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  • il y a 3 mois
À une semaine du vote de confiance à l'Assemblée nationale, François Bayrou est plus que jamais sous pression. Le Premier ministre croit toujours possible de se maintenir à Matignon le 8 septembre prochain et vient d'entamer aujourd'hui un cycle de consultations avec les partis politiques. Les représentants des partis politiques débattent sur BFMTV.

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Transcription
00:00Moi, je n'ai pas peur de retourner devant celles et ceux qui m'auraient élue pour la troisième fois dans les Yvelines.
00:05Ce n'est pas la question. D'ailleurs, ce n'est pas une question personnelle.
00:08Je sais que ça coûte aussi.
00:10Ça coûtera sur du temps que nous n'aurons pas pour travailler et pour avancer.
00:15Ça coûtera pour nos entreprises.
00:16Parce que quand je rencontre des chefs d'entreprise, où qu'ils soient, en Ariège ou dans les Yvelines,
00:20ils ne souhaitent pas une nouvelle dissolution.
00:21Ça ne veut pas dire qu'ils nous soutiennent mordicules, mais à minima ce qu'ils veulent, c'est un minimum de stabilité.
00:26Et ce qu'ils nous disent, c'est désolé de le dire comme ça, mais c'est démerdez-vous.
00:30On vous a élue, toutes les uns et les autres, avec cette assemblée-là.
00:34Donc maintenant, à vous de faire en sorte que ça marche.
00:37Ça ne veut pas dire qu'on vous soutient tous, mais ça veut dire que vous n'avez pas d'autre choix que de démontrer que c'est possible.
00:42Et à la fin, on sera tous comptables.
00:44Parce que si ça ne marche pas avec cette assemblée-là, qui vous garantit qu'avec une autre assemblée, ce sera mieux ?
00:49Qui vous garantit qu'il y aura plus de stabilité ?
00:51Personne ne peut venir ce soir sur votre plateau et vous dire, si demain on retourne aux urnes,
00:55je vous garantis que j'aurai une majorité.
00:57Et donc la question de la présidentielle anticipée, c'est tabou ?
00:59Je disais Valérie Pécresse dit ce matin, ce soir, pardon, pour débloquer les choses, il faut peut-être une présidentielle anticipée.
01:04Je me disais avant d'arriver sur le plateau, peut-être que dans un an, dans deux ans, dans cinq ans,
01:08quand on regardera la période qu'on est en train de vivre, on réalisera tous qu'on a un peu perdu les pédales quand même.
01:12Dont Emmanuel Macron avec la dissolution il y a un an et demi.
01:15Si on considère qu'on peut comme ça, des gens qui sont raisonnables, respectables, dire qu'on en appelle à la démission du président de la République,
01:23je trouve qu'on atteint des choses qui ne devraient pas exister.
01:27On peut contester, évidemment, le président de la République, ça s'appelle la vie démocratique.
01:31En appeler à la démission du président de la République, c'est-à-dire la déstabilisation des institutions,
01:35le risque d'instabilité chronique, je pense que c'est dangereux d'en arriver là
01:41et que ça créera un précédent impensable pour notre pays.
01:44Ils ne sont pas souhaitables dans votre ancien camp.
01:46Il n'y a pas que Valérie Pécresse, Jean-François Copé parle d'une démission.
01:49Je n'entends pas le président du parti le dire.
01:51Je crois que Bruno Retailleau a été très clair sur ce sujet.
01:54Et tant mieux, on travaille ensemble, on gouverne ensemble.
01:56Et le pays, il a besoin à la fois de clarté, de cohérence, et je l'espère, un peu de stabilité.
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