00:00Banque publique, toujours vivant !
00:06Alors sur la consignation, elle a été annoncée par le tribunal comme étant de 200 euros par personne,
00:13ce qui est un geste du tribunal, puisqu'habituellement c'est plutôt 900 euros par personne pour une consignation.
00:18Mais, il y a un petit mais quand même, c'est qu'il y a un certain nombre de retraités qui sont dans la partie plaignante,
00:25et pour qui c'est une somme, voilà. Mais bon, on a l'habitude à Banque publique de la solidarité,
00:31donc une fois de plus, la solidarité va jouer. Par contre, c'est les délais.
00:36Un an et demi d'attente, pendant ce temps-là, les travaux continuent, le scandale écologique continue,
00:42le scandale surtout au niveau de l'eau continue. Alors nous avons d'autres procédures en cours,
00:47mais c'est vrai que ce délai qui a été annoncé aujourd'hui, on sait que la justice a des problèmes d'effectifs, etc.
00:52Mais ce délai pour nous est très très loin. Nous avons peur d'être devant un fait accompli d'ici un an,
01:00de quelque chose qui ne devrait pas être, qui est bâti sur du faux et qui sera construit.
01:04Que fera après la justice ? Que fera la justice ? Elle décidera de tout détruire.
01:10Est-ce que vous avez encore espoir justement alors que les travaux continuent et avancent ?
01:14On a de l'espoir parce qu'au niveau du problème de l'eau de la place, il continue à pomper actuellement 32 à 35 m3 heure d'eau,
01:23dont une grande partie est de l'eau douce. Et je rappelle que depuis peu, l'ensemble des prud'homis des pêcheurs de l'étang d'auto
01:30ont rejoint notre combat. Car l'étang d'auto a besoin d'eau douce.
01:35Et ces travaux du parking Aristide-Briand sont en train de totalement modifier le circuit de l'eau et l'aquifère
01:41au niveau de la ville de Sète et de l'étang d'auto.
01:44Et quand on voit que les prud'homis de pêcheurs de Marseillans, Mez, Bouzigue, je ne sais plus encore laquelle,
01:51enfin bon, se sont toutes mises avec nous sur une autre procédure qui est en cours,
01:56ça, ça me donne espoir.
01:57Alors, ça n'est pas, comme a pu le dire la mairie à une époque, que des bobos gauchistes illuminés.
02:03Il y a aussi aujourd'hui des professionnels de l'étang qui s'inquiètent des dégâts que va occasionner ce parking.
02:09Est-ce que vous avez aussi un peu d'espoir que ça bouge alors que des élections municipales sont prévues en 2026
02:13et que François Comaïn ne peut pas se représenter ?
02:16Déjà, ça bouge au niveau de l'agglo. Nous avons rencontré le nouveau président de l'agglo.
02:21Le maître d'oeuvre de ce chantier, c'est la SPLBT.
02:23Mais le président de l'agglo, maintenant, a une participation de 36% dans la SPLBT,
02:31qui est le maître d'oeuvre du parking, ce qui est une minorité de blocage.
02:36C'est-à-dire que le président de cette agglo méditerranée peut bloquer les travaux en bloquant les finances à la SPLBT.
02:45Donc là, il y a une procédure. La balle est dans son corps.
02:48Nous l'avons rencontré vendredi dernier. Il nous a reçus.
02:51Je crois qu'il a été très surpris de la qualité des informations qu'on lui donnait et qu'il n'avait pas, lui.
02:57Nous avons fait beaucoup d'expertise. Enfin, je ne vais pas refaire le combat de trois ans et demi.
03:01Mais il nous a entendus avec beaucoup d'attention et il a dit qu'il allait prendre des conseils auprès de ses avocats.
03:05Donc ça veut dire qu'il prend le sérieux.
03:06Sous-titrage Société Radio-Canada
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