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Les Vraies Voix avec Jean Petaux, politologue.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-06-05##

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News
Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:04Second tour au PS, les socialistes votent aujourd'hui pour le second tour entre le premier secrétaire sortant, Olivier Faure, et le maire de Rouen, Nicolas Manière-Rossignol.
00:14Alors parlons vrai, est-ce que le PS doit être un parti social-démocrate ou un parti clairement à gauche ?
00:19Et à la question, le PS peut-il redevenir le parti leader à gauche ?
00:23Vous dites non à 90% ?
00:25Tiens, vous étiez au parti socialiste et vous avez décidé de le quitter ?
00:28Ou au contraire, vous venez d'adhérer ?
00:30Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
00:34Avec nous, Jean Petot, politologue, et on fait un tour de table des Vraies Voix.
00:38Philippe Bilger.
00:39Mon cher Jean, vous avez toujours autant d'esprit, mais vous êtes toujours aussi pessimiste sur la gauche.
00:45Et bizarrement, c'est un homme de droite clairement assumé, peut-être même réactionnaire en certaines de ses positions,
00:54qui trouve que vous êtes naturellement un peu sévère, mais parce que j'ai une approche très superficielle de la politique.
01:04Je sens tout de même dans la population un désir de gauche.
01:10Je veux dire, on a envie de retrouver un vrai parti de gauche, cohérent, équitable, avec une base intelligente,
01:22débarrassé des scories et des fulgurances d'un Mélenchon.
01:26Et je résume, au fond, si le PS avait des leaders et des responsables, avec le talon d'un Mélenchon, sans ses fureurs,
01:37est-ce que vous auriez dit la même chose ?
01:40Ah bah tiens, on va faire répondre Jean Peutot, allez-y.
01:43Non mais peut-être, comment dire, en matière de sociologie, que j'ai eu un biais, c'est l'absence de Cécile,
01:48ça a provoqué chez moi un accès de mélancolie.
01:52Donc qu'on embrasse.
01:54Voilà, bon, non pas plus sérieusement, mais pour rebondir sur votre réflexion, Philippe,
02:01on peut s'interroger sur l'ampleur de la réponse des auditeurs de Sud Radio.
02:08Est-ce que c'est parce qu'ils considèrent qu'un autre type de formation de gauche,
02:14avec une autre complexion, si je puis dire, que le Parti Socialiste,
02:18pourrait avoir une place,
02:20ou est-ce que c'est définitivement les thèmes de la gauche
02:26qui sont ainsi, je vais dire, renvoyés à la poubelle de l'histoire
02:30pour prendre une expression célèbre ?
02:33Là, il y a une matière à se poser la question.
02:37Je ne suis pas sûr que, quand on dit
02:40« le PS est-il condamné à disparaître ? »
02:44Je ne suis pas sûr que ça veut dire que les thèmes sont obsolètes,
02:51que les idées, certaines idées,
02:55et en particulier ce qu'on peut considérer comme des avancées sociétales
03:00ou davantage de justice sociale,
03:05je ne suis pas sûr que les Français rejettent globalement.
03:09Mais c'est certainement plutôt l'appareil politique
03:13qui est, je crois, condamné dans le chiffre spectaculaire
03:18que Philippe vient de nous donner.
03:20Ça veut dire quoi, l'appareil politique ?
03:22C'est une formation qui, d'abord, est quasiment à l'os,
03:2640 000 inscrits, 20 000 votants,
03:29c'est rien du tout.
03:30C'est vraiment une formation qui,
03:33eu égard à son histoire,
03:36eu égard à ses leaders,
03:37eu égard à ce qu'elle a pu porter
03:39dans la vie politique française,
03:42ne correspond plus qu'à l'ombre de lui-même.
03:46Premier élément.
03:46Deuxième élément,
03:48quels sont les leaders qui incarnent, en quelque sorte,
03:52ou qui pourraient incarner un projet ?
03:54Eh bien là, on voit qu'il y a, à nouveau, un autre problème.
03:57Plus d'idées, pratiquement plus d'idées.
04:00En tous les cas, un appareil sclérosé
04:02et une absence d'incarnation,
04:04c'est quand même des ingrédients qui peuvent être réunis
04:06pour que le cadavre ne bouge plus.
04:12Tom Connel, qui, lui, n'est pas conservateur,
04:14contrairement à Philippe Bilger.
04:15Non, mais moi, je pense que le vrai problème de la gauche,
04:18j'ai vu qu'ils avaient refusé, effectivement,
04:21toute alliance, enfin, toute idée d'une primaire unique à gauche.
04:24Donc ça, je pense que c'est quand même une grosse erreur.
04:29Parce qu'à mon avis, c'est la garantie de perdre.
04:31C'est la garantie de faire perdre à la fois le PS,
04:33mais de faire perdre la gauche de manière générale.
04:34S'il y a deux primaires, une primaire, disons,
04:36plutôt LFI et tutti quanti,
04:39et une primaire plutôt PS,
04:41on est absolument certain que la gauche va perdre
04:43aux prochaines présidentielles.
04:44Donc ça, je pense que c'est une grosse erreur stratégique.
04:46Ensuite, il y a la question, effectivement,
04:47de l'incarnation et des idées.
04:49Je pense que ça va avec.
04:50En réalité, aujourd'hui,
04:51les gens suivent beaucoup plus des figures,
04:53effectivement, que des partis.
04:55On est quand même rentré dans l'ère aussi des réseaux sociaux,
04:58où les gens s'attachent, encore une fois,
04:59à des personnalités en tant que telles.
05:01Et il y a beaucoup de choses qui se passent à gauche.
05:03Il y a beaucoup de personnalités qui émergent.
05:05Pas seulement dans le champ politicien, d'ailleurs.
05:06Il y a aussi des chercheurs.
05:07Quand tu voyais quelqu'un comme Gabriel Zuckman, par exemple,
05:10aujourd'hui, c'est une personnalité de gauche forte,
05:11quoi qu'on en pense.
05:13Mais inconnue par 95% de la population au bas mot.
05:17Mais qui participe largement au débat public à gauche.
05:20Donc, en fait, c'est de ce côté-là qu'il faut regarder.
05:22Il ne faut pas revenir sur les vieilles recettes
05:24partidaires et partisanes.
05:27Pierre-Yves Martin.
05:28Moi, comme je suis un bon élève aujourd'hui,
05:30je relis l'énoncé.
05:31Le PS peut-il redevenir le parti leader à gauche ?
05:35Alors, pour redevenir le parti leader,
05:37il faut deux conditions.
05:39Avoir un leader, il n'y en a pas du tout.
05:41C'est-à-dire qu'il n'y a aucune personnalité
05:43portant les valeurs de gauche
05:45qui soit exposée suffisamment actuellement.
05:49Donc, ça paraît difficile qu'Olivier Faure
05:52ou son compétiteur puissent inverser la tendance actuelle.
05:57Le deuxième levier, c'est naturellement le positionnement
06:00et l'identité.
06:02Quelle identité le PS peut-il incarner ?
06:04Et contrairement à ce que tu disais,
06:06Moi, je trouve que leur grande erreur,
06:10c'est d'être partis dans la spirale LFI et autres.
06:13Mais sinon, ils n'avaient plus de députés.
06:15Oui, ils n'avaient peut-être plus de députés,
06:17mais au moins, ça aurait assaini
06:18et ça aurait préservé leur identité.
06:20Là, ils n'ont plus d'identité.
06:22Et donc, du coup, il faut réincarner une identité
06:25avec un projet politique.
06:26Et actuellement, je ne vois pas,
06:28et ce n'est pas les seuls,
06:29mais je ne vois pas au sein du PS
06:31une visibilité claire de quelques idées fortes
06:34en programme politique.
06:35Jean Petot, pour répondre à Tom Conan
06:37et à Pierre-Yves Martin,
06:38c'était mes deux questions de lancement.
06:39Est-ce que Maillère, Ronsignol ou Fort
06:41peuvent être les nouveaux Mitterrand ?
06:42Et est-ce que le PS doit être un parti social-démocrate
06:44ou un parti clairement à gauche ?
06:47On voit bien que ni l'un ni l'autre
06:50n'ont le charisme, la personnalité, l'histoire
06:53pour être un nouveau François Mitterrand.
06:55Ça, c'est évident.
06:56Bon, quelle est la personnalité politique
06:59qui a, j'allais dire, de l'expérience
07:02au Parti Socialiste,
07:03qui a la figure d'un homme d'État ?
07:07Ça va peut-être vous faire sourire.
07:08Hollande ?
07:08Le seul sur étagère, c'est François Hollande.
07:12Les autres apparaissent comme étant,
07:16je crois, aussi...
07:19On ne peut même pas dire inexpérimentés
07:20parce que maire de Rouen,
07:22ce n'est pas n'importe quoi.
07:23C'est une grande ville, mais c'est sûr.
07:24Il y a une surface.
07:26Mais on voit bien, comme on dit,
07:28que ça n'imprime pas.
07:29Alors, la gauche a toujours été
07:31parcourue de tensions.
07:34Moi, je ne suis pas favorable aux primaires.
07:36Mais ça ne date pas d'aujourd'hui.
07:38Il y a toujours trouvé que les primaires
07:39étaient une construction
07:41qui ne collait pas
07:43avec les institutions
07:46de la Ve République.
07:49S'il y a deux tours
07:50sur la Ve République,
07:52c'est que le premier tour sert de primaire.
07:54C'est le premier tour qui a permis
07:56de départager
07:57De Gaulle de Le Canué,
07:59qui a permis de départager
08:01Giscard de Chabon
08:02et de départager,
08:04j'allais même dire,
08:05Marché de Mitterrand.
08:06À l'époque,
08:07il y a eu
08:09les candidatures,
08:11chacun dans leur couloir.
08:13C'est les primaires qui ont permis
08:14de désigner,
08:15de choisir
08:16entre Chirac et Balladur.
08:17Bon, voilà.
08:18C'est le premier tour, pardon.
08:19Donc, là, très clairement,
08:22notre dispositif électoral présidentiel,
08:25il n'a pas besoin de primaire.
08:26Mais ce que l'on constate,
08:28c'est que c'est vrai qu'aujourd'hui,
08:30la gauche est tellement fragmentée.
08:33Le PS, je pense,
08:34s'est laissé phagocyté
08:36et colonisé par LFI,
08:38même si les dernières législatives
08:41de 2024
08:43ont montré que maintenant,
08:44on était quasiment
08:45à touche-touche
08:46entre le groupe
08:48des députés LFI
08:50et celui du PS.
08:52Il faut que le PS
08:52assure
08:54d'avoir à la fois
08:55son autonomie
08:56à gauche,
08:57mais aussi la construction
08:58d'un logiciel
08:59et d'un programme politique
09:00qui lui soit propre.
09:03Allez-y,
09:04après on parle aux...
09:04Jean,
09:05comment voyez-vous
09:06le futur
09:07de François Hollande
09:08qui en effet
09:09est le seul
09:10qui à l'heure actuelle
09:11peut apparaître
09:12opératoire
09:13sur le plan du pouvoir
09:15au parti socialiste
09:17dans la mesure
09:18comme Meyer-Rassignol
09:21l'a demandé
09:22à Olivier Faure,
09:24il est clair
09:24que celui-ci
09:25va afficher bientôt
09:27des ambitions présidentielles.
09:29Est-ce que François Hollande
09:31en n'ayant pas participé
09:34de manière ostentatoire
09:36à l'ajoute là,
09:37ne perd pas
09:38des points
09:39pour se positionner
09:41comme possible
09:42rénovation ?
09:44Les deux lectures
09:45sont possibles
09:45mon cher Philippe.
09:46À la fois on peut dire
09:47il ne s'est pas mêlé
09:48de la mêlée.
09:49Donc d'une certaine manière
09:50il est en état
09:51de recoller éventuellement
09:52les différents morceaux
09:54de la porcelaine socialiste.
09:55Donc il a été
09:57un petit peu au-dessus
09:58même si les adversaires
09:59de Meyer-Rassignol
10:00ont dit
10:01que Hollande
10:01était sur le port de bagage
10:02du vélo
10:03de Meyer-Rassignol
10:04à quoi lui-même
10:06a répondu
10:07je suis le seul
10:07qui n'a jamais travaillé
10:09avec François Hollande
10:10parmi les candidats
10:11puisque je vous rappelle
10:11que Fort était son directeur
10:13adjoint de cabinet
10:14à Solferino
10:15et que Boris Vallaud
10:16a été son secrétaire général
10:17adjoint à l'Élysée.
10:18Alors tout ça
10:19ça fait partie
10:20des bagarres internes au PS
10:21bon
10:22il me semble
10:23que Hollande
10:23soit est en situation
10:24d'apparaître
10:25comme celui vers qui
10:26vont converger
10:27les socialistes
10:28ou au contraire
10:29il est trop asbine
10:30il représente trop
10:32ce que justement
10:33Eléfi a reproché au PS
10:35qui est à la gauche
10:36l'extérieur du PS
10:37c'est-à-dire
10:382012-2017
10:39avec le modèle
10:40de social-nibéralisme
10:42qu'il a été
10:42en quelque sorte
10:43dont il a été l'incarnation.
10:45Et à ce moment-là
10:46il est planté
10:47pardon de le dire ainsi
10:48pour 2027.
10:49Il y a encore
10:50une véritable incertitude
10:53je crois
10:53pour qui
10:54et sur qui
10:55va réussir
10:56à sortir
10:57du lot socialiste.
10:59Allez on part
11:00au 0826 300 300
11:01avec Pierre
11:02rebonsoir Pierre
11:03qu'est-ce que vous en pensez
11:04vous qui êtes
11:05dans le Tarn-et-Garonne
11:06une vieille terre socialiste
11:07mais qui n'est plus aujourd'hui ?
11:09Oui alors
11:10on parlait de
11:12François Hollande
11:12non
11:14là je pense
11:15qu'il ne peut pas
11:17se présenter
11:17au présidentiel
11:19avec
11:19les 5 ans
11:22qu'il a passé
11:23
11:23c'est pas possible
11:24et ensuite
11:26pour moi
11:28le parti socialiste
11:29tant qu'il y aura
11:30un Mélenchon
11:31et qu'on sort
11:33le parti socialiste
11:35ne remontera pas.
11:37Ah donc pour vous
11:37l'espace est pris à gauche
11:38par Mélenchon
11:39vous êtes d'accord avec ça ?
11:40Restez avec nous Pierre
11:41vous êtes d'accord avec ça ?
11:42Oui globalement oui
11:43et en tout cas
11:45ce qui est certain
11:45c'est qu'aujourd'hui
11:45les grandes figures
11:46qui sont importantes
11:48dans le paysage
11:49politique
11:50et même populaire
11:51c'est des gens
11:52comme je ne sais pas
11:53Ruffin
11:54comme Tondelier
11:54comme Sandrine Rousseau
11:55éventuellement Mélenchon aussi
11:57Sauf Mélenchon
11:58Ruffin, Tondelier, Rousseau
12:00ça ne fait pas plus de 5%
12:01la présidentielle
12:02Oh je ne sais pas
12:03Ruffin
12:03il pourrait y avoir
12:05Peut-être
12:05Tondelier Rousseau
12:06ça fait 2%
12:07En tout cas
12:08effectivement
12:09le paysage politique
12:10à gauche
12:10est effectivement
12:11assez fragmenté
12:11c'est justement
12:12pour cette raison
12:13pour embrasser
12:14l'ensemble
12:14des différentes sensibilités
12:15qu'il faudrait absolument
12:16une primaire
12:16parce que si vous faites
12:17quelque chose
12:18de séparé
12:19en excluant finalement
12:20une grande partie
12:21de ces personnalités-là
12:22qui sont montantes
12:23qui commencent à être
12:24de plus en plus reconnues
12:25en fait effectivement
12:26vous faites quelque chose
12:28qui va vous relever
12:28d'un entre-soi
12:29il faudra être encarté
12:30au PS
12:30pour pouvoir participer
12:31aux primaires
12:31ça ne me sent pas
12:32acceptable
12:33Pierre-Yves Martin
12:34vous avez entendu
12:35Pierre qui parlait
12:36de François Hollande
12:3710 ans après son départ
12:38de l'Élysée
12:38vous croyez
12:39une candidature Hollande
12:40et encore plus loin
12:41une victoire de Hollande
12:42je crois possible
12:43une candidature
12:44parce qu'il a un égo
12:46surdimensionné
12:46mais c'est une des conditions
12:48pour être candidat
12:49à la présidentielle
12:50mais par contre
12:51je ne vois pas
12:53comment il pourrait
12:53transformer
12:54puisqu'il a
12:55il a été quand même
12:56il a un passif
12:58qui est quand même
12:58impressionnant
13:00c'est 5 ans
13:00l'Élysée
13:00vous voulez dire
13:01donc du coup
13:02je ne vois pas comment
13:03un homme
13:04un candidat
13:05peut se réinventer
13:06une virginité politique
13:08voilà
13:10et que je pense
13:11que c'était
13:12un personnage
13:13une personnalité
13:14propre à cette époque
13:16en 2012
13:16et que
13:17en 2025
13:18c'est plus les mêmes
13:20attentes
13:20et du coup
13:21c'est plus la même
13:21offre politique
13:22après aussi
13:23ce qui serait
13:23assez amusant
13:24dans l'incarnation
13:26de la social-démocratie
13:27de gauche
13:27je vous disais
13:28à peu près centriste
13:29c'est Dominique de Villepin
13:30parce qu'on est Dominique de Villepin
13:31comme vous le savez aujourd'hui
13:32qui est un libéral
13:33qui a d'ailleurs mené
13:33une politique libérale
13:34lorsqu'il était premier ministre
13:35sous Chirac
13:36mais pour autant
13:37il est assez apprécié
13:37par la gauche aujourd'hui
13:38et il a de l'expérience
13:39il n'a pas été déjà élu
13:42donc honnêtement
13:42ça serait assez intéressant
13:44on va faire réagir
13:45Jean Petot
13:45alors pour vous
13:47le recours de Hollande
13:48vous y croyez
13:48et Dominique de Villepin
13:50j'allais dire
13:50Dominique Galouseau de Villepin
13:52candidat de la gauche
13:53est-ce crédible ?
13:54du centre-gauche disons
13:55non mais on voit bien
13:57à la faveur de notre échange
13:59qu'on assiste quand même
14:01à une compétition
14:02où celui qui va l'emporter
14:04va être le moins faible
14:06de tous les faibles
14:07donc
14:08et là ça vaut pour la gauche
14:10mais on pourrait presque
14:11dire la même chose
14:12pour la droite
14:13j'allais dire
14:14dite de gouvernement
14:15dans la compétition
14:17à laquelle aussi
14:18on assiste
14:19donc
14:19la fragmentation
14:21de la scène politique
14:22à laquelle
14:23dont on est témoins
14:25et les observateurs
14:26depuis maintenant
14:27de nombreuses années
14:28elle ne produit
14:29que des fragments
14:31c'est le cas de le dire
14:32c'est des morceaux
14:33qui sont sans doute
14:34de plus en plus faibles
14:35alors est-ce que
14:35François Hollande
14:36peut gagner ?
14:39je ne prendrai
14:41aucun pari
14:41je constate
14:43que
14:43mais excusez-moi
14:44mais ça lui est arrivé
14:45en 2012
14:46sur le rejet
14:47de Nicolas Sarkozy
14:48plus que sur son projet
14:49non ?
14:50oui mais il était pointé
14:51à 5%
14:52en 2011
14:543%
14:54et bien 3%
14:57donc vous voyez
14:58il y a eu DSK
14:58alors il y a eu DSK
15:01mais si vous interrogez Hollande
15:02et ça m'est arrivé
15:03il était sûr de gagner
15:05et bien encore aujourd'hui
15:06Hollande dit
15:07que si DSK
15:08n'avait pas eu
15:09son épisode
15:10Sophie Tell
15:10il gagnait
15:11donc vous voyez
15:12donc on est
15:13mais quand même
15:15pour remettre un peu
15:15aussi les choses en axe
15:17en 2002
15:18n'oublions jamais ça
15:19le fameux 21 avril
15:21le fameux coup de tonnerre
15:23rappelons que Jacques Chirac
15:24a été qualifié
15:26en tête du second tour
15:28devant Jean-Marie Le Pen
15:29avec un tout petit peu plus
15:31de 19%
15:32absolument
15:3219%
15:33vous voyez la faiblesse
15:35du centre du premier tour
15:36alors
15:37pour Tom
15:38juste un mot
15:39c'est pas pour le taquiner
15:40mais si la primaire
15:42avait eu une vertu
15:43par exemple
15:44et bien en 2017
15:46Benoît Hamon
15:48n'aurait pas fait
15:498,5%
15:50il y a bien eu une primaire
15:516,5%
15:52ou combien j'ai dit
15:548,5%
15:55c'est 6,5%
15:56oui voilà
15:576,5%
15:58donc vous voyez
15:58la primeur
15:59dans ce cas là
16:00elle a strictement
16:01servi à rien
16:02merci beaucoup
16:03Jean Petot
16:04politologue
16:05Pierre vous restez avec nous
16:06vous êtes prêt
16:07pour le qui c'est qui
16:08qu'il a dit
16:09oh là là oui
16:10et bien on se retrouve
16:10dans quelques instants
16:11les 5 et 6 juin
16:14c'est la fête de la radio
16:15avec Sud Radio
16:16Sud Radio
16:17j'aime vraiment bien
16:18cette radio
16:19parce qu'on entend
16:20tous les points de vue
16:21Sud Radio
16:22parlons vrai

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