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  • il y a 3 mois

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00:00Générique
00:00De retour sur CNews et sur Europe 1 pour la suite des débats de Punchline.
00:17Je vous le disais avant la pause, le député Aurélien Taché a donc écrit sur son compte X, je le cite,
00:21que la police tue partout une communication qui a été jugée diffamatoire et injurieuse notamment par le préfet du Val d'Oise,
00:28le député Thomas Porte ou encore son collègue Aurélien Saint-Toulle ainsi qu'un certain nombre de préfets,
00:32préfet de Paris, Laurent Nunez et le ministre de l'Intérieur se sont joints aux échanges sur le réseau social.
00:37On voit le résumé de tout cela avec Anaïs Bauché.
00:41On va écouter dans un instant ce sujet mais d'abord une première réaction avec vous Grégory Joron,
00:49une fois de plus un député de la Nation qui vote les lois, qui travaille,
00:54qui nous explique que la police tue sans aucune nuance, tout le monde prend pour son grade.
00:58Oui, après c'est la phrase, une des phrases favorites d'un certain député de la France Insoumise,
01:04on peut aussi ajouter Thomas Porte, Antoine Léaumant, etc.
01:09Bon, je rappelle que ce député a déjà été condamné pour outrage à Jean d'ailleurs,
01:14ça démontre bien toute la sympathie qu'il a pour mes collègues.
01:18Bon, au-delà de ça, évidemment c'est désolant, évidemment j'ai déjà commenté X fois ces phrases
01:25parce que ce n'est pas le premier qui l'a sorti.
01:27Et je crains que ce ne soit pas le dernier, en réalité.
01:29Et je crains que ce ne sera pas le dernier.
01:30Ils sont dans une stratégie de bordélisation et de non-respect, on va dire.
01:37En fait, la réalité c'est que quand on est élu député de la République,
01:41je pense que c'est un devoir républicain de respecter les forces de l'ordre et les institutions.
01:46Et on voit bien que finalement, la stratégie de la France insoumise,
01:49c'est de se mettre à côté et complètement en marge de ces principes-là.
01:55Et il s'applique en plus, il s'applique surtout à polémiquer, notamment sur la police,
02:01parce que derrière il y a évidemment un fonds de commerce électoral, on ne va pas se mentir.
02:04Il parle évidemment d'une forme de clientèle aussi.
02:08Et voilà, donc c'est désolant, c'est pitoyable, ça ne devrait jamais exister dans la bouche d'un député.
02:13Et je le rappelle aussi, mais ça vaut pour le sujet précédent, que souvent, malheureusement,
02:17la violence commence aussi par les mots.
02:19Et quand on emploie ce genre de mots, quand on est député et qu'on alimente finalement la haine anti-flic,
02:24parce que c'est ce qu'il y a derrière et c'est ce qu'on vend à des esprits faibles,
02:29il ne faut pas s'étonner que malheureusement, chaque situation de police devient de plus en plus compliquée.
02:33Et il ne faut pas s'étonner qu'on ait 12 000 collègues policiers blessés par an.
02:37Parce que malheureusement, je pense aussi que ce genre de propos favorise la haine anti-flic et le passage à l'acte.
02:45Oui, évidemment, parce que malheureusement, on fait de vous des cibles.
02:48Nous avons réussi à retrouver le résumé de la situation d'Anaïs Bauché.
02:52On écoute ses explications.
02:53Des propos polémiques d'Aurélien Taché, fermement condamné par une partie de la sphère politique.
03:00Ce lundi, le député LFI poste un message sur X visant directement les forces de police.
03:04La police tue partout, dans le Val-d'Oise où je suis élu, comme dans les Deux-Sèvres où j'ai grandi.
03:09Pensez à Gabriel et sa famille et bravo à ceux qui se battent pour sa mémoire.
03:12Un tweet posté en réaction à un message concernant cet homme de 33 ans,
03:16blessé mortellement à Auger le 21 mai par des tirs d'un gendarme pour tapage nocturne.
03:20Réaction immédiate de la préfecture du Val-d'Oise dans un message posté hier sur X.
03:25J'ai déposé plainte ce jour à l'encontre de monsieur Aurélien Taché
03:29en raison de sa communication sur X, diffamatoire et injurieuse envers les policiers du Val-d'Oise.
03:34Une polémique qui fait réagir de nombreux hommes politiques.
03:36Les députés LFI, Aurélien Saint-Toul et Thomas Porte ont fermement condamné l'action du préfet du Val-d'Oise.
03:41Encore un préfet qui fait du zèle.
03:43Couvrir les abus, refuser même qu'on les évoque, c'est le contraire de sa mission.
03:47Le préfet est là pour servir l'Etat, pas pour servir de chien de garde au ministre de l'Intérieur.
03:52Si tel est le cas, il doit démissionner.
03:54Mais ce dernier a reçu le soutien du préfet des Hauts-de-Seine, du préfet de Paris Laurent Nunez
03:57et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.
04:00Défendre l'honneur des policiers de France, ce n'est pas faire de la politique,
04:03c'est défendre une institution essentielle pour la protection des Français.
04:07C'est soutenir les hommes et les femmes qui font un travail formidable,
04:09parfois au péril de leur vie, et malgré les attaques irresponsables
04:12de certains élus aveuglés par la haine anti-flics et leur désir de chaos.
04:15Dans un tweet publié en fin de matinée, Aurélien Taché est clair.
04:19Face à la plainte déposée contre lui, il annonce qu'il ne se taira pas.
04:24On va revenir sur un certain nombre de réactions, mais d'abord pour être parfaitement complet.
04:27Vous l'aurez compris, Aurélien Taché fait référence à un fait extrêmement précis
04:32en disant beaucoup de choses qui sont parfaitement inexactes.
04:35Célia Barotte du service Polyjustice de CNews s'est penchée justement
04:38sur ce qui s'est réellement déroulé. On l'écoute.
04:40Selon le parquet de New York, les faits se sont déroulés dans la nuit du 20 au 21 mai dernier.
04:46A Auger, un homme a succombé à ses blessures après avoir reçu deux tirs d'un gendarme
04:51qui se sentait menacé.
04:52D'après les premiers éléments de l'enquête communiquée par la procureure,
04:56trois gendarmes sont intervenus sur les lieux d'un tapage nocturne.
04:59Un des militaires ayant 13 ans d'expérience précise le parquet,
05:02s'est retrouvé face à un homme qui s'est mis à hurler, puis à avancer vers lui.
05:07Il était dit-on menaçant et il tenait un objet au-dessus de sa tête
05:11qui s'est avéré être une matraque télescopique.
05:14Repoussé dans un coin de la propriété, le gendarme a alors tiré deux fois
05:17avec son arme de service après plusieurs injonctions.
05:21Au regard des auditions, de l'exploitation des caméras piétons
05:24dont les gendarmes étaient équipés et de la mise en situation
05:27équivalente à la reconstitution judiciaire réalisée 24 heures après les faits.
05:33Les investigations démontrent à ce stade que le gendarme était bien
05:36en situation de légitime défense au moment des tirs effectués.
05:40C'est important que vous ayez toutes les explications
05:43pour comprendre ce qui s'est réellement déroulé.
05:45Elisabeth Lévy, je rejoins ce que disait ou je prolonge ce que disait Grégory Joron à l'instant.
05:49Malheureusement, on peut se dire qu'un député comme Aurélien Taché
05:52qui dit que la police tue, après tout, on s'en moque parce que c'est assez insignifiant
05:56et plus il est excessif, plus c'est insignifiant.
05:58Mais le problème, c'est que forcément, à force d'être entendu,
06:01à force d'avoir des manifestations organisées par la France insoumise
06:04contre, je cite, le racisme et les violences systémiques de la police,
06:07les forces de l'ordre, de plus en plus, deviennent des cibles.
06:10Nous sommes confrontés à toutes les contradictions d'une société libérale,
06:14société à laquelle je tiens, je le répète, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté.
06:18C'est-à-dire qu'Aurélien Taché, malheureusement, a été élu,
06:22que nous avons à l'Assemblée nationale des députés
06:26d'un niveau absolument déplorable, ça, je dois avoir le droit de le dire,
06:30je suppose, qu'ils ne connaissent absolument rien au sujet dont ils parlent.
06:35Et Aurélien Taché ne fait pas exception, en l'occurrence.
06:39Et il ne l'a pas dit à l'Assemblée.
06:42Non, il l'a dit sur les réseaux sociaux.
06:44L'Assemblée est enfermée en ce moment, ça vient de faire une déclaration à l'Assemblée.
06:47Il n'y a pas de la hante, etc. Très bien.
06:49Mais le problème, c'est comment sommes-nous arrivés à avoir à l'Assemblée
06:52un parti ou une gauche qui n'est pas toute la gauche, cher Julien ?
06:56Oui, puis Aurélien Taché, il a été de gauche de la gauche avant que vous ne me le disiez.
07:01Comment sommes-nous arrivés à avoir une gauche de ce niveau-là ?
07:05Une gauche qui, en plus, récuse une des institutions
07:10qui est une des garanties, disons, de l'état de droit également
07:16et qui doit avoir le monopole de la force légale.
07:19Alors évidemment, quand ça tombe dans des cerveaux encore moins avertis,
07:22si je peux parler par euphémisme,
07:24tout ça veut dire que vous pouvez y aller.
07:27Déjà, être policier, c'est quand même se faire...
07:29Tous ceux qui sont en contact, en tous les cas, sur la voie publique, etc.
07:32C'est se faire insulter de façon massive.
07:36Je ne sais pas comment vos collègues le supportent tout le temps, de se faire insulter.
07:39Oui, ou de se faire caillasser en permanence en manifestation
07:42et de devoir garder son calme.
07:45Honnêtement, je ne sais pas très bien.
07:46Moi, je serais effectivement, peut-être pour ne même pas en parler,
07:49mais j'ai sans doute tort.
07:50Je ne sais pas ce que disent.
07:51Oui, parce que le but aussi...
07:51Je ne sais pas ce qu'en pensent mes camarades.
07:53Non, mais le but aussi, malheureusement,
07:55c'est l'effet que cela peut faire dans la tête de certains.
07:57Une autre réaction d'Aurélien Taché, toujours sur les réseaux sociaux,
08:01quand il a vu que le préfet avait déposé une plainte.
08:03Il a dit ceci.
08:04« Plainte pour diffamation, je ne me tairai pas face aux violences policières. »
08:08« Le préfet du Haldoise, soutenu par Bruno Rotaillot,
08:10veut me baïonner pour avoir dénoncé une opération mortelle de la gendarmerie.
08:14La liberté d'expression ne se discute pas.
08:16Les forces de l'ordre n'ont pas tous les droits. »
08:18Mais vous en faites pas, c'est Jean Moulin, c'est Jean Moulin.
08:20Oui, version wish, comme on dit en 2025,
08:23parce que cette déclaration, je lui viendrai, elle est quasiment ridicule.
08:26Est-ce que vraiment Bruno Rotaillot a pour but principal aujourd'hui
08:29de baïonner Aurélien Taché ?
08:31On ne savait même pas si Bruno Rotaillot connaissait l'existence d'Aurélien Taché jusque-là.
08:35Et il oublie qu'il y a quand même un petit détail,
08:37c'est qu'il y a de la diffamation et que ça, ça existe.
08:39Il y a une limite entre la liberté d'expression et la diffamation.
08:41Oui, il y a une limite, mais surtout, il faut comprendre ce qui se passe.
08:44C'est-à-dire qu'Aurélien Taché, là aujourd'hui,
08:46puisqu'on parle de la gauche, il joue un rôle particulier.
08:50Parce que les BAC, notamment par exemple,
08:51sont les éléments essentiels pour casser aujourd'hui
08:55des réseaux de voyous dans un certain nombre de cités.
08:56Si on élimine les BAC des cités, alors c'est le règne des mafias
09:00et de tous les voyous qui vont avec.
09:03Donc la cible, évidemment, pour toute une partie de ces voyous-là,
09:06c'est de faire que les BAC, alors on les accuse de tout,
09:09ça ne veut pas dire forcément que c'est toujours des anges,
09:11mais on les accuse de tout parce qu'on veut les voir sortir des cités.
09:15Et donc quand il se livre à ça, il fait le travail,
09:18je dirais, il est le périscope de ceux qui, en profondeur,
09:23veulent aujourd'hui mener une bataille contre la police
09:25et contre sa présence sur le terrain.
09:27Et c'est en ce sens-là que ce n'est plus la gauche populaire,
09:30parce que ceux qui sont les victimes de ces voyous,
09:32c'est souvent d'abord et avant tout les gens qui vivent dans ces quartiers
09:35et où la BAC vient parce qu'on les appelle,
09:38parce que les voitures sont détériorées,
09:40parce qu'il y a du bruit, parce que les enfants se font attaquer, etc.
09:43Donc en ce sens-là, effectivement, ils tournent le doigt tout.
09:48Ils ne méritent pas de respect, si vous me permettez.
09:51Moi, je respecte des gens qui ont des idées.
09:53Je peux même discuter de l'intervention, des formes, etc.
09:56Mais à ce stade-là, par rapport à des gens qui, eux, risquent leur vie,
09:59parce que la plupart d'entre eux, quand ils rentrent,
10:01moi, j'ai beaucoup discuté avec des éléments de la BAC, etc.
10:05Ils disent, vous savez, quand on rentre, on ne sait pas qui on va trouver en face.
10:07Et des fois, on rentre avec la peur au ventre, parce qu'on ne sait pas ce qu'on va avoir en face.
10:11On ne sait pas ce qui va se passer.
10:12Ce sont souvent des jeunes qui ne sont pas payés avec des milliers de cents,
10:16parce qu'ils ont des conditions de travail très dures.
10:19Il y a beaucoup de dépression dans ces milieux-là.
10:22Donc, ce n'est pas respectable.
10:26Et à ce titre-là, on va porter plainte.
10:27Mais je pense qu'au départ, il faut d'abord marquer le plus profond mépris à l'égard de ce personnage.
10:31Et vous avez raison de le souligner.
10:34Une autre réaction, celle du préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère.
10:38Il répondait donc à Aurélien Saint-Toulle, qui s'est mêlé aussi de cette affaire.
10:41Monsieur le député, le rôle des préfets est de soutenir les services de l'État
10:44quand ils sont injustement attaqués, d'où que viennent ces attaques.
10:48Dire que la police tue partout, comme l'a fait ce député du Val-d'Oise,
10:51n'est pas un élément de controverse politique.
10:53C'est une attaque diffamatoire et injurieuse.
10:55Nos forces de l'ordre qui font un travail si difficile au quotidien
10:58et figurent d'ores et déjà parmi les administrations les plus contrôlées de notre pays,
11:01méritent notre total soutien.
11:03Elles sont un pilier de la République et doivent être respectées.
11:05Il a raison, Eliott Maman, on a de cesse de le dire.
11:08Nos forces de l'ordre ne font absolument pas n'importe quoi
11:10à chaque fois qu'il y a le moindre doute.
11:11Il y a une enquête, des enquêtes qui sont extrêmement poussées.
11:14On ne se demande pas, les députés, comment ils font leur travail.
11:15Ils peuvent le faire n'importe comment, ça ne gêne personne.
11:17Oui, absolument.
11:18Le simple fait pour un policier de sortir son arme au cours d'une intervention
11:21entraîne l'ouverture immédiate d'une enquête auprès de l'IGPN.
11:24D'ailleurs, lorsqu'il y a véritablement des fautes qui sont commises
11:26par des forces de l'ordre sur le terrain,
11:28contrairement à la rhétorique employée par Aurélien Taché dans son tweet,
11:32il n'y a pas une enquête ouverte pour motifs de violences policières
11:35mais au motif d'éventuelles violences volontaires de policiers.
11:39Et on comprend bien que c'est une locution qui est beaucoup moins idéologique
11:41et qui donc probablement convient bien moins à Aurélien Taché
11:45mais qui est quand même beaucoup plus pertinente quant à la volonté
11:48et qui démontre la volonté en effet de l'institution
11:50de prendre en charge les éventuels individus et éléments fautifs,
11:55parfois violents, au sein même de son institution
11:58puisque les enquêtes ouvertes par l'IGPN au vu de l'historique
12:01que l'on a à ce sujet ne semblent ni particulièrement à décharge
12:06ni excessivement à charge, mais quoi qu'il en soit,
12:09il semble qu'il y ait un véritable équilibre dans les enquêtes en question.
12:12Donc il n'y a aucune impunité du côté des policiers
12:16qui emploieraient leurs forces en France, bien au contraire.
12:19Et simplement un dernier point, on peut tout de même se demander
12:21quel est l'objectif définitif d'Aurélien Taché dans cette SAI anti-policier.
12:27Oui, non, des voix bien sûr, mais par rapport au modèle qu'il prône.
12:30Parce que si on regarde par exemple aux Etats-Unis,
12:32un certain nombre de municipalités très progressistes, très radicales,
12:36qui en 2020 avaient en effet décidé de démanteler leur institution policière,
12:42il y a eu un déboire sécuritaire tellement majeur au sein de ces municipalités.
12:48On peut par exemple penser à Minneapolis ou à Portland,
12:51que les mêmes conseils municipaux qui avaient décidé de retirer leur crédit à la police
12:55les ont ensuite refinancés, mettant fin par là au mouvement Defound the Police,
13:00précisément parce qu'il y a soudainement eu une demande de la population
13:03qui a constaté à quoi aboutissait une ville
13:06où il n'y avait plus de force détentrice de la force légitime.
13:10Donc c'est quand même assez important de le rappeler aux électeurs précisément de la France insoumise.
13:14Juste avant le journal, je voudrais qu'on écoute Manon Aubry, députée européenne de la France insoumise,
13:20qui s'est exprimée sur cette affaire. Écoutez-la.
13:23Ce que n'aurait pas dû faire, c'est surtout le ministre Rotaillot
13:28qui utilise les moyens de l'Etat pour s'en prendre à des opposants politiques.
13:31Comment appelle-t-on un régime politique dans lequel on cible délibérément
13:35des élus de la République pour des prises de position politique ?
13:38Ce n'est pas le rôle d'un préfet de faire ça.
13:39Mais il n'aurait pas dû poster ce message, vous aussi ?
13:41Allez dire à la famille d'Adama Traoré que la police ne tue pas.
13:48Allez dire à toutes les victimes aujourd'hui de violences policières
13:51qu'il n'y a pas de violences policières dans notre pays.
13:53Et prendre à bras le corps cette situation, c'est d'abord et avant tout
13:58rétablir un lien de confiance entre la police et la population française.
14:02Et je ne crois pas que Bruno Rotaillot fasse cela.
14:05Au contraire, il attise les flammes.
14:06Une simple précision pour Manon Brie, un certain nombre d'affaires dont elle parle
14:09ont été classées sans suite.
14:10C'est bien déjà de respecter la présomption d'innocence,
14:12peut-être encore mieux de respecter les décisions de justice.
14:15Et on va terminer avec ce sondage sur les Français qui, eux, aiment leur police
14:19et le montrent, et surtout qui voudraient des peines plus fermes
14:21contre ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre.
14:2381% des Français, selon un sondage CSA, sont favorables
14:27à la condamnation à des peines de prison automatique.
14:29Pour les agresseurs de policiers, Grégory Joron,
14:32j'imagine que vous préférez entendre les sondages
14:35qui montrent qu'il faut soutenir nos policiers
14:36que ce que nous a dit Manon Brie.
14:38Oui, évidemment.
14:39Après, c'est sans surprise aussi.
14:42Je pense que, je le redis, il faut sacraliser l'intégrité physique.
14:45Ça vaut pour les policiers, mais ça vaut pour n'importe qui.
14:47Aujourd'hui, la réponse pénale par rapport à ces agressions-là
14:49n'est pas assez élevée ni marquée,
14:53ne fait pas l'objet d'attention politique
14:55et méritait vraiment qu'on envoie un vrai message.
14:58Une fois que j'ai dit ça, Marion Brie,
15:00elle est dans la droite ligne de tous ses collègues députés.
15:04Pas mieux, et c'est quand même assez drôle
15:06de l'entendre parler de l'affaire Traoré
15:09quand on sait qu'on a fait au bout de 7 ans
15:11d'expertise, de contre-expertise, de surexpertise.
15:14La justice a finalement tranché
15:15et il n'y aura même pas de procès.
15:17Mais il n'y avait rien dans le dossier.
15:18Non, il n'y avait rien dans le dossier.
15:19Je rappelle juste que c'est les gendarmes,
15:21ce n'est pas les policiers au passage.
15:22Donc on dit la police parce qu'on englobe tout le monde
15:24comme ça, c'est très bien.
15:25Il n'y a pas de souci, on a le dos large.
15:27Mais bon, j'ai envie de dire Manon Brie,
15:30sans surprise, dans la même veine que le reste.
15:32Ça mérite aussi du mépris, à peu près pas plus que ça.
15:36En 10 secondes, je viendrai avant le journal.
15:37En 10 secondes, simplement, je vais lancer un petit appel,
15:39si vous me permettez.
15:41Si par hasard des habitants de Massy
15:43ont gardé un tract sorti par Jean-Luc Mélenchon
15:46pendant les cantonales de 1998,
15:48moi je ne l'ai pas dans les archives.
15:49Ah oui, alors l'appel est très précis, Hérude.
15:51L'appel est très précis.
15:52Allez-y, essayez.
15:53Je vous dis honnêtement, si on arrive à retrouver ce tract-là,
15:55parce que je m'en rappelle de mémoire,
15:57mais je ne l'ai pas gardé dans mes archives,
15:59je pense que ça serait intéressant,
16:00après de le faire lire à Aurélien Taché
16:01et à Mme Manon Brie,
16:03regarde du tract qu'il avait fait
16:04parce qu'il y avait eu des agressions
16:05au bas d'escalier à Massy.
16:06Il était en campagne électorale pour les cantonales.
16:08Je peux vous dire que même moi,
16:09j'avais été obligé de dire,
16:10t'exagères quasiment là,
16:11parce qu'il en était quasiment
16:12à appeler la population,
16:13à descendre, à casser la figure aux voyous,
16:15etc.
16:16Et à défendre la police.
16:16Eh bien écoutez,
16:17si quelqu'un a ce tract en sa possession,
16:19il cherche à joindre Julien Dray
16:21sur les réseaux sociaux ou autres.
16:24On s'interrompt quelques secondes
16:25dans nos débats pour faire le point
16:26sur l'actualité avec Maureen Vidal.
16:28Bonsoir Maureen.
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