- il y a 6 semaines
Avec Laurence Peraud
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##LES_ROUTES_DE_L_ETE-2025-08-18##
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00:00:00Sud Radio, sur les routes de l'été, Laurence Perrault.
00:00:05Et merci d'être avec nous de nouveau pour cette nouvelle semaine.
00:00:09Semaine composée évidemment de plusieurs rendez-vous, vous le savez.
00:00:12Les routes de l'été, c'est ce rendez-vous qui nous permet, un, de vous écouter,
00:00:15deux, de traiter des dossiers liés à l'été, mais également de pouvoir parler de tables de l'été,
00:00:21de sentiers ou d'endroits incroyables, détournés, sympathiques,
00:00:25pour pouvoir passer des week-ends, des moments incroyables.
00:00:30Ce matin, dans quelques instants, on va mettre le cap sur le Haut-Forest, dans les détours de vacances.
00:00:36On ira passer une nuit à l'auberge des Renardières,
00:00:39avec la fondatrice de cette auberge, des logements insolites, sans eau ni électricité,
00:00:46perchés entre trois départements, à deux pas de Saint-Etienne, de Lyon.
00:00:50Un lieu qui sent bon l'authenticité, les produits du terroir, le retour aux choses simples.
00:00:54Nous allons aussi, à 11h45, prendre la direction de la table de l'été, avec un fruit incroyable.
00:01:01Il s'agit du melon.
00:01:03Et ce fruit, vous l'avez évidemment mangé depuis le début de cette saison, je vous l'imagine.
00:01:09Avez-vous d'ailleurs, vous, remarqué que cette année, les melons étaient particulièrement bons ?
00:01:14Là aussi, j'ai besoin de vous.
00:01:16Venez nous retrouver, venez nous dire si vous avez effectivement trouvé des melons exceptionnels cette année.
00:01:22Comment vous les choisissez, vous, vos melons ?
00:01:24Vous n'hésitez pas non plus à venir nous rejoindre pour nous en parler.
00:01:28Et ce sera l'un de nos autres rendez-vous pour notre route de l'été, qui va commencer du côté des sentiers de l'été.
00:01:37Sud Radio, sur les routes de l'été, Laurence Perrault.
00:01:42Et tout de suite, nous allons prendre le temps de vous accueillir et de parler d'un sentier de l'été, un sentier de l'été incroyable.
00:01:49Ce sentier de l'été que vous allez avoir, vous, du côté d'un endroit peut-être que vous ne connaissez pas.
00:01:55Et ça, c'est important pour nous, parce que ces détours nous permettent, pendant notre émission, tout simplement, de prendre le temps.
00:02:02Est-ce que cela vous dirait de passer une nuit à l'auberge des Renardières, dans le Haut-Forest ?
00:02:08Je vous propose, tout simplement, de me suivre et d'accueillir Zazou, qui en est la fondatrice.
00:02:13Bonjour, Zazou.
00:02:15Bonjour.
00:02:16Merci d'être avec nous.
00:02:17Vous avez travaillé dans une auberge, d'ailleurs, pour financer vos études.
00:02:21On va en parler de cette auberge.
00:02:23On va découvrir un havre de nature, de charme, d'éco-créativité, qui a été imaginé par vous-même, par vos soins.
00:02:30Trois mois après l'ouverture de ces logements, vous nous racontez comment votre passé en auberge vous a conduite ici.
00:02:38Racontez-nous, Zazou, comment votre histoire avec l'auberge a donné naissance à ce lieu ?
00:02:46Je vais mettre tout dans le bon ordre.
00:02:47Oui.
00:02:48Il vaut mieux mettre les mots dans le bon sens.
00:02:50C'est ça.
00:02:51C'est plus radiophonique.
00:02:53Alors, racontez-nous.
00:02:54Alors, du coup, moi, j'ai fait des études en amélioration et production des végétaux.
00:03:00À l'université de Reims.
00:03:03Et auparavant, j'étais sur Saint-Etienne pour ma licence.
00:03:07C'est là que j'ai beaucoup travaillé dans une auberge dans les monts du Pilar.
00:03:12Et je m'étais dit, si jamais tu n'arrives pas à la fin de tes études, tu pourras devenir aubergiste.
00:03:20Je suis quand même arrivée à la fin de mes études.
00:03:21Et je me suis dit, non, en fait, je crois qu'il faut être aubergiste.
00:03:25Donc, je suis passée par un premier projet.
00:03:27Parce que les banques étaient plus frileuses d'une auberge que d'un petit bistrot.
00:03:33Donc, j'ai ouvert mon premier bistrot, au bar à vin, à Saint-Etienne, qui s'appelait au bar à pain, que j'ai tenu pendant 7 ans.
00:03:39Et au bout de 7 ans, la boucle étant bouclée, il était temps de passer à un autre projet.
00:03:42Voilà. Et du coup, on a cherché auprès du parc du Livradois Forêt, dans les monts du Forêt, un lieu qui nous permettait de combiner à la fois l'activité et la vie privée.
00:03:58Donc, on y est.
00:03:59Ah, excellent. Et alors, cet endroit, ça a été un coup de cœur ?
00:04:03Oui, parce qu'il cogeait toutes nos cases.
00:04:06C'est-à-dire qu'il y avait du point d'eau.
00:04:07Il y a trois étangs sur place.
00:04:11C'est au cœur d'un grand parc de verdure.
00:04:13On est au cœur de 4 hectares, nous, sur le domaine.
00:04:16Donc, ça nous permettait de combiner aussi, on voulait des animaux sur place pour faire de l'éco-pâturage et pour utiliser nos animaux sur la table de l'auberge, en fait.
00:04:28Donc, on élève des brebis noires du velet, une petite espèce de petites brebis, en fait, noires qui sont endémiques du lieu, et qui nous permettent de faire notre viande pour la table.
00:04:39Voilà. L'objectif, c'était vraiment d'avoir quelque chose de circulaire.
00:04:43Voilà.
00:04:44Et l'avantage de ces 4 hectares permettait d'avoir un atmosphère à la fois de paix et de repos, et surtout, permettait des zones différentes, c'est-à-dire dans les arbres, au bord de l'étang, au cœur de la prairie,
00:05:00et nous permettait d'imaginer différents logements pour accueillir nos séjournants sur plusieurs jours, sans qu'ils se croisent forcément.
00:05:09Oui.
00:05:10Que chacun ait la paix.
00:05:11Ça, c'est bien, parce que c'est quelque chose d'important pour vous, la paix.
00:05:14Comme vous dites.
00:05:15Oui, il me semble qu'en plus, il faut tendre à reconnecter à ça.
00:05:20C'est pour ça que nous, on a choisi d'avoir de véritables cabanes, donc avec une forme d'autonomie auprès de l'eau, avec des réserves d'eau potable d'une vingtaine de litres.
00:05:31Un poêle à bois pour chauffer l'hiver, et je faisais des cabanes isolées en biofibre, donc c'est laine, l'inchambre.
00:05:39Et toilettes sèches pour l'urgence de la nuit.
00:05:46Après, sur place, dans la bâtisse principale, on retrouve les douches et les toilettes classiques.
00:05:50Comme, en fait, on loue toute l'année, il nous semble important de ne pas travailler seulement avec de la douche solaire dans la cabane, parce que nous, les hivers, quand on a une semaine entre moins 15 et moins 11, il faut pouvoir se doucher au chaud.
00:06:04Surtout que vous avez ouvert trois mois avant l'hiver, c'était en septembre 2024, ça va faire un an, là, que vous êtes ouverte.
00:06:12Oui, c'est ça, on peut faire le bilan d'un an, soit bientôt.
00:06:15Alors, il y a deux types de bilans, c'est-à-dire qu'on peut avoir un bilan à la fois comptable, et ça, on attendra un petit peu pour le savoir, parce que c'est toujours une démarche un peu plus longue.
00:06:24Et on peut faire un bilan humain, et ça, je suis capable de le faire, c'est mon domaine.
00:06:30Alors, alors ?
00:06:30Nous, on a un retour très positif de la part des gens qui viennent nous voir, d'abord parce que ça permet de déconnecter, de décrocher, et qu'on a un lieu très riche en activités, on va dire, à un quart d'heure.
00:06:42Si on circule à un quart d'heure autour, quand vous passez une semaine chez nous, il n'y a pas de quoi s'ennuyer.
00:06:46Alors, ce qui est important aussi, on va faire un petit point, il y a quoi comme hébergement ? Il y a la cabane du pêcheur, la renardière, qui est une cabane semi-enterrée, c'est plutôt pour deux personnes, celui-là ?
00:06:55Celle-ci, elle est pour deux, voilà. La cabane du pêcheur, on peut être de deux à six personnes.
00:07:00Voilà, plutôt de petits groupes. On a une tente qui s'adresse aussi aux randonneurs, donc à cheval, à hulot, à pied.
00:07:09C'est la tente du berger. Et on a une ouverture qui date du mois d'avril, le Dôme Astral. Alors ça, moi, ça m'intéresse.
00:07:17Eh bien, le Dôme Astral, ça a été notre dernière découverte. On est accompagné, en fait, par la Chambre du Commerce et d'Industrie.
00:07:27Et en discutant avec mon accompagnante, en fait, on a fait le salon du tourisme à Montpellier au mois de novembre dernier.
00:07:39Ce qui nous a permis de rencontrer des travailleurs alsaciens, qui s'appellent Métipi-Jean-Lémane, et qui fabriquent, avec une petite entreprise à taille humaine, différents types de Dôme, de Zôme.
00:07:53Voilà. Et nous, on a choisi, pour le coup, le Dôme, qui est une petite vingtaine de mètres carrés de surface.
00:08:01D'accord, trop bien. Et on va pouvoir regarder les étoiles, allonger...
00:08:04Et si tu permets de voir les étoiles.
00:08:05Et protéger.
00:08:06Là, je viens de mettre la photo ce matin sur nos réseaux. Donc, comme là, c'était la semaine de la nuit des étoiles. Enfin, on n'a qu'un jour, à peu près, sur le mois d'août.
00:08:15C'est vraiment le moment parfait pour venir observer. Puis aussi, à l'hiver, les ciels ont souvent très beau.
00:08:22Ah oui, vraiment. Et là, il y aura le chauffage, hein, l'hiver. On est d'accord, hein ?
00:08:25Voilà. Et puis, on est équipé matelas et oreillers couettes par des fabricants de Haute-Ardèche, à Saint-Pierre-Ville, Ardelaine, qui est une scope.
00:08:39Voilà, qui fait des matelas et oreillers laines de mouton, et qui permet d'avoir à la fois très chaud, mais aussi d'avoir un côté très apaisant.
00:08:45Excellent. Et puis, on est dans le local, et ça, c'est top aussi. C'est important.
00:08:49On est en contact avec la nature. C'est plutôt un écolieux de charme.
00:08:53On est avec de la gentillesse. On est vraiment sur un très, très bel endroit.
00:08:57Et on voulait vous mettre en avant, Zazou, vous qui gérez les renardières.
00:09:01Et pour tous nos amis qui veulent en savoir plus sur les renardières, rendez-vous sur le site internet, lesrenardières.fr.
00:09:08On rappelle l'adresse exacte pour conclure, Zazou ?
00:09:11Oui, 659, chemin des renardières.
00:09:14Et vous avez...
00:09:15A Leçon en forêt.
00:09:16Pardon, je vous ai coupé la parole.
00:09:18A Leçon.
00:09:20A Leçon en forêt.
00:09:22Uçon. Uson. U-2-S-O-N.
00:09:25Uçon en forêt. On n'est pas très loin du Puy-en-Velay. On est entre Clermont-Ferrand et le Puy-en-Velay.
00:09:30Exactement.
00:09:31Et l'une est de Lyon, donc la perfection.
00:09:34Eh bien, c'est top.
00:09:34On vous remercie, Zazou.
00:09:36Merci beaucoup pour cet appel.
00:09:38Au plaisir.
00:09:38Merci. Au plaisir de venir découvrir votre lieu incroyable pour cette auberge un peu particulière face aux hébergements sublimes, les renardières.
00:09:47Dans quelques instants, nous allons vous proposer notre rubrique Sud Radio.
00:09:51Vous écoute.
00:09:52Nous allons plonger dans un univers qui fascine autant qu'il intrigue, celui de la médecine légale.
00:09:57Vous pensez que peut-être un scalpel, autopsie, scène de crime ?
00:10:01Notre invité, lui, va vous montrer que c'est aussi une discipline au service des vivants.
00:10:06On en parle dans quelques instants avec notre invité Bernard Marc, qui va témoigner de son quotidien et qui signe aux éditions Mareuil Édition un livre qui s'intitule « Médecin légiste pour les morts et les vivants ».
00:10:18Et je vous invite à venir témoigner si vous avez eu affaire à un médecin légiste.
00:10:22Pas vous personnellement, si vous êtes vivant, on est d'accord, mais si vous connaissez ou si vous avez juste envie de lui poser des questions, vous êtes bien sûr les bienvenus au 0800 26 300 300 ou sur la page Facebook de Sud Radio.
00:10:33Et je vous rappelle que nous avons dans quelques minutes, enfin une petite demi-heure, rendez-vous sur la table de l'été avec le melon.
00:10:42Oui, la table de l'été va mettre le melon, va sublimer le melon.
00:10:46Moi personnellement, c'est un fruit que j'adore.
00:10:49Mais est-ce que vous savez bien les choisir ?
00:10:51Tiens, c'est une des questions que je poserai à notre invité.
00:10:54Mais parce qu'il ne s'agit pas simplement que la queue soit un peu fantillée par le sucre.
00:10:59Non, non, non, non, moi j'ai quelque chose à vous dire après pour être sûr de jamais vous tromper sur les melons.
00:11:04Ça n'a rien à voir avec la queue qui est fantillée.
00:11:06Rien à voir !
00:11:07Mais si vous, vous avez aussi une bonne astuce pour bien choisir vos melons, si ce n'est de faire confiance à votre maraîcher,
00:11:13vous êtes les bienvenus dans moins de 30 minutes au 0800 26 300 300.
00:11:17Tiens, on ne va pas parler de melon là, on va disséquer autre chose sur Sud Radio.
00:11:21Sud Radio vous écoute, donne la parole à un médecin légiste.
00:11:24Sur les routes de l'été, Sud Radio vous écoute.
00:11:30Un médecin légiste qui va être avec nous dans quelques instants.
00:11:33Il s'agit de Bernard Marc qui signe aux éditions, Mareuil édition, médecin légiste pour les morts et les vivants.
00:11:39Mais après plus de 30 ans passés en unité médico-judiciaire,
00:11:43qui est le docteur Bernard Marc, médecin légiste ?
00:11:46Il revient sur son parcours en médecine légale et sur plusieurs affaires marquantes qu'il a traité.
00:11:49Vous avez étudié le sujet, vous avez disséqué Bernard Marc Théo Ampaillac.
00:11:54Bonjour.
00:11:54Oui, bonjour Laurence, bonjour à tous.
00:11:56Et oui, contrairement à une idée reçue, c'est vrai que le rôle de médecin légiste ne se limite pas uniquement aux autopsies.
00:12:02Dans 90% des cas, il intervient auprès de victimes vivantes.
00:12:06Depuis 40 ans, le docteur Bernard Marc recueille les récits d'agression,
00:12:10examine les corps avec rigueur et collecte des preuves cruciales pour la justice.
00:12:14Dans un extrait du documentaire infrarouge diffusé sur France Télévisions,
00:12:18on le voit recevoir une femme victime de violences conjugales et son témoignage est glaçant.
00:12:23Qu'est-ce qui se passe en 2020 ? Ça commence comment ?
00:12:27Sexuellement, il commence à avoir des désirs différents.
00:12:31Il a commencé à me pénétrer quand je dormais.
00:12:36C'est quelque chose qui avait été discuté hier ou pas du tout ?
00:12:39Mais en fait, c'était parce qu'il me disait que s'il me désire, c'est qu'il m'aime.
00:12:46Il m'a dit, tu préfères un homme qui ne te désire pas.
00:12:50Violence sexuelle, violence physique, violence psychologique, c'est vrai que c'est un rappel terrible
00:12:54puisque depuis le début de l'année, 99 femmes ont été tuées en France sous les coups de leur compagnon ou de leur ex-compagnon.
00:13:00Évidemment, on pourra en reparler dans d'autres sujets, mais pour l'heure, on va rester sur la vie de Bernard Marc,
00:13:06la vie, le quotidien d'un médecin légiste aux éditions Marie-Édicien,
00:13:11puisque vous sortiez votre livre prochainement.
00:13:13Bonjour Bernard ! Bonjour docteur !
00:13:15Bonjour, heureux d'être avec vous !
00:13:17Moi aussi ! De mon vivant !
00:13:20Je suis très heureuse d'être avec vous, de mon vivant !
00:13:24Oui !
00:13:25Excusez-moi !
00:13:26La blague était facile, mais je ne voulais pas ne pas la faire.
00:13:29Alors, je voudrais qu'on parle avec vous, parce qu'on va lever le voile sur un métier qui intrigue,
00:13:34qui parfois inquiète, qui joue un rôle essentiel dans la justice et la protection des victimes.
00:13:39Vous êtes médecin légiste, Théo vient de nous le dire, vous nous racontez tout dans ce livre.
00:13:44Alors, si vous, vous avez des questions ou des témoignages, vous nous rejoignez au 0826 300 300,
00:13:48vous n'hésitez pas à venir nous retrouver.
00:13:50Alors, je voudrais en savoir plus sur vous, docteur Marc.
00:13:53Qu'est-ce qui vous a donné envie de devenir médecin légiste ?
00:13:57Eh bien, un petit peu un hasard qui faisait qu'au début de mes études, ayant commencé à faire de l'expertise,
00:14:05je me suis retrouvé dans une équipe qui ouvrait les premières unités médico-judiciaires à l'Hôtel Dieu.
00:14:10Et puis, comme jeune interne, je suis tombé un petit peu dans cette filière,
00:14:15avec des choses extraordinaires au début, puisque je suis arrivé en même temps que l'utilisation des empreintes génétiques,
00:14:21que l'ADN, la preuve suprême à l'heure actuelle, et je suis arrivé en même temps que le nouveau code pénal,
00:14:28qui mettait notamment en évidence beaucoup de choses intéressantes,
00:14:32un aspect nouveau, en particulier sur les violences, sur les violences sexuelles, les violences à la personne.
00:14:38Et c'est un petit peu comme ça que je suis entré dans la profession.
00:14:41Et puis, votre livre va nous permettre, on va le découvrir au fur et à mesure de cet échange avec nous sur Sud Radio.
00:14:48Vous allez raconter, d'ailleurs, les dossiers un petit peu particuliers que sont les homicides, les suicides,
00:14:53les crimes liés aux violences conjugales, etc., etc., la torture.
00:14:57C'est quand même assez incroyable, on va rentrer dans le vif du sujet dans quelques instants.
00:15:00Le médecin légiste est un petit peu plus connu du grand public grâce à toutes les séries policières
00:15:04qui nous abreuvent depuis plus de 20 ans maintenant.
00:15:08Vous insistez quand même que votre métier, docteur Marc, c'est aussi un travail auprès des vivants.
00:15:16Est-ce que vous pouvez me décrire concrètement vos missions ? Comment ça se passe ?
00:15:20Alors, les missions du médecin légiste, c'est effectivement d'être aux côtés des victimes pour les constats,
00:15:26les constats médicaux légaux qui vont être nécessaires pour tous les jugements qui vont avoir lieu,
00:15:32toutes les affaires pénales en cours.
00:15:34Alors, quelquefois, ces victimes sont malheureusement décédées.
00:15:38Et puis, dans un bon nombre de cas, elles sont encore vivantes,
00:15:41soit parce que les violences sont relativement peu importantes,
00:15:45soit parce qu'il s'agit de violences sexuelles ou de violences psychologiques.
00:15:49Il faut comprendre à l'heure actuelle que notre exercice médico-légal, il est médico-psycho-légal.
00:15:54Il y a dans ces unités des médecins légistes, mais des psychologues qui font aussi de la psychologie légale.
00:16:00Donc, tout ça pour essayer de donner un aspect, donner des éléments importants de mesure, de quantification,
00:16:09d'objectivation de violences dont souffrent ces personnes.
00:16:13Et c'est très important d'être à la fois au service des victimes et au service de la justice.
00:16:16Quand vous arrivez sur une scène de crime...
00:16:19Ça y est, moi, je suis dans les films, là.
00:16:22Quelles sont les premières choses que vous observez ?
00:16:25Alors, quand on arrive sur une scène de crime,
00:16:28le médecin légiste, il va avoir d'abord à prendre un petit peu connaissance de l'ambiance
00:16:33et puis à s'habiller, à être le...
00:16:36C'est la troisième silhouette blanche qu'on voit quand il y a quelques photos ou quelques extraits vidéo pris.
00:16:43Il y a d'abord les techniciens de scène de crime qui vont relever tous les traces et indices
00:16:46et on ne perturbe pas leur travail pour rajouter de l'ADN, éventuellement par une erreur.
00:16:53Et puis, là, on va être le premier élément, celui qui va donner les premières indications,
00:16:58expliquer un petit peu la cause du décès, aider les enquêteurs,
00:17:03les guider vers telle ou telle piste possible par l'étude du corps,
00:17:08la première étude du corps qu'on va pouvoir voir sur les lieux,
00:17:11mais aussi par des éléments aussi d'environnement
00:17:14ou des questions qu'ils peuvent avoir sur tel médicament à proximité
00:17:19et telle consommation d'un toxique.
00:17:21Et on va être leur référent technique médico-légal dès les premiers instants
00:17:27et qui sont des instants capitaux.
00:17:29La scène de crime, elle est toujours fondamentale.
00:17:32Juste parce que j'ai fait une petite parenthèse sur les séries
00:17:34et puis on a aussi Brigitte sur la page Facebook de Sud Radio
00:17:38qui me dit « Ouais, chouette ! On rencontre un Balthazar
00:17:40qui est sans doute le médecin légiste le plus célèbre en France aujourd'hui par la télévision.
00:17:44Que pensez-vous des images d'ailleurs véhiculées par les séries ?
00:17:47Est-ce que c'est relativement proche de la réalité ou pas du tout ? »
00:17:51Alors, il faut faire des médecins légistes qui crèvent l'écran quand même.
00:17:54Donc, malheureusement, on doit être un petit peu plus terne sur les lieux où on travaille.
00:18:01Et puis, il y a une deuxième chose qui est effectivement le temps
00:18:03où effectivement nos investigations sont longues.
00:18:07Les prélèvements qu'on va faire et les analyses qu'on va faire
00:18:09ne sont pas aussi immédiats et formidables.
00:18:12Et on se base vraiment sur des éléments scientifiques.
00:18:15Donc, nos intuitions et nos éléments qui vont nous faire transcender la vérité
00:18:23ou la trouver tout de suite, c'est très bien dans les séries.
00:18:27Nous, on est beaucoup plus sur une réalité concrète
00:18:29et des éléments qu'on essaie d'assembler les uns après les autres
00:18:32pour qu'il y ait une cohérence, une cohérence dont on pourra discuter
00:18:35lorsqu'on sera devant la cour d'assises et où on déposera lors des procès.
00:18:39Vous dites dans votre livre « Médecin légiste pour les morts et les vivants »
00:18:43aux éditions Mareuil.
00:18:44Mareuil édition, docteur Bernard Marc.
00:18:47Vous parlez beaucoup des vivants depuis le début de notre échange.
00:18:50Vous avez aussi beaucoup parlé des violences, des violences aux féminines,
00:18:54des violences psychologiques, des personnes âgées maltraitées.
00:18:59Vous identifiez parfois cela avant même qu'ils ne parlent.
00:19:03Comment ça se déroule cette partie de votre mission ?
00:19:06C'est très important que dans notre entretien avec des victimes,
00:19:10on puisse dévoiler des violences.
00:19:12On l'imagine par exemple assez bien avec des mineurs.
00:19:15Il y a par exemple dans nos unités, des unités pour l'enregistrement filmé,
00:19:21les auditions filmées des mineurs qu'on accompagne un petit peu
00:19:24pour pouvoir dire, raconter l'indicible.
00:19:26J'en fais état dans une des histoires qui est racontée dans ce livre.
00:19:32mais aussi lorsqu'il y a des violences à la personne
00:19:36et des violences notamment dans les violences conjugales.
00:19:38On a entendu dans l'extrait du remarquable documentaire
00:19:42qu'avait fait Marion Angélo-Santo pour France Télévisions
00:19:45qui s'appelle « Légiste aux côtés des vivants ».
00:19:48On a entendu quelqu'un qui avouait des éléments,
00:19:53qui les donnait aux médecins parce que c'est plus facile
00:19:56sur des violences et notamment des violences sexuelles
00:19:59qu'on voit de plus en plus dans les couples.
00:20:01Ces violences sexuelles, elles ne représentent pas rien.
00:20:04Elles représentent entre 20 et 25% des violences exercées dans les couples.
00:20:08À l'heure actuelle, c'est les statistiques de 2024
00:20:10dans les deux services que je dirige.
00:20:12Donc on a des choses qu'on va pouvoir sortir, révéler.
00:20:20C'est pas rien parce que ça va changer par exemple
00:20:22d'une affaire qui serait correctionnelle
00:20:23à une affaire qui peut aller devant une cour d'assises.
00:20:25Et il y a eu des affaires tout à fait retentissantes.
00:20:29L'affaire Pélico n'est pas pour rien.
00:20:31Des petits Pélico, il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup
00:20:33que l'on rencontre dans nos services.
00:20:36C'est ça, c'est que vous êtes médecin légiste évidemment
00:20:39également pour les morts et c'est important pour les vivants.
00:20:44Je voudrais vous poser une question très directe et très intime
00:20:48si vous me le permettez, docteur Bernard Marc.
00:20:51après toutes ces années à travailler autant à disséquer les morts
00:20:55qu'à aider les vivants,
00:20:57émotionnellement, comment ça fonctionne pour vous ?
00:21:00Est-ce que vous réussissez à vous protéger vous-même
00:21:02parce que vous devez vivre des situations
00:21:05et des affaires très dures ?
00:21:08Alors c'est très important d'avoir un recul professionnel
00:21:12lorsqu'on entend les choses
00:21:13parce que pour porter la parole des victimes,
00:21:16qu'elles soient mortes ou vivantes d'ailleurs,
00:21:18parce que l'enfant ne peut pas apporter sa parole,
00:21:23la personne très traumatisée ne peut pas l'apporter,
00:21:25c'est nous qui devons l'apporter
00:21:26et le corps, la personne décédée,
00:21:29ne peut pas non plus apporter sa parole,
00:21:30il va falloir qu'on l'apporte.
00:21:32Eh bien là, on a besoin d'être très professionnel.
00:21:34Et puis derrière cet aspect très professionnel
00:21:37qui est nécessaire, parce que psychologiquement,
00:21:40sinon ça nous déstabiliserait,
00:21:42il y a des moments difficiles.
00:21:44Moi je sais que je passe beaucoup par l'écriture
00:21:45pour dire les choses et je pense qu'une part
00:21:48de cette émotion et de ce qui était caché
00:21:53est ressorti, est entre les lignes de l'ouvrage
00:21:56que j'ai publié récemment,
00:21:59parce que là il y a une part de vérité,
00:22:01de vérité personnelle et humaine qui ressort.
00:22:04Et l'écriture est un échappatoire
00:22:07et un moyen de s'équilibrer
00:22:09devant des situations difficiles.
00:22:11Mais quelquefois, devant des situations
00:22:14difficiles qu'on a rencontrées,
00:22:19des scènes de décès,
00:22:20parfois accidentelles, mais tout à fait dramatiques,
00:22:23eh bien il y a besoin du temps,
00:22:25il y a des rapports qui ne s'écrivent pas
00:22:26dans la journée, on ne peut pas passer
00:22:28de ce qu'on a vu à immédiatement l'écriture,
00:22:31même d'un rapport médico-légal.
00:22:33Il y a besoin parfois d'une journée
00:22:35pour souffler un petit peu
00:22:37avec des choses qui ne sont pas toujours commodes
00:22:40à voir et à constater.
00:22:42Notre société est parfois dure.
00:22:43Oh là là, et pas que notre société
00:22:45est ce qui la compose aussi pour certains,
00:22:46et pas de soucis.
00:22:48Docteur Bernard Marc,
00:22:49on va dans deux minutes maintenant
00:22:50faire une première pause.
00:22:52On recevra Romina qui est avec nous
00:22:540826 300 300 qui a des questions à vous poser.
00:22:57Elle nous a rejoint, Manu l'a accueillie.
00:22:59On a François sur la page Facebook
00:23:01de Sur Radio qui a des questions à vous poser.
00:23:02Mais avant de les accueillir
00:23:04ou avant d'être leur voix,
00:23:06racontez-nous, avant la première pause
00:23:08de notre émission,
00:23:09l'une des histoires
00:23:10qui vous a le plus marquée,
00:23:12peut-être, que l'on retrouve dans votre livre.
00:23:14Ce livre, Médecins légistes
00:23:15pour les morts et les vivants,
00:23:16qui est sorti au mois de juin dernier
00:23:17aux éditions Mareuil Édition.
00:23:19Docteur Bernard Marc.
00:23:20Eh bien, c'est une histoire qui mêle
00:23:23à la fois des violences dans le couple,
00:23:27un féminicide, un colcaise,
00:23:31et qui est l'histoire d'une femme
00:23:34qui vient au départ me consulter,
00:23:36victime de violences très sérieuses
00:23:39de la part de son mari.
00:23:40À ce moment-là,
00:23:43il n'y a pas encore toute la dynamique
00:23:45pour les prendre en compte,
00:23:47mais il y a déjà les empreintes génétiques
00:23:49et on va faire,
00:23:50on va entendre le mari
00:23:51puis le laisser sortir,
00:23:53et on va faire à ce moment-là
00:23:54des empreintes génétiques
00:23:56qui vont être analysées tranquillement
00:24:00par la suite.
00:24:01Ça aura son importance.
00:24:03Ces violences,
00:24:04elles sont très importantes,
00:24:05elles sont très inquiétantes,
00:24:06je le signale,
00:24:07et le mari doit savoir
00:24:10qu'il va être interpellé,
00:24:11mais ce n'est pas immédiat
00:24:13à ce moment-là.
00:24:15Et ça va se conclure terriblement
00:24:16puisqu'il va enlever sa femme,
00:24:18puis la tuer,
00:24:19puis essayer de brûler le corps,
00:24:23tout ça dans un élément
00:24:25tout à fait sordide,
00:24:26puis essayer de se donner la mort
00:24:27en s'immolant par le feu,
00:24:29mais il n'a plus d'essence
00:24:31et il va se noyer,
00:24:32donc quelque chose
00:24:33de tout à fait dramatique.
00:24:34Donc on est dans quelque chose
00:24:35qui est déjà difficile à voir
00:24:37parce que cette mort
00:24:38qu'on aurait pu éviter,
00:24:39on n'a pas pu l'éviter.
00:24:41Vous vous rappeliez tout à l'heure
00:24:42les 99 féminicides
00:24:44depuis le début de l'année,
00:24:45vous voyez,
00:24:45il y en avait déjà
00:24:47et c'était déjà
00:24:47une problématique particulière.
00:24:50Et puis,
00:24:51quelques temps après,
00:24:53les empruntes génétiques
00:24:54de ce monsieur ressortent.
00:24:56Et malheureusement,
00:24:57elles apportent la conclusion
00:24:58à un colquais
00:25:00qui a été tout à fait fameux,
00:25:01l'affaire Angélique,
00:25:03qui est celui d'une jeune fille
00:25:04qui a été tuée
00:25:06et violée
00:25:08il y a des années.
00:25:10Tout le monde a cherché
00:25:11à voir l'auteur,
00:25:12on n'arrivait pas
00:25:13à matcher,
00:25:14à trouver
00:25:14qui pouvait être
00:25:15cet auteur.
00:25:17Là, on a le nom
00:25:17et la terrible difficulté
00:25:19d'avoir à la fois le nom
00:25:20et de ne pas pouvoir le juger
00:25:22puisqu'il s'est donné la mort.
00:25:24Et cette espèce de parabole
00:25:25très complexe,
00:25:27eh bien,
00:25:27on y arrive,
00:25:28parabole tellement complexe
00:25:29parce que ce poids-là,
00:25:31l'avocat de la famille,
00:25:33Maître Muriel Bélier-Cante,
00:25:36avec la famille,
00:25:38réussit à influencer
00:25:41l'inscription au fichier national
00:25:43des empreintes génétiques.
00:25:44C'est à cause de cette histoire
00:25:46que le fichier national
00:25:47des empreintes génétiques
00:25:48qui résout tant de colquaises,
00:25:50vous voyez,
00:25:51on est vraiment dans des sujets
00:25:52que ce fichier a fait naître
00:25:55cette possibilité
00:25:57de résoudre les colquaises.
00:25:59Et pire encore,
00:26:01eh bien,
00:26:01dernier élément dramatique,
00:26:03j'aurais à expertiser
00:26:04sur les plaies,
00:26:06les photos des plaies
00:26:07et des lésions
00:26:08sur Angélique
00:26:09et sur les photos des plaies
00:26:10et des lésions
00:26:10que j'ai prises moi-même
00:26:12sur les corps
00:26:12de la femme décédée,
00:26:16eh bien,
00:26:16à identifier le fait
00:26:17que la même arme
00:26:18a été utilisée.
00:26:19Donc,
00:26:20vous le disiez,
00:26:21la société est dure
00:26:22et certains qui la composent
00:26:23encore plus dure
00:26:24avec cette fascination
00:26:25pour le crime
00:26:26qui avait fait garder
00:26:27au criminel
00:26:27l'arme du crime
00:26:28dont il s'est servi
00:26:30deux fois.
00:26:31Le docteur Bernard Marc
00:26:32est avec nous
00:26:33sur Sud Radio,
00:26:34dans Sud Radio,
00:26:34vous écoute,
00:26:35dans le cadre
00:26:36des routes de l'été.
00:26:37Le docteur Bernard Marc,
00:26:38chef du service
00:26:39de médecine légale,
00:26:40il exerce la médecine
00:26:41depuis 35 ans,
00:26:42cette médecine légale
00:26:43en Ile-de-France,
00:26:44dans les Hauts-de-France.
00:26:45Il compte aussi
00:26:46plus de 20 ans
00:26:46d'expertise
00:26:47près de la Cour d'Appel.
00:26:49Il est par ailleurs
00:26:49médecin légiste,
00:26:50référent dans
00:26:51de nombreuses émissions,
00:26:52notamment
00:26:52Appel à témoins
00:26:54sur M6,
00:26:54animé par Julien Courbet,
00:26:55enquête criminelle
00:26:56sur W9
00:26:57avec Nathalie Renaud.
00:26:58Et il commet,
00:26:59oui, je dis bien,
00:27:00il commet ce livre
00:27:01aux éditions
00:27:02par oeil édition.
00:27:03Le docteur Bernard Marc,
00:27:04médecin légiste
00:27:04pour les morts
00:27:05et les vivants.
00:27:05Il est notre invité
00:27:06dans Sud Radio,
00:27:07vous écoute.
00:27:08D'autres histoires
00:27:09seront à venir
00:27:10sur notre antenne.
00:27:11Restez en notre compagnie
00:27:12et je vous accueille
00:27:12pour vos questions
00:27:13dans quelques minutes.
00:27:14Sur les routes de l'été,
00:27:16Sud Radio vous écoute.
00:27:17Et après plus de 30 ans
00:27:19d'enquête médico-judiciaire,
00:27:20il a vu le meilleur
00:27:21et parfois le pire
00:27:22de l'âme humaine,
00:27:23des affaires criminelles
00:27:24marquantes,
00:27:25des vies sauvées,
00:27:26des vérités mises en lumière.
00:27:27Le docteur Bernard Marc,
00:27:29médecin légiste,
00:27:29est notre invité.
00:27:30Et vous aussi,
00:27:31vous avez des questions
00:27:32à poser à notre invité
00:27:35sur Sud Radio,
00:27:35vous nous écoute,
00:27:36vous pouvez composer
00:27:37le 0826 300 300
00:27:39ou simplement réagir aussi
00:27:40sur la page Facebook
00:27:41de Sud Radio
00:27:42où vous êtes nombreux,
00:27:43où il y a énormément
00:27:44de questions qui arrivent.
00:27:46Matt est là,
00:27:46Nathalie, François,
00:27:48tout le monde est là
00:27:48donc on va prendre le temps.
00:27:50Docteur Bernard Marc,
00:27:51d'ailleurs,
00:27:51si vous l'acceptez,
00:27:53je demande toujours
00:27:54l'autorisation,
00:27:55nous allons accueillir Romina
00:27:56qui a des questions
00:27:57à vous poser.
00:27:58Vous qui signez ce livre
00:28:00Médecin légiste
00:28:01pour les morts
00:28:01et les vivants
00:28:02chez Mareuil Édition.
00:28:04Êtes-vous d'accord ?
00:28:05Tout à fait, bien sûr.
00:28:06Je connaissais la réponse,
00:28:08je n'ai pas pris
00:28:08beaucoup de risques.
00:28:09Bonjour Romina.
00:28:11Oui, bonjour.
00:28:11Vous êtes à Vic en Bigorre.
00:28:14Oui, oui, dans le 65.
00:28:16Vous êtes infirmière libérale
00:28:17et vous avez donc des questions,
00:28:18c'est ce que vous avez dit
00:28:19à Manu,
00:28:19à poser à notre invitée.
00:28:21Oui, oui, voilà.
00:28:22Oui, bonjour.
00:28:23J'exerce en tant qu'infirmière libérale
00:28:26en milieu rural
00:28:26et évidemment,
00:28:28cette question des luttes
00:28:29contre les violences
00:28:30faites aux femmes
00:28:31comme aux enfants,
00:28:33elle peut aussi
00:28:33faire partie de mon quotidien
00:28:35puisque je rentre
00:28:36chez les gens.
00:28:37et j'avais une première question,
00:28:39c'était de savoir
00:28:39si le docteur pensait
00:28:42que la formation médicale
00:28:43permettait aux médecins
00:28:44déjà de savoir recevoir
00:28:46la parole des victimes
00:28:47et est-ce que vous pensez
00:28:49qu'ils sont pleinement capables
00:28:51à partir de cette formation médicale
00:28:53de savoir quoi en faire ?
00:28:54Docteur Marc ?
00:28:56Alors, c'est véritablement
00:28:58des axes sur lesquels
00:28:59il faut travailler
00:29:00et travailler
00:29:01pour la formation médicale continue.
00:29:03Je crois que
00:29:03dans nos études de base,
00:29:07on avait assez peu de choses.
00:29:08Heureusement,
00:29:09il commence maintenant
00:29:10à y avoir de plus en plus
00:29:11dans les instituts de formation
00:29:13en soins infirmiers,
00:29:14on parlait déjà de vous,
00:29:16Romina,
00:29:17des formations
00:29:18et un temps passé
00:29:19en troisième année
00:29:20pour sensibiliser
00:29:21à cette problématique
00:29:23puisque les attestations
00:29:25par les professionnels
00:29:26de santé comme vous
00:29:27sont tout à fait possibles
00:29:29et que vous entrez
00:29:31dans les maisons,
00:29:32beaucoup plus d'ailleurs
00:29:32que les médecins traitants
00:29:34qui à l'heure actuelle
00:29:35font assez peu
00:29:36de visites à domicile.
00:29:38Et puis pour les médecins,
00:29:39on essaie de mettre en place
00:29:41ces éléments,
00:29:42de sensibiliser.
00:29:44On le fait peu à peu,
00:29:46pas à pas.
00:29:46C'est aussi une grande partie
00:29:48de mon travail
00:29:49depuis des années.
00:29:50Je fais beaucoup de formations,
00:29:52je me déplace,
00:29:52je vais former
00:29:54des professionnels
00:29:57un peu partout,
00:29:58que ce soit dans la Meuse
00:29:59ou à Pau,
00:30:02en passant par Avranche.
00:30:05Donc des endroits
00:30:06où on a besoin,
00:30:08on a ressenti ce besoin.
00:30:10Les équipes se sont trouvées
00:30:11ou les professionnels
00:30:13se sont trouvés
00:30:14devant tel ou tel type
00:30:15de situation.
00:30:16Et j'interviens,
00:30:18là aussi,
00:30:19sur mes zones d'activité,
00:30:20évidemment,
00:30:21pour essayer
00:30:22de multiplier
00:30:23ces formations
00:30:24et de faire que
00:30:25l'écoute,
00:30:26le repérage
00:30:27soient de plus en plus efficaces.
00:30:30Mais c'est encore
00:30:31un grand chantier,
00:30:32c'est peut-être le chantier
00:30:33de ma fin de carrière,
00:30:34parce que c'est vraiment
00:30:36très important
00:30:37de sensibiliser
00:30:37le maximum
00:30:38de professionnels
00:30:39de santé à ces problèmes.
00:30:41Justement pour qu'on s'arrête
00:30:42à la prévention
00:30:43et qu'il n'y ait pas
00:30:44le diagnostic merveilleux
00:30:46fait par le médecin légiste,
00:30:47avec tous les guillemets
00:30:48que vous imaginez,
00:30:50lorsqu'on a affaire
00:30:52face à un corps
00:30:53en disant
00:30:54« Ah oui, c'est normal,
00:30:55on le savait bien,
00:30:56ça devait arriver
00:30:57depuis le temps
00:30:58qu'on le savait. »
00:30:59Eh bien, ça,
00:31:00si on ne veut plus l'entendre.
00:31:01Mais du coup,
00:31:02pour répondre vraiment
00:31:03à la question de Romina,
00:31:05vous êtes plutôt aussi
00:31:06un défenseur
00:31:07de la formation
00:31:08pour les infirmières libérales
00:31:10comme Romina
00:31:10et toutes ses collègues ?
00:31:12Ah, c'est tout à fait nécessaire.
00:31:14Il y a un site
00:31:15extrêmement important
00:31:16pour les professionnels
00:31:17de santé
00:31:17qui s'appelle
00:31:18arrêtonslesviolences.gouv.fr
00:31:21Donc, c'est dire
00:31:21s'il est officiel.
00:31:23Mais ce arrêtonslesviolences
00:31:24comporte des éléments.
00:31:27On y réfléchit beaucoup.
00:31:28Je suis moi-même
00:31:29référent
00:31:29pour la mission
00:31:31interministérielle
00:31:31contre les violences
00:31:33faites aux femmes
00:31:34pour la MIPROF.
00:31:36Et on forme
00:31:37les praticiens,
00:31:38on forme les urgentistes,
00:31:39on forme
00:31:40le plus largement possible
00:31:41les personnels de santé,
00:31:43les gynécologues obstétriciens,
00:31:46les sages-femmes.
00:31:47Vous savez que
00:31:48la violence
00:31:50dans le couple,
00:31:52le pic de la violence,
00:31:54on l'imagine,
00:31:55il y a un pic
00:31:55au moment de la séparation,
00:31:57mais il y a aussi
00:31:57un pic au moment
00:31:58des grossesses.
00:31:59Le fait d'intervenir
00:32:00et de signaler
00:32:02et de sensibiliser
00:32:03les professionnels
00:32:04fait qu'on va protéger
00:32:05les femmes et les enfants.
00:32:06Donc, c'est absolument nécessaire.
00:32:08On rappelle bien
00:32:09autant pour les morts
00:32:10que pour les vivants.
00:32:11C'est le titre
00:32:12de votre livre
00:32:12Médecins légistes
00:32:13pour les morts
00:32:14et les vivants.
00:32:15La violence disséquée
00:32:16chez Marie-Edition.
00:32:17Je ne l'ai pas encore
00:32:18lu entièrement,
00:32:18mais je peux vous dire
00:32:19que je suis déjà
00:32:20complètement rentrée dedans.
00:32:21Et pour être très honnête
00:32:22avec vous,
00:32:22votre écriture,
00:32:23Bernard Marc,
00:32:24me rappelle, docteur,
00:32:26celle d'un grand homme
00:32:27de télévision française
00:32:29qui s'appelait
00:32:29Pierre Belmar
00:32:30et qui savait lui aussi
00:32:31raconter des histoires
00:32:32comme aucun.
00:32:33Et vous êtes pareil.
00:32:34Je vais partager
00:32:35quelques lignes avec vous
00:32:36de ce livre.
00:32:37La veille de la journée
00:32:39de commémoration
00:32:40de l'armistice de 1918
00:32:42qui anime Retonde
00:32:43et ses environs
00:32:44Compiègnois,
00:32:45une femme, Sylvie,
00:32:46se rend à une gendarmerie
00:32:47proche,
00:32:48se disant inquiète
00:32:49de ne pas voir
00:32:49rentrer son mari,
00:32:51craignant que celui-ci
00:32:52ait mis fin à ses jours
00:32:53en raison de leurs
00:32:55difficultés financières.
00:32:57La vie est difficile
00:32:58pour cette famille
00:32:58nombreuse.
00:32:59Seul le mari travaille
00:33:00comme homme à tout faire.
00:33:01À l'hippodrome de Compiègne,
00:33:03il taille les herres,
00:33:04tond la pelouse,
00:33:05entretient la piste
00:33:05pour les chevaux.
00:33:06Pas de quoi espérer
00:33:07un salaire mirobolant.
00:33:09Le 9 novembre,
00:33:09donc,
00:33:10son mari Jean-Paul,
00:33:11bientôt 50 ans,
00:33:12serait parti de la maison
00:33:13et ne serait jamais revenu,
00:33:15dit-elle.
00:33:16Elle et ses cinq enfants
00:33:17s'inquiètent,
00:33:18etc.
00:33:19Ce livre,
00:33:20vraiment,
00:33:20je le conseille à tout le monde
00:33:21parce qu'évidemment,
00:33:22ça fait froid dans le dos.
00:33:23Il n'y a des histoires,
00:33:24aucune histoire n'est jolie.
00:33:26Enfin, presque.
00:33:28Je voudrais aussi
00:33:29partager avec vous
00:33:30les questions,
00:33:31docteur Marc,
00:33:32sur la page Facebook.
00:33:33François nous dit,
00:33:35François nous pose la question
00:33:36d'ailleurs,
00:33:36est-ce qu'il y a encore
00:33:37beaucoup de crimes en série ?
00:33:38Et puis,
00:33:39il nous parle aussi
00:33:39de l'ADN.
00:33:40L'ADN est fiable,
00:33:41mais pas à 100%.
00:33:42Est-ce qu'il peut y avoir
00:33:43des erreurs ?
00:33:45Alors, les crimes en série
00:33:46sont relativement rares en France.
00:33:49On a beaucoup plus
00:33:50d'agressions sexuelles en série.
00:33:53Là, des violeurs en série,
00:33:54j'en ai vu,
00:33:55j'en ai côtoyé.
00:33:56J'ai vu les victimes
00:33:58d'un bon nombre.
00:34:01Quant à l'ADN,
00:34:03l'ADN est une arme
00:34:05à double tranchant,
00:34:06c'est-à-dire qu'il est maintenant
00:34:07tellement fiable,
00:34:09tellement subtil,
00:34:10qu'on risque de commettre
00:34:13des erreurs.
00:34:14Il est nécessaire
00:34:15de véritablement
00:34:16traiter les scènes de crime
00:34:17comme si on était
00:34:18sur un laboratoire.
00:34:20Vous savez que la plus grande
00:34:21affaire criminelle
00:34:23en série en Autriche,
00:34:24c'est une laborantine
00:34:27qui traitait les empreintes génétiques
00:34:30et qui ne devait pas
00:34:32suffisamment se protéger
00:34:33et qui contaminait
00:34:34un certain nombre
00:34:35d'échantillons.
00:34:37Au 30e meurtre
00:34:38que pouvait commettre
00:34:39la même femme,
00:34:40ils se sont quand même
00:34:40un peu inquiétés
00:34:41et ils se sont aperçus
00:34:42de cela.
00:34:44Donc l'ADN, oui,
00:34:45mais l'ADN ne dit pas tout
00:34:48et pose un certain
00:34:49nombre de questions.
00:34:50Depuis combien de temps
00:34:51est-il déposé ?
00:34:52Est-ce que c'est un dépôt
00:34:54par simple contact ?
00:34:55Ou est-ce que la personne
00:34:56a dû appuyer,
00:34:58donc éventuellement être
00:34:59à l'origine du crime
00:35:02que l'on mesure ?
00:35:05Eh bien,
00:35:06toutes ces choses-là
00:35:07sont effectivement
00:35:08très importantes.
00:35:10L'ADN est une arme
00:35:12véritablement importante,
00:35:14mais il n'y a pas que lui
00:35:15dans l'enquête criminelle
00:35:16à l'heure actuelle.
00:35:17Il y a également
00:35:18toujours sur la page
00:35:19Facebook de Sud Radio
00:35:19et puis je vous demandais
00:35:20de nous raconter
00:35:20une autre histoire
00:35:21si vous le voulez bien,
00:35:22docteur Bernard Marc.
00:35:23Il y a Matt qui dit,
00:35:24comme le dit votre collègue belge
00:35:26Philippe Boxo,
00:35:27le médecin légiste
00:35:27est la dernière chance
00:35:28pour un mort
00:35:29de se faire entendre
00:35:30des vivants.
00:35:30Et pourtant,
00:35:32et pourtant,
00:35:32quelquefois,
00:35:33est-ce que cela vous arrive
00:35:34de ne pas trouver ?
00:35:36Alors,
00:35:37bien évidemment,
00:35:38notre apport exact
00:35:42est limité
00:35:44par les éléments scientifiques,
00:35:47mais aussi par un état d'un corps.
00:35:51Lorsqu'on retrouve
00:35:52des fragments osseux,
00:35:54c'est bien une personne
00:35:55qui est décédée,
00:35:57il est possible que ce soit
00:35:58une mort criminelle,
00:35:59mais sur des fragments,
00:36:00ça va être très difficile
00:36:01de le dire,
00:36:02il n'y a plus d'organes,
00:36:03il n'y a plus de plaies
00:36:04visibles.
00:36:05Mais ça veut dire,
00:36:06Bernard, docteur...
00:36:07Donc, nos limitations
00:36:07vont dans ce cadre-là,
00:36:09et nos limitations
00:36:10vont aussi sur des décès
00:36:11qui n'auront pas eu
00:36:13l'air suspect.
00:36:14Ah, d'accord.
00:36:16Et qui peuvent être ignorés
00:36:17au départ,
00:36:18d'où l'intérêt
00:36:18de former les professionnels.
00:36:20Ça veut dire quoi ?
00:36:20Par exemple,
00:36:21si un corps est retrouvé
00:36:22à la maison,
00:36:23que la personne,
00:36:23ça arrive malheureusement,
00:36:24est décédée seule,
00:36:25on peut avoir,
00:36:26comme résultat d'autopsie,
00:36:28mort de cause inconnue ?
00:36:31Alors,
00:36:32si l'autopsie est faite,
00:36:33on peut avoir cet élément-là,
00:36:34mais dans un bon nombre de cas,
00:36:36le décès peut sembler naturel.
00:36:39Pourquoi une personne âgée
00:36:40ne pourrait-elle pas mourir
00:36:42à la maison ?
00:36:43Ce qui est assez logique.
00:36:44Mais il n'y a pas que
00:36:45des morts simples
00:36:47des personnes âgées.
00:36:48Et on peut avoir, là,
00:36:49au contraire,
00:36:50une mort suspecte.
00:36:53Le premier chaînon
00:36:54est toujours le chaînon
00:36:56le plus fragile
00:36:56et le plus important.
00:36:57Docteur Marc Bernard,
00:37:00médecin légiste,
00:37:01se livre pour les morts
00:37:02et les vivants
00:37:02et qui se livre également
00:37:04dans notre rendez-vous
00:37:05Sud Radio vous écoute.
00:37:06Merci beaucoup à Romina
00:37:07d'être intervenue,
00:37:08d'avoir posé la question.
00:37:09On commence le livre
00:37:10par cette page incroyable
00:37:12que vous signez.
00:37:13Donc, je vais vous demander
00:37:14pour conclure une autre histoire,
00:37:15si vous le voulez bien,
00:37:16Docteur Marc,
00:37:16parce qu'on est comme ça,
00:37:18parce qu'on est curieux,
00:37:19parce que ça nous passionne,
00:37:21ça nous intéresse,
00:37:22même si ça nous fait peur.
00:37:23À la mémoire d'Angélique
00:37:24et d'Alice,
00:37:25nés sur deux continents différents
00:37:26et qui sont devenus sort
00:37:28dans la mort atroce
00:37:29que les a réunis
00:37:30à quinze ans d'intervalle.
00:37:32À la mémoire
00:37:32de cette toute petite venue au monde
00:37:34pour ne pas y vivre un jour
00:37:35sous les coups
00:37:36qui l'ont tué.
00:37:37À Maud,
00:37:37pour que la vérité éclaire
00:37:39comme la pleine lune
00:37:39sa nuit du 12.
00:37:41À elle,
00:37:42qui se reconnaîtra
00:37:43que l'emprise a conduit
00:37:44dans les plus avélissants
00:37:45des mondes de la nuit,
00:37:46etc.
00:37:47Vous commencez votre livre
00:37:48comme ça.
00:37:48C'est pas la préface
00:37:50puisque la préface
00:37:50a été signée par,
00:37:52j'imagine,
00:37:53l'un de vos amis
00:37:53qui est procureur,
00:37:55monsieur le procureur général
00:37:56Jacques Dalleste.
00:37:58Mais waouh,
00:37:58quel bouquin !
00:37:59Alors,
00:38:00pour conclure notre rendez-vous,
00:38:02docteur Marc,
00:38:03une dernière histoire ?
00:38:06Eh bien,
00:38:06une dernière histoire,
00:38:08c'est celle de la nuit du 12,
00:38:10ce qui est devenu
00:38:11la nuit du 12.
00:38:14Racontons-la
00:38:14avec la terrible découverte
00:38:19d'une jeune femme
00:38:20brûlée,
00:38:22brûlée vive,
00:38:23dans une rue
00:38:25tout à fait tranquille,
00:38:26d'un petit endroit
00:38:26pavillonnaire.
00:38:28Et ce choc terrible
00:38:32de voir quelqu'un
00:38:33de jeune
00:38:33dont le corps
00:38:34est en partie
00:38:35conservé
00:38:36et en partie
00:38:37détruit par le feu,
00:38:39cette violence-là.
00:38:41L'acharnement
00:38:42des enquêteurs
00:38:43et de tout le monde
00:38:44à essayer de découvrir
00:38:45qui a pu la guetter
00:38:46parce que,
00:38:48sans l'avoir guettée
00:38:49dans cette petite rue,
00:38:50qui aurait pu
00:38:51lui donner la mort.
00:38:53Et puis,
00:38:54des années plus tard,
00:38:55parce que
00:38:56l'histoire a été connue
00:38:58et parce que
00:38:59Dominique Molle,
00:39:00le réalisateur,
00:39:00s'en est emparé,
00:39:02on me pose des questions
00:39:03très techniques,
00:39:04juste d'être technique,
00:39:06parce que
00:39:07les décorateurs
00:39:09voudraient faire
00:39:10un mannequin spécial
00:39:11qui ressemblerait
00:39:12à un corps brûlé.
00:39:13Alors,
00:39:13on me pose la question,
00:39:14est-ce que vous avez
00:39:15des éléments photographiques
00:39:17qui peuvent ressembler
00:39:18à un corps brûlé ?
00:39:20Oui,
00:39:21mais un corps brûlé
00:39:22à moitié,
00:39:23à moitié,
00:39:24oui,
00:39:25mais à moitié,
00:39:26juste l'eau,
00:39:26juste l'eau,
00:39:27à moitié,
00:39:28c'est très rare,
00:39:29ça.
00:39:30Est-ce que vous pouvez
00:39:31m'expliquer un peu
00:39:32l'histoire ?
00:39:33Et il m'explique l'histoire,
00:39:34il me raconte que,
00:39:35même si le film
00:39:36se passe en Savoie,
00:39:37c'est une histoire
00:39:38de Seine-et-Marne.
00:39:39Et je leur dis
00:39:40à ce moment-là,
00:39:40oui, je vais avoir
00:39:41des choses à vous dire,
00:39:42à vous raconter,
00:39:43à vous aider un peu
00:39:44dans la véracité,
00:39:46parce que c'est moi
00:39:46qui ai découvert,
00:39:48c'est moi qui étais
00:39:48sur la scène de crime,
00:39:50c'est moi qui étais
00:39:51aux premières investigations.
00:39:53Et du coup,
00:39:53pour...
00:39:55Et du coup,
00:39:56stupeur
00:39:56du réalisateur
00:39:59et bien évidemment
00:40:02son envie
00:40:03et le fait
00:40:04qu'il a porté
00:40:06la parole
00:40:06de Maud Maréchal,
00:40:08on peut donner son nom
00:40:09puisque son nom
00:40:10a été donné publié,
00:40:10publiquement.
00:40:12Le livre n'en donne aucun,
00:40:13mais sauf des affaires
00:40:15très, très, très publiques.
00:40:17Et le jour
00:40:18où il reçoit
00:40:19tous les Césars
00:40:20pour ce film
00:40:20multi-césarisé,
00:40:22eh bien,
00:40:23il évoque
00:40:23la mémoire
00:40:24de Maud Maréchal
00:40:25et qui est maintenant
00:40:26un des cas
00:40:27soumis au pôle Colquais
00:40:29à Nanterre.
00:40:30Et on espère
00:40:31avoir la résolution,
00:40:33ce serait véritablement
00:40:34une très belle fin
00:40:35et une justice rendue
00:40:37à cette jeune fille.
00:40:38Rappelez-nous
00:40:38le nom du film.
00:40:39C'est le film
00:40:41La nuit du 12
00:40:41de 2013.
00:40:42La nuit du 12,
00:40:42exactement.
00:40:43Merci beaucoup,
00:40:44docteur Bernard Marc,
00:40:45d'avoir été avec nous.
00:40:46Je sais qu'en plus,
00:40:47vous êtes actuellement
00:40:48à l'hôpital
00:40:48et qu'un coup de téléphone
00:40:50pouvait vous faire nous quitter.
00:40:51Ça ne s'est pas passé
00:40:52pour notre plus grand bonheur.
00:40:53Le docteur Bernard Marc,
00:40:55médecin légiste
00:40:55pour les morts et les vivants,
00:40:57la violence disséquée
00:40:58chez Mareuil Édition.
00:40:59Merci d'avoir été avec nous
00:41:00sur Sud Radio
00:41:00ce matin
00:41:01dans les routes de l'été.
00:41:02Merci infiniment
00:41:03pour votre accueil.
00:41:04Merci à vous.
00:41:05Et merci pour votre livre,
00:41:06surtout.
00:41:06Et nous allons prendre
00:41:11le temps maintenant
00:41:12de nous régaler
00:41:13de ce fruit de l'été
00:41:14qu'est le melon.
00:41:16Ben oui,
00:41:16melon fruit de l'été
00:41:17avec Jérôme Josserand
00:41:19qui est producteur de melons
00:41:20dans l'Hérault
00:41:20qui travaille entre autres
00:41:21pour l'entreprise
00:41:22Force Sud
00:41:22qui regroupe
00:41:23quatre familles
00:41:24de producteurs de melons.
00:41:26Jérôme Josserand,
00:41:27bonjour.
00:41:29Oui, bonjour.
00:41:29Merci.
00:41:30Oh, quelle jolie voix.
00:41:30Bonjour tout le monde.
00:41:31Vous sentez la douceur
00:41:32de l'été qui continue.
00:41:33On va parler melon,
00:41:34c'est sucré,
00:41:35c'est gorgé de soleil,
00:41:36c'est produit entre autres
00:41:37dans le midi,
00:41:38mais pas seulement,
00:41:38même si on connaît bien
00:41:39le melon de Cavaillon,
00:41:41mais ça, ça fait longtemps.
00:41:42On va découvrir
00:41:43sous le soleil,
00:41:44sous l'œil passionné,
00:41:45votre œil Jérôme Josserand,
00:41:46la culture,
00:41:47les saveurs,
00:41:48les saisonnalités,
00:41:48les secrets de cette production.
00:41:50Je voudrais en savoir
00:41:51un petit peu plus.
00:41:51D'ailleurs,
00:41:52on va commencer,
00:41:52avant de parler du melon,
00:41:53sur Force Sud exactement
00:41:54que j'ai commencé à annoncer.
00:41:58Oui, alors,
00:42:00si on doit parler
00:42:00de Force Sud,
00:42:01oui, c'est ça,
00:42:02c'est un regroupement
00:42:02de quatre familles
00:42:03de producteurs
00:42:04créés en 1998.
00:42:08Et aujourd'hui,
00:42:08c'est la seconde génération
00:42:09qui a repris
00:42:09l'ensemble des exploitations.
00:42:11Donc ça,
00:42:11c'est l'une des plus grandes
00:42:12fiertés également du groupe
00:42:13puisque aujourd'hui,
00:42:16on sait que les exploitations
00:42:17sont souvent,
00:42:19ne disparaissent
00:42:19soit par manque
00:42:20de repreneurs,
00:42:21soit pour des raisons économiques.
00:42:23Et là,
00:42:23les quatre familles
00:42:24ont trouvé le courage
00:42:27et les enfants
00:42:28ont trouvé le courage
00:42:29de reprendre
00:42:30ces exploitations.
00:42:30Ça, c'est cool.
00:42:31On va parler melon
00:42:32si vous le voulez bien,
00:42:33Jérôme,
00:42:33parce que c'est important.
00:42:34C'est vraiment
00:42:34un des fruits
00:42:35qui est le plus mangé.
00:42:37Quel type de melon
00:42:37vous vous proposez ?
00:42:39Petit rectificatif,
00:42:42depuis le début,
00:42:43vous dites fruits.
00:42:44c'est un légume.
00:42:46C'est vrai.
00:42:47Il est vrai.
00:42:47Moi, je le mange
00:42:48toujours tellement
00:42:48tôt le temps,
00:42:49début, fin,
00:42:50au milieu,
00:42:51n'importe quand,
00:42:52dans les salades,
00:42:52dans les desserts.
00:42:53C'est pas un souci,
00:42:54tout le monde fait l'erreur.
00:42:55Mais voilà,
00:42:56c'est juste,
00:42:57c'est une cure publie de passé.
00:42:58C'est vrai.
00:42:58Vous avez raison
00:42:59de le repréciser
00:43:00et toutes mes excuses.
00:43:02Quels sont les melons
00:43:03que vous produisez,
00:43:04vous ?
00:43:04Quelle espèce ?
00:43:05Alors,
00:43:06on produit
00:43:08ce qu'on appelle
00:43:09malheureusement
00:43:09un melon charenté.
00:43:11C'est un petit varietal.
00:43:12Je dis malheureusement
00:43:13parce que ça crée
00:43:14énormément de confusion
00:43:15chez le consommateur.
00:43:18Melon charenté,
00:43:19c'est un petit varietal,
00:43:21tout comme vous avez
00:43:21le petit varietal,
00:43:23le melon jaune,
00:43:24qu'on appelle canarie,
00:43:25ou le piel des sapos,
00:43:26qui est le melon vert
00:43:27que vous retrouvez
00:43:28essentiellement en Espagne,
00:43:29il y a deux.
00:43:30Et donc,
00:43:31vous avez du melon charenté
00:43:32produit dans les rots,
00:43:34produit à Cavaillon,
00:43:36produit dans l'ouest
00:43:37de la France ou autre.
00:43:38Et je sais que ça pose
00:43:39beaucoup de problèmes
00:43:40aux consommateurs,
00:43:41mais là,
00:43:41on applique une règle
00:43:42qui vient de l'ONU.
00:43:44Et oui,
00:43:44tout à fait.
00:43:45Malheureusement.
00:43:46C'est les agérations,
00:43:47tout comme il y a
00:43:48le sud de Bruxelles
00:43:48qui peut être produit
00:43:50ailleurs que Bruxelles.
00:43:51C'est la même problématique.
00:43:54On va tout de suite
00:43:55passer sur le côté
00:43:55pratico-pratique
00:43:56pour bien choisir un melon.
00:43:59Jérôme,
00:43:59vos astuces,
00:44:01vos conseils.
00:44:04Alors,
00:44:04il y a différentes astuces.
00:44:06Si on doit
00:44:07déjà rien que regarder
00:44:09aussi sur les aspects
00:44:10qualitatifs du produit
00:44:11parce que
00:44:12vous avez quand même
00:44:13déjà différents
00:44:14psychos,
00:44:15signes officiels
00:44:16de qualité,
00:44:17comme des lavelles rouges
00:44:18ou des
00:44:20AOP,
00:44:22ou des IGP,
00:44:23pardon,
00:44:23comme le melon
00:44:24de Cavaillon,
00:44:25là déjà,
00:44:26vous êtes certain
00:44:27de trouver
00:44:27des produits
00:44:28de qualité.
00:44:29Mais en dehors de ça,
00:44:31vous avez également
00:44:31la craquelure
00:44:34au niveau
00:44:34du pédoncule.
00:44:35C'est cette petite queue
00:44:37qu'on appelle
00:44:38Pécou
00:44:39dans le sud
00:44:39qui est donc
00:44:40le pédoncule.
00:44:41C'est donc
00:44:41ce qui rattache
00:44:42le fruit
00:44:43à sa plante.
00:44:45Et donc,
00:44:46si le produit
00:44:48est un tout petit peu
00:44:49craquelé autour,
00:44:50c'est qu'on est
00:44:50à maturité.
00:44:52Et après,
00:44:52c'est en termes
00:44:53de densité aussi
00:44:53du produit.
00:44:54Plus vous avez
00:44:55un produit dense,
00:44:57plus il sera
00:44:58gorgé de sucre.
00:44:58On m'a expliqué
00:44:59aussi un jour
00:45:00lors d'une émission
00:45:01sur le melon
00:45:02il y a très longtemps
00:45:02sur une autre radio
00:45:03qu'il fallait aussi
00:45:04regarder,
00:45:04vous savez,
00:45:05la petite pièce
00:45:06de monnaie
00:45:06qu'il y avait
00:45:07sur ce qu'on va
00:45:07appeler le cul
00:45:08du melon.
00:45:09Et que plus
00:45:09cette petite marque
00:45:10était ronde
00:45:11et large,
00:45:12si a priori
00:45:13on m'avait même
00:45:13parlé de melon
00:45:14femelle,
00:45:15que j'étais sûre
00:45:16en prenant
00:45:16un gros cul
00:45:17comme une grosse
00:45:18pièce de monnaie
00:45:19de ne jamais
00:45:21me tromper.
00:45:22Vrai ou pas vrai ?
00:45:23Et ça marche.
00:45:24Depuis le début
00:45:25je le fais,
00:45:25ça marche.
00:45:27D'accord,
00:45:27mais le rond
00:45:27est un con,
00:45:28excusez-moi.
00:45:31Et pourtant,
00:45:32je vous assure
00:45:33Jérôme,
00:45:34je vous assure
00:45:34que ça marche.
00:45:35Je n'ai jamais
00:45:36été déçu.
00:45:38Ok, très bien,
00:45:39mais je vais vous expliquer
00:45:40pourquoi.
00:45:41En fait,
00:45:42il n'y a pas
00:45:42de melon femelle
00:45:42et melon mâle.
00:45:44Tous les melons
00:45:46sont issus
00:45:46de fleurs femelles.
00:45:48L'abeille,
00:45:49puisqu'on a besoin
00:45:50d'abeilles,
00:45:51tout comme
00:45:51les vergers
00:45:53ou autres,
00:45:54pour polliniser
00:45:54la plante,
00:45:55on a besoin d'abeilles.
00:45:56Donc l'abeille
00:45:56va aller dans un premier temps
00:45:57sur une fleur mâle
00:45:59et prendre le pollen
00:46:00de la fleur mâle
00:46:02pour la déposer
00:46:03sur la fleur femelle.
00:46:05Donc en faisant
00:46:05son travail
00:46:06de butinage simplement.
00:46:08Et donc,
00:46:09tous les melons
00:46:09sont issus
00:46:10de fleurs femelles.
00:46:11Donc il n'existe pas
00:46:12de melon mâle
00:46:12ou de melon femelle.
00:46:13C'est le premier point.
00:46:15Voilà.
00:46:15Et segundo,
00:46:16le cul,
00:46:18plus il est large,
00:46:18plus il est étroit
00:46:19ou autre,
00:46:20là,
00:46:21c'est totalement
00:46:22variétal.
00:46:23Et donc,
00:46:23vous avez eu de la chance
00:46:24si ça a à chaque fois
00:46:25bien fonctionné,
00:46:26mais ça n'a rien à voir
00:46:29en tout cas
00:46:29avec soit la maturité,
00:46:31soit...
00:46:32En tout cas,
00:46:32ça marche super bien.
00:46:34Donc je continuerai
00:46:35cette astuce
00:46:36parce qu'à chaque fois,
00:46:36je ne suis jamais déçue.
00:46:38Vous avez,
00:46:39là,
00:46:39on arrive à la fin.
00:46:39Mais vous voyez par contre
00:46:40que les melons femelles,
00:46:43ça n'existe pas.
00:46:44On en entend souvent parler.
00:46:47J'ai compris.
00:46:48En tout cas,
00:46:48j'aime bien,
00:46:49j'apprends des choses.
00:46:50Il nous reste à peine
00:46:5030 secondes.
00:46:51On arrive à la fin
00:46:52de la culture,
00:46:53de la saison ?
00:46:55Oh non,
00:46:57on en aura
00:46:57jusqu'au fin septembre
00:46:59à peu près.
00:47:00Oh, cool !
00:47:00Alors,
00:47:00le gros de la saison...
00:47:02Ouais,
00:47:02après,
00:47:03c'est la météo
00:47:04qui va éviter les choses.
00:47:06Là,
00:47:06nous,
00:47:07dans les rôles,
00:47:07on a un petit peu
00:47:09crainte
00:47:09des futures précipitations
00:47:10qui sont annoncées
00:47:11mardi ou mercredi.
00:47:13Donc,
00:47:13c'est sûr
00:47:13que ce genre
00:47:14de situation
00:47:15peut arrêter
00:47:16plus vite
00:47:17la saison.
00:47:18Mais sinon,
00:47:19vous pouvez avoir
00:47:20du melons sur l'étage
00:47:21jusqu'à fin septembre
00:47:22sans aucun problème.
00:47:23Et le changement climatique
00:47:24vous impacte complètement ?
00:47:27En tout cas,
00:47:28on y travaille,
00:47:29c'est évident.
00:47:30Mais ça,
00:47:31de toute façon,
00:47:32depuis des siècles,
00:47:33le producteur,
00:47:34il s'est toujours adapté.
00:47:35Donc,
00:47:36on est là pour ça,
00:47:38justement.
00:47:38Il est vrai.
00:47:39En tout cas,
00:47:39merci beaucoup
00:47:40de nous avoir partagé
00:47:41vos connaissances
00:47:41et de m'avoir donné
00:47:42envie de manger
00:47:43ce légume
00:47:44qu'est le melon
00:47:44dès ce midi
00:47:46pour la table de l'été.
00:47:47Jérôme Josserand
00:47:48qui était avec nous
00:47:49pour nous parler
00:47:50de ce légume de l'été,
00:47:52le melon.
00:47:54À suivre,
00:47:54nous allons rester,
00:47:55bien sûr,
00:47:56sur nos routes de l'été.
00:47:58Et dans notre dossier
00:47:59à midi,
00:47:59juste après le rappel
00:48:01de l'actualité,
00:48:02on va parler
00:48:02des cambrioleurs
00:48:03qui ne prennent pas
00:48:04de vacances.
00:48:05À tout de suite.
00:48:06Sud Radio
00:48:07sur les routes
00:48:08de l'été,
00:48:10Laurence Perrault.
00:48:11Et merci
00:48:12d'être avec nous
00:48:12également,
00:48:13comme tous les jours
00:48:14de ce mois d'août
00:48:15et de l'année,
00:48:15bien sûr,
00:48:16sur les routes
00:48:17de l'été
00:48:17qui continue
00:48:18et qui vous accompagne
00:48:19jusqu'à midi.
00:48:20Attention,
00:48:21pour notre dossier
00:48:22de l'été,
00:48:23je vous propose
00:48:23un seul mot,
00:48:25une seule phrase.
00:48:27Vigilance.
00:48:28Place à la vigilance.
00:48:30Dans les dossiers
00:48:30de l'été,
00:48:31eh bien oui,
00:48:31on le sait,
00:48:32les vacances
00:48:32sont une aubaine
00:48:33pour les cambrioleurs.
00:48:36Alors,
00:48:36comment se protéger ?
00:48:37Quelles régions
00:48:37sont les plus touchées ?
00:48:38Surtout,
00:48:38quelles solutions existent
00:48:39notamment avec les opérations
00:48:41tranquillité vacances
00:48:42de la gendarmerie ?
00:48:43Pour en parler,
00:48:44on aura plusieurs invités
00:48:45et vous,
00:48:46au 0826 300 300.
00:48:48Si malheureusement,
00:48:49vous vous êtes déjà fait
00:48:49cambrioler,
00:48:50venez témoigner,
00:48:51venez nous rejoindre
00:48:53sur Sud Radio.
00:48:55Manu vous attend
00:48:55au standard
00:48:56et vous pourrez bien sûr
00:48:57réagir et poser aussi
00:48:58vos questions
00:48:58également sur la page
00:49:00Facebook de Sud Radio.
00:49:02Puis ensuite,
00:49:03eh bien,
00:49:03je vous emmène
00:49:03sur les sentiers de l'été.
00:49:05On va prendre la direction
00:49:06du Gard.
00:49:07Pour une visite enchantée,
00:49:08on va s'arrêter
00:49:09à la bambouserée
00:49:10des Cévennes.
00:49:11Il s'agit d'un jardin
00:49:12exotique et unique
00:49:13en Europe
00:49:13et qui va nous transporter
00:49:15en un instant
00:49:16entre les bambous géants,
00:49:18les plantes rares
00:49:19et les atmosphères
00:49:19asiatiques.
00:49:21Ce sera un joli voyage
00:49:22apaisant et dépaysant
00:49:23et un autre voyage.
00:49:24Pour conclure cette émission,
00:49:25ce sera notre ami Rémi
00:49:26qui nous proposera
00:49:27ses escapades.
00:49:29Nouvelle destination
00:49:30pour ce début de semaine.
00:49:32Allez,
00:49:3212h10,
00:49:33merci d'être avec nous
00:49:34sur les routes de l'été.
00:49:35Imaginez que vous partez
00:49:41en vacances
00:49:42et vous découvrez
00:49:43à votre retour
00:49:44que votre maison
00:49:45a été cambriolée.
00:49:46C'est la période
00:49:47des vacances
00:49:47mais pas pour tout le monde.
00:49:48Les cambrioleurs,
00:49:49eux,
00:49:50ne prennent pas de congés.
00:49:51Chaque été,
00:49:51on observe une recrudescence
00:49:53des vols,
00:49:54notamment dans les résidences
00:49:55principales.
00:49:56Théo Ampayak.
00:49:57Oui,
00:49:57en juillet et en août,
00:49:58les cambriolages
00:49:59augmentent en moyenne
00:50:00de près de 20%
00:50:01selon le ministère
00:50:02de l'intérieur.
00:50:03Les zones rurales
00:50:04et les pavillons
00:50:05en périphérie
00:50:05sont particulièrement ciblés.
00:50:07Alors,
00:50:08pour limiter les risques,
00:50:10les forces de l'ordre
00:50:11conseillent de simuler
00:50:11une présente,
00:50:12par exemple,
00:50:13programmer l'éclairage,
00:50:14faire relever le courrier
00:50:16ou encore s'inscrire
00:50:17à l'opération
00:50:17Tranquillité Vacances.
00:50:19En quoi consiste
00:50:20cette opération ?
00:50:21C'est simple,
00:50:22quand vous partez en vacances,
00:50:23vous renseignez
00:50:23vos jours d'absence
00:50:24sur le site du ministère
00:50:25de l'Intérieur,
00:50:26la gendarmerie
00:50:27ou la police municipale
00:50:28passent alors régulièrement
00:50:29chez vous
00:50:30pour voir si tout se passe bien.
00:50:31Ce qui est bien,
00:50:32c'est que c'est gratuit.
00:50:33Près de 130 000 foyers
00:50:34en ont déjà bénéficié
00:50:35l'an dernier.
00:50:36Résultra,
00:50:37grâce à ces différentes mesures,
00:50:39le nombre de cambriolages
00:50:40a baissé de 9,4%
00:50:42par rapport à juillet dernier.
00:50:44Et on va évidemment
00:50:44en parler de ces cambriolages
00:50:46et vous allez comprendre
00:50:47que nous avons voulu
00:50:47évidemment avoir
00:50:49le côté pratico-pratique
00:50:50mais comprendre également
00:50:51l'impact psychologique
00:50:53d'un cambriolage
00:50:54lorsqu'on en subit un
00:50:55à son domicile.
00:50:57Nous allons recevoir
00:50:57trois invités.
00:50:59L'un d'entre eux
00:51:00est recommandant
00:51:01de la compagnie
00:51:02de gendarmerie
00:51:03de Clermont-Ferrand.
00:51:04Nous aurons également
00:51:04une psychologue
00:51:05comportementaliste
00:51:06et Assurlande
00:51:08avec le côté assurance.
00:51:10Bonjour
00:51:10à nos invités
00:51:12chef d'escadron
00:51:13Sébastien Rigal.
00:51:14Bonjour.
00:51:16Oui, bonjour.
00:51:17Commandant de la compagnie
00:51:17de gendarmerie Clermont-Ferrand.
00:51:19Bonjour à Marie-Victoire Chopin.
00:51:21Bonjour.
00:51:22Vous êtes psychologue
00:51:23comportementaliste
00:51:24et bonjour à Olivier
00:51:25Moustakakis
00:51:26cofondateur
00:51:26d'Assurland.
00:51:28Bonjour.
00:51:30Que l'on retrouve également
00:51:31dans notre émission
00:51:32le samedi.
00:51:34On parle auto
00:51:34quand on parle
00:51:35assurance auto.
00:51:36Mais ce n'est pas tout.
00:51:37Alors vous,
00:51:38vous qui nous écoutez
00:51:38sur Sud Radio,
00:51:39je vous attends.
00:51:40Est-ce que vous êtes déjà
00:51:40fait cambrioler ?
00:51:42Quel choc
00:51:42cela a été pour vous ?
00:51:44Comment vous avez dû
00:51:45vous en sortir ?
00:51:46Est-ce que vous avez été aidé ?
00:51:47N'hésitez pas,
00:51:48venez nous raconter tout
00:51:49au 0826 300 300.
00:51:52On va commencer
00:51:53avec vous
00:51:53Sébastien Rigaille.
00:51:55Vous êtes le chef
00:51:56d'escadron commandant
00:51:57de la compagnie
00:51:57de gendarmerie
00:51:58de Clermont-Ferrand.
00:51:59Théo vient nous le dire,
00:52:00évidemment,
00:52:00on le sait,
00:52:01cette période de l'été
00:52:02comme toutes les périodes
00:52:03de vacances
00:52:03mais particulièrement
00:52:04juillet-août
00:52:05est l'une des périodes
00:52:06les plus porteuses
00:52:07de cambriolage.
00:52:08Est-ce que vous,
00:52:09du côté de Clermont-Ferrand,
00:52:11vous l'avez constaté également ?
00:52:13Effectivement.
00:52:14Le phénomène
00:52:16des cambriolages
00:52:17se propage
00:52:18sur l'ensemble
00:52:18du territoire national
00:52:20et est plus propice
00:52:21dans certaines périodes
00:52:22de l'année,
00:52:23notamment sur la période
00:52:24estivale
00:52:24où, effectivement,
00:52:25nous avons des logements
00:52:26des villages
00:52:27ou des villes
00:52:29à capacité moyenne
00:52:31qui se vident
00:52:32de leurs habitants
00:52:33pendant cette période
00:52:33estivale
00:52:34et donc,
00:52:35c'est beaucoup plus propice
00:52:36à l'action
00:52:38des délinquants
00:52:39qui n'hésitent pas
00:52:40après à passer
00:52:42à l'acte
00:52:42notamment sur
00:52:43des pavillons
00:52:44en résidence principale.
00:52:45Théo Ampaillac,
00:52:46notre journaliste
00:52:47en parlait,
00:52:48pour limiter les risques,
00:52:49vous conseillez
00:52:50de simuler
00:52:51une présence,
00:52:52programmer l'éclairage,
00:52:53faire relever le courrier
00:52:53ou encore s'inscrire
00:52:54à la fameuse opération
00:52:56tranquillité-vacances
00:52:57que chaque commune
00:52:57met en place,
00:52:58y compris avec
00:52:59sa police municipale.
00:53:00Effectivement,
00:53:02chaque commune
00:53:03qui est dotée
00:53:04d'une police municipale
00:53:05participe à ce dispositif
00:53:06que je rappelle
00:53:07comme ça a été évoqué
00:53:09et gratuit.
00:53:10Donc,
00:53:11c'est simple,
00:53:11c'est un dispositif
00:53:12où vous permettez
00:53:13et aux forces de l'ordre
00:53:15et aux puisses municipales
00:53:16de déclarer votre absence
00:53:18avec une date de départ
00:53:20et une date d'arrivée.
00:53:22Pendant votre absence,
00:53:24les services patrouillent
00:53:25et font le tour
00:53:26de vos pavillons,
00:53:27de vos résidences
00:53:28pour vérifier qu'il n'y a pas eu
00:53:29d'intrusion ou d'effraction
00:53:30au niveau du domicile
00:53:32et on nous laisse aussi
00:53:33un numéro de téléphone
00:53:34au cas où
00:53:34d'une personne
00:53:35qu'on peut facilement contacter,
00:53:37un voisin
00:53:38ou un membre de la famille
00:53:39qui habite
00:53:40ou qui reste sur le secteur.
00:53:42Dans quelques instants,
00:53:43avec vous,
00:53:43évidemment,
00:53:44nous allons évoquer
00:53:45ce qu'il faut faire
00:53:46lorsque l'on constate
00:53:48en rentrant
00:53:48que malheureusement
00:53:49notre domicile
00:53:50a été visité.
00:53:51Sébastien Régal,
00:53:52vous qui êtes commandant
00:53:53de la compagnie
00:53:53de gendarmerie
00:53:54de Clermont-Ferrand,
00:53:55on verra également
00:53:56avec Olivier Moustakakis,
00:53:57cofondateur d'Assureland,
00:53:59ce qu'il va falloir faire
00:54:00en termes de démarche
00:54:00et comment notre assurance
00:54:02peut nous accompagner.
00:54:03Mais je voulais aussi,
00:54:05ce matin,
00:54:06parler d'un impact
00:54:06dont on évoque
00:54:08un petit peu moins
00:54:09alors qu'il est très important,
00:54:10c'est l'impact psychologique.
00:54:12Marie-Victoire Chopin,
00:54:14vous qui êtes psychologue
00:54:15comportementaliste,
00:54:17c'est un viol de l'intimité,
00:54:19ce cambriolage ?
00:54:21Complètement.
00:54:22C'est un véritable...
00:54:23Beaucoup de victimes
00:54:24comparent
00:54:25ce qu'ils ont vécu
00:54:27avec un viol,
00:54:28un viol psychique.
00:54:30Pourquoi ?
00:54:30Parce que le domicile
00:54:32est beaucoup plus
00:54:33qu'un simple lieu physique,
00:54:34c'est notre espace
00:54:35de protection,
00:54:36d'intimité,
00:54:37c'est le reflet
00:54:37de notre identité.
00:54:38Et quand quelqu'un
00:54:39force la porte,
00:54:40ce n'est pas seulement
00:54:41la serrure qui est brisée,
00:54:43c'est le sentiment même
00:54:44d'être à l'abri.
00:54:45Quand des inconnus
00:54:46fouillent les armoires,
00:54:48touchent les sous-vêtements,
00:54:49déplacent les meubles,
00:54:50ils franchissent
00:54:50une limite intime.
00:54:52quand des souvenirs
00:54:53de famille,
00:54:53des bijoux transmis
00:54:54de génération en génération,
00:54:56des photos
00:54:56qui sont volées
00:54:58ou saccagées,
00:54:59c'est comme si
00:55:00on leur a arraché
00:55:01vraiment une part
00:55:01de leur histoire.
00:55:02Et c'est pour ça
00:55:03que beaucoup disent
00:55:04« je ne me sens plus
00:55:05chez moi »
00:55:06après cet événement.
00:55:07Comment vous les accompagnez ?
00:55:10Alors,
00:55:11tout d'abord,
00:55:12ce qu'il faut comprendre,
00:55:13c'est que
00:55:14les symptômes
00:55:14varient
00:55:15en fonction des circonstances
00:55:17dans lesquelles
00:55:18le cambriolage
00:55:18a eu lieu.
00:55:19Donc,
00:55:20évidemment,
00:55:20les personnes
00:55:21ont un choc émotionnel
00:55:23immédiat
00:55:23avec des réactions
00:55:24de peur,
00:55:25de sédération,
00:55:26de colère,
00:55:26de tristesse,
00:55:27de sentiments d'injustice.
00:55:29Mais parfois,
00:55:30c'est beaucoup plus grave,
00:55:31c'est-à-dire,
00:55:31on peut parler
00:55:32d'un réel
00:55:34psychotraumatisme
00:55:35avec des reviviscences,
00:55:36c'est-à-dire
00:55:37des souvenirs intrusifs,
00:55:38des cauchemars,
00:55:39des flashbacks,
00:55:41surtout si
00:55:41les propriétaires
00:55:42étaient sur place
00:55:43pendant le cambriolage.
00:55:45Ça peut être
00:55:46des réactions
00:55:47d'hypervigilance,
00:55:48ça veut dire
00:55:49qu'on sursaute
00:55:49au moindre bruit,
00:55:51on a un sommeil
00:55:51agité,
00:55:52on devient insomniaque,
00:55:54on a des conduites
00:55:57d'évitement,
00:55:58on refuse de dormir seul,
00:55:59on a peur de rentrer
00:56:00chez soi,
00:56:01on ferme,
00:56:01on vérifie les volets,
00:56:03les portes,
00:56:04même en plein jour,
00:56:05et on a aussi
00:56:06des pensées négatives
00:56:07persistantes
00:56:08comme le monde
00:56:09est dangereux,
00:56:10personne n'est digne
00:56:10de confiance.
00:56:12Donc,
00:56:12ça peut être très lourd
00:56:13à la fois
00:56:14sur les adultes
00:56:15et sur les enfants aussi,
00:56:18donc il faut aussi
00:56:20les accompagner
00:56:21d'une manière
00:56:23précoce
00:56:23et très rapidement
00:56:24parce qu'effectivement
00:56:27leur sentiment
00:56:27de confiance
00:56:29s'effondre
00:56:31et donc ils peuvent
00:56:32effectivement développer
00:56:33pas mal
00:56:34de problématiques
00:56:35psychologiques.
00:56:36Donc,
00:56:36qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:56:39Déjà,
00:56:40ce qu'on va travailler
00:56:41avec la victime
00:56:42pour qu'elle se reconstruise,
00:56:44c'est de réfléchir
00:56:46ensemble
00:56:46à comment sécuriser,
00:56:48réinvestir
00:56:48cette habitation.
00:56:50Voilà,
00:56:50des choses pratico-pratiques,
00:56:51changer les serrures,
00:56:52installer une alarme,
00:56:53renforcer les accès.
00:56:55Donc,
00:56:55ça c'est très concret
00:56:56pour restaurer
00:56:57la sécurité psychologique.
00:56:58Ensuite,
00:56:59on va essayer
00:57:00de retrouver une routine
00:57:01justement pour reprendre
00:57:02les habitudes quotidiennes,
00:57:04pour réinvestir ces lieux,
00:57:05pour recréer
00:57:06un sentiment
00:57:06de continuité,
00:57:08de confiance.
00:57:08Je conseille aussi
00:57:10d'en parler,
00:57:11d'exprimer son vécu,
00:57:13ses peurs,
00:57:13sa colère auprès des proches,
00:57:15auprès des amis,
00:57:16pour se sentir soulagé aussi,
00:57:18s'entourer.
00:57:19Il y a des associations
00:57:20qui peuvent éventuellement
00:57:21offrir une écoute,
00:57:23des conseils pratiques
00:57:24et des psychologues,
00:57:24bien sûr.
00:57:25Et si on constate
00:57:27les symptômes
00:57:27que je viens
00:57:28de vous décrire,
00:57:30au-delà
00:57:30de quelques semaines,
00:57:32ou s'ils sont
00:57:33trop envahissants,
00:57:34on a des insomnies sévères,
00:57:36des flashbacks,
00:57:37de la panique,
00:57:38des symptômes
00:57:39de dépression
00:57:40qui s'installent,
00:57:41c'est là où il faut
00:57:41vraiment consulter
00:57:42d'une manière spécialisée.
00:57:44Il y a des approches
00:57:45comme EMDR
00:57:47ou l'hypnose,
00:57:48par exemple,
00:57:49qui peuvent être
00:57:50particulièrement efficaces
00:57:51pour traiter
00:57:52ces souvenirs traumatiques.
00:57:54Ce n'est pas
00:57:54le seul protocole,
00:57:56évidemment.
00:57:57Donc,
00:57:58il faut réagir rapidement.
00:57:59En tout cas,
00:58:00on continuera d'en parler,
00:58:01Marie-Victoire Chopin,
00:58:02vous êtes psychologue
00:58:03comportementaliste.
00:58:03Du coup,
00:58:04je vais en profiter.
00:58:05Moi,
00:58:05je vais ouvrir le standard
00:58:06comme on le fait
00:58:07tout le temps
00:58:07dans cette émission.
00:58:08Si vous avez vous-même,
00:58:09pourquoi pas,
00:58:10la dernièrement,
00:58:11été victime
00:58:12d'un cambriolage,
00:58:13venez poser vos questions
00:58:14et venez échanger aussi
00:58:15avec notre psychologue
00:58:17Olivier Moustakakis
00:58:18et le cofondateur
00:58:19d'Assure-Land.
00:58:19Je vous donne la parole
00:58:20dans quelques instants
00:58:21pour connaître
00:58:22la position des assurances
00:58:24dans ces cas-là.
00:58:25Mais je voudrais accueillir
00:58:26Richard qui a composé
00:58:27le 0826-300-300.
00:58:29Bonjour Richard.
00:58:30Oui,
00:58:30bonjour.
00:58:31Comment vous faites,
00:58:32vous ?
00:58:32Moi,
00:58:33je m'en vais
00:58:33fin de semaine
00:58:34avec les petits-enfants
00:58:36pour 15 jours
00:58:37et en fait,
00:58:38on a des amis
00:58:39qui sont franco-cubains
00:58:40et qui habitent
00:58:42dans un appart
00:58:43un peu plus étroit
00:58:44que notre maison
00:58:45où il y a du terrain
00:58:46et donc,
00:58:47ils vont prendre notre maison
00:58:47pendant 15 jours.
00:58:49Vous faites toujours ça,
00:58:50en fait ?
00:58:51Non,
00:58:51cette année,
00:58:52en fait,
00:58:52c'est qu'on a...
00:58:54ils peuvent venir...
00:58:56Sinon,
00:58:56c'est arrivé une fois
00:58:56que ce soit la maman
00:58:57de mon épouse
00:59:00qui était elle
00:59:01en appartement
00:59:02et qui a pu profiter
00:59:03de la maison.
00:59:04Voilà.
00:59:05Si on connaît des gens
00:59:06qui ont...
00:59:07un peu de tout niveau
00:59:08et si on a des amis
00:59:09un peu de différents milieux,
00:59:11il y a des gens
00:59:12qui gagnent beaucoup
00:59:12des fois à pouvoir passer
00:59:14un bout de temps
00:59:15hors de chez eux
00:59:16pour visiter le coin
00:59:18et d'un quelque chose
00:59:20qui peut être agréable.
00:59:21Le fait d'être ailleurs,
00:59:22déjà,
00:59:22c'est reposant.
00:59:23C'est une très bonne idée.
00:59:24On n'a pas le jour
00:59:25qui est accumulé
00:59:26dans sa maison.
00:59:27Voilà.
00:59:27Donc,
00:59:28je pense qu'il y a
00:59:29beaucoup de solutions
00:59:29et je suis sûr
00:59:30qu'il y a plein de gens
00:59:31qui accepteraient bien
00:59:32de pouvoir passer 15 jours
00:59:34et il suffit peut-être
00:59:36aussi d'oser
00:59:37mettre sa maison
00:59:38à un prix très,
00:59:40très, très correct
00:59:41à Airbnb
00:59:41et là,
00:59:42on peut choisir
00:59:43qui va l'enviter
00:59:45pendant la période
00:59:46et on a beaucoup moins
00:59:47de risques.
00:59:48Même sans l'allouer,
00:59:49Richard,
00:59:49parce que je trouve
00:59:50que c'est une très bonne idée.
00:59:51Moi, j'ai un ami
00:59:51quand il parle.
00:59:52Mais non,
00:59:53on le réoffre là
00:59:53avec ce qu'il y a
00:59:55dans le frigo aussi.
00:59:56C'est vrai.
00:59:58Ah, c'est bien.
00:59:58Je vais venir.
00:59:59Vous allez me donner
00:59:59votre adresse.
01:00:00Non, pas mal.
01:00:02Mais en tout cas,
01:00:03c'est une très, très bonne idée
01:00:04et d'ailleurs,
01:00:04moi, j'ai des amis
01:00:05qui partent,
01:00:06quand ils partent en vacances,
01:00:07ils s'organisent
01:00:07avec des agences.
01:00:08Alors, ils ont aussi deux chats
01:00:09donc ça les arrange aussi
01:00:10et donc du coup,
01:00:11cette agence s'occupe
01:00:12de leur trouver un couple
01:00:13qui garde la maison
01:00:14et qui en même temps
01:00:15s'occupe des chats.
01:00:16Voilà, il y a plein
01:00:16de petites idées comme ça.
01:00:18Ouais.
01:00:19Merci beaucoup, Richard.
01:00:20Il faut s'aider.
01:00:20Il faut s'aider.
01:00:22Eh bien,
01:00:22ça serait tellement bien
01:00:23qu'on s'aide à tout niveau.
01:00:24Ce serait vraiment cool
01:00:29dans quelques instants.
01:00:30On revient avec vous
01:00:31sur le rôle de l'assurance
01:00:33quand on est cambriolé.
01:00:34Évidemment,
01:00:35M. le commandant
01:00:36Sébastien Rigali,
01:00:37chef d'escadron,
01:00:38commandant de la compagnie
01:00:39de gendarmerie
01:00:39de Clermont-Ferrand,
01:00:41vous me direz aussi
01:00:41ce que vous pensez
01:00:42de la réaction
01:00:42et du conseil de Richard
01:00:44et vous n'hésitez pas aussi
01:00:46à nous dire
01:00:46ce qui va se passer
01:00:47si je vous appelle
01:00:48en disant
01:00:48j'ai été cambriolé.
01:00:49Et puis,
01:00:50maire Marie-Victoire Chopin,
01:00:51psychologue
01:00:52comportementaliste,
01:00:53restez avec nous
01:00:54également pour parler
01:00:55de ce sujet
01:00:56des cambriolages
01:00:57de l'été.
01:00:58Nous sommes sur
01:00:59ce sont les routes
01:01:00de l'été,
01:01:00c'est le dossier
01:01:01de l'été avec vous
01:01:01pendant encore
01:01:02quelques minutes.
01:01:05Le dossier de l'été.
01:01:06Et nous parlons
01:01:07des cambriolages
01:01:07puisque malheureusement
01:01:08vous le savez,
01:01:09c'est toujours la période
01:01:10où il y a de plus en plus
01:01:11de cambriolages.
01:01:12L'été est toujours
01:01:13particulièrement compliqué.
01:01:15Alors on en parle
01:01:16bien sûr avec vous
01:01:16au 0826 300 300
01:01:18et j'ai voulu ce rendez-vous
01:01:19dans les dossiers de l'été
01:01:20pour notre rendez-vous
01:01:21des routes de l'été
01:01:22avec une psychologue
01:01:24Marie-Victoire Chopin,
01:01:25psychologue comportementaliste
01:01:26qui nous apporte son regard
01:01:27et évidemment
01:01:28ce qu'il faut faire
01:01:29après avoir été cambriolé
01:01:30pour essayer au moins
01:01:32d'en souffrir
01:01:33le moins longtemps possible.
01:01:34Nous étions
01:01:35et nous sommes toujours
01:01:35aussi avec Sébastien Rigal
01:01:37qui est le commandant
01:01:38de la compagnie
01:01:38de gendarmerie
01:01:39de Clermont-Ferrand
01:01:40et puis Olivier Moustakakis
01:01:41cofondateur d'Assureland.
01:01:43Alors Olivier, ça va être
01:01:44votre moment
01:01:45parce que évidemment
01:01:46quand on est cambriolé
01:01:47il y a des choses à faire
01:01:48et j'aimerais que grâce à vous
01:01:49on explique bien
01:01:51le côté pratico-pratique
01:01:52on est sous le choc
01:01:54mais que faut-il faire
01:01:55et ne pas oublier de faire
01:01:56auprès de son assurance ?
01:01:57Alors les démarches
01:01:59sont assez simples
01:02:00ce qu'il faut faire
01:02:01c'est déposer plainte
01:02:02déjà auprès des autorités
01:02:03de police
01:02:05ça c'est un premier point
01:02:06et vous avez ensuite
01:02:07deux jours
01:02:08pour faire la déclaration
01:02:09auprès de votre assureur
01:02:10en cas de vol
01:02:11donc il faut bien
01:02:12avoir en tête
01:02:13ces éléments
01:02:14c'est deux jours
01:02:14vous disposez de deux jours
01:02:16pour faire votre opération
01:02:17à partir du moment
01:02:17où vous avez pris connaissance
01:02:19du vol dans votre habitation
01:02:21Et c'est la même chose
01:02:22si c'est l'habitation principale
01:02:23ou si c'est une habitation secondaire ?
01:02:26Alors complètement
01:02:27Alors la chose peut-être
01:02:28à préciser
01:02:29parce que c'est un élément important
01:02:31à partir du moment
01:02:31où vous avez une garantie
01:02:32vol dans votre contrat
01:02:33d'assurance habitation
01:02:34ce qui est majoritairement le cas
01:02:35pour la plupart des contrats
01:02:37Souvent les garanties vol
01:02:40et dans la majorité des cas
01:02:41sont assorties de mesures
01:02:42de protection
01:02:44à mettre en oeuvre
01:02:44pour que la garantie
01:02:45soit effective
01:02:46et puisse être appliquée
01:02:48D'accord ?
01:02:49Donc souvent votre assureur
01:02:50dans le contrat
01:02:50pour garantir le vol
01:02:52va vous demander par exemple
01:02:53d'installer
01:02:54un certain type de serrure
01:02:56parfois une alarme
01:02:58avec une télésurveillance
01:03:00parfois de fermer les volets
01:03:01quand votre logement
01:03:02est inhabité
01:03:03sur une certaine durée
01:03:04certains jours consécutifs
01:03:06ça peut être 30 jours
01:03:0760 jours consécutifs
01:03:0890 jours suivant les contrats
01:03:10donc il faut bien évidemment
01:03:11respecter
01:03:12ces mesures de protection
01:03:14parce que sans cela
01:03:16si les mesures de protection
01:03:17ne sont pas respectées
01:03:18d'assurer que soit
01:03:18réduire l'indemnisation
01:03:20soit l'indemniser totalement
01:03:22c'est-à-dire ne pas vous rembourser
01:03:24du tout
01:03:24ne pas vous indemniser
01:03:25Ah oui
01:03:25Donc c'est très important
01:03:27de relire dans son contrat
01:03:28quelles sont les mesures
01:03:29de protection
01:03:29imposées pour bénéficier
01:03:32de la garantie vol
01:03:33et surtout
01:03:33bien les respecter
01:03:34c'est important
01:03:35de le préciser
01:03:37est-ce que si je m'équipe
01:03:38car on l'a bien vu aussi
01:03:39c'est un peu la folie
01:03:40des équipements
01:03:41en alarme
01:03:43en vidéosurveillance
01:03:44je ne nommerai aucune marque
01:03:45parce qu'on en a assez
01:03:47sur nos écrans publicitaires
01:03:49à la télévision
01:03:50on voit bien
01:03:51que c'est quelque chose
01:03:52qui est devenu
01:03:52vraiment dans notre quotidien
01:03:54est-ce que si on a
01:03:55ce type
01:03:56de protection
01:03:58tout du moins
01:03:58d'équipement
01:03:59on aurait
01:04:00une assurance
01:04:02moins chère
01:04:04on va dire
01:04:05les choses simplement
01:04:05à partir du moment
01:04:06quand vous déclarez
01:04:07en fait
01:04:08quand vous souscrivez
01:04:09votre contrat
01:04:10d'assurance habitation
01:04:11vous allez décrire
01:04:11les éléments
01:04:12que vous voulez garantir
01:04:13le type d'habitation
01:04:14votre adresse
01:04:15tous les éléments
01:04:16que va vous poser
01:04:17toutes les questions
01:04:17va vous poser l'assureur
01:04:18d'accord
01:04:19et ensuite
01:04:20il va vous demander également
01:04:21quels sont les moyens
01:04:22de protection
01:04:22dont vous disposez
01:04:24et clairement
01:04:24si vous disposez
01:04:25d'une alarme
01:04:26avec télésurveillance
01:04:26et autres
01:04:27le prix de votre assurance
01:04:29habitation
01:04:29sera inférieur
01:04:30c'est toujours important
01:04:32parce que c'est
01:04:33pareil
01:04:33quand on se fait
01:04:34cambrioler
01:04:34généralement
01:04:35on évoquait cela
01:04:36avec madame la psychologue
01:04:38on a souvent des fois
01:04:39des souvenirs
01:04:40des bijoux
01:04:42de famille
01:04:42qui sont volés
01:04:44est-ce qu'il fallait
01:04:45les faire
01:04:45comment on dit
01:04:46quand on veut savoir
01:04:49leur valeur
01:04:50vous voyez ce que je veux dire
01:04:51est-ce qu'il fallait
01:04:52les faire estimer avant
01:04:53vous avez la possibilité
01:04:54en effet
01:04:55vous avez la possibilité
01:04:56de se faire
01:04:56une expertise
01:04:57en amont
01:04:57des objets
01:04:58de valeur
01:04:59il y a deux types
01:05:00d'éléments
01:05:01que vous garantissez
01:05:02et que vous garantis
01:05:03la garantie bol
01:05:04c'est le capital mobilier
01:05:06c'est-à-dire
01:05:06tout ce qui équipe
01:05:07votre habitation
01:05:08ça c'est un premier point
01:05:09et ensuite
01:05:10ce qu'on appelle
01:05:11les objets de valeur
01:05:11donc les objets de valeur
01:05:12ça va être des espèces
01:05:13des bijoux
01:05:14des tableaux
01:05:15peut-être des oeuvres d'art
01:05:16ce genre de choses
01:05:17donc ça
01:05:17c'est l'objet
01:05:18d'une déclaration
01:05:19spécifique à faire
01:05:20à votre assureur
01:05:21donc vous aurez
01:05:22un montant
01:05:22qui sera garanti
01:05:23pour le capital mobilier
01:05:25vos équipements
01:05:26ça peut être
01:05:27volines
01:05:27téléviseurs
01:05:28etc
01:05:28et ensuite
01:05:29un montant spécifique
01:05:31pour les objets de valeur
01:05:32il faut bien
01:05:33que ce soit précisé
01:05:34et détaillé
01:05:34il y a des régions
01:05:35où du coup
01:05:36l'assurance va être plus chère
01:05:37sur le vol
01:05:38ou sur l'assurance vol
01:05:40parce que les régions
01:05:40sont les plus visitées
01:05:41la réponse est clairement
01:05:43oui
01:05:44en fonction du type
01:05:45de sinistralité
01:05:46la sinistralité
01:05:47n'est pas la même
01:05:48il y a par exemple
01:05:49plus d'inondations
01:05:49dans certaines régions
01:05:50que dans d'autres régions
01:05:51les incendies
01:05:52de la même façon
01:05:53et le vol également
01:05:54impactent plus certaines régions
01:05:56vous avez eu par exemple
01:05:58une région qui reste
01:05:59la moins chère à assurer
01:06:01qui est la région Bretagne
01:06:02qui avait subi
01:06:02une très forte hausse
01:06:03les dernières années
01:06:04ces dernières années
01:06:05parce qu'il y avait eu
01:06:06une recrudescence des vols
01:06:08il y avait eu
01:06:08plus de 44%
01:06:10de vols
01:06:11dans cette région
01:06:11donc ce qui avait
01:06:12augmenté de plus de 11%
01:06:14même si la région
01:06:15reste aujourd'hui
01:06:16encore moins chère
01:06:17à assurer
01:06:18au niveau national
01:06:18elle avait subi
01:06:19une très forte hausse
01:06:20justement
01:06:21en raison de la sinistralité
01:06:22c'est important
01:06:24j'aurais aussi
01:06:24qu'on parle de quelque chose
01:06:25parce que là
01:06:26on a parlé des résidences
01:06:27principales
01:06:28et des résidences secondaires
01:06:29mais si jamais
01:06:30et je poserai aussi
01:06:31la question ensuite
01:06:32à notre autre invité
01:06:34qui est avec nous
01:06:35au pluriel
01:06:36puisqu'ils sont deux
01:06:37si jamais
01:06:38je me fais cambrioler
01:06:39alors que j'ai loué
01:06:41une maison
01:06:42c'est à dire que
01:06:42je suis dans la location
01:06:43que ce soit
01:06:44quelle que soit la façon
01:06:45dont j'ai loué
01:06:46un gîte
01:06:46ou Airbnb
01:06:47ou autre
01:06:48que cette maison
01:06:49ne m'appartient pas
01:06:50et que pendant mes vacances
01:06:51je me fais cambrioler
01:06:52qu'est-ce qu'il faut
01:06:52que je fasse ?
01:06:54Alors vous pouvez disposer
01:06:55de ce qu'on appelle
01:06:56la garantie
01:06:57de fidégiature
01:06:58qui est souvent proposée
01:06:59dans votre contrat
01:06:59d'assurance habitation
01:07:00de votre résidence principale
01:07:02donc quand vous faites
01:07:03une location
01:07:03cette garantie-là
01:07:05peut intervenir
01:07:05si vous causez un dommage
01:07:07ou si il y a un vol
01:07:08ou vous pouvez souscrire
01:07:09une assurance spécifique
01:07:11pour le bien
01:07:12que vous louez
01:07:13tout dépend un peu
01:07:14de la configuration
01:07:14et de votre contrat
01:07:15d'assurance habitation
01:07:16un élément peut-être
01:07:18aussi à rajouter
01:07:19puisqu'on parle
01:07:19du traumatisme psychologique
01:07:21qui est réel
01:07:21aujourd'hui
01:07:22dans la majorité
01:07:23des contrats
01:07:24vous pouvez bénéficier
01:07:25d'un soutien psychologique
01:07:27qui est prévu
01:07:27justement en cas de vol
01:07:29notamment
01:07:30les vols
01:07:31avec les fractions
01:07:32agressions
01:07:33les homes hacking
01:07:34qui sont de plus en plus fréquents
01:07:35ils sont d'autant plus traumatiques
01:07:37puisque vous êtes présent
01:07:38et vous êtes souvent agressé
01:07:40vous avez la possibilité
01:07:42de bénéficier
01:07:42d'un soutien psychologique
01:07:43c'est prévu
01:07:44dans certains contrats
01:07:44d'assurance
01:07:45merci beaucoup
01:07:46Olivier Moustakakis
01:07:47vous qui êtes le cofondateur
01:07:49d'Assureland
01:07:49également d'être intervenu
01:07:50sur Sud Radio
01:07:51pour notre dossier
01:07:52de l'été spécial
01:07:53cambriolage
01:07:54je vais me retourner
01:07:55de nouveau
01:07:55vers vous
01:07:57chef d'escadron
01:07:57Sébastien Régali
01:07:58commandant de la compagnie
01:07:59de gendarmerie
01:08:00de Clermont-Ferrand
01:08:00on vient d'évoquer
01:08:02le fait effectivement
01:08:02qu'on pouvait aussi
01:08:03être cambriolé
01:08:04alors que nous étions
01:08:05dans une maison
01:08:05de vacances
01:08:06est-ce que cela
01:08:07ce sont des choses
01:08:08que vous voyez
01:08:08dans votre environnement
01:08:10ou pas ?
01:08:12nous n'avons pas forcément
01:08:14ce nom de territoire
01:08:14puisque nous avons surtout
01:08:15des vols par effraction
01:08:17qui sont commis
01:08:18dans les résidences principales
01:08:19en l'absence des habitants
01:08:20donc c'est soit
01:08:21en fait les combriolages
01:08:22ont lieu
01:08:23sur toute la période
01:08:25de l'année
01:08:25mais effectivement
01:08:26en cette période estivale
01:08:27on a une recrudescence
01:08:29de ce genre de fait
01:08:29en l'absence des propriétaires
01:08:31mais comme nous ne sommes pas
01:08:32dans un secteur
01:08:33où il y a une forte
01:08:36présence touristique
01:08:37ce n'est pas forcément
01:08:39des combriolages
01:08:39que nous constatons
01:08:41nous constatons plutôt
01:08:42des combriolages
01:08:42dans les résidences
01:08:43justement qui ont été
01:08:44vides de leurs résidences
01:08:45sur cette période
01:08:46Olivier Moustakakis
01:08:48nous le disait
01:08:49qu'au fondateur
01:08:50d'Assurland
01:08:50l'une des premières choses
01:08:51à faire
01:08:51c'est effectivement
01:08:52on a 48 heures
01:08:53pour faire la déclaration
01:08:54auprès des forces
01:08:55de l'ordre
01:08:55oui après
01:08:57si malheureusement
01:08:58parce que ça arrive
01:08:59là nous
01:09:00il y a peut-être
01:09:01des combriolages
01:09:01qui ont été commis
01:09:02depuis une dizaine
01:09:03ou une quinzaine
01:09:03de jours
01:09:04et les résidents
01:09:04ne se sont pas encore
01:09:05rendus compte
01:09:05des faits
01:09:07suite à leur absence
01:09:08nous dès qu'ils rentrent
01:09:10et qu'ils constatent
01:09:11les faits
01:09:11ils nous appellent
01:09:12jour et nuit
01:09:1224h sur 24
01:09:137 jours sur 7
01:09:15et une patrouille
01:09:16viendra automatiquement
01:09:17pour venir constater
01:09:18les faits
01:09:19et faire des constatations
01:09:20sur les fractions
01:09:22et du coup
01:09:23même si
01:09:23oui pardon
01:09:24excusez-moi
01:09:25même si le fait
01:09:26donc ont lieu
01:09:27plus de 24 heures
01:09:28nous
01:09:29on n'a pas
01:09:30ce délai de temps
01:09:31nous on intervient
01:09:33dès l'appel
01:09:34de la victime
01:09:35et puis
01:09:36beaucoup de questions
01:09:36sur la page Facebook
01:09:37et sur la radio
01:09:38en gros
01:09:39un autre cas de figure
01:09:41imaginez que
01:09:41je dors à la maison
01:09:42parce que des cambriolages
01:09:43quand on dort
01:09:44on en entend parler souvent aussi
01:09:45alors qu'on est bien présent
01:09:46dans la maison
01:09:47et que ça se passe mal
01:09:48avec le cambrioleur
01:09:49on réagit
01:09:50on se lève
01:09:51on lui tape dessus
01:09:52évidemment je ne suis pas
01:09:53pour la violence
01:09:54mais
01:09:54et qu'il est blessé
01:09:56qu'est-ce qui va se passer ?
01:09:58alors normalement
01:09:59là
01:09:59si donc là
01:10:00on est dans la légitime défense
01:10:02puisqu'il y a une intrusion
01:10:03dans notre domicile
01:10:04et qu'on se défend
01:10:05donc en fait après
01:10:06la riposte
01:10:08ou la défense
01:10:10de la victime
01:10:11doit être proportionnelle
01:10:11à l'agression
01:10:12ça veut dire
01:10:13qu'après
01:10:13elle doit aussi stopper
01:10:14donc la légitime défense
01:10:15doit s'arrêter
01:10:16dès que l'infraction
01:10:17ou dès que l'agression
01:10:18a été commise
01:10:18ça veut dire
01:10:19qu'on ne poursuit pas
01:10:20les malfaiteurs
01:10:20sur plusieurs kilomètres
01:10:21pour après faire
01:10:22un acte de vengeance
01:10:23mais vous êtes bien sûr
01:10:24bien évidemment
01:10:25dans votre domicile
01:10:26agressé
01:10:27vous êtes en droit
01:10:27de vous défendre
01:10:29dans le cadre
01:10:29de la légitime défense
01:10:30tant qu'elle est proportionnée
01:10:31Marie-Victoire Chopin
01:10:34psychologue comportementaliste
01:10:35par rapport à cet exemple
01:10:36que l'on a donné
01:10:37imaginez qu'on a
01:10:38un double choc
01:10:39c'est-à-dire qu'on est présent
01:10:41à la maison
01:10:41alors que les faits se passent
01:10:43c'est arrivé souvent
01:10:44où les gens dorment
01:10:45et se rendent compte
01:10:46le matin
01:10:47ou un peu tardivement
01:10:48qu'ils ont été cambriolés
01:10:50est-ce que le choc
01:10:51est encore plus difficile
01:10:52psychologiquement
01:10:53parce que nous étions là ?
01:10:55absolument
01:10:55le choc
01:10:56est beaucoup plus important
01:10:58donc c'est des situations
01:11:00qui mènent clairement
01:11:02à un véritable traumatisme
01:11:03psychologique
01:11:04donc être menacé
01:11:06ou agressé
01:11:07c'est beaucoup plus traumatisant
01:11:09que de découvrir
01:11:09après coup
01:11:10son logement dévasté
01:11:12et puis il y a aussi
01:11:13la perception
01:11:13de danger vital
01:11:15si une victime
01:11:16a cru qu'elle allait mourir
01:11:17le risque de stress
01:11:20post-traumatique
01:11:20est très élevé
01:11:21puis il y a aussi
01:11:23des caractéristiques personnelles
01:11:25qui vont accentuer
01:11:26la vulnérabilité
01:11:27par exemple
01:11:28s'il s'agit
01:11:29d'une personne isolée
01:11:30d'une personne âgée
01:11:31par exemple
01:11:32une mère seule
01:11:33avec ses enfants
01:11:34il peut vivre
01:11:36l'intrusion
01:11:37avec une intensité
01:11:38plus grande
01:11:39et il y a aussi
01:11:41la nature des pertes
01:11:42qui peuvent rentrer
01:11:43en jeu
01:11:44donc perdre
01:11:45par exemple
01:11:46un ordinateur
01:11:47si c'est un outil
01:11:48de travail
01:11:48aujourd'hui
01:11:49tout est dedans
01:11:50c'est très douloureux
01:11:51perdre les photos
01:11:52de toute nuit
01:11:53c'est insoutenable
01:11:54donc il peut y avoir
01:11:56une composante
01:11:57très subjective
01:11:58liée à la nature
01:11:59de ces pertes
01:12:00il n'y a pas lieu
01:12:01à juger
01:12:02ou à trouver
01:12:03une jauge
01:12:03de gravité
01:12:04ça peut être
01:12:05très douloureux
01:12:06pour certains
01:12:07tandis que d'autres
01:12:08vont peut-être
01:12:08rebondir
01:12:09plus facilement
01:12:10sur ce type de pertes
01:12:11et comme nous dit
01:12:12Fréquence sur la page
01:12:13de Facebook
01:12:13de Sud Radio
01:12:14j'ai vécu un cambriolage
01:12:15à Toulouse
01:12:16alors que j'étais en vacances
01:12:17l'horreur
01:12:17le pire c'est la disparition
01:12:19des souvenirs
01:12:20qui ne peuvent pas
01:12:20être remboursables
01:12:21et surtout reconstruits
01:12:24surtout reconstruits
01:12:26donc voilà
01:12:26pour conclure
01:12:27on n'hésite pas
01:12:28aussi à se faire aider
01:12:30psychologiquement
01:12:31on ne pense pas
01:12:32vous savez
01:12:33la fameuse phrase
01:12:33que l'on dit souvent
01:12:34toujours plus fort
01:12:35que tout le monde
01:12:35non
01:12:36parce que de toute façon
01:12:37à un moment ou à un autre
01:12:38il peut risquer
01:12:39d'y avoir
01:12:39un contre-coup psychologique
01:12:42qui arrive
01:12:43merci à vous trois
01:12:44d'avoir été
01:12:45en notre compagnie
01:12:46Sébastien Rigaïl
01:12:47commandant de la compagnie
01:12:49de gendarmerie
01:12:49de Clermont-Ferrand
01:12:50et chef d'escadron
01:12:51Marie-Victoire Chopin
01:12:53psychologue comportementaliste
01:12:55et Olivier Moustakakis
01:12:56cofondateur d'Assurlan
01:12:57notre dossier de l'été
01:12:59consacré aux cambrioleurs
01:13:00de l'été
01:13:01se termine
01:13:02dans quelques instants
01:13:03je vous propose
01:13:04d'aller nous détendre
01:13:05un petit peu
01:13:06dans une bambouserie
01:13:07pas comme les autres
01:13:08un jardin exotique
01:13:09au coeur du gare
01:13:11trouver les escapades
01:13:12de Rémi André
01:13:13moi je vous propose
01:13:14d'aller nous balader
01:13:15sur une très très belle
01:13:17bambouserie
01:13:18mais pour le coup
01:13:18évidemment
01:13:19on aura l'occasion
01:13:20comment je vais vous dire
01:13:22d'aller dans les Cévennes
01:13:24et c'est ce que je vous propose
01:13:25de faire maintenant
01:13:26Sud Radio
01:13:27les sentiers de l'été
01:13:29et on va s'arrêter
01:13:30à la bambouserie
01:13:30des Cévennes
01:13:31un jardin exotique
01:13:33unique en Europe
01:13:34qui est situé
01:13:34près d'Andus
01:13:35dans le gare
01:13:36un parc botanique
01:13:37qui invite à un voyage
01:13:38des paysans
01:13:39à travers des forêts
01:13:40de bambous géants
01:13:41des plantes rares
01:13:42des ambiances
01:13:42assez incroyables
01:13:43c'est plus qu'un lieu
01:13:44de promenade
01:13:45c'est vraiment
01:13:46un rendez-vous
01:13:46que je vous propose
01:13:47de découvrir
01:13:48avec Valentine Crouset
01:13:50qui est la directrice générale
01:13:52de la bambouserie
01:13:53bonjour Valentine
01:13:54bonjour à tous
01:13:55je vais tout simplement
01:13:57proposer à tout le monde
01:13:59d'aller découvrir
01:14:00cette magnifique bambouserie
01:14:03je voudrais qu'on en connaisse
01:14:04un peu l'histoire d'ailleurs
01:14:05pour commencer
01:14:06la bambouserie a été créée
01:14:09en 1856
01:14:10par Eugène Mazel
01:14:12qui était vraiment
01:14:14un passionné
01:14:15de botanique
01:14:16de sciences naturelles
01:14:17il était originaire
01:14:18de nos cévennes
01:14:19a racheté ce domaine
01:14:21et il a ramené
01:14:23plusieurs essences
01:14:25des cinq continents
01:14:26et l'histoire
01:14:27de la bambouserie
01:14:28a commencé comme ça
01:14:29donc il y a bientôt
01:14:30170 ans
01:14:32waouh
01:14:32il y a quoi ?
01:14:33il y a plus de 200 variétés
01:14:34de bambous ?
01:14:35c'est ça
01:14:36plus de 200 variétés
01:14:37de bambous
01:14:37et plus de 1300
01:14:38variétés de plantes
01:14:40c'est ce qui rend ce jardin
01:14:41si exceptionnel ?
01:14:43exactement
01:14:44en fait quand on rentre
01:14:45à la bambouserie
01:14:46on est à la porte des cévennes
01:14:47et on a l'impression
01:14:48d'être ailleurs
01:14:49et ça grâce au végétal
01:14:51qui nous fait voyager
01:14:52ce végétal en tout cas
01:14:54on s'y sent donc
01:14:56drôlement bien cet été
01:14:57surtout avec les températures
01:14:59qu'il y a eu ?
01:15:00oui
01:15:00le parc est très ombragé
01:15:02de par la taille des bambous
01:15:04où certains font
01:15:05plus de 20 mètres de haut
01:15:06et la tare et les grands arbres
01:15:08qui ont bientôt
01:15:09170 ans
01:15:10on a par exemple
01:15:11les séquoias
01:15:12qui viennent de Californie
01:15:13qui font plus de 40 mètres
01:15:15de hauteur
01:15:15on a aussi des bambous
01:15:17qui vont jusqu'à 25 mètres
01:15:19on a le vallon du dragon
01:15:21le jardin japonais
01:15:22le labyrinthe
01:15:22le village laotien
01:15:24la balade aérienne
01:15:25la serre mazel
01:15:26le jardin
01:15:27des bassins de gênes
01:15:28racontez-moi tout
01:15:29faites-moi visiter
01:15:30alors la bambouserie
01:15:32dès que vous rentrez
01:15:33vous allez être plongé
01:15:34en Amérique
01:15:36en Californie
01:15:38grâce aux séquoias
01:15:40donc comme je disais
01:15:40qui font 40 mètres de hauteur
01:15:42et ensuite vous allez
01:15:43prendre une allée
01:15:44et vous allez arriver
01:15:45au village laotien
01:15:46donc c'est la reconstitution
01:15:48d'un village laotien
01:15:49typique
01:15:50avec différentes
01:15:51cases en bambous
01:15:52pour voir les habitats
01:15:53originaires du Laos
01:15:55mais après
01:15:57oui pardon
01:15:57juste pour s'arrêter
01:15:58sur Laos
01:15:59c'est venu
01:15:59de Gênes Mazel
01:16:01déjà le Laos
01:16:02ou c'est vous après ?
01:16:03alors non
01:16:03ça c'est nous
01:16:04c'est des années 80
01:16:05où on a fait
01:16:07on a eu la chance
01:16:08d'avoir
01:16:08des réfugiés politiques
01:16:10qui sont venus
01:16:11à la bambousière
01:16:12et ça a été
01:16:13vraiment un partage
01:16:14une transmission
01:16:15de sa voix
01:16:16sur le travail
01:16:17du bambou
01:16:17donc ça s'est fait
01:16:19comme ça
01:16:19et le village
01:16:20laotien
01:16:21a évolué
01:16:21au fur et à mesure
01:16:22des années
01:16:23mais toujours
01:16:24a été
01:16:25construit
01:16:27et travaillé
01:16:29comme ils le font
01:16:30au Laos
01:16:31la balade aérienne
01:16:32c'est quoi ?
01:16:33alors la balade aérienne
01:16:34c'est une structure
01:16:35en filet
01:16:36où on monte
01:16:36jusqu'à 8 mètres
01:16:38de hauteur
01:16:38il y a plus de 1200 mètres
01:16:40carrés de filet
01:16:41et en fait
01:16:42c'est de pouvoir
01:16:43observer le végétal
01:16:45mais vu du haut
01:16:46donc comme d'être
01:16:47comme dans une canopée
01:16:48où là on va pouvoir
01:16:49observer bananier
01:16:51palimier
01:16:51bambou
01:16:52et d'autres plantes
01:16:53vues d'en haut
01:16:54et c'est véritablement
01:16:56une autre sensation
01:16:57qui s'ouvre à nous
01:16:57les serres Mazel
01:16:59M-A-Z-E-L
01:17:00alors Mazel
01:17:01donc qui ont été créées
01:17:03par le créateur
01:17:05du parc
01:17:05donc c'était des serres
01:17:07d'acclimatation
01:17:08au départ
01:17:09aujourd'hui
01:17:09on en fait
01:17:10c'est véritablement
01:17:11plus un lieu
01:17:12d'exposition
01:17:13où en ce moment
01:17:13on a des plantes
01:17:14d'Afrique du Sud
01:17:15donc de pouvoir
01:17:16découvrir
01:17:16des plantes endémiques
01:17:18de ce pays là
01:17:20et qui ont par exemple
01:17:21peu de besoins en eau
01:17:23et qui sont complètement
01:17:24différentes des plantes
01:17:26qu'on peut avoir
01:17:26dans nos cévennes
01:17:27alors évidemment
01:17:28on va pouvoir prendre
01:17:29le temps de découvrir
01:17:29tout cela
01:17:30est-ce que cette
01:17:30bambouzerie incroyable
01:17:32est-ce que cette
01:17:33bambouzerie des cévennes
01:17:34peut être au-delà
01:17:35d'un jardin de promenade
01:17:36aussi un jardin d'études
01:17:37par les professionnels
01:17:39qui viennent vous voir
01:17:39alors ça peut être
01:17:41tout à fait
01:17:42un jardin d'études
01:17:43avec notamment
01:17:45les différentes variétés
01:17:46qu'on peut avoir
01:17:47des cinq continents
01:17:48de voir comment
01:17:49elles se comportent
01:17:50et on le voit
01:17:51au fur et à mesure
01:17:52des années
01:17:53où malheureusement
01:17:54le climat se réchauffe
01:17:56où il y avait
01:17:56certaines plantes
01:17:57qui ont rentré
01:17:58l'hiver
01:17:58où aujourd'hui
01:17:59on n'a plus besoin
01:18:00de le faire
01:18:01et on continue encore
01:18:02de pouvoir tester
01:18:03par rapport à ce
01:18:04réchauffement climatique
01:18:05là par exemple
01:18:06on est en train
01:18:07de tester des plantes
01:18:08qui viennent du Chili
01:18:09Ah et alors ?
01:18:11On vous dira ça
01:18:12l'année prochaine
01:18:13il faut attendre
01:18:14un an encore
01:18:15l'hiver n'est pas
01:18:16encore arrivé
01:18:16Non mais là
01:18:17vous parlez
01:18:17de réchauffement climatique
01:18:19et vous avez aussi
01:18:19des essences
01:18:20et des individus
01:18:21comme les bambous
01:18:22qui sont peut-être
01:18:23plutôt habitués
01:18:24à ces chaleurs-là
01:18:24est-ce que depuis
01:18:25ce changement climatique
01:18:27moi mes amis
01:18:28Métérol
01:18:28on va dire quoi
01:18:30agriculteurs et vignerons
01:18:31me disent que
01:18:31le gros changement
01:18:32c'était 2018-2019
01:18:34est-ce que vous
01:18:35vous avez vu
01:18:35des essences souffrir ?
01:18:37Alors on voit pas
01:18:38des essences souffrir
01:18:39à proprement parler
01:18:40puisque
01:18:42nous on va faire
01:18:46un diagnostic
01:18:46au jour le jour
01:18:48de pouvoir voir
01:18:49les besoins en eau
01:18:50et comme à la
01:18:51bambouserée
01:18:51les plantes
01:18:53la plupart des plantes
01:18:55les grands sujets
01:18:56en 170 ans
01:18:57c'est plus sur
01:18:58les jeunes plantations
01:18:59on va faire attention
01:19:00aujourd'hui
01:19:01on n'a pas observé
01:19:03je pense qu'il nous faudra
01:19:04encore quelques années
01:19:05pour voir l'impact
01:19:06que peut avoir
01:19:07par exemple
01:19:07des épices
01:19:08de sécheresse
01:19:10Vous êtes aussi
01:19:11un parc
01:19:11qui a un vrai engagement
01:19:12pour la nature
01:19:13pour la biodiversité
01:19:14pour l'avenir
01:19:15est-ce que vous pouvez
01:19:15nous en dire un peu plus ?
01:19:17Oui tout à fait
01:19:18on a véritablement
01:19:19en fait
01:19:19on se donnait
01:19:20un rôle
01:19:21une mission
01:19:22on va dire
01:19:22de pouvoir
01:19:23accompagner
01:19:25nos visiteurs
01:19:26dans la préservation
01:19:27de la biodiversité
01:19:28par des pratiques
01:19:29que nous on met en place
01:19:30qui sont très simples
01:19:31par exemple
01:19:32on fait un atelier
01:19:33pour fabriquer
01:19:35un petit abri
01:19:35à insectes
01:19:36dont l'importance
01:19:37de pouvoir préserver
01:19:38les insectes
01:19:39puisque les bons insectes
01:19:40on va dire
01:19:40vont manger
01:19:41les mauvais insectes
01:19:42donc on fait
01:19:43différents ateliers
01:19:45auprès des scolaires
01:19:46beaucoup
01:19:46mais aussi
01:19:47auprès des individuels
01:19:49le week-end
01:19:49on a une formidable
01:19:51équipe guide
01:19:51qui propose des ateliers
01:19:53donc par exemple
01:19:54sur
01:19:54comme je le disais
01:19:56sur la préservation
01:19:57de la biodiversité
01:19:58via ces petits abris
01:19:59insectes
01:20:00mais aussi
01:20:00sur l'épopée
01:20:01des plantes
01:20:01comment les plantes
01:20:02évoluent
01:20:04à travers
01:20:05les pays
01:20:06également
01:20:07sur les insectes
01:20:08et là
01:20:08on a un nouvel atelier
01:20:09l'année prochaine
01:20:10sur les champignons
01:20:11sur l'importance
01:20:11des champignons
01:20:12Waouh
01:20:13très bien
01:20:13et alors
01:20:14il y a également
01:20:14Jardin Remarquable
01:20:15vous êtes classifiée
01:20:17oui
01:20:17tout à fait
01:20:18on est classé
01:20:19Jardin Remarquable
01:20:20et on est également
01:20:21inscrit au Monument Historique
01:20:23on a souvent
01:20:24l'impression
01:20:25que l'inscription
01:20:26au Monument Historique
01:20:27sont pour les châteaux
01:20:28mais non
01:20:29les jardins aussi
01:20:30peuvent faire étendre
01:20:30à cette inscription
01:20:33qui est pour nous
01:20:34véritablement important
01:20:36puisque la Bombozerie
01:20:37est un sanctuaire
01:20:38qu'on doit préserver
01:20:39mais seul
01:20:40on ne fait pas grand chose
01:20:42mais à plusieurs
01:20:43donc c'est mieux
01:20:44de pouvoir avoir
01:20:45l'état
01:20:46qui nous soutient
01:20:47là-dedans
01:20:47parce qu'on est
01:20:48un jardin privé
01:20:49et de pouvoir avoir
01:20:50cette inscription
01:20:51c'est un hommage
01:20:52déjà aux créateurs
01:20:53et aussi
01:20:54pour les générations futures
01:20:55et puis
01:20:56n'hésitez pas vraiment
01:20:57parce qu'on est dans
01:20:58le cœur des Cévennes
01:20:59quel âge
01:20:59a le plus vieil individu
01:21:00chez vous ?
01:21:02alors
01:21:02j'ai envie de dire
01:21:03170 ans
01:21:04à la création du parc
01:21:05il y a peut-être aussi
01:21:09un chêne
01:21:09un carcus roguer
01:21:10on pense qu'il était là
01:21:11avant la création du parc
01:21:12malheureusement
01:21:13il faudrait faire
01:21:14un carottage
01:21:15et donc
01:21:16c'est de pouvoir
01:21:17prélever
01:21:17dans le tronc de l'arbre
01:21:20ce qu'on ne va pas faire
01:21:21et on va garder
01:21:22cette part de mystère
01:21:23et on connaîtra
01:21:25je pense
01:21:26probablement pas
01:21:27l'âge de cette âme
01:21:28mais les experts
01:21:29des grands arbres
01:21:30pensent qu'il était même là
01:21:31avant la création
01:21:32on est situé
01:21:33à Générarg
01:21:34dans le département du Gard
01:21:35pour retrouver
01:21:37cette bambouzerie
01:21:38des Cévennes
01:21:39aujourd'hui
01:21:40on va finir
01:21:41par le côté pratico-pratique
01:21:42vous êtes ouvert
01:21:43depuis le mois de février
01:21:44vous allez terminer
01:21:45sur le plus beau jour
01:21:47de l'année
01:21:47qui est celui
01:21:48de mon anniversaire
01:21:49le 9 novembre
01:21:50ça c'est fait au passage
01:21:53le prix d'entrée
01:21:56pardon
01:21:57alors le prix
01:21:57on est à 15,20 euros
01:21:59l'entrée
01:21:59et il faut compter
01:22:00minimum
01:22:01deux heures de visite
01:22:02et on est ouvert
01:22:03tous les jours
01:22:047 jours sur 7
01:22:05y compris les jours fériés
01:22:06jusqu'à ce magnifique jour
01:22:08du 9 novembre
01:22:09et puis on peut
01:22:10aussi
01:22:10comme c'est un endroit
01:22:12que l'on peut voir
01:22:13vivre du mois de février
01:22:14au mois de novembre
01:22:15on peut prendre un pass annuel
01:22:16est-ce que
01:22:16les écoles j'imagine
01:22:18viennent aussi vous voir
01:22:19tout à fait
01:22:20on a un pass annuel
01:22:21qui est rentabilisé
01:22:22au bout de la troisième visite
01:22:25donc on peut venir
01:22:26quand on le souhaite
01:22:27notamment pour les événements
01:22:29et également
01:22:30oui on accueille
01:22:31les scolaires
01:22:31les associations
01:22:32les personnes en situation
01:22:34de handicap
01:22:35on est labellisé
01:22:36qualité
01:22:36tourisme et handicap
01:22:38voilà
01:22:39on est ouvert
01:22:40on est accessible
01:22:41pour tous les publics
01:22:43un jardin exceptionnel
01:22:44créé en 1856
01:22:46par Eugène Mazel
01:22:47passionné de botanique
01:22:49pardon
01:22:49la bambouserie
01:22:50des Cévennes
01:22:51avec ses atmosphères
01:22:52rafraîchissantes
01:22:53surtout en cet été 2025
01:22:54l'ombre des bambous
01:22:56l'apaisement garanti
01:22:57face à la majesté
01:22:58des séquoias
01:22:59et du vallon ombragé
01:23:00c'est vraiment un endroit
01:23:01dont il ne faut pas
01:23:03se passer
01:23:03en cet été 2025
01:23:04mais aussi
01:23:05tout le reste de l'année
01:23:07jusqu'au mois de novembre
01:23:08merci beaucoup
01:23:09d'avoir été avec nous
01:23:11merci à tous
01:23:13et puis merci
01:23:14surtout de continuer
01:23:15de préserver
01:23:15cet endroit
01:23:16si exceptionnel
01:23:18pour la bambouserie
01:23:20de Cévennes
01:23:21des Cévennes
01:23:22dans quelques instants
01:23:24nous avons rendez-vous
01:23:25avec Rémi
01:23:26et ses escapades
01:23:27Rémi va nous emmener
01:23:29dans le Tarn
01:23:30à la rencontre
01:23:31d'un homme
01:23:31qui est le maire
01:23:32de la commune
01:23:33de Lautrec
01:23:34et puis ce sera donc
01:23:35juste avant
01:23:36de se retrouver
01:23:37pour la fin
01:23:38de nos routes de l'été
01:23:39et le retour
01:23:39de l'info
01:23:40de 13h
01:23:41Cévennes
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