Le ministre de l'Économie Éric Lombard et plusieurs membres du gouvernement ont accueilli ce mercredi au ministère des Finances les "acteurs économiques" trois jours après l'accord commercial annoncé dimanche entre l'Union européenne et les États-Unis, un accord qui menace de fragiliser leur situation.
00:00Il est faux de dire, comme on l'entend depuis dimanche, que l'accord du Royaume-Uni leur est plus favorable que l'accord de l'Union Européenne.
00:08Ça c'est important. Et facialement, 15% et 10% ne s'arrêtent pas au contenu global des accords.
00:15Et si vous voulez, on prendra le temps de le regarder dans les détails. Et il reste encore effectivement des éléments de négociation.
00:21Mais il est faux de dire que le Royaume-Uni a un meilleur accord que l'Union Européenne. Ça c'est la première chose.
00:26La deuxième chose sur la question des propos du président de la République, c'est que la ligne française n'a pas varié.
00:32La ligne française, encore une fois depuis plusieurs mois, a été d'assumer un rapport de force avec un pays ami, avec un pays allié, avec un pays partenaire,
00:41mais qui a provoqué une tension commerciale qui n'était pas le souhait européen.
00:45Et il est vrai, en revanche, que la voix de la France n'a pas toujours été celle de l'ensemble des pays membres de l'Union Européenne
00:51et que nous avons discuté ensemble pendant des mois et des mois lors des différents conseils.
00:55Mais la voix du gouvernement français, du président de la République et des ministres a toujours été constante.
01:01C'était qu'il nous fallait mettre toutes nos forces sur la table pour pouvoir créer le meilleur rapport de force possible.
01:06Et c'est cela que le président de la République a voulu rappeler en disant qu'effectivement, être craint, c'est aussi une question de crédibilité et de démonstration de puissance.
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