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Les Vraies Voix avec Patrick Vignal

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-12-02##

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News
Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:07Chers amis, nous étions en train de parler dans Les Vraies Voix de raclettes.
00:11Alors je ne sais pas si vous faites beaucoup de raclettes.
00:13Appelez-nous, dites-nous si vous aimez les raclettes.
00:16Il faudrait qu'on se fasse une raclette géante un jour.
00:19Je vous dis que Les Vraies Voix, c'est vraiment une bande de fondue.
00:22Oh, c'est beau.
00:23Raclette a détrôné la fondue.
00:25Avec un nom de patate.
00:27Là, on va nous prendre pour des jambons.
00:30C'est mieux que de passer par un cornichon.
00:36Sinon, je vous mets au 49.3, les amis.
00:40Avec nous aujourd'hui, on plaisante mais ce n'est pas drôle,
00:43Philippe Bilger est avec nous, Françoise Degoy et Jean Dorédo.
00:46On vous souhaite la bienvenue, tout de suite, le grand débat du jour.
00:48Elle glisse sur nos noms, c'est incroyable.
00:50Philippe Bilger marque un temps d'arrêt.
00:53Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:56Sur le fondement de l'article 49,
00:58alinéa 3 de la Constitution,
01:01j'engage la responsabilité du gouvernement,
01:05de mon gouvernement,
01:07sur l'ensemble du projet de loi de financement de la sécurité sociale
01:10pour 2025.
01:12C'est un procédé particulièrement fourbe.
01:14On a dit beaucoup de mal du 49.3.
01:16On va s'apercevoir dans les mois qui viennent
01:18que le 49.3, c'est vital en Ve République,
01:22quand on n'a pas de majorité.
01:24Aujourd'hui, on doit répondre à ce qui nous est demandé par le pays,
01:28à savoir censurer ce gouvernement.
01:32Et il y a presque une heure,
01:34Michel Barnier a engagé la responsabilité de son gouvernement
01:36sur le budget de la sécurité sociale.
01:38Le Rassemblement national annonce la motion de centure
01:41qu'il va voter avec la gauche.
01:43Si ça se confirme, le gouvernement Barnier
01:45devrait être renversé en cas de majorité.
01:48Je rappelle que c'est 289 voix.
01:50Alors parlons vrai.
01:52Il a raté le coche pour renforcer sa crédibilité
01:54comme éventuel parti de gouvernement
01:56en votant cette censure.
01:58Est-on désormais dans une crise politique ?
02:00Et à cette question, le Rennes a-t-il raison
02:02de voter la motion de censure de la gauche
02:04pour renverser le gouvernement Barnier ?
02:06Vous dites oui à 88%.
02:08Vous voulez réagir ? Les vraies voix attendent vos appels
02:10sans aucune censure.
02:12Au 0826 300 300.
02:14Et Patrick Vignal est avec nous,
02:16ancien député Renaissance 2.
02:18Merci Patrick Vignal d'être avec nous.
02:20Merci à mon ami Patrick Vignal
02:22avec encore plus d'intérêt et d'amitié que d'habitude
02:24parce que j'ai vu comme il a été cité
02:26dans l'excellent article du Monde
02:28auquel Françoise de Gaulle
02:30a fait référence tout à l'heure
02:32qui décrivait le lent crépuscule
02:34d'Emmanuel Macron.
02:36Un article très remarquable.
02:38Mais plus sérieusement,
02:40deux observations.
02:42D'abord, je suis étonné
02:44qu'à mon avis,
02:46par l'étrange tactique
02:48de Michel Barnier,
02:50à partir du moment
02:52où il donne l'impression
02:54depuis quelques jours
02:56de céder
02:58presque totalement
03:00au Rassemblement National
03:02qui apparaît comme une sorte
03:04de bourreau un peu sadique
03:06qui accepte d'aller
03:08jusque là mais qui souhaite encore
03:10davantage de concessions,
03:12je ne parviens pas à comprendre
03:14pourquoi il n'a pas mis en oeuvre
03:16ce processus de rapprochement
03:18beaucoup plus tôt.
03:20Deuxième élément,
03:22je l'ai dit tout à l'heure,
03:24on pouvait penser que la démission
03:26d'Emmanuel Macron était
03:28une chose inconvable.
03:30Contrairement, mon cher Jean,
03:32à ce que vous avez dit,
03:34je crois que la Ve République
03:36sauve en réalité
03:38le pouvoir actuel
03:40au lieu de l'accabler.
03:42Et donc, on peut se demander
03:44maintenant si Emmanuel Macron
03:46n'est pas menacé
03:48immédiatement
03:50par ce qui s'est passé
03:52dans la bureau. Jean-Luc Mélenchon
03:54et Marine Le Pen, puisque
03:56Françoise nous le dit, souhaitent
03:58une présidentielle anticipée.
04:00Oui, alors Jean-Luc Mélenchon, parce que c'est
04:02l'élection de sa vie, il ne fait que ça,
04:04il ne vit que pour ça. Marine Le Pen,
04:06parce que c'est l'élection qui peut lui
04:08sauver la vie, parce que le couperet
04:10va tomber en mars et donc il ne faut pas
04:12le tromper. Je le redis, Marine Le Pen
04:14n'a rien, ce n'est pas le problème du budget pour
04:16Marine Le Pen, c'est le problème de la présidentielle
04:18anticipée. Il faut absolument la décrocher.
04:20Moi, je ne crois pas qu'Emmanuel
04:22Macron soit en danger de démission.
04:24Je pense qu'il n'a pas d'autre choix
04:26s'il part sur la droite.
04:28Et on a bien vu Bruno Retailleau à l'instant
04:30qui vient de critiquer terriblement Marine Le Pen.
04:32Bruno Retailleau a compris
04:34qu'il n'irait jamais à Matignon. C'était une solution
04:36qui était envisagée depuis deux jours.
04:38Et comme l'Elysée a compris que
04:40Marine Le Pen chasse le gros gibier
04:42Macron, eh bien Retailleau
04:44ça sera censuré, évidemment.
04:46Tout ce qui va arriver sera censuré
04:48censure sur censure pour obliger
04:50le président de la République à démissionner
04:52qui est lui-même très protégé par la Constitution.
04:54Donc ça veut dire que la solution
04:56c'est s'orienter centre-gauche-centre-droit.
04:58C'est-à-dire, ce qui était impossible en juillet
05:00évidemment,
05:02est quasiment dans l'obligation
05:04d'advenir, sinon de toute façon
05:06on n'y arrivera pas. Donc Alliance
05:08PS, PC, une partie des Verts,
05:10il n'y aura jamais LFI dedans.
05:12Bayrou et une partie des macronistes de gauche.
05:14Je pense que c'est ça qui est en train de se
05:16construire en réalité.
05:18Et ça se construit depuis pas mal de temps, en fait.
05:20Alors, pour être tout à fait clair,
05:22bien sûr que la Ve République a des institutions
05:24ultra solides, Dieu merci.
05:26Évidemment que le président n'est pas
05:28du tout en danger.
05:30C'est sûr et certain. Pour autant,
05:32c'est quand même ahurissant de voir
05:34à quel point, aujourd'hui, la France
05:36a l'incapacité complète
05:38de voir émerger une force
05:40de gouvernement en capacité, justement,
05:42de voter un budget, d'assurer
05:44précisément
05:46les deux pouvoirs indépendants,
05:48législatifs et exécutifs.
05:50Et là, on est vraiment dans une espèce de bug du régime.
05:52J'entends Françoise de Gaulle
05:54qui évoque
05:56une possibilité de prochain gouvernement avec des
05:58communistes. Enfin, il faut quand même rappeler
06:00qu'à part la Corée du Nord
06:02et Cuba,
06:04il n'y a plus de partis communistes.
06:06Même en Italie, où vous étiez très fort,
06:08il n'y a plus de partis communistes.
06:10Ils ont changé de nom.
06:12Voilà, vous voyez le communisme.
06:14On empêche les personnes
06:16et on les traite en plus.
06:18C'est ça.
06:20Tu te rends compte comment tu parles de la gauche en permanence ?
06:22Mais tu parles de la gauche !
06:24C'était délirant comment tu parles de la gauche.
06:26Tu penses vraiment que les bolcheviques
06:28sont de retour ?
06:30Non, mais tu crois que les bolcheviques sont de retour ?
06:32Françoise de Gaulle, ne vous en déplaise.
06:34Vous venez d'évoquer
06:36la possibilité d'un gouvernement en France
06:38avec des communistes.
06:40Et alors ? Il y en a eu pendant des années avec François Mitterrand.
06:42Qu'est-ce que vous racontez ?
06:44Ce n'est pas ce que la France a fait de mieux.
06:46Je reprends votre verbe.
06:48C'est quand même impossible, je ne peux pas parler.
06:50Françoise de Gaulle,
06:52c'est possible de parler ?
06:54Je reprends votre verbatim.
06:56Vous venez d'évoquer
06:58la possibilité d'un gouvernement
07:00en France avec des communistes.
07:02Et c'est quand même allurissant
07:04de voir précisément
07:06comment la France peut en arriver
07:08à une telle extrémité
07:10absolument lunaire.
07:12C'est lunaire d'envisager des communistes
07:14pour gouvernement en France en 2020.
07:16On en parle de toute façon à 18h30.
07:18On en parle là.
07:20Patrick Vignac.
07:22La seule fois qu'un gouvernement
07:24a été censuré, c'était en 62.
07:26L'Assemblée avait été
07:28dissoute par le général de Gaulle.
07:30Aujourd'hui, Macron ne peut plus le faire.
07:32Que lui reste-t-il ?
07:34On assiste
07:36à une décomposition
07:38de la parole du politique.
07:40Dans mon camp, les gens qui disent
07:42que ce soir, ça va être une crise,
07:44la carte vitale ne marchera plus,
07:46ça ne fonctionne pas. Le vrai débat qu'on a,
07:48c'est comment on traite le Rassemblement national
07:50et ses 11 millions de voix.
07:52En 2012, quand j'étais élu,
07:54il y avait 6 parlementaires.
07:56En 1989, aujourd'hui, 144.
07:58Je pense que la méthode de Michel Barnier
08:00ne correspondait pas
08:02à l'évolution. Le vrai débat,
08:04il faudrait qu'on soit comme en Allemagne.
08:06Pas de motion de censure
08:08si on n'est pas capable de faire une majorité.
08:10Et Françoise, elle a raison.
08:12Comment on va s'en sortir de tout cela ?
08:14Est-ce qu'il faut virer tous les parlementaires
08:16parce qu'ils sont incapables
08:18d'avoir des compromis et leur objectif,
08:20c'est d'avoir des clients ?
08:22Parce qu'on les a mis devant là.
08:24C'est-à-dire qu'on ne peut pas dire
08:26qu'on va vendre les retraités aux venteurs.
08:28Marine dit que c'est elle qui a vendu l'électricité.
08:30Nous, on dit que c'est elle.
08:32Mais ce n'est plus possible de fonctionner comme ça.
08:34Et vous savez, paradoxalement,
08:36ce soir, c'est peut-être la clé,
08:38c'est Emmanuel Macron qui doit la voir.
08:40Est-ce qu'il serait capable
08:42de changer de pot ?
08:44C'est un peu ce que je me suis permis
08:46de donner des SMS qui, normalement,
08:48sont privés pour dire
08:50que quand même, le Président doutait
08:52qu'il n'est pas présenté que par
08:54une intelligence artificielle.
08:56Et je pense que le vrai débat,
08:58est-ce qu'Emmanuel Macron est capable
09:00de sortir les six grands postes
09:02de l'État et de faire venir
09:04tous les groupes parlementaires,
09:06les collectivités à qui on va demander
09:08de réduire leur déficit,
09:10les syndicats et vous,
09:12la presse nationale.
09:14Et là, on verra ce que seront capables
09:16de dire les partis politiques.
09:18Mais pour trouver 60 milliards,
09:20ne vous faites pas,
09:22si l'Élysée ne baisse pas son budget,
09:24si les assemblées ne baissent pas leur budget,
09:26je dis quoi à ma mamie de Lunel
09:28que son médicament,
09:30il faudra qu'elle participe.
09:32Il faut donner des symboles politiques.
09:34Aujourd'hui, je suis très déçu
09:36parce qu'on a une majorité
09:38de partis politiques qui n'en ont rien
09:40à faire des Français. Ils sont
09:42tournés vers 2027 et peut-être
09:44cette crise de ce soir va réveiller
09:46les consciences et on va avoir des gens
09:48responsables.
09:50– Allez Philippe et après Baptiste.
09:52– Patrick, est-ce que vous ne croyez pas
09:54que le nouveau Emmanuel Macron
09:56que vous semblez souhaiter
09:58pour qu'il mette en œuvre
10:00une politique fondamentale
10:02au moins sur 5 à 6 sujets
10:04est assez utopique
10:06dans la mesure où
10:08il ne va sans doute
10:10être préoccupé
10:12que par la volonté
10:14de démontrer qu'il est encore
10:16nécessaire jusqu'en
10:182027 ? Est-ce que vous ne
10:20croyez pas que c'est ça le souci ?
10:22– Allez, on n'a pas beaucoup de temps.
10:24– Philippe, vous avez raison d'un constat
10:26mais il faut qu'il change de peau.
10:28Je veux dire, qu'est-ce qu'il va faire demain ?
10:30Il va renommer Barnier ? Il va nommer Rotaïo ?
10:32Ça ne peut pas marcher. Il faut qu'il nomme
10:34une coalition qui part des communistes
10:36jusqu'au LR. Il faut que
10:38chacun fasse de l'armure.
10:40Il faut que Laurent Wauquiez ne se dise pas
10:42je prends des parts de marché pour 2027.
10:44Pareil pour Gabriel Attal.
10:46Pareil pour Marine Dandelier.
10:48Il y a plus de candidats aux présidentielles
10:50que d'électeurs. Ça continue.
10:52– Patrick, vous savez
10:54très bien qu'on est dans les entrailles du Parlement
10:56et vous savez très bien que cette coalition
10:58elle est déjà presque en cours de construction.
11:00Vous savez très bien que même quand quelqu'un
11:02Laurent Wauquiez ne le dit pas en
11:04in mais en off, il dit qu'il est quasiment
11:06prêt aussi à ça en mettant des
11:08désidératas sur les personnalités.
11:10Donc tout le monde a bien compris
11:12qu'il va falloir élargir.
11:14Voilà.
11:16Moi je ne suis pas du tout inquiète
11:18de ce qui est en train de se passer.
11:20– Baptiste, Baptiste, Baptiste.
11:22Baptiste, vous vouliez réagir.
11:24– Oui, oui.
11:26Moi je trouve ça fantastique
11:28de discouvrir sur est-ce qu'on vit une crise politique.
11:30Ben oui, on vit une crise politique.
11:32Et j'ai envie de dire, est-ce qu'on ne pouvait pas s'y attendre
11:34à partir du moment où on provoque
11:36des élections législatives
11:38anticipées, que le résultat
11:40des élections fait
11:42qu'on a la gauche qui arrive en tête,
11:44suivie par le rassemblement national, puis par Emmanuel Macron,
11:46puis par les LR.
11:48Et au final, on confie la constitution du gouvernement
11:50à la force politique arrivée troisième
11:52qui pioche dans le monde la force politique
11:54arrivée quatrième. Mais sans déconner,
11:56si vous n'avez pas vu arriver la crise politique,
11:58ouvrez un stand de crêpes, faites autre chose.
12:00C'était cousu de fil blanc cette histoire quand même.
12:02– Oui, mais…
12:04– Autant s'il n'y avait pas eu des accords d'appareil,
12:06peut-être que ce ne sera pas le cas.
12:08– Ce n'est pas le problème d'accords d'appareil,
12:10c'est que moi, Baptiste a raison, tout a été fait à l'envers,
12:12mais à la limite, même, c'est pas plus mal,
12:14c'est complètement délirant, mais à la limite,
12:16c'est mieux pour la gauche.
12:18– Laissez parler Patrick.
12:20– Moi, je voudrais répondre à Baptiste.
12:22Baptiste, on est clair,
12:24c'était une connerie de faire cette dissolution.
12:26La temporalité, il fallait la faire plus tard.
12:28Vous savez, moi, j'aime bien voir
12:30la bouteille à Montepé
12:32n'est pas vide. La Ve République,
12:34ça ne marche pas. Un président,
12:36un gouvernement, ils gouvernent.
12:38Donc aujourd'hui, on est acculé
12:40au fond du couloir.
12:42Est-ce que le président devrait se dire maintenant
12:44je dois changer de méthode,
12:46je dois réfléchir autrement,
12:48je dois partager le pouvoir,
12:50je dois interroger les Français,
12:52et ça, ça va marcher. Parce qu'il faut faire
12:54cette révolution politique, sinon,
12:56on va continuer jusqu'en 2027
12:58et vous changerez de gouvernement
13:00au gré des partis politiques et de leur humeur.
13:02– La vérité sort de la bouche des auditeurs.
13:04Je remercie à nouveau Baptiste,
13:06c'est quand même un truc complètement fou.
13:08On a quand même un président
13:10qui a été réélu. Dans la foulée,
13:12les législatives, il n'obtient pas
13:14de majorité.
13:16Ce qui est quand même déjà
13:18complètement rarissime depuis que le quinquennat
13:20a été mis en place.
13:22Et on oublie de rappeler
13:24la claque monumentale
13:26que prend la force politique
13:28incarnée par le président Macron
13:30aux élections européennes.
13:32C'est précisément de cette élection-là
13:34que découle
13:36cette dissolution
13:38complètement absconque
13:40en réalité.
13:42Et c'est un fait, je rejoins Baptiste, c'est quand même…
13:44– Qu'il regrette peut-être un peu aujourd'hui d'ailleurs.
13:46– Mais écoutez, l'histoire ne le dit pas,
13:48parce que ce monsieur, c'est un mystère,
13:50même pour un psychologue, d'aller comprendre
13:52comment il fonctionne.
13:54C'est absolument vertigineux.
13:56Simplement, c'est vrai que ça met en colère,
13:58parce que la situation de la France
14:00est critique.
14:02Un budget, c'est absolument nécessaire.
14:04Et c'est quand même terrible de voir
14:06qu'on est dans l'antichambre, de se contenter
14:08d'un truc qui n'est ni fait ni à faire finalement,
14:10parce que c'est dans l'urgence.
14:12– Le mot de la fin avec Patrick Vignal.
14:14– Écoutez, Emmanuel Macron
14:16ne sera plus le président en 2027.
14:18On va arrêter de perorer sur Emmanuel Macron.
14:20Moi, ce qui m'intéresse du prénom public,
14:22c'est qui change la façon de gouverner,
14:24qui change la façon
14:26d'avoir de la relation avec les collectivités
14:28et les syndicats.
14:30– On l'a perdu.
14:32– Et les Français, arrêtons d'Emmanuel Macron.
14:34Parce qu'Emmanuel Macron,
14:36il sera à l'âge qu'en 2027.
14:38Préparons l'avenir. L'avenir,
14:40c'est sur les 20 ans qui arrivent.
14:42Donc, une nouvelle constitution,
14:44un autre débat à l'Assemblée, et ça fonctionnera.
14:46Arrêtons de pleurer, remettons-nous debout.
14:48– Merci beaucoup Patrick Vignal
14:50d'avoir été avec nous.
14:52On regrette que vous ne soyez pas avec nous en studio,
14:54parce que vous auriez fait participer
14:56à ce qu'il a dit, vous auriez gagné face à Philippe Bidjerre,
14:58parce qu'il n'y a que lui qui peut gagner,
15:00on est d'accord.
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