00:00Europe 1 Soir, 19h-21h, Pierre de Villeneuve.
00:04Avec autour de la table jusqu'à 21h, Jean-Claude Dacier. Bonsoir.
00:07Bonsoir.
00:08Bonsoir Raphaël Steinville.
00:09Bonsoir Pierre.
00:10Directeur adjoint de la rédaction du JDD, notre invité à 20h16 sur Europe 1, Alexandre Monsignot.
00:15Bonsoir Maître.
00:16Bonsoir.
00:16Vous êtes avocat, président du Cercle Orion et vous sortez aujourd'hui, je ne sais pas si c'est votre premier ouvrage.
00:22Mon premier livre.
00:22Premier ouvrage, Essai politique, redonner sa grandeur à la politique, plaidoyer pour une relève audacieuse à la hauteur des temps.
00:30Alors, c'est publié chez Temporis d'ailleurs, et dont l'éditeur est François Daubert, que je salue, qui est ancien ministre et qui donc maintenant édite des jeunes talents comme vous, Alexandre Monsignot.
00:44Je voudrais d'abord vous dire deux choses. Je suis entièrement d'accord avec le fait qu'on est à la fin d'un cycle de l'histoire, que c'est difficile d'y penser parce qu'aujourd'hui, la population soit anesthésiée par les séries Netflix, par les smartphones, et qu'on refuse de se dire qu'on est à la fin d'un cycle.
01:03Alors, ce n'est peut-être pas aussi grave que la fin de Rome en 476, mais c'est quand même la fin de quelque chose. Il ne faut pas avoir peur de tout changer, y compris la Vème République, en gardant le meilleur, je pense, de cette cinquième.
01:16Et oui, il faut remettre de la démocratie directe, c'est aussi quelque chose que vous soulevez dans le fonctionnement du pays.
01:21Mais je suis assez étonné que dans votre diagnostic, qui est assez long et très étayé par des exemples historiques, il y a quelques mots seulement sur l'immigration, sur les conséquences post-coloniales, notamment avec l'Algérie.
01:36Il n'y a rien sur les immigrés clandestins, ce que ça coûte. Il n'y a rien sur le terrorisme, pas qu'en France. Il n'y a rien sur les frères musulmans, sur l'antrisme.
01:44C'est assez inquiétant parce qu'il y a des responsables politiques qui disent que c'est le premier problème en France.
01:53Pourquoi est-ce que vous êtes, j'allais dire, aussi prudent que la classe politique que vous critiquez, justement, dans votre livre pour sa prudence ?
02:03Alors, tout d'abord, je voudrais insister sur le fait que ce livre est un livre qui se veut macro.
02:10C'est-à-dire que je ne suis pas allé dans l'ensemble des problèmes français, je dirais, dans leurs détails.
02:18Mais ce n'est pas un détail, l'immigration et l'antrisme islamique.
02:22J'ai été sur un terrain d'éthique du politique. C'est-à-dire que je me suis basé sur ces grands philosophes, Platon, Aristote, à certains égards Cicéron,
02:34qui avaient une conception du politique qui consistait à tirer un pays vers le haut, à tirer un peuple vers le haut
02:41et à emmener tout un pays vers quelque chose de plus grand, vers un certain dépassement individuel.
02:49Donc ça, c'est le premier point et c'est la philosophie de l'ouvrage. C'est une éthique du politique.
02:53J'ai compris comme ça.
02:53Et j'ai voulu vraiment aller dans ce terrain-là.
02:55Maintenant, pour vous répondre, dans la deuxième partie, puisque j'ai commencé par un diagnostic de ce qui va, de ce qui ne va pas
03:02et de ce qui me paraît être les causes de l'échec du politique depuis tant et tant d'années,
03:07je propose quand même, dans ce que j'appelle le libéral-conservatisme, un certain nombre d'éléments
03:12et notamment sur le conservatisme régalien, puisque vous l'avez dit et je partage tout à fait
Écris le tout premier commentaire