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  • il y a 4 mois
Le ministre de l'Économie Éric Lombard et plusieurs membres du gouvernement ont accueilli ce mercredi au ministère des Finances les "acteurs économiques" trois jours après l'accord commercial annoncé dimanche entre l'Union européenne et les États-Unis, un accord qui menace de fragiliser leur situation. Véronique Louwagie, ministre du Commerce, était l'invitée de BFMTV.

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Transcription
00:00Et pour aller plus loin ce soir et essayer surtout de comprendre, je reçois Véronique Louvagie. Bonsoir madame.
00:05Bonsoir.
00:05Merci d'être avec nous. Vous êtes la ministre déléguée au commerce, à l'artisanat et au PME.
00:10Autour de la table cet après-midi à Bercy, vous étiez 8 ministres face à des responsables de filières, impactés donc par ces droits de douane.
00:18Première question, comment les avez-vous trouvés ? Inquiets ? Très inquiets ?
00:24Évidemment inquiets, préoccupés par l'annonce.
00:28Mais ce que nous leur avons rappelé, c'est deux points.
00:31Le premier, est-ce que cet accord est un bon accord ? Non. Bien sûr que ça n'est pas un bon accord.
00:38Pour autant, est-ce que cet accord a permis d'éviter le pire ? Oui.
00:41Ce que disait le ministre Alastor, éviter les 30%.
00:43Voilà, qu'à défaut d'accord, c'était 30% qui s'appliquaient.
00:46Maintenant, nous ne connaissons pas les détails. Nous avons un pourtour qui a été défini.
00:51Il nous faut donc travailler sur un certain nombre d'éléments, savoir quels seront les produits qui seront impactés.
00:57Est-ce qu'il y aura des exemptions ? Nous parlons de l'aéronautique, par exemple.
01:01Nous parlons également des spiritueux.
01:03Mais il y a d'autres secteurs, d'autres filières.
01:05Et nous devons être mobilisés à Bruxelles.
01:07C'est ce que nous avons indiqué aux chefs d'entreprise.
01:09Vous nous dites donc ce soir sur BFM TV, il y a des droits de douane à 15% et on a une page blanche.
01:16Alors derrière, pas tout à fait une page blanche.
01:18Nous avons quelques axes.
01:19Et c'est la raison pour laquelle il nous faut continuer à travailler.
01:23Il nous faut être mobilisés pour défendre nos entreprises.
01:26Ce que nous voulons, c'est protéger nos entreprises, protéger nos emplois.
01:30Il ne faut pas que nos entreprises soient les victimes de cet accord.
01:33Donc effectivement, nous avons entendu aujourd'hui ce que nous ont dit les chefs d'entreprise.
01:37Un, ils demandent de la simplification.
01:39De la simplification au niveau de l'Europe, au niveau de la France.
01:42Deux, ils demandent à être protégés, accompagnés, ouvrir également des marchés à l'exportation vers d'autres pays, avoir une préférence européenne.
01:52Et finalement, discuter également sur un certain nombre d'exemptions avec l'Europe, avec les Etats-Unis, sur cette période qui s'ouvre devant nous.
02:00Si on parle d'une page blanche, ça veut dire que depuis dimanche, on fait la communication de Donald Trump et qu'à l'intérieur, il n'y a rien.
02:09Le document est vide.
02:10Aujourd'hui, il y a déjà des droits de douane qui s'appliquent.
02:13Je rappelle qu'il y a quelques mois, des droits de douane ont été appliqués à hauteur de 10%,
02:18qui s'ajoutent à des droits de douane qui, en moyenne, étaient de 5%.
02:22Donc nous avons déjà des droits de douane à hauteur de 15%.
02:27Donc cette annonce, cet accord, finalement, nous évite d'avoir ces droits de douane à hauteur de 30%.
02:33Mais nous n'en connaissons pas le détail.
02:35Effectivement, vous avez raison, le diable se cache dans les détails.
02:38Donc il nous faut travailler sur les exemptions.
02:40Nous souhaitons qu'un certain nombre de filières puissent l'être.
02:42Je pense à la filière viticole, par exemple.
02:45Il y a un certain nombre de sujets sur les produits pharmaceutiques, sur les produits chimiques, sur tout ce qui concerne l'acier, l'aluminium.
02:52Et il nous faut travailler, porter une voix forte, une voix unie au niveau européen pour continuer à travailler sur cet accord
02:59et faire en sorte que nos entreprises soient le mieux protégées.
03:02Alors, on le voit, tout reste à faire.
03:04On parlera un peu plus tard du calendrier.
03:07Mais cet accord, il est à 15%.
03:08On peut imaginer demain que cet accord, il soit à 18%, 22%, voire à 13% ?
03:13Ou ce chiffre de 15% ne bougera pas ?
03:17Écoutez, moi je serais très prudente parce que nous connaissons la manière dont le président Trump réagit.
03:22Nous avons vu quelquefois des reculades.
03:25Pour autant, c'est un accord qui a fait l'objet d'une poignée de mains dimanche sur une base de 15%.
03:30Donc nous pouvons considérer que ça, c'est la base générale.
03:32Mais après, il y aura un certain nombre d'exemptions et nous devons faire en sorte qu'il y en ait le maximum.
03:37Et il pourra y avoir des cas dérogatoires avec des contingents et des taux.
03:41Ce soir, est-ce que vous savez quelle est la marge de manœuvre de l'Europe en général et de la France en particulier ?
03:47On peut dealer sur quoi ? Sur quoi on peut s'arranger avec les États-Unis ? Et sur quoi ça ne passera pas ?
03:53Écoutez, c'est toujours pareil.
03:55Quand il y a un accord, quand il y a des discussions, nous savons les points d'arrivée que nous souhaitons au mieux.
04:02Mais tout cela fait l'objet d'un compromis.
04:04Je veux juste rappeler que nous avons évité le pire par rapport au taux de 30% que vous évoquiez.
04:10Et dire également que les États-Unis souhaitaient à un moment donné supprimer la TVA, supprimer la taxe sur les services digitaux.
04:18Donc nous avons évité un certain nombre de points et ça, c'est relativement important.
04:22Donc il nous faut discuter de manière unie, de manière forte, de manière forte au niveau européen.
04:29C'est ce que nous allons porter au niveau de la voix de la France, au niveau européen.
04:34Alors on va regarder ce que disait ce matin le chef de l'État.
04:37Il s'est exprimé, il a rencontré les ministres en Conseil.
04:41Et voilà notamment lorsqu'il parle de la visibilité.
04:44L'accord a le mérite, dit-il, d'offrir de la visibilité et de la prévisibilité à court terme.
04:51Il préserve les intérêts français et européens.
04:54Ils sont où les intérêts français et européens dans cette histoire-là ?
04:57Vous savez, l'incertitude pour une entreprise, c'est un poison lent.
05:01Parce que tant que vous êtes dans l'incertitude, une entreprise n'investit pas, n'embauche pas, recule ses investissements.
05:07D'ailleurs, certains chefs d'entreprise nous l'ont indiqué cet après-midi.
05:10Donc très vite, les entreprises demandent à savoir, à avoir de la lisibilité, de la visibilité.
05:16Et en tout cas maintenant, il faut que cet accord, qui est un cadre général, nous donne toutes les précisions qui vont impacter les entreprises pour qu'elles puissent connaître, pour qu'elles puissent savoir.
05:26Pardon, mais j'insiste, mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi le chef de l'État dit qu'il y a de la visibilité ?
05:32Puisqu'on parle d'un accord, d'un cadre, et qu'on a à peine les contours de cet accord et pas le contenu.
05:40Alors, nous avons quand même les grandes lignes.
05:42Un, un taux de 15%.
05:44Deux, tout ce qui concerne l'aéronautique est exempté.
05:47Je rappelle que l'aéronautique, ce sont 20% des exportations de nos entreprises françaises vers les États-Unis.
05:53Donc un volume important.
05:56Nous avons quelques éléments aujourd'hui sur les spiritueux, peut-être sur les vins.
06:00Mais il nous faut aller dans le détail.
06:02Donc certes, il y a un cadre, c'est-à-dire qu'au 1er août, les entreprises savent qu'elles n'auront pas un taux de 30%, mais un taux de 15%.
06:10Et maintenant, il nous faut aller bien plus en détail sur la nature des biens, éventuellement les contingents ou les taux qui pourraient être appliqués.
06:17Aller dans le détail, ça va se faire quand ?
06:19Là, on est en pleine période de vacances.
06:21Il y a la rentrée qui se profile à l'horizon.
06:23Et on a bien compris que c'était un sujet de préoccupation de ces filières concernées.
06:28Vous leur avez dit quoi ? On se donne rendez-vous en septembre, à l'automne ?
06:32Alors, vous avez raison.
06:33D'ailleurs, ça a été une remarque unanime de l'ensemble des chefs d'entreprise des filières cet après-midi
06:38de pouvoir avancer rapidement pour avoir la connaissance de tous les éléments précis le plus rapidement.
06:46Nous avons indiqué que nous porterons cette voix, ce message au niveau européen.
06:50Et nous allons faire en sorte que ces discussions avancent dans les meilleurs délais parce que nos entreprises ont besoin de savoir.
06:57Je rappelle que derrière, c'est la protection de nos entreprises, c'est la protection des emplois.
07:02Et nos entreprises doivent très rapidement savoir.
07:05Alors, le chef de l'État, jusqu'à présent, avait été très discret sur ce dossier depuis dimanche.
07:10Et ses annonces, il s'est exprimé, je le disais tout à l'heure, en Conseil des ministres.
07:14Et il dit ceci aussi, pour être libre, il faudrait être craint. Nous n'avons pas été assez craint.
07:22C'est un échec de la France ? C'est un échec de l'Europe ?
07:25Non, je ne crois pas. Mais la France a porté une voix très ferme depuis le début dans le cadre de ces discussions.
07:31Il y a 27 pays au niveau européen. L'Europe a toujours été forte et unie.
07:37Mais maintenant, nous devons enclencher un autre mécanisme.
07:40Il y a une nouvelle ère politique qui s'ouvre. Il nous faut aller vers une simplification au niveau européen.
07:47C'est un message que nous avons entendu.
07:50Il nous faut aller également vers l'ouverture de tout ce qui est des marchés publics,
07:54vers une préférence européenne et faire en sorte que l'Europe agisse sur d'autres vecteurs.
07:59Vous connaissez le slogan de Donald Trump, « America first ».
08:03Alors, les Français, justement, on est allés à leur rencontre aujourd'hui.
08:05Antoine Forestier et Déborah Roch les ont rencontrés.
08:08Et vous allez l'entendre à travers cette première question que vous posent les Français.
08:13Bonsoir, Madame la Ministre. Je suis une citoyenne, une parisienne.
08:18Je voulais vous dire que l'annonce de Trump de taxer les pays européens de 30,
08:27et puis maintenant, il est revenu un petit peu sur 15, c'est un peu beaucoup.
08:30C'est vrai, « American first », pourquoi pas, mais d'abord « French first ».
08:37Il faudrait acheter français, il faudrait que les prix baissent,
08:40parce que franchement, on n'arrive pas à rejoindre les deux bouts.
08:48Il y a vraiment des choses pour le panier, on va dire, de la ménagère qui souffre.
08:54Et puis bon, tout ce qui va avec. Merci à vous.
08:58Et 10%, ça serait pas mal.
09:02Bon, la double question de cette Française, avec les accords douaniers,
09:06et puis les conséquences sur le panier de la ménagère, comme on dit.
09:10Je voudrais juste dire que les premiers impactés vont probablement être les Américains,
09:16qui vont supporter finalement cette modification au niveau de la politique commerciale.
09:20Nous faisons en sorte de protéger au maximum nos entreprises et les emplois.
09:25Je partage tout à fait ce que vient de dire cette personne.
09:30Il faut faire la promotion de l'achat français.
09:32Je pense que c'est quelque chose de fort.
09:33Protéger les emplois, ça veut dire qu'aujourd'hui, vous savez
09:36quel pourrait être l'impact sur l'emploi en France avec ces mesures ?
09:40Non, nous ne pouvons pas savoir, puisque nous ne connaissons pas les détails de cet accord.
09:44C'est la raison pour laquelle nous devons nous battre,
09:45pour qu'il y ait le maximum d'exemptions.
09:47Mais ça, c'est une des choses que vous redoutez ?
09:49Les répercussions immédiates sur l'emploi ?
09:51Il nous faut protéger nos entreprises.
09:52Donc nous allons faire en sorte d'accompagner nos entreprises,
09:55aller vers la simplification.
09:57Vous savez, aujourd'hui, les charges administratives sur les entreprises,
10:00c'est 3% du PIB.
10:02Si nous arrivons à simplifier, nous allons diminuer les charges des entreprises
10:07et améliorer leur compétitivité.
10:08C'est ce que nous demandent les entreprises.
10:11Et nous devons faire en sorte, effectivement, que cette préférence européenne,
10:15qui va participer à donner plus de force aux produits européens,
10:19donc aux produits français, soit retenue.
10:22L'Europe travaille sur ce sujet.
10:23Il nous faut avancer le calendrier.
10:25C'est un élément important.
10:26Les entreprises nous ont beaucoup parlé de ce calendrier.
10:29Et nous allons, en tout cas, porter cette voie au niveau européen,
10:32parce que nous devons avancer rapidement.
10:33Alors, les Français qui sont concernés, on l'évoquait à l'instant,
10:36par le sujet de l'inflation, de la crise,
10:39sont concernés également, se sont concernés
10:41par cette question importante des taxes douanières,
10:44ce qui amène cette nouvelle question.
10:47Bonjour, madame la ministre.
10:49Avec l'inflation que nous subissons aujourd'hui
10:51et les droits de douane que Trump a imposés,
10:55est-ce que la France a justement préparé une réponse à ça ?
10:58Parce que c'est le citoyen qui va subir ces hausses.
11:01Et on en a un petit peu marre de l'inflation.
11:07Alors ?
11:07Alors, ce n'est pas vraiment la France qui avait préparé.
11:10L'Europe avait préparé des mesures de rétorsion.
11:12Il y avait un paquet à 22 milliards qui était prêt.
11:15Pour autant, nous n'avons pas voulu le mettre en œuvre,
11:18parce que le mettre en œuvre serait, à ce niveau,
11:20participer à une escalade.
11:22Et cette escalade, elle aurait conduit, je dirais,
11:24à mettre en difficulté les Français, les consommateurs.
11:27Mais pour autant, ces mesures de rétorsion existent toujours.
11:30Et s'il le faut, à un moment donné, ces mesures pourraient être mises en œuvre.
11:35Mais dans l'immédiat, nous refusons d'aller vers l'escalade.
11:37Alors, dans l'immédiat, quels sont les sujets qui vous préoccupent ?
11:41Les chantiers de la ministre du Commerce pour ce sujet relatif aux taxes douanières.
11:47Quels sont les secteurs qu'il faut guetter avec la plus grande attention ?
11:51Écoutez, il y a un impact, je dirais, un dommage collatéral,
11:55qui est que nous aurons probablement des flux commerciaux qui vont changer,
11:59notamment avec des arrivées de produits, de plateformes asiatiques,
12:02notamment de la Chine, sur l'Europe et particulièrement en France.
12:06Et nous le savons déjà, puisque nous avons déjà un grand nombre de colis qui arrivent en France.
12:12Et donc, il nous faut protéger nos entreprises, nos commerçants, de ces flux commerciaux.
12:18Donc, nous avons pris un certain nombre de mesures, déjà, au niveau contrôle-régularité des produits.
12:24Et nous prenons des mesures au niveau européen, également,
12:28pour lutter contre ces pratiques commerciales de certaines plateformes.
12:32Chine est émue, par exemple, avec des amendes qui ont été mises en œuvre.
12:36Et nous avons encore des actions plus fortes au niveau européen
12:39pour lutter contre ces plateformes et faire en sorte de protéger notre commerce français
12:43par rapport, notamment, à tous ces flux de produits qui inondent, aujourd'hui, notre marché.
12:49Madame la ministre, une dernière question, recueillie par Antoine Forestier et Déborah Roch.
12:54Bonjour, madame la ministre. Une question me vient à l'esprit.
12:57Qu'en est-il des droits de douane concernant l'acier ? Merci de me répondre.
13:02Alors, sur le sujet de l'acier ?
13:04Alors, sur le sujet de l'acier, je rappelle qu'aujourd'hui, l'acier, l'aluminium,
13:09sont taxés à plus de 50% au niveau des droits de douane.
13:13Donc, il nous faut faire en sorte que, bien entendu, ces taux soient moindres.
13:17Ce serait 15%, avec des contingents, probablement, qui seraient retenus des taux.
13:22Et là encore, vous voyez, nous ne connaissons pas les détails.
13:24Donc, il nous faut discuter et faire en sorte que ces contingents, ces taux,
13:28soient favorables à la France, soient le moins perturbateurs possible.
13:32Juste ajouter que la France n'est pas le pays le plus concerné au niveau de l'Europe
13:37sur les exportations d'acier, d'aluminium.
13:39Ce n'est pas nous qui en avons le plus.
13:42Mais pour autant, c'est important de les défendre.
13:44Ce soir, madame Louvaji, vous pouvez nous dire si la France n'acceptera pas
13:49de franchir certaines lignes rouges ?
13:52Sur quoi, par exemple, on dira aux Américains, ça n'a pas de question ?
13:55Écoutez, on veut protéger tout ce qui est l'aéronautique.
13:58Nous l'avons dit parce que c'est important.
14:01Nous avons les spiritueux également.
14:03Nous avons tout ce qui concerne la filière viticole qui est déjà en difficulté.
14:07Et il y a énormément d'exportations vers les Etats-Unis.
14:10Donc, il nous faut protéger cette filière.
14:12Nous avons également les produits pharmaceutiques, les produits chimiques.
14:15Mais je veux dire que, vous savez, dans un accord, il y a un niveau global.
14:20Je ne veux pas dire que nous allons refuser cet accord sur un point précis.
14:24Je pense que c'est un dispositif tout entier qui doit faire en sorte
14:28que nous ne mettons pas en difficulté un secteur plus que l'autre
14:32et protéger nos entreprises.
14:33Ce document, il va avancer rapidement ?
14:35Nous l'espérons, nous ferons en sorte, en tout cas au niveau français,
14:39de demander et d'œuvrer pour que très vite des décisions soient prises.
14:44En tout cas, vous n'y dites que ce soir, rien n'est signé ?
14:46Rien n'est acté ?
14:47Non, il y a eu une poignée de mains dimanche.
14:49Mais effectivement, comme je le disais, le diable se cache dans les détails.
14:53Donc il nous faut travailler, en tout cas c'est notre ambition pour œuvrer
14:56et faire entendre la voix de la France pour défendre nos filières à Bruxelles.
15:00Merci, merci Madame la Ministre.
15:02Merci Véronique Louvagie d'avoir accepté ce soir l'invitation de BFM TV.
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