- il y a 4 mois
Avec Pierre Gentillet, avocat, ex-candidat RN aux législatives dans le Cher / Eric Berr, économiste à l'université de Bordeaux et soutien du programme économique du Nouveau Front Populaire
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NewsTranscription
00:01Sud Radio, la vérité en face, Jean-François Aquili.
00:05Il est 9h03, la vérité en face, 0826 300 300, c'est le principe, vous nous appelez, vous réagissez à l'actualité.
00:14Bonjour à tous. Fini l'été, les profs font leur rentrée aujourd'hui, les élèves ce sera lundi, oubliez les vacances, les politiques eux.
00:23Eh bien, ils sont déjà dans l'après avec cet étonnant spectacle vu à la clôture hier des journées de rentrée du MEDEF.
00:30François Bayrou devant les patrons prononçant un discours de politique générale, disons, qui sentait les adieux, évocation de cette France qui a tout,
00:38mais qui va dans le mur si elle ne fait rien pour sa dette, avant de se justifier après sa boulette sur les boomers,
00:44invité à se soucier des futures générations, celles qui justement reprennent les cours lundi.
00:50Et puis il y a eu cet hallucinant débat final entre chefs de parti comme à la télé, comme si la présidentielle avait lieu la semaine prochaine,
00:58comme si les dix jours qui restent pour tenter de sauver le gouvernement Bayrou avant le vote couperé du 8 septembre étaient comme les vacances déjà du passé.
01:08À suivre, le débat de la vérité en face qui aura couru bien toute la semaine et qui n'est pas terminé.
01:14La France, oui ou non, peut-elle être mise sous tutelle de Bruxelles et de la BCE, voire du FMI, pourquoi pas ?
01:22Notre destin, du fait de la dette, peut-il nous échapper ?
01:26Deux invités ce matin, en studio avec moi, Pierre Gentiller, bonjour, soyez le bienvenu.
01:31Vous êtes avocat, ancien candidat Rassemblement National aux élections législatives dans le Cher,
01:38et avec nous également, mais à distance, bonjour Eric Baer.
01:42Bonjour.
01:43Voilà, vous nous entendez économiste, maître de conférence à l'université de Bordeaux.
01:47Vous avez soutenu le programme du NFP, le nouveau front populaire.
01:53Vous débattrez ensemble dans un instant.
01:55Nous reviendrons sur ces cinq jours d'une controverse qui divise le pays.
01:59Depuis le Premier ministre, vous le savez, François Bayrou a mis son monde en jeu.
02:02Le vote de confiance, la menace d'une faillite de notre économie et d'une mise sous tutelle jusqu'au boomer pointé du doigt 0826-300-300.
02:11Vous nous appelez, vous avez la parole.
02:15Hashtag, on en parle tout d'abord avec vous, Jules Boscherini.
02:18Cette séquence de Jordan Bardella qui n'a pas mâché ses mots lors du débat de clôture des rencontres avec les entrepreneurs au MEDEF hier.
02:27Absolument, Jean-François Bardella a fait preuve de finesse hier pour afficher son mécontentement.
02:31Une comparaison sportive très critique envers la gérance économique du pays.
02:35La France a peut-être les meilleurs joueurs du monde, mais elle est entraînée par des ânes.
02:41Des mots qui provoquent alors les rires de l'audience.
02:43Bardella le sait, il a fait mouche et les réactions sur les réseaux vont d'ailleurs dans le sens du député européen.
02:4945 ans que ça dure, les politiques coupables du déclin de la nation à tous les niveaux.
02:53Le RN, lui, n'y est pour rien, peut-on notamment le dire sur X.
02:57Mais ce n'est pas la seule punchline lancée par le président du Rassemblement National
03:00qui lâche un second tackle.
03:02Si vous, chef d'entreprise, vous aviez géré vos sociétés comme le pays est géré depuis 8 ans et plus,
03:09vous seriez très certainement en liquidation judiciaire.
03:13Sauf que cette dernière passe moins bien que la précédente.
03:16Cette fois-ci, les utilisateurs sont très critiques envers lui et on lui reproche ses propos.
03:21Bac plus zéro essaye de se donner un style alors qu'il n'a jamais été au bout des choses.
03:25Il ne connaît pas le réel.
03:26On peut même voir des commentaires reprenant ses propres mots et le qualifier d'âne.
03:31Mais il y a aussi sa légitimité qui est remise en cause.
03:34A-t-il déjà dirigé une entreprise ?
03:35Ou pour qui se prend-il ?
03:37Il n'a jamais bossé et est le chef d'un parti dont les comptes sont déficitaires.
03:41Des réactions donc très virulentes à l'égard de Jordan Bardella.
03:44Merci à vous, Jules Boscherini.
03:46Messieurs, avant de passer au débat du matin, peut-être une réaction.
03:49Je commence par vous, vous êtes à distance, Eric Baer, sur ce qu'a clamé hier Jordan Bardella devant les patrons réunis par le MEDEF pour la rentrée de l'AREF.
04:02Oui, si on prend par exemple les deux points qu'il a mentionnés, on a des meilleurs joueurs mais on a entraîné par des ânes.
04:12Bon, je rappelle que ces ânes-là, le Rassemblement national a refusé de les censurer depuis un certain nombre de fois.
04:19Donc, ce n'est pas très cohérent et puis, il reprend aussi un poncif quand même qui est largement répété selon lequel, en gros, l'État devrait être géré comme une entreprise.
04:31Et c'est là l'erreur principale que l'on fait. On va y revenir dans le débat, je suppose.
04:35Oui, là-dessus, absolument Pierre Gentillet, deux mots sur cette déclaration. Est-ce qu'une personnalité peut dire ça ?
04:44Bien sûr. Ensuite, encore une fois, on fait aussi le constat de la gestion qui a été celle d'Emmanuel Macron.
04:50Je vous rappelle quand même qu'Emmanuel Macron est aux responsabilités économiques depuis qu'il est ministre de l'économie à Bercy, depuis de mémoire 2014.
04:57Cet homme est responsable, de manière quasi continue, de près de 1000 milliards.
05:00Donc, c'est vrai que c'est quand même le minimum qu'on puisse tout de même, effectivement, critiquer cette gestion.
05:05Mais j'imagine qu'on va avoir l'occasion de parler dans le débat.
05:07Alors justement, le débat de ce vendredi à présent, notre pays est en danger parce que nous sommes au bord du sur-endettement.
05:12Comment François Bayrou a-t-il raison, on sait bien qu'il le dit, de dramatiser ?
05:17La situation est-elle aussi grave qu'il le dit ?
05:20Gardez la main, Pierre Gentillet.
05:22Est-ce que ce débat-là, selon vous, aujourd'hui, est légitime ?
05:26C'est-à-dire mettre en avant la dette et dire « il y a urgence, réunissons-nous, quelles que soient nos couleurs, nos obédiences, et essayons de travailler ensemble là-dessus ».
05:34Non mais bien sûr, c'est-à-dire qu'encore une fois, sur la question du constat, je pense qu'on est à peu près tous d'accord.
05:40Je pense même jusqu'à gauche, je ne veux pas anticiper ce que va dire tout à l'heure mon contraditeur,
05:44mais je pense qu'on est tous d'accord pour dire qu'effectivement, il y a un déficit, que ce déficit, il est excessif,
05:48que ce déficit, pardon, il est inquiétant, il est récurrent et il s'accroît.
05:53Et que d'ailleurs, je vous rappelle qu'au Rassemblement National, on a un certain nombre de propositions qui ont été faites à François Bayrou pendant les vacances.
06:00Alors François Bayrou a répondu, soi-disant, que les oppositions étaient en vacances.
06:03C'est faux, le Rassemblement National a fait des propositions par la voix de Marine Le Pen, qui est la présidente du groupe à l'Assemblée Nationale, fin juillet, avec des pistes d'économie.
06:12Donc, je pense qu'on prend, et le « on », il est collectif, on prend la mesure des économies.
06:17La question, elle n'est pas là.
06:18La question, c'est de savoir quel est le choix politique sur les économies, c'est-à-dire quelles économies voulons-nous faire.
06:25Et on note une chose, c'est que le gouvernement de François Bayrou, dans son projet, a refusé systématiquement, systématiquement, d'évoquer, d'effleurer la question, par exemple, de l'immigration ou de l'économie,
06:40qu'on pourrait réaliser de manière substantielle sur des agences qui, aujourd'hui, sont des agences qui sont...
06:46Vous voulez dire des réformes, sur le deuxième point, des réformes structurelles, Pierre Gentilly ?
06:48Oui, des réformes structurelles.
06:49Oui, Éric Baer, la menace qui a été agitée par Éric Lombard, vous allez rebondir sur ce que vient de dire Pierre Gentilly, j'imagine.
06:56La ministre de l'économie, qui a d'ailleurs un peu rétro-pédalé au lendemain, en début de semaine, c'est quand il dit « la France surrendettée ».
07:03Quelque part, il nous a dit qu'un scénario à la grecque nous pendéonnait, vous savez, vous vous rappelez, la Troïka, commission FMI-BCE.
07:13Est-ce que ça, c'est vraiment... Nous sommes au seuil d'être sous tutelle.
07:19Non, là, je crois qu'il faut quand même raison garder.
07:24Alors, il est vrai que la situation de la dette française et du déficit public, ça s'est accru ces dernières années.
07:34Et, M. Gentilly le rappelait, 1 000 milliards de dettes en plus sous, depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir.
07:41Donc, ça, c'est une réalité. Mais la peur sur la dette qui a déjà été faite, je rappelle au moment de la censure de Michel Barnier, on nous servait également ça.
07:55Bruno Le Maire avançait cet argument régulièrement.
07:59Mais tout ça, ça masque le pourquoi.
08:02Parce que, plutôt que de quelles économies on doit faire, il faut déjà savoir pourquoi on en est arrivé là.
08:10Et le pourquoi on en est arrivé là, ce n'est pas une explosion des dépenses publiques.
08:14La Cour des comptes a renseigné ça dans plusieurs rapports et a montré que, depuis 2017, en fait,
08:20il y a un manque à gagner, aujourd'hui, annuel, en matière de recettes fiscales, qui s'élève à une soixantaine de milliards.
08:29Donc, la raison, elle est là, principalement.
08:32Vous dites manque à gagner.
08:34Oui, allez-y, continuez. Continuez, Eric Baird.
08:38Juste un point sur le fait qu'on serait proche d'une situation à la grecque.
08:43Là aussi, il faut quand même raison garder.
08:45Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'inquiétude à avoir sur la situation actuelle, qu'on soit bien clair.
08:49Mais on n'est pas avec le FMI aux portes et qui va arriver demain.
08:56La France a été, au cours du siècle dernier, en 1926, c'est une note de l'Institut Avant-Garde qui nous rappelle ça,
09:04n'a pas été en situation véritable de défaut de paiement ou de crise de la dette,
09:12mais une situation qui était la plus critique.
09:15Et à ce moment-là, la charge de la dette, c'est-à-dire les intérêts que l'on paie,
09:19représentait 42% des dépenses publiques totales.
09:22Aujourd'hui, on est de l'ordre de 3%.
09:24Donc, vraiment, il faut avoir ces ordres de grandeur pour voir qu'on n'est pas du tout dans cette situation-là aujourd'hui.
09:32Pierre Gentilly, sur le risque de dégradation de la situation.
09:35Parce que pour l'instant, nous arrivons encore à, c'est ce que rappelait François Bayrou,
09:41nous en sommes quand même à des niveaux de remboursement avec la charge de la dette qui sont conséquents.
09:46C'est le premier poste de dépense.
09:49Et ce qui peut s'élever, et ça a été la trajectoire, c'est 2029, plus de 100 milliards d'euros par an.
09:57Mais est-ce que le pays, à votre avis, reste solvable ?
10:01Et jusqu'à quand ? Parce que ça peut se dégrader très vite.
10:03Bien sûr qu'il est solvable.
10:04Encore une fois, on a fait des propositions de l'économie.
10:06Ce qui est irresponsable ici, et je voulais, avant de répondre à votre question,
10:09rebondir sur ce qui a été dit, parce que c'est très important.
10:12Le gouvernement agite un chiffon rouge qui a déjà été agité, souvenez-vous, par le gouvernement Barnier.
10:17Sous-entendu, si ce budget n'est pas voté, alors là, la question ne va pas se poser,
10:21puisque de toute façon, la question de confiance, a priori, va faire chuter le gouvernement de Bayrou.
10:24Mais si ce budget et les mesures de purge, parce qu'il faut bien les qualifier comme telles,
10:30ne sont pas adoptées, alors on irait, je reprends le titre de votre émission, vers une mise sous tutelle.
10:36Mais alors ça, vous voyez, je pense qu'il faut vraiment qu'on démonte ce mythe.
10:40Il n'y a pas de capacité juridique, tant du FMI que de la Banque Centrale Européenne,
10:46et j'irais même jusqu'à dire de l'Union Européenne, pour mettre sous tutelle.
10:50Quand le FMI intervient, c'est toujours à la demande des États, voyez-vous.
10:54Donc en fait, quand le gouvernement nous dit ça, qu'est-ce qu'il cherche à faire ?
10:57Il cherche à confisquer le débat que nous avons aujourd'hui, et qui est légitime,
11:02qui est le débat politique, de savoir quelles sont les pistes d'économie qu'on veut réaliser.
11:07Donc oui, la situation est grave, personne ne le nie,
11:11mais encore une fois, la seule mise sous tutelle qui existe, de facto,
11:14ce n'est pas la mise sous tutelle du FMI ou de la BCE,
11:16c'est la mise sous tutelle qu'Emmanuel Macron nous a infligée par la dette,
11:20par ses mille milliards.
11:23C'est ça la réalité.
11:24Et ce n'est pas une hypothétique, et qui n'arrivera pas,
11:26mise sous tutelle du FMI ou de la BCE,
11:28qui n'a pas cette compétence pour la BCE, je le rappelle.
11:31Eric Baer, je vais vous faire réagir dans un instant.
11:33Vous savez ce qu'on va faire, vous nous en remarquez une pause,
11:35nous allons aussi solliciter nos auditeurs, vous le savez,
11:39nous attendons vos appels au 0 826 300 300.
11:43Maintenant, êtes-vous inquiets ?
11:46Est-ce que vous pensez qu'il y a vraiment matière à redouter,
11:50c'est possible à terme, si la trajectoire est mauvaise,
11:54mise sous tutelle de la France, comme cela s'est produit pour la Grèce ?
11:56Vous nous appelez, il y a 9h15 sur l'antenne de Sud Radio,
11:59à suivre la deuxième partie de La Vérité en Face.
12:02Sud Radio, La Vérité en Face, Jean-François Aquili.
12:089h19, 0826 300 300, La Vérité en Face,
12:14la question qui est posée depuis lundi,
12:16et ça va durer jusqu'au 8 septembre,
12:18la dette, la France est-elle au bord du précipice ?
12:22Et peut-elle être mise sous tutelle de Bruxelles,
12:26de la BCE, voire du FMI ?
12:29J'attends vos réactions sur notre standard,
12:32notre destin du fait de la dette peut-il nous échapper ?
12:36Vous êtes en ligne, Stéphane, bonjour.
12:39Oui, bonjour, François.
12:40Vous nous appelez d'où, Stéphane ?
12:42Je vous appelle du Pays Basque.
12:44Ah, superbe.
12:46Sympa, ouais.
12:46Alors, votre regard sur ce qui se passe aujourd'hui avec la dette,
12:52cette mise en alerte de François Bayrou,
12:55vous la validez ou pas ?
12:55Elle vous inquiète, cette situation ou pas ?
12:58Oui, alors la situation est très inquiétante.
13:01Bayrou, il fait deux affirmations.
13:03La première, c'est qu'on est au bord du gouffre,
13:06et là, je valide, effectivement.
13:07Je vois ce qui se passe un peu autour de moi
13:09pour être chef d'entreprise,
13:12et on n'est pas loin de la catastrophe,
13:14effectivement, ça freine de partout.
13:17Les petits entrepreneurs essaient de vendre leur boîte
13:19parce qu'il n'y a plus grand-chose,
13:20ou à vendre, ou à leur part à l'étranger.
13:22Les gens qui sont actifs n'ont plus vraiment envie de travailler
13:26parce qu'il y a beaucoup de grosses parties de leur salaire
13:30qui partent aussi en taxe,
13:32et quand il y a ce qu'il leur reste,
13:33il ne leur reste pas grand-chose,
13:34donc ils font le calcul que ce n'est pas évident.
13:36Pour le premier point, je valide.
13:38Par contre, où je ne valide pas,
13:39c'est quand il dit,
13:40si on partage ce constat qu'on est au bord du gouffre,
13:44et bien après, le reste, c'est anecdotique,
13:47et il n'a pas vraiment de solution,
13:48ou alors les solutions qu'il propose,
13:50bien ce sont toujours les mêmes,
13:51de faire des poches des Français, en gros, en fait.
13:55Et puis surtout, ce qui est scandaleux,
13:57c'est son affirmation que,
14:00finalement, quelque part,
14:02les gouvernants ne sont pas pour grand-chose,
14:04c'est les Français qui ont consommé,
14:05qui ont dépensé plus qu'ils gagnaient.
14:07Ça, c'est une mauvaise idée,
14:09alors que ce qui est aussi surprenant,
14:12c'est que tout le monde,
14:12enfin, tout le monde, une grande partie des Français
14:15connaissent la solution.
14:17C'est-à-dire, depuis la crise des Gilets jaunes,
14:19ces Gilets jaunes qu'on présentait
14:21comme des gens absolument récultes,
14:23eh bien, avaient fait le bon constat, en fait.
14:25À savoir, Stéphane ?
14:27Mais à savoir qu'on a des dépenses publiques
14:29qui sont complètement dingues,
14:30et pour des résultats qui sont lamentables, en fait.
14:34Oui.
14:35Vous êtes dans quel secteur, Stéphane ?
14:36Vous êtes dans quel secteur, vous-même ?
14:38Conseil aux entreprises.
14:40D'accord.
14:40C'est du conseil logiciel et conseil aux entreprises.
14:42Donc, vous savez ce qui se passe,
14:44vous connaissez le tissu entrepreneurial,
14:46là où vous êtes.
14:47Oui, oui, oui.
14:48Donc, vous pensez qu'il y a une sorte d'évidence pour tous ?
14:52Le côté structurel des réformes à mener,
14:55ça n'est jamais fait.
14:56Jamais.
14:57Ça n'est jamais fait.
14:58Alors, structurel, il y a deux éléments.
14:59Le premier, c'est la surface des dépenses publiques
15:02qui sont absolument colossales.
15:04Et tout ce que ça entraîne,
15:05c'est-à-dire que pour financer,
15:07alors ce que ça entraîne déjà,
15:08parce que j'entendais, je ne sais plus,
15:10un député ou une présidente de commission,
15:13le cul qui me semble, hier,
15:14mais qui était, on avait l'impression
15:16qu'elle était un culte, cette dame.
15:18Et elle nous disait,
15:19oui, on a des dépenses publiques qui sont énormes,
15:22mais ce n'est pas très grave.
15:23En gros, le problème, c'est qu'on a un tissu productif
15:26qui n'est pas assez important.
15:27Mais si on a un tissu productif qui n'est pas assez important,
15:30c'est qu'il y a trop d'argent
15:30qui est drainé vers le secteur public
15:32et le secteur public qui est en partie un productif.
15:37Et ce sur quoi elle ajoute que,
15:39mais oui, mais les Français, vous comprenez,
15:41on ne peut pas leur donner
15:42plus de personnes, comment dire,
15:46de fonctionnaires devant eux
15:47et diminuer les dépenses publiques,
15:49ce qui est absolument faux.
15:50C'est-à-dire qu'on peut tout à fait
15:52diminuer les dépenses publiques
15:53et avoir un secteur public plus performant.
15:56Il suffit d'avoir des ratios,
15:58des ratios entre productifs et administratifs
16:00au sein de la fonction publique
16:02qui soient efficients
16:03et pas dix improductifs
16:06pour trois productifs.
16:08Vous voyez ce que je veux dire ?
16:08Oui.
16:09C'est-à-dire qu'il y a des vraies réformes à faire,
16:11mais personne ne veut les faire.
16:12Et quand on écoute Bérou,
16:14c'est le début de la fin
16:16d'un raisonnement économique.
16:17Donc on a des gens qui sont lettrés, sans doute,
16:19mais ce ne sont pas des gens
16:20qui sont capables de gérer l'économie.
16:23J'ajoute, juste pour finir,
16:26si vous me laissez encore une minute,
16:27c'est qu'on a quand même un gros problème aussi.
16:30Enfin, il y a plein de problèmes.
16:32À mon avis, il y a aussi le problème
16:33de l'immigration qu'il faut vraiment limiter.
16:36On a un gros problème aussi,
16:37c'est un problème médiatique.
16:39C'est-à-dire que si on fait le constat,
16:40si on regarde ce qui s'est passé
16:42sur les trois derniers mandats
16:45ou quatre derniers mandats,
16:46les cinq derniers présidents,
16:48on a eu quand même
16:50un président qui a été soutenu
16:53à bout de bras par les médias
16:54qui s'appelaient Sarkozy,
16:55qui était présenté comme Kennedy.
16:57Il fallait faire fort quand même, Kennedy.
16:59On a eu le petit prince de la finance
17:01qui nous a mis 1200 milliards,
17:03soutenu par tous les médias, quasiment,
17:06qui était le prince de la finance,
17:07qui nous met dedans de 1300 milliards.
17:10On a maintenant,
17:11tenez-vous bien,
17:12j'ai lu, je ne sais plus trop où,
17:14Bérou qui était Churchill, quoi, en fait.
17:16Vous voyez ?
17:17Mais c'est concrètement dingue.
17:19Là, vous tensez les clichés médiatiques,
17:22Stéphane, c'est ça.
17:23Non, mais c'est terrible
17:24parce qu'on sent que le média
17:26accompagne la faillite.
17:27Enfin, pas maintenant,
17:28parce que depuis quelques semaines...
17:30Vous parlez de la petite musique
17:31qui se dégage de tout ce débat.
17:34Oui, oui, oui.
17:34Il y a un petit brouhaha
17:35qui accompagne la catastrophe
17:38depuis 20 ans, en fait.
17:39On accepte la critique.
17:40Stéphane, merci pour ce développement
17:42et vraiment ce regard très précis
17:44sur ce qui se passe.
17:47Éric Baer, je commence par vous.
17:49Apparemment, le constat est partagé.
17:52Oui, pour regarder la dette de près,
17:55on pourrait ajouter aussi,
17:56au fond,
17:57les taux directeurs
17:59qui sont pratiqués aujourd'hui,
18:00qui ne cessent d'augmenter
18:01parce que la Banque Centrale Européenne
18:03veut lutter contre l'inflation,
18:04ce qui est légitime aussi,
18:05mais ça nous entraîne
18:07dans une spirale ascendante.
18:08Tout ce constat, Éric Baer,
18:10est partagé sur
18:11le regard et le bon,
18:13mais peut-être pas forcément
18:14les solutions.
18:17Oui, ce que je serais tenté de dire,
18:18c'est qu'avec la dette,
18:20la dette, c'est ni bon ni mauvais
18:22par définition.
18:24On sait à quoi elle sert.
18:25Pourquoi on fait de la dette ?
18:28Dans quel but ?
18:29Le problème ici,
18:31la situation que l'on a actuellement,
18:33c'est qu'on fait de la dette,
18:36non pas pour investir
18:37dans l'avenir du pays,
18:38non pas pour faire
18:39de l'investissement productif,
18:41pour engager la transition écologique,
18:43par exemple,
18:44ou ce que vous voulez,
18:45mais c'est ça qui va créer
18:47de la richesse
18:47et qui permet ensuite
18:48de rembourser la dette.
18:49Et là, dans ce cas-là,
18:50la dette n'est pas vraiment un problème
18:51parce qu'elle permet
18:52de développer l'économie du pays.
18:53Aujourd'hui, ce que l'on fait,
18:55c'est qu'on fait de la dette
18:57pour boucher les trous
18:59que l'on a fait
19:01avec tous les cadeaux fiscaux
19:02qui ont été faits
19:03et qui représentent
19:04une soixantaine de milliards,
19:05comme je le disais tout à l'heure.
19:07Donc, cette dette-là,
19:08évidemment, elle est problématique
19:09parce qu'elle n'est pas
19:10créatrice de richesse.
19:11C'est-à-dire qu'au lieu
19:13que tout le monde participe
19:15à hauteur de ses moyens
19:16à l'effort collectif
19:19en matière de fiscalité,
19:20eh bien, on a favorisé
19:23les grandes entreprises
19:25et les ménages
19:26les plus aisés
19:27qui, du coup,
19:30ce qu'ils ont eu en plus
19:31n'a pas servi à investir
19:33parce que les taux d'investissement
19:35stagnent,
19:36mais a servi
19:37à générer
19:38une épargne
19:39qui...
19:40C'est là le problème.
19:42C'est là le problème.
19:44Alors après,
19:45j'entends le discours
19:46qui tape sur
19:48le public,
19:50il faut réduire
19:51les dépenses publiques,
19:52mais je voudrais rappeler
19:53à votre auditeur
19:54que là,
19:56les dépenses publiques,
19:57ramener,
19:58il faut toujours raisonner
19:59par rapport au PIB,
20:00le poids des dépenses publiques
20:02a diminué légèrement,
20:04même sous Emmanuel Macron.
20:05Mais le problème,
20:06c'est que le poids
20:06des recettes publiques
20:07lui a diminué
20:07encore plus fortement,
20:09ce qui explique ça.
20:10Et le secteur public,
20:11pardon,
20:12je vous allez dire
20:12que je prêche pour ma paroisse,
20:14mais en tant qu'universitaire,
20:16mais le secteur public,
20:18ça représente
20:19un peu moins de 20%
20:21du PIB,
20:22donc de la création
20:23de richesses.
20:24Donc dire que l'activité,
20:26ce qu'on appelle
20:26la production non marchande,
20:27en termes économiques,
20:30elle est productive.
20:31le secteur public,
20:34il est productif aussi.
20:37Eric Baer,
20:37je fais réagir
20:38Pierre Gentillet
20:39qui est ici en studio,
20:40ce qui vient d'être dit
20:41par Eric Baer,
20:42je ne vous sens
20:43pas forcément en accord là.
20:45Je souscris sur le début,
20:47sur ce qui a été dit,
20:48effectivement,
20:48la dette,
20:49ça dépend de quoi on parle,
20:50si on parle d'investissement,
20:51c'est tout à fait logique.
20:52Ça dépend à quoi
20:55elle est employée.
20:55Et puis il y a aussi
20:56un autre sujet,
20:56c'est les intérêts de la dette.
20:58Et ça,
20:58c'est vraiment un gros sujet
20:59parce que ça ne cesse
21:00de s'alourdir année après année
21:02et c'est ça ce qui pèse
21:03de plus en plus
21:04sur le budget de l'État.
21:05Évidemment,
21:05c'est les intérêts.
21:06Vous la renégociez
21:07en permanence
21:07et ça monte.
21:08Oui, bien sûr,
21:09mais encore une fois,
21:10moi je suis d'accord
21:11et je pense que pour le coup
21:13c'est une vision assez partagée
21:14qu'il y a la dette
21:15qui correspond à de l'investissement
21:17et de l'investissement à long terme.
21:18Alors, monsieur parle
21:19d'investissement écologiste.
21:20En fait,
21:21de l'investissement
21:21qui va nous permettre
21:22in fine et à la fin
21:23d'accroître la richesse du pays.
21:25Ça, on est tout à fait d'accord.
21:26Et rembourser la dette.
21:26Après,
21:27là où moi,
21:28absolument,
21:28là où moi je suis effectivement
21:29plutôt en désaccord
21:30avec monsieur
21:31et je rejoins l'auditeur,
21:32c'est le poids
21:34de la dépense publique.
21:37Alors,
21:38il est clair,
21:38il est vrai
21:39que la dépense publique
21:40a baissé légèrement
21:41sous Emmanuel Macron
21:42mais elle représente,
21:43il me semble,
21:44encore une fois,
21:45je parle sous son contrôle
21:46puisqu'il est aussi économiste,
21:47plus de 50%
21:48de la dépense publique,
21:50ça représente,
21:52pardonnez-moi,
21:5350% de la dépense publique,
21:54ça représente
21:55l'économie du PIB.
21:56Donc,
21:56on a un poids
21:58de la dépense publique
21:58qui reste toujours
21:59considérablement
22:00trop important
22:02et puis,
22:03encore une fois,
22:04il y a des économies,
22:05ça ne nous empêche pas
22:05de penser à des économies.
22:07Moi,
22:07je pense qu'il y a un sujet
22:08qui a été évoqué,
22:09effleuré par votre auditeur,
22:11c'est la question
22:11de l'immigration.
22:12Oui,
22:12avec des chiffrages
22:13très contestés là-dessus.
22:15Oui,
22:15pas tellement,
22:17si on parle par exemple,
22:18l'Observatoire de l'immigration
22:20a produit un rapport là-dessus
22:21et estime que sur
22:22les prestations dites
22:24non contributives,
22:25on pourrait économiser
22:27jusqu'à 18 milliards.
22:28Donc,
22:28on a des pistes d'économie
22:30qui sont devant nous.
22:31Le problème,
22:31c'est qu'on n'en débat même pas.
22:33Ce sujet n'a même pas été évoqué
22:35par François Bayrou.
22:36Donc,
22:36à partir de là,
22:36le débat n'est même pas posé
22:38sur la table.
22:39Allez,
22:39je vous fais réagir
22:41tous les deux également.
22:42tout à l'heure,
22:43nous allons évoquer
22:44ce débat
22:45qui n'est pas anecdotique,
22:46qui n'est pas anodin
22:47sur,
22:48vous savez,
22:49cette déclaration
22:51puis une tentative
22:53d'explication
22:53de François Bayrou
22:54autour de la génération
22:56dite des boomers.
22:589h30,
22:590826 300 300,
23:01vous nous appelez toujours,
23:02la vérité en face,
23:03à suivre.
23:04Sud Radio,
23:05la vérité en face,
23:06Jean-François Aquili.
23:08Avec nos deux invités,
23:09Pierre Gentillet,
23:11avocat,
23:11ancien candidat RN
23:13aux élections législatives
23:14dans le Cher,
23:15très,
23:16très bel endroit.
23:18Tout à fait, oui.
23:18Magnifique.
23:19Eric Baer,
23:20également,
23:20vous êtes là,
23:21économiste,
23:22maître de conférence
23:22à l'université de Bordeaux
23:24et vous avez soutenu
23:25le programme du NFP,
23:27le nouveau franc populaire.
23:29Nous parlons évidemment
23:30de cette dette
23:31qui est au cœur
23:33de toutes les préoccupations
23:34depuis lundi
23:35et ça va courir
23:36jusqu'au 8 septembre
23:37et il y a ce vote
23:38sur la confiance
23:39au gouvernement.
23:40Faut-il s'inquiéter
23:43de cette dette ?
23:44Peut-on aller
23:44jusqu'à un scénario
23:45à la grecque
23:46comme a pu l'avancer
23:47avant de se rétracter
23:48Éric Lombard,
23:49le ministre de l'économie ?
23:50Et puis,
23:50il y a eu cette sortie
23:51de François Bayrou
23:52au fond accusant
23:54les boomers
23:55de ne pas se soucier
23:56des futures générations.
23:58Le Premier ministre
23:59qui s'en est expliqué
24:00hier
24:00lors de la clôture
24:02des universités
24:03d'été
24:04du MEDEF
24:05à Roland-Garros
24:06qui est revenu
24:06sur sa déclaration.
24:07Vous déformez
24:08ce que j'ai dit.
24:09Alors je vais dire
24:10ce que j'ai dit.
24:11Boomer,
24:12qu'est-ce que ça veut dire ?
24:12Ça veut dire
24:13ceux qui sont
24:13les enfants du baby boom.
24:16Alors c'est une expression
24:16que votre génération
24:18a inventée
24:19et que j'ai donc
24:20simplement reprise.
24:21Qu'est-ce que je dis ?
24:23Je dis que ceux
24:23qui ont profité
24:24de l'aisance
24:25de l'après-guerre,
24:26qui ont travaillé beaucoup,
24:28mais qui ont profité
24:29de cet élan-là,
24:31ils devraient être
24:32aujourd'hui
24:32à mes côtés
24:33les premiers
24:34pour qu'on baisse
24:35la dette
24:35et pour que ça ne soit
24:36pas les plus jeunes
24:37qui soient obligés
24:37de la payer.
24:39Là-dessus,
24:40Éric Baer,
24:40qu'est-ce qu'il a voulu dire
24:41selon vous,
24:42le Premier ministre ?
24:43C'était une façon
24:44d'amener l'idée
24:45sur laquelle
24:45il fallait que les retraités
24:47contribuent un peu plus ?
24:51Je suppose,
24:53mais c'est pas très clair.
24:56Ces explications
24:57sont assez confuses,
24:59je trouve.
24:59Après,
25:01c'est la stratégie
25:02aussi du divisé
25:03pour mieux régner.
25:04C'est toujours
25:05montrer
25:05une catégorie
25:08de la population
25:10contre une autre.
25:14Voilà,
25:15donc cet argument-là,
25:18il n'est pas très sérieux.
25:19Il met de l'huile
25:20sur le feu
25:20à vos yeux,
25:21Éric Baerle ?
25:22Oui,
25:24il stigmatise
25:26de là
25:26les retraités.
25:27Alors,
25:27évidemment,
25:28il y a des retraités aisés,
25:29mais je rappelle
25:30que le taux de pauvreté
25:33des retraités
25:34augmente
25:34et que vous avez
25:35plusieurs millions
25:36de personnes
25:37qui,
25:38à la retraite,
25:39ont vraiment
25:40le minimum
25:41pour vivre.
25:42Donc,
25:43ça veut dire quoi
25:44de montrer du doigt
25:46ces personnes-là ?
25:47Pierre Gentillet,
25:48là-dessus ?
25:49Finissez,
25:50Rimbère,
25:50finissez-y.
25:51Non,
25:51mais je dis,
25:52même s'il y a effectivement
25:53une minorité
25:54de retraités aisés,
25:58d'accord,
25:58et là,
25:59on peut faire peser
26:00un effort fiscal,
26:01mais d'une manière
26:01ou d'une autre,
26:02mais comme sur d'autres
26:04catégories de personnes.
26:06On peut la population
26:07aisée,
26:07voilà.
26:08Pierre Gentillet ?
26:09Moi,
26:09je vais vous dire une chose,
26:10les propos de François Bayrou,
26:12j'ai vraiment bondi de ma chaise
26:14quand j'ai entendu ça.
26:14Pourquoi ?
26:15Parce que l'électorat
26:18le plus fidèle
26:19du bloc central
26:20est celui qui a fait
26:21l'élection d'Emmanuel Macron
26:23en 2017
26:23et sa réélection en 2020,
26:25je vous rappelle
26:25qu'au premier tour,
26:27les plus de 65 ans
26:28ont voté
26:28à plus de 40%
26:29dès le premier tour
26:30pour Emmanuel Macron.
26:32Donc,
26:33l'électorat
26:33le plus fidèle,
26:34peut-être même
26:35le dernier
26:36qui lui reste,
26:37c'est celui
26:38qui a choisi
26:39d'attaquer
26:39François Bayrou.
26:40Je me suis dit
26:41à un moment,
26:42je me suis dit cyniquement,
26:43mais cherche-t-il
26:44à détruire
26:45tout ce que le président
26:46de la République
26:46a fait,
26:47en tout cas,
26:48a capté électoralement ?
26:49Parce que c'était
26:49l'électorat,
26:50je dis c'était,
26:51parce qu'à mon avis,
26:52ça ne l'est plus d'ailleurs,
26:52ça ne l'est moins en moins,
26:53le plus fidèle.
26:54Non mais,
26:55c'est surtout
26:55complètement fou.
26:57Et puis,
26:58par ailleurs,
26:58effectivement,
26:59c'est faux.
27:00Si on peut tout à fait
27:01demander une contribution,
27:02ça,
27:02on peut le faire
27:03aux retraités
27:03les plus aisés,
27:04je pense que ça,
27:05on est à peu près d'accord,
27:06c'est très facile
27:07de pointer du doigt
27:09les retraités
27:10quand on sait
27:10qu'on a une bonne partie
27:11de ces gens-là
27:12qui ne vivent pas
27:14dans les dimensions,
27:16dans l'aisance
27:17qu'on imagine.
27:18En réalité,
27:19c'est une manière
27:19de les pointer
27:20pour ne pas s'attaquer
27:21aux économies structurelles,
27:23à l'immigration,
27:24à la contribution
27:25de la France
27:26à l'Union Européenne
27:26qui augmente,
27:27elle,
27:27qui augmente de plus
27:28de 5 milliards
27:28pour cette année.
27:29C'est très facile
27:30de s'en prendre au retraité.
27:31Allez,
27:31nous sommes en ligne
27:31avec vous,
27:32Pierre,
27:32bonjour.
27:33Bonjour.
27:33Vous nous appelez
27:34de Toulon ?
27:36Toulouse.
27:36Toulouse !
27:37Ah là là,
27:37c'est n'importe quoi.
27:39C'est pas à côté.
27:42Si vous voulez faire ça
27:43en bagnole,
27:43il y en a pour quelques heures.
27:44C'est une transversale.
27:46Pierre,
27:46je ne sais pas
27:46si vous êtes actif
27:47ou retraité vous-même.
27:48Alors moi,
27:49je suis actif,
27:50mais je dirais
27:50que ce qui me gêne
27:51dans tout ce que j'entends,
27:52c'est qu'on oublie de dire
27:53que depuis 2017,
27:55la population à la retraite
27:57augmente plus vite
27:58que la population
27:59qui rentre dans la vie active.
28:01C'est-à-dire
28:01qu'il y a de plus en plus
28:02de retraité.
28:03Donc à un moment donné,
28:04il faudra bien que,
28:04notamment pour les fonctionnaires,
28:05je rappelle que les fonctionnaires
28:06sont payés par nos impôts
28:07à la retraite.
28:08Il n'y a pas de cotisation
28:09de retraite pour les fonctionnaires.
28:11C'est nous qui payons.
28:12Donc forcément,
28:13si vous avez beaucoup plus
28:14de fonctionnaires
28:14qui rentrent à la retraite,
28:15on aura beaucoup plus d'impôts
28:16à payer.
28:17Il a raison,
28:19François Bayrou,
28:20Pierre de Toulouse,
28:21de pointer ce débat.
28:24Il a le mérite
28:25d'être au moins
28:26sur la place publique.
28:27Oui,
28:28mais je crois surtout,
28:29après tout,
28:30en effet,
28:30Macron a joué le jeu
28:31pour qu'il soit réélu.
28:33En 2022,
28:34moi je me souviens,
28:35il y avait des retraités
28:36qui disaient
28:36qu'ils nous ont enlevé
28:37la taxe d'habitation,
28:38on va voter pour lui.
28:38Bon,
28:39mais très bien,
28:39il a joué,
28:40il a voulu être réélu
28:41de façon,
28:41pour moi,
28:42cynique.
28:43C'est une bonne chose.
28:44Ça a coûté 40 milliards
28:45d'ailleurs,
28:45puisque nous n'avons plus
28:46la taxe d'habitation.
28:47Mais à côté de ça,
28:49je crois surtout
28:49que ce qu'il faut faire,
28:50et il faut considérer
28:52que ceux qui ont pris
28:53la retraite à 55 ans,
28:54voire à 60 ans,
28:55ils n'ont pas cotisé,
28:56c'est pas vrai,
28:5735,
28:5738 ans,
28:58c'est faux,
28:59puisqu'ils ont déjà pris
28:59la retraite à 55 ans.
29:01Et ils ont de bonnes retraites.
29:02Ceux-là doivent cotiser
29:03et participer,
29:04justement,
29:05à la dette,
29:05puisque eux,
29:06en effet,
29:07auraient dû travailler
29:07beaucoup plus.
29:08Je crois que c'est là
29:09la vraie solution
29:11pour qu'elle soit
29:12à la fois
29:12normale,
29:14quoi.
29:15L'emploi des seniors,
29:17Pierre,
29:18faire en sorte
29:19qu'ils soient
29:20vraiment développés,
29:22et que les jeunes
29:22entrent dans la vie active
29:23et que les seniors
29:24travaillent peut-être
29:25s'ils le désirent.
29:26Plus longtemps,
29:26vous pensez que c'est
29:27la bonne idée ?
29:29Ah oui !
29:29Moi, je crois surtout
29:30que...
29:31Enfin, c'est-à-dire
29:32s'ils peuvent travailler
29:33jusqu'à 65 ans...
29:34Vous savez,
29:35vous avez...
29:35Je ne sais pas si vous avez
29:35entendu la dernière émission,
29:37ils ont expliqué
29:37qu'il y avait plus de 600 000 personnes
29:39qui travaillaient
29:40jusqu'à 70 ans,
29:41voire 75 ans,
29:41parce qu'eux n'ont pas
29:42suffisamment de retraite.
29:44Donc je crois qu'il faut
29:45trouver un équilibre
29:46autour de ça,
29:47c'est-à-dire que d'un côté,
29:48regardez ceux qui gagnaient
29:50très très bien leur vie
29:50à la retraite,
29:51parce que franchement,
29:52à 80 ans ou 90 ans,
29:54est-ce que vous avez besoin
29:54de 4 000 euros par mois ?
29:56Vous avez la plupart des gens
29:57qui mettent cet argent de côté,
29:59alors ils expliquent toujours
30:00oui, on ne sait jamais
30:00si on part en maison de retraite,
30:02etc.
30:02Mais cet argent
30:02ne tourne pas dans la société.
30:04C'est pour ça
30:05que le système est bloqué.
30:06Trop d'épargne,
30:06vous nous dites ce matin,
30:07Pierre,
30:07de Toulouse,
30:08pardon,
30:09on reste à l'ouest,
30:10c'est bien l'ouest.
30:11Merci Pierre.
30:12Max,
30:13vous nous appelez de Castres,
30:14c'est à votre tour,
30:15Max,
30:18de cette inquiétude
30:19autour de la dette publique
30:21qui ne cesse de gonfler.
30:23Oui, merci Jean-François
30:24et bonjour à vos invités.
30:28Moi, ma vie,
30:29ça a été dans la banque d'affaires
30:30et donc quand je regarde ça,
30:31je suis interpellé
30:32par un point
30:33qui n'est pas abordé ici.
30:34Allez-y.
30:34C'est à qui appartient la dette ?
30:37Parce que quand vous êtes
30:38un bon banquier
30:39et que votre dette est constructive,
30:40ce qui n'est pas le cas aujourd'hui,
30:42peu importe le montant de la dette,
30:43quelque part.
30:45Là, aujourd'hui,
30:46la dette appartient,
30:47n'appartient pas aux Français,
30:49contrairement au Japon
30:50où les Japonais détiennent
30:51120% de dette sur leur PIB
30:53avec une dette
30:54qui appartient à 80% aux Japonais.
30:56Donc, ils sont maîtres
30:57de leur destin.
30:58Nous, notre dette appartient
30:59essentiellement
31:00à des fonds de pension
31:01qui sont américains
31:02et pour l'essentiel chinois.
31:04Fonds de pension chinois,
31:05ça veut dire fonds de pension
31:06sous la houlette
31:07du gouvernement chinois.
31:08Donc, nous dépendons
31:09de ces gens-là
31:10qui sont à la fois
31:10nos banquiers
31:11mais aussi nos fournisseurs
31:13obligés
31:13car vous ne pouvez pas refuser
31:15d'acheter un fournisseur
31:16lorsque celui-ci
31:17est votre banquier.
31:18Sinon, il faut trouver
31:19un autre banquier.
31:19Ça, c'est la première chose.
31:20La deuxième chose,
31:21pour rebondir
31:22sur le sujet
31:23de M. Bayron,
31:24il serait intéressant
31:25aujourd'hui
31:26non pas d'accuser Pierre
31:28pour des douanes-épaule
31:29en montrant du doigt
31:31les retraités
31:33ou d'autres personnes
31:34mais ce qui serait intéressant
31:36ce serait de dire
31:36messieurs les Français
31:38les années 60
31:38ont été glorieuses
31:39et pourquoi aujourd'hui
31:42vous ne rachèteriez-vous
31:43pas vous-même
31:44la dette
31:44par le biais
31:45d'emprunts d'État ?
31:46Vous pensez à un emprunt
31:47type Balladur 93
31:48par exemple ?
31:49Un emprunt
31:50beaucoup plus substantiel
31:51que ça
31:52ce serait de consacrer
31:53un tiers de l'épargne
31:54des Français
31:54qui représente
31:551500 milliards d'euros
31:56à se substituer
32:00à la dette
32:00de fonds de pension étrangers
32:01pour que les Français
32:03redeviennent propriétaires
32:04d'une partie de leur dette
32:05et de leur avenir
32:06J'ai parlé un peu vite
32:07pour dire tout ça
32:08Non, non, Max
32:09je m'excuse
32:09Non, non, non
32:10ne vous excusez pas
32:11c'est très intéressant
32:11Max, pourquoi
32:12rapidement
32:13et je donne la parole
32:14à nos deux invités
32:15pour leur regard
32:15sur ce sujet
32:16pourquoi est-ce qu'au fond
32:17France Trésor
32:19l'agence qui est à Bercy
32:20s'adresse au marché financier
32:23pourquoi est-ce que
32:24le gouvernement
32:25ne se tourne plus
32:26vers l'épargne nationale ?
32:28Parce qu'en fait
32:29le gouvernement a peur
32:30que compte tenu
32:31de la façon dont
32:31la France est gérée
32:32depuis une trentaine
32:33une quarantaine d'années
32:34il a peur de constater
32:35que les Français
32:36soient plus frileux
32:38pour acheter
32:38la propre dette
32:39de leur pays
32:40que ceux que les étrangers
32:41sont prêts à faire
32:42Pourquoi aller sur les marchés ?
32:44Tout simplement
32:44parce que sur les marchés
32:45quand vous détenez la dette
32:46et que vous détenez aussi
32:47des sociétés
32:48qui vendent des produits
32:49vous pouvez condamner
32:50celui qui est
32:51obligé par la dette
32:54à acheter
32:54vos propres produits
32:55et par ce biais
32:56on désindustrialise
32:59le pays
32:59et on n'a plus
33:00aucun moyen
33:01de se développer
33:02en fait
33:02c'est quelque chose
33:03de bien plus fondamental
33:04Je suis très content
33:05que vous nous exposiez cela
33:07merci Max
33:08en direct
33:09Je vous en prie
33:10C'était très important
33:11très précieux
33:12vous n'êtes pas allé trop vite
33:13tout le monde a tout bien compris
33:15Eric Baer
33:16c'est fondamental
33:17ce qui vient d'être dit
33:18entre Pierre et Max
33:20d'ailleurs
33:21de Toulouse
33:22et de Castres
33:23Eric Baer
33:24ce système
33:25qui consiste
33:26à aller
33:27sur les marchés financiers
33:29et au fond
33:30en fonction des offres
33:32attribuer des lots
33:33les plus intéressants
33:35pour essayer
33:35d'acheter
33:38de l'argent
33:38le moins cher possible
33:40qui est déjà
33:41des prix
33:41et des taux exorbitants
33:42il n'est pas là
33:43le problème
33:43peut-être
33:44aussi ?
33:46Bien sûr
33:46qu'il est là
33:47le problème
33:48mais là
33:48votre auditeur
33:49vient de décrire
33:51justement
33:52et clairement
33:52tous les méfaits
33:54de ce qu'on appelle
33:55le néolibéralisme
33:55parce que
33:56c'est le produit
33:58du néolibéralisme
33:59qui s'est imposé
34:00à partir
34:02en France
34:03à partir
34:03de la deuxième moitié
34:04des années 80
34:06où
34:07on a conduit
34:10et contraint
34:10l'État
34:11à obliger l'État
34:12à s'endetter
34:13sur les marchés financiers
34:14aujourd'hui
34:15on a une dette
34:16qui représente
34:17quasiment
34:18114%
34:19du PIB
34:19avant la libéralisation
34:21financière
34:22la mise en place
34:22de la libéralisation
34:23financière
34:24en 1980
34:24c'était 20%
34:25ce ratio
34:26de dette
34:26nous sommes au troisième rang
34:27européen
34:27au passage
34:28vous avez la Grèce
34:29qui est devant
34:30je crois que c'est 153
34:31l'Italie
34:31138
34:32mais avec une dynamique
34:33italienne
34:34qui est plus favorable
34:35aujourd'hui
34:36parce que la dette
34:38commence un peu
34:39à se transformer
34:40en investissement
34:41voilà
34:41il y a une forme
34:42de dynamique
34:42qui se crée
34:43oui
34:44mais là encore
34:45ce qu'il faut
34:45là où il faut mettre
34:47l'accent
34:47c'est plutôt sur
34:48le poids
34:49de la charge
34:51de la dette
34:51c'est-à-dire
34:51les intérêts
34:52que l'on paie
34:52rapportés au PIB
34:54ou aux recettes publiques
34:55plutôt que le stock
34:56de la dette
34:57parce que ça ne veut pas
34:57dire grand chose
34:58en soi
34:58le stock de la dette
34:59aujourd'hui
35:00on a une dette
35:01beaucoup plus élevée
35:02mais qui nous coûte
35:03beaucoup moins cher
35:04que par exemple
35:05au milieu des années 90
35:06où on était à 60%
35:08on respectait
35:08par avance
35:09les fameux critères
35:10mastrichiens
35:12mais
35:13le remboursement
35:17de la dette
35:17représentait 7%
35:18des recettes publiques
35:19aujourd'hui
35:20on a une dette
35:20qui est deux fois plus élevée
35:21quasiment
35:22mais
35:23le poids des remboursements
35:25est
35:25plus de deux fois
35:27moins élevé
35:28donc
35:29c'est ça
35:30qu'il faut regarder
35:31et ça
35:32la capacité
35:33à rembourser
35:34la dette
35:34c'est ça
35:34qui
35:35va donner confiance
35:37dans la possibilité
35:39dans la possibilité
35:40d'emprunter
35:41je voudrais juste
35:41dire un mot
35:42supplémentaire
35:43aujourd'hui encore
35:46quand l'état français
35:48émet de la dette
35:49il y a
35:50entre deux
35:51et trois fois plus
35:51de demandes
35:52de titres de dette français
35:53donc
35:54pour reboucler
35:55avec la question initiale
35:56sur l'intervention du FMI
35:58un pays
35:58qui est soumis
35:59au FMI
35:59c'est qu'il peut plus se financer
36:00c'est pas du tout le cas
36:02de la France
36:02ce qui n'est pas le cas de la France
36:03voilà
36:04en revanche
36:04ce qu'il faudrait faire
36:05c'est
36:06se désengager
36:09de cette influence
36:10de la finance
36:11et par exemple
36:11puisque vous avez cité
36:13mon soutien au programme du NFP
36:14dans le programme du NFP
36:15il y avait la constitution
36:17d'un pôle public bancaire
36:18un pôle public bancaire
36:19ça a deux avantages
36:20ça permet
36:21de flécher
36:22le financement
36:24vers
36:24de l'investissement
36:26que l'on juge
36:27essentiel
36:28important
36:29j'ai cité
36:30la transition écologique
36:31tout à l'heure
36:31et deux
36:32ça permet aussi
36:34à l'État
36:34par exemple
36:35de définir
36:37un montant minimum
36:38de titres de dette publique
36:39que les banques
36:40doivent acquérir
36:41ce qui permet
36:42d'avoir une pression
36:43à la baisse
36:44sur les taux d'intérêt
36:45et d'avoir un financement
36:46de la dette
36:47convenable
36:48et ce sera votre conclusion
36:49sur ce débat
36:50très précieux
36:51Eric Baer
36:52Pierre Gentillet
36:53il faut changer
36:54peut-être
36:55notre façon
36:56d'emprunter
36:57peut-être
36:58essayer de trouver
36:59un nouveau logiciel
36:59ou revenir
37:00à ce qui se faisait
37:01autrefois
37:02mais c'est surtout
37:02c'est pas seulement
37:03notre façon d'emprunter
37:04c'est notre emprunteur
37:05ce qui a été dit
37:07par votre dernier auditeur
37:08est très juste
37:08je crois que
37:10c'est 60%
37:12oui c'est le chiffre
37:12de 60%
37:13de la dette
37:14qui est détenue
37:15par des créanciers
37:16étrangers
37:17donc ceci pose
37:18en même temps
37:19une question financière
37:20une question de souveraineté
37:22les japonais
37:23ont une dette supérieure
37:25à la nôtre
37:25à ceci près
37:26que l'extrême majorité
37:28je crois que c'est le chiffre
37:29de 80%
37:30qui a été avancé
37:31est détenu
37:31par les japonais
37:32donc vous voyez
37:33que le rapport
37:34à la dette
37:34que le japon a
37:35n'est pas le même
37:36rapport à la dette
37:36que nous avons nous
37:38donc c'est pour ça
37:38il faut voir ce qu'on voit
37:39derrière le vrai sujet
37:40et là je rejoindrai
37:42effectivement
37:42l'économiste
37:44de gauche
37:45vous voyez
37:45c'est la question
37:47des intérêts
37:48c'est la question
37:49des intérêts
37:49de la dette
37:50et donc du poids
37:51dans la dépense publique
37:52un dernier point
37:52quand même
37:53qui a été évoqué
37:54tout à l'heure
37:55on évoquait beaucoup
37:56la question des retraités
37:57et de cette épargne
37:58qui dort
37:58moi je ne suis pas
37:59pour taper
38:00comme ça
38:01systématiquement
38:02sur les retraités
38:03alors on peut voir
38:03pour les retraités
38:04les plus aisés
38:04je ne suis pas fermé
38:05là-dessus
38:05mais sur l'épargne
38:07à mon avis
38:08plutôt que de passer
38:09par des mécanismes
38:09de taxation
38:10passons par des mécanismes
38:12d'incitation
38:12parce que c'est vrai
38:13cette épargne
38:14elle devrait pouvoir
38:15servir à un moment
38:16par exemple
38:17à une transition
38:17vers une retraite
38:20davantage de capitalisation
38:21Merci à tous les deux
38:22Pierre Gentil
38:23avocat
38:23ancien candidat
38:24RN aux élections législatives
38:26dans le cher
38:26et vous Eric Baer
38:27merci économiste
38:28maître de conférence
38:29à l'université de Bordeaux
38:30et vous l'avez rappelé
38:32soutenu
38:32le programme
38:33du nouveau front populaire
38:36sur cette question
38:37qui n'est évidemment pas
38:38terminée
38:39sur la dette
38:40qui nous occupe
38:42qui nous préoccupe
38:43jusqu'au moins
38:43au 8 septembre
38:45à suivre
38:45à une 9h
38:47et presque 50 minutes
38:48l'éphéméride
38:50le dernier
38:50de la saison
38:51de Guy Carlier
38:52de la saison
38:53de la saison
38:53de la saison
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