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  • il y a 2 mois
Avec Jean-Marc Sylvestre (journaliste économique) et David Amiel, député EPR de Paris

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##LA_VERITE_EN_FACE-2025-08-28##

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Transcription
00:00Taxe et les riches, est-ce la solution ? 0800 26 300 300, vous réagissez, peut-elle permettre cette solution à François Bayrou de ramener le Parti Socialiste au passage à la table des discussions et obtenir un vote de confiance ?
00:16Bonjour à vous Jean-Marc Sylvestre.
00:18Bonjour.
00:18Soyez le bienvenu, journaliste économique, je ne présente plus.
00:21Bonjour David Amiel.
00:23Bonjour.
00:23Député ensemble pour la République de Paris, membre de la Commission des Finances, c'est important, vous êtes quelqu'un qui compte de l'économie.
00:29Général et du contrôle budgétaire de l'Assemblée Nationale.
00:32Jean-Marc Sylvestre, première question, est-ce que vous sentez qu'il y a quelque chose de l'ordre, de pistes, de propositions qui est en train de démarrer là-dessus ?
00:42Actuellement, là aujourd'hui, non je ne crois pas, je crois qu'on est rentré dans une sorte de débat politique, politicien,
00:49où chaque parti est dans son couloir de nage pour essayer de protéger ses intérêts électoraux
00:55et ne pas traiter le sujet que le Premier ministre a voulu mettre sur la table lors de sa conférence de presse en juillet et qu'il a répété récemment.
01:05Le sujet, c'est évidemment le traitement de la situation financière de la France,
01:12c'est-à-dire avec un endettement qui est abyssal, avec des possibilités de marge qui sont très étroites,
01:18parce que la capacité d'emprunt est limitée, nous sommes saturés, nous sommes en état de surendettement, je le répète,
01:26avec des risques de rupture de crédit, vraisemblablement en octobre ou novembre si rien ne se passe,
01:32avec une confiance des investisseurs étrangers qui est démoli complètement,
01:39et avec une impossibilité à la fois, un, de faire de la croissance,
01:43et deux, de relever davantage des impôts, puisque nous sommes déjà le pays le plus imposé du monde aujourd'hui.
01:48Non, pour vous, c'est le bon constat, celui du Premier ministre, au fond ?
01:52Je pense qu'il devait faire ce constat, et ça a d'ailleurs été assez courageux,
01:56mais il aurait fallu que derrière ce constat, eh bien, il commence une négociation sur les moyens de réduire ce constat.
02:03Mais il faut d'abord se mettre d'accord sur le diagnostic.
02:06Nous sommes devant un malade, nous sommes comme un hôpital,
02:09nous sommes devant un malade qui est dans une situation compliquée, difficile,
02:13les médecins ont fait des diagnostics sur l'état de ce malade,
02:16ils sont à peu près tous d'accord, les experts, pour dire que nous sommes en état de surendettement.
02:20Mais la famille du malade, eh bien, elle n'est pas d'accord pour administrer le traitement,
02:25et elle s'engueule.
02:26Donc, elle va laisser crever le malade.
02:28On va laisser crever le malade.
02:29On va laisser crever le malade.
02:30Mais c'est ce qu'on est en train de faire.
02:32David Amiel, je ne sais pas si vous validez ce que dit Jean-Marc Sylvestre à l'instant.
02:36Complètement, je pense que le principal problème économique de la France aujourd'hui,
02:41c'est sa classe politique.
02:41On a un déficit qui est...
02:43Donc, vous faites partie, je rappelle.
02:44Vous êtes député de la République.
02:46Bien sûr, mais je me désole du spectacle qui est donné par l'Assemblée nationale
02:49depuis plus d'un an.
02:51On n'est pas le seul pays en Europe où on a une assemblée fracturée.
02:54C'est le cas dans la plupart même des démocraties qui nous entourent,
02:57de l'Italie à l'Allemagne.
02:58En revanche, on est le seul pays en Europe
03:00où on a une classe politique qui s'enferme dans un tel déni de réalité,
03:04dans un tel déni de réalité, comme le dit très justement Jean-Marc Sylvestre,
03:07est dans un tel déni politique en refusant le moindre compromis.
03:11Moi, j'ai été très frappé lundi par les réactions qui ont suivi
03:13l'annonce du vote demandé par François Bayrou.
03:17On aurait pu imaginer que les oppositions,
03:20non pas applaudissent au gouvernement par définition,
03:22elles s'opposent,
03:23mais enfin qu'elles réagissent en faisant des propositions,
03:25en essayant même de tirer parti de cette période
03:28qui nous sépare du 8 septembre
03:29pour obtenir des concessions, des avancées
03:31sur ce qui leur paraît important.
03:32Pas du tout.
03:33On a eu un réflexe pavlovien de censure immédiate.
03:36Vous dites que c'est un moment dégagiste ?
03:39Oui, je crois qu'on a très clairement,
03:41du côté notamment du Rassemblement National
03:42et de la France Insoumise,
03:45une absence complète de préoccupations
03:47pour les enjeux du pays,
03:48pour les enjeux des Français,
03:50et la volonté simplement d'avoir des élections
03:51le plus rapidement possible.
03:53Donc à chaque fois qu'il y a l'opportunité
03:54de créer une crise politique,
03:55il la saisit,
03:56c'est ce qu'on a vu encore lundi dernier.
03:57Jean-Marc Sylvestre,
03:58vous observez toute cette vie économique et politique
04:01depuis si longtemps,
04:03nous croisions, vous et moi,
04:04jadis sur d'autres chaînes.
04:05Je n'y sais pas.
04:06Non, mais nous étions ensemble.
04:07Je n'y sais pas.
04:09Pourquoi ce constat ?
04:10Pourquoi aujourd'hui ?
04:11C'est ce qui m'intrigue beaucoup.
04:14On pouvait le faire il y a un an,
04:15il y a deux ans, ce constat-là.
04:16On pouvait même le faire il y a beaucoup plus de temps.
04:18Souvenez-vous, François Fillon,
04:19il avait fait sa campagne financière sur ce thème
04:22et d'autres candidats.
04:23Et François Bayrou a fait une grande partie de sa carrière
04:25en dénonçant le déséquilibre des finances publiques.
04:29Nous sommes addicts à l'endettement,
04:32nous sommes addicts à l'État Providence,
04:34nous sommes addicts à l'État Nounou,
04:37et ça, ça date depuis 20 ans, 30 ans.
04:40On pourrait même remonter en gros
04:42à la période 1981-1982,
04:46lorsque François Mitterrand a décidé
04:48d'alimenter le modèle social français
04:51avec de la dette,
04:53n'ayant pas de PIB et de création de richesse.
04:56C'est-à-dire, et on s'est habitués à ça.
04:58Les gouvernements de droite se sont habitués à ça.
05:01Ils ont évidemment protesté,
05:02ils ont évidemment gueulé,
05:03mais ils ont accepté.
05:04Ils ont accepté les 35 heures.
05:06Ils ont accepté la hausse du modèle social,
05:09le système des retraites, etc.
05:11Et ils n'ont rien fait.
05:12Et encore dernièrement,
05:13on peut reprocher effectivement à Emmanuel Macron
05:16d'avoir eu la main un peu généreuse sur l'échec
05:21après le Covid, notamment.
05:22Parce que la dette française,
05:24elle a évidemment explosé après le Covid.
05:26Ce n'est pas pendant le Covid,
05:27mais après le Covid.
05:28Mais après le Covid,
05:29on a continué de distribuer des chèques anti-énergie
05:31parce qu'il y avait une inflation, etc.
05:33Mais je n'ai pas entendu des hommes politiques.
05:35Ça, c'est ce qui nous a mis dedans,
05:36vous pensez, Jean-Marc.
05:37L'après-Covid.
05:38Oui, l'après-Covid nous a envoyés dans le mur.
05:42L'après-Covid nous a envoyés dans le mur.
05:44Ça a été trop fort.
05:45D'ailleurs, le ministre de l'économie de l'époque,
05:46qu'on accable beaucoup aujourd'hui,
05:48Bruno Le Maire,
05:49l'avait mentionné, l'avait dit.
05:50Peut-être qu'on aurait dû partir plus vite.
05:55Mais c'est ça le cas.
05:56Mais je n'ai pas entendu à ce moment-là
05:58les gens, y compris au patronat
06:01qui va recevoir le Premier ministre l'après-midi,
06:05refuser les chèques.
06:07On demande aujourd'hui au patronat
06:09de rendre un certain nombre de...
06:11On va y venir, sur les mesures possibles.
06:13Mais à cette époque-là,
06:14tout le monde a pris ce qu'il...
06:15L'addiction, c'est l'addiction.
06:17C'est l'addiction, cette habitude-là.
06:19David Amiel, vous êtes député ensemble pour la République
06:21et vous êtes un économiste de formation.
06:24Vous l'avez vu venir, cette vague ?
06:26Parce qu'au fond, vous avez entendu ce matin
06:28un responsable socialiste, en l'occurrence Pierre Jouvet,
06:31qui disait, je ne sais pas si on va y aller lundi,
06:32voir Bayrou,
06:33disons les raisonnables, ceux qui savent,
06:35ce sont les mêmes qui ont produit
06:36mille milliards de dettes.
06:37Il vous accuse, quand je dis vous,
06:38c'est la majorité,
06:39du moins le socle commun,
06:41d'être à l'origine de la débâcle.
06:43Or, tous, et Jean-Marc Sivest le rappelait,
06:45tous les gouvernements successifs,
06:46quelle que soit leur obédience,
06:48ont participé à cette situation.
06:51Vous l'avez vu venir,
06:52cette espèce de moment où on se dit,
06:56ça y est, on va basculer là.
06:58Si on ne fait rien en urgence,
07:00c'est ce que dit François Bayrou,
07:01on va tomber dans le vide.
07:03C'est le gouffre.
07:03Mais c'est ce qui est contesté aussi.
07:06On savait, après la crise du Covid en 2020,
07:09après la crise aussi énergétique,
07:10qui a été très importante en 2022,
07:12qu'on allait rentrer dans une période
07:14de plusieurs années de réduction des déficits.
07:16C'est toujours le cas,
07:17après les grandes crises économiques.
07:18On avait déjà eu la crise financière
07:19en 2008-2010,
07:21la crise de la zone euro
07:22qui avait suivi, chacun s'en rappelle.
07:23Et ensuite, on avait eu plusieurs années
07:25de réduction des déficits.
07:28Ce qui a changé par rapport
07:29à ces périodes précédentes,
07:30y compris aussi dans les années 90,
07:32c'est qu'on a maintenant
07:33une classe politique qui,
07:34dans une grande partie d'entre elles,
07:36conteste cette réalité.
07:38Je prends l'exemple de l'après-Covid
07:40que citait Jean-Marc Sylvestre.
07:42On n'a eu non seulement
07:43aucune protestation, évidemment,
07:45contre les mesures qui étaient prises,
07:46mais plutôt l'inverse.
07:47C'est-à-dire que les oppositions,
07:49à l'époque, trouvaient que le gouvernement
07:50n'en faisait pas assez
07:51dans la dépense publique,
07:53y compris l'opposition de droite.
07:54Je me rappelle des élus LR
07:56qui voulaient qu'on en fasse plus
07:57sur les chèques carburants.
07:59Je me rappelle du Rassemblement National
08:01qui demandait qu'on en fasse plus
08:02pour baisser la TVA tous azimuts
08:05et continuer à creuser les déficits
08:07et ainsi de suite.
08:08Et je crois que cette situation-là,
08:10elle nous mène, pour le coup,
08:11dans une situation très difficile.
08:13Président Macron a quand même été courageux
08:14puisqu'en 2022, il fait campagne.
08:16C'est la première fois
08:17de l'histoire de la Ve République
08:18qu'un président fait campagne
08:19en annonçant une réforme des retraites.
08:21Je ne sais pas que c'est la première fois
08:22qu'il y a eu une réforme des retraites,
08:23mais jusque-là, elle n'était pas annoncée
08:24dans les campagnes électorales.
08:26Il annonce cette réforme des retraites.
08:27En 2023, on n'arrive même pas
08:31à trouver assez d'élus LR
08:33pour pouvoir faire adopter
08:34cette réforme des retraites
08:35sans passer par un 49-3.
08:37Donc je pense qu'il y a effectivement
08:37un très grand déni.
08:39J'espère que la période actuelle
08:40permettra d'en sortir
08:41parce qu'effectivement,
08:42la situation est très grave
08:43et ce qu'on risque d'avoir,
08:44c'est un pays qui est complètement privé
08:46de toutes ces marges de manœuvre.
08:47Si demain, il y a une nouvelle crise,
08:49comme on en a connu,
08:50comme on a connu avec l'invasion de l'Ukraine,
08:52la France n'aura peut-être pas
08:53les moyens de protéger ses citoyens.
08:55Messieurs, 0826 300 300,
08:57c'est le principe de l'émission
08:58et nous allons donner la parole
08:59à nos auditeurs sur Sud Radio,
09:00La Vérité en Face.
09:01Nous allons évoquer ensemble également
09:03peut-être ces débuts,
09:05ces commencements de pistes de réflexion.
09:07Je vais les égrener,
09:08je les ai patiemment notées
09:10au fil des annonces
09:12faites par François Bayrou,
09:13Amélie de Montchalin et autres.
09:15Y a-t-il une tentation
09:17de taxation des riches
09:19d'ici au 8 septembre
09:21d'annonces qui seraient égrenées
09:22pour tenter de faire chavirer
09:24notamment les élus socialistes.
09:26Nous le verrons.
09:26Il est 9h16.
09:28A tout de suite
09:28pour la suite de La Vérité en Marche.
09:31Sud Radio,
09:32La Vérité en Face,
09:33Jean-François Aquili.
09:35Mais oui,
09:35En Face,
09:36La Vérité en Marche,
09:37ça y est,
09:38je deviens confusionnel maintenant.
09:399h20 sur Sud Radio,
09:420826 300 300,
09:45vous avez la parole.
09:46Nous sommes en compagnie
09:47de Jean-Marc Sylvestre,
09:48journaliste économique,
09:49David Amiel,
09:50député ensemble
09:51pour la République de Paris.
09:53Vous êtes membre
09:53de la Commission des Finances
09:54de l'Économie Générale
09:55et du contrôle budgétaire
09:56de l'Assemblée Nationale.
09:59Y a-t-il une tentation
10:00de taxer les riches
10:01en l'air ?
10:03Mais tout d'abord,
10:03sur cette situation,
10:05sur ce qui se passe,
10:06votre regard.
10:08Bonjour, Emmanuel.
10:09Bonjour, Jean-François.
10:11Vous nous appelez de Suren.
10:12Oui, vous êtes à Suren.
10:13Oui, oui, absolument.
10:15Que dites-vous ce matin, Emmanuel ?
10:16Moi, je suis scandalisé.
10:18Parce que des gens
10:20qui font un constat d'échec
10:21comme celui-là,
10:22dans n'importe quelle entreprise,
10:24n'importe quel job,
10:24c'est je fais le constat,
10:26j'ai raté, j'ai échoué,
10:27je suis nul,
10:27je démissionne.
10:28Pour commencer.
10:30C'est incroyable
10:31que M. Macron
10:32s'accroche à son siège,
10:34il devrait démissionner.
10:35Jamais aucun président
10:36ne s'est retrouvé
10:37à dire,
10:38en fait,
10:39on est en faillite,
10:40les mecs,
10:40on n'a plus de fric.
10:41Alors, on raconte
10:42qu'on va aller taxer les riches,
10:44mais de toute façon,
10:45le budget,
10:45il ne passera pas,
10:46Bérou, il est déjà parti.
10:47Tout ça n'a strictement
10:48aucun sens.
10:49Et s'il fallait faire quelque chose,
10:51ce serait d'abord
10:52de réduire les dépenses.
10:53Au niveau de l'État,
10:54le feuille administratif
10:55est hallucinant.
10:57Il y a beaucoup trop de gens
10:58qui sont payés
10:58à ne rien faire
10:59des missions de ceux-ci,
11:02des organismes de ceux-là,
11:03qui sont des parasites.
11:05Donc, il faut faire le ménage,
11:07mais d'abord,
11:07qu'ils démissionnent.
11:08Vous voulez dire, Emmanuel,
11:09que peut-être,
11:10il y aurait dû avoir
11:11depuis longtemps
11:12des réformes structurelles
11:15dans ce pays ?
11:16Complètement, Jean-François.
11:17Vous avez tout à fait raison.
11:18C'est exactement ça.
11:20Une vraie réforme structurelle.
11:22Quand vous dites
11:23Macron aux démissions,
11:24est-ce que ça...
11:24Pardon, Emmanuel,
11:25mais nous sommes
11:26dans une république,
11:27une démocratie.
11:28Il y a, vous savez,
11:29ce qui s'appelle
11:30l'élection présidentielle.
11:31C'est dans moins de deux ans,
11:32maintenant.
11:33Certes.
11:34Voilà.
11:34Est-ce qu'il ne faut pas
11:35passer par les urnes
11:36plutôt que de créer
11:37une forme de chaos
11:38permanent dans la vie politique ?
11:39On pose la question, Emmanuel.
11:42À mon sens,
11:44ce n'est quand même
11:45du jamais vu.
11:47La France se retrouve
11:49en faillite.
11:51La France se retrouve
11:52en faillite.
11:53On n'a pas encore
11:53les notations
11:54qui vont tomber
11:55dans les mois à venir.
11:56Elles arrivent.
11:57Les agents de notation, oui.
11:58Ça va être catastrophique.
12:00Enfin,
12:01je ne comprends même pas
12:02que M. Macron
12:04envisage d'être
12:04une sorte de président
12:07du Conseil européen
12:08prochainement.
12:09Il n'y a aucun moment
12:11où il a honte
12:12de l'état
12:14dans lequel
12:14il a mis la France.
12:15C'est tellement
12:16exceptionnel
12:17comme situation
12:18que je suis d'accord
12:19que ce n'est pas
12:20dans les habitudes
12:21constitutionnelles.
12:23Mais on a vu
12:24un président
12:24qui n'était pas mal honnête
12:27démissionné
12:27parce qu'il avait compris
12:29que les Français
12:29n'étaient pas contents de lui.
12:31Il y a 1969.
12:32Ça ne date pas d'hier.
12:33Emmanuel,
12:34nous allons tenter
12:34de vous répondre.
12:35Merci d'avoir appelé
12:36en direct de Surenne.
12:38Merci Emmanuel
12:38sur l'antenne
12:39de Sud Radio.
12:40Jean-Marc Sylvestre
12:41on entend beaucoup ça
12:43aujourd'hui.
12:44Le président
12:45de démissionner.
12:45On va faire de la politique
12:47forcément
12:47mais ce n'est pas
12:48le sujet ce matin
12:49mais ça traduit
12:51une forme d'angoisse
12:53et d'impatience
12:54aussi de la part
12:55des citoyens.
12:55Oui,
12:56ça traduit aussi
12:57la nécessité
12:58de faire absolument
12:58quelque chose
12:59pour pouvoir
13:00se sortir de l'impasse.
13:01On entend deux choses
13:02d'ailleurs
13:02et c'est assez intéressant.
13:04C'est vrai
13:05que l'histoire
13:05de la dissolution
13:07est une des hypothèses
13:08parmi toutes celles
13:09mais ce n'est pas elle
13:10qui se présente
13:10naturellement
13:11par le biais
13:12des institutions.
13:13Les institutions
13:13prévoient un certain
13:14nombre d'autres choses
13:15et il faut quand même
13:16régler,
13:16il faut quand même
13:17respecter
13:17les institutions.
13:20La deuxième chose
13:20que l'on entend
13:21c'est cette prise
13:22de conscience
13:23et ce qui est très nouvel
13:25de la gravité
13:26de la situation.
13:26Et je crois que
13:27l'intérêt du débat
13:28actuel
13:29c'est d'avoir
13:30permis
13:30une installation
13:32de la prise
13:32de conscience
13:33de la situation
13:35gravissime
13:35dans laquelle
13:36nous sommes.
13:37Alors quand on compare
13:38la situation
13:39de l'État
13:40avec la situation
13:41de l'entreprise
13:42on en parle très souvent
13:43on me dit
13:44mais dans une entreprise
13:44ça ne tiendrait pas.
13:45Il a raison
13:46notre auditeur
13:46de dire ça
13:47sauf que dans une entreprise
13:49il y a des contre-pouvoirs
13:50sauf que dans une entreprise
13:51il y a des actionnaires
13:53qui fonctionnent
13:54et qui disent
13:54à un moment
13:55on arrête
13:56ou on fait autre chose.
13:57Là vous avez
13:58une grande entreprise nationale
14:00qui constate quand même
14:02qu'il y a des difficultés
14:04gravissimes
14:04mais dont les actionnaires
14:05après tout
14:06se disent
14:07ils ne s'en moquent pas
14:08mais ils s'en foutent
14:09j'allais dire
14:10sans être vulgaire
14:11ils s'en foutent.
14:12Vous comprenez
14:13quand vous entendez
14:13Jean-Luc Mélenchon
14:14dire la dette
14:15j'en ai rien à cirer
14:16parce qu'on la remboursera pas
14:18essayez donc
14:19de ne pas rembourser vos dettes
14:20vous allez voir
14:21ce que va faire le banquier.
14:22C'est compliqué.
14:23Vous vous coupez
14:24tout crédit
14:24et moi je ne suis pas
14:26je ne suis pas du tout
14:27je ne serais pas surpris
14:29qu'on ne coupe pas
14:30un certain nombre de crédits
14:31dès qu'on
14:32on appuiera
14:34sur ce bouton
14:34ce n'est pas possible.
14:35David Amiel
14:36pour poursuivre
14:37ce que dit Jean-Marc Sylvestre
14:38à l'instant
14:38et répondre à Emmanuel
14:39de Suren
14:40quand vous entendez vous
14:41vous êtes un élu
14:43ensemble pour la République
14:44vous entendez
14:45des personnalités
14:46et puis
14:47les gens
14:47on va dire
14:48les gens
14:48les français
14:49je n'aime pas trop
14:50ce qualificatif
14:51mais l'opinion publique
14:52dire
14:53ras-le-bol
14:54Macron démission
14:55qu'est-ce que vous répondez ?
14:56Le problème aujourd'hui
14:57il est parlementaire
14:58ce qui empêche
14:59de pouvoir mettre en place
15:01les économies
15:01dont le pays a besoin
15:02ce qui empêche de mettre en place
15:03les réformes structurelles
15:04et là je suis d'accord
15:05avec l'auditeur
15:07dont le pays a besoin
15:08nous on appelle
15:09depuis un an
15:09à une réforme
15:10de l'assurance chômage
15:10à une réforme
15:11des arrêts maladie
15:12à une réforme
15:13du millefeuille territorial
15:15à une réforme
15:16des collectivités locales
15:18ce qui empêche
15:18de mettre en place
15:19ces réformes structurelles
15:20c'est l'explosion
15:21de l'Assemblée Nationale
15:22et d'ailleurs
15:23Emmanuel Macron
15:24a plutôt été critiqué
15:25ces dernières années
15:25précisément
15:26parce qu'il souhaitait
15:27mettre en place
15:27ces réformes
15:28on se rappelle à nouveau
15:28de la mobilisation
15:30contre la réforme
15:30des retraites
15:31on se rappelle
15:31de l'ensemble
15:32des critiques
15:32qui a essuyé
15:33sa réforme
15:34de l'assurance chômage
15:36et donc je crois
15:37que quand le problème
15:37est parlementaire
15:38la solution
15:38doit être parlementaire
15:40sinon ça ne réglera rien
15:41sinon ajouter du chaos
15:42au chaos
15:42ce qui est très frappant
15:44c'est que
15:44la classe politique française
15:46le droit de gauche
15:47d'ailleurs
15:48n'a que deux solutions
15:49pour sortir de la crise
15:50soit on augmente
15:51les impôts
15:52soit on compte
15:52sur la croissance
15:53la croissance
15:54on ne peut pas en faire
15:55c'est l'un ou l'autre
15:57il n'y a pas d'autre solution
15:58la croissance
15:59on ne peut pas en faire
16:00on est à pratiquement
16:00à 0,5% actuellement
16:03c'est-à-dire
16:03qu'on est dans un niveau nul
16:04on ne crée plus de richesse
16:05parce qu'il y a
16:06une conjoncture internationale
16:07parce que le système
16:08est bloqué
16:09quant aux impôts
16:10ça me paraît compliqué
16:12de surtaxer
16:14et d'aller au-delà
16:14de tout ça
16:15donc
16:16l'idée même
16:18comme vient
16:18de changer un peu
16:20le modèle social
16:21de façon à ce qu'il soit
16:22plus efficace
16:23on ne demande pas
16:24moi je crois
16:25qu'on pourrait même
16:26rendre le système
16:27social et public
16:29plus efficace
16:30qu'il venez
16:30c'est-à-dire plus productif
16:31plus performant
16:32on n'a pas besoin
16:33de faire des coupes
16:35sombres
16:35dans l'éducation nationale
16:37non
16:37il faut rendre
16:38l'éducation nationale
16:39plus performante
16:39quand j'entends
16:40madame Elisabeth Borne
16:41aujourd'hui
16:42présenter sa rentrée
16:44en disant
16:44je vais changer
16:45les inscriptions
16:46du Panthéon
16:46mais enfin
16:47bonsoir
16:48qu'elle regarde
16:48qu'elle aille dans une école
16:49les gens ne savent pas lire
16:50ils ne savent pas écrire
16:51l'école ne fonctionne pas
16:52et vous avez 30% des français
16:54qui cherchent une école privée
16:55il y a d'autres urgences
16:56il y a d'autres urgences
16:57les fondamentaux
16:58il faut qu'ils existent
16:59dans une entreprise
17:00on s'occupe des fondamentaux
17:02qui travaillent
17:03combien de temps ils travaillent
17:04et combien on est payé
17:05pour travailler
17:05David Amiel
17:06sur la question des impôts
17:09parce que moi je ne crois pas
17:10effectivement que dans le pays
17:11le plus imposé d'Europe
17:12la solution à nos problèmes
17:13de déficit
17:14soit fiscale
17:15pour autant
17:15on a besoin d'avoir un compromis
17:17à l'Assemblée Nationale
17:18on n'a pas la majorité
17:19et j'entends la demande
17:20du parti socialiste
17:21d'avoir un effort plus important
17:23demandé au plus aisé
17:24au-delà de ce que le gouvernement
17:25a d'ores et déjà
17:26mis sur la table
17:27alors qu'est-ce que ça peut être ?
17:29je crois qu'augmenter massivement
17:30les prélèvements
17:31encore une fois
17:31sur les entreprises
17:32et les entrepreneurs
17:33ce serait une catastrophe
17:33parce qu'on a besoin
17:35d'attirer en France
17:35nos industries
17:36nos innovations
17:37la création d'entreprises
17:39en revanche
17:40par exemple
17:40demander une contribution
17:42raisonnable
17:42à des personnes
17:43qui héritent
17:44de dizaines de millions d'euros
17:46et qui deviennent riches
17:47par cela même
17:47je pense que ça fait partie
17:49des pistes
17:49sur lesquelles
17:50on pourrait discuter
17:51on a besoin
17:52dans la période
17:52c'est-à-dire les très hauts revenus
17:53les actifs non productifs
17:57tout ce qui est de l'ordre
17:58je crois que c'est très important
17:59de distinguer
18:00les travailleurs
18:01qui ne peuvent aucunement voir
18:03mais ça fait partie
18:04des pistes
18:05sur lesquelles
18:05il faut qu'on puisse discuter
18:06avec le parti socialiste
18:08on est dans un moment
18:09où chacun va devoir
18:10tendre la main
18:11sinon on restera
18:12dans une situation
18:13catastrophique
18:14et donc tous les camps
18:15doivent faire cet effort
18:16en tout cas moi j'espère
18:17qu'on pourra trouver
18:18dans les semaines qui viennent
18:19parce que quel que soit
18:20ce qui se passe le 8
18:21le temps court
18:22David Amiel
18:23le temps court
18:24les semaines qui viennent
18:24c'est dans 12 jours
18:25il y a l'échéance
18:27du 8 septembre
18:28mais quoi qu'il se passe
18:29le 8 septembre
18:30il y aura ensuite
18:31un budget à trouver
18:32il y aura un budget à trouver
18:33et tout le monde fait un gouvernement
18:34puis un budget
18:35exactement
18:35et donc ce sera extrêmement important
18:37de pouvoir
18:38trouver les voies d'un compromis
18:40sinon on peut très bien
18:41vivre sans budget
18:42il y a beaucoup de pays
18:43dans le monde
18:43et notamment en Europe
18:44qui ont vécu
18:45des mois et presque des années
18:47sans budget
18:47on pourrait même vivre
18:48sans gouvernement
18:49vous pensez que c'est possible ?
18:51si en cas de crise
18:51si nous ajoutons
18:55comme on est parti
18:56pour le faire
18:57en niant
18:58ce mur des réalités
18:59et si on se fracasse dessus
19:01si on est parti là
19:01on sera obligé de vivre
19:03sans budget
19:03c'est-à-dire avec le budget précédent
19:06politique, fiction
19:07David Amiel n'est pas d'accord
19:08bon allez on en parle tout à l'heure
19:09vous restez là messieurs
19:119h et 29 minutes
19:12vous avez la parole
19:13dans un instant
19:14vous nous appelez
19:15comme vous le faites
19:15au 0826 300 300
19:18pour la vérité en face
19:20Sud Radio
19:22la vérité en face
19:23Jean-François Aquili
19:25la vérité en face
19:260826 300 300
19:28en studio
19:29Jean-Marc Sylvestre
19:30journaliste économique
19:32David Amiel
19:33député
19:34ensemble pour la république
19:35de Paris
19:36membre de la commission
19:37des finances
19:37de l'assemblée nationale
19:40et vous
19:40bonjour Marc
19:41oui bonjour
19:43vous nous appelez
19:44de Béziers
19:44bienvenue Marc
19:45ce matin sur l'antenne
19:46de Sud Radio
19:47qu'est-ce que vous pensez vous
19:48de ce frémissement
19:50de début de piste
19:51d'idée
19:52selon laquelle il faudrait
19:53peut-être revoir
19:54la taxation
19:55des plus hauts revenus
19:57ben moi
19:58philosophiquement
19:59je ne suis pas pour
20:01comme vous l'avez dit
20:03à plusieurs reprises
20:04la France est suffisamment taxée
20:06alors je ne sais pas
20:06si les riches sont plus
20:07que les pauvres
20:09ou que les classes moyennes
20:10si ce qui est sûr
20:11c'est que les classes moyennes
20:12sont suffisamment taxées
20:13et on entend
20:16qu'il y a du déclassement
20:17social
20:17moi-même
20:18je le vis au quotidien
20:19c'est une notion
20:20qui occupe mon esprit
20:22mais pour autant
20:23c'est pas pour ça
20:24pourquoi dites-vous
20:24pardonnez-moi Marc
20:25pourquoi dites-vous
20:26je le vis au quotidien
20:28ben parce que
20:29j'ai un revenu
20:30mais comme les impôts
20:32les taxes sont élevés
20:34mon pouvoir d'achat
20:35se réduit
20:36et donc j'ai toujours peur
20:37d'être victime
20:38du déclassement
20:38ce dont on parle
20:40le déclassement social
20:41mais pour autant
20:42je considère
20:42que ce n'est pas
20:43les taxes et les riches
20:44je ne connais pas
20:45le niveau de taxation
20:46ou la défiscalisation
20:47qu'ils peuvent faire
20:48mais en tout cas
20:48ce qu'il faut
20:49à mon sens
20:49c'est plus préformer l'Etat
20:51et puis
20:52mais ça
20:53ça demande plus de courage
20:54et puis plus de vision
20:55et puis aussi
20:56la baisse
20:57de toutes les aides sociales
20:58quoi
20:59parce qu'en fait
21:00moi je considère
21:01les classes moyennes
21:03c'est nous qui payons
21:04justement
21:05les aides sociales
21:07et il y a trop
21:07de redistribution
21:08mais là aussi
21:09ça demanderait du courage
21:10de la part de nos politiques
21:11que ce ne pas remettre en question
21:12la redistribution
21:13ça assoit leur pouvoir
21:14selon moi
21:15mais Marc
21:15vous dites
21:16les aides sociales
21:16les baisser
21:17ou mieux
21:18les fléchers
21:20ce qui n'est pas la même chose
21:24oui
21:24que la masse
21:27vous dites que c'est trop
21:29voilà la masse
21:29il y a la trop
21:30c'est ce que vous dites
21:31la masse soit réduite
21:32après sur quel axe
21:33ça c'est aux politiques
21:34la pseudo élite
21:35qui nous a mis le droit
21:36dans le mur
21:36parce qu'il ne faut pas oublier
21:37que c'est l'élite
21:38nous on travaille
21:40et on cotise
21:41c'est l'élite
21:42qui est censée
21:43gérer notre pays
21:44et nous montrer la voie
21:45mais c'est une pseudo élite
21:46pour moi
21:47donc c'est à eux
21:48d'y réfléchir normalement
21:49mais ils ne sont pas capables
21:50vous êtes un
21:51oui allez-y Marc
21:52pardonnez-moi
21:52j'allais vous couper
21:53allez-y
21:53vous savez
21:54moi j'ai 60 ans
21:56et dans les années 80
21:58j'étais à l'école
21:59et j'avais appris
22:00que l'Amérique latine
22:02était sous la direction
22:03du FMI
22:04et ça nous faisait
22:05doucement rigoler
22:06on ne comprenait pas ça
22:07parce que nous
22:07on était riches à l'époque
22:08et maintenant
22:09quand je vois que c'est la France
22:10qui risque d'être
22:11sous le contrôle du FMI
22:12mais on marche sur la tête quoi
22:13on marche sur la tête
22:14la cinquième puissance du monde
22:16enfin on a été cinquième
22:17maintenant on est septième
22:19si ça continue
22:20je ne sais pas où on va tomber
22:21mais de dire
22:22qu'on va être sous le contrôle
22:23du FMI
22:23mais moi
22:23je ne sais pas
22:25comment nos politiques
22:26peuvent assumer
22:26d'être nos politiques
22:28ça vous inquiète
22:30ça vous inquiète
22:31en tant que citoyen
22:32Marc ?
22:33vous savez
22:34il y a énormément
22:36de richesse
22:36chez les français
22:37et tout
22:38mais ils ont besoin
22:38d'avoir un visionnaire
22:40moi je conseille
22:41les entreprises
22:42au quotidien
22:44il y a énormément
22:45de richesse
22:46dans les entreprises
22:46dans les forces vives
22:49de la nation
22:49comme on dirait
22:50et quand je vois
22:51qu'il n'y a pas
22:52une trajectoire
22:53il n'y a pas un visionnaire
22:54à part un manipulateur
22:55qu'on a eu là
22:56et qu'il poursuit
22:57c'est pitoyable
22:59c'est pitoyable
23:00alors qu'on a plein
23:00de richesse en France
23:01et tous les français
23:02d'ailleurs partent à l'étranger
23:04toute la matière grise
23:07part à l'étranger
23:07c'est pitoyable
23:08merci en tous les cas
23:09pour ce témoignage
23:10Marc
23:11je vous souhaite
23:11une bonne journée
23:12Marc Abézier
23:13merci à vous
23:14sur l'antenne de Sud Radio
23:15David Amiel
23:17vous entendez ce qui est dit là
23:18j'imagine que le député
23:19que vous êtes
23:20vous êtes député de Paris
23:21quand vous êtes en circonscription
23:23comme on dit
23:24que vous dialoguez
23:25avec les concitoyens
23:26ils vous disent quoi
23:26ils vous disent des choses
23:27à peu près similaires
23:28oui bien sûr
23:29et d'ailleurs ce qui est dit
23:30est très juste
23:31quand on regarde
23:32les dépenses publiques
23:32et notamment
23:33qu'est-ce qui a augmenté
23:34depuis 30 ans
23:35qu'est-ce qui explique
23:36la situation dans laquelle on est
23:38c'est pour l'essentiel
23:39les dépenses sociales
23:40quand on parle des dépenses sociales
23:41de quoi parle-t-on ?
23:43en grande majorité
23:43on parle des retraites
23:45des dépenses maladies
23:48et pour une petite part
23:49les dépenses d'assurance chômage
23:50c'est là les grandes masses budgétaires
23:52et on voit bien
23:53qu'à chaque fois qu'on s'y attaque
23:54c'est difficile
23:54réforme des retraites
23:56on se rappelle de la contestation
23:57qu'il y a eu
23:57dépenses d'assurance maladie
23:59il y a quelques semaines
24:00le gouvernement
24:01a proposé
24:02à juste titre
24:03de mettre de l'ordre
24:04dans les transports sanitaires
24:05parce qu'il y a des abus
24:06dans les bons transports
24:08qui sont distribués
24:08on a été le seul groupe politique
24:10et alors personnellement
24:11j'avais interpellé le gouvernement
24:12à appeler le gouvernement
24:13à tenir bon
24:14toutes les forces politiques
24:15appelaient immédiatement
24:16à reculer
24:17et dépenses d'assurance chômage
24:18c'est la même chose
24:19mais c'est évidemment
24:19la direction
24:20dans laquelle il faut qu'on puisse aller
24:21parce que sinon
24:23on n'arrivera pas
24:24non seulement
24:24à réduire nos déficits
24:26mais aussi à investir
24:27là où on en a besoin
24:28dans les services publics
24:30dans la sécurité
24:31dans la défense
24:32dans l'éducation
24:33Jean-Marc Sylvestre
24:34j'entends
24:35David Amiel à l'instant
24:36qui tient un discours raisonnable
24:38Jean-Marc Sylvestre
24:39mais pourquoi ça ne se traduit pas
24:42dans la décision politique
24:44à vos yeux ?
24:45Parce que c'est très compliqué
24:46parce qu'il y a un marché politique
24:47qui entraîne
24:49la représentation nationale
24:51vers des solutions
24:53un peu plus faciles
24:54un peu plus démagogiques
24:56dans un pays
24:57où plus de 55%
24:59à peu près du PIB
25:00est constitué
25:02par de la dépense publique
25:03et sociale
25:04dans un pays
25:05où la majorité
25:06du PIB
25:07passe dans la dépense publique
25:09et sociale
25:09et bien les individus
25:11ont plus intérêt
25:12à chercher
25:13des subventions
25:14ou des aides
25:15de la dépense sociale
25:16plutôt qu'à créer
25:17de la richesse
25:18il faut donc
25:18qu'on inverse le système
25:20et trouver un système
25:21qui incite
25:22à la création de richesses
25:23et pourquoi pas
25:24introduire
25:25dans le fonctionnement
25:27même
25:27de l'État
25:28des mécanismes
25:29qui réussissent
25:30dans l'entreprise
25:31pourquoi l'entreprise
25:32crée de la richesse
25:33pourquoi les chefs d'entreprise
25:34peuvent innover
25:35et tout ça
25:36mais parce qu'ils sont libres
25:37de le faire
25:38parce qu'ils ont
25:39intérêt à le faire
25:41en directement
25:41ils sont directement
25:42intéressés à le faire
25:43et parce qu'il y a
25:45des mécanismes
25:45par exemple
25:46le mécanisme
25:46de la concurrence
25:47c'est un gros mot
25:48vous allez me dire
25:49la concurrence
25:50c'est quoi
25:51c'est capitaliste
25:51etc
25:52mais la concurrence
25:53c'est un formidable
25:54incitateur
25:55un moteur
25:56c'est un moteur
25:57de progrès
25:57est-ce qu'il y a
25:58de la concurrence
25:59dans l'éducation nationale
26:00oui
26:01il commence à y avoir
26:01de la concurrence
26:02dans l'éducation nationale
26:03parce que sans le dire
26:04l'enseignement privé
26:06est en train de prendre
26:07une place
26:07que l'enseignement public
26:09a laissé tomber
26:10est-ce qu'il y a
26:10de la concurrence
26:11dans le système de santé
26:11oui
26:12parce que les citoyens
26:13se disent
26:13je veux être soigné
26:15plus mieux
26:16et derrière la concurrence
26:18il y a l'évaluation
26:19des personnels
26:19il y a les statuts
26:20des personnels
26:21il y a la rémunération
26:22des personnels
26:22je ne suis pas sûr
26:23que ça passe
26:25ce discours-là
26:25forcément
26:26écoutez si
26:27si le consommateur
26:28le consommateur
26:29il n'est pas idiot
26:30il va au mieux
26:31et au plus vite
26:32donc il choisit
26:33c'est ce dont il a besoin
26:34c'est un principe de réalité
26:35vous dites
26:35c'est un principe de réalité
26:37un principe de réalité
26:38c'est que vous allez
26:39chercher le produit
26:40qui va être le moins cher
26:41et de meilleure qualité
26:43mais dans le service public
26:44c'est pareil
26:44la concurrence
26:46n'a pas fait baisser
26:47la qualité
26:48de la SNCF
26:50la SNCF
26:51se comporte plutôt mieux
26:52aujourd'hui
26:52qu'elle est ouverte
26:53à la concurrence
26:54qu'auparavant
26:54David Amiel
26:55là-dessus
26:56vous êtes pour vous
26:57une espèce de part
26:58de cette dynamique-là
27:00dans les services publics
27:01comme le suggère
27:02Jean-Marc Sylvestre
27:03je crois qu'il y a
27:04une grande modernisation
27:05des services publics
27:05à mener
27:06d'ailleurs
27:06l'intelligence artificielle
27:08les nouvelles technologies
27:09devraient aussi permettre
27:10de rendre les services publics
27:12plus performants
27:13elle va venir nous bousculer
27:14de fait
27:15ça va être mécanique
27:16cette histoire
27:17bien sûr
27:17mais c'est aussi une opportunité
27:18pour réduire par exemple
27:19beaucoup de tâches bureaucratiques
27:21qui peuvent être automatisées
27:22et pour que les agents publics
27:23eux soient davantage consacrés
27:25à accompagner
27:25à échanger
27:26avec les citoyens
27:27à aider
27:28ceux qui en ont besoin
27:29donc je pense qu'il y a
27:29beaucoup d'opportunités
27:30il y a aussi
27:31chez beaucoup de politiques
27:32la tentation de dire
27:33pour toutes ces questions-là
27:34attendons 2027
27:35mais le problème
27:37c'est que le reste du monde
27:37n'attend pas 2027
27:39on a une grande accélération
27:40en Allemagne
27:41on a une grande accélération
27:42aux Etats-Unis
27:43on a une grande accélération
27:44en Chine
27:44on a un risque
27:47de décrochage très fort
27:48d'ici à 2027
27:49alors 9h et 41 minutes
27:51la vérité en face
27:52sur l'antenne de Sud Radio
27:53nous évoquons
27:54cette crise
27:56que nous traversons
27:56nous sommes à J-11
27:58de la déclaration
27:59de politique générale
28:00de François Bayrou
28:01René bonjour
28:02vous nous appelez
28:05aux auditeurs
28:06et à vos invités
28:07vous nous appelez de Toulouse
28:08je vous appelle de Toulouse
28:09c'est sympa Toulouse
28:10le Premier ministre
28:11que dites-vous
28:12de cette démarche
28:13René ?
28:15Ben écoutez
28:15je pense que là
28:17nous le savions tous
28:18nous avons un homme politique
28:20madré
28:21et il a réussi
28:23par sa déclaration
28:25par ce qu'il propose
28:27à inverser
28:29les responsabilités
28:30à savoir que
28:32en cas
28:33comme ça va être le cas
28:35de refus
28:36du Rassemblement National
28:38et de LFI
28:38de voter la confiance
28:41il fait porter
28:43la responsabilité
28:44du chaos
28:45à ces deux mouvements
28:47qui
28:47qu'on les aime
28:48qu'on les aime pas
28:49qu'on les critique
28:50ou qu'on les critique pas
28:51n'ont jamais été au pouvoir
28:53donc
28:54il a réussi son coup
28:56par ailleurs
28:56puisque j'ai l'antenne
28:58et je profite
28:59qui est
29:00je profite qui est
29:01en représentant
29:02Renaissance
29:02à votre antenne
29:04que je salue
29:05Macron a réussi
29:07et lui aussi
29:08sa mission
29:09il a réussi
29:11à ce qu'il voulait
29:12c'est l'affaiblissement
29:14de la nation française
29:15au profit
29:16d'un projet
29:18dont ses membres dents
29:20sont
29:20les démocrates
29:22aux USA
29:24avec
29:25le lobby de l'armement
29:26les certaines grandes
29:28institutions financières
29:29et
29:30bien d'autres membres dents
29:32qu'il a
29:33donc pour la première fois
29:34vous êtes en train
29:34de présenter
29:36le président de la République
29:36comme une sorte
29:37d'argent trouble
29:38c'est
29:39c'est votre regard
29:41c'est votre avis
29:42René
29:42c'est plus qu'un agent trouble
29:44c'est un monsieur
29:45qui par son idéologie
29:47a entraîné
29:49la faiblesse
29:50de la France
29:51il a
29:52mis en place
29:53le système
29:54Hamilton
29:54qu'à l'époque
29:56les américains
29:57avaient connu
29:58à savoir
29:58on affaiblit
29:59pour fédérer
30:00il a réussi
30:01voilà
30:02bravo monsieur Macron
30:03vous avez affaiblit
30:05la France
30:05merci
30:06René
30:06David Amiel
30:07va vous répondre
30:08à cette interpellation
30:10merci René
30:11d'avoir appelé
30:11de Toulouse
30:12donc c'est une sorte
30:14d'intervention
30:15en deux parties
30:16Bayrou
30:17nous dit
30:17René
30:17a réussi son coup
30:19bon on va voir
30:19si c'est vraiment un coup
30:21c'est à dire
30:21d'inverser la charge
30:23de faire porter aux autres
30:24la responsabilité
30:25de la crise politique
30:26mais sur le deuxième aspect
30:27le président Macron
30:28le modèle mondialiste
30:31qui affaiblirait la nation
30:33on a bien compris
30:34au profit
30:34de structures plus larges
30:37l'Union Européenne
30:37et autres
30:38répondez
30:38je suis évidemment
30:39en désaccord
30:40je crois au contraire
30:41que sur le plan économique
30:43on a eu
30:44un renforcement
30:45de notre pays
30:46c'était la première fois
30:47qu'on avait un taux de chômage
30:48aussi bas
30:48c'était la première fois
30:49que la France
30:50était le pays
30:51c'est avant Covid
30:52et le pays
30:52non
30:53le taux de chômage
30:54en France
30:54reste historiquement bas
30:56malgré la crise sanitaire
30:58c'était la première fois
30:59que la France
31:00est devenue
31:00le pays le plus attractif
31:02en Europe
31:02pour les investissements
31:04et c'est un gage de puissance
31:05très important
31:05c'est la première fois
31:06qu'on mettait un terme
31:07à la désindustrialisation
31:09et c'est la première fois
31:09que nos armées
31:11qui sont quand même
31:12un facteur essentiel
31:13de puissance
31:14remontaient la pente
31:15après des années
31:16de coupes claires
31:17dans leurs effectifs
31:19et dans leur budget
31:20mais je voudrais répondre aussi
31:21si on me permettait
31:21très rapidement
31:22à la première partie
31:22de ce qui était dit
31:24sur le ministre
31:24François Bayot
31:25oui
31:25mais sur le rôle aussi
31:26des oppositions
31:27parce que justement
31:28être dans l'opposition
31:29ce n'est pas être irresponsable
31:30et c'est ça le grand drame
31:32de la vie politique française
31:33aujourd'hui
31:33c'est qu'on a été tellement
31:34habitué à des majorités absolues
31:36que plus personne
31:38ne veut mettre les mains
31:38dans le cambouis
31:39au fond la majorité absolue
31:40c'était très confortable
31:41pour tout le monde
31:41c'était évidemment confortable
31:43pour le gouvernement
31:44qui faisait ce qu'il voulait
31:44mais c'était aussi
31:46très confortable
31:46pour l'opposition
31:47qui se lavait les mains
31:48de toutes les décisions
31:49qui étaient prises
31:50et donc aujourd'hui
31:51la vie politique française
31:52elle traverse une crise
31:53d'adolescence
31:54elle est en train de découvrir
31:55qu'il faut se comporter en adulte
31:57même quand on est dans l'opposition
31:58ce que toutes les grandes
31:59démocraties parlementaires
32:00ont réussi à faire
32:01je vais faire réagir là-dessus
32:02Jean-Marc Sylvestre
32:03juste une question
32:03subsidiaire avec vous
32:05David Amiel
32:06cette question
32:08c'est celle d'un commentateur
32:10et observateur
32:10de la vie politique
32:11je vous rassure
32:11mais est-ce que nous ne payons pas
32:13aujourd'hui
32:13on nous a dit
32:14ah il y a eu finalement
32:15une absence de majorité
32:17puis la dissolution
32:18n'a fait qu'accroître
32:18le phénomène
32:19mais est-ce que au fond
32:21d'avoir une élection
32:22des législatives
32:23avec un barrage
32:24anti-RN
32:25pourquoi ne pas avoir
32:26laissé faire la démocratie
32:27à ce moment-là
32:28peut-être
32:28il y aurait eu
32:29une forme de plus grande clarté
32:30dans l'exercice démocratique
32:32peu importe
32:32si telle ou telle
32:33on va dire
32:34formation politique
32:36emporte le morceau
32:37à ce moment-là
32:38le fait d'avoir un peu
32:39biaisé
32:40la donne au départ
32:41est-ce que ça n'a pas
32:42finalement
32:42un petit peu
32:43compliqué
32:44la vie démocratique
32:46de ce pays
32:47est-ce qu'il n'y a pas
32:47une espèce de mal donne
32:48au départ
32:49parce qu'on le paye
32:50aujourd'hui encore ça
32:50je ne crois pas
32:51ce qu'on voit dans
32:52ce qu'on a appelé
32:54ce barrage anti-RN
32:54il y a un an par exemple
32:55et vous voyez aujourd'hui
32:56monsieur Bardella
32:57qui est invité
32:57au jour du MEDEF
33:00le barrage a été fait
33:01par les électeurs
33:02la réalité c'est que
33:03dans les circonscriptions
33:04c'est le problème
33:06le problème fondamental
33:08électoral
33:10du rassemblement national
33:11depuis des années
33:12c'est qu'il y a
33:13effectivement
33:13proportion importante
33:15de Français
33:16qui votent
33:16pour le rassemblement national
33:17et on le voit
33:19avec ses scores massifs
33:20au premier tour
33:20aux élections européennes
33:22au premier tour
33:22des élections législatives
33:23et présidentielles
33:24mais pour autant
33:25il y a une majorité
33:26de Français
33:26qui ne veut absolument pas
33:28du rassemblement national
33:29et ça explique d'ailleurs
33:30que le RN soit battu
33:32systématiquement
33:32aux élections présidentielles
33:34qu'au deuxième tour
33:35des élections législatives
33:36il y a eu ce phénomène
33:37de barrage
33:39et donc c'est
33:40la situation politique
33:41dans laquelle on est
33:42au fond l'Assemblée nationale
33:43elle représente
33:43aujourd'hui le pays
33:45le pays
33:45on le voit bien
33:46autour de nous
33:46il est fracturé
33:47en trois blocs
33:48Oui
33:48que nous retrouverions
33:50en cas de nouvelle dissolution
33:51Exactement
33:52je pense que chacun
33:52peut d'ailleurs le voir
33:53autour de lui
33:54on voit à peu près
33:55qu'on est tous
33:55aujourd'hui très divisés
33:56c'est la raison pour laquelle
33:57il faut que l'Assemblée nationale
33:58arrive à s'entendre
33:59Arrive à s'entendre
34:00et arrive à être raisonnable
34:01vous nous dites
34:02C'est ce que font
34:03tous les autres grands pays
34:04Jean-Marc Sylvestre
34:05cette politique là
34:06elle vient au fond
34:07comme un écran de fumée
34:08elle empêche
34:09quelque part
34:10ce pays
34:10de progresser
34:11d'avancer
34:12parce qu'il y a une forme
34:12de logique des choses
34:13mais il y a
34:14les réalités électorales
34:15les échéances qui arrivent
34:16à chaque fois
34:17Effectivement
34:17les échéances
34:18c'est l'éternel problème
34:19électorale
34:20c'est que
34:21les députés
34:22sont aussi
34:22des petits chefs d'entreprise
34:24à leur échelle
34:25c'est-à-dire
34:26qu'ils ont leur électorat
34:27ils ont leur marché
34:28ils connaissent
34:29les réactions de leur marché
34:30et ils essaient
34:31de satisfaire
34:31les réactions de ce marché
34:32alors c'est difficile
34:33d'aller au-delà
34:35pour en revenir
34:36à la situation du RN
34:37qu'on a diabolisé
34:39pendant des années
34:39en France
34:40je pense que ça a été
34:41une erreur
34:42que de ne pas l'écouter
34:43je pense que le RN
34:44a soulevé
34:45un certain nombre
34:45de questions
34:46auxquelles on n'a pas
34:47voulu répondre
34:48or ce sont des questions
34:49qui intéressaient
34:50directement la vie quotidienne
34:51des français
34:52je pense sur le fonctionnement
34:53de la service publique
34:54sur le problème
34:55de l'immigration
34:56etc
34:57ce sont des problèmes
34:58qui ont d'ailleurs
34:59été pris à bras le corps
35:00par l'Italie
35:02et que l'Italie
35:02a réussi à résoudre
35:04en deux ou trois ans
35:05accompagnée par des réformes
35:07structurelles importantes
35:08je pense à celle
35:09de Mario Draghi
35:10qu'on a malheureusement
35:11pas sorti en France
35:13suffisamment
35:14mais il fallait
35:15prendre connaissance
35:17de tout ça
35:18aujourd'hui
35:18on voit bien
35:19notre Mario Draghi
35:20en France
35:20c'est ce qu'on peut
35:22en prendre
35:22oui on cherche notre Mario Draghi
35:23en France
35:24on pourrait très bien
35:24aller chercher Mario Draghi
35:25là où il est
35:26puis lui demander
35:27de venir faire une consultation
35:28en France
35:28ce qu'il fait d'ailleurs
35:29et d'écouter
35:30le rapport
35:32de Mario Draghi
35:33il est sur mon bureau
35:34je ne suis pas sûr
35:35qu'il y ait beaucoup de français
35:36qu'il l'ait lu
35:36ou qu'il l'ait consulté
35:38c'est la Bible
35:39il dit tout ce qui se passe
35:40aujourd'hui
35:40en Europe
35:41merci à vous
35:42Jean-Marc Sylvestre
35:43journaliste économique
35:44merci
35:44David Hamiel
35:46député ensemble
35:47pour la République
35:48de Paris
35:48pour nous avoir éclairé
35:50ce matin
35:50sur ce moment politique
35:51si particulier
35:52on verra bien
35:53dans 11 jours
35:54ce qui va se passer
35:54je crois qu'on n'a pas fini
35:56de le commenter
35:56d'ici là
35:57non ça c'est
35:58ça c'est certain
35:59mais pour compléter
36:00ce que je disais
36:01on n'a pas fini
36:02mais en attendant
36:03l'activité économique
36:04est en train de plonger
36:05les chefs d'entreprise
36:06sont en train de se mettre
36:07le pied sur le frein
36:08les embauches sont bloquées
36:10les quartiers de commandes
36:11sont bloqués
36:11et on va dans une situation
36:13qui va s'aggraver
36:14merci à tous les deux
36:15en tous les cas
36:159h49
36:17dans un instant
36:19ce sera
36:20à suivre
36:21l'éphéméride
36:22de Guy Carlier
36:24comme chaque matin
36:25en musique
36:26avec les Beatles
36:27ils se sont
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