- il y a 3 mois
Le vendredi, samedi et dimanche soir, Jean-Wilfrid Forquès est à la tête de Week-End Soir : un rendez-vous pour décrypter et débattre, au cœur de l’actualité.
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00:00Voilà, et on en a parlé il y a quelques minutes à peine avec Manon Aubry, députée européenne de la France Insoumise.
00:06Et on prolonge le débat avec mes invités. Je vous présente Laurence Saillet, bonsoir.
00:10Bonsoir.
00:10Ancienne députée européenne des Républicains, Martin Garagnon, bonsoir.
00:14Bonsoir.
00:14Conseiller national pour Renaissance, Mathias Bacchino, bonsoir.
00:17Bonsoir.
00:18Vous êtes directeur des marchés européens pour Choice République.
00:21Jamel Ben-Hautman, bonsoir.
00:22Bonsoir.
00:23Vous êtes secrétaire général du syndicat CGT Prévention Sécurité Paris.
00:26Et je salue Laurent Fragerman, bonsoir.
00:28Bonsoir.
00:29Chercheur, spécialiste des mouvements sociaux.
00:32Nous aurons besoin, monsieur, ce soir, de votre éclairage sur la journée du 10 qui se profile à l'horizon
00:37et peut-être d'autres rendez-vous qui sont en train d'être organisés par les syndicats.
00:41Mais d'abord, j'en parlais avec Manon Aubry, c'est un peu, Laurence Saillet, une des informations majeures de la soirée.
00:48J'aimerais vous entendre à propos de cette déclaration de l'ambassadeur des États-Unis en France
00:53qui dénoncent ce soir l'absence d'action suffisante du président Macron contre l'antisémitisme.
00:59Alors autant que je regrette que le président français Emmanuel Macron ait annoncé la reconnaissance de l'État palestinien
01:06avant même que l'on ait libéré les otages et avant même qu'on ait l'idée ou l'action de désarmer le Hamas.
01:14C'était au cœur de l'été, on le rappelle ?
01:16Tout à fait. Autant faire porter au président de la République la responsabilité de l'antisémitisme en France.
01:22Je pense que ça va un peu loin et c'est faire cadeau aux antisémites qui, eux, sont instrumentalisés, bougés, motivés,
01:29justement, par des partis que sont la France insoumise, par exemple, et qui en sont pour partis responsables.
01:35Martin Garnion.
01:37Oui, en France, il y a bien un rempart contre l'antisémitisme.
01:40C'est la République et qui incarne le mieux la République que son président, en l'occurrence Emmanuel Macron.
01:45Si on veut combattre l'antisémitisme, commençons déjà par bien identifier quels sont les vecteurs de ce déploiement de l'antisémitisme
01:52et ne mélangerons pas tout, sinon c'est se tirer une balle dans le pied.
01:55On sait très bien aussi à quel dessin cette déclaration a été faite, dans quel contexte aussi elle s'inscrit.
02:00On a eu il y a quelques jours la lettre de Benjamin Netanyahou qui a suscité des réactions extrêmement claires de l'Élysée.
02:06On attend maintenant la réponse par écrit du président de la République.
02:10Mais enfin, les propos ont été qualifiés quand même de erronés et abjects, ce qui est le cas,
02:15puisque en gros la lettre a laissé entendre qu'Emmanuel Macron était responsable de la montée de l'antisémitisme en France.
02:22Donc on voit que dans cette déclaration de l'ambassadeur, qui d'ailleurs est convoquée pour explication,
02:27on est dans la même tonalité.
02:29C'est aussi une forme d'ingérence.
02:30C'est-à-dire que Benjamin Netanyahou déjà n'était pas qualifié pour parler au nom des Juifs du monde, du monde entier.
02:37Il est Premier ministre d'un État souverain, Israël, qui dans sa population a 25% de non-Juifs.
02:43Il n'est pas président de tous les Juifs du monde.
02:45Donc les Juifs qui vivent en France sont des Français avant tout d'ailleurs.
02:49Il faut toujours le rappeler.
02:50Mais comprenez quand même que si vous voulez, cette annonce de la reconnaissance de l'État palestinien,
02:55si vous voulez, donne légitimité à certains qui...
02:58Absolument pas.
02:59Vous le dites.
03:00Mais moi je peux vous dire que certains argumentent en disant que vous voyez bien qu'effectivement,
03:05Israël mène un génocide, etc.
03:07Vous savez, la pensée se démultiplie.
03:08Je crois que ce n'est pas le sujet du soir, mais on aura l'occasion, j'espère, d'en débattre,
03:11puisque il y aura cette annonce officielle faite à l'ONU au mois de septembre.
03:15C'est une erreur.
03:17Martin Garagnon, Laurence Saillet, disait à l'instant qu'effectivement,
03:19Paris ce soir se fâche et décide de convoquer l'ambassadeur américain,
03:24car la France, je cite le Quai d'Orsay, estime que cette déclaration est inacceptable.
03:29Oui, cette déclaration sur cette forme est inacceptable.
03:32Ça c'est vraiment clair et on ne doit pas, si vous voulez...
03:35Elle est téléguidée ?
03:37Certainement, on voit bien l'ambiance actuelle.
03:40Je fais allusion à la Maison-Blanche, évidemment.
03:43Bien sûr, on voit bien que le président Trump n'est pas très clair, si vous voulez,
03:47dans son positionnement par rapport à la guerre en Ukraine,
03:51et qu'Emmanuel Macron s'est positionné de manière forte lorsqu'il s'est rendu là-bas.
03:56Donc c'est un mélange de tout, et mélanger les sujets, je pense que c'est une mauvaise chose,
04:00mais j'attends du président de la République aussi qu'il ait des positionnements forts
04:05pour vraiment, si vous voulez, dénoncer cet antisémitisme.
04:10Il le fait déjà, mais il faut aller encore plus loin.
04:12Il est trop timide ?
04:12Non, mais le fait qu'il n'ait pas participé à la marche, si vous voulez, ça a ouvert une brèche,
04:17et ça a ouvert un... si vous voulez, ça a énormément blessé notamment les Juifs qui sont en France,
04:22et ça a ouvert, si vous voulez, un chemin de doute par rapport à son positionnement,
04:27que moi je ne pense pas, je ne pense pas qu'Emmanuel Macron soit heureux de l'antisémitisme.
04:31Mais c'est à lui maintenant d'être encore plus clair et de revenir sur cette déclaration,
04:37justement, de reconnaissance d'un État palestinien.
04:39Laurent Frangerman.
04:40Alors tout d'abord, je pense que la République en France protège les citoyens d'origine juive,
04:45elle met beaucoup d'argent pour ça, beaucoup de policiers, il y a des énormes efforts qui sont faits,
04:50il y a une constante là-dessus, et le mettre en doute de la part d'une puissance étrangère est scandaleux.
04:54Donc c'est une contre-vérité absolue.
04:57Le président Macron, de ce point de vue-là, est dans la continuité de tous les autres présidents de la République,
05:00de la politique française qui a été menée.
05:03Deuxième point, la reconnaissance de l'État de Palestine est réclamée depuis des décennies.
05:08C'est quelque chose qui est importante pour toutes les personnes qui, en France, et j'en fais partie,
05:12souhaitent une solution pacifique à deux États à ce conflit.
05:16Et j'ajouterai une dernière chose, et ce n'est pas lié.
05:18Alors que l'actualité, ils mettent ça en avant, bien évidemment, mais ça n'est pas cédé au Hamas, ça n'est pas cédé...
05:24Mais l'actualité fait que ce n'est pas possible en ce moment.
05:27Il y a aussi dans la population française une demande, et notamment de la jeunesse,
05:31moi je suis prof de lycée, je peux vous en parler, disant qu'il faut faire quelque chose.
05:35Donc l'État de Palestine, ce n'est pas le Hamas, ce sont ses adversaires.
05:40En ce moment, si.
05:40Non, l'État de Palestine, il devrait être...
05:42Hamas, tiens, l'accord avec le président de la République est un accord qui est clairement anti-Hamas,
05:49et dans lequel l'autorité palestinienne s'engage à ne pas intervenir.
05:53Et troisième point très rapide, pour les citoyens français d'origine juive,
05:57ce genre de déclaration est catastrophique.
06:00C'est ça aussi, je ne dis pas que c'est le vecteur principal de l'antisémitisme,
06:04mais ça ne contribue pas à le faire baisser.
06:06– D'un mot, et après on passe à la politique.
06:09– Oui, on ne va pas rentrer dans le débat sur la pertinence ou la légitimité
06:13de la reconnaissance de l'État de Palestine par Emmanuel Macron,
06:16même si c'est un sujet qui est passionnant et qui mériterait...
06:18Attendez Laurence, ça y est, on va essayer de s'écouter un petit peu là-dessus,
06:21parce que c'est un sujet qui est suffisamment inextricable
06:23pour justement qu'on s'évite de tomber dans l'outrance et les caricatures comme vous le faites.
06:26La reconnaissance de l'État de Palestine, ça n'est pas la reconnaissance du Hamas.
06:30Et c'est à peu près ce que vous avez dit, le Hamas ne contrôle quasiment plus rien à Gaza,
06:34et tant mieux, puisque Tzal a fait le boulot.
06:36– Les 50 otages qui sont encore là-bas, excusez-moi, ils y sont.
06:40– Laurent Garagnon, terminé, et ensuite M. Patineau.
06:42– Alors moi c'est Martin Garagnon, mais je comprends que vous soyez perturbés par Laurent Saillet.
06:46– Laurent Garagnon.
06:46– Martin Garagnon.
06:49– Martin, pardon.
06:50– C'est pas grave.
06:51Et simplement, le sujet, si on parle de la déclaration de l'ambassadeur américain,
06:55puisque c'était ça le sujet initial, c'est effectivement,
06:58on peut discuter du fond, du calendrier, etc., on peut en débattre,
07:02mais ça mériterait qu'on ait un peu plus de temps pour en débattre.
07:04Simplement sur cette déclaration-là, la forme est inacceptable.
07:07Elle est d'autant plus que c'est un pays allié,
07:09elle est d'autant plus que Donald Trump a vu Emmanuel Macron
07:12il y a seulement quelques jours au sujet de l'Ukraine.
07:14il aurait pu, entre deux portes, lui taper dans le dos, comme il sait le faire,
07:18et lui dire, écoute, Manu, là, tu déconnes, il faut faire quelque chose.
07:21Enfin, on aurait pu avoir ce type de conversation,
07:23qui aurait en plus été assez évidente de la part de Donald Trump.
07:26Là, cette façon de faire ce courrier-là, cette forme d'incrimination,
07:30je le dis, ça relève d'une forme d'ingérence, une forme de leçon morale.
07:34Je rappelle qu'aux États-Unis, la liberté d'expression vous permet
07:36de vous balader habillé en Hitler.
07:38Donc, je veux dire, nous, en France, on a une criminalisation
07:42de certains délits d'expression, sur le révisionnisme notamment,
07:46depuis les années 80-90, la loi Guesso, etc.
07:48Donc, on protège nos concitoyens de confessions juives.
07:52Là, aux États-Unis, vous avez une liberté totalement différente.
07:56Donc, on n'a pas vraiment de leçons à recevoir.
07:58Et je rappelle juste que cette montée de l'antisémitisme,
08:00elle n'est pas propre à la France.
08:02Malheureusement, elle déborde partout en Europe et partout dans le monde.
08:05Allez en Australie, allez au Canada,
08:06allez voir ce qui s'est passé aux États-Unis américaines
08:09quand vous avez des étudiants juifs américains
08:11qui se sont fait mettre dehors, justement, par des mouvements pro-palestiniens
08:14qui peuvent avoir des raisons de manifester,
08:16mais pas au détriment de leurs concitoyens juifs.
08:18– Merci, Martin Garagnon.
08:20Et un petit mot de Mathias Bacchino sur ce sujet.
08:23Et après, on passe à la politique.
08:24– Juste un mot rapide, mais on va basculer sur le budget, je crois.
08:27– Oui, c'est la raison pour laquelle, initialement,
08:29vous étiez prévus sur ce plateau.
08:30– Et si on convoque l'ambassadeur américain,
08:32on pourra peut-être en profiter pour lui demander
08:34comment ils ont fait pour que le pouvoir d'achat des Américains
08:36progresse deux fois plus vite que le pouvoir d'achat des Français depuis 15 ans.
08:41Il y a un intérêt aussi pour les gens, je pense.
08:42– Merci en tout cas pour vos éclairages, vos opinions tranchées sur ce sujet.
08:47Et on a bien compris qu'on ne réglerait pas le débat et le sujet
08:50sur ce plateau ce soir.
08:52On est maintenant sur la politique.
08:55La politique, cette rentrée sociale, je le disais tout à l'heure,
08:57agitée, rentrée politique agitée.
08:59Et LFI, ce week-end, a planté quelques banderies,
09:03et notamment Éric Coquerel, qui dit à François Bayrou de, tout simplement,
09:08viser vers la sortie.
09:10– M. Bérou ne devrait pas s'étonner avec des mots méprisants.
09:14J'ai vu qu'il était en Parisien en disant « pas content, pas content ».
09:16Il parle du peuple français.
09:18Il devrait se rappeler qu'à chaque fois qu'un pouvoir dans ce pays
09:20a eu ce genre d'attitude aristocratique par rapport à une colère légitime,
09:23ça s'est souvent très mal terminé pour lui.
09:25Donc voilà, moi, si j'avais un conseil, M. Bérou,
09:28ça serait peut-être d'arrêter ses conférences de presse
09:30où il ne dit rien, etc., et de préparer sa sortie.
09:33Je ne vois pas comment ce gouvernement va échapper à la censure.
09:35Je pense que François Bérou le sait, d'ailleurs.
09:37C'est-à-dire que, quelque part, il prend date pour la suite
09:40et que son gouvernement n'a plus que quelques semaines,
09:43à mon avis, à vivre.
09:44– Voilà, on va y aller par étapes.
09:46D'abord, avant de parler de la manifestation du 10,
09:50le rendez-vous pour la censure.
09:52Laurent Saillet, un mot sur demain.
09:54François Bérou, il doit dire quoi dans cette conférence de presse ?
09:58– Alors là, il s'est mis dans une situation,
10:00excusez-moi, mais même si je devais le conseiller,
10:02j'aurais du mal à lui dire ce qu'il faut faire, pourquoi.
10:05Il a décidé tout seul, dans un bureau,
10:07avec le ministre de l'Économie et la ministre du Budget,
10:09qui n'ont pas vu un Français depuis très longtemps, me semble-t-il,
10:12un budget…
10:13– Vous exagérez un peu, quand même.
10:14Ils ont vu des Français sur le terrain, mais voilà.
10:17– Je n'ai pas l'impression par rapport aux écrits.
10:19Mais bon, apparemment, les Français pensent comme moi.
10:21puisque, en cas de 8 Français sur 10,
10:24ont envie de sortir dans la rue le 10 septembre.
10:26Un mouvement que je ne soutiens pas.
10:27Néanmoins, ce que je veux vous dire,
10:29c'est qu'annoncer brutalement une mesure qu'on sait urtiquante,
10:34deux jours de férié en moins,
10:36pour des Français qui travaillent,
10:38moi je ne suis pas pour que les gens travaillent plus,
10:40simplement je préférerais qu'on mette des gens
10:41qui ne travaillent pas au travail,
10:43puisque personne n'en parle.
10:44Je préférerais qu'on fasse, si vous voulez,
10:46des économies sur l'immigration.
10:47Personne n'en parle.
10:49Donc, annoncer ces mesures-là,
10:51juste avant l'été,
10:52sans en parler aux ministres,
10:55aux autres ministres,
10:55sans en parler à la majorité,
10:57aux députés du socle, si vous voulez,
10:59qui est censé le soutenir,
11:01qui n'était au courant de rien,
11:03et laisser partir tout le monde en vacances,
11:05ça fait aujourd'hui des Français
11:06qui, à 84%, sont contre cette mesure
11:09des deux jours fériés,
11:10alors qu'il était à 70 avant l'été.
11:12Je ne comprends pas comment il a pu se mettre
11:14dans cette situation.
11:15Jamil Ben-Ottemann,
11:16c'est une mesure qui contrarie les Français, ça ?
11:19La suppression des deux jours fériés ?
11:21Ben oui, parce qu'on voit les statistiques,
11:24il y a 80% des Français
11:27qui sont contre cette suppression
11:29des deux jours fériés,
11:32et 60% des Français
11:33qui soutiennent l'action
11:36de 10 septembre.
11:39Et moi, si j'ai un conseil
11:41ou un message à passer à M. Bayrou,
11:43il faut qu'il...
11:45Il faut qu'il...
11:46Comment on dit ?
11:47Il prend...
11:48Il passe la machine arrière,
11:49qu'il rétropédale, qu'il revienne...
11:50Non, non, il prend les devants
11:52pour éteindre cet incendie
11:55avant que ça soit trop tard.
11:56Parce que...
11:57Parce que pour vous, aujourd'hui,
11:58il y a le feu, là ?
11:59Non, ben, on n'est pas...
12:01Là, il y a un incendie,
12:02on voit que ça pète de partout.
12:04La situation, elle est très, très critique.
12:06On n'est pas loin d'un cas où...
12:08Martin Garagnon.
12:09Oui, j'entends bien
12:11que chacun conteste
12:13les pistes de solutions
12:14qui sont avancées.
12:15Mais personne, en fait,
12:16ne regarde le problème
12:17qui est à l'origine aussi
12:18de cette situation.
12:18Le déficit abyssal.
12:19Le problème, c'est qu'on va dans le mur.
12:21Et trouver une solution.
12:22On va dans le mur.
12:23Donc, je l'entends bien.
12:24Moi, je fais partie des Français
12:25qui ne sont pas spécialement enchantés
12:28à l'idée de devoir demain
12:29payer plus d'impôts
12:31ou de restreindre mes dépenses
12:32sur certains points
12:33ou de devoir travailler plus
12:35ou d'avoir un jour férié en moins.
12:36Je veux dire, à la limite,
12:37100% des Français
12:38devraient être manifestants
12:40le 10 septembre
12:40parce qu'on a tous
12:41des raisons de mécontentement.
12:42C'est légitime.
12:43La question, c'est
12:44qu'est-ce qu'on fait
12:44de ce mécontentement ?
12:45Est-ce qu'on va vers
12:46de la violence, du chaos,
12:47du blocage
12:47comme ça s'annonce
12:48pour le 10 septembre
12:49ou est-ce qu'on essaye
12:50de ce mécontentement
12:51qui, une fois de plus,
12:52est légitime
12:52de trouver des solutions ?
12:54On est tous à dire
12:55moi, en fait,
12:55je n'ai pas envie de payer.
12:56C'est aux petits copains
12:56d'à côté de payer
12:58parce que vous comprenez.
12:59Et juste un dernier mot
13:00quand même sur Éric Coquerel
13:01parce que vous l'avez mis
13:01dans votre reportage
13:04il y a quelques instants.
13:05Éric Coquerel,
13:06qui a déclaré
13:07pendant les universités
13:08d'été de la France insoumise
13:09qu'en fait,
13:11il y avait presque
13:12un coût négatif
13:13à s'endetter en France
13:14à l'heure actuelle
13:14et que finalement,
13:15la dette,
13:15ce n'était pas un problème.
13:17Éric Coquerel,
13:17qui est président
13:18de la Commission des Finances
13:18à l'Assemblée nationale,
13:19c'est-à-dire quand même
13:20l'importance de son poste.
13:21Je rappellerai juste
13:22à M. Coquerel
13:22qu'effectivement,
13:23la dette n'est pas un problème
13:24quand vous avez
13:25une inflation
13:26qui est à 5%
13:29et que vous empruntez
13:30à 2%,
13:31il n'y a pas de problème.
13:33Quand c'est l'inverse,
13:34c'est beaucoup plus problématique.
13:35Donc,
13:36il faudrait quand même aussi
13:37qu'on nous explique
13:37à un moment donné
13:38du côté de la France insoumise
13:39quel est, eux,
13:40leur diagnostic du problème.
13:41Visiblement,
13:42il n'y en a pas
13:42et la solution,
13:43c'est toujours pareil,
13:44c'est plus de fiscalité
13:45pour tout le monde.
13:46Laurent Fagerman.
13:47Alors,
13:48en fait,
13:48Coquerel essaye
13:49de jouer sur la question
13:50du mépris
13:51et ça,
13:51on sait que c'est un carburant
13:52très important
13:53dans les mouvements sociaux.
13:55Le sociologue Axel Honnête
13:56parlait du sentiment
13:56de reconnaissance.
13:58Donc,
13:58dès que les gens
13:59se sentent attaqués
14:00et méprisés,
14:00effectivement,
14:01c'est un carburant fort.
14:03Là,
14:03la déclaration
14:04de François Bérouf,
14:05il ne faudrait pas
14:05qu'il continue
14:06sur cette tonalité.
14:07En réalité,
14:08je ne suis pas sûr
14:09que ça soit suffisant.
14:10Le deuxième aspect,
14:11c'est que le coût
14:12des deux jours fériés,
14:13ça veut dire quand même
14:14que vous avez
14:15un déficit ponctuel élevé.
14:165%,
14:17c'est important.
14:18Personne ne peut le nier.
14:19On va discuter
14:19sur les solutions,
14:21mais en tout cas,
14:22le problème du déficit,
14:23il est là.
14:24Sur ce problème-là,
14:25vous ne pouvez pas,
14:26à partir d'un problème
14:27qui est conjoncturel,
14:28qui en tout cas,
14:29aujourd'hui,
14:30annoncer la suppression
14:31définitive de deux jours fériés.
14:33C'est-à-dire que vous donnez
14:34le sentiment aux Français,
14:35quand je dis vous,
14:35c'est le gouvernement,
14:36qu'on avait eu
14:38un siècle de progrès social,
14:39le Fonds populaire,
14:40la Libération, etc.,
14:41les 35 heures,
14:43et que désormais,
14:44on a enclenché
14:44la machine arrière,
14:46notamment avec l'élection
14:46d'Emmanuel Macron,
14:48qui a fait beaucoup
14:49de recettes fiscales
14:51en moins beaucoup d'impôts,
14:52en moins pour les plus aisés,
14:54et les résultats,
14:55finalement,
14:55les Français se disent,
14:56c'est à eux de payer.
14:57Donc là,
14:57on est dans un moment
14:58où il y a une question
15:00de sens très importante,
15:01et je termine là-dessus,
15:02une question de sens
15:03pour François Bayrou,
15:04et effectivement,
15:05il aurait vraiment intérêt,
15:06maintenant,
15:07à retirer au moins
15:08cette mesure-là,
15:08qui est la plus impopulaire.
15:10Il y a quand même,
15:10de toute façon,
15:11tout un paquet
15:12d'autres mesures.
15:13Mathias Bacchino,
15:13sur ce point,
15:14sur cette conférence de presse,
15:15et ensuite,
15:16on passe au rendez-vous
15:17du 10 septembre
15:18dans la rue ?
15:20Alors,
15:20il est évident
15:21que la séquence
15:21est catastrophique,
15:23en termes de communication,
15:24elle n'est vraiment
15:26pas bien gérée
15:26pour le coup du tout.
15:27Donc,
15:28quand on s'intéresse
15:29à l'éducation financière,
15:30ce qui est mon cas,
15:31quand on s'intéresse
15:31au pouvoir d'achat des gens,
15:32ce qui est mon cas,
15:33on peut faire
15:34quelques observations
15:35très rapides.
15:37Depuis le Covid,
15:37il y a eu plus de 15%
15:38d'inflation accumulée
15:39en France.
15:40Les impôts ont progressé
15:41plus vite que les salaires
15:42depuis 5 ans,
15:44et la croissance
15:45n'est pas là,
15:46et on se retrouve
15:47dans une situation
15:48qui est celle
15:48d'un foyer
15:49qui aurait vécu
15:50sur des crédits
15:51à la consommation
15:51très chers
15:52pendant quelques années
15:53et qui,
15:54au bout du chemin,
15:56essaierait de commencer
15:57à investir,
15:58par exemple,
15:58un crédit pour acheter
15:59une maison.
16:00La banque lui dirait,
16:01bien sûr,
16:01d'abord,
16:02vous remboursez
16:02tous les crédits
16:03à la consommation
16:03et après,
16:04on verra pour investir.
16:05C'est le cas de la France ?
16:06Là, aujourd'hui,
16:07on demande aux gens
16:08de se priver.
16:10On va avoir moins d'aide,
16:11on va avoir sans doute
16:12davantage d'impôts,
16:13on va avoir moins de jours
16:16fériés, par exemple,
16:17et à quel moment
16:18on leur donne
16:18une perspective.
16:20Il y a 30 milliards d'euros
16:20qui se sont envolés
16:21des comptes bancaires
16:22l'an dernier
16:22face à l'inflation.
16:23Qui s'en occupe ?
16:24Personne.
16:25Il y a une épargne
16:26qui ne rapporte rien
16:27en France.
16:28Qui s'en occupe ?
16:29Personne.
16:30Il n'y a aucune mesure
16:33dans ce budget
16:33d'investissement.
16:35Je rappelle que
16:35le général de Gaulle,
16:36quand il arrive en 1958,
16:37il augmente les dépenses
16:38de 25%.
16:39Et quand il part
16:4011 ans plus tard,
16:41le poids de la dette
16:42dans le PIB
16:42a été divisé par deux.
16:43Donc, on a un problème
16:45simple en France.
16:46On emprunte pour vivre
16:47au lieu d'emprunter
16:48pour investir.
16:50Où est le plan
16:50d'adoption de l'IA
16:51pour les PME en France ?
16:53Où est le plan
16:53de formation
16:54des classes moyennes
16:55et des classes populaires
16:56au digital ?
16:57Où sont les choses
16:58qui vont redonner
16:59du pouvoir d'achat
16:59concrètement aux Françaises
17:00et aux Français ?
17:01Elles n'y sont pas.
17:02Et donc, on ne peut pas
17:03demander aux gens
17:03des sacrifices
17:05quand soi-même
17:05on n'est pas capable
17:06de se réformer.
17:07Le vrai problème
17:08de ce budget,
17:08c'est qu'il n'y a pas
17:09de réforme de l'État.
17:09Et du coup,
17:10les Français seront
17:11dans la rue
17:11à partir du 10.
17:13Des mouvements se préparent.
17:14Certains poussés
17:15par LFI,
17:16par Sudrail,
17:18par la CGT.
17:19D'autres sont en préparation
17:21puisque les syndicats
17:22se réunissent
17:23à partir du 1er septembre.
17:25Là, pour le gouvernement,
17:26c'est une séquence,
17:27une nouvelle séquence
17:28qui sera très compliquée.
17:29La rue ?
17:30C'est très compliqué
17:31pour le gouvernement
17:32et puis pour de nombreux Français
17:33parce qu'il ne faut pas oublier
17:34que c'est facile de dire
17:35bloquons le pays,
17:37faisons des manifs.
17:38Mais ceux qui morflent en premier,
17:39un,
17:39ce sont les forces de l'ordre
17:40qui vont être encore
17:41sur le terrain
17:42et qui vont avoir droit
17:44au black bloc et compagnie
17:45et qui vont vivre
17:46des situations difficiles.
17:47Les commerçants
17:48qui ne pourront pas ouvrir,
17:49plein de gens
17:49qui ont envie de bosser
17:50et qui ne pourront pas.
17:51Et moi,
17:52ce qui me fait peur,
17:53c'est qu'on est en train
17:54d'installer le discours
17:55de il n'y a que les riches
17:56qui ne contribuent pas.
17:58Alors qu'on est dans le pays
17:59où les Français,
18:01si vous voulez,
18:02on est champions du monde
18:03des impôts
18:03et des prélèvements.
18:05Et on est en train
18:05d'installer l'idée
18:06parce que la gauche
18:07est très présente dans le débat.
18:08On oppose de France ?
18:09Non, mais on dit
18:10des choses fausses.
18:11On explique
18:12qu'on ne taxe pas les riches.
18:13On est le pays
18:14qui taxe le plus les riches.
18:16Donc,
18:16si on continue comme ça,
18:18excusez-moi,
18:19on est champions du monde
18:20des impôts
18:20et des prélèvements.
18:22Si la France était un paradis fiscal,
18:25on le saurait.
18:25Il y a une réalité
18:26et c'est d'ailleurs
18:27un problème d'équité,
18:28c'est que vous avez
18:30des entreprises
18:31ou des revenus fiscaux
18:33très élevés
18:33qui ont un taux marginal
18:35d'imposition inférieur
18:36à ce que paye la moyenne
18:37qui est français.
18:38Ça, c'est problématique.
18:39Ça veut dire
18:39qu'il y a de l'optimisation fiscale.
18:41Ensuite, Mme Saillet.
18:42Mme Saillet.
18:42Mme Saillet.
18:42Il y a de l'optimisation...
18:44On sait bien qu'il y a...
18:46En fait...
18:46Lunaire.
18:47Non, mais...
18:47La France est un paradis fiscal.
18:49Non, non, non.
18:49Je vais vous le dire.
18:50Vous savez,
18:51tout le monde est en train
18:52d'essayer de partir en ce moment.
18:53Donc, à mon avis,
18:54expliquez-leur
18:55que c'est mieux en France.
18:56Mme Saillet.
18:57Mme Saillet.
18:57Quand vous êtes dans l'outrance
19:00et la caricature,
19:01ce n'est pas une bonne chose.
19:01Non, mais c'est la vérité, monsieur.
19:03Quand on n'est pas d'accord avec vous,
19:04on est dans l'outrance.
19:04Mais parce que là,
19:05vous êtes en train de dire
19:05que je suis dans un paradis fiscal.
19:08Vous êtes dans la caricature.
19:09Mais libre à vous
19:09d'être dans la caricature.
19:10Moi, je vous laisse ça
19:11aux extrêmes-droites
19:12et aux extrêmes-gauches.
19:12Nous sommes le pays
19:14qui les redistribue le plus.
19:16Nous sommes un pays
19:16où vous pouvez choisir
19:18de ne pas travailler
19:19et vous gagnez.
19:20Les ultra-riches
19:20avaient des taux d'imposition
19:21marginaux trop faibles.
19:23Nous sommes dans un pays
19:24où vous pouvez choisir
19:24de ne pas travailler
19:25et toucher plus de 600 euros par mois.
19:28Est-ce que vous m'avez entendu
19:29annouer cette posture ?
19:29Donc, si vous voulez,
19:30arrêtez de me dire
19:30qu'on est dans un pays
19:31qui ne serait pas redistributif.
19:34Mais je n'ai jamais dit ça.
19:35Quand on mettra
19:35tout le monde au travail,
19:37l'argent va en faire.
19:37Si vous caricaturez
19:39votre adversaire,
19:40on ne peut pas avoir un débat.
19:41Je ne peux pas découper.
19:42Répondez après.
19:43Vous serez dans la rue,
19:44vous le disent.
19:45Pour la CGT,
19:46les choses sont claires.
19:48L'air est à la mobilisation.
19:50On a préparé cette mobilisation
19:53dans tout l'été.
19:55D'ailleurs, on a lancé
19:56une pétition
19:57contre les annonces
20:04de M. Bayrou
20:05qui a 300 000 signataires.
20:07D'ailleurs,
20:08et j'invite
20:08celles et ceux
20:10qui nous regardent
20:11de l'assigner.
20:13Et puis,
20:13nous,
20:14dans le commerce et service,
20:16la journée du 10 septembre
20:17a été actée
20:18le 16 mai.
20:20D'accord.
20:20Mais est-ce que vous sentez
20:21aujourd'hui
20:22une adhésion
20:22sur ce mouvement
20:24et avec de la mobilisation
20:25pour le 10 septembre ?
20:28Autrement dit,
20:29est-ce que ça prend ?
20:30Est-ce que ça mord ?
20:30Bien sûr.
20:31On a des autopros...
20:32Dans tous les secteurs d'activité ?
20:33On a dans tous les secteurs
20:35d'activité.
20:36Moi, je parle par exemple
20:37pour mon secteur
20:38de la prévention
20:39de sécurité
20:39et sûreté.
20:41On a déposé
20:42plus de 20 préavis de grève
20:45dans tous les aéroports
20:46de France
20:46pour que les salariés
20:47de ces secteurs
20:49puissent venir manifester
20:51et aussi revendiquer
20:53leurs salaires
20:53et aussi conditions
20:54de travail
20:55et autres.
20:56Et aussi,
20:56j'ai des collègues
20:57aussi du commerce
20:58dans les magasins,
21:00comme les monoprix,
21:02les hauchons,
21:03les casinos
21:04et d'autres.
21:06Est-ce que vous diriez
21:07qu'il faut une grève générale
21:09comme me le disait
21:09tout à l'heure
21:10la députée insoumise
21:11Manon Aubry ?
21:13Est-ce que vous êtes prêt
21:14à une grève
21:16qui dure dans le temps
21:17pour paralyser le pays ?
21:19Ce n'est pas nous
21:21qui décident,
21:23c'est les salariés
21:24qui décident.
21:25Et les salariés,
21:25vous les sentez
21:26dans quel état d'esprit ?
21:27Les salariés,
21:28aujourd'hui,
21:29avec les annonces
21:29de M. Bayrou
21:31du 15 juillet,
21:32donc ils sont déterminés.
21:33Donc là,
21:34on sent qu'il y a
21:34un ras-le-bol,
21:35il y a un mi-pris.
21:37Donc la seule solution,
21:38c'est sortir
21:39manifesté
21:40le 10 septembre.
21:41Il doit lâcher quoi,
21:42M. Bayrou,
21:43demain,
21:43dans la conférence de presse
21:44qui ferait que
21:45ça serait un frein
21:46pour vous
21:47à la mobilisation ?
21:48Déjà,
21:49les deux jours fériés,
21:51il faut qu'il les oublie.
21:52Et en plus,
21:53il n'y a pas
21:53que les deux jours fériés,
21:55les 44 milliards.
21:57Donc les 44 milliards,
21:58il y avait
21:58d'autres solutions.
21:59qu'il y avait
22:00le bilan
22:03de Fabien Gueye
22:04qui est
22:05211 milliards
22:07qui a été donné
22:09à les entreprises
22:10sans aucun rapport,
22:12sans aucune
22:12la moine
22:14d'explication.
22:16M. Frasgermann,
22:17les mobilisations,
22:18vous êtes un spécialiste
22:19des mouvements sociaux,
22:20ça peut mettre
22:21la pression
22:22sur un gouvernement ?
22:23Ça peut faire tomber
22:24un gouvernement ?
22:25Ça sera
22:25le dernier tour de table
22:27lorsqu'on abordera
22:28la question de la censure.
22:30Bien sûr que ça peut
22:30le faire tomber,
22:31mais en fait,
22:31il peut tomber de lui-même
22:32vu la situation politique
22:33de toute manière.
22:34À partir du moment
22:35où François Bayrou
22:37a durci les choses,
22:38le Parti Socialiste
22:39est un peu contraint
22:40de voter la censure.
22:41C'est un peu tout
22:41l'aspect politique
22:42de la question.
22:44Après,
22:44est-ce que la mobilisation,
22:46il y a quelque chose
22:46qui se crée ?
22:47Et plus on en parle,
22:48plus le mouvement
22:49va avoir lieu,
22:50plus tous les mécontentements
22:51qui sont très forts
22:52dans le pays,
22:53plus ceux-ci peuvent s'agréger,
22:54toutes les personnes
22:55peuvent se dire
22:55« le jour où je vais
22:56exprimer mon mécontentement,
22:58ce sera le 10 septembre ».
22:59Ça, c'est évident.
23:00En même temps,
23:01est-ce que ça va être très fort ?
23:02Je n'en sais rien.
23:03Je rajouterai une dernière chose,
23:04c'est que critiquer,
23:05dire « il va y avoir de la casse,
23:07il va y avoir des problèmes
23:07avec les policiers »,
23:08ça va dépendre
23:08des modalités d'action.
23:10C'est-à-dire que,
23:11normalement,
23:11le mouvement a été annoncé
23:12en disant
23:13« pas de manifestation ce jour-là ».
23:15Il y avait même le mot d'ordre
23:16« confinons-nous le 10 septembre ».
23:17Si c'est ça,
23:18il n'y aura donc pas de casse.
23:20On ne sait pas
23:21s'il y aura une manifestation
23:22importante d'organiser
23:23et donc s'il y aura
23:24un terreau pour les casseurs
23:25pour s'exprimer.
23:27Quand je dis s'exprimer,
23:28c'est à leur façon.
23:29Donc, je ne crois pas
23:30qu'il ne faut pas être catastrophiste,
23:32faire peur aux gens
23:33pour le moment.
23:34Dans mon moment,
23:35M. Baccino,
23:35et ensuite,
23:36deux questions
23:37à l'ancien élu
23:39et à l'élu
23:40sur la censure.
23:42En fait,
23:42le bateau coule
23:43et on se demande
23:44de quelle couleur
23:45doivent être les rideaux.
23:46C'est un budget
23:48qui va effectivement
23:49n'avoir que peu d'impact
23:50et donc cette mobilisation
23:52est bien légitime
23:52puisque les gens
23:53sont en colère
23:53parce qu'il n'y a aucun espoir
23:54dans ce budget.
23:56Il n'y a aucune perspective positive.
23:58La mobilisation intersyndicale
23:59ces dernières années en France
24:00ne fonctionne pas.
24:02Il y a une autre mobilisation
24:03dont on n'a pas parlé
24:04jusqu'à présent
24:04qui est celle
24:05des organismes internationaux
24:06et ça,
24:07quand ça va nous rattraper,
24:08ça fera au moins aussi mal
24:09qu'une mobilisation intersyndicale.
24:11D'un mot,
24:12rapidement,
24:12il nous reste 20 secondes.
24:14Faut-il censurer
24:15ou pas ce gouvernement ?
24:16Évidemment que non.
24:17Notamment pour une raison simple,
24:18c'est que...
24:19Le contraire muté de...
24:20C'est qu'en fait,
24:21le problème,
24:21ce n'est pas une question
24:22d'incarnation,
24:23c'est une question
24:23de pour faire quoi ?
24:24Simplement juste
24:25sur le 10 septembre,
24:26on a entendu
24:27Jean-Luc Mélenchon
24:28qui a appelé
24:29à la convergence des luttes,
24:30etc.
24:30Ce qui va se passer,
24:31ce que les Français
24:31vont avoir le 10 septembre,
24:32c'est la convergence des casses
24:33parce que malheureusement,
24:35dès que vous avez
24:35des mouvements
24:36qui sont menés
24:36par les insoumis,
24:37vous avez de la case,
24:38vous avez les black locks
24:39et là,
24:39on se retrouve
24:39avec Laurent Saillet,
24:40c'est les forces de l'ordre
24:41qui vont en pâtir,
24:42mais pour les insoumis,
24:42c'est pas grave
24:42parce que la police tue.
24:44La censure,
24:45oui ou non ?
24:45Ça ne servira à rien,
24:47ça sera un retour en arrière
24:48et pour le milieu économique,
24:49c'est absolument catastrophique.
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