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Avec David Bouillon, médecin généraliste belge, co-auteur avec Gil Bréac de "Un jour, j'ai prêté serment"
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##LE_FACE_A_FACE-2025-06-02##

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News
Transcription
00:01Sud Radio Bercov dans tous ses états, le face-à-face.
00:06Un jour, j'ai prêté serment.
00:10Alors, il ne s'agit pas de moi, je vous rassure tout de suite.
00:15J'ai fait des serments, j'espère que je les ai tenus.
00:17Non, non, on parle d'un certain serment, et vous le savez, le serment d'Hippocrate.
00:21Le serment d'Hippocrate, celui qui engage tous les médecins du monde d'ailleurs.
00:26Non, les m'étangueries, tu ne nuiras point.
00:28Et Dieu sait, si on en a parlé, depuis un certain virus étrange venu d'ailleurs, il y a cinq ans, Covid.
00:39Et la personne qui a fait ça, ils sont deux auteurs, David Bouillon et Gilles Bréac.
00:46David Bouillon, on l'a déjà reçu à plusieurs reprises et toujours avec plaisir.
00:50D'ailleurs, David Bouillon, le docteur David Bouillon, qui est médecin généraliste,
00:53il a à la fois la chance et la malchance d'être un marginal, au bon sens du terme,
00:59mais c'est un vrai médecin généraliste.
01:00Et évidemment, rappelez-vous, il y a cinq ans, nous n'étions pas nombreux à nous poser des questions,
01:05pas à dire que telle ou telle chose était bien, on ne prenait pas position contre la vaccination,
01:10mais on se posait des questions.
01:11Et à l'époque, il ne fallait surtout pas se poser des questions.
01:14Ou alors vous passiez pour un complotiste, ou vous passiez pour un sulfureux,
01:19ou vous passiez pour quelqu'un qui était d'extrême droite ou d'extrême gauche,
01:23ou évidemment la solde de puissance étrangère, et pas du tout de Big Pharma,
01:27parce que Big Pharma, comme on sait, c'est une institution pauvresse qui n'a pas un sou.
01:32Et David Bouillon, alors, un jour j'ai prêté serment,
01:35et David Bouillon est venu nous voir à plusieurs reprises,
01:38et au fond, à un moment donné, David, vous avez très très souvent dit,
01:43oui mais, on ne peut pas soigner comme on soigne maintenant, il faut soigner autrement.
01:50Je le rappelle, et là, vous sortez un livre,
01:54et il y a eu depuis d'autres problèmes qui se sont posés,
01:56notamment effectivement la question de la fin de vie,
01:59il y a eu une loi en France, un projet de loi,
02:02la loi n'est pas encore votée par rapport à la loi Noliti,
02:06mais au-delà de l'euthanasie, au-delà du Covid,
02:09au fond, la question que j'ai envie de vous poser,
02:12c'est quoi être médecin ?
02:13C'est quoi être médecin quand on essaie de légiférer à droite, à gauche,
02:17et avec les conflits d'intérêts et tout cela ?
02:19C'est quoi être médecin ? David Bouillon.
02:22Bonjour M. Bercoff, bonjour André,
02:25bonjour toute l'équipe de Sud Radio,
02:26et merci de m'avoir reçu, de vous avoir reçu aujourd'hui,
02:29parce que c'est tellement difficile.
02:30Alors, le médecin que je suis n'est pas un métier, je vais dire, traditionnel,
02:35c'est une vocation qui vient de mon enfance,
02:39parce qu'il ne faut pas oublier qu'avant d'être médecin, j'étais un enfant,
02:42j'ai eu une maltraitance par mon père.
02:43Comme tout le monde, oui.
02:44J'ai vécu la maltraitance de ma grand-mère,
02:47qui a été mise dans une maison de repos, dans une épave, contre sa volonté,
02:51et en tant que médecin, après, j'ai vécu le suicide de mon frère.
02:54Donc, le médecin que je suis, c'est un homme qui a prêté un jour un serment,
03:00en 90, donc en 90 pour les Belges,
03:03et dans ce serment, il y a tout ce que j'ai besoin pour aider, pour soigner,
03:08pour protéger, pour apporter une médecine de qualité,
03:11puisque dans ce serment, les mots les plus puissants,
03:14c'est quand même respecter les droits fondamentaux,
03:16c'est quand même la dignité humaine, c'est le respect du droit à la vie,
03:20c'est une médecine de qualité, je viens de le dire,
03:24accessible à tous, s'il vous plaît, du sans-abri au plus riche du pays,
03:28sans discrimination, donc c'est-à-dire du plus gêne au plus âgé,
03:33et donc avec un devoir, avec une responsabilité,
03:39avec une volonté d'informer au mieux son patient,
03:42qui reste toujours la priorité du médecin que je suis,
03:47et un des mots les plus importants dans ce serment,
03:50c'est que je dois mener cette mission sans la contrainte,
03:55c'est-à-dire sans penser à un seul instant à de l'argent,
04:00ou à faire sa gloire, ou à faire le bénéfice de quelqu'un d'autre.
04:05Le patient est vraiment la priorité dans ce serment.
04:10Alors évidemment, quand on a ce serment, je vais dire,
04:14dans sa tête et dans ses souffrances,
04:18dès le moment où une personne n'a pas sa dignité,
04:21n'a pas cette médecine de qualité,
04:24il fallait trouver un ensemble de réalisations,
04:25il fallait trouver un ensemble de comportements
04:29pour pouvoir apporter la dignité.
04:32même s'il y a une perquisition,
04:35même s'il y a des auditions,
04:37même s'il y a une suspension,
04:41moi je n'ai pas trahi mon serment,
04:43l'ordre des médecins l'a trahi.
04:45– Alors juste, on ne va pas revenir sur toutes les circonstances,
04:49effectivement, que vous avez traitées.
04:51Gilles Bréac, je me demandais, vous êtes écrivain ?
04:55Vous êtes éditeur, on peut dire ?
04:57Parce que qu'est-ce qui vous a amené ?
04:58Éditeur, d'ailleurs j'adore,
05:00le livre de David Bouillon et Gilles Bréac
05:03s'appelle « Moi-même édition ».
05:04Bon, ce n'est pas une marque de narcissisme excessif,
05:07non, ce n'est pas ça.
05:08– Non, pas du tout, pas du tout.
05:10Le monde de l'édition, que ce soit en France,
05:13mais certainement en Belgique, est très compliqué.
05:15Il y a très peu de maisons d'édition importantes en Belgique.
05:17– Donc on l'a fait soi-même, c'est bien.
05:20Alors, qu'est-ce qui vous a amené, Gilles Bréac,
05:22à travailler avec David Bouillon sur ce livre ?
05:27– Tout d'abord, j'ai été amené à travailler,
05:29mais avant le livre, la genèse, en fait,
05:32ma rencontre avec lui, c'est le film.
05:35C'est le film « Sermon d'Hippocrate et Dignité ».
05:37– Absolument.
05:38– Via une connaissance commune…
05:42– Alors, il a été fait quand, le film, exactement ?
05:45– Il a été fait l'année passée.
05:46– L'année passée, c'est ça.
05:47– En 2024.
05:48– Oui.
05:49– Et donc, je dirais, en avril, mai, je ne sais pas exactement,
05:55David discute avec une personne.
05:58Il dit « Ah, moi, je voudrais bien laisser un témoignage,
06:00éventuellement, pourquoi pas faire des vidéos ? »
06:04Enfin, il ne savait pas trop.
06:05Et cette personne a dit « Tiens, moi, je connais quelqu'un
06:08qui fait de la vidéo, qui peut peut-être t'aider ».
06:13Et donc, du coup, il m'a téléphoné en me disant
06:16« Voilà, je suis médecin, je suis médecin et j'aimerais bien faire un film ».
06:21Je me dis « Ah, c'est quoi ça ? »
06:24Donc, on a beaucoup discuté et puis j'ai dit « Ok, moi, je suis partant, allons-y, faisons ce film ».
06:32Et on a tourné ce film en même pas deux mois.
06:37On a commencé le tournage début juillet et il était en salle au mois de septembre 2024.
06:42Alors, comment étaient les réactions au film ?
06:44Parlons un peu du film, quand même.
06:47Extraordinaire.
06:47En fait...
06:48Vous l'avez montré, quoi, dans diverses salles ?
06:50Alors, on l'a montré dans un premier temps.
06:52On a fait des projections débat.
06:54D'accord.
06:56Dans des salles de cinéma ?
06:57Dans des salles de cinéma, absolument.
06:59Même dans des gros complexes de cinéma.
07:01Donc, c'était quand même vraiment très intéressant.
07:04Maintenant, je le dis quand même, il est disponible entièrement gratuitement sur YouTube.
07:09Alors, pour les gens qui veulent à YouTube, ils doivent taper quoi ?
07:13« Serment d'Hippocrate et Dignité », ils tombent dessus.
07:15« Serment d'Hippocrate et Dignité » sur YouTube, et ils tombent dessus.
07:18Et ils tombent dessus.
07:19D'accord.
07:19Et c'est un film témoignage, mais ça, je pense que David redira un mot sur le fond du film.
07:25Mais moi, j'ai été sidéré, en fait, en tournant ce film.
07:30Je suis un citoyen comme tout le monde.
07:32Oui, j'ai des petits problèmes de santé comme tout le monde aussi.
07:35« Mais je ne m'attendais pas à recevoir en pleine figure des témoignages, comme j'ai entendu,
07:42de tel détresse et de manque de dignité qu'on peut avoir lorsque l'on a un souci de santé,
07:48ou même un souci social. »
07:50Parce qu'il y a ça aussi dans le film.
07:52Il n'y a pas que des problèmes de santé.
07:54Il n'y a pas que des problèmes pour les personnes âgées non plus.
07:56Ça touche tout le monde.
07:57Tout le monde, oui.
07:57Les réactions qu'on en a eues sur ce film, d'abord, c'est que très souvent, les gens nous ont dit
08:04« On reconnaît Tati Germaine, on reconnaît Tonton Bazard, ma cousin, ma grand-mère, etc. »
08:13Sans le savoir, ce sont des cas qu'ils avaient déjà vécus.
08:17Mais est-ce qu'ils faisaient un déni de ce qui se passait réellement ?
08:20Je n'en sais rien.
08:21En attendant, très souvent, la première réaction, c'était ça, c'est de nous dire
08:25« On a revu des cas de notre famille là-dedans. »
08:29Ça, c'est la première chose.
08:31La deuxième chose qui m'a vraiment marqué, c'est que ce film a été vu par des Belges, évidemment,
08:37mais aussi par beaucoup de Français.
08:39Et ils nous ont dit la même chose.
08:42Donc ça veut dire que les problèmes étaient les mêmes.
08:45Oui, bien sûr. Je reconnais tel ou tel ou tel.
08:47Exactement.
08:48Donc, quelque part, je crois que le souci n'est pas un souci de pays.
08:52Le souci est un souci bien plus large.
08:54Bien sûr.
08:55Et ça, c'était important.
08:57Alors, David Bouillon, juste sur ce film, parce que, voilà, vous savez, si vous avez envie de regarder le film,
09:02et je crois que vraiment, ça vaut le coup largement de le regarder.
09:06Donc, c'est « Serment d'Hippocrate et Dignité » sur YouTube.
09:11« Serment d'Hippocrate » sur YouTube.
09:13Alors, David Bouillon, comment vous avez choisi ?
09:16Dites-moi juste concrètement, un ou deux cas, comment vous avez choisi les personnages qui vous entretenez ?
09:23C'est vos patients ? C'est quoi ?
09:25Ah non, donc, je voudrais dire que je suis le médecin d'une fondation.
09:29Donc, la fondation Lagardère, docteur David Bouillon, protection de la personne âgée.
09:33D'accord.
09:34Depuis 2017, je travaille à travers l'association, depuis le suicide de mon frère.
09:40Et je voulais apporter, à travers ce film, des personnes qu'on n'entend pas, qui sont invisibles,
09:46qui sont dans l'ombre, comme nous avons discuté à l'émission précédente.
09:50Et ce sont des personnes âgées que je voulais laisser parler, laisser témoigner devant un micro,
09:57pour qu'ils expliquent ce que j'ai vécu avec eux.
10:01C'est-à-dire, ils appellent le médecin traitant, il ne vient pas.
10:04Ils sont victimes d'un avocat pour leur argent.
10:11Ils sont dans une caravane parce qu'ils sont sans abri.
10:14Enfin, voilà, toutes des atteintes à la dignité,
10:17qui passent à travers l'émail de la visibilité,
10:21au niveau de la presse, au niveau de l'ordre des médecins, au niveau de la justice.
10:24Et une fois que j'ai récolté ces témoignages,
10:29ça veut dire que d'autres personnes se sont retrouvées dans la même situation.
10:33Et donc, je suis en train de clamer maintenant, d'alerter depuis plusieurs années,
10:38que cette dignité humaine en Belgique et en France,
10:41non seulement elle n'est pas respectée, mais on en fait un déni.
10:45On en fait vraiment comme un problème qui doit être sous silence.
10:50D'ailleurs, Bouillon, ça, ce n'est pas nouveau.
10:51Hélas, vous savez que la dignité n'est pas respectée,
10:54qu'il y ait des damnés de la Terre, etc.
10:56Et c'est très bien.
10:57Mais au fond, ce que vous voulez apporter, vous, c'est quoi, spécifiquement ?
11:01Ce sont les témoignages de ce qu'une personne âgée a vécu.
11:05Un exemple.
11:06Je vais vous donner l'exemple quand même le plus important.
11:08Allez-y.
11:08J'ai un monsieur dans le film qui a 98 ans.
11:1298 ans.
11:14Il a, pendant la crise sanitaire, une infection.
11:17La crise du Covid.
11:18Oui.
11:18Il a une infection.
11:21Pas de prise de sang par le médecin traitant.
11:23Donc, à Bruxelles, pas d'examen.
11:26Donc, on dit, c'est la Covid.
11:28C'est la Covid.
11:29Avec une complication.
11:31Le médecin traitant dit, il va mourir.
11:33Il va mourir.
11:34Donc, pas de traitement.
11:36Pas de prise de sang.
11:36Pas de prise en charge.
11:38Ce n'est pas la peine qu'on s'en occupe.
11:39Non, non.
11:40Donc, comme c'est une famille quand même assez aisée, ils avaient même appelé déjà le prêtre qui devait préparer les premières démarches pour l'enterrement.
11:51Et puis, par les réseaux sociaux, grâce à vous et à d'autres, on appelle le docteur Bouillon de Mons, qui, avec mon véhicule, j'ai été l'examiner.
12:00Mais moi, qu'il ait 98 ans ou 20 ans ou 2 ans, j'ai fait la même méthode de travail, c'est-à-dire une consultation complète, une prise de sang qui a révélé une infection, une septicémie manifeste.
12:13Et puis, j'ai dit, je vais faire comme les autres.
12:15Je vais mettre l'antibiotique en intraveineux à domicile, une hospitalisation à domicile avec de l'oxygène, antibiotiques, cortisone.
12:24Et je suis retourné de son chevet en disant, il va mourir.
12:30Il avait atteint un gris, il n'était pas bien.
12:32Mais tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, M. Bercoff.
12:34Et donc, j'ai été choqué, j'ai été outré que, quelques jours après, il se levait de son lit.
12:42Et aujourd'hui, il a fêté ses 100 ans.
12:45Il est toujours en vie après deux ans.
12:47Ah oui, enfin, en ce moment.
12:48Ah oui, il est toujours en vie.
12:49Il a fêté ses 100 ans et il a eu un traitement comme une personne de 20 ans sans avoir été à l'hôpital.
12:57Oui, c'est une très, très belle histoire.
12:59David Bouillon, on va continuer à en parler juste après cette petite pause.
13:03Mais c'est une histoire très exemplaire.
13:05À l'heure où on se dit, oh là là, il est temps de faire des économies.
13:08La sécurité sociale dépense beaucoup pour les gens en fin de vie.
13:12Donc, la fin de vie, on va en parler de cette histoire d'euthanasie.
13:16Il part en Espagne demain. Il part en Espagne demain, ce monsieur de 100 ans.
13:19Il part en Espagne demain.
13:20Oui, rejoint son appareil.
13:22Eh bien, écoutez, bon voyage à ce monsieur, à ce centenaire.
13:26On continue d'en parler avec Gilles Bréac et avec David Bouillon.
13:30À tout de suite. Restez avec nous.
13:32Sud Radio.
13:320826 300 300.
13:36Sud Radio. Bercov dans tous ses états.
13:40Un livre à lire. Un livre que je vous recommande.
13:42Un jour, j'ai prêté serment.
13:44Le docteur David Bouillon avec Gilles Bréac, avec l'écrivain Gilles Bréac.
13:49L'éditeur Gilles Bréac, on peut dire, voilà, oui, oui, on va le montrer.
13:52Absolument, vous faites bien de le montrer, voilà.
13:56Donc, je voudrais revenir à ça.
13:59Juste, David Bouillon, et ensuite, je vous donnerai la parole de Gilles Bréac.
14:03Est-ce qu'au fond, vous avez parlé de cet homme de 98 ans,
14:08qui, aujourd'hui, je rappelle, bon voyage à lui, à 100 ans, il part en Espagne,
14:13alors qu'on l'a donné pour subclaquant, mort, défini.
14:16Et il fallait surtout qu'on l'enterre, surtout qu'il y avait de l'argent derrière.
14:20Alors, ah, qu'est-ce que vous voulez, ça compte.
14:22Bon.
14:22Mais, David Bouillon, aujourd'hui, effectivement, on a ce problème,
14:27et on a vu, en France, avec le projet de loi sur l'euthanasie,
14:33il y a déjà, quand même, la loi sur les soins palliatifs
14:36qui a été votée à l'unanimité, bien sûr.
14:40Vous, vous pensez quoi sur cette loi sur l'aide à mourir ?
14:45Parce que, juste, je ne veux pas faire l'avocat de tel ou de tel parti,
14:50mais on peut dire aussi qu'il y a, quand même, des gens qui ont le droit,
14:55en tout, et j'en ai connu, des amis, des amis très chers,
14:59et même des parents, qui disaient, écoutez, moi, voilà,
15:03ils ne souffraient pas, ils n'étaient pas au dernier vrai de la souffrance,
15:06ils avaient un cancer, mais ils disaient, voilà, moi, j'ai fait,
15:08et l'autre avait juste des choses au pied,
15:11enfin, il était fatigué, paralysé, et il disait, voilà, moi, je veux en finir,
15:16et en toute lucidité, il disait, voilà, je veux en finir.
15:19Est-ce que ces gens-là n'ont pas aussi le droit,
15:21qu'en toute conscience, de choisir sa mort comme on choisit sa vie ?
15:25David Bouillon.
15:26C'est une très bonne question, et donc, en tant que médecin,
15:29et surtout, avec l'expérience de 35 ans derrière moi,
15:32moi, je suis toujours contre une loi.
15:35Pourquoi ? Parce que le serment, qui est dans le livre,
15:39c'est une relation privilégiée entre le médecin et son patient.
15:43Alors, il est évident que le patient a confiance en son médecin,
15:47et évidemment, si maintenant, il y a de l'agonie,
15:50s'il y a de la souffrance, si on est dans une fin de vie,
15:53on n'a pas besoin de la loi.
15:54Ça va se faire automatiquement, normalement,
15:58mais toujours en binôme, ça veut dire,
16:03avec le consentement du patient, avec son accord,
16:06et surtout, après avoir quand même mis en place,
16:10ou déterminé, un bon diagnostic.
16:14Parce que dans cette loi, pourquoi je suis contre...
16:16Parce que vous l'avez en Belgique, vous, l'aide à mourir.
16:19On a l'aide, il faut deux médecins, il faut le consentement éclairé du patient,
16:25ça doit être enregistré, ça ne va pas comme ça.
16:28C'est un acte médical, ça doit être exercé par un médecin.
16:31Ce n'est pas toujours le médecin qui met la fin de vie en route,
16:35ça peut être une infirmière, et c'est illégal.
16:37Donc, avant d'aller plus loin dans une loi,
16:39mais appliquons déjà les lois qui existent,
16:41parce que, M. Bercoeur, vous avez parlé du palliatif,
16:44vous avez parlé de la fin de vie,
16:45mais il y a d'abord la loi relative aux droits du patient.
16:48Donc, ça veut dire qu'on soit en bonne santé,
16:52ou qu'on ne soit pas, qu'on soit avec des cancers généralisés.
16:54Il y a la loi relative aux droits du patient,
16:56qui est bien complète en Belgique et en France.
16:58C'est-à-dire la continuité des soins,
17:00le consentement éclairé, l'immécile de qualité.
17:03– Mais si le patient veut en finir,
17:03en toute lucidité et en toute lucidité,
17:07je ne parle pas des gens qui sont déjà,
17:09ou psychiatriquement, très très diminués,
17:12je pose la question, ou qui disent,
17:13écoutez, moi je sais que dans un mois,
17:15deux mois, trois mois, c'est fini.
17:18Donc, ça va, j'ai bien vécu, j'en ai assez.
17:22– M. Bercoeur, pensez au monsieur de 98 ans.
17:25Si maintenant le médecin dit, il n'y a plus rien à faire,
17:28et qu'il a une injection dans les minutes ou les jours qui suivent,
17:32alors qu'il est complètement guéri,
17:34et il part en avion en Espagne.
17:36Donc, M. Bercoeur, je suis contre la loi,
17:38parce que ce n'est pas une loi qui doit être faite
17:39que par des politiciens,
17:41c'est une loi qui doit être faite aussi par des médecins,
17:44parce que l'euthanasie,
17:47ils sont d'accord.
17:47– Regardez M. Bercoeur,
17:48l'euthanasie, comme il est pratiqué par un médecin,
17:52il faut quand même que des médecins de terrain,
17:54je parle des médecins de terrain,
17:55pas des médecins de plateau,
17:56ou pas des médecins, je vais dire,
17:58qui ont des conflits d'intérêts.
18:00Je parle de médecins qui,
18:02en face du patient,
18:03combien de fois M. Bercoeur,
18:05j'ai changé le diagnostic qui avait été posé.
18:08Et ce diagnostic posé était une maladie incurable,
18:12c'était une vie qui allait s'abréger dans les jours.
18:17Et pour finir, on fait un bilan,
18:19et ce n'est pas une maladie incurable,
18:21c'est parce qu'il y avait un cancer qui était là
18:23qu'on ne le savait pas,
18:23mais qu'on pouvait opérer,
18:24qu'on pouvait guérir,
18:25et ces personnes, 10 ans après, sont encore là.
18:28De quel droit peut-on mettre une vie en danger
18:31si on n'a pas la certitude
18:33que le patient a eu la bonne information
18:36et le bon diagnostic ?
18:38C'est là le problème de cette loi.
18:39Alors c'est intéressant, David Bouillon,
18:41parce que, mais si lui le demande,
18:43vous savez, vous posez le problème,
18:45et vous savez, ça va au-delà de la...
18:46C'est le problème métaphysique du suicide.
18:50C'est presque un problème philosophique.
18:52Camus disait,
18:52le problème le plus important,
18:54c'est le suicide.
18:55Mais que dites-vous, par exemple ?
18:57Enfin, évidemment, je prends des exemples célèbres,
18:58mais un Hemingway, par exemple,
19:02qui décide, il dit d'en finir.
19:04Voilà, moi j'ai vécu un Romain Gary
19:05qui s'est...
19:08Alors là, c'est le suicide,
19:09mais quand même,
19:10qui a dit, voilà, moi, c'est fini,
19:11j'en peux plus.
19:12Monsieur Bercoff,
19:13il y a le secret médical,
19:14il y a la vie du patient.
19:15Mon frère a téléphoné à son psychiatre
19:17pour le prendre en main,
19:18il a refusé,
19:19il s'est suicidé le lendemain.
19:20Donc ça veut dire que
19:21quand on est dans un suicide
19:22ou quand on est dans une demande
19:24d'injection létale,
19:27il faut vraiment un dossier en béton,
19:28parce que le patient doit être bien informé,
19:31il doit être mentalement aussi bien informé
19:33parce que j'ai connu des personnes âgées
19:36pendant ces crises sanitaires
19:37qui se sont laissées mourir
19:38parce qu'on leur a répondu au téléphone
19:40pas aller à l'hôpital,
19:42le médecin ne viendra pas,
19:43je ne viendrai pas vous soigner, madame.
19:45Mais alors, c'est une euthanasie déguisée,
19:48c'est une euthanasie provoquée.
19:50Donc c'est du cas par cas,
19:52c'est du cas par cas.
19:53Alors que notre serment nous impose
19:55de ne jamais laisser une personne
19:57dans l'agonie, dans la souffrance.
19:59Donc il y a des solutions
20:00pour évidemment
20:02mettre une fin de vie
20:04dans la dignité,
20:06mais pas à travers une loi,
20:07pas en punissant celui
20:09qui donne des bons conseils,
20:10comme j'ai vu dans le journal en France,
20:13on ne peut pas punir quelqu'un
20:14qui donne une bonne information
20:15à son patient pour éviter l'euthanasie.
20:18Et donc tant que le patient
20:20reste dans sa dignité,
20:21il a le droit à la vie,
20:22n'oublions pas cette convention européenne
20:25des droits de l'homme,
20:26c'est la dignité et le droit à la vie.
20:29Donc quand on arrive à une fin
20:31où le mur est là,
20:32où la souffrance est là,
20:33où l'agonie est là,
20:35mais bien sûr qu'à ce moment-là,
20:36entre le médecin et son patient,
20:38et la famille,
20:39et tout l'entourage,
20:40mais bien sûr qu'il y a une fin de vie
20:42avec dignité,
20:43mais pas une fin de vie
20:45avec injustice.
20:46C'est-à-dire qu'on ne peut pas
20:48mettre une fin de vie en route
20:50si on n'a pas la conviction
20:51que c'était nécessaire,
20:53que c'était obligatoire,
20:54que c'était intentionnel.
20:55Écoutez, ces choses-là
20:56sont clairement dites.
20:57On va continuer à en parler
20:59avec David Bouillon
21:01et avec Gilles Bréac.
21:03Si vous avez envie d'appeler,
21:06c'est un problème
21:07qui nous concerne tous, hélas.
21:100826 300 300.
21:13Un jour, j'ai prêté serment.
21:14David Bouillon, médecin généraliste,
21:24Gilles Bréac, éditeur.
21:27Un jour, j'ai prêté serment.
21:29Alors, Gilles Bréac,
21:30vous n'êtes pas du tout médecin ?
21:32Non, pas du tout, non.
21:34Qu'est-ce que ça vous a ?
21:35Alors, l'expérience que vous avez vue,
21:37enfin, le film que vous avez fait
21:38avec David Bouillon
21:40et ce livre,
21:42au fond, vous, alors, citoyen,
21:43je vais dire,
21:45vous faites quoi, d'ailleurs ?
21:47Votre métier dans la vie,
21:48avant d'être éditeur ?
21:50Je suis musicien et ingénieur du son.
21:52Donc, bien loin de la médecine.
21:55Alors, qu'est-ce que ça a appris
21:56à l'ingénieur du son ?
21:58Et aux médecins ?
21:59Et aux citoyens ?
22:00Ça a peut-être appris surtout
22:02à ouvrir les yeux.
22:04Et c'est vrai qu'il y a quelques minutes,
22:07David dit,
22:09les gens font confiance en leur médecin.
22:10Moi, j'étais le premier
22:11à faire confiance en mon médecin.
22:13sans me rendre compte
22:16que, dans le fond,
22:17bien plus souvent
22:18que ce qu'on pourrait penser,
22:20les choses ne sont pas faites
22:21dans le bon sens
22:22et comme il faut.
22:24Et c'est ça que j'ai appris.
22:26Ça, j'ai appris.
22:27Et c'est clair que maintenant,
22:29je fais beaucoup plus attention
22:30à toutes ces choses-là.
22:34On a parlé de la loi du patient.
22:37J'ignorais totalement
22:38qu'il y avait une loi du patient.
22:39– Ce n'est pas une loi, d'ailleurs.
22:41C'est une loi relative
22:42aux droits du patient.
22:43– C'est une loi.
22:45Attendez, c'est très intéressant.
22:46– En tout cas, oui.
22:47– Ah oui.
22:47Je ne sais pas si on a ça en France.
22:49Il faudrait en faire de dire ici.
22:50– Si, si, si.
22:51– Attendez, alors c'est quoi,
22:52juste, cette loi du patient ?
22:53Parce que j'avoue que…
22:54– C'est une loi relative
22:55aux droits du patient
22:56où il y est mis
22:58que le patient a un rôle central.
23:02Il a droit à la dignité.
23:03Il a droit à une médecine de qualité.
23:06– C'est dans la loi.
23:06– C'est dans la loi.
23:07Il a droit à un consentement éclairé.
23:10Il a droit à de l'information.
23:12En réalité, tout ce que le patient a droit
23:14est dans cette loi.
23:15– Mais dites-moi,
23:16on n'a pas eu ça pour le vaccin,
23:18enfin pour le Covid.
23:19– Oui, et il a droit aussi
23:21à la prise de décision,
23:25mais à la discussion
23:26sur les décisions
23:28que le médecin va faire
23:29pour le soigner.
23:31– Et ça, vous n'étiez pas au courant ?
23:33– Pas du tout.
23:33– Pas du tout.
23:34– Pas du tout.
23:35Et quand j'en parle d'ailleurs
23:36à d'autres personnes,
23:38en général, les gens ignorent totalement
23:40que cette loi existe.
23:42– Donc ça vous a déjà…
23:43Oui, ça vous a apporté ça.
23:45– Et ça m'a servi.
23:46Et ça m'a servi en plus.
23:47Donc oui, non, c'est fondamental,
23:50c'est super important.
23:52Et ça m'a pris aussi
23:54à me rendre compte
23:57que la détresse humaine,
23:59on en a connaissance,
24:02très souvent.
24:03On voit ça à la télévision,
24:05on entend ça à la radio,
24:07on en a connaissance.
24:09– Mais un peu abstraite.
24:09– Mais on le voit.
24:10– Un peu abstraite.
24:11– On ne le voit pas,
24:12on ne le sent pas.
24:13Ici, moi je me souviens
24:16très très très bien,
24:18à Malmédie,
24:18j'étais en train de filmer
24:19une fille qui parlait
24:22de sa maman de 86 ans
24:24qu'on avait déclarée démente
24:26alors qu'elle était simplement sourde.
24:28C'est quand même fou, quoi.
24:29Sans compter le problème d'infection, etc.
24:31Mais j'étais en train de filmer
24:33et c'était un des tout premiers reportages
24:37que l'on faisait.
24:38J'étais en train de filmer
24:38mais je me liquéfiais littéralement
24:40au fur et à mesure du tournage
24:42en me disant
24:42« Mais ce n'est pas possible.
24:44Mais ce n'est pas possible.
24:45Qu'est-ce qu'elle raconte ?
24:46Ce n'est pas possible. »
24:48Et ben si, ça l'est.
24:50Et tous ces témoignages
24:52ont fait que
24:53ce n'est pas des choses
24:56qui sont comme ça, ponctuelles.
24:59Non.
24:59Ça va bien au-delà de ça.
25:02Parce qu'il y a des gens
25:03qui nous l'ont dit
25:03lors de certaines projections.
25:05– Projections, oui.
25:06– Oui, mais ce sont des cas particuliers.
25:09Ce n'est pas du tout.
25:10Ce n'est pas ponctuel du tout.
25:13Et c'est pour ça
25:15que le combat de David
25:16je l'admire pour ça
25:21parce que franchement
25:22je ne sais pas
25:22si je pourrais faire
25:23un combat par exemple.
25:24C'est une vraie croisade.
25:25Il porte bien son nom de Bouillon.
25:26– C'est une croisade.
25:27– C'est le copain de Côte-Froix.
25:29– Bouillon de Côte-Froix, bien sûr.
25:30– Non, Côte-Froix de Bouillon.
25:31– De Côte-Froix de Bouillon.
25:33– Il ne prend même pas
25:34le second degré, David.
25:35C'est ça que j'aime bien.
25:37– Mais c'est vraiment important.
25:40Et je pense que le livre
25:42est presque tout aussi important
25:43que le film, en fait.
25:44c'est deux choses
25:46qui sont très liées.
25:47– Non, mais c'est
25:48ce qui est très intéressant.
25:50Alors justement,
25:51parlons de ça.
25:52Vous avez vu que
25:53depuis quelque temps aussi,
25:55David Bouillon,
25:56on parle d'un nouveau variant.
25:58On pensait que
25:59cette séquence était finie
26:01avec tout ce qui s'est passé.
26:03Et on pourra en reparler
26:05parce qu'elle n'est pas finie du tout
26:06au sens que
26:07les conséquences
26:08de ces cinq ans
26:09ne commencent qu'à apparaître maintenant.
26:11vous avez vu que
26:13du côté d'Urso Lavandérienne
26:14et des contrats
26:15myrifiques
26:16qu'elle a signés avec Pfizer.
26:18Là aussi,
26:18ça va sortir,
26:19etc.
26:19Mais je reviens à ça.
26:21Au fond,
26:22et vous nous en aviez parlé,
26:23mais je pense qu'il serait bon.
26:24on parle d'un nouveau variant,
26:26mais vous disiez juste
26:28hors antenne,
26:28avant qu'on reprenne l'antenne,
26:30mais il serait peut-être temps
26:31de voir l'immunité de chacun,
26:34de mesurer l'immunité de chacun
26:35et de traiter l'immunité de chacun
26:37parce qu'on n'est pas égaux
26:39devant cela.
26:41On a chacun notre métabolisme,
26:42etc.
26:43Alors vous vous dites
26:44qu'il faut d'abord agir
26:46sur justement la prévention.
26:49Mais M. Merckhoff,
26:50c'est dans le livre
26:51et ça fait partie du serment.
26:52Donc ça veut dire que pendant
26:53cette crise sanitaire,
26:55j'ai appris à travers
26:56les milliers de prises en charge
26:58et les milliers de prises de sang
26:59que le système immunitaire
27:01peut être analysé,
27:02évalué.
27:03On peut savoir par prise de sang,
27:05je dis bien par prise de sang,
27:06son taux de vitamine D,
27:07on peut savoir son magnésium,
27:08on peut savoir un petit peu
27:09comment se comporte
27:10son système immunitaire.
27:12Et donc,
27:13la sérologie par prise de sang
27:16est importante aussi.
27:17Comment est-ce qu'on peut parler
27:17de variants ?
27:18Comment est-ce qu'on peut parler
27:19d'une infection ?
27:20Et rougeole et tout.
27:21Alors qu'on peut mesurer
27:22simplement les anticorps.
27:23Après cinq ans
27:24de crise sanitaire
27:26et de crise Covid,
27:27il suffit de prendre
27:27une prise de sang
27:28et de voir les anticorps
27:29que nous avons.
27:30Donc, rendre la prise de sang
27:31obligatoire quelque part.
27:32Mais voilà,
27:33parce qu'une prise de sang
27:35évite une vaccination inutile
27:37et surtout en plus
27:38quand elle est expérimentale.
27:39Donc si vous voulez,
27:40une prise de sang
27:41permet d'évaluer.
27:43On peut faire
27:43les marqueurs cardiaques,
27:44on peut faire
27:44les marqueurs de cancer.
27:46Une prise de sang
27:46donne vraiment
27:47le bon diagnostic.
27:48Et alors,
27:49les personnes âgées
27:50que nous côtoyons,
27:51elles sont sous vitamine D
27:52contrôlées.
27:54Elles prennent des cures
27:54de vitamine C,
27:55elles prennent du magnésium.
27:57On leur demande
27:57de prendre davantage
27:59de fruits bien spéciaux,
28:00les kiwis,
28:01tous ces fruits
28:03qui apportent
28:04tout ce qu'il faut
28:04pour le système immunitaire.
28:06Mais on ne parle pas
28:06de prévention.
28:07Alors qu'on avait le temps
28:09de le présenter,
28:11on avait le temps
28:12d'éduquer
28:12toutes les personnes
28:13de se préparer
28:16à défendre
28:16son système immunitaire
28:17qui défendrait
28:18le système immunitaire
28:19aussi contre les cancers,
28:20contre des maladies
28:21auto-immunes.
28:22Donc en réalité...
28:23On ne sait pas
28:23qu'on peut guérir,
28:24mais on peut prévenir.
28:25C'est ça ?
28:25Mais c'est-à-dire
28:26que je n'en suis même
28:27pas certain
28:28parce que si vous avez
28:29un bon système immunitaire,
28:31parce qu'il n'y a pas
28:32que les médicaments
28:32et les compléments,
28:33il y a aussi le sport,
28:34il y a aussi le bon sommeil,
28:36enfin il y a tout
28:36un ensemble de critères,
28:38mais vous êtes bien
28:39plus fort
28:39contre la maladie
28:41quand votre système immunitaire,
28:43contre votre mental,
28:44en Belgique,
28:45ils sont complètement saturés
28:46dans les services
28:47de psychiatrie,
28:48tellement que cette crise Covid
28:49a mis les personnes
28:50en dépression
28:51et en burn-out
28:52et en Covid long.
28:53Donc ça veut dire...
28:54Comment est-ce qu'on peut
28:55parler de Covid long
28:56alors qu'il n'y a pas
28:56de grippe longue ?
28:58Mais parce que les Covid
28:59n'ont pas été soignés
29:00de manière précoce,
29:02ils n'ont pas été pris
29:02en charge rapidement.
29:04Souvenez-vous,
29:04on disait,
29:05restez à la maison
29:06et prenez du dafalgan,
29:07prenez du paracétabole,
29:08prenez...
29:08Mais une pneumonie...
29:09Et si vous étouffez,
29:10appelez à ce moment-là
29:11l'hôpital, quoi.
29:12Vous avez vu Maryse,
29:13Maryse, elle toussait,
29:14son médecin traitant,
29:15lui a dit,
29:15c'est le Covid,
29:16restez à la maison.
29:17Elle est venue à Aglin
29:18et c'était un cancer du poumon.
29:19Donc ça veut dire
29:20que des moments
29:21où on ne donne pas,
29:22on n'établit pas
29:23un bon diagnostic,
29:24à ce moment-là,
29:25on fait des grosses
29:26erreurs médicales
29:27et si on méprise
29:28la prévention,
29:30c'est encore
29:30une double erreur médicale
29:31parce que l'organisme
29:33a besoin aussi
29:33de traitements naturels.
29:35Comment ça se fait
29:36que dans un serment
29:37d'Hippocrate,
29:37par exemple,
29:38on ne peut pas utiliser
29:39des médecines alternatives,
29:41des médecines
29:41de la naturopathie.
29:43Ça, c'est sulfureux,
29:43ce sont des charlatans.
29:45Je sais,
29:46je sais,
29:46mais alors,
29:47le film vient vous dire,
29:49moi, je veux témoigner,
29:50je veux témoigner
29:51que le traitement
29:52du docteur Bouillon
29:53curatif et préventif,
29:54ça a marché
29:55et ça marche
29:55et ils ont un dossier médical,
29:57ils ont leur prise de sang.
29:58Et donc,
29:59l'ordre a fait
30:00une grave erreur
30:01me concernant,
30:02c'est qu'ils n'ont
30:02jamais entendu
30:03les victimes,
30:04ils n'ont jamais entendu
30:05les personnes âgées,
30:06ils n'ont jamais entendu
30:06la maltraitance
30:07de ces personnes.
30:08Vous êtes levé,
30:10là,
30:10vous avez réintégré,
30:11vous avez été condamné
30:13par l'ordre des médecins.
30:13J'ai eu neuf mois
30:14de novembre 2023
30:15à août 2024
30:16pour avoir résisté
30:18à la trahison
30:19de mon serment
30:19d'Hippocrate
30:20et donc,
30:21les personnes âgées
30:21n'ont jamais été entendues
30:22mais donc,
30:22depuis le mois d'août 2024,
30:24je suis médecin,
30:25je ne suis pas
30:27ni radié,
30:28ni suspendu,
30:28ni extrémiste,
30:29ni rien du tout,
30:31je suis simplement
30:31un médecin
30:32qui suit son serment
30:33jusqu'au bout,
30:35jusque devant les tribunaux.
30:36On va continuer
30:37d'en parler
30:37mais je crois que nous avons
30:38un auditeur.
30:39On accueille Michel
30:40qui appelle de Bretagne.
30:41Oui, bonjour Michel.
30:43Oui, bonjour André
30:44et à votre invité.
30:46Bonjour.
30:47On vous écoute, Michel.
30:50Oui,
30:50comme il existe
30:51le code civil,
30:53il existe
30:53ce qu'on appelle
30:54le code de santé publique
30:55qui protège
30:57le patient.
30:58par exemple,
31:01on ne peut pas
31:02obliger un patient
31:03à prendre un médicament
31:05sous contrainte.
31:06Ça,
31:06ça n'existe pas.
31:07Et je continuerai
31:09en disant
31:09qu'un vaccin
31:10étant un médicament,
31:12on ne peut pas
31:13injecter
31:14à un patient
31:15contre son avis
31:16ce vaccin.
31:17C'est la loi
31:18Kouchner
31:19de 2005.
31:21Vous voulez dire,
31:21c'est ce qu'on appelle
31:22Michel,
31:23le consentement éclairé.
31:25Il faut que le patient
31:26sache,
31:27c'est ça ?
31:27Oui,
31:28oui,
31:28qui est doublé
31:29par la loi.
31:30D'accord.
31:32Par rapport au fait
31:33que le médecin
31:35qui est à l'antenne
31:36disait qu'il ne savait pas
31:38s'il existait
31:39une loi
31:40qui défendait
31:40en France
31:41le patient.
31:42Mais bien sûr que si.
31:43Voilà.
31:43D'accord.
31:43Merci,
31:44merci Michel.
31:47Tout à fait.
31:49Voilà,
31:49c'est tout le problème
31:50qui a été posé
31:51effectivement.
31:53Et aujourd'hui,
31:54nous sommes
31:55dans une période
31:56où on voit
31:57très très très bien
31:58ce qui s'est passé
31:59parce qu'il faut quand même
32:00voir qu'il y a 5 ans
32:01vous osiez dire
32:02la moitié du quart
32:03de ce que vous dites
32:03aujourd'hui.
32:04Vous étiez effectivement
32:05du côté
32:06non seulement
32:07des complotistes
32:08mais des gens
32:08qui ne comprennent
32:10rien à la science
32:11etc.
32:13Et vous avez vu
32:15ce qui s'est passé
32:15aussi.
32:16C'est très intéressant.
32:17Je parle toujours
32:17de Robert Kennedy Jr
32:18qui a dit
32:20que nous n'allons plus
32:22faire confiance
32:22aux grandes revues
32:23médicales scientifiques.
32:24et il a nommé
32:25le Lancet
32:26il a nommé
32:27le New England
32:27Journal of Medicine
32:29il a nommé
32:29énormément de revues
32:31et ce qui est intéressant
32:33je ne sais pas
32:33si vous savez
32:34mais on en a parlé
32:35il n'y a pas longtemps
32:35c'est que les directeurs
32:38et directrices
32:38de ces revues
32:39je parle des plus grands
32:40journaux scientifiques
32:41mondiaux
32:42américains, anglais
32:43etc.
32:44disent écoutez
32:45aujourd'hui
32:45on ne tient plus
32:47parce que la moitié
32:47de nos publications
32:48elles sont sujettes
32:50à caution
32:51si l'on fausse
32:52parce qu'il y a
32:53l'argent
32:54l'argent
32:55et est-ce que
32:56pour vous alors
32:57David Bouillon
32:58effectivement
32:59on est
33:00est-ce que la santé
33:01est devenue
33:02il l'était depuis toujours
33:03un marché comme un autre
33:04est-ce qu'il n'y a pas ça
33:06quand même
33:06mais c'est pire
33:07on est même dans des homicides
33:09et des assassinats
33:09monsieur Debercoff
33:10vous vous rendez compte
33:11que en 2021
33:13j'ai fait une conférence
33:14de presse à Bruxelles
33:15je pouvais prouver
33:17par les milliers
33:18de prises de sang
33:18que j'avais effectuées
33:19que les anticorps
33:21que les personnes avaient
33:21par rapport à leur groupe sanguin
33:23pouvaient être injectés
33:25donc ce sont des anticorps
33:27naturels
33:27ils pouvaient être injectés
33:29auprès de personnes
33:30qui avaient des Covid sévères
33:31du même groupe sanguin
33:33et ils étaient guéris
33:35donc ça veut dire
33:35qu'on avait un traitement
33:36contre la Covid
33:37en 2020
33:39en 2021
33:40on avait un traitement
33:41c'était les anticorps
33:42naturels
33:43de personnes
33:44qui avaient la Covid
33:45et qui pouvaient
33:46à ce moment-là
33:46être injectés
33:47et donc j'ai fait
33:48une conférence de presse
33:49et donc dans
33:50l'agence Belga
33:52donc dans ce journal
33:53national
33:55le commissaire Corona
33:56donc le commissaire Corona
33:58la personne
33:58qui est tout en haut
33:59du tasque vaccination
34:01avait dit que c'était
34:02un excellent travail
34:03c'était une bonne étude
34:05mais
34:05la politique
34:06a une autre vision
34:08et donc
34:09des moments
34:10où la médecine
34:11a été mise en prison
34:13par la politique
34:14ça veut dire
34:16que la dignité
34:16a été mise en prison
34:17et ça veut dire
34:18que l'argent
34:19ne peut jamais
34:20être entre le médecin
34:22et son patient
34:23donc on doit soigner
34:24pour la dignité
34:25pour le droit à la vie
34:26mais pas pour s'enrichir
34:28et pas pour gagner
34:29un argent
34:30parce qu'alors
34:30ça veut dire
34:31qu'on trahit son serment
34:32et donc
34:33c'est là
34:34le gros problème
34:35de cette crise sanitaire
34:37pardon
34:37oui c'est un problème
34:39majeur
34:40on le sait
34:41et qui existe
34:42on ne va pas
34:42commencer
34:43ni à donner des noms
34:44ni à faire
34:45non il n'y a pas de noms
34:46mais monsieur Bercoff
34:47il y a un professeur
34:48d'université
34:48qui s'est acharné
34:50sur moi
34:50pendant ces crises sanitaires
34:51parce que ce professeur
34:53était un anti-test rapide
34:55il était pour le PCR
34:58il était pour la vaccination
34:59et donc il a porté plainte
35:01à l'ordre contre moi
35:02et il a servi
35:03de juger parti
35:04donc ça veut dire
35:04que l'ordre
35:05n'a même pas
35:05m'a même pas écouté
35:06parce qu'il y avait
35:07un professeur devant moi
35:08alors que moi
35:09je suis simplement
35:09un petit généraliste
35:10mais donc
35:11les tests rapides
35:12maintenant
35:12vont être jugés
35:14fin juin
35:15devant le tribunal
35:16correctionnel de Mons
35:17et donc
35:18vous vous rendez compte
35:19que c'est une croisade
35:20donc ça veut dire
35:21que c'est un médecin
35:22qui doit transformer
35:23sa mission
35:24en un combat
35:25en une lutte
35:25en une croisade
35:26pourquoi ?
35:27parce qu'il faut aller
35:27maintenant devant
35:28les tribunaux
35:28seul
35:29sans avocat
35:30parce que ça coûte
35:30trop cher
35:31et donc
35:32je veux vraiment
35:33que cette dignité humaine
35:35puisse être
35:36la priorité
35:37comme on le dit
35:39devant cette convention
35:39et je pense que
35:40la quasi-totalité
35:42en tout cas
35:42la grande majorité
35:43des médecins
35:44est d'accord avec vous
35:44parce que c'est
35:45leur vocation
35:46maintenant il y a
35:47comme d'habitude
35:48et comme dans
35:49tous les métiers
35:50des gens qui sont
35:50sensibles
35:51à je dirais
35:53la manne céleste
35:54ou peut-être pas céleste
35:55mais qui vient
35:56d'un certain nombre
35:57d'institutions
35:58et c'est tout le problème
35:59mais ça c'est un problème
36:01général
36:01qui ne concerne pas
36:02que la santé
36:03il y a quand même
36:04des problèmes de corruption
36:05aussi bien
36:06qu'ailleurs
36:08oui monsieur Bercoff
36:09ma conscience
36:09elle sera normale
36:11elle sera tranquille
36:12jusqu'à la fin de ma vie
36:13c'est ça le problème
36:14j'espère bien David Bouillon
36:15parce que le serment
36:16dans le serment
36:17il y a un mot très important
36:18c'est qu'il ne faut jamais
36:19le trahir
36:20même sous la contrainte
36:21et c'est ce que j'essaye
36:22de faire depuis
36:23depuis 1990
36:24et nous continuons
36:25à en parler
36:26tout de suite
36:27avec Gilles Bréac
36:28et avec David Bouillon
36:290 826 300 300
36:32si vous voulez intervenir
36:33à tout de suite
36:35la santé
36:36la vie
36:37la mort
36:38la prévention
36:39et le serment
36:40d'Hippocrate
36:41sont des questions
36:42évidemment
36:43essentielles
36:44capitales
36:46Sud Radio
36:49Bercoff
36:50dans tous ses états
36:51comme disait Shakespeare
36:53ce n'est pas
36:55to be
36:55on not to be
36:56c'est serment
36:58d'Hippocrate
36:59ou serment
37:00d'hypocrite
37:01that is the question
37:03qui est posé
37:03notamment à travers
37:04ce livre
37:05un jour j'ai prêté
37:06serment
37:06du docteur David Bouillon
37:08et de Gilles Bréac
37:09alors Gilles Bréac
37:10là je parle
37:10aux citoyens
37:12que vous êtes
37:13et que je suis
37:14et que nous sommes
37:14tous
37:15ici à Sud Radio
37:17et tous à l'écoute
37:18de Sud Radio
37:19et à l'écoute
37:19de l'émission
37:20qu'est-ce qu'on peut faire
37:22en fait nous
37:22on n'est pas médecin
37:23on n'a pas
37:24la compétence
37:27mais on est
37:28évidemment
37:29tous
37:29patients
37:30patients
37:31aujourd'hui
37:31demain ou après-demain
37:33volontaire ou pas
37:34et on a envie
37:35d'être le mieux
37:36protégé possible
37:37et à votre avis
37:38est-ce que
37:39Gilles Bréac
37:40il y a quelque chose
37:41à faire
37:41il y a
37:42à se manifester
37:43et si comment
37:43je vais répondre
37:46d'autant plus facilement
37:47à cette question
37:48que j'ai pu expérimenter
37:50très récemment
37:52bon maintenant
37:54j'ai l'avantage
37:54évidemment
37:54d'avoir un ami médecin
37:56à mes côtés
37:58c'est un avantage
37:59ça sert beaucoup
38:00non mais
38:01racontez votre
38:02ce qui vous a
38:03la semaine passée
38:04j'étais tout simplement
38:04pendant une semaine
38:05à l'hôpital
38:05donc je ne vais pas rentrer
38:08dans les détails
38:08mais c'est vrai que
38:10pour la première fois
38:12de ma vie
38:12parce que j'ai quand même
38:13passé beaucoup de temps
38:14dans les hôpitaux
38:15malheureusement
38:15mais pour la première fois
38:16de ma vie
38:17j'ai réagi
38:18c'est-à-dire que
38:20le médecin
38:20il y en a compté
38:21loup
38:21oui quand même
38:22donc j'ai appelé
38:24mon ami médecin
38:25qui m'a dit
38:26oulala
38:27cette embêtance
38:28que tu as
38:29on va appeler l'ambulance
38:30et tu vas aller
38:30à l'hôpital
38:31j'arrive à l'hôpital
38:32je vais aux urgences
38:33aux urgences
38:34j'ai pas grand chose
38:35à dire
38:36franchement
38:36ils ont fait
38:37ce qu'il fallait faire
38:39et comme on était
38:41la veille du week-end
38:41il m'a dit
38:42je vais vous placer
38:44en soins intensifs
38:45comme ça au moins
38:45vous serez surveillé
38:47parce que c'est vrai
38:48qu'en chambre
38:49c'est en Belgique
38:50oui c'est en Belgique
38:51c'est un tout nouvel
38:52hôpital magnifique
38:53etc
38:54et puis j'arrive
38:54donc dans ces soins intensifs
38:56et j'ai le médecin
38:58qui débarque
38:58le matin
38:59et qui me demande
39:01ce que je viens faire là
39:03ce que j'ai
39:03etc
39:04chose que j'avais déjà dit
39:05maintes et maintes fois
39:07aux urgences
39:07et avant
39:08et puis à un moment donné
39:10il me dit
39:11et là j'ai franchement
39:12j'étais vraiment surpris
39:13bon ben je vais aller
39:15consulter votre dossier
39:16et je reviens vers vous
39:18donc il vient me trouver
39:21sans même avoir vu mon dossier
39:22moi j'aurais fait l'inverse
39:24personnellement
39:24bon
39:25et puis
39:26la journée se passe
39:28et moi je voulais quand même
39:29un petit peu en savoir plus
39:31la journée se passe
39:32et je demande
39:33à une des infirmières
39:34je dis tiens dans le fond
39:35vous avez une idée
39:36à quelle heure
39:37repasse le médecin
39:38ah mais il ne passera plus
39:39aujourd'hui monsieur
39:40j'ai dit pardon
39:41comment ça
39:42il ne passera plus aujourd'hui
39:43mais moi je n'ai reçu
39:43aucune information
39:44et donc là
39:46j'ai bien retenu
39:48ma leçon
39:48du droit à l'information
39:52et du droit
39:52des patients
39:53et j'ai dit
39:54mais ça je ne suis pas
39:55d'accord du tout
39:56avec ça
39:57moi je veux voir
39:58ce médecin
39:58si jamais je ne vois pas
40:00ce médecin
40:01je vais demander
40:01un transfert
40:02dans un autre hôpital
40:03où j'ai plus
40:04l'habitude d'aller
40:05mais enfin monsieur
40:07ne réagissez pas comme ça
40:08etc etc
40:08bon
40:09il se fait que je ne l'ai pas vu
40:10parce que j'ai appris
40:11que ce médecin
40:12était le médecin du service
40:14où je me trouvais
40:16mais aussi de deux autres services
40:18tout seul
40:19donc déjà
40:20ça pose question
40:21mais je l'ai revu le lendemain
40:23ce chèrement médecin
40:24et il avait été mis au courant
40:26de tout ce que j'avais
40:26réclamé
40:28et de ma menace
40:29de partir
40:30et j'ai bien vu
40:31que ça l'avait un peu piqué
40:32et du coup
40:34les choses se sont passées
40:36un peu plus facilement
40:37j'ai dit
40:38tiens
40:38ce serait peut-être bien
40:39qu'on me fasse un petit scanner
40:40parce que je connais
40:41et j'ai mon scanner le jour même
40:43des choses comme ça
40:44enfin bon
40:44il faut réagir
40:46en fait
40:46oui mais c'est vrai
40:46mais j'y braque
40:47vous êtes très privilégié
40:49parce qu'en France
40:50avec l'engorgement des hôpitaux
40:51et bien ça
40:52à mon avis
40:52vous aurez dit
40:53écoutez
40:53partez si vous voulez
40:54mais vous n'allez pas trouver
40:56David Bouillon
40:57je voudrais
40:57qu'on conclue
40:59cette émission
41:00en disant
41:01au fond
41:01c'est une bataille permanente
41:05il y a une semaine
41:08il est à Charleroi
41:09je suis à Mons
41:09parce qu'il a donné sa version
41:11moi je vais donner
41:12la mienne en tant que médecin
41:13donc c'est un monsieur
41:14qui est à domicile
41:16qui n'est pas bien du tout
41:17je viens
41:18il a huit de tension
41:19ça sent la pneumonie
41:20ça sent la septicémie
41:21et donc j'appelle l'ambulance
41:23mais je reçois
41:24les résultats de la prise de sang
41:25et c'est marqué
41:26bien expliqué dans le livre
41:27le CRP
41:28qui est l'indicateur d'infection
41:29est à 200
41:30au lieu de 5
41:31il était dans une septicémie
41:33mais le patient
41:34ne se rend pas compte
41:35qu'on met des antibiotiques
41:37en intraveineux
41:38au soin intensif
41:39mais si ce monsieur
41:41n'est pas pris en charge
41:41à domicile
41:42sans ces antibiotiques
41:44intraveineux
41:45c'est des pompes funèbres
41:46ce sont les pompes funèbres
41:47parce qu'on arrive
41:48trop tard
41:49dans une septicémie
41:50donc les personnes
41:51qui n'ont pas la chance
41:52d'avoir un médecin
41:53qui se déplace à domicile
41:54rapidement
41:55on les découvre
41:56décédés à domicile
41:57parce que c'est une pneumonie
41:59septicémie
41:59et donc dans le livre
42:00il y a cette prise en charge
42:03qui doit être obligatoire
42:05à travers le serment
42:06c'est à dire
42:07que le médecin généraliste
42:08il ne dispose
42:09que de ses instruments
42:11bien sûr
42:11il dispose
42:12d'une consultation médicale
42:15des informations
42:16que le patient lui dit
42:17mais surtout
42:17d'une prise de sang
42:18qui va lui donner
42:19un diagnostic
42:21et un bon traitement
42:23moi je n'hospitalise
42:24rarement des personnes
42:25parce que le traitement
42:26est mis en route
42:27sauf ici
42:28Charleroi
42:2965 km
42:30je ne pouvais pas le soigner
42:31de manière quotidienne
42:33mais voilà
42:33David Bouillon
42:34dit quelque chose
42:35de je crois
42:36qu'on peut tous retenir
42:37la prise en charge
42:38et bien prenez-vous
42:40en charge
42:40voilà
42:41aide-toi
42:42le médecin
42:43Tédra
42:43merci

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