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##CA_BALANCE-2025-09-01##

Catégorie

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News
Transcription
00:00Apparemment, parce que vous appelez, vous êtes en train d'appeler, vous êtes très nombreux à appeler.
00:03On a déjà un auditeur, Frédéric, qui appelle de Paris.
00:06Bonjour Frédéric.
00:07Oui, bonjour.
00:09On vous écoute, Frédéric.
00:12Oui, je disais sur M. Bayrou, qui s'en prend maintenant au boomer,
00:20donc je pense qu'il a dû voir sur les réseaux sociaux,
00:23certaines personnes, au ton désagréable, accusées les retraités d'avoir une vie meilleure que les jeunes.
00:29Donc il s'est dit, tiens, ça doit être dans le vent, donc je vais accuser les boomers.
00:33Mais il oublie quand même une chose, il dit d'ailleurs lui-même qu'il en fait partie, c'est curieux, qu'il dise ça.
00:38Il oublie que les boomers, c'est quand même ces gens-là qui ont construit la France actuelle.
00:44Les boomers, c'est le TGV, c'est le Concorde, c'est les avions Airbus que tout le monde, y compris les jeunes,
00:51peuvent prendre sans problème et pas toujours à des prix très élevés par rapport aux trains,
00:56pour aller en vacances un peu partout.
00:57C'est les boomers qui ont construit ça.
00:59On a le plus beau réseau d'autoroutes, certainement au monde, en France.
01:03C'est les boomers qui ont permis cela.
01:06Et ces boomers, ils ont quand même travaillé 40 ans.
01:09Pendant 40 ans, ils ont cotisé.
01:11Et leur cotisation a notamment servi à payer les retraites de leurs parents et grands-parents.
01:17Ils n'ont rien dit.
01:17Et leurs conditions de travail, il y a 40 ans, il y a 30 ans, n'étaient certainement pas et absolument pas les mêmes que celles de maintenant,
01:28où l'employé, l'ouvrier, quand même beaucoup plus employé.
01:32Ils ont connu des semaines quand même plutôt de 45-48 heures, semaine normale.
01:37Beaucoup n'avaient qu'une journée, voire une journée et demie de repos par semaine.
01:43Et comme ils ont cotisé, ils ont beaucoup travaillé.
01:46Ils ont beaucoup cotisé.
01:48Il est quand même normal que maintenant, ils puissent jouir de leur retraite.
01:52Et on cotise en fonction de ce qu'on gagne.
01:54Alors, plus on gagne en montant dans la hiérarchie, que ce soit la hiérarchie de la fonction publique ou la hiérarchie de l'entreprise,
02:02plus on gagne, plus on cotise.
02:04Donc, effectivement, au bout du compte, on a une retraite qui est à la hauteur de la cotisation.
02:09Donc, le boomer ne vole rien.
02:11Non mais, non seulement le boomer ne vole rien, mais enfin, il faut aussi...
02:16D'ailleurs, on va en parler, vous savez, en seconde partie de l'émission, à partir de 13h,
02:18on va en parler avec l'économiste Marc Doati, justement de...
02:22Parce qu'aujourd'hui, donc, si on comprend bien, si on a 3 milliards de dettes, c'est à cause des boomers, quoi.
02:28Enfin, notamment à cause des boomers.
02:30C'est effectivement un peu n'importe quoi.
02:31Et puis, je vais vous dire, quand vous parlez de la retraite, Frédéric, vous avez raison.
02:34Mais moi, je voudrais savoir, très sincèrement, et ce n'est pas du tout un ostracif contre qui que ce soit,
02:41mais pourquoi le service public et les fonctionnaires ont une retraite à compter des 6 mois ou 9 mois de cotisation,
02:49alors que le privé, c'est sur les 25 ans d'activité.
02:53Alors que sur le public, c'est 6 à 9 mois d'activité, on va aussi en parler.
02:57En tout cas, arrêtons de faire des boomers émissaires comme on fait des boucs émissaires.
03:02Ça, c'est clair, Frédéric.
03:04Et là, on va passer au second invité.
03:06Sur le second sujet, la tapisserie de Bayeux, on accueille Gérard.
03:10Bonjour Gérard.
03:11Bonjour André, bonjour Maude.
03:14Merci de prendre mon appel.
03:18Alors, je suis de Bayeux.
03:19Oui.
03:20Je connais, évidemment, très bien la tapisserie.
03:23J'y étais encore samedi soir, puisque c'était la dernière possibilité pour nous d'admirer ce document inestimable
03:35avant fermeture du musée pour travaux.
03:38C'est ça, oui.
03:39Bien, alors, une précision tout d'abord, puisque tout à l'heure, vous avez dit qu'elle était présentée à plat.
03:47Ça n'est pas le cas.
03:49Elle est présentée de manière verticale.
03:52Oui, c'est vrai.
03:54Non, non, tout à fait.
03:55Non, mais quand j'y lis à plat, je veux dire qu'elle est présentée, elle est sur un mur.
03:58Enfin, elle est sur un...
03:59Oui, oui.
04:00Ça fait un U, puisqu'elle mesure 70 mètres de long sur 50 centimètres de long.
04:08Oui, tout à fait.
04:10Mais juste un mot.
04:11Et vous, vous avez réagi comment quand vous avez appris que, en tout cas, outrepassant, effectivement,
04:18les conseils ou les objurgations d'un certain nombre d'experts et muséaux,
04:23qu'on allait envoyer la tapisserie de Bayeux à Londres ?
04:27Écoutez, quand je l'ai appris, alors déjà, il faut savoir que M. Macron avait pointé le bout du nez dès 2018,
04:37évoquant l'idée, devant Theresa May, qui était le premier ministre britannique de l'époque,
04:45l'idée de prêter la tapisserie.
04:48D'accord.
04:49Alors, c'est...
04:52À l'époque, déjà, j'avais tendu l'oreille et je grimpais au rideau.
04:56Et quand, le 9 juillet, à l'occasion de la visite d'État au Royaume-Uni,
05:06eh bien, Macron, donc, a confirmé sa décision d'un prêt de la tapisserie de Bayeux,
05:14eh bien, comme un certain nombre de bazocas, ce sont les natifs,
05:19et de Bayeuxins, ce sont les habitants,
05:21eh bien, j'étais furieux.
05:24Hum. Mais vous étiez furieux parce que vous êtes d'accord avec ceux qui disent que c'est trop fragile
05:29et que c'est vraiment risqué de faire cela ?
05:32Là, ça n'est pas, donc, que ceux qui disent qu'elle est trop fragile,
05:36c'est attesté, donc, par, donc, des experts scientifiques...
05:41D'accord.
05:42...et des spécialistes de la restauration des tissus anciens.
05:47Hum, d'accord.
05:47Et alors, j'ai envoyé Maud, donc, en acopie, un message à un certain nombre de mes amis sur le sujet,
05:58avec des chiffres qui parlent d'eux-mêmes.
06:02D'accord. Mais juste un mot, Frédéric.
06:05Est-ce qu'il y a eu vraiment...
06:06Alors, on a vu, effectivement, des protestations.
06:08Mais est-ce qu'il y a eu à Bayeux ou ailleurs un mouvement de...
06:11Soit de contestation, soit de dire, c'est pas possible, parce que...
06:15Ou pas, en fait.
06:17Et ou parce que ça va se faire, en principe.
06:20Et ça va aller, surtout dans cette Angleterre de Keir Starmer,
06:24dont je parlais aujourd'hui, dont on connaît le régime.
06:27Je ne parle pas du peuple anglais, bien sûr, mais je parle de ses dirigeants actuels.
06:31Bien sûr.
06:32Qu'est-ce que...
06:34Est-ce qu'il y a eu un mouvement, quand même, un peu partout,
06:36et pas seulement à Bayeux, de contestation, Gérard ?
06:38Alors, oui, il y a un mouvement de contestation qui a été initié par Didier Rickner.
06:45Oui, qu'on connaît, on l'a reçu ici, bien sûr.
06:48De la Tribune de l'Art.
06:49Tout à fait.
06:50Il a lancé sur change.org une pétition.
06:54Alors, il l'a fait, donc, début juillet, période estivale.
07:00Oui, bien sûr.
07:00Faisant, bon, il était difficile de déclencher une vague considérable de signatures.
07:09Oui.
07:09Et à ce jour, il y en a déjà 62 000.
07:11Ah oui, c'est pas mal.
07:13J'ai relayé, je continuerai de relayer, donc, cette pétition.
07:18Alors, sur le plan local, il y a un mouvement de contestation, mais encore bien trop faible.
07:29Et j'ai, donc, dit ma façon de penser en direction, donc, de mes concitoyens,
07:38Bazocas et Bayeuxin, bon, il y a eu, c'était le 23 août, une manifestation dans le centre de Bayeux
07:46pour protester contre cette décision absolument folle de près de la tapisserie à l'Angleterre.
07:55Mais, hélas, il n'y avait que 35 personnes.
07:59Oui, non, mais c'est évident que ça ne va pas faire une manifestation de masse.
08:04On ne va pas avoir un million de personnes dans la rue, ni 100 000.
08:08Mais c'est très bon, en tout cas, écoutez, nous, on a relayé ça parce qu'on a aussi réagi, nous, nous tous,
08:13en se disant, écoutez, il y a des experts, des gens qui connaissent la chose,
08:17qui disent, attention, danger, et on dit, oh, ça n'a aucune espèce d'importance, c'est pas grave,
08:22on va le faire, c'est bien, car t'es mon bon plaisir, hein, comme disait Louis le XIVe.
08:27Frédéric, en tout cas, écoutez, Gérard, pardon, Gérard, excusez-moi,
08:33tenez-nous au courant de ce qui peut se passer encore.
08:37C'est prévu pour quand ? Juste, dernière question, vous savez.
08:39Alors, donc, c'est prévu, donc, déplacement de la tapisserie vers l'Angleterre,
08:47septembre 2026, pardon.
08:51Ben, c'est dans un an, dans un an, voyez.
08:54Donc, jusqu'en juin 2027.
08:56D'accord, d'accord.
08:58Voilà, date est prévue de la réouverture du musée.
09:02Mais, et là, donc, ce sera, donc, mon dernier propos,
09:09Maud a des éléments précis,
09:13notamment, donc, sur la fragilité,
09:17les points d'usure, les déchirures, etc.
09:19J'ai bien reçu le mail.
09:20On va regarder ça, Gérard, mais surtout, surtout, surtout, encore une fois,
09:27ce qui traduit, au-delà, et déjà, c'est énorme, la tapisserie de Bayeux,
09:31mais au-delà de ça, ce qui traduit un certain mépris, quand même,
09:35une certaine, je dirais, une espèce de,
09:38« Bon, écoutez, si vous n'êtes pas content,
09:40et bien, et ce n'est pas valable,
09:43hélas, que pour les chefs-d'œuvre universelles,
09:45comme la tapisserie de Bayeux. »
09:47C'était aussi valable, hélas,
09:49pour un certain nombre de domaines sociaux,
09:53économiques, ou autres, ou sécuritaires,
09:56dont on ferait bien de s'occuper,
10:00et de ne pas prendre exemple,
10:03justement, sur l'outre-manche,
10:07où on sait ce qui se passe,
10:09et où il se passe des choses très tristes.
10:11Merci, en tout cas.
10:12Merci, Gérard.
10:13Et on accueille Sophie,
10:14qui souhaiterait réagir au sujet des boomers.
10:16Bonjour, Sophie.
10:18Oui, bonjour, André.
10:20C'est super de vous retrouver.
10:21Vous nous manquiez.
10:22Merci.
10:22Bref, je voulais vous dire
10:24que les autres boomers ont quand même
10:26ceux qui sont restés,
10:28après la guerre du Vietnam,
10:29celle d'Algérie,
10:30ceux qui se sont tapés 18 mois
10:32de service militaire pour une guerre
10:34qui ne les concernait pas,
10:36ces affreux boomers
10:38qui ont supprimé le service militaire
10:40à nos chères petites têtes blondes,
10:42qui ne vont pas voter,
10:43qui ne vont pas voter,
10:44c'est trop difficile de se lever
10:45un dimanche matin de temps en temps
10:46pour aller mettre son gluten dans l'urne,
10:48ces affreux boomers
10:49qui leur permettent,
10:51avec leurs économies,
10:52de rentrer dans la vie
10:53en étant aidés par grand-papa
10:54ou grand-maman.
10:56Les tanguis, les tanguis, oui.
10:59Voilà, tous ces jeunes,
11:00quand vous leur parlez politique
11:01en leur disant
11:02qu'il y a quand même
11:03des petits problèmes
11:03qui vont vous poursuivre
11:04toute votre vie,
11:05à savoir une immigration
11:06qui est galopante,
11:08une perte d'identité, etc.
11:09Ils vous disent
11:10que le monde est magnifique.
11:11Alors, s'il est magnifique,
11:12qu'ils foutent la paix aux boomers,
11:14qu'ils ont travaillé
11:15toute leur vie
11:16pour essayer
11:16de rendre un monde meilleur
11:17et puis, peut-être qu'un jour,
11:20ils réaliseront
11:21que la vie,
11:22ce n'est pas uniquement
11:22d'être dilettante
11:25et de voir arriver les choses
11:27sans essayer d'être concernée
11:28chaque minute.
11:29Moi, je leur souhaite
11:30bon courage
11:30et j'ai le tour de moi
11:31des gens qui ne foutent rien,
11:33mais aussi des jeunes
11:34qui sont plein d'aide,
11:35plein d'allemands,
11:36plein de courage.
11:36Bien sûr, bien sûr.
11:37Mais, si vous voulez
11:38tout mettre dans le même panier,
11:40ce n'est pas bon
11:40pour déjà une société
11:41qui ne va pas bien.
11:42Vous savez,
11:44toute généralisation abusive
11:46est une preuve,
11:48je dirais,
11:49d'une certaine,
11:50pardon de le dire,
11:51imbécilité.
11:53Et je crois que vraiment,
11:54là aussi,
11:55Michel Audiat
11:55aurait pu dire
11:56des choses assez fortes
11:57là-dessus.
11:57Oh là là !
11:58Merci, en tout cas.
11:59Merci.
12:01Sud Radio Bercoff
12:02dans tous ses états,
12:03midi 14h.
12:05André Bercoff.
12:06On parlait tout à l'heure
12:07du phénomène britannique
12:09avec ses levées de boucliers
12:11et de drapeaux surtout
12:13qui s'est étendu
12:14à certains pays d'Europe
12:15et du monde.
12:16Mais il y a aussi
12:17des événements en Europe.
12:19Là, je vous cède la parole,
12:20André.
12:21Alors,
12:22merci de me la céder,
12:23chère Maude.
12:24Non,
12:25c'est vrai qu'il se passe
12:26quelque chose de passionnant.
12:27Vous savez,
12:27on est toujours
12:28très très souvent
12:29et je dirais même
12:30dans les médias,
12:30même l'autocritique,
12:31c'est très bien
12:32d'être franco-français,
12:33c'est très bien
12:33de s'occuper
12:34des problèmes de la France.
12:34Mais croire que
12:36ce qui se passe dans le monde
12:37ne nous concerne pas,
12:38ne nous impacte pas,
12:39ne nous influence pas,
12:41ne nous touche pas
12:41est évidemment
12:42une aberration.
12:43Et c'est très intéressant
12:45ce qui se passe actuellement
12:46avec, évidemment,
12:47on en reparlera bien sûr
12:48dans l'émission
12:49à plusieurs reprises,
12:51ce qui se passe
12:52entre l'Amérique de Trump,
12:54l'Union Européenne,
12:56la Russie de Poutine
12:57et puis la Chine,
13:00l'Inde,
13:01tout ça nous impacte
13:02au premier degré,
13:03il ne faut jamais l'oublier.
13:05Alors,
13:05qu'est-ce qui se passe
13:06actuellement avec l'Ukraine ?
13:07On va en parler un peu,
13:08prendre le temps
13:09d'en parler un tout petit peu,
13:11qui est ceci,
13:12qu'il faut savoir
13:12qu'en 31 août 2025,
13:15donc là,
13:17aujourd'hui,
13:17il y a fait hier,
13:18les engagements totaux
13:20s'élèvent,
13:21pour aider l'Ukraine,
13:22s'élèvent à environ
13:23167 milliards d'euros,
13:26environ,
13:26donc,
13:27186 milliards de dollars
13:28humains,
13:28selon les données
13:29les plus récentes
13:30du Kiel Institute
13:31for the world economy,
13:32voilà,
13:33et des institutions européennes.
13:35Donc,
13:35très bien,
13:36et des lucrènes parfaits,
13:37donc,
13:37il faut savoir simplement
13:38que cela dépasse déjà
13:39l'aide américaine,
13:40l'Amérique a donné
13:41115 milliards d'euros,
13:42l'Europe est devenue
13:43le principal donateur mondial,
13:45particulièrement en aide militaire
13:47depuis juin 2025.
13:50Mais alors,
13:50pourquoi on en parle ?
13:52Parce que ce qui est intéressant,
13:53c'est que quand il y a eu
13:54la rencontre entre Trump
13:55et certains dirigeants européens,
13:57dont vous avez vu,
13:58c'était d'ailleurs spatialement
13:59et géographiquement
14:00très intéressant
14:01de voir les cinq
14:01en rangs d'oignons,
14:03en train d'attendre
14:04que M. le Président américain
14:06donne les recevoir,
14:08et il y a eu quoi
14:09à ce moment-là ?
14:10Eh bien,
14:11Trump leur a dit,
14:12écoutez,
14:12nous,
14:13on se retire du jeu,
14:14on est évidemment
14:15pour l'indépendance
14:16de l'Ukraine,
14:17pour ceci,
14:17mais enfin,
14:18nous,
14:18on ne veut plus dépenser,
14:19on a déjà assez payé,
14:20il a déjà dit pour l'OTAN,
14:21d'ailleurs,
14:22pour le budget de l'OTAN,
14:23on paye trop,
14:24c'est à vous de payer,
14:25comme vous le savez,
14:26et là,
14:26il a dit,
14:27mais,
14:28mais,
14:28mais,
14:28si vous voulez acheter
14:29des armes pour l'Ukraine,
14:31a dit l'Amérique
14:33aux dirigeants européens,
14:35qu'à cela ne tienne,
14:36on vous les vend,
14:37eh bien,
14:37bien sûr,
14:38et les autres ont dit,
14:39très bien,
14:39c'est donc,
14:40l'Europe,
14:41l'Union Européenne,
14:42l'Europe,
14:43va supporter la totalité,
14:45en tout cas,
14:46des aides,
14:47voilà,
14:47des armes américaines,
14:49des achats d'armes américaines
14:51pour les donner à l'Ukraine,
14:52et Trump,
14:53magnifique,
14:53il a dit,
14:54ah,
14:54c'est un très bon deal,
14:56voilà,
14:56nous,
14:56on ne donne plus,
14:57mais on vend aux alliés,
14:59qui transfèrent ensuite les armes,
15:01voilà,
15:01livraison rapide,
15:03pas de problème,
15:03etc.
15:04Donc,
15:05on va gagner beaucoup d'argent
15:06avec la vente,
15:07disent les Américains,
15:08on va gagner beaucoup d'argent
15:10avec la continuation de la guerre,
15:12disent les complexes militaro-industriels
15:15de tous les pays,
15:16surtout américains,
15:17et on va dépenser,
15:19disent les Européens,
15:21qui,
15:21comme chacun sait,
15:22ne sont pas du tout en dette,
15:23n'ont pas du tout de déficit,
15:25n'ont pas du tout,
15:26etc.
15:27Voilà,
15:27alors,
15:28on se dit,
15:29mais au fond,
15:31pourquoi,
15:31alors,
15:32il ne s'agit absolument pas
15:33de dire que la Russie
15:34n'a pas été l'agresseur,
15:36il ne s'agit absolument pas
15:37de prendre la partie de Poutine,
15:38mais est-ce qu'il n'y a pas,
15:40peut-être,
15:41comme l'a suggéré Trump,
15:42comme l'a suggéré
15:43beaucoup d'autres,
15:44du temps des accords de Minsk,
15:46d'essayer de trouver une solution
15:47et d'arrêter,
15:48surtout,
15:49au-delà de l'argent,
15:50des milliers,
15:50des milliers,
15:51voire des millions de morts,
15:53on n'est pas loin
15:54du million de morts
15:55en Ukraine,
15:56pourquoi,
15:57pourquoi,
15:57à quel prix,
15:59etc.
15:59?
16:00Eh bien,
16:01la France,
16:02alors,
16:02certains pays disent,
16:03oui,
16:03écoutez,
16:04il faut accélérer,
16:05absolument,
16:05il faut discuter,
16:06il faut vraiment,
16:07d'ailleurs,
16:08ça va se faire entre Trump et Poutine,
16:10avec Zelensky ou pas,
16:12on le verra,
16:13mais,
16:14on ne comprend pas pourquoi
16:15Macron,
16:16du coup,
16:17se dit,
16:18ah non,
16:18non,
16:18non,
16:18non,
16:18non,
16:18là,
16:19on a un ennemi,
16:20un grand méchant loup,
16:22c'est la Russie,
16:23et c'est Poutine.
16:24Écoutez le président de la République.
16:25Le président Poutine
16:26a rarement tenu ses engagements,
16:29il a constamment été
16:30une puissance de déstabilisation,
16:32et il a cherché
16:35à revoir
16:36les frontières
16:38pour attendre son pouvoir,
16:40et donc,
16:40je pense que la Russie
16:41est devenue durablement
16:43une puissance de déstabilisation
16:46et une menace potentielle
16:47pour beaucoup d'entre nous,
16:49y compris pour sa propre survie,
16:52il a besoin
16:52de continuer de manger,
16:55voilà,
16:56et donc,
16:56c'est un prédateur,
16:57c'est un ogre à nos portes,
16:59et je ne dis pas
17:00que dès demain,
17:00c'est la France
17:01qui sera attaquée,
17:01mais enfin,
17:02c'est une menace
17:03pour les Européens,
17:04il ne faut pas être naïf.
17:05Il ne faut pas être naïf,
17:07il ne faut pas être naïf,
17:08monsieur le président,
17:10donc,
17:10si je vous comprends bien,
17:11ce n'est peut-être pas pour demain,
17:12mais ça y est,
17:13la Russie va envahir la France,
17:15c'est presque fait,
17:16d'ailleurs,
17:16nous préparons les armées,
17:17puisque vous en parlez,
17:18voilà,
17:19on s'attend,
17:20il paraît que
17:20les hôpitaux
17:21ont tous reçu
17:22des directives
17:24pour accueillir
17:25un certain nombre
17:26de blessés,
17:27donc voilà,
17:28on se prépare
17:29à la guerre,
17:31point d'interrogation,
17:32on se prépare vraiment
17:32à la guerre,
17:33mais attendez,
17:33attendez,
17:34il y a une chose
17:35que je voudrais dire
17:35encore une fois,
17:36et que je voudrais dire,
17:37ce n'est pas moi
17:37qui le dis,
17:38c'est de Jeffrey Sachs
17:40à un certain nombre
17:41de généraux,
17:42français et ailleurs,
17:43un certain nombre
17:43d'experts,
17:45tous vous disent,
17:47je ne parle pas,
17:48évidemment,
17:48des généraux de plateau,
17:49de certains généraux
17:50de plateau,
17:51sur lesquels
17:52je ne m'étendrai pas,
17:53mais tous vous disent
17:54quoi ?
17:55Vous disent,
17:55attendez,
17:56pourquoi on n'a pas respecté
17:57les accords de Minsk
17:59de 2015 ?
18:00Pourquoi on n'a pas respecté,
18:03il y a eu un coup d'État
18:04et en 2014,
18:06entièrement fomenté
18:08par la CIA à Maïdan
18:10contre le président d'alors,
18:15tous le disent,
18:16des gens de gauche
18:17comme des gens de droite,
18:19et quand,
18:20rappelez-vous,
18:21c'était en 1962-63
18:24quand il y a eu
18:24la crise des missiles,
18:26quand Khrouchev a mis
18:27des missiles soviétiques
18:28à Cuba,
18:29le président Kennedy,
18:30John Fitzgerald Kennedy,
18:32a envoyé un mot aux Russes
18:33en disant,
18:33si vous ne les retirez pas
18:34dans 48 heures,
18:35nous bombardons Berlin ?
18:37Bon,
18:38eh bien,
18:38les Russes,
18:39qu'est-ce qu'ils vous disent
18:40depuis le début ?
18:41Et d'ailleurs,
18:41le Donbass n'aurait pas
18:43passé à la Russie.
18:45Ils vous auraient dit,
18:46écoutez,
18:47faites que le Donbass
18:48ait une autonomie linguistique
18:50et puis nous,
18:51nous retirons,
18:53nous nous retirons,
18:53nous n'avons absolument
18:55pas à faire la guerre.
18:56Non,
18:56on a fait la même chose
18:57en disant,
18:58voilà,
18:58l'Ukraine,
18:59il faut qu'elle rentre
18:59dans l'OTAN,
19:00etc.
19:00Donc,
19:02ceci,
19:02on a pris une position
19:05mais totalement belliqueuse
19:07et bellicisse,
19:08sans,
19:09et encore une fois,
19:10ce n'est pas moi qui le dis,
19:11mais des milliers
19:12et des centaines
19:13d'experts militaires
19:14et d'officiers d'actifs,
19:15sans en avoir les moyens.
19:17Alors,
19:17qui il y a aujourd'hui ?
19:18Eh bien,
19:19Kirstenmer,
19:20dont je viens de parler,
19:21dont on connaît le bilan
19:22à l'intérieur de son pays,
19:23et Emmanuel Macron,
19:24pour dire,
19:25ah non,
19:25non,
19:25non,
19:25pas du tout,
19:26c'est un ogre,
19:27c'est un truc,
19:28il va nous envahir.
19:29Écoutez,
19:30est-ce qu'on ne pourrait pas,
19:31à un moment donné,
19:33quelque part,
19:34raison gardée ?
19:36Est-ce qu'on ne pourrait pas,
19:37un tout petit peu,
19:38se remettre en question ?
19:39C'est une bonne chose,
19:40se remettre en question,
19:41vous savez,
19:41Monsieur le Président
19:42et les autres.
19:43Ou alors,
19:44qu'est-ce qu'on veut ?
19:44On veut que ça continue ?
19:45Pourquoi ?
19:46Pour que les reconstructeurs,
19:48les Blackrock et compagnie,
19:50qui ont acheté la moitié de l'Ukraine,
19:53des terrains ukrainiens,
19:54avec la complicité de Zelensky,
19:56c'est ça qu'on veut ?
19:57C'est ça qu'on veut ?
19:58Alors écoutez,
19:59le narratif,
20:00ça suffit,
20:01le narratif racontant n'importe quoi,
20:04sur Churchill et Hitler,
20:05etc.,
20:06avec ces comparaisons imbéciles,
20:07et cette réduction ad nazificatum,
20:10qui se passe à tous les niveaux,
20:12eh bien,
20:12retrouvons,
20:13essayons d'avoir raison gardée,
20:15et retrouvons une certaine rationalité,
20:17sinon une certaine sagesse.
20:19Et si vous souhaitez réagir,
20:20vous connaissez la chanson,
20:21U0826-300-300,
20:24à tout de suite.
20:25Sud Radio,
20:26Bercov dans tous ses états.
20:29Un autre personnage politique européen
20:31a fait parler de lui cet été,
20:33c'est Thierry Breton,
20:34qui a décliné une invitation, André.
20:36Oui, oui,
20:37alors Thierry Breton,
20:37vous savez que Thierry Breton,
20:39il parle très très souvent
20:41à la télévision,
20:41à la radio,
20:42expert,
20:43encore un expert,
20:44c'est bien,
20:45etc.,
20:46et c'est lui,
20:46vous savez,
20:47qui s'occupe à l'occasion
20:48de la Commission européenne,
20:49notamment,
20:51de ramener à la raison
20:53ces gens,
20:55dont un certain Elon Musk,
20:57et beaucoup d'autres,
20:58qui voulaient une liberté,
21:00une liberté sans limite,
21:02sur les réseaux sociaux.
21:04Ah non, quand même, quand même,
21:05on ne peut pas faire une liberté sans limite,
21:07des gens dans la presse,
21:08ça nous embête,
21:09alors on ne va pas quand même
21:10faire ça sur les réseaux sociaux.
21:12Alors, il était invité,
21:13Thierry Breton,
21:14la semaine prochaine,
21:15il est toujours invité,
21:16d'ailleurs,
21:17ça se passe la semaine prochaine,
21:19devant le Congrès américain
21:20à Washington,
21:21lors d'une audition
21:22centrée sur les règles
21:24de l'Union européenne
21:25sur la technologie,
21:26justement.
21:27Et ça s'appelle,
21:28l'intitulé,
21:29la menace de l'Europe
21:30sur la liberté d'expression
21:31et l'innovation en Amérique.
21:33Alors là,
21:34quand même,
21:35comment ces sabéricains
21:37osent dire
21:38que l'Europe
21:39tente des menaces
21:42sur la liberté d'expression ?
21:43Enfin,
21:44ce que nenni,
21:45que nenni,
21:45alors qu'effectivement,
21:47on se rappelle,
21:47Thierry Breton avait dit,
21:49attention,
21:49le Digilact Service
21:50et compagnie,
21:51eh bien, écoutez,
21:52M. Musk,
21:53il va obtempérer,
21:56s'il obtempère pas,
21:58eh bien,
21:58on sévira.
21:59Voilà.
22:01Donc,
22:01M. Breton a dit,
22:04il n'y va pas.
22:06Non, non,
22:06la Commission européenne
22:07vous répondra directement,
22:09etc.
22:09Voilà,
22:10le fameux Digital Service Act.
22:13Et Donald Trump
22:14a attaqué
22:14les pays régulants,
22:15le secteur de la tech,
22:16les menaçants
22:17de droits de douane,
22:18de résection à l'exportation.
22:19Et oui,
22:20lui,
22:20ce sont l'arme,
22:21les tarifs,
22:21dès qu'il y a quelque chose,
22:22les tarifs,
22:23les tarifs,
22:23il brandit les tarifs,
22:24etc.
22:25Mais enfin,
22:26il y a quelque chose
22:26d'incroyable.
22:27L'Europe,
22:28l'Europe,
22:29créatrice de liberté,
22:31égalité,
22:31fraternité,
22:32droit de l'homme,
22:33Magna Carta,
22:34charte,
22:35etc.
22:36Liberté d'expression,
22:37on a l'impression
22:38que les presses
22:39qui nous gouvernent,
22:40un peu partout
22:41dans ce vieux continent,
22:43ils ne veulent plus
22:43de l'expression.
22:44Non, non,
22:45ça les embête,
22:45ça les embête,
22:46ça ne va pas,
22:47ça ne tient pas,
22:48ça ne tient pas le coup.
22:50Et donc,
22:50ça aurait été intéressant
22:51quand même
22:52que Thierry Breton
22:53aillent s'expliquer
22:55devant le Congrès américain
22:56sur les soi-disant,
22:59je dis soi-disant,
23:00les soi-disant dangers
23:00que ferait peser
23:02l'Union Européenne
23:03sur la liberté d'expression.
23:04Comment ?
23:04Liberté d'expression ?
23:06Enfin,
23:06écoutez,
23:07je vous prends un témoin,
23:09est-ce que vous sentez
23:11un rétrécissement
23:11de la liberté d'expression ?
23:13Est-ce que vous sentez
23:14quand même
23:14qu'on ne peut pas dire
23:15tout ce qu'on a envie de dire ?
23:17Dites-nous,
23:19écrivez-nous,
23:19WhatsApp,
23:20écrivez,
23:21téléphonez au 0826 300 300
23:23Dites-nous un peu
23:24parce que je rappelle
23:26que la liberté
23:27ne s'use
23:28que si l'on n'en s'en sert pas
23:30à vie,
23:32à tous,
23:33à la population,
23:34surtout parce que
23:34ça vous concerne
23:35directement.
23:37Dans un instant,
23:38Marc Toiti
23:39sera votre invité,
23:40André Bercoff,
23:40il est économiste,
23:41conseiller littoraux,
23:42il répondra à la question
23:43quel prix devrons-nous payer
23:44pour sortir de la dette,
23:46entre autres ?
23:46Il y aura bien d'autres sujets
23:47à évoquer,
23:48il réagira aux propos
23:49de François Bayrou
23:50hier et la semaine dernière.
23:51Et puis en attendant,
23:52n'hésitez pas à vous abonner
23:53à tous nos réseaux sociaux,
23:54Spotify,
23:55Deezer,
23:55toutes les plateformes,
23:56Youtube,
23:57TikTok,
23:57appelez le 0826 300 300
23:59pour réagir,
24:00préparez vos questions
24:00pour la seconde heure.
24:02Sud Radio,
24:02c'est la radio qui vous donne
24:03la parole,
24:04donc prenez-la.
24:04A tout de suite.
24:05Mieux dix ans
24:06et mieux dix air.
24:07Sous-titrage Société Radio-Canada
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