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00:00Et évoquez un peu Rima Hassan, on parlera d'elle, appelez-nous au 01-80-20-39-21 puisqu'elle a justifié encore une fois les attaques du 7 octobre.
00:10Je ne sais pas si on a un petit sonore de Rima Hassan, on va l'écouter.
00:13La position du Hamas historiquement, c'est de dire qu'Israël n'a pas vocation à exister en fait, parce que c'est un état qui a pillé nos terres et qui vit sur cet aspect-là, il a raison.
00:21Dire les djihadistes, ce n'est pas une lecture complète.
00:25Parce que ce que vous devez comprendre, c'est que bien que ce soit un mouvement religieux...
00:30Qui s'est allié avec des djihadistes ?
00:31Les autres djihadistes, c'est aussi un mouvement politique.
00:35En fait, c'est ça qu'il faut comprendre.
00:37C'est la mauvaise lecture, c'est la lecture qu'on n'a pas en Occident.
00:40Et je crois qu'on passe à côté de quelque chose.
00:42Le 7, j'ai eu l'occasion de le dire, c'est un mode opératoire théoriste.
00:45Mais je veux dire, c'est comme les Algériens quand ils font péter des cafés de Français en Algérie.
00:56Parce qu'il arrive un moment où le FLN se dit qu'on en est à plus de 100 ans de colonisation.
01:01On se fait massacrer, on a près d'un million de martyrs.
01:05Ces Français n'ont pas l'air de comprendre qu'on veut notre indépendance.
01:09Incroyable propos de Rima Hassan dans une interview de plus de 3h à Thinkerview hier, Gabrielle Cluzani.
01:17Moi, une fois de plus, je suis estomaquée que ce genre de propos ne fasse pas la une de l'actualité.
01:22Il faut se rendre compte de ce qui est dit.
01:25C'est-à-dire qu'elle légitime, d'une certaine façon, le 7 octobre.
01:29Puisqu'elle compare cela avec le FLN, dont elle dit finalement qu'il était des terroristes aussi.
01:34C'est vrai, ça n'a jamais été dit.
01:35Moi, je trouve intéressant qu'on le dise, donc elle, elle le dit, d'une certaine façon.
01:39Mais elle dit, finalement, c'était justifié.
01:41Voilà, ils étaient sous le joug de la colonisation.
01:43Ils n'avaient pas d'autre choix.
01:44Et elle fait la comparaison avec le Hamas et le 7 octobre.
01:47Il faut savoir que ce n'est pas la première fois qu'elle fait cette comparaison.
01:51C'est-à-dire que...
01:52C'est ça.
01:54Si vous avez un petit peu souvenir de ce qu'elle a dit dans les mois passés,
01:58elle avait dit que les Israéliens se comportent avec les Palestiniens
02:02comme les Français se comportaient avec les Algériens en Algérie.
02:06Elle cite souvent Fanon, vous savez, qui parlait des colons,
02:12ou encore Jean-Paul Sartre, qui disait qu'on n'avait pas d'autre choix que les tuer.
02:18Donc, il y a quelque chose d'extrêmement dangereux dans ce parallèle qui est en train d'être établi.
02:24Sachant qu'elle se sert, c'est une fille intelligente,
02:26elle se sert comme d'un marchepied de toute cette bienveillance qu'a eu la gauche,
02:32et par voie de conséquence, la France, parce que la gauche, elle est aujourd'hui, c'est le magistrat moral,
02:37à l'endroit des meurtres du FLN.
02:39Gabriel, sur Europe 1, juste avant d'écouter Eric Tegner sur cette prise de parole de Rima Hassan,
02:44on a Ludovic qui nous appelle de Lyon, et Ludovic pour vous,
02:47Rima Hassan, elle ne fait clairement pas son rôle de député, c'est ça ?
02:51Bonjour Ludovic.
02:52Oui, bonjour Christine, et bonjour à votre équipe.
02:56Évidemment, elle ne remplit absolument pas son rôle de député européenne,
03:03d'autant plus qu'elle fait partie de la sous-commission des droits de l'homme,
03:08et à ce titre-là, elle devrait avoir une position de réserve un peu plus importante.
03:13Je pense qu'en ce qui concerne Algérie, puisqu'on en parle,
03:15elle devrait relire, ou plutôt, à mon avis, lire,
03:20ce qui a été écrit sur la guerre d'Algérie, on parle de guerre d'Algérie,
03:25ce qui n'est absolument pas le cas en Palestine,
03:28en tout cas, pas au moment du 7 octobre, pas au moment du 7 octobre.
03:32Le 7 octobre, ça a été un massacre, ça a été...
03:37L'horreur absolue, bébé dans le four, des femmes violées, etc.
03:41Mais c'est l'horreur absolue, comment peut-on justifier, effectivement,
03:46mon cher Ludolique, de telles attaques, de telles...
03:48Le FLN a fait la même chose, pardon d'insister,
03:51mais quand on relit ce qui s'est fait à l'endroit des pieds noirs et des harkis,
03:56c'était pas du tout joli, des femmes enceintes éventrées, des hommes émasculés,
04:01c'est une partie de l'histoire de France qui est occultée,
04:04mais je pense que c'est important de la connaître.
04:05Donc le parallèle n'est pas complètement injustifié.
04:09Mais le problème, c'est qu'elle le légitime.
04:11On était dans une guerre d'indépendance,
04:13ce qui n'a absolument rien à voir avec ce qui s'est passé le 7 octobre avec le Hamas.
04:19Voilà.
04:20Éric Tegner vous répond, Ludovic, pardon.
04:22Éric Tegner vous répond.
04:24Oui, moi je trouve que ce qu'elle a dit est ignoble,
04:26parce qu'en plus elle dit comment ils ont fait péter ces restaurants,
04:30elle a une sorte de désinvolture en en parlant.
04:32Moi je pense que c'est l'occasion effectivement de ce qui s'est repassé.
04:36Je pourrais citer le café automatique, c'était le 10 août 1956,
04:39ça a été mitraillé, il y a eu plusieurs morts et des blessés,
04:42des enfants, des femmes.
04:44Moi-même, j'ai un parrain qui s'est battu pendant la guerre d'Algérie,
04:47il avait une fiancée qui s'est fait violer et assassinée là-bas.
04:50Les cas de viols, ils sont absolument atroces et il y a une façon de la part de Rima Hassan
04:55lorsqu'elle s'exprime, effectivement, de légitimer l'horreur.
04:59Et dans le fond, elle surfe aussi quand même d'une certaine façon
05:01sur ce qu'a pu dire Emmanuel Macron lorsqu'il parlait de crimes contre l'humanité
05:05faits par la France en Algérie,
05:07qui du coup, de facto, il y a une Rima Hassan qui débarque derrière et qui légitime ça.
05:11Donc là où je suis moins d'accord avec cet auditeur,
05:14c'est de dire que c'est quand même exactement la même chose qui s'est passée.
05:17Et depuis le début, étant donné qu'on laisse faire,
05:19étant donné qu'on ne fait pas de travail de mémoire,
05:21étant donné qu'on est perpétuellement à laisser les autres gagner
05:24sur le champ historique et sur le champ médiatique,
05:26derrière, c'est des atrocités qui se passent
05:28et qui sont légitimées par des députés européens.
05:31Ludovic, dernier mot sur la question.
05:34Pardon ?
05:34Un dernier mot peut-être sur la question.
05:38Encore une fois, si vous voulez,
05:39elle stigmatise et elle met les différentes populations
05:43les unes contre les autres.
05:44Elle met vraiment de l'huile sur le feu.
05:46Elle met de l'huile sur le feu.
05:47Merci en tout cas.
05:48Merci mon cher Ludovic pour votre appel.
05:51Merci pour votre témoignage.
05:53Pour réagir à Rima Hassan,
05:55on a Agnès qui nous appelle et qui nous dit
05:58« Mais ces personnes se fichent de la France ».
06:01Oulala Agnès, vous êtes peu remontée contre Rima Hassan.
06:04Eh bien, oui Christine, d'ailleurs, bonjour.
06:08Et c'est un honneur de vous avoir au téléphone
06:10parce que je vous suis depuis des années
06:12et j'aime bien votre façon de réagir.
06:13Oh, je vous aime aussi Agnès.
06:15C'est un honneur de vous avoir, moi aussi.
06:17Dites-nous tout.
06:18Merci Christine.
06:19Alors oui, moi Rissa,
06:21cette personne,
06:23elle est quand même élue
06:25pour représenter la France
06:27et elle contre des personnes
06:29qui sont citoyens français.
06:32Et si vous voyez,
06:34je pense qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
06:38Et je pense que vraiment,
06:40comment éviter
06:42que nous soyons dans l'état
06:46où le pays est actuellement ?
06:48Eh bien moi,
06:49j'y vois plusieurs solutions.
06:53Déjà, je pense que
06:56les Français,
06:58la façon dont votent les Français,
07:00c'est souvent sur des partis politiques
07:02et sans s'occuper des programmes.
07:05Et moi, je pense que c'est important
07:07que ce soit les filles,
07:09que ce soit
07:10le Rassemblement International,
07:15que ce soit le PR, etc.
07:18Je pense que c'est important
07:20d'avoir,
07:21que les candidats aient des programmes
07:23bien établis.
07:24Et il faut que nous votions
07:27pour des programmes bien établis.
07:29Et si jamais il y avait un point
07:30qu'ils ne pouvaient pas faire,
07:31à ce moment-là,
07:32on repasse par les consultations,
07:34par les référendums.
07:35Mais on n'en serait pas là.
07:37On n'en serait pas là.
07:38Je suis absolument d'accord avec vous.
07:39Oui, Agnès,
07:41je ne peux pas vous garder très longtemps,
07:42pourtant je vous ai...
07:43Je sais, moi je parlais des heures et des heures.
07:45Mais oui, non mais c'est pas ça.
07:46Oui, dites-moi tout, ma belle Agnès.
07:48Mais on a quelqu'un qui nous attend en ligne
07:49et on se sentira pas passer à un autre sujet.
07:51Ma chère Agnès, merci infiniment
07:53pour votre appel,
07:53pour votre soutien,
07:54pour cette voix qui crie dans le désert,
07:57malheureusement.
07:57Mais on est avec vous dans le désert.
07:58Oui, je crie dans le désert.
07:59J'ai toujours crié dans le désert.
08:01Mais on est avec vous.
08:03Bonne nommage.
08:03Merci, bonne journée,
08:05ma chère Agnès.
08:07Isabelle,
08:07vous nous appelez du Maine-et-Loire
08:08et de la même façon,
08:10vous dites que
08:10Rima Hassan ne devrait plus...
08:13Elle devrait plutôt dire
08:14merci à la France
08:15d'avoir créé l'Algérie,
08:17c'est ça ?
08:18Exactement.
08:19Alors, on s'est déjà parlé...
08:21Pardon.
08:22Je suis tellement amuse
08:23de vous avoir en téléphone
08:24à chaque fois que vous êtes.
08:25Oh, ma chérie Isabelle !
08:26Mais vous êtes toujours mon icône.
08:28Mais je sais,
08:28vous êtes mon icône,
08:29je vous le dis à chaque fois.
08:30Que des fans ce matin.
08:31Oh, que des fans ce matin,
08:32c'est adorable.
08:33Je vous embrasse,
08:34je vous en lasse,
08:35je vous prends dans les bras et tout.
08:36Non, mais je vous adore,
08:37c'est d'une bienveillance
08:38et puis très belle, élégance.
08:40Je ne vais pas me radoter.
08:41Voilà, ce que je voulais dire
08:42sur Rima Hassan,
08:44elle devrait lire
08:45le petit éloge
08:46de la mémoire
08:47de Boilem Sansal.
08:48Ça fait 130 pages.
08:49Elle est capable de le lire,
08:50mais elle n'a peut-être pas
08:51suffisamment de neurones
08:52ou d'intelligence
08:52pour comprendre.
08:53Non, ce n'est pas très gentil.
08:53Et je vais apprendre une chose.
08:55Ah ben, ce n'est pas très gentil,
08:56mais elle n'est pas très gentille
08:57avec les Français.
08:58Déjà.
08:58Donc, je lui réponds
09:00du tac au tac.
09:01Il n'y a pas de souci.
09:02Si elle ne se plaît pas en France,
09:04elle va ailleurs.
09:05Voilà.
09:06C'est tout.
09:07Parce que j'en ai marre
09:08qu'elle tape sur la France.
09:10Alors, j'ai vu la première chose
09:11à madame Rima Hassan.
09:12L'Algérie n'avait pas de nom.
09:15L'Algérie s'est fait appeler
09:16l'Algérie,
09:17le 14 octobre 1839.
09:19Voilà.
09:21Par le duc d'Orléans.
09:23Vous pensez qu'elle cherche quoi
09:24en faisant ça,
09:25ma chère Isabelle ?
09:25Eh ben, je pense
09:27qu'elle bénigre,
09:28qu'elle essaye de dire
09:29que...
09:29Son but.
09:30Son but, c'est de dire
09:32que la France,
09:33elle est mauve
09:34à la haine de l'Algérie.
09:38qu'on est des gros colonisateurs,
09:41alors qu'elle regarde
09:43ce qui s'est passé en Algérie,
09:44c'était que des tribus
09:45qui se tapaient entre elles,
09:47qui se prenaient des prisonniers.
09:49Donc, on va peut-être
09:49revenir aux sources.
09:50Moi, je reviens toujours aux sources
09:51pour comprendre l'histoire.
09:53Donc, c'est électoraliste,
09:54selon vous,
09:54comme stratégie ?
09:55Eh bien,
09:56et puis c'est dans de la provocation.
09:57Et puis, vous dites
09:58que c'est la provocation,
09:59c'est quasiment un appel
10:00au meurtre, en fait.
10:02C'est ce que vous dites.
10:02Un meurtre contre les Français,
10:04bien sûr.
10:04Contre les Français.
10:06Parce que moi,
10:06je connais des Algériens,
10:07qui ne pensent pas comme elles.
10:08C'est quand même bizarre.
10:09Oui, oui, absolument.
10:10Il faut le dire.
10:11Il faut le dire.
10:11On connaît les Algériens
10:12qui ne pensent pas comme elles,
10:13effectivement.
10:13Mais j'en connais plus d'un.
10:15Je suis en 68.
10:16Nous, on n'avait pas de soucis.
10:17On ne parlait jamais
10:18de résolution.
10:19Mais on n'était pas là-dedans.
10:21Et moi, je suis sortie
10:21avec des Algériens.
10:22Il n'y avait aucun souci.
10:23Ah, quand même.
10:24On va tout savoir.
10:25Ah, mais oui.
10:25Moi, quand je suis sortie
10:26avec un Algérien,
10:27ma mère ne m'a pas demandé
10:28« Tu sors avec un Arabe ? »
10:29Pas du tout.
10:31Et je suis française.
10:31Mon cardiologue, il est algérien.
10:33Je l'adore.
10:33Je n'ai rien contre lui.
10:34Il n'y a pas de propos
10:35qui appellent au mâtre à la France,
10:37aux Français.
10:38J'avais un petit algérien
10:38que je courtisais.
10:39Voilà.
10:40J'allais à sa boutique
10:40tous les dimanches
10:41pour chercher du nougat.
10:42Maintenant, c'est nouveau.
10:43La Yanguille-Curoche,
10:44elle a été...
10:44Voilà.
10:46Il n'y avait pas de division.
10:48Il n'y avait pas de division.
10:49Merci Isabelle.
10:50Merci pour votre témoignage.
10:51C'est important qu'on l'entende.
10:52Merci pour ce que vous dites
10:54à propos de Rima Hassan
10:56et sur le fait
10:57qu'elle devrait plutôt dire
10:59merci à la France
11:00d'avoir créé l'Algérie.
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