"Je ne crois pas à la politique sans chef", affirme Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France

BFMTV

À une semaine du vote de confiance à l'Assemblée nationale, François Bayrou est plus que jamais sous pression. Le Premier ministre croit toujours possible de se maintenir à Matignon le 8 septembre prochain et vient d'entamer aujourd'hui un cycle de consultations avec les partis politiques.

Transcript

00:00Ce que je crois, c'est que si on veut éviter le retour aux urnes,

00:03parce qu'à un moment donné, si le pays est complètement bloqué,

00:07si on va dans le mur et qu'on n'a pas de budget,

00:09il y aura forcément une nécessité de revenir aux urnes.

00:11Mais si on veut éviter ça, c'est le scénario du pire,

00:13si on veut l'éviter, il faut changer complètement de méthode.

00:18C'est-à-dire ?

00:18Changer complètement de méthode.

00:19Ce que dit Elbron Pivet ce matin, la présidente de l'Assemblée,

00:21on enferme, elle ne dit pas comme ça,

00:22elle dit on met tous les partis dans la même pièce,

00:25comme pour l'élection d'un pape,

00:26et on attend qu'ils se mettent d'accord sur un programme de non-censure commun.

00:31C'est ça votre solution ?

00:32Moi, je ne crois pas à la politique sans chef.

00:35Je ne crois pas à la politique sans chef.

00:37Je ne suis pas de cette culture-là.

00:39Vous savez, moi, je n'ai pas fait mes classes chez les écologistes.

00:42Donc je ne crois pas qu'en mettant dix personnes dans une salle,

00:44on arrive à trouver un programme.

00:45Je suis d'une culture gaulliste.

00:47Donc je pense qu'il faut que le président de la République,

00:50c'est son rôle, nomme une nouvelle personne,

00:53un nouveau potentiel premier ministre.

00:55– Qui est l'horizon politique, de quelle couleur politique ?

00:57– J'y viens.

00:57Mais au lieu que, dès le lendemain,

01:01ils se mettent à faire un casting de 40 personnes

01:05avec une organisation de 40 personnes,

01:07en fait, ça c'est très secondaire.

01:09Je pense qu'il faut inverser le process.

01:11Il faut que ce premier ministre travaille

01:13sur une feuille de route politique et budgétaire.

01:16Une feuille de route politique et budgétaire

01:17avec un certain nombre de mesures

01:20qu'il s'engage à prendre ou pas

01:22et qu'il aille voir chaque président de groupe à l'Assemblée

01:26ou chaque chef de parti

01:27et qu'il essaye de négocier avec eux

01:29un accord de non-censure sur une ligne politique.

01:32C'est ce qu'on aurait dû faire depuis le début

01:34avec François Bayrou.

01:35– Ce premier ministre ou cette première ministre,

01:37elle peut venir de la droite, de la gauche, du centre ?

01:40– À mon sens, aujourd'hui,

01:42le Parti Socialiste, malheureusement,

01:46en ce moment, les propositions

01:47qu'il met sur la table,

01:49c'est-à-dire qu'on renonce à la moitié des efforts,

01:52on renonce à remettre des caires…

01:54– Le discrédit pour le poste, c'est ça que vous voulez dire ?

01:55– À ce stade, c'est pas quelque chose

01:57que nous, la droite, on pourrait voter.

01:59Donc il faut trouver quelqu'un

02:00qui soit suffisamment déconnecté

02:04ou en tout cas un peu atypique dans le paysage

02:08pour pouvoir à la fois recueillir

02:11un non-opposition du PS

02:14et une non-opposition de la droite.

02:16– Alors…

Catégorie

Transcription

Écris le tout premier commentaire

Recommandations