentielles à la vie de la nation
00:30:45devra être entravée en amont et le cas échéant,
00:30:48faire systématiquement l'objet d'un déblocage dans les délais les plus brefs.
00:30:52Le locataire de la place Beauvau adopte également une vigilance renforcée
00:30:55envers certains biens publics, souvent ciblés.
00:30:59La dimension symbolique de certains équipements publics,
00:31:01tels que les radars routiers ou de certains sites susceptibles d'incarner le capitalisme,
00:31:06doit vous amener à leur porter une attention particulière.
00:31:09Une manifestation qui devrait mobiliser une population proche de la gauche radicale,
00:31:13selon une enquête de la fondation Jean Jaurès.
00:31:15En décembre 2018, lors d'une grande mobilisation des gilets jaunes partout en France,
00:31:21près de 2000 personnes avaient été interpellées,
00:31:23dont plus de 1700 gardes à vue en à peine 24 heures.
00:31:28Pour tout m'abonner, il y a une inquiétude.
00:31:29Il y a une inquiétude très forte de la part du ministre de l'Intérieur.
00:31:32Juste un point quand même, parce qu'on parle des socialistes qui pourraient arriver à Matignon.
00:31:35Je rappelle, parce que c'est important de le rappeler,
00:31:36que les socialistes appellent à manifester le 10 septembre.
00:31:39Donc les mêmes qui veulent exercer des responsabilités au plus haut sommet de l'État
00:31:42sont ceux qui appellent à bloquer, en tout cas à accompagner le mouvement le 10 septembre.
00:31:45Ils sont sur la position « bloquons tout » ?
00:31:47Ils sont sur la position qu'il faut accompagner le mouvement.
00:31:49Et derrière le mot « accompagner », vous mettez à peu près ce que vous voulez.
00:31:51Mais ça veut dire quand même que vous avez un parti dit de gouvernement
00:31:54qui appelle aussi à bloquer le pays.
00:31:57Oui, c'est vrai, j'ai vu que le PS, toujours un peu entre deux chaises,
00:32:01avait appelé à accompagner le mouvement.
00:32:02Ça veut dire quoi, accompagner ?
00:32:03On soutient ? On soutient pas ? On y va ? On regarde ?
00:32:06Un mouvement de blocage, il faut le rappeler.
00:32:08Et le sabotage, parce que ça aussi...
00:32:10Le sabotage, c'est pas anodin dans l'histoire de notre pays.
00:32:15On n'a pas eu beaucoup de mouvements et de merci où on a saboté des éléments.
00:32:18Oh, le PS est habitué à saboter le pays.
00:32:21Les 39 heures, les 35 heures, la cinquième semaine, les 60 ans...
00:32:27Mais qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:32:28Je vous sers un peu de défouloir finalement.
00:32:30Mais il faut que je vienne au moins une fois par semaine, parce que ça vous fait du bien.
00:32:34Il n'y a pas du tout, André Valénie.
00:32:36André Valénie, il y a un moment, c'est comme...
00:32:38Moi, j'aimais bien le sport pour ça.
00:32:41Il y a un moment, tu as les résultats, les conséquences des actes que tu as pris.
00:32:45Quand le package Mitterrand, 39 heures, la cinquième semaine, 60 ans,
00:32:52plus le package Jospin, 35 heures, il y a un moment, tu payes.
00:32:58Il y a un moment, tu payes.
00:32:59C'est-à-dire que ce qui était possible il y a quelques décennies n'est plus possible aujourd'hui.
00:33:02Le modèle social a vieilli, c'est vrai, et la compétition internationale s'est accrue.
00:33:06Mais les 35 heures, pardonnez-moi, les gens de droite les contestaient, les 35 heures.
00:33:11Ils ne sont pas revenus dessus, dites donc.
00:33:13Comment c'est-il que Sarkozy, votre ami Sarkozy, n'est pas revenu sur les 35 heures ?
00:33:17On a fait les heures supplémentaires, les fiscaliser, on a essayé.
00:33:21En fait, c'est un état d'esprit qu'il faudrait sans doute changer.
00:33:24Il faudrait dire aux gens, il faut bosser en fait, il faut bosser.
00:33:27Mais c'est pour ça qu'on ne peut pas opposer les générations.
00:33:29C'est pour ça qu'on ne peut pas opposer les générations.
00:33:31Parce qu'effectivement, il y a eu des lois qui ont accompagné les générations,
00:33:35qui ont fait évoluer les états d'esprit.
00:33:37Et moi, je considère que là, en pointant du doigt les boomers, par exemple,
00:33:40avec cette culpabilité de cette génération-là, c'est absolument néfaste.
00:33:46Justement pour les générations futures qui ont un devoir, notamment idéologique.
00:33:50Un devoir de bosser.
00:33:52Je lis un petit message qui me fait rire, qui vous est adressé.
00:33:54M. Valigny dit s'être présenté à 24 élections et pas vous.
00:33:56Il se trompe.
00:33:57Vous vous présentez tous les jours.
00:33:58Même deux fois par jour aux élections en faisant 600 000 et 1 000 téléspectateurs à chaque jour.
00:34:03Une circonscription, c'est 100 000 habitants, 40 000 votants, on peut comparer.
00:34:06L'audimat, c'est comme les élections.
00:34:09Alors, vous savez...
00:34:10Ce n'est pas comparable.
00:34:11Non, ce n'est pas comparable.
00:34:12Et vous avez raison.
00:34:13Et c'est pour ça qu'on a beaucoup de respect et d'amitié.
00:34:17Pour vous, parce que je vois bien qu'en fait, quand vous dites que vous êtes un défouloir, non.
00:34:21Je vois bien qu'en fait, vous ne pensez plus comme vous pensiez.
00:34:24On évolue dans la vie, bien sûr.
00:34:26Vous ne pensiez plus.
00:34:27Et vous voyez bien...
00:34:28Le contexte évolue.
00:34:29Voilà.
00:34:29Vous voyez bien le darame qui a été fait sur le travail, par ces lois-là.
00:34:34Les 35 heures, vous ne le referiez pas.
00:34:36Non.
00:34:37Je pense qu'aujourd'hui, on ne le ferait pas, parce que la compétition économique internationale est devenue tellement féroce que...
00:34:42Mais enfin, la tendance lourde dans l'histoire du travail depuis le 19e siècle, c'est de réduire le temps de travail.
00:34:47C'est quand même un progrès social de réduire le temps de travail sur le temps long.
00:34:50Il y a des contextes pour le faire et d'autres où c'est moins propicé.
00:34:53Bon, assurance, qu'est-ce que c'est que cette affaire du plan du gouvernement pour maintenir la couverture des risques d'émeute ?
00:34:58Alors ça, c'est encore autre chose.
00:34:59Le gouvernement envisage, Thomas Bonnet, la création d'un fonds de réassurance garantie par l'État pour couvrir les dégâts liés aux émeutes.
00:35:08Inspiré du régime des catastrophes naturelles, ce mécanisme rendrait obligatoire la couverture du risque d'émeute pour les assureurs.
00:35:14Donc c'est moi qui vais payer le risque d'émeute ?
00:35:15C'est vous, c'est tout le monde.
00:35:16C'est 5% de surprimes sur tous les contrats d'assurance habitation, automobile, professionnel, pour couvrir,
00:35:23qui est en train de devenir un aléa comme un autre, c'est-à-dire la possibilité qu'il y ait des émeutes urbaines et donc des dégradations.
00:35:28Mais c'est un impôt, c'est un impôt supplémentaire.
00:35:30C'est une sorte d'impôt déguisé sur les contrats d'assurance.
00:35:31Parce qu'on est obligé d'avoir un contrat d'assurance, au moins pour la maison.
00:35:37Oui, pour en plus, là c'est l'assurance sur les biens.
00:35:39Moi, je suis contre.
00:35:41Mais ça montre bien que l'État n'est plus en mesure de...
00:35:43C'est une socialisation.
00:35:44C'est l'assurance urbaine, donc maintenant on dit...
00:35:46Et alors, évidemment, normalement, c'est le casseur payeur, c'est celui qui casse qui paye, c'est la logique, évidemment.
00:35:50Tout le monde dit ça, Gabriel Attal, etc.
00:35:52Et puis dans les faits, c'est toujours sur les mêmes, c'est Nicolas qui paye, comme on dit.
00:35:55C'est une socialisation du risque sécuritaire.
00:35:58Et c'est pas nouveau.
00:35:59Il existe déjà dans les tribunaux, vous le savez, une commission d'indemnisation des victimes.
00:36:04Quand l'auteur de l'infraction ne peut pas payer,
00:36:06et bien on paye sur le budget de l'État.
00:36:08C'est nous qui payons déjà depuis des années en réalité, c'est la civile.
00:36:12C'est une socialisation du risque sécuritaire.
00:36:14Pardonnez-moi, lorsqu'on manifeste, la manifestation est un droit et c'est légitime.
00:36:23Pourquoi les manifestants cassent tout ?
00:36:26Puisque ensuite, c'est nous qui payons ce qui a été cassé.
00:36:31Ils cassent l'endroit où ils vivent.
00:36:35Je ne vais pas casser ma propre maison.
00:36:37On m'installe des abris pour les bus.
00:36:40Pourquoi je les casse ?
00:36:41Et c'est encore les gens qui travaillent, qui eux n'ont pas manifesté
00:36:44et qui n'ont rien cassé, qui vont encore payer.
00:36:47Mais on marche sur la tête.
00:36:50Il faut, encore une fois,
00:36:52quand on veut faire payer le crime organisé,
00:36:56je fais ce parallèle,
00:36:57et qu'on veut leur prendre leurs biens,
00:36:59il y a la Grasque qui a été créée.
00:37:01C'est une agence qui est chargée de saisir
00:37:03les biens matériels
00:37:05qui proviennent du crime
00:37:07ou du trafic.
00:37:09Et aujourd'hui, cette agence,
00:37:10elle fonctionne très très bien
00:37:13et elle est très bénéficiaire.
00:37:15C'est une grande réussite de l'État.
00:37:17Bravo.
00:37:18OK.
00:37:18Eh bien, pourquoi on ne ferait pas la même chose
00:37:20sur les petits délinquants
00:37:22où on les obligerait également...
00:37:25Mais on s'en fiche !
00:37:26Les gifs d'aides sociales dans les logements sociaux,
00:37:27vous allez les saisir...
00:37:28Eh bien, on saisit ce qui est à saisir.
00:37:34Les aides sociales.
00:37:34Eh bien, les aides sociales.
00:37:35C'est ce que propose Marine Le Pen.
00:37:36Eh bien, c'est pas bête.
00:37:38Ce n'est pas stupide.
00:37:39C'est même intelligent.
00:37:40Si on ne fonctionne pas comme ça,
00:37:42eh bien, c'est la dérive.
00:37:43Donc là, maintenant,
00:37:43on va encore payer sur nos assurances
00:37:46pour des dégâts qui sont causés par des autres.
00:37:51Mais on marche sur la tête, encore une fois.
00:37:53C'est une déresponsabilisation.
00:37:54Bruno Retailleau était donc avec les préfets hier
00:37:57qui étaient réunis à Beauvau
00:37:59et en marge des manifestations du 10 septembre,
00:38:01il s'est adressé aux préfets
00:38:02et il a rappelé effectivement
00:38:03les propos de Jean-Luc Mélenchon
00:38:05qui avait dit aux préfets
00:38:06ou menacé les préfets de les mettre en prison.
00:38:08Écoutez le ministre de l'Intérieur.
00:38:11Ce sont des révolutionnaires aux petits pieds
00:38:13qui rêvent de grands soirs.
00:38:16Alors évidemment, le Vendéen que je suis
00:38:18s'est toujours méfié des grands
00:38:21ou des petits Robespierre.
00:38:23Mais eux, pour parvenir à leur fin,
00:38:26voudraient utiliser tous les moyens.
00:38:30Ce sont des esthètes de la violence
00:38:31qui veulent provoquer, qui veulent insulter,
00:38:33qui menacent à tour de bras.
00:38:36L'ingénieur en chef, vous le connaissez,
00:38:37c'est M. Jean-Luc Mélenchon
00:38:39et chacun évidemment saura pourquoi
00:38:41je cite ici ce nom pourtant
00:38:44dans cette belle salle,
00:38:45le ministère de l'Intérieur
00:38:47est comme un choc thermique évidemment
00:38:48à la vocation du nom dans le lieu
00:38:51devant ce vénérable auditoire.
00:38:55Mais vous savez pourquoi je prononce ce nom ?
00:38:58Puisque le leader, le leader maximo,
00:39:02le gourou des insoumis
00:39:03a promis les préfets
00:39:06dès qu'il arriverait au pouvoir
00:39:08à la prison.
00:39:10Les mots, je ne les reprends pas,
00:39:14mais c'est la honte absolue, bien évidemment.
00:39:17Il ne promet pas la prison aux délinquants,
00:39:19aux violents.
00:39:20Ceux-là, il a pour habitude de les excuser.
00:39:24Il ne promet pas la prison
00:39:26au haineux de l'antisémitisme,
00:39:28au support de l'islamisme.
00:39:30Ceux-là, il avait l'habitude de les draguer,
00:39:33marier leur voix.
00:39:35Mais la prison, pour ceux qui précisément
00:39:37combattent la violence,
00:39:38luttent contre la haine
00:39:39et font vivre au quotidien la République.
00:39:42Nos principes républicains,
00:39:45voilà,
00:39:46une inversion totale,
00:39:48totale des valeurs.
00:39:50André Valigny,
00:39:51ce qui est frappant,
00:39:52évidemment, dans la sortie de Jean-Luc Mélenchon,
00:39:54c'est une forme d'indulgence médiatique.
00:39:58Il dit, je vais mettre les préfets en prison.
00:40:00C'est une phrase qui est passée comme ça.
00:40:03Vous imaginez si c'était un homme de droite
00:40:06qui avait dit une chose pareille.
00:40:08Ce serait l'ouverture, peut-être,
00:40:10de tous les journaux télévisés.
00:40:12Et ce serait des éditoriaux, etc.
00:40:15J'imagine que vous êtes bien éloigné
00:40:19de Jean-Luc Mélenchon.
00:40:20Vous trouvez que c'est infactieux ?
00:40:21Vous trouvez qu'il est dangereux pour la République ?
00:40:23Ce genre de propos, effectivement,
00:40:25on se rapproche quand même de la sécession
00:40:28par rapport aux principes républicains.
00:40:30Mais je pense, moi, quand même,
00:40:31pour connaître les gens en province, chez moi,
00:40:34je pense que ce genre de déclaration
00:40:35lui fait beaucoup de tort.
00:40:37Et je pense que Jean-Luc Mélenchon,
00:40:39en multipliant les sorties comme ça,
00:40:41aussi excessives, aussi extrémistes,
00:40:44aussi factieuses en puissance,
00:40:46se fait du tort politiquement.
00:40:48Donc, c'est un factieux,
00:40:49mais la question qui va se poser,
00:40:51qu'on va poser toujours et tout le temps,
00:40:53dans une élection législative,
00:40:55dans un deuxième tour,
00:40:57entre un député du Rassemblement national
00:40:59et un député de la France insoumise,
00:41:01si vous êtes confronté à ce choix...
00:41:03Vous me l'avez déjà posé, cette question.
00:41:04Oui, mais les choses évoluent.
00:41:05Vous dites vous-même que vous évoluez.
00:41:07Donc, ça m'intéresse.
00:41:07C'est un cas de conscience, évidemment,
00:41:09chaque fois que je dois répondre à cette question.
00:41:11Est-ce que Marine Le Pen est factieuse ?
00:41:13Je pense aujourd'hui que je m'abstiendrai
00:41:15ou que je voterai blanc.
00:41:16Mais est-ce que Marine Le Pen est factieuse pour vous ?
00:41:20Je ne la connais pas assez.
00:41:21Elle n'a pas de déclaration aussi violente
00:41:23que celle de Jean-Luc Mélenchon.
00:41:24Alors, pourquoi, à ce moment-là,
00:41:27qu'est-ce qui fait, au fond,
00:41:29que vous dites que Jean-Luc Mélenchon est un factieux ?
00:41:31C'est ce que vous dites ?
00:41:32En puissance.
00:41:33En puissance ?
00:41:34Oui.
00:41:35Qu'est-ce qui fait, au fond,
00:41:37que vous ne barrez pas la route à un factieux ?
00:41:39En tout cas, je ne lui apporte pas ma voix.
00:41:44Non, mais la question...
00:41:45C'est déjà pas mal pour un homme de gauche
00:41:46de ne pas voter à gauche.
00:41:48Vous savez, j'ai beaucoup d'amis comme moi, de gauche,
00:41:50qui ne sont pas du tout alignés sur la France insoumise,
00:41:53qui se posent les mêmes questions que moi,
00:41:55qui s'acheminent vers un vote blanc,
00:41:57la mort dans l'âme.
00:41:57Parce que quand on est de gauche,
00:41:58on a envie de voter à gauche.
00:42:00Mais voter pour la France insoumise,
00:42:01ça devient quasiment impossible.
00:42:03Je suis triste de dire ça.
00:42:05Et pourquoi on n'envisagerait pas, quand même,
00:42:06vu les propos qui sont outrageants
00:42:10sur des poursuites pénales contre M. Macron ?
00:42:12Là, je pense que ce n'est pas des poursuites pénales.
00:42:14Non, mais là, parce qu'il flirte de manière habile.
00:42:19Mais je pense que quand il y a des sorties de route
00:42:22qui sont trop éloquentes,
00:42:25je pense qu'il devrait y avoir des poursuites.
00:42:27Votre question, est-ce que Marine Le Pen est factieux ?
00:42:30Je ne suis pas sûr que vous ayez vraiment bien répondu.
00:42:33Je réponds très clairement, non.
00:42:34Elle n'est pas pour la remise en cause d'un ordre républicain.
00:42:38Jean-Luc Mélenchon est à la remise en cause d'un ordre républicain.
00:42:41Mais moi, ce que j'aimerais savoir,
00:42:42notamment la position d'André,
00:42:45on prétend vouloir Matignon,
00:42:47je vous dis Olivier Faure,
00:42:47est-ce qu'il a vraiment rompu avec LFI ?
00:42:50Je n'arrive pas à le savoir.
00:42:51Est-ce qu'il y a une rupture réelle ou pas ?
00:42:53En tout cas, LFI a rompu avec lui,
00:42:55parce qu'LFI a dit qu'en aucun cas,
00:42:57il ne soutiendra un gouvernement socialiste
00:42:59qui n'appliquerait pas le programme du NFP.
00:43:01Donc la rupture, elle est consommée, il me semble.
00:43:03C'est suffisant.
00:43:04Mais ce harcèlement constant des institutions,
00:43:07des préfets avec l'héritage napoléonien, etc.,
00:43:10le pilier de la République,
00:43:12Jean-Luc Mélenchon est un danger
00:43:14dans la mesure où il fait des passes décisives
00:43:16pour le chaos.
00:43:18Elle est extraordinaire quand même, votre réponse,
00:43:19sur Marine Le Pen.
00:43:22Se dire, je ne la connais pas assez,
00:43:23ça fait 23 ans qu'elle fait déjà.
00:43:24Je ne la connais pas personnellement.
00:43:28Je connais son origine politique.
00:43:31Est-ce que depuis 23 ans,
00:43:32vous trouvez qu'il y a des déclarations factieuses ?
00:43:34Ma question est simple.
00:43:34Il y a des déclarations xénophobes,
00:43:36il y a des déclarations nationalistes,
00:43:38et moi je ne suis ni xénophobe, ni nationaliste.
00:43:40Donc je ne peux pas voter à l'extrême droite.
00:43:42Cher Pascal.
00:43:43Est-ce que vous trouvez toujours,
00:43:44en fait c'est toujours la même chose,
00:43:45vous trouvez par exemple que Marine Le Pen est d'extrême droite ?
00:43:48Oui, xénophobe et nationaliste,
00:43:50pour moi c'est l'extrême droite.
00:43:51D'accord.
00:43:51C'est simple.
00:43:52Mais par exemple,
00:43:53quelles déclarations précisément vous viendrez ?
00:43:55On peut en sortir beaucoup des déclarations.
00:43:57Oui, mais lesquelles ?
00:43:57Je ne disais pas sur mon téléphone.
00:43:59C'est xénophobe, moi je ne vois pas de xénophobie,
00:44:01mais peut-être que je me trompe.
00:44:04Franchement, je ne suis pas d'accord avec Madame Le Pen,
00:44:05notamment sur le plan économique.
00:44:07Je trouve qu'effectivement,
00:44:08c'est mieux d'être plus libéral et presque socialiste,
00:44:12sur le plan économique et fiscal.
00:44:13C'est toujours pareil,
00:44:14c'est-à-dire que quand on parle de l'immigration,
00:44:16pour vous on est xénophobe.
00:44:17Est-ce que dire,
00:44:18il faut stopper la migration,
00:44:20est-ce que pour vous c'est xénophobe ?
00:44:22Non, il faut la réguler.
00:44:23Est-ce que pour vous c'est xénophobe de dire ?
00:44:25Est-ce que vous considérez que tous les problèmes de la France
00:44:27sont dus à l'immigration ?
00:44:28Mais qui dit ça ?
00:44:29Que c'est le problème ?
00:44:29Vous, vous me l'avez dit un jour.
00:44:31Mais qui dit ça ?
00:44:32Mais qui dit ça ?
00:44:33Que l'immigration est le problème
00:44:34dont découlent tous les autres.
00:44:35C'est un problème dont découlent tous les autres.
00:44:37Est-ce que la sécurité décolle de l'immigration ?
00:44:39Non.
00:44:40Ah bon ?
00:44:40Mais non.
00:44:41Et à Marseille, c'est quoi le Tunisien ?
00:44:42Mais oui, vous prenez un cas particulier.
00:44:44Je prends un cas qui vient de se passer, pardonnez-moi.
00:44:46Il y a des délinquants d'origine immigrée,
00:44:48il y a des délinquants de souches françaises.
00:44:50Et combien d'étrangers sont dans les prisons françaises ?
00:44:5225%.
00:44:53Donc il n'y a pas de rapport ?
00:44:54Il y a un rapport avec la gatoïsation des quartiers,
00:44:57la pauvreté, la précarité.
00:44:58C'est vrai que...
00:44:59Eh oui, eh oui, eh oui.
00:45:00Ça c'est un vieux discours.
00:45:01Mais non, André.
00:45:02Tous les pauvres ne sont pas délinquants,
00:45:05mais en général, quand on tombe dans la délinquance,
00:45:08c'est qu'on est plutôt pauvres.
00:45:08Vous n'avez pas changé de logiciel.
00:45:11Donc c'est xénophobe de dire ça ?
00:45:13En fait, est-ce que c'est xénophobe de dire l'immigration ?
00:45:15C'est xénophobe, c'est de dire que tous les problèmes de la France
00:45:17viennent de l'immigration.
00:45:18Et personne ne dit ça.
00:45:20On dit que c'est un problème majeur.
00:45:21Ou de l'Europe.
00:45:22L'immigration et l'Europe.
00:45:23Et c'est xénophobe ?
00:45:24Xénophobie et nationalisme.
00:45:25Oui.
00:45:26Bon.
00:45:26Écoutez, si vous trouvez que c'est xénophobe...
00:45:32Vous voulez qu'on parle du Mercosur,
00:45:36où on n'a même plus notre indépendance...
00:45:38Oui, du Mercosur, où on n'a même plus notre indépendance alimentaire.
00:45:41C'est être xénophobe de dire ça ?
00:45:43Bien étudier le sujet du...
00:45:44Oui, mais il faut toujours tout étudier.
00:45:45Mais est-ce que c'est xénophobe de dire qu'on n'a plus notre indépendance alimentaire ?
00:45:49Oui ou non ?
00:45:51Le problème du commerce international est assez clair.
00:45:55Chaque fois qu'on signe un traité de libre-échange,
00:45:58ça enrichit l'économie.
00:45:59Avec le CETA, c'était le cas.
00:46:00Le Canada, notamment.
00:46:03Donc, les traités de libre-échange, ils favorisent l'économie.
00:46:06Il ne faut pas être malthusien.
00:46:08Moi, je récuse le terme xénophobe,
00:46:11mais en revanche, on a le droit d'être souverainiste.
00:46:13Oui, bien sûr.
00:46:13Philippe Seguin, sa fameuse phrase,
00:46:16il était xénophobe ?
00:46:17Non, bien sûr.
00:46:18Ah, mais il disait la même chose.
00:46:19Pas Philippe Seguin.
00:46:20Mais il disait la même chose.
00:46:21Non, il ne disait pas que tous les problèmes venaient de l'immigration.
00:46:22Mais il disait la même chose sur l'Europe.
00:46:24Il disait la même chose sur l'Europe, mais pas sur l'immigration.
00:46:28Personne ne dit que l'immigration est le problème.
00:46:30Oui, mais je peux vous retrouver.
00:46:31Il n'y en a qu'un.
00:46:32Mais en revanche, c'est un problème, effectivement, qui découle.
00:46:34La sécurité, l'identité.
00:46:37Pardonnez-moi, l'identité française qui a été mise à mal
00:46:40avec une immigration massive.
00:46:42Je veux bien que vous le contestiez.
00:46:43Il suffit de se balader dans la rue.
00:46:45Et dans des rues.
00:46:46Quand vous êtes à Lyon, vous venez de Lyon.
00:46:47Arrêtez de raconter.
00:46:49Il suffit de voir.
00:46:50Il n'y a pas de Lyon, je viens d'Isère.
00:46:51Mais il suffit de voir.
00:46:52Vous vous baladez dans Lyon.
00:46:54Lyon a changé.
00:46:56C'est ainsi.
00:46:56L'identité de Lyon a changé.
00:46:59Oui, un pays évolue, évidemment.
00:47:01Oui, mais il évolue.
00:47:02Un pays change.
00:47:02D'accord.
00:47:03Mais on peut vouloir garder une identité ancienne.
00:47:08Bien sûr.
00:47:09Et ça, ce n'est pas xénophobe.
00:47:11En revanche, nous sommes avec Thomas Hill.
00:47:14Cher Thomas.
00:47:15Qui, lui, n'a pas changé.
00:47:16Il n'a pas changé.
00:47:18Il est comme...
00:47:18Bonjour, Pascal.
00:47:19Comment ça va, le programme ?
00:47:20J'ai l'impression d'arriver dans une soirée un peu compliquée, là.
00:47:23Mais non !
00:47:24Mais pas du tout.
00:47:27En fait, c'est intéressant parce que M. Valigny représente un courant de pensée.
00:47:31Et moi, j'apporte des arguments d'un autre courant de pensée.
00:47:35C'est tout.
00:47:36Et puis après, le public se fait son avis.
00:47:38Bien sûr.
00:47:39C'est le principe.
00:47:41J'apporte la contradiction.
00:47:42Le débat est contradictoire.
00:47:43L'Arcom doit être content.
00:47:45Là, ils sont ravis.
00:47:46L'Arcom est content parce que le débat est contradictoire.
00:47:49Bien sûr.
00:47:50Alors, nous, on va parler de rugby.
00:47:51Vous voyez, c'est un autre type de match.
00:47:53Rugby féminin.
00:47:54Du rugby tout court parce que vous savez que c'est le lancement du top 14.
00:47:57Vous avez raison.
00:47:58Sur Canal+.
00:47:59Exactement.
00:48:00C'est magnifique avec Toulouse qui a gagné l'année dernière.
00:48:03C'est absolument magnifique.
00:48:04Peut-être un quatrième titre cette année.
00:48:06Et là, vous parlez de rugby avec qui ?
00:48:09Astrid Barre, qui est le visage du rugby sur Canal.
00:48:11Elle est là, elle est avec vous, Astrid.
00:48:13Elle est à côté, là.
00:48:14Elle est en train de prendre son petit café.
00:48:15Est-ce qu'elle veut venir à Astrid Barre ?
00:48:17Ça lui est là, Astrid.
00:48:17Fassez une tête sur bonjour.
00:48:18Ici, ici, ici.
00:48:19Hop, hop, hop.
00:48:20Et voilà.
00:48:21Et vous dites bonjour à Pascal.
00:48:21Bonjour, Astrid.
00:48:23Et c'est vrai que sur Canal, le top 14, c'est un événement, c'est formidable.
00:48:27Formidable.
00:48:27On va se régaler dès ce week-end.
00:48:28J'arrive tout de suite pour vous en parler.
00:48:29Exactement.
00:48:30Et à part le rugby, Thomas ?
00:48:31Il y aura de la musique, sinon, avec Claudio Capeo.
00:48:33Vous connaissez un petit peu Claudio Capeo ?
00:48:34Et comment ?
00:48:36Eh bien sûr !
00:48:37D'accordéon, tout ça.
00:48:39Comment ? Claudio Capeo, magnifique, formidable, Claudio Capeo, merveilleux.
00:48:45Et puis, c'est tout.
00:48:46Eh bien, c'est déjà pas mal.
00:48:47Eh bien, il est 9h55.
00:48:49Merci d'être avec nous.
00:48:50Merci, évidemment, André Valigny, d'être là et d'être dans ces échanges qui nous passionnent, d'ailleurs.
00:48:55Oui, c'est intéressant.
00:48:55C'est extrêmement intéressant.
00:48:57Moi, je trouve, la seule chose, je trouve, vraiment, en fait, c'est insultant de traiter les gens de xénophobie ou de...
00:49:05Je trouve que c'est insultant.
00:49:06C'est injurieux.
00:49:07C'est ça que j'aime pas.
00:49:08C'est-à-dire que vous pouvez ne pas être d'accord.
00:49:09Mais, en fait, des positions souverainistes, c'est pas xénophobe.
00:49:13Et ça fait 40 ans...
00:49:14Non, mais ça fait 40 ans que lorsqu'on dit qu'on veut garder l'identité française, on veut moins d'immigration,
00:49:22on veut une société qui prolonge ce qu'elle a été,
00:49:25et à ce moment-là, on se fait traiter de xénophobe ou de nationaliste.
00:49:29Non, le nationalisme, c'est par rapport à l'Europe.
00:49:32La xénophobie consiste à attribuer tous les mots, M-A-U-X, de la France à l'immigration.
00:49:36Je suis aussi pour l'identité française.
00:49:38Je suis fier d'être français, même si mon grand-père est venu d'Italie.
00:49:42Je suis d'une famille bien intégrée, assimilée à la France et j'aime la France.
00:49:46Je l'ai aimée dans les années 60, comme vous.
00:49:48J'ai la nostalgie des années 70, comme vous.
00:49:50Mais les choses évoluent, le monde évolue, la France évolue.
00:49:53Parfois, c'est difficile, il faut composer aussi avec la réalité sociologique.
00:49:59De là à dire que l'immigration est un mal absolu.
00:50:03Non, l'immigration, elle est nécessaire, il faut la réguler, l'encadrer.
00:50:05On aime ce phénomène du communautarisme.
00:50:07Oui, bien sûr, je ne suis pas communautariste.
00:50:09On marque une pause.
00:50:09On marque une pause, il est 9h56.
00:50:12Et on va recevoir Sébastien Le Folle, qui va être avec nous,
00:50:14les lieux secrets du pouvoir.
00:50:16Ça, c'est passionnant, quand c'est secret.
00:50:18On va parler d'un sujet qu'on aime bien, les lieux secrets du pouvoir.
00:50:26C'est sous la direction de Sébastien Le Folle.
00:50:29Alors, vous êtes mis à plusieurs pour écrire, parfois, des chapitres sur des avantages,
00:50:36des lieux secrets, des pouvoirs de l'ombre, etc.
00:50:38Les avantages des anciens présidents de la République, par exemple.
00:50:41Moi, ça ne me choque pas qu'on donne un appartement à un ancien président.
00:50:46Moi non plus même, je trouve que les hauts responsables politiques ne sont pas assez payés.
00:50:50Oui.
00:50:51Quand ils sont en activité.
00:50:53Après, non.
00:50:54Ah, on peut en discuter, oui.
00:50:55Je pense que vous allez faire du monde avec ça.
00:50:59Pour l'avoir moins, mais mieux payé.
00:51:01Je vous conseille de vous présenter.
00:51:02Les gens ne font plus de politique.
00:51:05Vous avez parfaitement raison.
00:51:0810h04, et c'est Sommayal Abidi qui nous rappelle les titres.
00:51:11Dans un message posté sur X, Jean-Noël Barraud confirme la mort d'une ressortissante française
00:51:18dans le déraillement d'un funiculaire mardi à Lisbonne, au Portugal.
00:51:23Un message dans lequel le ministre des Affaires étrangères a adressé, je cite,
00:51:26« toutes ses pensées à sa famille et à ses proches »,
00:51:29ajoutant que l'ambassade se tient à leur disposition pour les accompagner.
00:51:33Le Kremlin a mis son veto à toute garantie militaire occidentale à Kiev.
00:51:37Moscou qui a également accusé les Européens, je cite,
00:51:39« d'entraver le règlement du conflit en Ukraine »,
00:51:42soulignant que la Russie devait aussi bénéficier de garanties pour sa propre sécurité.
00:51:47Et puis, comme il l'avait récemment promis,
00:51:49Donald Trump va signer dans la journée un décret visant à renommer
00:51:52le ministère de la Défense en ministère de la Guerre.
00:51:56Décret qui enjoint au secrétaire de la Défense de prendre toutes les mesures,
00:51:59notamment auprès du pouvoir législatif,
00:52:01pour procéder à ce changement d'appellation, précise la Maison Blanche.
00:52:06– Merci beaucoup, Somaïa.
00:52:09Donc, Sébastien est avec nous.
00:52:11Les privilèges discrets des anciens présidents,
00:52:14la lettre de 85, ce n'est qu'en 2010 que le contenu détaillé du courrier
00:52:17jamais publié au journal officiel est dévoilé.
00:52:19Sur l'instance du député apparent TPS René Dozière,
00:52:23on découvre alors que les ex-présidents bénéficient d'un appartement de fonction équipé,
00:52:26avec les charges, téléphones, fournitures,
00:52:29sept membres de cabinet et deux employés de maison,
00:52:32de déplacement couvert par l'État au titre de leur ancienne fonction,
00:52:35en avion, train ou bateau, dans la meilleure des classes, stipule le courrier.
00:52:41– Combien il y a d'anciens présidents aujourd'hui vivants ?
00:52:43Il y a Nicolas Sarkozy ?
00:52:45– François Hollande.
00:52:46– François Hollande ?
00:52:48– Et voilà.
00:52:49– Pourquoi vous dites trois ?
00:52:50– C'est moi qui ai dit trois, pardon.
00:52:51– Ah oui ?
00:52:51– On sait déjà aller près Macron.
00:52:52– Il anticipe.
00:52:53– Bon, qu'un ancien président,
00:52:56de la République qui a été élu par une majorité de Français,
00:53:01qu'on lui donne un appartement,
00:53:03bon, ce n'est pas un appartement privé,
00:53:04c'est un appartement de fonction.
00:53:06– Ah mais j'en conviens, il n'y a aucun jugement.
00:53:07– Voilà.
00:53:08– D'ailleurs, dans ces chapitres…
00:53:09– Ce sont des bureaux.
00:53:10– Il n'y a aucun jugement dans ces chapitres.
00:53:11– Voilà, c'est un appartement, il a raison,
00:53:12c'est des bureaux, on dit appartements, mais c'est des bureaux.
00:53:14– Ce livre, c'est une série d'enquêtes sur des lieux.
00:53:18– Mais on ne le savait pas, ça ?
00:53:19– Non, on ne savait pas tout.
00:53:20On apprend pas mal de choses.
00:53:22– Oui.
00:53:26– Il faut quand même de voir que ce rituel, cette règle,
00:53:31aux États-Unis, ça fait l'objet d'une loi fédérale,
00:53:33le traitement des anciens présidents.
00:53:35En France, c'est une lettre, il y a quelque chose de très monarchique.
00:53:38On ne juge pas là le fond du sujet, qui est que tout à fait, à la limite.
00:53:43Même si la question se pose, on a des présidents qui sont élus
00:53:45de plus en plus jeunes.
00:53:47Valéry Giscard d'Estaing, il est sorti, il a quitté le pouvoir,
00:53:49je crois qu'il avait 55 ans, 57 ans.
00:53:51Et donc vous voyez, on va avoir des présidents probablement
00:53:53de plus en plus jeunes, donc se posera la question
00:53:55de la nécessité d'entretenir des présidents, d'anciens présidents,
00:54:01pendant très très très longtemps.
00:54:03Alors on discute des finances publiques.
00:54:07– Oui, enfin là, on est vraiment…
00:54:08– Enfin leurs avantages ont été quand même concides.
00:54:10– Ça vous choque ?
00:54:12– Ça me choque un peu, notamment les anciens premiers ministres
00:54:14qui sont alors là, pour le coup, beaucoup plus nombreux
00:54:16et de plus en plus nombreux avec Macron.
00:54:19Et quand on leur offre un secrétariat, une voiture, un chauffeur à vie,
00:54:23moi je trouve que ça choque.
00:54:23Au moment où on demande des efforts aux Français,
00:54:26on devrait restreindre tout ça, on devrait avoir des mœurs politiques
00:54:29davantage scandinaves que monarchiques.
00:54:33Et il faut revenir un peu là-dessus.
00:54:35– Non mais la reconnaissance du service rendu, du sacrifice pour le pays,
00:54:39ça je le conçois, mais est-ce que De Gaulle,
00:54:41qui s'est retiré à la boiserie, a rendu moins de service à la France ?
00:54:45– Et la tour Hollande, par exemple ?
00:54:46– Non, je pense qu'on parlait de Pierre Moscovici tout à l'heure,
00:54:49qui va cumuler les retraites, et puis François Hollande,
00:54:51je pense qu'il faut faire passer une loi aux retraites,
00:54:55quand on a été gouvernant, fonction publique, etc., avec un plafond.
00:55:00Et à un moment, tu n'as pas 36 retraites, ça ce n'est pas possible.
00:55:05Le privé n'a pas ça d'ailleurs.
00:55:07– Oui, et avec une interrogation, qui est qu'on voit les bons dans ce pays
00:55:14se détournent de la politique.
00:55:15– C'est vrai, les bons, quand on voit ce qu'on fait les bons depuis 40 ans,
00:55:20on se dit que les mauvaises ne sont pas pires.
00:55:22– Alors ça, on peut se le dire, effectivement…
00:55:24– Franchement, je vous assure, quand on voit l'état du pays,
00:55:28on se dit « Ah, ils étaient bons ? »
00:55:29– Alors, on va prendre des mauvais, le prochain coup.
00:55:32– Qu'est-ce que ça aurait été s'ils étaient bons ?
00:55:33– Je pense très bien notre enquête sur ces lieux secrets du pouvoir,
00:55:38c'est l'état profond, c'est la force d'inertie,
00:55:42d'où vient le blocage.
00:55:43– Les petits hommes gris !
00:55:44– Et quand l'état est affaibli, quand il y a des gens un peu moins bons en politique,
00:55:49c'est la haute administration, la très haute administration,
00:55:51qui prend le pouvoir, on le voit à Bercy, on le voit dans pas mal d'administrations.
00:55:56– A fortiori, quand il y a un turnover ministériel,
00:55:58comme celui qu'on connaît aujourd'hui,
00:55:59sept ministres de la Santé en sept ans,
00:56:02sept ministres de l'Éducation en sept ans,
00:56:04les ministres passent, l'administration reste.
00:56:06Ils n'ont même pas le temps de se mettre au courant des dossiers
00:56:07qui sont déjà virés.
00:56:09– Oui, mais ça, c'est de la faute du politique.
00:56:10– Ce sont les hauts fonctionnaires qui dirigent le pays.
00:56:12– Et c'est de la faute du politique.
00:56:13– Bien sûr, totalement.
00:56:13– Emmanuel Macron, il est là depuis huit ans.
00:56:16– Il a changé sur le…
00:56:18– Par exemple, le ministère de l'Éducation nationale.
00:56:19– Et de la Santé, c'est les deux.
00:56:20– Et de la Santé, qui devraient être vraiment des…
00:56:22– Bien sûr.
00:56:24Surtout avec des lignes politiques différentes à chaque fois.
00:56:26– Bon, Sébastien, restez avec nous.
00:56:28Deux ou trois choses avant, quand même,
00:56:30information, trois militants pro-palestiniens ont été interpellés
00:56:32et placés en garde à vue ce jeudi à Nice,
00:56:34après avoir tenté d'entrer de force dans une synagogue.
00:56:37Donc ça, c'est quand même des nouvelles qui nous inquiètent.
00:56:40– Ils ont poussé une ferme en sens.
00:56:41– Exactement, donc vous voyez ces images.
00:56:44– Oui, ça pousse au judaïsme clandestin et cette volonté
00:56:48de rayer les Français juifs de la carte de France.
00:56:51– Bon, évidemment, l'influence de Jean-Luc Mélenchon
00:56:55sur ce type d'actes me paraît évident.
00:56:58Le ministre des Affaires étrangères israélien a affirmé ce jeudi
00:57:02qu'une visite du président français Emmanuel Macron en Israël
00:57:04n'était pas à l'ordre du jour, tant qu'il ne reviendrait pas
00:57:06sur sa décision de reconnaître un État palestinien.
00:57:08Thomas Bonnet ?
00:57:09– C'est toujours d'actualité, le 22 septembre,
00:57:11à la tribune de l'ONU, il va reconnaître formellement
00:57:14l'État palestinien par la France.
00:57:17– Alors qu'il y a encore des otages, il y a encore des otages.
00:57:20– 50 otages dont 20 vivants.
00:57:21– C'est le 700ème jour, c'est aujourd'hui,
00:57:24700ème jour de détention des otages.
00:57:26– Ça valide presque la politique des otages du Hamas.
00:57:32– Pas presque ?
00:57:32– Et surtout, il faut rappeler aussi qu'il avait émis au départ…
00:57:35– Il y a d'autres choses, mais ça, ça y contribue.
00:57:37– Au départ, il avait émis des conditions.
00:57:39– C'est un très mauvais signal de la France vis-à-vis de l'État d'Israël
00:57:43et de nos compatriotes de religion juive qui vivent en France.
00:57:47– Il avait émis des conditions, vous vous souvenez,
00:57:49c'est-à-dire démilitarisation du Hamas et libération des otages.
00:57:54Or, ces deux conditions ne sont pas remplies.
00:57:56– Bon, en tout cas, c'est évidemment polémique.
00:58:02– C'est quand même la première fois, je n'ai jamais vu ça,
00:58:05qu'un président empêche, en tout cas, ne souhaite pas
00:58:11qu'un autre président vienne sur son territoire,
00:58:14qu'il considère qu'un président d'une autre démocratie
00:58:17ne soit pas le bienvenu, je n'ai jamais vu ça.
00:58:20– Vous avez parfaitement raison, et c'est une excellente remarque.
00:58:23Il y a eu un rassemblement hier pour Boislem sans salle à Marseille,
00:58:26Valérie Boyer était présente,
00:58:27Sylvain Souvestre, qui est le maire du 11e et 12e arrondissements également.
00:58:32Voilà, chaque jour, on parle de Boislem sans salle,
00:58:35il n'y a pas, je ne vois pas ce qu'on peut dire de nouveau.
00:58:38– Que fait la France ?
00:58:38– Oui, on l'a dit matin, midi…
00:58:40– On aimerait que sa diplomatie soit peut-être orientée
00:58:42plus vers le sud de la Méditerranée que vers…
00:58:45– On l'a dit matin, midi et soir.
00:58:46Jean-Michel Ola, c'est candidat à la mairie de Lyon,
00:58:48vous voterez pour lui ?
00:58:49– Je n'habite pas Lyon, moi.
00:58:50– Oui ?
00:58:51– Moi, je vais au match à Lyon, mais je n'habite pas Lyon.
00:58:53– Et si vous habitiez Lyon, vous voteriez pour lui ?
00:58:55– J'étais avec lui dimanche soir, on a battu Marseille.
00:58:58– Entre Grégory Doucet et Jean-Michel Ola.
00:59:00– Est-ce que vous me répondez à mes questions ?
00:59:01Moi, je pose des questions simples.
00:59:02Vous avez le droit de dire, je ne veux pas répondre à votre question.
00:59:04Est-ce que vous voteriez pour Jean-Michel Ola avec le parcours qu'il a,
00:59:09la réussite qu'il a, et il sera soutenu d'ailleurs par Laurent Wauquiez et LLR ?
00:59:13Oui ou non ?
00:59:14– Ou Grégory Doucet.
00:59:15– Ou Grégory Doucet, c'est ça ?
00:59:17– Non, Grégory Doucet, non.
00:59:19Je ne pourrais pas voter pour le maire écologiste de Lyon.
00:59:21Jean-Michel Ola, il faut voir s'il peut être un bon maire
00:59:24parce qu'il a été un bon président de l'OL.
00:59:26Ce n'est pas la même chose.
00:59:27– Il n'a été pas que président de l'OL, si vous me permettez.
00:59:30– Très bon chef d'entreprise.
00:59:31– Très bon chef d'entreprise.
00:59:33– Là, vous le connaissez, vous le connaissez mieux que Marine Le Pen peut-être.
00:59:35Tout à l'heure, vous ne connaissiez pas Marine Le Pen,
00:59:36mais peut-être que Jean-Michel Ola vous le connaissez.
00:59:38– Je le connais un peu mieux, oui.
00:59:39– Mais pourquoi vous…
00:59:40En fait, vous avez envie de voter pour lui et vous ne le dites pas ?
00:59:43– Peut-être que je voterai pour lui.
00:59:45– Voilà.
00:59:45– Voilà.
00:59:45– Ah, il faut vous arracher des mots.
00:59:47– Ah là là.
00:59:48– Vous êtes président de l'OL, pas en tant que président de l'OL.
00:59:49– Vous n'êtes pas courageux.
00:59:50– En tant que président de l'OL.
00:59:51Non, parce que je n'oublierai pas qu'en 2016, mon fils avait 8 ans,
00:59:54il lui a présenté les joueurs de l'OL un par un dans le vestibule.
00:59:56– Oui, mais ce n'est pas pour ça.
00:59:56– Il a été adorable.
00:59:58– Non, pas seulement.
00:59:59– Mais c'est quelqu'un d'aimable, de très aimable.
01:00:00– Mais surtout compétent.
01:00:02– Pour l'OL, il a été compétent.
01:00:03– Et pour sa boîte aussi.
01:00:04– Et pour sa boîte aussi.
01:00:05– Eh bien, il sera peut-être compétent pour la mairie.
01:00:06– Peut-être.
01:00:07La mairie, c'est autre chose.
01:00:08– Et il se présente sans étiquette.
01:00:09– La politique, oui.
01:00:09– Mais soutenu par beaucoup de familles politiques.
01:00:11La droite le sent.
01:00:11– En fait, ce qu'il vous ennuie, c'est qu'il soit soutenu par Laurent Wauquiez.
01:00:14– Par Laurent Wauquiez, oui, ça embête un peu, ça.
01:00:15– Oui, bon, voilà.
01:00:17Mais c'est ça que vous m'amusez.
01:00:18Moi, j'adore vous avoir le vendredi.
01:00:19Parce qu'en fait, le public, il sait ce que vous pensez.
01:00:23Il a compris.
01:00:25Mais vous n'osez pas le dire.
01:00:26Mon qu'est de courage.
01:00:27– Mais si, mais si.
01:00:27– Bon, c'est discuté.
01:00:28– Et puis, il y a une petite info qui m'a amusé.
01:00:31C'est Pierre Lescure et Sud Radio.
01:00:32Parce qu'après que Sud Radio a annoncé cette semaine
01:00:34l'arrivée de Pierre Lescure sur son antenne,
01:00:36ce dernier a finalement déclaré qu'il renonçait à rejoindre la station.
01:00:39Et il a également démenti avoir subi des pressions de la part de son employeur.
01:00:42C'est faux.
01:00:43Puisque c'est M. Sidbon-Gobès qui a pris son téléphone,
01:00:47qui a appelé Pierre Lescure,
01:00:48et qui lui a dit, si tu vas à Sud Radio,
01:00:53tu ne travailles plus sur le service public.
01:00:54C'est une station, alors je ne sais pas les mots qu'il a employés,
01:00:57sans doute d'extrême droite.
01:00:58Il considère que Sud Radio, c'est d'extrême droite.
01:01:00Donc c'est formidable ces gens-là.
01:01:02M. Sidbon-Gobès, qui dirige France Télévisions,
01:01:05ancien porte-parole d'Europe Écologie-Les Verts, je crois,
01:01:09de Mme Duflo.
01:01:10Donc ces gens-là, ils interdisent à leurs collaborateurs
01:01:14d'aller à Sud Radio.
01:01:17Et ce que je dis là, c'est parce que Pierre Lescure l'a dit lui-même
01:01:19à des personnes qui me l'ont rapporté de Sud Radio.
01:01:22Il l'a dit lui-même, je n'ai pas le droit d'y aller
01:01:23parce que Sidbon-Gobès m'a appelé.
01:01:26Enfin c'est quand même...
01:01:27On parle du service public, ça serait déjà grave
01:01:29si c'était des chaînes privées.
01:01:30Mais je vous assure, c'est quand même...
01:01:32Alors il a, Pierre Lescure, il a dit
01:01:34l'annonce de ma venue à Sud Radio pour un dialogue hebdomadaire
01:01:36entre deux générations et deux points de vue
01:01:38a suscité des réactions pour la plupart outrancières
01:01:40avant même de nous entendre, Maud Coffer, Maxime Lédeau et moi.
01:01:43Il avait dit qu'il y allait.
01:01:46De son côté, la direction de Sud Radio a dit
01:01:48que respecter pleinement ce choix tout en le regrettant
01:01:50pour la liberté d'expression, nous remercions Pierre Lescure
01:01:53pour la qualité des échanges que nous avons eus avec lui
01:01:55et nous continuons en cette rentrée
01:01:56de proclamer un ton libre et indépendant.
01:01:59Et en quoi Sud Radio et d'extrême droite ?
01:02:01Parce qu'il devait débattre avec une personne...
01:02:03Et il y a du Mathieu Pigasse également
01:02:05parce que Mathieu Pigasse, visiblement,
01:02:07comme il est dans, je pense, dans le tour de table
01:02:11de la maison de production qu'il produit le soir,
01:02:15c'est à vous, c'est dans l'air.
01:02:16C'est à vous, en l'occurrence, avec Anne-Elisabeth Lemoyne.
01:02:19C'est formidable. La gauche, c'est formidable.
01:02:21Je vous assure, c'est merveilleux.
01:02:22La tolérance sur les idées.
01:02:24Ah, tu ne vas pas à Sud Radio.
01:02:27Autrement, tu ne travailles plus chez moi.
01:02:28Si vous saviez ce que je prends, moi,
01:02:29parce que je viens ici...
01:02:31Mais c'est formidable.
01:02:32La gauche, c'est formidable.
01:02:33Incroyable.
01:02:34C'est vraiment la gauche.
01:02:35Alors, je me fais insulter par les gens de droite
01:02:36parce que je suis de gauche
01:02:37et par les gens de gauche
01:02:38parce que je viens sur CNews.
01:02:39Ça fait beaucoup.
01:02:40Vous n'êtes pas seul, André Valigny.
01:02:42C'est formidable.
01:02:43Le positionnement, c'est dans la même veine
01:02:47de ce qui est arrivé à Jean-François Killy.
01:02:49Oui.
01:02:49C'est pareil.
01:02:50Bien sûr.
01:02:51Encore quand il s'agissait vraiment que d'un débat.
01:02:53On parle vraiment d'un débat.
01:02:54C'est de l'intimidation.
01:02:55C'est de l'intimidation.
01:02:56Alors, pour expliquer ce changement brutal,
01:02:59certains évoquent les pressions de son employeur aussi,
01:03:01Media One,
01:03:01qui produit donc l'émission de France 5,
01:03:03c'est à vous.
01:03:04En 2024, c'était Mathieu Pigasse
01:03:06qui appelait à voter Nouveau Front Populaire
01:03:09et lui, il avait dit qu'il mettrait
01:03:10tous ces médias au service de la gauche.
01:03:12C'est clair, oui.
01:03:13Et il avait dit, enlevez leur masque
01:03:14et vous verrez la même chose,
01:03:15la même haine, la même société,
01:03:17les mêmes coupables,
01:03:17l'immigré, l'étranger, l'homosexuel,
01:03:19le musulman ou la femme.
01:03:20Je dis juste que cette société en mur
01:03:21et que nous propose l'extrême droite,
01:03:25Pigasse, donc bon, il voit des fascistes partout.
01:03:30Bon, et puis, dernière petite chose
01:03:32qui m'amuse aussi,
01:03:33il y a de plus en plus de tanguis en France.
01:03:35Figurez-vous.
01:03:35Là, c'est vrai.
01:03:36Et vous avez des enfants
01:03:36qui sont chez vous encore ?
01:03:37Oui, mais ils sont grands.
01:03:40Il a 17 ans, lui.
01:03:40C'est normal.
01:03:41Je l'ai eu tard.
01:03:42Oui, c'est ce que vous voulez.
01:03:44Mais en revanche,
01:03:46il a le droit de rester chez 17 ans.
01:03:47Il a le droit de rester chez vous.
01:03:48Bien sûr.
01:03:49Le problème, c'est 25, 30 ans.
01:03:50On espère qu'il va rester longtemps chez nous.
01:03:52De quel âge on est tanguis, en fait ?
01:03:5423, 24, j'imagine.
01:03:56Vous voulez l'écouter ?
01:03:57Regardez ce tangui qui parlait ce matin
01:04:00sur Radio Luxembourg.
01:04:02Si je pars, en fait,
01:04:03et que je dois tout payer tout seul,
01:04:05loyer plus facture,
01:04:06parce qu'il y a les deux aussi,
01:04:07ce serait assez difficile.
01:04:09J'ai souvent une petite voix dans ma tête
01:04:11qui me dit toujours
01:04:12que je suis en retard dans la vie
01:04:13par rapport à certaines choses.
01:04:16Notamment de me dire
01:04:16« Putain, j'ai 26 ans,
01:04:17je suis encore chez mes parents.
01:04:18Il y en a à 17 ans,
01:04:19ils se sentent déjà dehors. »
01:04:20Ça peut donner un peu d'angoisse,
01:04:21mais en même temps,
01:04:23je suis dans un cadre
01:04:23qui n'est pas à plaindre.
01:04:25On est à la campagne,
01:04:26on a une petite maison,
01:04:28on a des poules,
01:04:29on a nos chats.
01:04:30Et je m'entends bien
01:04:31avec mes parents,
01:04:31ce qui n'est pas le cas
01:04:32de tout le monde aussi.
01:04:33En fait, il y a une sorte d'habitude
01:04:34qui s'est installée avec le temps
01:04:36qui fait que je pense
01:04:37que pour ma mère,
01:04:37ce serait plus bizarre
01:04:38le jour où je partirais
01:04:39si j'arrive à partir
01:04:40que si en fait,
01:04:41je continue à être ici.
01:04:42Vous n'avez pas de tanguilles
01:04:43à la maison ?
01:04:44Le problème, c'est le logement.
01:04:46Non, il n'y a pas que ça.
01:04:46Le coût du logement,
01:04:48les salaires qui ont baissé.
01:04:49Oui, mais pourquoi ?
01:04:50Vous n'habitez plus
01:04:51chez votre père.
01:04:52Non.
01:04:54Paix à son âme.
01:04:55Vous n'habitez plus
01:04:55chez vos parents.
01:04:56Mais non,
01:04:56depuis longtemps.
01:04:58Mais c'est le film
01:04:59de Féligne,
01:05:00Yvitellogne.
01:05:02Yvitellogne.
01:05:03Yvitellogne,
01:05:04de Féligne.
01:05:04sur cette jeunesse romaine,
01:05:07etc.,
01:05:08qui ne fait rien.
01:05:10Non, pas romaine.
01:05:11Rimini, en province.
01:05:12C'est pour ça
01:05:14que ce n'est pas bien
01:05:14de pointer du doigt
01:05:15les boomers, etc.
01:05:17Parce que, en fait,
01:05:18c'est un vrai symptôme,
01:05:19les tanguilles.
01:05:19Les lieux secrets du pouvoir.
01:05:21Alors, franchement,
01:05:22c'est génial.
01:05:22La piscine, par exemple.
01:05:23Je commence par la piscine.
01:05:24La piscine, c'est quoi ?
01:05:25C'est les services secrets.
01:05:27Oui.
01:05:27On croyait tout connaître
01:05:28avec le bureau des légendes.
01:05:31Chaque jour,
01:05:31ce sont entre 2500
01:05:32et 3000 personnes
01:05:33qui viennent œuvrer
01:05:33au service secret
01:05:35de la République
01:05:35boulevard Mortier.
01:05:36Des fonctionnaires
01:05:37qui remplissent
01:05:37des tâches multiples.
01:05:38Mais dans le cadre
01:05:39d'une unique mission,
01:05:40fournir au président
01:05:40et au gouvernement français
01:05:41les moyens occultes
01:05:42de leur politique étrangère.
01:05:44Service de renseignement extérieur.
01:05:45La DGSE n'est pas là
01:05:46pour surveiller les Français.
01:05:48Cela, c'est la tâche
01:05:48de la DGSI.
01:05:50Pour protéger
01:05:51le pays du terrorisme,
01:05:52la piscine travaille
01:05:53en coordination
01:05:53avec ce service dépendant
01:05:55du ministère de l'Intérieur.
01:05:57Alors, qu'est-ce qu'ils font
01:05:58en ce moment-là ?
01:05:59Ils nagent.
01:06:00Ils ont pas mal
01:06:01de théâtres d'opérations
01:06:02entre l'Ukraine,
01:06:04la Russie,
01:06:05le Moyen-Orient.
01:06:07Et ce qui est fascinant,
01:06:08c'est que c'est Rémi Coffer,
01:06:10qui est un de nos grands spécialistes
01:06:10du espionnage
01:06:11qui a rédigé cette enquête.
01:06:13Donc, qui d'ailleurs
01:06:14a pu revisiter les lieux.
01:06:15Il y a des tas de lieux,
01:06:16c'est ce qu'il raconte.
01:06:18Boulevard Mortier.
01:06:19Oui, mais comment on peut
01:06:20espionner les espions ?
01:06:21Ce n'est pas possible.
01:06:22Ils ne font pas leur travail
01:06:23s'ils ouvrent leur maison,
01:06:24par définition.
01:06:25Ils n'ouvrent qu'une vitrine.
01:06:27Après, il faut faire une enquête.
01:06:30Il faut évidemment qu'on le voit.
01:06:31À l'œil nu,
01:06:32on ne voit pas grand-chose.
01:06:33On voit les salles d'opération.
01:06:36D'ailleurs, c'est amusant
01:06:37de voir que la série
01:06:39du Bureau des légendes,
01:06:40c'est vraiment le décor.
01:06:42Parce qu'ils se sont vraiment inspirés.
01:06:44Ils ont reconstitué
01:06:45des décors de la maison.
01:06:48Ça s'est fait un peu
01:06:49en bonne honte.
01:06:51Et j'ai appris d'ailleurs...
01:06:52Savez-vous pourquoi
01:06:53ça s'appelle la piscine,
01:06:54la DGSE ?
01:06:55Non.
01:06:55Parce que ce sont deux bâtiments
01:06:57reliés par un tunnel souterrain
01:06:59dans le nord de Paris.
01:07:01Et l'un des deux
01:07:02donne sur un centre nautique.
01:07:04D'ailleurs, les gens en interne,
01:07:06les agents,
01:07:07ne l'appellent pas la piscine.
01:07:08Ils appellent ça la boîte.
01:07:10Et donc, il y a tout un rituel
01:07:12que raconte rien.
01:07:13C'est un monde.
01:07:14C'est une petite ville en soi,
01:07:15la DGSE.
01:07:16Alors, c'est des espions.
01:07:18Mais un espion, par définition,
01:07:19on ne sait pas quel est l'espion.
01:07:20Peut-être que Jean Chenet
01:07:20c'est un espion.
01:07:21Peut-être.
01:07:22Peut-être.
01:07:23Ah, c'est pour ça.
01:07:23Non, mais on est d'accord.
01:07:25Il y a toujours des espions.
01:07:28Moi, je travaille dans un journal
01:07:29qui s'appelle L'Express
01:07:30où on a découvert dans des archives
01:07:32il y a peu de temps
01:07:33qu'un directeur du journal
01:07:35avait été un espion.
01:07:36C'était qui ?
01:07:37Un agent du KGB.
01:07:38Grimbac.
01:07:39Ah oui.
01:07:39Oui, tout à fait.
01:07:40On avait publié cette enquête.
01:07:42Donc, vous voyez,
01:07:42on n'est pas à l'abri.
01:07:43On dit qu'il y a encore des noms.
01:07:45On cherche encore les noms
01:07:46de tous les correspondants
01:07:48du KGB en France.
01:07:50On a dit qu'il y avait notamment
01:07:51des journalistes du Monde.
01:07:52On n'a pas encore trouvé.
01:07:54J'aurais eu du Monde,
01:07:55vous m'étonnez.
01:07:56Ah oui.
01:07:57Bon, alors,
01:07:58l'Académie française,
01:07:59vous dites,
01:07:59c'est le club le plus fermé du monde.
01:08:00C'est Louis-Henri de Laroche-Foucault.
01:08:02Au XXe siècle,
01:08:02Jacques Brenner
01:08:03pouvait encore noter dans son journal
01:08:05« L'habit vert est en France
01:08:06le seul moyen pour un écrivain
01:08:07de se trouver socialement
01:08:08sur un pied d'égalité
01:08:09avec un cardinal,
01:08:09un maréchal,
01:08:10un duc ou un grand physicien.
01:08:12L'académie est le club
01:08:13le plus sélect
01:08:14et le plus fermé du monde. »
01:08:15Mais il y a très peu d'avantages.
01:08:16Alors, j'ai découvert
01:08:17l'appartement...
01:08:18A part pour publier des livres.
01:08:20Non, il y a quand même
01:08:21un avantage.
01:08:22Parce que j'ai lu Colcause
01:08:23de l'Édouard de Carrière.
01:08:25L'appartement du secrétaire perpétuel,
01:08:28c'est un truc de fou.
01:08:29Oui.
01:08:30C'est 350 mètres carrés.
01:08:32Vu magnifique sur la scène.
01:08:32Alors ça, on veut bien
01:08:34être secrétaire perpétuel.
01:08:35Parce que là,
01:08:36tu as un bel appartement,
01:08:36tu gagnes quelque chose.
01:08:38Mais qui finance ?
01:08:40C'est l'État, l'Académie.
01:08:41Il y a l'État,
01:08:42mais il y a aussi du mécénat.
01:08:44Mais ce qui nous a intéressés
01:08:45avec l'Académie française,
01:08:46on se dit pourquoi
01:08:47l'Académie française
01:08:48dans un livre
01:08:49sur les lieux du pouvoir.
01:08:50Ce qui nous a intéressés,
01:08:51c'est de montrer aussi
01:08:52là où s'exerce
01:08:54le pouvoir de l'imaginaire.
01:08:56C'est-à-dire ce qui
01:08:56ensemence l'imaginaire
01:08:58des Français.
01:08:59La France,
01:09:00comme disait Mona Ouzouf,
01:09:01c'est une patrie littéraire.
01:09:02Le livre occupe une place.
01:09:03Vous n'avez pas un seul candidat
01:09:05à la présidence de la République
01:09:06qui ne publie pas un livre
01:09:08pour déclarer sa candidature.
01:09:09Donc il y a encore
01:09:10un prestige du livre,
01:09:11du statut de l'écrivain.
01:09:12Et l'Académie participe de ça.
01:09:14Mais ce qui est amusant de voir,
01:09:15c'est qu'il y a une contre-Académie française
01:09:17qui s'est créée
01:09:18avec le prix Goncourt,
01:09:20que les académiciens
01:09:21appelaient d'un ton méprisant
01:09:22l'Académiette.
01:09:23Mais à l'Académie française,
01:09:26on est élu à un fauteuil.
01:09:27Et l'Académie Goncourt
01:09:28a adopté ses propres rituels
01:09:31et son propre protocole.
01:09:33On est élu à un couvert
01:09:35où votre nom,
01:09:37les noms des locataires du couvert
01:09:40sont gravés sur des couverts
01:09:42en vermeil.
01:09:43Donc il n'y a pas d'habits
01:09:43d'académiciens,
01:09:44mais il y a des couverts
01:09:45d'académiciens Goncourt.
01:09:47Donc c'est amusant de voir
01:09:47ce qui subsiste
01:09:49des pouvoirs français,
01:09:52des murs porteurs
01:09:53dans tous les domaines,
01:09:55que ce soit vous parliez
01:09:55de la DGSE,
01:09:56mais on parle de la culture,
01:09:57de la gastronomie
01:09:58et de la politique.
01:09:59En tout cas,
01:10:00vous avez ce matin
01:10:01la bivère,
01:10:02donc je ne sais pas
01:10:02si vous avez envie de...
01:10:04Je savais que j'allais voir
01:10:04un grand lettré.
01:10:06Pourquoi vous parlez
01:10:06du Tour de France ?
01:10:08Le Tour de France...
01:10:09Ce n'est pas très...
01:10:10Vous connaissez la phrase
01:10:11de Jacques Gaudet,
01:10:11le patron du Tour.
01:10:12De Gaulle dirige la France
01:10:14durant 11 mois.
01:10:16Ce n'est pas Jacques Gaudet,
01:10:17c'est Antoine Blondin
01:10:17qui disait ça,
01:10:18l'abon écrivain.
01:10:19Il disait
01:10:20De Gaulle dirige la France
01:10:21pendant 11 mois
01:10:22et Jacques Gaudet
01:10:23pendant un mois.
01:10:25Mais ce n'est pas un lieu secret.
01:10:27Il n'y a pas des...
01:10:27Qu'est-ce qui est secret ?
01:10:29La voiture du directeur.
01:10:29Ce n'est pas la voiture,
01:10:30c'est la voiture du directeur du Tour
01:10:32qui est devenue
01:10:33depuis Nicolas Sarkozy
01:10:34et une fameuse étape
01:10:35après son élection
01:10:37entre Valdisère et Briançon,
01:10:41c'est devenu
01:10:41un rituel républicain.
01:10:43Le président de la République
01:10:44s'affiche,
01:10:45mais comme peut-être
01:10:46les rois s'affichaient
01:10:48sur leur carrosse,
01:10:50dans cette voiture-là
01:10:51parce qu'il n'y a pas
01:10:52de course plus populaire.
01:10:54C'est la France.
01:10:54C'est-à-dire le jour
01:10:55où le Tour de France s'arrête.
01:10:56Vous parliez de l'actuel maire de Lyon
01:10:57qui doit probablement
01:10:58beaucoup regretter
01:10:59ses propos
01:11:00sur le Tour de France
01:11:01dont il appelait quasiment
01:11:03à la suppression
01:11:05il y a quelques années.
01:11:06C'est la France,
01:11:07le Tour de France
01:11:08et Nicolas Sarkozy
01:11:10avait compris d'ailleurs
01:11:11en rendant visite
01:11:13à la course.
01:11:15D'ailleurs François Hollande
01:11:16a repris l'expérience.
01:11:19Emmanuel Macron
01:11:19s'y montre aussi.
01:11:20c'est devenu
01:11:21un vrai rituel politique.
01:11:22Avant Sarkozy,
01:11:24il y avait...
01:11:24Mitterrand suivait les étapes.
01:11:26Oui, mais Mitterrand
01:11:26il était venu chez moi.
01:11:28Mais Mitterrand
01:11:28ne s'est pas affiché
01:11:29dans la voiture.
01:11:30Dans la voiture, non.
01:11:31Et puis il y a une...
01:11:32Comment dire ?
01:11:32Il y a une image célèbre
01:11:34de Gaulle
01:11:35lorsque le Tour
01:11:37passe à Colombay
01:11:38et puis le rôle était...
01:11:39C'est extraordinaire
01:11:40parce que c'est un autre monde
01:11:41il n'y a pas de sécurité,
01:11:42rien du tout.
01:11:42Il est au milieu, etc.
01:11:43Les gens descendent,
01:11:44ils disent
01:11:44bonjour monsieur le président, etc.
01:11:46Jacques Vendroux.
01:11:47Jacques Vendroux,
01:11:47Vendredi Vendroux, c'est maintenant.
01:11:53Ah oui ?
01:11:55C'est le du monde en tout.
01:11:59Et Jacques Vendroux
01:12:00manifestement va partir
01:12:01je ne sais pas
01:12:02en croisière,
01:12:03en bateau
01:12:04quelque part.
01:12:06Il fait beau depuis matin
01:12:07et il fait à pleuvoir
01:12:08à cause de vous Pascal.
01:12:10Vous savez où je suis ?
01:12:11Je suis à Rouman.
01:12:13Déjà à 12h30
01:12:14de la 56ème édition
01:12:17de la solitaire
01:12:18du Figaro
01:12:20arrivé le 24 juin
01:12:22trois étapes
01:12:24Rouen,
01:12:25Roscoff,
01:12:25Vigo en Espagne
01:12:2735 participants
01:12:28dont 8 femmes
01:12:30et je suis
01:12:30d'ailleurs
01:12:31à Rouen
01:12:33donc
01:12:33sur le bateau
01:12:35skipper massif
01:12:36avec la grandissime
01:12:38favorite
01:12:39ma nouvelle amie
01:12:40Charlotte Yvain
01:12:41qui vous entend
01:12:42Pascal ?
01:12:43J'espère qu'elle m'entend
01:12:44mais moi je suis très admiratif
01:12:46des skippers
01:12:46parce que d'abord
01:12:47c'est le principe
01:12:49ils sont seuls
01:12:49et cette course du Figaro
01:12:51qui est une course
01:12:53mythique
01:12:55bien évidemment
01:12:56et j'imagine
01:12:58qu'il y a un petit peu
01:12:59de tension
01:13:00avant le départ
01:13:00le départ est quand ?
01:13:02Le départ est à 12h30
01:13:04on est sur le bateau
01:13:06mais oui
01:13:06vous êtes sur le bateau
01:13:07mais moi je serai
01:13:09mais bien sûr
01:13:12est-ce que vous avez envie
01:13:13de partir avec Jacques Vendroux ?
01:13:15avec grand plaisir
01:13:16mais la course se coure en solitaire
01:13:18donc je vais rater
01:13:19vous serez solitaire
01:13:20avec Jacques Vendroux
01:13:20il ne vous aidera pas beaucoup
01:13:22je dis qu'elle sera solitaire
01:13:25avec vous
01:13:26parce que vous ne l'aiderez pas beaucoup
01:13:28vous avez le pied marin ?
01:13:29mais arrêtez de me poser des questions
01:13:34qui m'avaient en difficulté
01:13:35bien sûr
01:13:35mais dites-moi
01:13:37il fait froid là à Rouen
01:13:39il y a eu un changement de temps ?
01:13:40là je vous dis
01:13:41j'ai mis le parquet
01:13:42il fait froid
01:13:42il fait beau
01:13:43depuis ce matin
01:13:44au moment où vous nous appelez
01:13:46ah Charlotte
01:13:46je n'invente rien
01:13:47il se met à pleuvoir
01:13:48c'est incroyable ça
01:13:49écoutez bon
01:13:50Charlotte
01:13:51Charlotte est la grande
01:13:52Charlotte est la grande favorite
01:13:54hein Charlotte
01:13:54je fais partie des favoris
01:13:56on peut dire
01:13:57mais on est plusieurs
01:13:58à vouloir se bagarrer
01:14:00pour aller chercher
01:14:00les meilleures places
01:14:01et Charlotte
01:14:02ça va durer combien de temps
01:14:03ça va durer combien de temps
01:14:05la course du Figaro ?
01:14:06la course elle se court
01:14:07en trois étapes
01:14:08donc on va partir dimanche
01:14:10pour la première étape
01:14:10là aujourd'hui
01:14:11on part de Rouen
01:14:12pour rejoindre le Havre
01:14:13où sera donné le départ
01:14:14et on va enchaîner
01:14:15pendant trois semaines
01:14:16trois étapes
01:14:16qui vont durer
01:14:17quatre jours à chaque fois
01:14:18quatre jours et quatre nuits
01:14:19et quelles sont les qualités
01:14:20que ça demande principalement ?
01:14:24il faut savoir gérer
01:14:25son sommeil
01:14:27beaucoup
01:14:27parce qu'on ne va pas
01:14:27beaucoup dormir
01:14:28il faut connaître
01:14:29un petit peu la navigation
01:14:30évidemment
01:14:30et puis voilà
01:14:32il faut savoir
01:14:33gérer la course
01:14:34quand prendre des risques
01:14:35quand se reposer
01:14:36pour essayer d'être
01:14:38meilleur que les autres
01:14:39quoi
01:14:39et bien c'est une bonne idée
01:14:40qu'on a eu de vous faire
01:14:41un petit coucou
01:14:42grâce à Jacques Vendroux
01:14:43cette rubrique
01:14:44Vendredi Vendroux
01:14:45je sais qu'elle est importante
01:14:47dans notre émission
01:14:47toute la semaine
01:14:48les gens disent à Jacques
01:14:49qu'est-ce que vous allez faire
01:14:50ce vendredi
01:14:51où est-ce que vous serez
01:14:52etc
01:14:52et Jacques
01:14:53vous êtes magnifique
01:14:54tel un capitaine
01:14:55non pas abandonné
01:14:56tout le monde a le même bateau
01:14:58je crois à la course du Figaro
01:14:59c'est ça ?
01:15:01oui en gros
01:15:01c'est ça
01:15:02tout le monde a exactement
01:15:04le même bateau
01:15:04la jauge elle est quand même
01:15:05très stricte
01:15:06donc on part à armes égales
01:15:08les vitesses sont
01:15:09quasiment équivalentes
01:15:10sur tous les bateaux
01:15:10donc c'est vraiment
01:15:11le moindre petit détail
01:15:12qui va faire la différence
01:15:13sur cette course
01:15:14et bien vraiment merci
01:15:15merci
01:15:16je voudrais avoir
01:15:18une pensée
01:15:18parce qu'on a beaucoup
01:15:19parlé de lui
01:15:20depuis que je suis arrivé
01:15:21de Pierre-Louis Castelli
01:15:22voilà
01:15:22qu'il a commenté
01:15:23pendant je ne sais pas
01:15:24combien d'années
01:15:24on a une pensée effectivement
01:15:26pour lui
01:15:26merci beaucoup
01:15:28les médicaments anti-obésité
01:15:30ce sera le sujet demain
01:15:31du docteur Millot
01:15:32écoutons
01:15:33on peut dire qu'avec ces médicaments
01:15:35suivant la dose
01:15:37suivant le médicament
01:15:38et suivant la personne
01:15:40on va perdre entre 5 à 20%
01:15:43du poids du corps
01:15:44avec le mouncharo
01:15:46en fait
01:15:46il agit aussi
01:15:47sur une autre
01:15:48hormone
01:15:49le GIP
01:15:49donc c'est celui
01:15:51qui est le plus efficace
01:15:52en termes de perte de poids
01:15:53et alors on perd du poids
01:15:54mais il y a aussi
01:15:55on diminue tous les risques
01:15:57qu'il y avait après
01:15:58ce qu'on a vu
01:15:59les complications
01:15:59de l'obésité
01:16:00cardiovasculaire
01:16:02cancer etc
01:16:02mais c'est pas juste
01:16:04le fait de perdre du poids
01:16:04en fait
01:16:05c'est ça qui est essentiel
01:16:06c'est pour ça qu'on traite
01:16:07l'obésité
01:16:08c'est pas pour
01:16:09c'est pas visée esthétique
01:16:11c'est juste
01:16:11aussi
01:16:12mais c'est surtout
01:16:13évidemment
01:16:14pour limiter
01:16:15le diabète
01:16:16l'apnée du sommeil
01:16:17les maladies cardiovasculaires
01:16:18les cancers
01:16:19bien sûr
01:16:19c'est très important
01:16:21de comprendre
01:16:22les effets positifs
01:16:24de ces médicaments
01:16:25c'est demain à 10h30
01:16:27bonjour docteur Millot
01:16:28les lieux secrets du pouvoir
01:16:30ce livre est formidable
01:16:30parce qu'il y a plein de chapitres
01:16:32c'est très bien écrit
01:16:33il y a beaucoup de qualités
01:16:35beaucoup de qualités d'écriture
01:16:36beaucoup de journalistes
01:16:37comme Marie-Dominique Leliev
01:16:38qui a écrit
01:16:38par exemple sur Galiani
01:16:40alors Galig
01:16:41Galiani
01:16:42je le dis mal
01:16:43mais il y a beaucoup de gens
01:16:44qui ne savent pas du tout
01:16:45ce que c'est
01:16:45nous on sait ce que c'est
01:16:46parce que c'est
01:16:46Rudri Voli
01:16:47puis c'est une librairie
01:16:48parisienne
01:16:49très connue
01:16:50c'est une des librairies
01:16:52les plus chiques
01:16:53les plus anciennes
01:16:54de Paris
01:16:54créée par une famille
01:16:57vénitienne
01:16:58et c'est vrai
01:16:58que quand vous entrez
01:16:59c'est comme un grand magasin
01:17:00de bonbons
01:17:01vous avez envie
01:17:02de tout acheter
01:17:02il y a des livres rares
01:17:04des beaux livres
01:17:04sur les jardins
01:17:05sur l'art
01:17:07et c'est un lieu
01:17:09
01:17:10d'influence
01:17:11assez élitaire
01:17:11et qui est fréquenté
01:17:13par toute une G7
01:17:14internationale
01:17:14et notamment
01:17:15qu'il y a eu
01:17:15un client important
01:17:16qui est Karl Lagerfeld
01:17:18qui a lui seul
01:17:19assuré un peu plus
01:17:20de 20%
01:17:21du chiffre d'affaires
01:17:23de la librairie
01:17:24il achetait pour
01:17:25700 000 euros
01:17:27certaines années
01:17:28de livres
01:17:28se faisant livrer
01:17:29se faisant même
01:17:31si ne pouvant pas
01:17:32attendre un livre
01:17:33se faisait faxer
01:17:34c'est-à-dire que le propriétaire
01:17:35de la librairie
01:17:36déchirait les pages
01:17:37pour lui faxer
01:17:38mais il lui payait
01:17:38malgré tout
01:17:39même si le livre
01:17:39arrivait décomposé
01:17:41donc ça
01:17:42c'est la survivance
01:17:43d'une de ce que
01:17:44l'écrivain Paul Morand
01:17:45appelait l'Europe galante
01:17:47vous voyez
01:17:47Philippe Labroux
01:17:48elle est très souvent
01:17:49dans cette librairie
01:17:49John Elkahn
01:17:51le patron de Saint-Antin
01:17:52vous avez
01:17:52beaucoup de gens
01:17:53alors elle est
01:17:54rue de Rivoli
01:17:55simplement
01:17:56rue de Rivoli
01:17:57pour rentrer
01:17:57pour aller rue de Rivoli
01:17:58aujourd'hui
01:17:58il faut partir la veille
01:17:59ah bah vous qui achetez
01:18:00beaucoup de livres
01:18:01Pascal
01:18:01vous ne pouvez pas stationner
01:18:02là en voiture
01:18:03rue de Rivoli
01:18:04les pièces de livres
01:18:0610h31
01:18:07nous sommes avec
01:18:10Sommay à la midi
01:18:11qui nous rappelle
01:18:12les titres
01:18:12Sommay à c'est à vous
01:18:13Belle opération
01:18:17pour la SNCF
01:18:19avec 25 millions
01:18:20de passagers
01:18:20les TGV
01:18:21ont encore fait le plein
01:18:22cet été
01:18:23soit un nouveau record
01:18:24de fréquentation
01:18:25des chiffres
01:18:26très encourageants
01:18:27pour le rail français
01:18:27alors que la concurrence
01:18:29ne cesse de s'intensifier
01:18:30le prince arrive
01:18:32à se rendre
01:18:32au Royaume-Uni
01:18:33ce lundi
01:18:34jour du 3ème anniversaire
01:18:35de la mort de sa grand-mère
01:18:36Elisabeth II
01:18:37brouillée avec son père
01:18:38et son frère
01:18:39cette visite
01:18:39alimente les rumeurs
01:18:40d'un rapprochement
01:18:41avec le roi Charles III
01:18:43et puis le légendaire
01:18:44styliste italien
01:18:45Giorgio Armani
01:18:46est mort à 91 ans
01:18:48conformément au souhait
01:18:49de l'icône
01:18:50du stylisme
01:18:51et symbole du chic
01:18:52à l'italienne
01:18:52ses funérailles seront privées
01:18:54mais une chapelle ardente
01:18:55sera accessible au public
01:18:56samedi et dimanche
01:18:57de 9h à 18h
01:18:58au sein de
01:18:59l'Armani Théâtre
01:19:00trop aminant
01:19:01Giorgio Armani
01:19:02vous êtes sensible
01:19:04vous êtes sensible
01:19:04à l'élégance masculine
01:19:05merci Somaia
01:19:06l'élégance italienne
01:19:09notamment
01:19:09et vous alliez
01:19:10chez Giorgio Armani
01:19:11j'ai eu des jeans
01:19:12Armani
01:19:12mais c'est assez cher
01:19:13j'ai pas vos moyens
01:19:15donc
01:19:15j'ai un costume
01:19:18Zara
01:19:18je me contente de Zara
01:19:20mais c'est joli Zara
01:19:21regardez
01:19:21on n'a pas le droit
01:19:22de faire de pub
01:19:23on n'a pas le droit
01:19:24alors on n'a pas le droit
01:19:24de faire de pub
01:19:25donc on dit Armani
01:19:26Zara
01:19:27Daniel Echter
01:19:28il nous reste 40 secondes
01:19:30simplement
01:19:30est-ce que je peux dire
01:19:32un dernier mot
01:19:32sur le secrétaire
01:19:34par exemple
01:19:35ça c'est un des postes
01:19:35les plus secrets
01:19:36le secrétaire général
01:19:38de l'Elysée
01:19:39c'est intéressant
01:19:40dans les lieux
01:19:41du secrétaire du pouvoir
01:19:42c'est chez Perrin
01:19:43c'est chez Perrin
01:19:43ce bureau
01:19:44c'est la tour de contrôle
01:19:45de la République
01:19:46c'est Guillaume Tabard
01:19:49qui nous raconte ça
01:19:49Alexis Colleur
01:19:51il est resté
01:19:51plus longtemps
01:19:52que tous les premiers ministres
01:19:53à son poste
01:19:56c'est par lui
01:19:56que par ce personnage
01:19:58que passent
01:19:59toutes les décisions
01:20:00c'est là qu'est fabriquée
01:20:02la décision en réalité
01:20:03alors il manque un lieu
01:20:04quand même
01:20:04que vous n'avez pas mis
01:20:05l'aile madame
01:20:08oui c'est vrai
01:20:09on s'est posé la question
01:20:10l'aile madame
01:20:11parce que là
01:20:12il se passe des choses
01:20:13dans l'aile madame
01:20:14plein de choses
01:20:14Bruno Roger Petit
01:20:15est toujours dans l'aile madame
01:20:17je crois qu'il est
01:20:18statifié
01:20:19là dedans
01:20:20il n'a pas le droit
01:20:20de sortir même en vacances
01:20:21je pense
01:20:22il fermera la lumière
01:20:23on attend qu'il en sorte
01:20:25pour écrire le chapitre
01:20:25exactement
01:20:26alors on est en train
01:20:27de déborder
01:20:27je dis au revoir
01:20:28à Jacques Vendroux
01:20:29Jacques
01:20:29bon retour à Paris
01:20:31vous pouvez revenir
01:20:32par la scène
01:20:32pourquoi pas
01:20:33et c'est Jean-Marc Morandini
01:20:34on va revenir par la scène
01:20:35et je voudrais remercier
01:20:36Marie Leberigo
01:20:38Swazik Guéot
01:20:40et surtout
01:20:40notre championne
01:20:42Charlotte
01:20:42qui va gagner
01:20:43Pascal
01:20:44elle va gagner
01:20:45je vous le dis
01:20:45en tout cas
01:20:46celui qui va gagner
01:20:47maintenant
01:20:47c'est Jean-Marc Morandini
01:20:48cher Jean-Marc
01:20:49c'est à vous
01:20:50pour le programme
01:20:50oui rapidement
01:20:51juste pour vous dire
01:20:52qu'on sera avec
01:20:53ce commerçant
01:20:54vous savez
01:20:54qu'il y a un magasin de moto
01:20:55près d'Amiens
01:20:55et qui a été agressé
01:20:57par 15 personnes
01:20:58qui sont rentrées
01:20:58cagoulées
01:20:59masquées
01:21:00pour le cambrioler
01:21:01avec des haches
01:21:01c'est une histoire incroyable
01:21:03il sera en direct
01:21:03avec nous
01:21:04dès le début de l'émission
01:21:05je salue Rémi Pelletier
01:21:07qui nous regardait
01:21:07et qui dit
01:21:08les skippers
01:21:08ont tous exactement
01:21:09le même bateau
01:21:10c'est le marin
01:21:10qui fait la différence
01:21:11et il connait mieux
01:21:13que quiconque Rémi
01:21:14le sportnotisme
01:21:16c'était l'idole des houles
01:21:18comme on l'appelait
01:21:19à TF1
01:21:20Jérémy Guilleux
01:21:21était à la réalisation
01:21:22Yannis Capra
01:21:23était à la vision
01:21:24merci à Mathis
01:21:25Marine Lançon
01:21:26bien sûr
01:21:26Robin Servais
01:21:27Héloïse Tertrait
01:21:28merci à tous
01:21:29vraiment pour cette semaine
01:21:31merci d'être aussi fidèles
01:21:32que ce soit
01:21:33dans cette émission
01:21:34et celle qui arrive
01:21:35avec Jean-Marc Morandini
01:21:36et rendez-vous
01:21:37lundi
01:21:38Jérémy Pelletier
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