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SCÈNE EN LUMIÈRE - La mise en scène de Johanna Boyé
B SMART
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il y a 10 mois
La mise en scène de Johanna Boyé, assistée de Stéphanie Froeliger, présente avec fantaisie et drôlerie les péripéties de ces 5 sœurs, avec un accompagnement de guitare.
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00:00
Bonjour Joana Boyer, merci d'être présente parmi nous pour la pièce Orgueil et préjugé
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ou presque.
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Qu'est-ce qui vous a séduite dans cette adaptation ?
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C'est vrai que ce qui m'a tout de suite emballée, c'est le fait que tout le casting
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soit purement féminin et que les femmes et les actrices s'emparent des rôles masculins
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et du coup des codes des hommes.
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Donc ça, c'est quelque chose qui m'a tout de suite séduite.
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Lui, le côté aussi musical, c'est quelque chose que j'aime beaucoup faire.
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Je trouvais que ça pouvait apporter une touche très pop et revisiter un classique aussi,
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c'est des choses que j'aime beaucoup faire.
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Voilà, donc tous ces ingrédients m'ont appelée.
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Et comment vous avez choisi tous les morceaux de musique qui sont eux aussi revisités finalement ?
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Oui, ça a été un gros travail et au bout d'un moment, on s'est donné un peu une
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règle avec le réarrangeur des chansons.
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On s'est dit qu'on prenait que des titres anglais pour donner vraiment une touche british
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au spectacle.
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Et on s'est dit aussi qu'il fallait qu'on trouve des titres qui pouvaient être connus
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presque à partir de 10 ans jusqu'à 90 ans.
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Donc vraiment, on a tapé dans des choses extrêmement connues, pas forcément très
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actuelles toujours.
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Mais voilà, on s'est dit qu'il faut qu'on prenne des hits, des tubes que tout le monde connaît.
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Et d'ailleurs, la salle fredonne.
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La salle fredonne et c'est vrai qu'on a Queen, Elton John, David Bowie et tant d'autres.
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Et vraiment, ce qu'on a aussi décidé de faire, c'est qu'on a revisité ces chansons
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en gardant vraiment les refrains en anglais, mais on a réactualisé tous les couplets
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en français et on les a mis dans le contexte de la pièce.
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Donc, c'est vraiment les personnages de la pièce qui chantent des chansons qui sont
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remis au goût d'orgueil et préjugé.
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Et c'est presque parfois une comédie musicale.
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C'est très chanté, finalement, c'est très charismatique.
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Oui, c'est très chanté.
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On a aussi mis des chorégraphies, donc c'est ça aussi qui donne la touche comédie musicale.
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Vraiment, les chansons s'emmêlent dans le théâtre.
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Ce n'est pas des moments concert, ça s'imbrique complètement dans la pièce.
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Et c'est très, très réussi.
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Il y a la guitariste aussi, qui est merveilleuse.
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Oui, on a une guitariste qui fait de la guitare électrique, qui est en scène avec nous tout
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le temps et qui nous qui accompagne les chansons, mais aussi la pièce.
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Et elle met tout un univers sonore aux scènes de théâtre.
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C'est extraordinaire.
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C'est elle qui présente au départ la pièce et puis après, elle est tout le temps présente
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sur le côté, mais elle a un vrai rôle, elle aussi.
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Tout à fait.
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Il y a six personnages féminins presque sur scène.
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Complètement.
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Et donc, la pièce joue beaucoup sur l'humour et la modernité, en fait.
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Et comment vous avez trouvé l'équilibre entre le respect du texte et l'innovation ?
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Ça, c'est vraiment le travail qu'ont fait les adaptateurs sur le fait de vraiment garder
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la trame principale d'Orgueil et Préjugé, qui est une trame géniale parce que ces deux
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personnages qui ont tout pour ne pas s'aimer, qui vont finalement tomber amoureux.
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Donc, ça, c'est imparable.
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Et après, on a décidé vraiment de revisiter les scènes en amènant beaucoup de décalages.
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Après, c'était aussi un spectacle qui tourne à Londres.
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On a quand même pris un spectacle qui avait déjà cette couleur-là, cette couleur très
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anglaise, très humour, humour cartoon.
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Il y a un côté aussi très monty-piton, absurde.
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Donc, on a vraiment tiré au maximum le ressort comique parce qu'on avait envie d'en faire
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une comédie.
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Avec un grand succès parce que c'est drôle du début jusqu'à la fin.
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C'est vraiment enthousiasmant, c'est extraordinaire.
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Et comment vous avez pu diriger les comédiennes pour qu'elles passent d'un rôle à l'autre
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comme ça ?
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Ça, c'est vraiment du travail de répétition.
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Quand même, les acteurs proposent des choses et en fonction, moi, j'ai aussi mon idée
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sur les personnages et petit à petit, au fil des répétitions, on essaye des choses,
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on affine.
04:17
Moi, je reprécise ou je dis non, ça, ça ne fonctionne pas.
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C'est vraiment toute une espèce de danse entre le metteur en scène et l'acteur et
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le personnage finalement.
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Et petit à petit, on construit quelque chose qui va être assez solide et qui va devenir
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un personnage.
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Oui, complètement.
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Et l'idée d'avoir que des femmes, c'est venu comment, en fait ?
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C'était d'emblée ce qu'Isabelle MacArthur, qui a fait l'adaptation, voulait ?
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Oui, c'était vraiment une volonté de sa part et ça ne pouvait pas être changé.
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Vraiment, elle y tenait ferme et elle avait complètement raison.
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Et l'idée un peu de génie qu'elle a eue, c'est que Orgueil et préjugé, ça parle
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beaucoup de l'amour, donc du couple, donc des relations hommes-femmes.
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Et en fait, il y a tout un panel de personnages masculins qui sont un peu des archétypes.
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Donc, on a l'aristocrate, taiseux, méprisant, on a l'amoureux, romantique, on a le libidineux,
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on a tous ces personnages.
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Et en fait, là où je trouve que c'était vraiment génial, c'est que d'un coup, le
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fait que des femmes s'emparent de ces codes masculins et les travestissent et les parodient.
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Même pour les hommes, il y a un côté où d'un coup, ils se voient jouer par des femmes,
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ils voient leur travers et je pense qu'il y a quelque chose d'assez drôle.
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Et je pense que c'est ce qui était super aussi.
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Et ce qui est super, c'est que c'est un peu une des premières fois que je vois un
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spectacle où des femmes travestissent des hommes et que c'est drôle.
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C'est souvent l'inverse.
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Et là, elles sont drôles, folles, déjantées.
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Ça donne plus de force à leurs personnages.
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Je trouve les personnages masculins ont une force particulière sur scène.
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Parce qu'ils sont joués par des femmes, donc on oublie en fait ça et ça souligne
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leur trait de caractère, comme vous le dites.
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C'est très riche, c'est une très, très bonne idée.
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On a déjà vu ça dans d'autres pièces, Lucretia Borgia jouée par Guillaume Guilaine.
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Oui, mais c'est un homme qui joue une femme.
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Oui, c'est ça.
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C'est souvent, on a souvent vu ça et là, je trouve que c'est le truc qui est différent.
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Oui, c'est vrai, c'est vrai et parce que c'est rare.
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C'est plus rare, c'est rare et on ne s'y attend pas.
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Tout à fait.
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Oui, donc c'est très, très, très réussi.
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Et quel est votre plus beau souvenir de création pendant cette pièce ?
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Il y en a eu plein, il y en a eu plein, mais il y a eu plein de moments où j'ai tellement
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ri, c'est surtout ça, de voir, mais j'ai adoré les moments de chorégraphie.
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Quand on a travaillé avec le chorégraphe, j'ai adoré aussi, voilà, voir certaines
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choses qui marchaient.
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Après, il y a des scènes qui nous ont demandé vachement plus de difficultés aussi.
07:00
Enfin, je ne sais pas, tout était génial.
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Je ne saurais pas sortir un moment.
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Et parce qu'il y a des tableaux très différents tout le temps.
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Parfois, il y a des tableaux qui durent une ou deux minutes.
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Ça va très, très vite et à la fin de la pièce, on est presque fatigué pour les
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comédiennes. C'est sportif.
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Oui, c'est vrai que c'est un peu sportif.
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Elles changent énormément de personnages, donc de costumes.
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C'est très haletant.
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Le rythme est freiné. Elles chantent, elles dansent.
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Il y a quelque chose de très rythmé, d'un peu tourbillonnesque.
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Et en même temps, à la fin, elles ne sont pas si fatiguées que ça, dans le sens où
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c'est un vrai training.
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En fait, il y a aussi un moment où on s'habitue à tenir un cap, à trouver son
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énergie et tout. Donc, ça va.
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En tout cas, c'est une pièce absolument merveilleuse et bravo et merci à vous,
08:01
Joanna Boyer, pour cette mise en scène talentueuse et pour le regard passionnant
08:06
que vous nous avez transmis sur la mise en scène.
08:09
Et maintenant, nous allons explorer les coulisses des enjeux financiers de la
08:13
production. A tout de suite dans Scène en lumière.
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