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Les Vraies Voix avec Loïk Le Floch Prigent, industriel, dirigeant d’entreprises.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-04-24##

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News
Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Christine Bouillaud.
00:05Et nos Vraies Voix ce soir, Philippe Bilger, Sébastien Ménard, Bérangère Dubu,
00:09et on revient sur ce coup de projecteur des Vraies Voix.
00:11Cette annonce coup de massue pour les salariés d'harceleurs Mittal,
00:14l'entreprise qui entend supprimer plus de 600 postes sur 7 de ces sites du nord de la France.
00:18Le principal toucher ce sera Dunkerque.
00:20Certains postes seront délocalisés en Inde ou en Pologne.
00:23Alors parlons vrai, avec une production automobile en chute libre depuis des années,
00:27la sidérurgie a-t-elle encore un avenir en France ?
00:29C'est-à-dire cette question, harceleur Mittal, la réindustrialisation est-elle un leurre ?
00:32Vous dites où ? À 96%, vous prononcez le 0826 300 300.
00:38Parlons vrai avec notre invité, ex-Vraies Voix, ou Vraies Voix de temps en temps.
00:43Vraies Voix, oui.
00:44Oui, oui, Loïc, vous êtes une vraie voix.
00:48Oui, oui, vous êtes une vraie voix.
00:50Loïc Lefloc Prigent, cette histoire harceleur Mittal,
00:53certains parlent d'un scandale aussi concernant les aides dont a profité harceleur Mittal.
00:57Je rappelle, en 2023, harceleur Mittal a reçu 298 millions d'euros d'aides
01:03de la part de l'État pour différentes choses.
01:07Est-ce que cet argent public, alors qu'on va délocaliser quelque part,
01:12ce n'est pas une forme de gabegie, tout simplement ?
01:15Oui, mais parce qu'on a mal réfléchi au sujet.
01:18On est toujours dans l'émotion.
01:20Alors, l'émotion arrive à un moment, et l'intention, il va se faire quelque chose.
01:27Ah, il faut donner de l'argent, il faut donner de l'argent, il faut donner de l'argent.
01:29Non, quelle est la stratégie derrière tout ça ?
01:33Et la stratégie, c'est d'avoir une sidérurgie en France avec un prix d'énergie bas,
01:40parce qu'on avait les centrales du PR.
01:42C'était ça la stratégie.
01:44Bon, on a oublié cette stratégie.
01:46Et maintenant, on a un prix de l'électricité supérieur à nos voisins.
01:50Par conséquent, on ne peut pas à la fois avoir un prix de l'électricité supérieur d'un voisin
01:56pour cette activité idéologique,
01:59et en plus, dire aux gens, c'est pas grave,
02:03si vous respectez les normes écologiques et que vous sauvez la planète,
02:09comme ça, vous gagnez moins d'argent, c'est tout.
02:13Sinon, on n'en gagne pas moins, on n'en gagne pas du tout.
02:15Non, le sujet, c'est de ne pas avoir aucun recul sur les choses.
02:22D'accord.
02:22Philippe Bilger.
02:24Il y a Philippe Bilger qui est...
02:26Loïc, face à une telle catastrophe sociale,
02:29je pense aux 600 personnes qui vont devoir perdre leur emploi,
02:34est-ce que, comment dirais-je d'abord,
02:36la réindustrialisation apparemment promise n'est pas faite, ne se fait pas ?
02:42Ensuite, quelle serait la première mesure
02:44si on peut encore en prendre une ?
02:49D'abord, l'industrie se fait avec l'industriel,
02:51elle ne se fait pas avec l'État.
02:53C'est-à-dire qu'il faut, même si de temps en temps l'État vers de l'avant,
02:57en fin de compte, il y a un industriel qui prend des risques et qui est industriel.
03:01Voilà.
03:03Donc, le problème n'est pas de savoir si on fait, si on ne fait pas,
03:06c'est qui est l'industriel qui n'a envie de reprendre personne pour l'instant.
03:11Par conséquent, le problème est terminé.
03:16Ensuite, il est clair que si jamais on est sans arrêt en train de tendre la séville à l'État,
03:27c'est contre-productif pour l'ensemble des salariés.
03:30D'après tout, l'industrie, c'est un chef qui est nommé par un stocke,
03:35et puis il arrive, et puis quand il n'y a pas assez d'argent, il tend à la séville.
03:40Non, il faut que ce soit une offre collective
03:42où le chef d'entreprise explique aux salariés
03:48« Voilà ce qui risque de se passer. »
03:52Et par conséquent, voilà le travail qu'il faut pour nous réorganiser de telle et telle façon.
03:58L'industrie, ce n'est pas un an, deux ans, trois ans.
04:02Ce n'est pas sept ans, ce n'est pas cinq ans.
04:04C'est une longue continuité.
04:06Oui, ça ne s'est pas en douce.
04:08Bien sûr, c'est des plans stratégiques.
04:10Par conséquent, il faut avoir de la suite dans les idées,
04:13comme on dit dans le passé,
04:15et savoir où on va.
04:20Loïc Sébastien et Bérangère.
04:23C'est à se demander si celles et ceux qui ont précédé
04:27les politiques d'aujourd'hui
04:29avaient de la suite dans les idées
04:31quand ils ont quelque part partagé
04:34cette espèce de rêve un peu chimérique
04:36qui consistait à donner ou à faire fusionner
04:39l'une de nos pépites
04:43à un géant indien.
04:46Rappelez-vous, le faste du mariage,
04:47des enfants Mittal à Versailles, etc.
04:49Je peux comprendre le choc des images
04:53parce que, quelque part,
04:55derrière cette espèce de grand rêve industriel chimérique
04:59qui n'a probablement pas complètement
05:01que profité à la France,
05:02on va désormais en payer.
05:04Et je dis ça sans aucun populisme, aucun.
05:06Mais je peux effectivement imaginer
05:08que face à la belle carte postale passée,
05:11on soit aujourd'hui face à une opposition
05:15brutale, sociale, dramatique.
05:18Bérangère ?
05:19Il y a déjà 25 ans,
05:20les Fatales Picards avaient un titre dans leur album
05:22qui parlait d'une usine qui était délocalisée.
05:24J'y pensais en écoutant ça.
05:26Pareil, ça fait 30 ans qu'on parle de délocalisation
05:28et quand vous parlez de subvention,
05:30tout simplement, c'est le cercle vicieux de la France.
05:32On a saboté notre énergie qui devient trop chère.
05:34Du coup, les entreprises ne sont pas compétitives.
05:37Mais comme on les taxe trop,
05:38elles veulent partir.
05:38Du coup, on leur donne de l'argent public.
05:40Du coup, après, on leur reproche d'avoir de l'argent public.
05:42En fait, je suis pour, en tant que chef d'entreprise,
05:44qu'on enlève toutes les aides aux entreprises,
05:46qu'on nous enlève tout l'argent public.
05:47Ce ne sont que des usines à gaz
05:49et qu'on laisse travailler de manière très claire.
05:51Et c'est tout ce cercle vicieux
05:52ou parce que le système ne marche plus.
05:54On donne de l'argent,
05:55après, on reproche qu'ils aient pris cet argent
05:57et dans tous les cas, ça ne marche pas.
05:59On ne peut pas nationaliser,
06:01mais pas dans le sens politique.
06:02On ne peut pas aujourd'hui faire vivre
06:03d'agents publics des sociétés.
06:04Il faut revenir à une vraie politique
06:07et la France n'est pas prête à faire ça aujourd'hui, je crois.
06:09Mais vos impôts ne vont pas baisser pour autant,
06:10ma chère Bérangère.
06:10Tout à fait, d'ailleurs.
06:11Voilà, ça, ce sera la conclusion en tous les cas.
06:13Merci beaucoup, Loïc Lefloc Président,
06:15d'être venu nous voir ce soir
06:17dans cette émission que vous connaissez plus que bien.
06:19Les vraies voix, Philippe Bilger,
06:21merci beaucoup Sébastien Ménard.
06:22Merci, bonne soirée Bérangère Dubu.
06:24Merci, bon retour, mon cher Philippe.
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