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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, Ironique Jacquet, Gilles William, Golnadel, Jules Torres, Richard Meillet, vous le savez depuis quelques secondes,
00:06Sébastien Lecornu est nommé Premier ministre, ça a duré moins de 24 heures, il devait être Premier ministre il y a 9 mois,
00:15François Bayrou était venu un matin dans le bureau du Président de la République et il avait demandé la place,
00:23Emmanuel Macron avait cédé, il avait exigé la place, c'est assez logique finalement que celui qui devait être ministre il y a 9 mois soit nommé ministre ce soir.
00:36J'ai envie de dire, pour une fois, Emmanuel Macron a été d'une cohérence totale.
00:42Vous vous souvenez qu'on a eu des débats sur le pape et les vaticanistes nous disaient qu'entre pape au conclave ressort cardinal.
00:49Enfin, on a un Premier ministre qui était favori, Sébastien Lecornu, et Emmanuel Macron a choisi le favori,
00:57celui qui était finalement le plus logique parce que quand on en discutait, Pascal, depuis maintenant plusieurs jours,
01:03on se disait qu'il n'y a pas de majorité, qui est le plus à même de réunir d'une majorité,
01:07de ne pas défleurer le bilan d'Emmanuel Macron, de parler à la droite, de parler à la gauche ?
01:12C'est Sébastien Lecornu qui incarne aujourd'hui le profil idéal.
01:16Alors, le profil idéal, on disait pareil de Michel Barnier, on disait pareil de François Bayrou.
01:20On ne disait pas pareil de Barnier.
01:23Alors, bon, d'abord, le profil de Lecornu, c'est un proche de chez proche, comme diraient les plus jeunes.
01:29Parce que je crois qu'il est de toutes les aventures ministérielles depuis 2017.
01:33C'est le seul ministre qui a survécu à tous les remaniements.
01:36Il était secrétaire d'État avec Nicolas Hulot.
01:38Vous avez l'impression qu'on parle de quelque chose qui était il y a 20 ans.
01:42Il a ensuite été aux Outre-mer, il a géré des crises, il a été au ministère des Armées,
01:46il a eu aussi à gérer un certain nombre de crises au Proche-Orient, en Ukraine.
01:50Il a obtenu la loi de programmation militaire qui a été une lutte acharnée au Parlement.
01:55Donc, c'est quelqu'un qui s'est négocié, c'est quelqu'un que moi je connais, parce que je l'ai interviewé,
01:59c'est quelqu'un qui est sain, c'est quelqu'un qui est rond, il vient de l'UMP.
02:04Il avait quitté l'UMP après la campagne Fillon, parce qu'il n'était pas tout à fait sur la ligne Fillon, disons-le.
02:10C'est quelqu'un qui est plutôt du centre-droit, c'est un grand élu, il est élu dans l'Eure, dans la commune de Vernon, il a été sénateur.
02:17C'est quelqu'un qui, voilà, je vous le disais, est rond.
02:20Ce n'est pas quelqu'un qui utilise des arguments moraux, c'est-à-dire que vous ne le verrez pas dire que le RN et la France Insoumise ne sont pas dans l'arc républicain.
02:28Ce n'est pas quelqu'un qui va insulter les Français, ce n'est pas quelqu'un qui vous dit que la dette, c'est la faute des boomers.
02:32Ce n'est pas quelqu'un qui va vous dire que les jeunes sont responsables de tout.
02:35Voilà, c'est quelqu'un extrêmement rond.
02:39Bruno Retailleau est en train de parler, écoutons-le.
02:41Bruno Retailleau qui a pris la parole.
02:43Ce n'est pas le choix d'un Premier ministre socialiste, et ça je m'en félicite.
02:47Après, je sais que pour lui la tâche va être rude, et je pense que dans les moments que traverse la France,
02:53qui sont des moments très graves, nous avons une responsabilité particulière.
02:57Les Français souhaitent que nous trouvions des accords, moi je crois beaucoup.
03:00Si on veut dépasser un certain nombre de blocages, je crois qu'il y a la possibilité de construire un projet
03:06qui satisfasse des Français ce que j'appelle la majorité nationale.
03:10Voilà, sur la base de choses très simples, de bon sens, pour un budget.
03:16Il faut qu'avant que l'État ne fasse la poche des Français, il doit se serrer la ceinture.
03:21C'est d'abord la baisse des dépenses publiques, plutôt que le recours à l'impôt.
03:24C'est aussi plus de sécurité, c'est moins d'immigration.
03:29Il y a ce paradoxe qui veut que souvent, on a ce champ politique très divisé,
03:33alors que beaucoup de Français se retrouvent finalement sur un consensus.
03:37C'est ce projet que je souhaite que nous puissions, dans les jours qui viennent, bâtir.
03:41J'imagine que le Premier ministre va devoir préfigurer, va devoir travailler à cette feuille de route.
03:46Je sors de notre bureau politique et on a un très large consensus, une unanimité,
03:51pour qu'on puisse envisager de travailler à un projet sur les différents points que je viens de citer
03:58et qui sont des points essentiels, pas seulement pour nous, LR, mais aussi pour notre pays.
04:04Monsieur le Premier ministre, pourquoi ça marchait ?
04:05On y va, on va au gouvernement.
04:08Ce n'est pas ce que je viens de vous dire.
04:10La question, ce n'est pas d'aller au gouvernement avec tel ou tel.
04:14La question, c'est pour savoir pour quoi faire, pour quelle politique.
04:18Ce que je suis en train de vous dire, c'est que je crois que beaucoup de Français veulent justement que l'État se serre la ceinture,
04:26veulent qu'il y ait une politique migratoire très ferme, veulent une politique de sécurité, d'autorité.
04:32Et sur ces bases-là, on peut, je pense, vraiment construire une feuille de route, un vrai projet qui nous permettrait d'y travailler.
04:39Mais aujourd'hui, le travail doit commencer.
04:43Mais est-ce que votre parti va pouvoir peser dans ce contexte-là, composé avec ce gouvernement ? C'est possible ?
04:50Madame, il n'y a pas de gouvernement, il y a un Premier ministre.
04:53Merci.
04:55Retailleau, il n'y a pas de gouvernement pour le moment et c'est vrai qu'il y a un Premier ministre.
04:59Jules Torres, on est parfois surpris parce que nous, nous vivons avec les hommes politiques, si j'ose dire, nous les connaissons.
05:06Monsieur Lecornu, pour le grand public, ce n'est pas quelqu'un de très connu aujourd'hui.
05:12Vous seriez surpris sans doute de son taux de notoriété.
05:16Je ne suis même pas sûr que chacun mette un visage exactement sur lui.
05:20Parce que, pour les raisons d'ailleurs que vous avez dites, c'est quelqu'un qui est plutôt discret.
05:27Et alors que c'est un paradoxe parce qu'il est là depuis 2017.
05:30Mais comme ce n'est pas un homme de punchline, un homme de clash.
05:32C'est-à-dire qu'il y a une petite blague dans le milieu journalistique qui consiste à dire que quand Sébastien Lecornu fait une interview,
05:40on n'en parle pas parce qu'en effet, il n'a pas la petite phrase piquante sur le Président de la République.
05:44Il ne monte pas au créneau pour dénoncer les arbitrages des autres ministres.
05:49Donc il n'y a jamais de polémique avec Sébastien Lecornu.
05:52C'est pour ça que les Français ne le connaissent pas.
05:54Et par ailleurs, Sébastien Lecornu, depuis maintenant 4 ans, est au ministère des Armées à l'hôtel de Brienne.
06:00Ça a été le plus jeune ministre des Armées de la Vème République.
06:04Et c'est-à-dire qu'il n'a jamais pris position contre Emmanuel Macron réellement,
06:09même s'il a eu des désaccords sur la question de la loi de programmation militaire.
06:13Mais du reste, vous avez raison, ce n'est pas un hyper-communicant.
06:1639 ans, absolument.
06:1739 ans, 11 juin 1986.
06:21Donc il fait partie des plus jeunes premiers ministres.
06:23Je crois que le plus jeune, ça reste Laurent.
06:25C'est M. Attal.
06:25C'est Attal, après Laurent Fabius.
06:27Et là, on est quand même dans un des premiers ministres.
06:31On est dans les jeunes, mais c'est quand même quelqu'un, quand Gabriel Attal est nommé,
06:36il a moins d'expérience ministérielle que Sébastien Lecornu.
06:40Je vous rappelle qu'il est ministre des Armées.
06:41Le ministre des Armées, c'est quand même quelqu'un qu'on ne voit pas souvent dans les médias.
06:46Ce n'est pas quelqu'un qui parle beaucoup.
06:48Surtout quand on est ministre des Armées d'Emmanuel Macron.
06:50Je vous rappelle que c'est son domaine réservé.
06:51On va essayer de décrypter sa position politique, de voir le rapport de force.
06:56Est-ce que le rapport de force, par exemple, a changé ?
06:58Oui.
06:58Ça, ça va être une question qui nous intéresse.
07:00Mais avant ça, je vous lis les tweets.
07:01Le président tire sa dernière cartouche du macronisme,
07:04bunkerisé avec son petit carré de fidèle.
07:08Après les inéluctables futures élections législatives,
07:10le premier ministre s'appellera Jordan Bardella.
07:13Marine Tondelier a dit, Emmanuel Macron s'apprête donc à nommer un ou une première ministre
07:16sans savoir consulter les partis politiques de la force arrivée en tête aux dernières élections législatives.
07:21Toujours plus loin, la réponse dans la rue demain.
07:24C'est attendu.
07:25En tout cas, ce tweet était attendu.
07:27Jean-Luc Mélenchon, réponse de Macron au renversement de Bayrou, de Renovor.
07:30C'est absolument comme auparavant.
07:32Sauf le départ de Macron lui-même peut mettre,
07:34seul le départ de Macron lui-même peut mettre un terme à cette triste comédie du mépris du Parlement
07:39des électeurs de la décence politique.
07:42Jordan Bardella, la devise d'Emmanuel Macron,
07:44ne change pas une équipe qui perd, comme un fidèle du président pourrait-il rompre avec la politique qu'il conduit depuis tant.
07:49La nomination de Sébastien Lecornu, dit Mme Panot,
07:52à la veille du mouvement du 10 septembre, est une provocation.
07:55La même politique pour les riches minoritaires à l'Assemblée et dans le pays.
07:58Bon, là aussi c'est convenu.
08:00Le rapport de force, en quoi change-t-il ?
08:03Est-ce que par rapport à ce rapport de force qui existait avec M. Barnier ou avec M. Bayrou ?
08:11Non mais on en est toujours à la même analyse, le pays est à droite,
08:14l'Assemblée nationale est plutôt à droite,
08:17donc il ne sert à rien, contrairement à ce qu'on a dit depuis deux semaines,
08:19de regarder à gauche avec un potentiel accord de non-censure avec les socialistes,
08:23il va devoir parler aux socialistes.
08:24Mais là le sujet, et c'est je crois ce qu'il faut lire entre les lignes dans le tweet de Jordan Bardella,
08:29la question c'est pas le casting, c'est pas la personne,
08:32la question c'est la politique qui est menée.
08:33Nous jugerons sans illusion le nouveau Premier ministre sur pièce à ses actes.
08:37Donc il faut clairement un coup de barre à droite,
08:39François Bayrou n'a pas voulu le donner,
08:41Michel Barnier s'est fait expulser de Matignon
08:43parce qu'il n'a pas voulu donner assez au Rassemblement national.
08:46Donc là le sujet c'est, si M. Lecornu nous regarde,
08:49s'il veut rester à Matignon, s'il veut faire passer un budget,
08:52et s'il veut faire avancer le pays,
08:53c'est un coup de barre à droite sur la sécurité.
08:55Mais le Bloc central suivra ?
08:58Le Bloc central, si je puis dire,
09:01il est avec M. Lecornu depuis 8 ans.
09:04L'aile gauche du Bloc central.
09:07S'il est bon, s'il manœuvre bien,
09:09je ne vous dis pas d'enclencher la remigration, Pascal.
09:13Mais du reste, je pense qu'il y a beaucoup de sujets
09:15sur lesquels M. Attal, qui pense à 2027,
09:18il ne pourra pas transiger parce que là,
09:19ce seront les Français qui le regarderont.
09:21Écoutez, Jules Thorez, qui le connaît particulièrement bien,
09:25d'abord vous avez souvent interrogé Sébastien Lecornu,
09:29et vous venez de nous faire une explication assez claire.
09:33On va attendre évidemment le gouvernement pour...
09:36Ce qu'on peut dire, c'est qu'à Paris, Bruno Retailleau...
09:39Oui, Bruno Retailleau...
09:40Gérald Darmanin, restaurant du ministère...
09:42Si Elisabeth Borne pouvait quitter l'éducation nationale, ça nous a...
09:47On aurait 7 ministres de l'éducation nationale en 2 ans.
09:49Mais écoutez, oui, ça ne serait pas une mauvaise...
09:52Enfin, ce n'est pas très logique, en plus, dans ce casting-là.
09:57C'est-à-dire que vu ce qu'elle dit, objectivement,
09:59les professeurs et les enseignants ne le mettent pas en rigueur.
10:02Mme Pannier-Runacher n'est peut-être pas totalement indispensable.
10:05Alors, Mme Pannier-Runacher restera.
10:07Ah bon ?
10:08Pour une raison simple, c'est une proche du président de la République.
10:10Je pense que c'est un négociable, Mme Pannier-Runacher.
10:13Si vous venez de me parler de l'aile gauche de la Macronie,
10:15ce serait bien de garder Elisabeth Borne et Agnès Pannier-Runacher
10:17pour garder l'aile gauche de la Macronie.
10:20Oui, mais peut-être qu'on peut la mettre à un poste différent.
10:23Oui, pour PTT ou...
10:25Ne soyons pas méprisants non plus, s'il vous plaît.
10:28M. Lombard, ça serait intéressant également de voir
10:30si M. Lombard reste à l'économie des finances.
10:32Mais bon, la passation de pouvoir est demain à midi,
10:35alors que demain est une journée quand même importante.
10:39Je ne sais pas qui pilote, d'ailleurs, dans ces cas-là.
10:41Jusqu'à midi, c'est M. Bayrou, et puis à partir de midi...
10:47Personne ne pilote le matignon.
10:49En réalité, le sujet demain, c'est le ministère de l'Intérieur.
10:52Et c'est Bruno Rotaillot qui va devoir regarder tout ça.
10:55Mais ça contrevient quand même fortement au slogan
10:57qui est annoncé depuis maintenant trois semaines par Jean-Luc Mélenchon.
11:01C'est-à-dire le 8, on éjecte François Bayrou.
11:03Le 10, on éjecte Emmanuel Macron.
11:05Bon, maintenant, il y a un Premier ministre.
11:06C'est un petit peu compliqué, ce slogan.
11:07Ça a été vite.
11:09Donc là, c'est très intéressant aussi.
11:10Est-ce parce que le président partait le 22 pour New York
11:17pour reconnaître la Palestine ?
11:19Est-ce parce qu'en 24 heures, on a pressé le président Macron ?
11:24Michel Barnier, c'était 59 jours.
11:27Et François Bayrou, c'était 9 ou 10 jours.
11:30Bon, M. Brisson, qu'on avait prévu d'écouter tout à l'heure,
11:36il est député, il est sénateur des Républicains.
11:41Il a écrit ce matin une tribune pour expliquer, en tout cas pour parler de l'affaire Le Grand Cohen
11:48et regretter ce qui s'est passé.
11:50Et M. Brisson, j'avais demandé de venir pour qu'il puisse à l'oral dire ce qu'il avait écrit
11:56et pourquoi il l'avait écrit. Il se trouve qu'il est LR.
11:59Donc M. Brisson, il peut peut-être venir en avance pour nous donner son sentiment sur les LR.
12:05Mais je voulais justement peut-être vous faire écouter quelque chose.
12:08C'est un retraité, manifestement, qui est venu cet après-midi à la porte des LR
12:15et qui a eu un échange avec Othman Nassrou, qui est un des membres des LR
12:21et qui a exprimé tout simplement, avec franc parler, son ressentiment ou sa rancœur.
12:28C'est intéressant, pourquoi ? Parce qu'on n'entend jamais en direct des gens, entre guillemets,
12:34M. Landa, venir exprimer précisément cette colère.
12:38Donc voyez cette séquence et M. Brisson est avec nous dans une seconde.
12:42Et aujourd'hui que vous veniez, et qu'aujourd'hui vous veniez encore de...
12:47Non, non, pas, vous n'écoutez pas le peuple.
12:50Vous voyez, à chaque fois qu'on parle, vous...
12:52Vous n'appelez à voter à vous.
12:53Non, non, pas du tout.
12:54Vous êtes irresponsable.
12:56Et sincèrement, j'espère, j'espère sincèrement, que quand la droite reviendra au pouvoir,
13:04elle aura plus d'honneur que celle d'aujourd'hui.
13:05Les raisons de mon mécontentement, c'est tout simplement qu'on a affaire à des voyous de l'intelligence,
13:10constamment en train de calculer, de voir ce qui va leur apporter ceci et cela.
13:17Qui sont les voyous ?
13:18Les voyous ?
13:18Ben, Mélenchon en premier, et puis, ça c'est clair.
13:22Mais, vous voyez, c'est un petit peu embêtant, lorsque l'on a affaire comme ça à des gens auxquels on croyait.
13:29Les Républicains.
13:31Ne pas être capable, entre Wauquiez et Retailleau, de ne pas s'entendre.
13:39Et de donner comme ça au peuple une impression déplorable.
13:44Si vous me le permettez, moi je comprends que vous soyez en colère.
13:46Moi aussi, il m'arrive d'être en colère.
13:47Moi aussi, je ne supporte pas quand on ne parle pas d'une seule voix.
13:50Moi aussi, je suis fatigué qu'on arrête une position avec le président de notre parti,
13:53qu'ensuite chacun fasse ce qu'il veut.
13:54Mais, je veux vous dire que le problème aussi, c'est la question qui était posée.
13:57Nous nous avons appelé à voter la confiance, même si c'est impopulaire.
13:59Parce qu'on est du côté de la stabilité.
14:01Parce que oui, il y a des efforts à faire.
14:03Parce que oui, ils n'ont pas besoin d'un budget.
14:04Donc franchement, pour l'occurrence, vous m'adressez votre colère,
14:07je ne sais pas si elle est si bien adressée que ça.
14:09Maintenant, la réalité, c'est qu'on n'en est pas d'accord avec toutes les propositions de François Bayrault.
14:13Et donc, certains de nos députés n'ont pas voulu voter la confiance.
14:17Et voilà.
14:17Mais par contre, nous serons toujours du côté de la responsabilité.
14:20Voilà cet échange qui en dit, qui est toujours intéressant d'ailleurs.
14:26Est-ce qu'on n'entend jamais ces échanges entre des voix ?
14:31Oui, et puis ce monsieur dit ce que beaucoup d'électeurs de droite pensent.
14:33Ils en ont marre de voir un parti de droite à tonne.
14:36Alors qu'à récupérer un peu d'oxygène, je crois que Max Brisson pourra en témoigner,
14:39ces derniers mois à la faveur du retour de Bruno Rotaillot aux affaires au ministère de l'Intérieur.
14:43Du reste, ce qu'on a pu voir cette semaine avec les échanges,
14:47la passe d'armes entre Laurent Wauquiez et Bruno Rotaillot,
14:49je pense que ce n'est absolument pas au niveau de la droite.
14:51Ce n'est absolument pas ce que les électeurs de droite veulent.
14:53Je ne suis pas sûr que les électeurs de droite veulent un gouvernement socialiste.
14:56Je salue Max Brisson.
14:58Bonjour, parce que c'est un joyeux anniversaire.
15:01Ah, c'est gentil.
15:02Merci.
15:02J'ai lu ça.
15:03Écoutez, merci beaucoup.
15:06Vous êtes sénateur depuis le 1er octobre 2017.
15:10Vous avez été réélu en 2023.
15:13Vous êtes sénateur des Pyrénées-Atlantiques.
15:16Vous êtes également conseiller général puis départemental des Pyrénées-Atlantiques
15:19depuis 10 ans dans le canton de Biarritz.
15:23Et ce matin, vous avez écrit une chronique, une tribune,
15:27dans le Figaro pour regretter ou pour souligner la collusion qui peut exister dans le JDD.
15:34C'était dans le JDD.
15:35C'était dans le JDD.
15:36Et c'était pour interpeller le président Adjari, le président de l'ARCOM.
15:40Et c'était dans le JDD.
15:41Bon.
15:41Et c'est pourquoi nous vous avons demandé, évidemment, de venir avec nous ce soir.
15:47Mais avant de s'exprimer sur ce sujet, votre avis sur le nouveau gouvernement ?
15:54Le nouveau gouverneur ? Non, le nouveau Premier ministre.
15:56Pour l'instant, on a un Premier ministre nommé par le Président de la République.
15:59Et c'est sa mission et c'est son rôle.
16:01La position des Républicains.
16:02D'abord, il y a une position des Républicains.
16:04Je viens d'écouter la colère de ce militant certainement.
16:07Moi, je la partage aussi.
16:08La cacophonie, il y en a marre.
16:10Les militantes élues très largement en chef à la tête de notre parti.
16:14C'est lui qui définit la ligne avec le bureau politique.
16:17Il faut que tout le monde l'apprenne.
16:18Même, certainement, de haute personnalité de notre parti.
16:21Il est grand temps aujourd'hui qu'on parle d'une même voix.
16:23Et si on parle d'une même voix aujourd'hui, c'est très clair.
16:25Il n'y a pas d'automaticité à notre participation au gouvernement.
16:28On va voir ce qu'on met dedans.
16:29Il faut que le Président de la République revienne à ses pouvoirs constituants.
16:33Où déjà, il fait pas mal de bêtises en matière de poésie étrangère.
16:37Mais il faut que l'on revienne à un vrai contrat de gouvernement.
16:40On verra ce qu'on met dedans.
16:414-5 textes, 100-4 textes, un calendrier, des choses très précises.
16:47Et c'est ce contrat qui fera le gouvernement et pas les foucades du Président de la République.
16:51Je ne sais pas si M. Lecornu est en capacité d'être un chef de gouvernement face à l'Assemblée nationale et au Sénat,
16:58dans un cadre d'un régime parlementaire.
17:00Et nous verrons bien si M. Lecornu fait des propositions aux Républicains,
17:05dans le sens, par exemple, de la fermeté sur l'immigration,
17:07dans le sens de la sécurité, dans le sens des revenus du travail,
17:11dans le sens de la réduction de la dépense publique.
17:13Et à partir de ce contenu, nous verrons, si nous allons au gouvernement,
17:16il n'y a pas d'automaticité.
17:18Et Bruno Rotaillot l'a dit avec fort.
17:19– Alors on a compris quand même que Bruno Rotaillot, tout à l'heure,
17:22lorsqu'il s'est exprimé, on a compris qu'il serait de l'aventure.
17:25– On verra le contenu.
17:27Puis vous savez, il faut aussi des députés, des sénateurs pour voter.
17:30C'est bien gentil, mais il faut partager des choses.
17:34Nous serons très attentifs, et au Sénat en particulier.
17:37On a l'habitude de davantage s'occuper du contenu que du casting.
17:41Et nous verrons bien le contenu.
17:42Nous attendons des choses.
17:43Se faire comme ça, balader,
17:45comme on s'est fait balader par le gouvernement Bayrou au cours de ces derniers mois,
17:48en voyant apparaître la proportionnelle,
17:52qu'on n'avait pas prévue,
17:53en nous imposant un nouveau scrutin sur Paris-Lyon-Marseille,
17:55en différenciant le nombre de textes auxquels nous tenions.
17:58Ce n'est pas possible.
17:59Donc il faudra un contrat millimétré.
18:01– En tout cas, tout à l'heure, on pourra parler de l'ARCOM,
18:04puisque c'est une lettre ouverte à Martin Adjari,
18:07M. le Président, le vendredi 5 septembre 2005,
18:11le médial incorrect, etc.
18:13On en reparlera tout à l'heure,
18:14puisque vous racontez ce qui s'est passé.
18:16Et vous êtes avec une cinquantaine de sénateurs dérépublicains.
18:19– 90 ce soir.
18:20– 90, donc mené par vous, Max Brison,
18:24et vous réclamez.
18:25Alors je ne sais pas ce que vous réclamez,
18:27que l'ARCOM intervienne,
18:28mais est-ce que vous allez jusqu'à demander
18:30la privatisation du service public ?
18:31– Pour l'instant, je nous donnerai des sanctions,
18:34un audit sur le pluralisme, l'honnêteté,
18:37l'indépendance de l'audiovisuel public.
18:39– Il y a du boulot.
18:39– Et du contrôle.
18:40C'est ce que nous demandons.
18:42Maintenant, si vous voulez qu'on en parle,
18:44on peut tout de suite…
18:45– Non, dans deux minutes,
18:46parce que je voudrais quand même…
18:47– À votre disposition.
18:48– Puisque nos amis,
18:50Véronique ne s'est pas exprimé
18:51sur ce changement de Premier ministre
18:52et sur la dernière cartouche,
18:55selon Marine Le Pen,
18:56est-ce que, à votre avis,
18:57c'est la dernière cartouche ?
18:59Est-ce que Marine Le Pen a la bonne analyse
19:00lorsqu'elle dit que le Président
19:01tire la dernière cartouche du macronisme ?
19:03En clair, est-ce que ce Premier ministre
19:05et ce gouvernement qu'on ne connaît pas encore
19:07peut aller jusqu'en 2027 ?
19:09– Alors, oui, parce que je pense
19:12que Sébastien Lecornu,
19:13c'est vraiment le bon soldat
19:15des derniers gouvernements depuis 2017,
19:17depuis qu'Emmanuel Macron
19:18est président de la République
19:19et qu'il a pour lui cette grande force
19:21d'être un homme de consensus et d'apaisement.
19:24Je pense qu'il peut être assez malin,
19:25justement, pour savoir traiter Marine Le Pen
19:27comme elle le souhaite,
19:29là où parfois Michel Barnier
19:30et François Bayrou ont fait défaut.
19:33Je pense qu'il peut être surprenant aussi.
19:35C'est un homme qui sait écouter.
19:37C'est l'homme qui a mené, par exemple,
19:39qui a orchestré le grand débat sur le terrain,
19:42dans les territoires,
19:43quand il était ministre des territoires.
19:45Donc, ça lui donne quand même une force supplémentaire.
19:47Vous savez qu'on n'a jamais vu les cahiers de doléances.
19:49Bon, demain, c'est un grand jour de colère.
19:51On a l'impression qu'il y a un bis repetita.
19:52Donc, cet homme, lui,
19:53il est quand même en prise avec le terrain.
19:55Il connaît tout ça.
19:56Donc, je pense qu'il peut être surprenant.
19:58Je pense que ce n'est peut-être pas
19:59la dernière cartouche d'Emmanuel Macron,
20:01quoique, mais en tout cas,
20:02c'est une bonne cartouche.
20:03– Après, ça va être quand même compliqué.
20:04– Mais c'est la bonne cartouche du moment.
20:06En tout cas, c'est la bonne cartouche du moment.
20:07– J'ai Louis-Dame Donnadelle.
20:09– J'envie votre capacité
20:11à pouvoir prévoir l'avenir.
20:15Moi, je n'arrive pas à prévoir…
20:17– C'est pas…
20:17– Non, mais pardon.
20:18– C'est un petit caricatural.
20:19– C'est pas exactement…
20:21– Ah ben non, mais je crois que vous sous-estimez l'époque.
20:26– Oui.
20:26– Entre la situation économique
20:30et la situation sociale,
20:32il peut tout arriver.
20:33Absolument tout.
20:34– Mais avec un homme…
20:35– Demain matin à 9h, comme dans 10…
20:36Non, si je peux aller.
20:37Demain matin à 9h, comme dans 10 jours.
20:40La seule chose qu'on peut se permettre
20:41de dire, effectivement,
20:44c'est que M. Lecornu
20:45est quelqu'un de tout à fait respectable.
20:47Moi, je l'ai apprécié
20:48comme ministre de la Défense.
20:50Ça me paraît un choix
20:51un tout petit peu plus judicieux
20:53que M. Faure, vous voyez.
20:55et que donc, sur le papier,
20:57sur le papier,
20:58ça ne paraît pas hirsute.
21:00Pour le reste,
21:01à chaque jour suffit sa peine.
21:02Voilà ce que je veux dire.
21:04– Richard Millet
21:04et qui vient nous voir désormais,
21:07et je rappelle que vous êtes écrivain
21:08et que pendant des années,
21:12vous avez été écarté des médias
21:14et que vous êtes revenu sur notre plateau
21:16pour notre plus grand plaisir.
21:18– Merci Pascal.
21:20Non, j'apprécie une chose.
21:21Déjà, c'est la rapidité
21:22à laquelle Macron a nommé
21:23ce ministre,
21:24ce Premier ministre,
21:26parce que, non seulement en France,
21:28ça faisait extrêmement désordre,
21:29mais à l'étranger aussi.
21:31J'ai parcouru aujourd'hui
21:32toute la presse étrangère
21:32qui s'inquiétait beaucoup
21:34de la situation en France.
21:36Or, elle a des raisons
21:37de s'inquiéter en France,
21:38mais elle a aussi des raisons
21:38de s'inquiéter à l'étranger
21:39avec la reconnaissance
21:41de l'État d'Israël.
21:42J'imagine qu'on en parlera
21:43tout à l'heure.
21:43de Palestine, pardon.
21:46Mais enfin, peut-être
21:47qu'on peut se demander si...
21:48– Oui, absolument.
21:49– Mais j'ai fait le même
21:49là-dessus que vous, hier.
21:50Donc...
21:51– Bien sûr.
21:53– Et donc ?
21:54– Et donc,
21:55j'ai un préjugé favorable
21:57à son égard
21:58puisqu'il est très apprécié
22:01en Ukraine.
22:02Et donc, j'ai des attaches
22:04personnelles avec l'Ukraine
22:05qui font que j'ai trouvé
22:06que ce qu'il faisait en Ukraine
22:08allait dans le bon sens.
22:09– Bon, la personnalité,
22:11ça compte toujours forcément.
22:12C'est vrai qu'on a le sentiment
22:14que c'est le modèle ancien
22:17du grand serviteur de l'État.
22:19C'est quelqu'un qui ne fait pas
22:20forcément des sebroufes,
22:22on le sait,
22:22qui ne fait pas la petite phrase.
22:24Alors, je regardais,
22:25je rappelle qu'il est né
22:26le 11 juin 1986,
22:28il est né dans le Val-d'Oise,
22:30il a été à l'UMP
22:31dès l'âge de 16 ans,
22:33il a été le plus jeune assistant
22:34parlementaire à l'Assemblée nationale,
22:35il a été conseiller ministériel
22:36de Bruno Lomère,
22:38il a été secret international,
22:39de l'UMP dès 2013,
22:42il a été maire de Vernon en 2014,
22:45donc il y a 10 ans,
22:46il avait une trentaine d'années simplement,
22:48même pas, il avait 28 ans.
22:49Il a été premier vice-président
22:51de la Seine-Normandie agglomération,
22:54il est entré au gouvernement
22:55donc en 2017,
22:57il y a quasiment 10 ans,
22:59donc il avait une petite trentaine d'années,
23:01secrétaire d'État
23:02à la Transition écologique,
23:03ministre chargé
23:04des collectivités territoriales,
23:06ministre des Outre-mer,
23:07ministre des Armées.
23:08C'est un proche de Bruno Le Maire,
23:14on peut le...
23:15Bruno Le Maire, il est hors-jeu.
23:17Oui, non mais je suis d'accord avec vous,
23:18mais ça montre
23:19un positionnement politique,
23:22c'est ce que je voulais dire.
23:23Il a été exclu des Républicains en 2017,
23:26il a rejoint La République En Marche.
23:29Le gang du Bellota-Bellota,
23:31vous savez ce restaurant à Paris
23:33de jambon ibérique,
23:35et il se retrouvait avec Edouard Philippe,
23:37avec Sébastien Lecornu,
23:38avec Gérald Darmanin,
23:40avec Bruno Le Maire,
23:41avec Louis Solaire,
23:41avec Benoît Staparu,
23:42qui étaient ceux qui,
23:43dans la campagne Fillon,
23:44ont considéré que Fillon
23:45ne pouvait plus gagner
23:46et ils ont rejoint le président de la République.
23:48Alors, vous dites...
23:48C'était très très avant l'heure, quand même.
23:50À l'époque.
23:51Mais à l'époque.
23:51Pour remettre les choses dans leur contexte.
23:53En tout cas, vous pouvez rappeler ce gang
23:56et rappeler des...
23:57Dites-vous le gang des Bellota-Bellota ?
23:59Le gang du Bellota-Bellota.
24:00Le restaurant.
24:01C'est le nom du restaurant.
24:02Oui, j'ai compris.
24:05Je pense au téléspectateur
24:06qui peut-être est surpris
24:08d'entendre le mot Bellota-Bellota.
24:10Donc, c'est un acteur clé
24:11du grand débat national en 2019
24:13après la crise des Gilets jaunes,
24:14très impliqué dans les dossiers militaires
24:15et la réforme des retraites,
24:16votre réputation, homme de réseau,
24:18rigoureux, ambition, apprécié,
24:19des armées.
24:20Donc, c'est un homme qui,
24:22de ce point de vue-là,
24:22a un profil et un CV
24:24qui peut être intéressant.
24:27Il y a quand même une chose
24:28que je voudrais faire remarquer.
24:29Richard.
24:30On se demande au fond
24:31pourquoi aujourd'hui
24:32on a attendu neuf mois
24:33pour demander à M. Bayrou.
24:35Pour demander à M. Bayrou, oui.
24:36Mais non, il faut demander à M. Macron.
24:37Mais on sait pourquoi on a attendu.
24:40Mais moi, je vais vous le dire,
24:41c'est très très simple.
24:42M. Bayrou a fait une colère.
24:44M. Macron a entendu cette colère.
24:46Il lui a dit
24:47« Si vous ne me nommez pas,
24:49on se retire le modem
24:50et il n'y aura pas de majorité
24:52à l'Assemblée nationale. »
24:53Mais 36 députés,
24:55je ne vous les donne pas.
24:57Donc, on a perdu neuf mois.
24:58Mais on a perdu neuf mois.
25:00M. Brisson, vous avez bien raison.
25:01Mais on a peut-être perdu dix ans
25:03avec Emmanuel Macron.
25:04Donc, on n'est pas à neuf mois près.
25:06Mais c'est uniquement pour ça.
25:08Et comme vous avez un président
25:09qui a cédé,
25:11on a perdu neuf mois.
25:12– Je vais vous dire,
25:14ça va même au-delà.
25:16La motivation de François Bayrou
25:18de vouloir être Premier ministre
25:20simplement neuf mois
25:22et de lâcher l'affaire
25:23comme il le fait
25:24me paraît assez suspecte.
25:26Et d'avoir brandi cette dette
25:28et de l'avoir instrumentalisée
25:30comme il l'a fait,
25:31je ne trouve pas ça terrible,
25:33terrible, si vous voulez.
25:34Je ne dirais pas
25:35qu'il voulait juste
25:36être Premier ministre
25:37à vie avec tout,
25:38sur son CV,
25:39avec tous les avantages
25:40qu'il aura désormais.
25:42Je ne dis pas ça.
25:43Mais je peux le penser
25:44de temps en temps.
25:45– Non, parce que vous savez
25:45qu'il n'aura pas d'avantages d'ailleurs.
25:48Non, parce qu'il a 74 ans,
25:49donc il a passé l'âge
25:50pour avoir…
25:52– Il s'est plafonné comme Michel Barnier.
25:53– Oui, il s'est plafonné
25:54au niveau de certains émoluments.
25:56Il n'aura pas de voiture de fonction
25:58parce qu'il a déjà celle
25:58de mère de Pau.
26:00Il aura droit à un garde du corps.
26:02– Eh bien, écoutez…
26:03– Non, mais ce qu'on peut dire,
26:04c'est que…
26:04– Non, mais tu as l'impression
26:05qu'il voulait juste ça
26:06sur son CV et il parle…
26:08– Non, mais peu importe.
26:09– Allez, peu importe,
26:10peu importe, peu importe.
26:11Peu importe.
26:12– Monsieur le Cornu
26:12est beaucoup plus sobre
26:14et pour les Français
26:15et les téléspectateurs
26:16de CNUS
26:16qui ne le connaîtraient pas,
26:17c'est quelqu'un
26:18qui a obtenu une chose
26:19à chaque fois
26:19qu'il est passé dans un ministère.
26:24qui a quand même géré
26:25la crise de Notre-Dame-des-Landes.
26:26Quand il était
26:26aux collectivités territoriales,
26:28c'est lui qui a géré
26:29le grand débat national
26:30quand Emmanuel Macron
26:31ne pouvait même pas sortir
26:32dans la rue,
26:32ne pouvait même pas sortir
26:33parce qu'il se faisait siffler
26:34par les Français
26:35après la crise des Gilets jaunes.
26:37C'est lui qui a géré
26:38le référendum en Nouvelle-Calédonie.
26:40C'est lui qui a géré
26:40le Covid en Outre-mer
26:41et on se souvient
26:42que c'était quelque chose
26:43et avec le cyclone Chido,
26:45on a vu la situation.
26:46Donc ça, on peut lui attribuer.
26:48Et c'est également lui
26:49qui nous a dotés
26:50de cette loi de programmation militaire
26:54je crois qu'en ces périodes
26:55d'incertitude et de trouble
26:57et du retour des empires,
26:58c'est pas mal d'avoir
26:59un budget des armées
27:00qui augmente.
27:00Donc c'est un choix
27:01plus judicieux
27:01que celui de M. Faure.
27:03Oui, je vous confirme.
27:05Bon, on parlera
27:06du 10 septembre tout à l'heure,
27:07des risques pour demain.
27:09Je pense à mes amis Nantais,
27:11notamment parce que Nantes
27:12et Rennes sont identifiées
27:14comme les villes
27:16les plus à risque.
27:17Pourquoi ?
27:18Demain, parce qu'il y a
27:20un courant d'extrême-gauche
27:21très fort dans ces deux villes
27:22pilotées par...
27:24À Rouen, il n'y a pas
27:25d'extrême-gauche peut-être.
27:26Non, mais les Rennes
27:27sont deux repères
27:27d'extrême-gauche.
27:28Non, si vous me permettez,
27:29à Nantes,
27:30la ZAD de Nantes
27:31et Notre-Dame-des-Landes
27:33a créé un nid
27:35où l'extrême-gauche
27:38est très puissante
27:38et à Rennes également
27:39avec les facs de Rennes 2.
27:42Alors sûrement à Rouen,
27:43ça peut exister aussi,
27:45mais c'est identifié
27:46comme deux villes
27:47qui, demain,
27:49il peut avoir
27:50beaucoup de violence.
27:51Il y a une pénurie
27:51d'antifas à Rouen,
27:53je vous le dis à rentrer.
27:53Eh bien, j'entends
27:54ce que vous dites.
27:56On parlera du 10 septembre
27:57tout à l'heure,
27:57mais après la diffusion
27:59d'une vidéo
28:00des journalistes
28:01Legrand et Cohen
28:02évoquant au côté
28:04de 4 du PS
28:05l'idée d'empêcher
28:06Rachida Dati
28:07de gagner la mairie de Paris,
28:09j'ai d'ailleurs écouté
28:10Caroline Fourest
28:11tout à l'heure
28:11sur LCI,
28:12mais comment on se protège
28:16dans ce milieu
28:17et comment on protège
28:19les journalistes
28:20les uns
28:21les autres,
28:21c'est absolument effrayant.
28:23Le problème,
28:24ce n'est pas du tout
28:24qu'ils se sont rencontrés
28:26ou qu'ils ont pris un verre
28:27dans un café.
28:28Le problème,
28:29c'est qu'on a le sentiment
28:30que c'est deux journalistes
28:31qui aident le PS
28:32et qui disent
28:32on va s'occuper
28:33de Rachida Dati.
28:34C'est ça.
28:34Et pas tout.
28:35Pas le sentiment,
28:36la certitude.
28:36Voilà,
28:37c'est ça.
28:37Quand j'écoutais tout à l'heure,
28:39j'ai envoyé à David Poggiada,
28:40j'ai dit heureusement
28:41que je n'étais pas sur le plateau
28:42parce que je lui aurais...
28:43Une chose qui m'a choqué
28:44davantage.
28:45Max Brisson.
28:46Alors,
28:46je vous présente
28:46parce que les gens
28:47ne vous connaissent pas forcément.
28:49C'est donc vous
28:49qui avez,
28:51avec 50 autres sénateurs,
28:54écrit une lettre
28:55au président de l'ARCOM.
28:57Et qu'est-ce que vous lui demandez
28:58à ce président de l'ARCOM
28:59qui s'appelle
29:00M. Martin H. Dari ?
29:02D'abord,
29:03nous vous exprimons
29:04un sentiment
29:05de scandale absolu.
29:07Au-delà de la manière
29:08dont deux journalistes
29:10qui travaillent
29:11pour le service public
29:11avec deux responsables
29:14du Parti Socialiste
29:14ont cherché
29:16les meilleurs moyens
29:16de désinguer
29:17la candidature
29:18de Rachida Dati,
29:19on en a déjà beaucoup parlé.
29:20Il y avait autre chose
29:21qui, moi,
29:21m'a choqué davantage encore.
29:24Ils évoquent,
29:24en ce moment,
29:25cet électorat
29:26de centre-droit
29:27qui regarde France Inter
29:28en masse,
29:30dit Thomas Le Grand.
29:31Et comme ils regardent
29:32France Inter en masse,
29:33on va essayer de voir
29:34comment France Inter
29:35pourrait finalement
29:36être un vecteur
29:37de la candidature
29:38de M. Glucksmann.
29:40C'est quand même extraordinaire,
29:41c'est de la manipulation
29:41électorale.
29:43C'est deux journalistes
29:44qui travaillent
29:45pour le service public
29:46qui prépareraient,
29:48avec deux responsables
29:49du Parti Socialiste,
29:50la stratégie électorale
29:51du Parti Socialiste.
29:53Excusez-moi,
29:53mais si on vous avait vu
29:54avec Eliott Deval
29:55en train de discuter
29:56avec M. Retailleau
29:57de la stratégie électorale
29:59des Républicains,
30:00vous ne seriez peut-être
30:01plus à l'antenne
30:01à l'heure qu'il est,
30:02je ne serai pas face à vous.
30:03Je pense quand même
30:04que là,
30:04on atteint le scandale
30:05absolu.
30:06Et nous ne sommes pas
30:07un service public.
30:08Ça veut dire quoi ?
30:09Ça veut dire quoi ?
30:10Ça veut dire qu'on va
30:11biaiser l'information,
30:12qu'on va la transformer,
30:13qu'on va l'adapter
30:14pour que cet électorat,
30:16on le canalise
30:17vers un projet politique.
30:18Le service public,
30:20c'est-à-dire la radio
30:21et la télé,
30:22payés par tous les Français,
30:23le bien commun
30:24de tous les Français
30:25au service
30:26d'une stratégie électorale.
30:28C'est ce qui me paraît
30:28encore plus grave.
30:30Ce qui a été dit
30:31sur Rachida Dati
30:32est absolument scandaleux.
30:33Mais là,
30:34c'est vraiment
30:34une rencontre,
30:36certes dans un café.
30:37Ils ont le droit
30:37de rencontrer
30:38des responsables politiques,
30:40ces journalistes politiques,
30:41mais pour élaborer
30:42avec le secrétaire général
30:44du Parti socialiste
30:45une stratégie électorale
30:47pour les prochaines présidences.
30:47Mais pourquoi
30:48vous ne faites pas le boycott ?
30:49Pourquoi le boycott
30:51du service public ?
30:53Pourquoi tous les sénateurs LR,
30:55tous les députés LR
30:57et tous les gens de droite
30:58disent
30:58moi je ne vais plus
31:00sur le...
31:02Mais d'abord
31:04ça fait de l'audience.
31:04Aujourd'hui,
31:05écoutez,
31:06il y aurait d'autres chaînes
31:06pour les écouter,
31:07ça ne changerait rien
31:08et je vais vous dire
31:09au contraire.
31:11Au contraire.
31:11En tous les cas,
31:13la politique de la chaise de vide
31:15n'est jamais la bonne.
31:16Mais boycotter
31:17les services publics,
31:20c'est une idée
31:21que vous me donnez
31:21mais nous verrons bien.
31:22Par contre,
31:23il est content
31:23de dire ça suffit.
31:24Et 90 sénatrices
31:26et sénateurs,
31:27les républicains,
31:28interpellent ce soir
31:30le président Adjari
31:31pour lui demander
31:31que les directions
31:33de Radio France
31:34et de France Télévisions
31:35prennent des sanctions.
31:37Et nous demandons
31:37des sanctions.
31:38Deux,
31:38nous demandons
31:39un audit
31:39sur le pluralisme.
31:41Que dit la loi de 86 ?
31:42Indépendance.
31:45Indépendance.
31:45Où est l'indépendance ?
31:47Mais on le sait
31:47depuis des années.
31:48On le sait
31:49depuis des années.
31:50Mais je ne voudrais pas
31:51qu'on passe ce silence.
31:51Gilles William Goldnadel.
31:52Je ne voudrais pas
31:53qu'on passe ce silence
31:54ce qui est un véritable scandale.
31:56Mais on en parle
31:56beaucoup.
31:58Et Gilles William Goldnadel
31:59veut la parole.
32:00Plusieurs choses.
32:01D'abord,
32:01je n'arrive pas à comprendre,
32:03M. le sénateur,
32:04pourquoi à ce stade
32:05de dérélection
32:06du service public,
32:08vous ne réclamez pas
32:08la privatisation.
32:09Ça échappe un peu,
32:11si vous voulez,
32:12à mon entendement.
32:13Deuxièmement,
32:13ils n'ont pas de chance.
32:15Mais ce que Cohen
32:16et Legrand
32:16parce qu'ils se sont fait avoir,
32:18mais ils incarnent
32:19complètement 90%
32:22de déséditorialistes politiques.
32:25Encore une fois,
32:26quand j'ai du mal
32:26à me dormir le soir,
32:28je compte
32:29les journalistes
32:31de l'IB
32:31qui sont maintenant
32:32à France Inter.
32:33C'est comme ça
32:35que ça se passe.
32:36Bon,
32:36maintenant,
32:37ensuite,
32:38on a appris ce soir
32:39que finalement,
32:41M. Legrand
32:42était retiré
32:44des éditoriaux.
32:45Il ne ferait plus
32:46compte tenu
32:46de ce qui s'est passé.
32:48Il ne ferait plus éditoriaux.
32:49On le reprendra peut-être ailleurs,
32:50etc.
32:51Il n'est pas vraiment puni,
32:53mais on lui enlève.
32:54C'est pour quoi faire ?
32:55C'est pour sauver
32:56le soldat Cohen.
32:58Parce que le soldat Cohen,
32:59il n'y a rien
33:00pour l'instant
33:01qui lui arrive.
33:01Et ce n'est pas normal.
33:02Or,
33:02chaque jour,
33:05je montre une perle
33:06de M. Cohen.
33:07Il y en a une aujourd'hui
33:08que j'ai tweetée
33:09qui est quand même
33:10merveilleuse.
33:11C'est M. Cohen
33:12qui fait la leçon
33:14à Karine Lemarchand
33:15parce qu'elle a osé
33:18inviter M. Bardella
33:20dans un entretien
33:21qui était un petit peu intime
33:23où il parlait
33:23des choses intimes.
33:24Il dit,
33:25mais vous étiez
33:25trop dans l'intimité
33:27avec M. Bardella.
33:29Et j'ai montré également
33:31la manière
33:32dont M. Cohen
33:34a accueilli
33:35M. Mélenchon
33:36sur le plateau
33:38de la 5
33:39où il l'a embrassé
33:40comme du bon pain.
33:41Ce que je ne fais pas
33:42avec vous,
33:42M. Pro.
33:43Je regrette.
33:44Oui, oui, mais écoutez.
33:45Insistez peut-être un peu.
33:46On verra bien.
33:47Non, mais ce que je veux dire,
33:49si la tartufferie
33:51a un nom,
33:51elle s'appelle Cohen.
33:52C'est un autre soir
33:53que vous connaissez depuis longtemps
33:54et qu'il faille le dénoncer.
33:55Je suis d'accord.
33:56Vous parlez de privatisation
33:57de l'UEL.
33:58C'est quelque chose
33:59qui est sur la table.
34:01Beaucoup de mes collègues
34:01sont en train de l'exprimer.
34:02Vous ferez une économie
34:03de 4 milliards déjà.
34:05Après, faites attention à une chose,
34:08c'est que cela amènerait aussi
34:09les ressources publicitaires
34:11aussi vers les chaînes privatisées.
34:13Je ne suis pas sûr
34:13que l'autovisuel privé
34:14soit gagnant dans cette affaire.
34:16Ce qu'il faut,
34:17c'est réduire les coûts
34:18d'autovisuel public.
34:19Ce qu'il faut,
34:19c'est réduire son périmètre.
34:21Ce qu'il faut,
34:21c'est redéfinir ses missions.
34:23Tous les grands pays,
34:23la plupart des grands pays
34:24ont un audiovisuel public,
34:25mais pas celui-là,
34:28et surtout pas avec autant
34:29de déviance.
34:30Mais moi, j'ai dit
34:31au dirigeant d'autovisuel public...
34:33On ne peut pas vous interrompre,
34:34en fait.
34:35C'est très difficile,
34:35en général.
34:37On ne peut pas vous interrompre,
34:38on ne peut pas échanger.
34:39Je vous écoute.
34:40Vous n'y arriverez pas.
34:41Mais si, on y arrivera.
34:41Non.
34:42Vous n'y arriverez pas
34:43parce que votre méthode
34:44n'est pas bonne.
34:45Parce que vous pouvez écrire
34:46des lettres pendant des années,
34:48ça ne sert à rien.
34:48On va aussi auditionner
34:49M. Adjari,
34:49on va auditionner Mme Boulay,
34:51et on va auditionner
34:51Mme Ernaud.
34:52Alors, ça, déjà, c'est bien.
34:54Mais, en fait,
34:56il faut mener un combat culturel
34:57et vous n'êtes pas armé
34:58pour le mener.
34:59Parce que vous n'irez pas
35:01jusqu'au bout.
35:02Je vous connais.
35:02Vous n'irez pas jusqu'au bout,
35:03hélas.
35:04Mais parce que j'ai
35:05votre habitude.
35:06Je vous ai dit tout à l'heure,
35:08boycottez-les.
35:08Ah non, je ne veux pas boycottez.
35:10À Port-Marie, à Port-Marie.
35:12Attendez, je peux...
35:13Mais soyez gentils.
35:14Je vous apprends.
35:14Non, je suis patron de rien du tout.
35:18Si vous dites demain,
35:19tous les gens de droite,
35:20nous n'allons plus à France Inter,
35:22nous n'allons plus sur France Télévisions,
35:25là, vous faites une vraie...
35:27Je ne peux le dire facilement,
35:27je ne suis jamais invité.
35:28Non, mais il faut y aller tous.
35:29Il faut y aller tous.
35:31Parce qu'autrement,
35:31ça n'a aucun intérêt.
35:32Là, vous pouvez écrire vos lettres.
35:34J'ai peur.
35:34C'est bien, déjà.
35:35À Port-Marie,
35:36merci.
35:37À Port-Marie,
35:37on a pris un serment
35:38c'est de ne plus être
35:39une droite honteuse.
35:41Vous savez ce que dit
35:41Bruno Retailleau
35:42en citant Maurice Ruan
35:43dans ce pays,
35:44il y avait deux parties de gauche
35:46dont il était décidé
35:47que l'un d'entre eux
35:48s'appellerait de droite
35:49par convention.
35:50Ça, c'est terminé.
35:51Nous avons décidé
35:52de relever la tête
35:53parce qu'en effet,
35:53il y a un combat intellectuel
35:54à mener,
35:55il y a un combat des idées
35:56à mener
35:56et à Port-Marie,
35:57on a pris le serment
35:58de le mener.
35:59Et dès ce matin,
36:00j'ai décidé de le mener
36:01en demandant à M. Adjari
36:02d'avoir la même vigilance
36:04qu'il peut avoir
36:05lorsque, par exemple,
36:07CNews a eu
36:09un certain nombre de sanctions
36:10ou lorsque C8 a été fermé.
36:12Donc, on demande
36:12la même chose.
36:14Je demande l'équité
36:14et croyez-moi,
36:15moi, je suis Gascog,
36:16je suis Basque,
36:17je suis un élu
36:18qui a l'habitude
36:19de relever les mêlées
36:20pour inviter pour la première fois
36:21et j'ai bien l'envie
36:22de continuer
36:22à relever la mêlée.
36:24Moi, j'entends
36:24ce que vous dites
36:25et j'adhère tout à fait
36:26à ça.
36:27Mais c'est tout le monde.
36:29C'est-à-dire que
36:29si tout le monde
36:30est sur cette ligne-là,
36:31il n'y a pas de souci.
36:32Mais vous verrez
36:33que d'abord,
36:33tout le monde ne sera pas
36:34sur cette ligne-là
36:35et qu'à l'arrivée,
36:36vous allez vous retrouver
36:37tout seul au milieu du vieux.
36:38Les adhérents,
36:38les Républicains,
36:39ont élu Bruno Retailleau.
36:40Oui, oui.
36:41Ils n'ont pas choisi
36:41la droite molle.
36:42Oui.
36:42Alors, écoutez,
36:43oui, oui, bien sûr.
36:44Alors, peut-être que
36:45je me trompe, hein.
36:46Vous savez...
36:47Après, c'est ça.
36:48Ça doit régler
36:48tous nos problèmes.
36:49Bien sûr.
36:51Et la direction
36:52de Radio France
36:53et de France Télévisions
36:54doit être aussi interpellée.
36:55Oui, mais...
36:56Bien sûr.
36:58Mais M. Golnadel,
37:00il a écrit un livre
37:01qui est parmi
37:02les meilleures ventes
37:03de France.
37:04Il a été invité
37:05sur le service public
37:06pour votre livre ?
37:07Non, mais...
37:07Non, mais répondez
37:08à ma question.
37:09Bien sûr que non,
37:09mais pourquoi ?
37:10M. Millet,
37:11qui est un des écrivains
37:12les plus remarquables
37:13de France,
37:15il a été invité
37:16ces dernières années.
37:17Tu n'invites
37:18que l'entre-soi.
37:19Donc, battez-vous.
37:20Moi, je trouve ça formidable.
37:21Un mot, monsieur.
37:22Je trouve ça formidable.
37:24La directrice
37:25de France Inter,
37:27Mme Adèle Vendrette,
37:29a dit,
37:30au Figaro,
37:31nous sommes
37:32une radio progressiste.
37:34Absolument.
37:34Au nom de quel principe ?
37:36Je suis incapable
37:36de vous dire,
37:37mais nous sommes
37:38une radio progressiste.
37:40Pourquoi voulez-vous
37:41qu'ils invitent
37:42des conservateurs ?
37:42Vous devriez...
37:43Ça prouve une chose,
37:45c'est que vous avez gagné
37:46un certain nombre de matchs
37:47au cours de ces derniers temps.
37:48Parce qu'aujourd'hui,
37:49la gauche considère
37:50le service public
37:50comme un contrepoids
37:52à vous.
37:53C'est ça qui est extraordinaire.
37:54Moi, je considère
37:55le service public
37:56comme un lieu
37:56de neutralité,
37:57d'indépendance
37:58et un lieu
37:59où on ne confond pas
38:00opinion et information.
38:02Mais aujourd'hui,
38:03on a eu ce débat
38:03au Sénat
38:04lorsque la loi d'Athi
38:05a été votée.
38:07Mes collègues de gauche
38:08présentaient
38:09l'audiovisuel public
38:11comme le contrepoids
38:12à Pascal Pro
38:12et le contrepoids
38:13à CNews
38:14et le contrepoids
38:15au groupe Canal.
38:16Tout cela n'est pas acceptable.
38:18Ce n'est pas le rôle
38:18d'audiovisuel.
38:20Mais c'est l'argent
38:21des Français.
38:22Et si des milliardaires
38:23de gauche
38:23se payent une télévision,
38:25qu'ils le fassent.
38:26Mais ce n'est pas
38:26le rôle d'audiovisuel public.
38:28En tout cas,
38:29c'est l'argent
38:30des Français.
38:32C'est tout.
38:32C'est l'argent
38:33des Français.
38:34Mais on l'a dit déjà hier,
38:36moi, Patrick Cohen,
38:37il ne me gêne pas.
38:38Ce qui me gêne,
38:38c'est qu'il n'y ait pas
38:39d'équilibre.
38:40Non,
38:41s'il y avait sur France Inter
38:43un éditorialiste de droite,
38:45s'il y avait par exemple
38:46G. William Goldanel
38:47qui pouvait éditorialiser,
38:48aller contre M. Cohen,
38:51apporter la contradiction.
38:52Mais vous avez des émissions.
38:53La terre au carré,
38:54c'est du militantisme écologique.
38:57Pascal,
38:57les journaux,
38:58donc je vous dis,
39:01au moins cette affaire-là,
39:03elle lève le capot,
39:05selon une expression
39:05que j'emploie,
39:07eux,
39:07ils pensent
39:08que ça va s'arrêter
39:09parce que personne n'emballe.
39:11Même quotidien,
39:11on n'a pas parlé hier,
39:13c'est vous dire,
39:13parce que là,
39:14ils ont tous peur.
39:15Ils ont tous peur,
39:16les journalistes.
39:17On se tient,
39:18mais le système
39:19commence à craquer un petit peu.
39:21Mais nous,
39:22on va en parler tous les jours.
39:23Tous les jours.
39:25Qu'ils le sachent,
39:26tous les jours.
39:27Et France Inter,
39:28France Télévisions,
39:29tous les jours.
39:29Comme vice-président
39:30sur la culture du Sénat.
39:30Tous les jours.
39:31Monsieur Cohen,
39:32et donc,
39:33c'est la garde.
39:33Là,
39:34on va en parler.
39:35Voilà.
39:35Mais allez jusqu'au bout.
39:37Allez jusqu'au bout,
39:38Monsieur Brisson.
39:39Une affaire qui a animé
39:40le monde politique
39:41et médiatique
39:41pendant quatre jours
39:42et qui n'a pas récolté
39:44une minute d'antenne
39:45sur des médias
39:45de services publics.
39:46C'est quand même ça aussi
39:47le sujet, Pascal.
39:48Une seule fois,
39:49ils ont parlé.
39:50Pas une seule fois.
39:51Il n'y a pas eu un mot
39:52sur France Info.
39:53Et ce soir,
39:54David Pujadas,
39:56on a parlé avec Caroline Fourest.
39:58C'était formidable
39:59d'écouter ça.
40:00Je parle des médias
40:00de services publics.
40:01Et même,
40:02voilà,
40:03c'était formidable.
40:04On n'apporte pas
40:04la contradiction.
40:06Donc,
40:06Madame Fourest expliquait
40:07que c'est une conversation
40:08dans un café.
40:10Non,
40:10en fait.
40:11C'est juste des gens
40:12qui sont en train
40:12d'instrumentaliser
40:14une politique
40:14pour contrer
40:15Rachida Dati.
40:16Donc,
40:16ça s'appelle
40:20deux attachés
40:21de presse
40:21du Parti Socialiste.
40:23Donc,
40:23M. Cohen,
40:23c'est un attaché
40:24de presse
40:24du Parti Socialiste
40:25et M. Legrand aussi.
40:26Ils sont d'ouvrage.
40:27Alors,
40:27écoutez M. Chenus
40:28ce qu'il a dit ce matin
40:29sur France Inter.
40:30D'ailleurs,
40:30ils n'ont pas bouffeté.
40:32Parce que la ligne,
40:33c'est on ne veut pas répondre.
40:35Ils ont peur.
40:35Je peux dire que,
40:36écoutez M. Chenus,
40:37là,
40:38ils sont un petit peu ennuyés.
40:42Ils se rendent bien compte
40:42que là,
40:43ça s'est vu, quoi.
40:44D'habitude,
40:45ça ne se voit pas,
40:45là,
40:45ça s'est vu.
40:46Écoutez cet échange.
40:49Imaginez Olivier Faure
40:50qui était l'invité d'Inter
40:51juste avant moi,
40:52Premier ministre.
40:53Enfin,
40:53ce parti représente
40:541,7% à la présidentielle.
40:56Et malgré l'aide
40:56de Thomas Legrand
40:57et de Patrick Cohen,
40:58ce n'est que 1,7%.
40:59C'est juste 60 députés.
41:02Donc,
41:02par conséquent,
41:03ça n'a pas de sens.
41:04Ce sont des gens
41:04qui ne sont pas majoritaires
41:07dans le pays.
41:08Alors,
41:09tout à l'heure,
41:09j'ai parlé du Figaro
41:10et j'ai fait un lapsus
41:10parce que figurez-vous
41:11que M. Patrier Lettus,
41:12qui est député
41:13Horizon du Calvados,
41:15avait écrit ce matin
41:16dans le Figaro
41:17une tribune
41:17où il disait
41:18« Est-ce que ses propos
41:18de Bistro révèlent
41:19c'est le risque
41:19d'une porosité inquiétante
41:21entre les médias
41:22de service public
41:22et un camp politique ?
41:23Ce glissement,
41:24c'est une rupture
41:24du contrat moral
41:25entre les journalistes
41:26et les Français ?
41:27L'audiovisuel
41:27est un bien public
41:28qui ne peut pas
41:28prendre le risque
41:29de laisser penser
41:30qu'il puisse être
41:30l'instrument d'un camp ?
41:31Donc,
41:31ça bouge quand même.
41:33Vous voyez,
41:33quand dans la même journée,
41:34vous avez un sénateur,
41:35en l'occurrence Max Brisson
41:36et un député Horizon.
41:39Et il était
41:40ancien administrateur
41:41de Radio France.
41:42Vous savez,
41:42qui est toujours
41:43administrateur de Radio France.
41:45Bon,
41:45j'ai saisi
41:46la procureure
41:47de la République de Paris
41:48en application
41:48de l'article 40,
41:49a dit M. Sébastien Chenu
41:51et donc,
41:51vous voyez,
41:52ils n'ont pas répondu.
41:54Et puis,
41:54je voulais vous montrer
41:54autre chose
41:55parce que ça,
41:56c'est intéressant.
41:56Eugénie Bastier,
41:58Philippe Carly,
41:58je ne sais pas
41:59si vous vous souvenez
41:59de cette histoire,
42:00c'était le patron
42:01du groupe de presse
42:02Hébras.
42:02Eh bien,
42:02il avait été épinglé
42:03par Mediapart
42:04après avoir aimé
42:06plusieurs publications
42:07de personnalités poétiques
42:08de droite
42:08sur LinkedIn.
42:10C'était un homme d'affaires,
42:10il a fait son méalcoup
42:11dans une tribune,
42:13pas suffisant pour la CGT
42:14qui avait réclamé
42:15son départ,
42:17Philippe Carly.
42:17Lui,
42:18il avait simplement liké.
42:19Vous vous souvenez de ça ?
42:21Et écoutez,
42:21parce que Eugénie
42:22en avait fait sa chronique.
42:24Et Achilly.
42:25Alors Achilly,
42:25mais bien évidemment.
42:26Mais Achilly,
42:27c'est dingue.
42:28Mais bien sûr que c'est dingue.
42:29Mais vous avez bougé
42:30sur Achilly ?
42:31Un petit peu.
42:31Mais pas beaucoup.
42:32Mais c'est d'accord.
42:33Mais vous bougez pas.
42:34Alors évidemment,
42:34ils avancent tout
42:36puisque vous bougez pas.
42:37Ça va s'arrêter.
42:38Ah bah,
42:38il est temps.
42:40Il est temps que ça s'arrête.
42:41Alors écoutez,
42:42Eugénie Bastier,
42:43c'est une chronique
42:43qui a une dizaine de mois.
42:47Un scalp de plus
42:48pour Mediapart.
42:49Il y a quelques jours,
42:50le journal fondé
42:51par Edoui Plenel
42:51révélé que Philippe Carly,
42:53patron du plus gros groupe
42:54de presse régionale de France
42:55qui possède entre autres
42:56Le Progrès,
42:57Le Dauphiné Libéré,
42:58L'Est Républicain,
42:59avait aimé sur LinkedIn
43:00des publications
43:01de l'eurodéputé reconquête
43:03Sarah Knafo.
43:04Pire encore,
43:05il avait osé partager
43:06des extraits
43:07de l'émission
43:07de Pascal Praud
43:08sur CNews.
43:10C'est vrai qu'on en a
43:10embastillé pour moins que ça.
43:12À grand renfort
43:13de capture d'écran,
43:13Mediapart épinglait
43:14chacun des likes
43:15en question
43:16comme autant de preuves
43:17de péché
43:17collectionnées
43:18par la Sainte Inquisition.
43:19aussitôt la CGT
43:20avait réclamé
43:21le départ de M. Carly
43:22en raison de sa
43:23proximité affichée
43:25avec des figures
43:25d'extrême droite
43:26comme l'a résumé
43:27une déléguée syndicale
43:29meurtrie.
43:30Ce n'était pas possible
43:31pour nous de travailler
43:31dans des rédactions
43:32dont l'indépendance
43:33et les valeurs
43:34pourraient être entachées
43:35par les prises de position
43:36du président du groupe
43:37Ebra.
43:38Philippe Carly,
43:39lui,
43:39s'est excusé
43:40mais ça n'a pas suffi.
43:41Il a été poussé
43:42à la démission.
43:43Alors on savait
43:43qu'on pouvait être
43:44ostracisé pour un dérapage,
43:46que dîner avec Marine Le Pen
43:47pouvez-vous valoir
43:48les larmes du monde
43:48qu'avoir un livre
43:49de Jean Raspail
43:50dans votre bibliothèque
43:51vous placer sur des listes
43:52mais désormais
43:53un simple like
43:54vaut l'être de caché
43:56le crime de l'aise
43:57politiquement correct
43:58est désormais sans frontières.
44:00Bon, c'est intéressant
44:01c'était en janvier.
44:02De censure.
44:03On ne se rend pas compte.
44:04Ah bah si,
44:04moi je m'en rends bien compte.
44:05Oui, enfin je ne suis pas sûr.
44:06Je pense que les Français
44:07s'en rendent bien compte aussi.
44:08Alors nous ne dénonçons pas
44:10suffisamment
44:11l'esprit de censure
44:13de la gauche
44:14et de l'extrême gauche
44:15médiatique.
44:16Elle devient...
44:16Elle devient hargneuse.
44:18Cette histoire est terrible
44:19et l'histoire de Jean-François Aquili
44:21est terrible aussi.
44:22Monsieur Aquili,
44:23j'en ai parlé régulièrement
44:24mais la presse n'en parle pas.
44:26Toute la presse
44:27n'en parle pas.
44:29Aquili s'est fait exécuter
44:31parce qu'il n'avait même pas écrit
44:33il y a eu une relation.
44:35Il y a eu des contacts.
44:36Comprenez une chose.
44:38Pour tous ces gens,
44:40Bardella,
44:41la droite,
44:41etc.
44:42c'est le diable.
44:43Ils ne bougeront jamais.
44:45Je suis obligé de vous remercier
44:46parce que le temps est fini
44:48avec le...
44:49Voyez là aussi
44:50le temps de parole
44:51de l'Arcum.
44:52Juste un petit...
44:53Allez,
44:53une minute.
44:54Ce qui t'intéresse
44:54à se passer,
44:55la gauche est hargneuse
44:56parce qu'elle sent
44:57qu'elle est en train
44:57de perdre le magistère moral
44:59qu'elle exerçait sur le pays.
45:01Les lignes bougent,
45:02on va continuer à les faire bouger
45:03et c'est pour ça
45:04qu'ils sont hargneux.
45:04Je partage à 100%
45:06ce que vous venez de dire
45:08parce que le soir,
45:09en ce moment,
45:09vous êtes en train de parler
45:10et il y a sans doute
45:11un million de gens
45:11qui sont en train
45:12de vous regarder
45:13parce qu'effectivement,
45:14ils ont le sentiment
45:15que sur cette chaîne,
45:16on entend des discours
45:18qu'on n'entend pas ailleurs
45:19et qu'ils n'ont pas le droit
45:20de citer ailleurs.
45:21Ils sont moins sûrs
45:22de leurs idées aussi.
45:23Mais on peut entendre
45:23tous les discours.
45:24Merci beaucoup,
45:24M. Brisson.
45:25Richard Millet.
45:26En tout cas,
45:26ça ne bouge pas
45:27chez les écrivains.
45:28Je peux vous dire
45:29que non seulement
45:30sur France Inter
45:31parce qu'ils ont peur
45:32de ne plus être invités
45:33eux aussi,
45:34mais à France Culture
45:35dont on ne parle pas
45:36mais qui est quand même
45:37le nid du wokisme français.
45:40Il y a Finkielkraut quand même.
45:41Finkielkraut,
45:42c'est l'exception
45:42pour préserver
45:43une espèce de pluralité
45:45qui n'existe pas.
45:46Voilà,
45:46donc c'est tout.
45:47Mais ça,
45:48vraiment,
45:49je trouve que c'est
45:49un des sujets
45:50les plus intéressants
45:51que vous venez de dire.
45:52C'est le combat culturel
45:54parce qu'effectivement,
45:56que ce soit la publicité,
45:57la fiction,
45:59les intellectuels,
46:02c'est-à-dire que
46:02les réflexions
46:04qui sont données
46:05aux Français,
46:05etc.,
46:06quand je vois,
46:06par exemple,
46:07disons-le,
46:07la grande librairie,
46:08l'émission telle
46:09qu'elle est organisée
46:10sur France 5,
46:11c'est extraordinaire.
46:12Tu as l'impression
46:13de voir plus ou moins
46:14toujours les mêmes écrivains
46:15et toujours la même émission.
46:17C'est tous la même chose.
46:18Et qui disent d'ailleurs,
46:19bon,
46:19il y a une autre écriture,
46:22il y a une autre littérature
46:23et celle-là
46:24n'a pas le droit
46:24de citer manifestement.
46:26C'est vrai aussi
46:27pour le cinéma français,
46:28pour le cinéma mondial,
46:31je devrais dire
46:31quand je vois
46:31le Festival de Cannes,
46:33quand je vois
46:33les films
46:34qui sont sélectionnés,
46:36c'est pareil,
46:37il y a une idéologie
46:38bien souvent
46:39derrière chaque film.
46:40Il suffit de regarder,
46:42Pascal,
46:42comme je le fais beaucoup,
46:43Netflix,
46:44parce que je suis insomniaque
46:45et que je veux regarder
46:46l'ennemi.
46:47Qu'est-ce que c'est Netflix ?
46:49C'est le monde
46:49tel qu'il veut,
46:51ils veulent qu'il soit.
46:52C'est Mme Arnott ?
46:53Il n'y a pas le monde
46:53et pas le monde
46:54tel qu'il est.
46:56Mais à force
46:56de milliards de gens
46:57qui regardent Netflix,
46:59vous avez des réactions
47:00psy-tacistes et pavloviennes
47:02qui font que
47:03l'antiracisme,
47:04c'est magnifique,
47:05etc.
47:05C'est bien d'être antiraciste
47:08d'ailleurs en soi,
47:10de combattre le racisme,
47:11c'est une bonne chose.
47:12Moi, je déshonore l'antiracisme.
47:14Même l'intelligence artificielle
47:16est contaminée avec ça.
47:19Quand vous allez même
47:20chez Elon Musk,
47:21il y avait un article
47:22très intéressant,
47:22je crois,
47:23dans le Figuerole,
47:23il me semble.
47:24Quand vous allez même
47:25chez Elon Musk,
47:26chez Grock,
47:27et vous questionnez
47:28sur le Proche-Orient,
47:30vous avez des biais
47:31pro-palestiniens
47:33énormes
47:34compte tenu de la manière
47:35dont ils se fournissent.
47:36Donc même l'intelligence artificielle
47:39est bêtifiée.
47:41Bon, Patrick Cohen
47:42est entré à l'Elysée
47:43en courant,
47:43paraît-il,
47:44aujourd'hui ?
47:45C'est ce qu'il dit ?
47:46C'est Augustin Donadieu
47:50qui dit
47:50qu'on a perçu Patrick Cohen
47:52entrant à l'Elysée
47:54à 20h.
47:55C'est une information
47:56que me donne
47:56Augustin Donadieu.
47:58C'est la sienne.
48:00C'est la ministre de la Culture.
48:01Gautier Le Bret.
48:03Ça a changé
48:03de piloter la réforme
48:04sur l'audiovisuel public.
48:05Mais Gautier Le Bret
48:08est là.
48:09Bonjour,
48:10cher Gautier Le Bret.
48:12C'est une information
48:13effectivement
48:14d'Augustin Donadieu.
48:15Moi, je la donne.
48:16C'est un journaliste
48:16de CNews
48:17qui me donne
48:18cette information.
48:19Donc,
48:20je lui laisse
48:21la responsabilité,
48:22bien sûr.
48:23Si sa carrière
48:24s'arrête maintenant.
48:24Voilà.
48:25Mais j'espère
48:27qu'il a vérifié.
48:28Je me doute,
48:29d'ailleurs,
48:29bien évidemment.
48:30Il n'a pas confondu.
48:31Cette information.
48:32Bon,
48:32mais le combat culturel,
48:33c'est vraiment très intéressant
48:34et c'est pour ça
48:35que vous êtes là,
48:37Richard Millet.
48:37J'ai vu la sélection
48:38du concours.
48:40Mais vous savez,
48:41je veux bien qu'on parle
48:41des jurés concours.
48:42Je n'ai rien contre
48:43les jurés concours.
48:44Mais quand tu mets
48:44Christine Angot
48:45dans le juré concours,
48:46forcément,
48:47c'est une sensibilité.
48:49Oui,
48:50c'est une sensibilité.
48:51Virginie Despentes
48:53est partie.
48:54C'était une autre sensibilité.
48:56Oui.
48:56Bon,
48:57mais on peut parler,
48:59je peux parler,
49:00mais je ne vais pas
49:00avoir de procès.
49:01Je voulais dire.
49:01Mais non,
49:01essayez de parler
49:02sans procès.
49:03Parce que si vous parlez,
49:04moi,
49:04ça m'intéresse,
49:05votre avis.
49:05Parlez sans procès.
49:06Je vous ferai des prix.
49:07Il n'y a pas de problème.
49:08Non.
49:08Moi, je vous déprimais
49:09dans les médias.
49:10Ce combat-là,
49:10il est essentiel.
49:12Ce combat-là
49:12est essentiel.
49:14Il nous accuse
49:16de bolorisation
49:17des esprits.
49:18Vous connaissez ce mantra
49:18qu'on lit partout
49:20dans la presse de gauche
49:21et contre lequel
49:23on n'a même pas
49:24à se battre
49:25puisque de toute façon,
49:26on n'a pas la parole
49:26chez eux.
49:27Bon,
49:28les prix sont...
49:30J'ai lu 3-4 au moins...
49:31Enfin,
49:31j'ai essayé de lire
49:323-4 au moins
49:32de la rentrée.
49:33J'ai l'impression
49:34que c'était
49:34des sujets différents
49:35écrits par le même logiciel
49:37d'intelligence artificielle.
49:38Il n'y a plus de style,
49:39il n'y a plus rien.
49:40Vous voyez ?
49:41Donc ça,
49:41ça pose des questions déjà.
49:43Donc ça veut dire
49:43que les prix vont couronner
49:45des livres
49:45qui vont se vendre
49:47et qui vont rentabiliser
49:48le prix.
49:49Parce qu'on en est là
49:50aujourd'hui.
49:51Un prix littéraire
49:52doit être rentabilisé
49:53par l'auteur.
49:55C'est tout à fait différent
49:55de ce que les concours
49:56voulaient,
49:57savoir donner une chance
49:58à un jeune auteur
49:59pour faire carrière.
50:01Donc si le prix
50:02doit être rentabilisé
50:03par l'auteur,
50:04l'auteur doit être
50:04inattaquable,
50:05irréprochable,
50:06etc.
50:06Donc son livre
50:07doit l'être aussi.
50:08Donc vous aurez
50:09une exposition
50:09de temps en temps
50:10qui est Houellebecq
50:10et encore.
50:12Mais sinon,
50:13tout le reste
50:13est dans le moule absolu.
50:15Donc ne lisez pas
50:17la rentrée littéraire
50:17parce qu'elle n'a
50:18en gros aucun intérêt.
50:20En gros.
50:23Je veux revenir
50:24parler de temps en temps
50:25Pascal
50:25de certains livres
50:26que je trouve bien.
50:27Oui.
50:29Et il y en a
50:30quand même
50:30quelques-uns
50:31parce que j'espère
50:32qu'il y en a
50:33quelques-uns
50:34et notamment
50:34Chez Fayard
50:36mais chez Stock.
50:37La rentrée littéraire
50:38c'est excellent.
50:40Chez Stock.
50:41Il y a 500 livres
50:42qui sortent.
50:43500.
50:43Non mais vous,
50:44je le dis pour être
50:46spectateur,
50:46vous avez une exigence
50:47de la littérature
50:48qui fait qu'en dehors
50:49de Châteaubriand
50:50ou de Proust,
50:51vous avez du mal
50:51à aimer peut-être
50:52Alors Simonon.
50:54Mais Simonon
50:54est un grand écrivain.
50:55Oui,
50:56mais pas depuis longtemps.
50:58Aux yeux des...
51:00Oui,
51:01de son...
51:02Non,
51:02là je ne suis pas d'accord
51:03avec vous.
51:03Pivot par exemple
51:04lui avait consacré
51:05Oui,
51:05je suis d'accord
51:06avec Pivot.
51:07Il lui avait consacré
51:08une heure et demie
51:09et Simonon
51:10était encore vivant
51:11et je crois que Simonon
51:12est mort en 88
51:12ou 89.
51:13Donc Simonon
51:14était quand même
51:15de son vivant.
51:16Il était de son vivant
51:18déjà mis au panthéon
51:22des grands écrivains.
51:25Bon,
51:25ça va être à vous,
51:26il est 20h57.
51:27Il ne sera pas question
51:28de Simonon
51:29ou de la grande librairie
51:30ce soir,
51:30mais plutôt de Matignon
51:31et la nomination
51:32de Sébastien Lecornu.
51:33Nous serons avec Robert Ménard,
51:35le maire de Béziers,
51:36dans un instant.
51:36Nous serons avec
51:37Franck Louvrier
51:37à 21h30.
51:39Nous serons avec
51:40un député Renaissance.
51:41Très intéressant,
51:42Franck Louvrier,
51:43le maire de La Boulle.
51:43Absolument.
51:44On parlera ensemble
51:45de ce qui va se passer
51:47demain à midi,
51:48la passation de pouvoir
51:49entre Sébastien Lecornu
51:51et François Béroud.
51:52Et puis évidemment,
51:53l'équipe que vous connaissez
51:54de 200% politique,
51:55c'est parti pour 3 heures
51:56d'édition spéciale
51:56sur CNews.
51:57Bon,
51:57alors je vous ai donné
51:58un peu la parole
51:59un peu trop tôt
52:00parce qu'en fait,
52:00il nous reste un petit peu
52:01de temps.
52:02Et ce petit temps,
52:03je voudrais qu'on l'utilise
52:05pour parler
52:05avec
52:06notre ami
52:08Gilles William
52:09de l'attaque
52:11aujourd'hui
52:12d'Israël
52:13contre le Hamas
52:15et une explosion
52:16qui a eu lieu
52:17à Doha
52:18et qui a surpris,
52:20disons-le.
52:21Oui,
52:22elle a d'ailleurs surpris
52:23d'abord les membres
52:24du Hamas.
52:25Oui.
52:26D'abord,
52:27il y a une vision
52:27un peu métaphysique
52:28des choses.
52:29Parce que c'était
52:30au Qatar.
52:31C'était au Qatar,
52:31non mais c'était
52:32les décideurs,
52:34ces gens-là.
52:35C'était le haut du panier,
52:36c'était la crème
52:37du Hamas.
52:38C'était les décideurs
52:40du 7 octobre.
52:42Ceux qui sont sans doute,
52:44ont été sans doute punis là.
52:46Donc,
52:46il y a une vision métaphysique
52:47par rapport à l'état d'Israël
52:48du 7 octobre,
52:49premièrement.
52:50Deuxièmement,
52:50notre président de la République
52:52bien-aimé
52:53a publié,
52:55malgré son agenda
52:56très fourni,
52:58un communiqué
52:58dans lequel
53:00il a réprouvé
53:02l'action israélienne
53:04par rapport au Qatar.
53:06Je rappellerai quand même
53:08que c'est le Qatar
53:09qui a subventionné
53:12par sa générosité
53:13le Hamas
53:15bien avant
53:16le 7 octobre
53:17et c'est le Qatar
53:18qui a accueilli
53:20le Hamas,
53:22ceux qui n'étaient pas
53:23à Gaza,
53:24avant le 7 octobre aussi.
53:25Autrement dit,
53:27sans l'aide du Qatar,
53:29il n'y aurait pas eu
53:30de 7 octobre.
53:31Voilà.
53:31et enfin,
53:33vous pouvez tout dire,
53:34c'est ainsi.
53:35C'est ainsi.
53:36Et enfin,
53:37hier,
53:39il y a eu un attentat
53:39à Jérusalem,
53:41il y a eu 6 civils
53:42qui sont morts
53:43et le Hamas
53:44a revendiqué
53:46cet attentat.
53:47Donc,
53:48si vous voulez,
53:49je ne suis pas,
53:51je n'ai pas la même sensibilité
53:53que le président
53:54de la République
53:54par rapport à ce qui vient
53:55de se passer.
53:57Et tout cela intervient
53:59dans un contexte
54:00où ce mardi
54:01s'est ouvert à l'ONU
54:02les débats autour
54:03de la reconnaissance
54:03de l'État de Palestine,
54:04des débats qui devraient
54:05se poursuivre jusqu'au 21 septembre
54:07et le président français,
54:09Emmanuel Macron,
54:10devrait reconnaître
54:11l'État de Palestine.
54:13Je crois que c'est le 22 septembre.
54:15Ce qui en soit
54:16n'a à mes yeux,
54:18en tous les cas
54:18qui j'ai toujours été
54:19pour les deux États,
54:20rien de scandaleux,
54:22s'il avait respecté
54:23la parole de M. Macron
54:24qui était de reconnaître
54:26cet État
54:27après que les otages israéliens
54:29aient été libérés
54:31et que certains pays arabes
54:34aient également reconnu cet État.
54:37C'est-à-dire que M. Macron
54:38s'est démenti lui-même.
54:40C'est quand même
54:41un peu regrettable.
54:42Bon, M. Lecornu
54:44vient de tweeter à l'instant.
54:46Donc on va peut-être voir
54:47ce tweet.
54:48Ah, alors il faut que...
54:50Je le laisse cibler,
54:51le président de la République
54:53m'a confié la tâche
54:54de construire un gouvernement
54:55avec une direction claire,
54:57la défense de notre indépendance
54:58et de notre puissance,
54:59le service des Français
54:59et la stabilité politique
55:01et institutionnelle
55:02pour l'unité du pays.
55:03Je tiens à remercier
55:03pour la confiance
55:04qu'il me témoigne
55:05en me nommant Premier ministre.
55:06Je salue François Bayrou
55:06pour le courage
55:07dont il a fait preuve
55:08en défendant ses convictions
55:09jusqu'au bout.
55:10C'est le mot qui convient
55:11pour François Bayrou.
55:12C'est le mot qui lui va
55:15comme un gant.
55:16Donc, je remercie
55:18et je vous donne la parole
55:19pendant les trois prochaines heures.
55:22Merci.
55:22Arnold Carre a été à la réalisation,
55:24Nicolas a été à la vision,
55:25merci à Yanis Capra
55:26qui était au son,
55:28Benjamin Nau et Lucas Consolvès
55:29étaient là,
55:30Astrig Yalik étaient avec nous.
55:33Toutes ces émissions
55:33sont à retrouver
55:34sur cnews.fr.
55:36Bonne soirée à tous
55:38et Augustin Donadieu
55:40est en direct de l'Elysée
55:41et c'est avec Augustin
55:43que je vous laisse
55:44avant de donner la parole
55:47à Gauthier Lebrecht.
55:49Augustin,
55:49les dernières infos du soir.
55:50Oui, bonsoir Pascal,
55:54bonsoir à tous.
55:54On a été pris de court,
55:56pris par surprise
55:57ce soir avec la nomination
55:58au poste de Premier ministre
56:00de Sébastien Lecornu.
56:01On avait été habitués
56:02par Emmanuel Macron
56:03à prendre le temps.
56:05Souvenez-vous,
56:05au moment de la nomination
56:06de Michel Barnier,
56:07il a fallu attendre 51 jours.
56:10Aujourd'hui,
56:10il n'a fallu attendre
56:11que quelques heures
56:11puisque je vous le rappelle,
56:13François Bayrou a posé
56:14et ça démissait.
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